ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE
ISP-BUKAVU
B.P. 854/BUKAVU
Section des Sciences Commerciales, Administratives et
Informatique.
TENUE DE LA COMPTABILITE DANS UNE ENTITE
D'ADMINISTRATION SCOLAIRE : CAS DE LA COORDINATION COMMUNAUTAIRE DES
ECP/8ème CEPAC.
Département des sciences commerciales et
administratives
Présenté par SAMUEL MILEMBA
Travail de fin de cycle présenté en vue
de l'obtention du diplôme de Graduat en pédagogie appliquée
Option : Sciences Commerciales et
Administratives
Directeur : CIRHUZA NDATABAYE Martin
Assistant.
ANNEE ACADEMIQUE : 2018-2019
SAMUEL MILEMBA
EPIGRAPHE
« Regardez vers l'avenir où
l'esprit vous envoie pour faire encore avec vous des grandes
choses »
Jean Paul II, V.C
110.
« Confie toi à l'Eternel de tout
ton coeur et ne t'appui pas sur ta sagesse, reconnais LE dans toute ta vie et
IL aplanira tes sentiers. Ne soit pas sage à tes propres yeux, craint
l'Eternel et détourne toi du mal. »
Proverbes 3 :5-7.
«...Puisque nous avons la chance devenir nous
instruire, il faut que ceux qui commencent réussissent pour donner
exemple à ceux qui suivent, si non les pères diront a leurs
enfants : inutile d'étudier, vos ainés ont
échoués... ».
Ake loba
SAMUEL MILEMBA
DEDICACE
Je dédie ce modeste
travail :
A mes chers parents Gilbert MILEMBA, Edwige HALI
et Ange BADERHA.
A tous les membres de la famille MILEMBA en
général et plus particulièrement à ma chère
soeur Charline MILEMBA,
A ma chère amie KIZA Z.
Jeannette.
SAMUEL MILEMBA
REMERCIEMENT
De prime à bord nous adressons nos
sincères remerciement à l'Eternel tout puissant de nous avoir
fait grâce du début à la fin de notre
travail.
Nos sincères remerciements s'adressent en
la personne de l'assistant CIRHUZA NDATABAYE Martin qui en dépit de ses
multiples occupations a accepté de nous diriger dans notre
travail.
Nous remercions le corps académique et
scientifique de l'Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu plus
particulièrement ceux du département des Sciences Commerciales et
Administratives.
Nous remercions ensuite nos parents Gilbert
MILEMBA, Edwige HALI et Ange BADERHA pour leur soutien moral, matériel
et spirituel du début à la fin de notre premier cycle dont voici
le fruit de leur soutien, ce présent travail. Les mots nous manquent
pour vous exprimer nos gratitudes.
Nous ne pouvons pas terminer ce travail sans pour
autant remercier nos frères et soeurs germains, parmi lesquels nous
pouvons citer Songa Milemba, Charline Milemba, Polydor Milemba, Mbilizi villa,
Edwige Milemba, Gilbert Milemba, Basubi Milemba, Lucie Milemba, Divin, Imona
ainsi qu'à toute la grande famille MILEMBA.
Nous remercions enfin nos camarades, amis et
connaissances comme Kiza Jeannette, Kitumaini Achille, Nzigire Nathalie,
Mbilizi Déogratias, Dieu-merci Biringanine,Ornelie Walumbuka,
Philémon Masembe, Milenge Augustin,Kévin Omari, Solange Blaise,
Valery Kwabotela, ainsi qu'à toute la G3 SCA 2018-2019.
Que tous ceux qui nous ont aidés de
près ou de loin pour la réalisation de ce travail, trouvent ici
l'expression de notre gratitude.
SAMUEL MILEMBA
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage.
CEPAC : Communauté des Eglises
Pentecôtes en Afrique Centrale.
CEPZa : Communauté des Eglises
Pentecôtes du Zaïre.
ECP : Ecole Conventionnée
Protestante.
EPSP : Enseignement Primaire, Secondaire et
Professionnel.
FC : Francs Congolais.
HAO : Hors Activité
Ordinaire.
INS : Institut National de la
Statistique.
ISP : Institut Supérieur
Pédagogique.
MLS : Mission Libre
Suédoise.
