état des lieux de la foret congolaise et les activités anthropiques facteur à la base du réchauffement climatique.par Christian EBENGO BOKAKO Université de Kinshasa - Graduat 2018 |
3. II. CONSEQUENCES EN RDCEn ce qui concerne la RDC, l'élévation de température risque d'augmenter le nombre de canicules (grandes chaleurs) d'ici 2020. Alors que le nombre de jours de canicule est actuellement de 3 à 10 par an, rendant banale la canicule exceptionnelle de 2003. Le changement de saisons est une autre conséquence néfaste pour la RDC car la pluie n'est plus abondante comme jadis dans la cuvette centrale, la température moyenne était de 15°, aujourd'hui, le service météorologique nous renseigne que la température moyenne en RDC est désormais 20°C. Au Katanga les températures moyennes changent suite aux activités minières, les feux de brousse de la forêt de Miombo, la baisse de niveau d'eaux dans le fleuve Congo (variation de débit du fleuve). Des conséquences sanitaires des phénomènes climatiques sont redoutées : « la mortalité associée à la chaleur, les vecteurs de maladies infectieuses dans diverses provinces, le paludisme et les allergies aux pollens aux latitudes moyennes et élevées de l'hémisphère nord » ou l'émergence de maladies infectieuses. Les changements climatiques pourront modifier la distribution géographique de nombreuses maladies infectieuses. 3. III. LES REGIONS PLUS VULNERABLESLes plus vulnérables sont les plus touchés. Ce sont les communautés les plus pauvres qui sont le plus exposées aux impacts des changements climatiques, car elles disposent moins de ressources pour investir dans la prévention et l'atténuation de leurs effets. Certaines des populations les plus à risque sont les paysans pratiquant l'agriculture de subsistance, les populations autochtones et celles qui vivent le long des côtes ; en ceci on en tire la conclusion suivante : Ø Petits États insulaires : Ceux-ci sont particulièrement vulnérables aux changements climatiques, leur petite taille les exposant plus aux catastrophes naturelles et aux chocs extérieurs, en particulier la montée du niveau de la mer et les menaces qui pèsent sur leurs ressources en eau douce ; Ø Afrique : cette région est aussi vulnérable aux changements climatiques et à la variabilité du climat à cause d'une pauvreté endémique, de la faiblesse de ses institutions et de catastrophes et conflits complexes. La sécheresse s'est étendue et aggravée depuis les années 1970 et le Sahel et l'Afrique australe ont déjà connu un climat plus sec au cours du XXème siècle ; Ø Arctique : les températures moyennes de l'Arctique ont crû près de deux fois plus vite que la moyenne mondiale. L'étendue annuelle moyenne de la glace arctique a rétréci de 2,7 % par décennie et de larges superficies de l'océan arctique pourraient perdre leurs glaces pérennes d'ici la fin du XXIème siècle si les émissions humaines se situent dans la moyenne supérieure des estimations actuelles. L'Arctique a une importance particulière parce que les changements qui s'y produisent ont des répercussions planétaires à cause de sa grande réserve de glace qui risque de se fondre et suscitera l'augmentation du niveau de l'océan et la perte des certaines biodiversité tels que : L'ours polaire, le pingouin etc. ; Ø Asie : le Pays du soleil levant ; le Japon illumine le monde par son industrialisation, le continent asiatique regorge d'énormes industries qui bouleversent la climatologie. D'ici 2050, plus d'un milliard d'individus pourraient subir le contrecoup d'une diminution des ressources en eau douce, en particulier dans les grands bassins fluviaux. Ø Amérique : les changements climatiques limiteront les ressources en eau déjà lourdement grevées par la demande croissante des secteurs agricole et industriel et des villes. Entendu que le réchauffement climatique a comme source l'activité humaine, ce dernier produit du gaz à effet de serre; analysons-en brièvement. |
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