CONCLUSION PARTIELLE (Chapitre
I)
Dans ce premier chapitre que nous avons intitulé
« Généralités sur la forêt de
la RDC » notre objectif était de
présenter d'une manière générale la forêt
congolaise. Ici nous avons commencé par
présenterl'écosystème congolais, nous avons défini
la forêt, ses fonctions dans la régulation du climat. Nous avons
présenté les potentialités que regorges ces
forêts.
L'étendue forestière de la RDC couvre 54,57% de
l'espace national, la forêt équatoriale est la plus grande du
pays, elle abrite 11.000 espèces de plantes supérieurs (grande
hauteur), sa faune est plus riche, elle comprend des espèces diverses
adaptées chacune aux conditions climatiques. 1.117 espèces
d'oiseaux, des gorilles de montagnes chimpanzés, éléphants
(espèces rares).
La communauté internationale à des
considérations plus espérées sur la forêt de la RDC.
L'Europe est le centre de commercialisation des bois forestiers de cette
république.
La forêt équatoriale considérée
aujourd'hui de bien public de l'humanité. Ceci à cause de la
problématique du réchauffement climatique.
En dépit de ceci, la République
Démocratique du Congo est le possesseur originaire de sa forêt.
Elle se trouve sur son étendue nationale, elle est régie par le
code forestier qui est le document officiel ayant à sa charge la
gestion, le mode d'exploitation... de la forêt congolaise.
Ceci nous pousse à aborder le chapitre suivant qui
portera sur l'état de lieux de la forêt congolaise.
CHAPITRE II. ETAT DES LIEUX DES FORETS EN RDC
Dans notre contexte, un état des lieux est un
inventaire, une description détaillée d'un corps ou d'un
espace.
Ce chapitre présente l'état du couvert
forestier, du niveau de déforestation, de dégradation des
forêts, ainsi que de la contribution de ce secteur dans le
développement durable de la RDC.
En effet, il est question de l'impact des activités
humaines, de la gestion et de l'exploitation forestière en RDC.
SECTION 1. ETAT DES LIEUX DE GESTION ET EXPLOITATION
DES FORETS
§1. DE LA GESTION FORESTIERE EN RDC
1. I.
Fondements du code forestier
Le code de 2002 s'appuie sur deux éléments qui
en constituent la clé de voute : il s'agit d'une part du principe
d'aménagement durable (maintien de la ressource par une exploitation
durable) et du principe d'adjudication de la valorisation de la forêt
pour une meilleure gestion, qui devient la règle pour l'attribution des
concessions.
En effet, la notion d'exploitation durable introduit de
nouvelles charges liées à la préparation et à la
mise en oeuvre des aménagements forestiers. L'aménagement
forestier durable est un élément du développement durable.
Aucun de ces deux concepts ne saurait être considéré comme
un état ou une condition.
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