OHADA : Organisation pour l'Harmonisation des
Droits des Affaires.
PCGC : Plan Comptable Général
Congolais.
PJ N°... : Pièce Justificative
Numéro ...
RDC : République Démocratique
du Congo.
SYSCOHADA : Système Comptable
OHADA.
TFC : Travail de Fin de
Cycle.
TMB : Trust Merchant Bank.
USD : Dollars
américains.
LISTE DES TABLEAUX.
Tableau n° 1 : le schéma d'un
bilan..................................................................09
Tableau n°2 : compte de résultat
révisé..............................................................10
Tableau n°3 : effectif des
élèves et agents pour le primaire, année scolaire
2016-2017........25
Tableau n°4 : Effectif des
élèves et agents pour le secondaire, année scolaire
2016-2017....26
Tableau n°5 : comptes utilisés au
sein de la coordination communautaire des ECP/8ème
CEPAC.....................................................................................................32
Tableau n°6 : modèle du
bordereau de
versement..................................................35
Tableau n°7 : modèle du bon de
sortie................................................................36
Tableau n°8 : modèle du livre de
caisse...............................................................37
Tableau n°9 : modèle d'un
état de
besoin.............................................................37
Tableau n°10 : Tableau synthèse des
répartitions des frais de
fonctionnement...............38
Tableau n°11 : modèle des comptes
tenus au sein de la coordination communautaire des ECP/8ème
CEPAC.........................................................................................39
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1 Problématique
Dans les temps anciens, la comptabilité était
considérée comme une fonction statique se contentant
d'enregistrer les opérations de recettes et de dépenses d'une
société ou d'une entité.
Pour le moment, la comptabilité ne s'affirme plus
simplement comme un moyen de communication et de preuve vis-à-vis des
tiers, mais comme l'instrument de synthèse le plus efficace pour
présenter les résultats avec possibilités d'application
des techniques modernes de traitement des données ou de l'information.
(KAVIRA Katekere, 2008).
Pour enregistrer les phénomènes
économiques au sein d'une administration et leurs résultats,
dégager les principes de gestion, établir de prévisions et
contrôlés, il faut un instrument.
Parmi les instruments liés à son organisation,
la comptabilité au-delà de sa mission réelle,
apparaît actuellement comme l'instrument régulateur de
l'entreprise. Par le fait qu'elle constitue une banque des données
caractéristiques de sa situation et son évolution, son
organisation devient comme le reflet de l'entreprise.
Cependant, pour que l'organisation soit rentable et
prospère, il est essentiel que les dirigeants aient une idée
précise de l'argent qui entre dans l'organisation, de l'endroit
où cet argent est employé à tout moment et de l'argent qui
sort. (B. BYAMUNGU, 2015).
Cette manière de voir les choses nous a conduit
à focaliser notre attention sur la coordination provinciale des Ecoles
Conventionnées Protestantes /8ème CEPAC afin
d'analyser la tenue de sa comptabilité étant donné que
nombreux d'entités d'administration scolaire ne tiennent pas compte de
la tenue complète de la comptabilité et qu'elle conditionne
quelque fois non seulement le financement ou les techniques de recherche de
financement mais également l'atteinte des objectifs fixés.
Il en est de même pour la coordination des écoles
conventionnées protestante dont ses objectifs sont purement
éducatifs.
La tenue correcte d'une comptabilité est d'une
importance capitale au sein de la coordination des Ecoles Conventionnées
Protestantes /8ème CEPAC pour lui permettre de bien oeuvrer
tant soit peu avec des moyens dont elle dispose.
Dans nombreuses entités de la place, les dirigeants ont
toujours commis des erreurs volontaires ou par ignorance dans la gestion dont
parmi eux nous pouvons citer quelques-unes
1. Tendance à considérer les
bénéfices comme des revenus personnels du
propriétaire ;
2. Calcul erroné des coûts et des prix des
produits ;
3. Pratique insuffisante et irrégulière de la
comptabilité ou ignorance des écritures comptables ;
4. Dépenses excessives ;
5. Surendettement ou des nombreux crédits
La gestion financière comprend les aspects
suivants : la pratique de la comptabilité, le contrôle des
coûts, l'élaboration du budget, la recherche de financement et la
gestion de trésorerie ; un coup d'oeil sur les
différents point suffit pour constater les points forts et les points
faibles d'une organisation mais nous allons aborder dans ce travail le point
relatif à la tenue de la comptabilité.
