CONCLUSION GENERALE
L'état de lieux de la forêt congolaise et les
activités anthropiques facteur du réchauffement climatique de ;
Tel est le sujet qu'a porté ce volume que nous venons de
présenter.
Pour parvenir aux résultats entendus, notre question de
base en guise de problématique était celle de savoir les enjeux
qu'alimentent la forêt de la R.D.C dans la lutte contre le
réchauffement climatique et quelles perspectives en découlent.
Ainsi donc, la forêt que regorge le pays suscite des divers enjeux entre
autres les enjeux environnementaux, les enjeux sanitaires, les enjeux
économiques, les enjeux géopolitiques.
La nature de notre investigation nous a obligés
à recourir aux techniques de la géomatique avec le SIG et la
télédétection, ainsi, notre champ spatial était la
République Démocratique du Congo.
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail a
été décortiqué sous quatre chapitres lesquels
comportent chacun trois sections et trois paragraphes par chacune des
sections.
Premièrement, la généralité sur le
forêt de la RDC où nous avons eu à noter sur
l'écosystème Congolais ; le rôle et fonction de la
forêt et les sortes des forêts trouvées en R.D.C
Deuxièmement, l'état de lieux des forêts
en RDC où nous nous sommes rendus compte que l'expansion urbain,
l'extension des infrastructures, l'exploitation des bois et des minerais sont
les principaux facteurs qui poussent l'homme au déboisement. A cet
effet, en durée de 15ans (2000 à 2015) la RDC a perdu 14 millions
d'hectares de son étendu boisée.
Le troisième chapitre a porté sur les
activités anthropiques et la problématique du
réchauffement climatique où nous nous sommes rendus compte que la
pollution de l'atmosphère est causée par la production
industrielle à outrance ; ainsi, l'oxygène émis par la
forêt de la RDC viendrait à la rescousse de cette pollution.
Enfin, nous avons fini par décortiquer le
quatrième chapitre qui était le dernier intitulé l'impact
de la déforestation et changement climatique en RDC, Où nous
avons dégagé les conséquences liées au changement
climatique notamment : l'aggravation des maladies, la pénurie en
ressource en eau, la perte de la biodiversité. Ainsi, la RDC
n'échappe pas face à ce fléau, l'ensablement du
rivière Ubangi et le rétrécissement du lac Albert en est
l'exemple.
Les forêts congolaises ont un bilan positif dans la
lutte contre le réchauffement climatique. Elles sont importantes du fait
qu'elles approvisionnent plus en enrichissant les cours d'eaux, elles offrent
une source constante de nutriments pour le plancton marin en aval, lequel
produit 80% de l'oxygène que nous respirons et qui constitue un
important puits de carbone.
La forêt joue le rôle crucial en matière
d'épuration physique et physiologique, et préalablement
biologique de l'air et de l'eau. La santé humaine dépende en
dernier ressort de la capacité de la société à
gérer l'interaction entre les activités humaines et
l'environnement physique. La plante absorbe le C02 pour le
déroulement de la réaction de la photosynthèse (dont elle
a besoin pour sa survie), en libérant de l'oxygène. Le gaz
détruisant l'oxygène est à ce niveau absorbent par la
plante, elle freine, diminue les effets de ce gaz nuisible de
l'atmosphère. Retenons que sur les endroits où il n'y a pas des
plantes, le C02 va vite passer ou rejeter dans l'atmosphère
pour amorcer le phénomène d'effet de serre.
L'être vivant à besoin de l'oxygène pour
sa survie, sans cette substance l'homme ne peut vivre, il l'aide donc pour sa
survie. L'homme libère aussi un peu de C02 à l'absence
des forêts l'humanité souffrirait car elle lutte efficacement
contre les effets pervers du réchauffement climatique.
Les flores forestières limitent ce bouleversement
climatique, les végétaux utilisent principalement la partie rouge
de spectre solaire pour réaliser la photosynthèse. A ce niveau,
la chaleur du soleil qui entre dans l'atmosphère est bloquée
(l'effet de serre).
Le secteur forestier constitue un atout majeur, car on a
à faire à des potentialités énormes qui n'ont pas
encore joué chacun son rôle respectif. Ces forêts se
caractérisent par une très grande
hétérogénéité de son potentiel.
Le réchauffement climatique est le défi
environnemental du XXIème siècle. D'où les acteurs
illustrent l'importance de l'environnement. La mise en place du marché
de permis d'émission de C02 soulève des nombreuses
questions économiques. C'est ce qui prouve l'implication
financière de plusieurs acteurs enviant la RDC. La participation dans la
lutte contre le réchauffement climatique de la RDC reste et est
active.
La représentation de la RDC (54,57% des forêts de
son territoire national) la qualifie d'un espace toujours menacé par les
autres Etats n'ayant quasiment pas des réserves forestières, il
est donc parmi autant des facteurs puissants ; une puissance forestière
du monde.
L'aggravation de problème des menaces et des drames
fait qu'on agit pour une part dans l'urgence : dans un certain nombre des
domaines, des interventions d'urgences planétaires s'imposent, la
société congolaise bloquée dans sa gestion de l'instant,
l'urgence tend à occuper une place importante. L'aménagement
forestier, le reboisement, réduire la consommation de combustibles
fossiles (pétrole, gaz et charbon) pour adopter à la place des
sources d`énergie renouvelables - énergie éolienne,
énergie solaire et énergie hydraulique sont autant des
réponses que nous avons proposées.
En outre, mettre en place les techniques de surveillance des
forêts par satellites(Télédétection) ce qui
permettra le contrôle de l'espace forestier.
C'est dans ces efforts que nous avons présenté
ces analyses en ce qui concerne les enjeux et perspectives de la forêt
Congolaise face au réchauffement climatique. Que tous ceux qui nous
lirons ne nous tiennent pas rigueur et loin de nous l'idée de clore nos
recherches.
|