Toute entité, même de petite taille doit tenir
une certaine comptabilité dans son fonctionnement, elle doit faire des
prévisions de trésorerie, en plus de cela s'évaluer et
réfléchir sur son avenir et contrôler ses financements.
(TOMBO A, 2010).
Ferdinand VINCENT dit également :
« trouver des partenaires financiers et recevoir des subventions, des
dons ou des crédits suppose que vous sachiez gérer votre
entité et ses projets en professionnels ».
Ainsi pour clôturer notre problématique ces
préoccupations nous ont plus attiré :
- la coordination communautaire des Ecoles
Conventionnées Protestantes/8ème CEPAC
maîtrise-t-elle le système comptable OHADA mis en place, la saisie
et le traitement des informations comptables à sa disposition sont tenus
tel que recommandé par les entités d'organisation scolaire ?
- la tenue des documents comptables au sein de cette
entité est-elle en conformité aux normes du SYSCOHADA ?
0.2 Hypothèses du travail
Selon le dictionnaire la rousse, l'hypothèse est une
proposition relative à l'explication des phénomènes
naturels et qui doit être vérifiée par la déduction
ou l'expérience. (Dictionnaire le Robert micro poche)
L'hypothèse est une réponse à la question
posée dans la problématique. Elle tend généralement
à formuler une relation entre les faits.
Elle doit être précise et constitue
véritablement le fil conducteur de la recherche puisque c'est
également l'hypothèse qui suggère les techniques de
recherche à mettre en oeuvre ultérieurement. (MUKE
Ziyishire, 2010)
Une hypothèse est un énoncé d'une
relation de cause à effet sous une forme permettant la
vérification s'étendant uniquement sur l'expérience.
L'hypothèse est une interprétation
anticipée des phénomènes de la nature. C'est aussi une
solution ou une réponse anticipée. (CAPLOW T,
1974).
Par rapport aux questions de notre problématique, vu
les objectifs poursuivis dans cette étude, nous émettons
l'hypothèse générale stipulée comme suit :
- il semblerait que le service comptable de la coordination
communautaire des Ecoles Conventionnées
Protestantes/8ème CEPAC ne maîtrise pas le SYSCOHADA et
le traitement des informations comptables à sa disposition ne sont pas
tenus tel que recommandé par les entités d'organisation
scolaire.
- certains documents ne sont pas tenus conformément aux
principes ou normes du plan comptable OHADA.
0.3 Choix et intérêt du sujet
Le choix de ce sujet et son intérêt se justifie
essentiellement sur le plan scientifique et sur le plan personnel.
1. Sur le plan scientifique : les conclusions de cette
étude ouvriront des nouveaux horizons et orienteront toutes les
recherches traitants la tenue de la comptabilité dans une entité
d'administration scolaire.
2. Sur le plan personnel, de par notre connaissance et
formation, nous voudrons à travers la tenue de la comptabilité au
sein d'une entité d'administration scolaire cas de la coordination
communautaire des Ecoles Conventionnées
Protestantes/8ème CEPAC dans la mesure où nos
suggestions et recommandations pourront faire l'objet de
généralisation.
0.4 Objectif du travail
L'objectif général de ce travail est que la
coordination communautaire des Ecoles Conventionnées
Protestantes/8ème CEPAC comme une entité
d'administration scolaire arrive à appliquer la comptabilité
générale telle que prévue par les institutions scolaires
et les principes comptables du système comptable OHADA.
0.5 Méthodes et techniques
1.5.1. Méthodes
La méthodologie est l'ensemble des règles,
étapes et procédures auxquelles on a recours dans une science
pour saisir les objets étudiés. (Muke zihisire,
2010).
La méthodologie de la recherche est l'ensemble des
méthodes qui orientent l'élaboration d'une recherche et qui
guident la démarche scientifique.
C'est aussi le mode de confrontation des idées issues
à la fois de l'expérience et de l'imagination, aux données
concrètes, dérivées de l'observation, en vue de confirmer,
de nuancer ou de rejeter ces idées de départ.
L'atteinte de la vérité scientifique exige
toujours l'utilisation des méthodes qui restent indispensables dans tout
travail scientifique.
Ainsi, dans le présent travail, il s'agit d'une analyse
qui touche la qualité des faits observés, la manière dont
la comptabilité est pratiquée dans une entité
d'organisation scolaire.
Cause pour laquelle nous avons recouru aux méthodes
suivantes :
1.5.1.1 Méthode historique.
Qui nous a permis de présenter non seulement le
début de la coordination des Ecoles Conventionnées
Protestantes/8ème CEPAC jusqu'à nos jours mais
également l'historique de la comptabilité.
1.5.1.2 Méthode comparative
Qui nous a permis de dégager non seulement les points
convergents et les points divergents entre deux ou plusieurs
évènements dans l'objectif d'en tirer une explication mais aussi
de comparer les réalités observées sur la tenue de la
comptabilité au sein de la coordination des Ecoles Conventionnées
Protestantes/8ème CEPAC aux réalités
comptables.
1.5.2. Techniques
La technique et l'ensemble des moyens mis à la
disposition du chercheur pour atteindre une vérité
recherchée. (Madeleine GRAWITZ, 1997).
Selon R. VERHAEGEN cité par BISIMWA Lushombo une
technique en recherche scientifique est un moyen permettant au chercheur
d'accéder à la réalité par le traitement de
certaines données utiles à la compréhension et à
l'explication d'un phénomène ou sujet d'étude. Elle
constitue l'ensemble des moyens et des procédés qui permettent au
chercheur de rassembler les informations originales sur un sujet
donné. (BISIMWA L, 2007-2008).
En effet, pour récolter les données nous nous
sommes servis des techniques suivantes :
1.5.1.3 Technique documentaire
Elle consiste à consulter la documentation
nécessaire en vue d'obtenir des informations utiles au
développement d'une recherche.
1.5.1.4 Technique d'entretien
Est un procédé d'investigation scientifique,
utilisant un processus de communication verbale, pour recueillir des
informations en relation avec le but fixé.
0.6 Délimitation du sujet
La comptabilité étant diversifiée dans
plusieurs domaines et couvrant aussi une étendue très large, il
nous serait difficile de les examiner tous.
C'est pourquoi nous consacrerons l'essentiel de notre travail
de recherche sur la tenue de la comptabilité au sein d'une entité
d'administration scolaire plus spécifiquement la coordination
communautaire des Ecoles Conventionnées
Protestantes /8ème CEPAC au cours de l'année
2016-2017, soit une année scolaire.
0.7 Sommaire du travail
Hors mis l'introduction et la conclusion, notre travail
s'articule sur trois chapitres :
- le première porte sur le cadre théorique,
- le deuxième porte sur la présentation du
milieu d'étude qui est la coordination communautaire des Ecoles
Conventionnées Protestantes/8ème CEPAC et cadre
méthodologique.
- le troisième s'articule sur la tenue de la
comptabilité à la coordination communautaire des Ecoles
Conventionnées Protestantes/ 8ème CEPAC.
CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE
1.1. L'Administration
Administration c'est l'action d'administrer, de diriger les
affaires publiques ou privées, de régir des biens.
Administration c'est l'action de mettre en place tout ce qu'il
faut pour diriger, orienter, gouverner son institution (MUKATA B.,
2018-2019).
Une opération juridique commandée par la gestion
courante d'un patrimoine
1.2. La Comptabilité
1.2.1. Historique et branche de la comptabilité
A l'origine, la comptabilité était en partie
simple celle-ci enregistrait les faits dans un seul compte et cela
jusqu'à la fin du 12éme siècle, période à
laquelle fut découverte la technique en partie double.
A partir du 14émé siècle, le
mathématicien LUCA PACCIOLLI découvrit la technique de la
comptabilité en partie double, qui est le système de deux
écritures égales et de son contraire.
Au 19éme siècle, la comptabilité s'est
développée suite à la production en masse avec FAYOL et
TAYLOR et avec les développements des entités.
Nous référant au schéma d'organisation de
MG LEROY qui divise le domaine de la comptabilité d'agents
économiques en trois parties, nous dégageons la trilogie de la
comptabilité, ci-après ;
Fig. 1 : Trilogie de la comptabilité
· Comptabilité analytique de gestion ou
comptabilité industrielle
· Comptabilité budgétaire
· Comptabilité générale
Source : (A Musayi,
2004).
D'une manière générale les tâches
qui entrent dans le cadre de la comptabilité peuvent être
synthétisées en cinq points
1. La collecte des renseignements.
2. La tenue des comptes.
3. Le contrôle interne des services comptables sous
l'angle de l'exactitude.
4. La participation interne du service comptable au
contrôle de l'efficacité de gestion.
5. Les concours apportés par la comptabilité
à la préparation de la prise de décision.
Les trois premières taches relèvent de la
comptabilité générale tandis que la 4ème
et la 5ème tache relèvent de la comptabilité
de gestion (P.VAGHENI, 2005)
v la comptabilité
générale
La comptabilité générale qui est
entièrement orientée vers la saisie des données
d'après leur nature et vers la détermination des résultats
globaux de l'entité pour un exercice et des situations actives ou
passives en un moment donné. Ces informations sont saisies
d'après les documents qui, pour la plupart, expriment des flux externes
mettant en jeu l'entreprise et les agents extérieurs. La
comptabilité générale est appelée encore
comptabilité financière, aussi une technique d'enregistrement, de
stockage et de traitement de l'information et du système de
l'information normalisé et réglementé ayant pour objet
d'offrir une image fidèle du patrimoine de la situation
financière et des résultats de l'entité à une date
déterminée.
La comptabilité générale est
destinée principalement à répondre clairement et
systématiquement aux demandes d'informations en provenance de
l'environnement de l'entité : partenaires financiers, pouvoirs
publics, actionnaires, ... (G. VAN DEN AVYLE, 1989).
Les documents, les données, les résultats
obtenus en comptabilité générale présentent la
situation de l'entreprise des personnes extérieures à celle-ci.
(P.A. VERHULST, 1982).
v la comptabilité analytique de
gestion
Est une technique de reclassement des charges et pertes et des
produits et profits non plus par nature comme en comptabilité
générale, mais par destination, dans le but de déterminer
les résultats.
La comptabilité analytique de gestion tente de
répondre à certaines préoccupations des acteurs internes
de la firme (G. VAN DEN AVYLE, 1989).
La comptabilité analytique de gestion est un mode de
traitement des données dans le but :
v D'une part :
ü De connaitre les coûts des différentes
fonctions de l'entité ;
ü De déterminer les bases d'évaluation de
certains éléments du bilan de l'entité ;
ü D'expliquer les résultats en calculant les
coûts de produits pour les comparer au prix de vente correspondants.
v D'autre part :
ü D'établir les prévisions des charges et
produits d'exploitation ;
D'en constater la réalisation et d'expliquer les
écarts qui en résultent. (P.A VERHULST,
1995).
v la comptabilité budgétaire
C'est une technique de contrôle de gestion qui vise
l'établissement systématique des prévisions
coordonnées et chiffrées en terme monétaire pour assurer
aux dirigeants, aux gestionnaires une certaine maîtrise de l'avenir en
court terme. Elle utilise les données de la comptabilité
analytique.
1.3. Les Etats financiers / tableau de
synthèse
L'article 8 de l'acte uniforme sur le droit comptable et
l'information financière stipule que les états financiers est une
liace constituée de 4 éléments indissociables.
Ces éléments sont :
ü Le bilan
ü Le compte de résultat
ü Le tableau des flux de trésorerie
ü Les notes annexes
1.3.1 . Le Bilan
L'article 29 de l'acte uniforme relatif au droit comptable
OHADA stipule que « décrit séparément les
éléments d'actifs et les éléments du passif
constituants le patrimoine de l'entité. Le bilan est un document de
synthèse présentant la situation économique et
financière de l'entité au cours d'une période
donnée (généralement une année) »
(Augustin MUTABAZI et cie 2014)
Tableau n° 1 : le schéma d'un
bilan.
Actif (emplois)
|
Passif (ressources)
|
1. Actifs immobilisés
- Immobilisations corporelles
- Immobilisations incorporelles
- Immobilisations financières
2. Actifs circulants
- Valeur d'exploitation
- Valeur réalisable
3. Trésorerie actif
|
1. Ressources durables
- Capitaux propres
- Dettes à long terme
2. Passif circulant
- Dettes à court terme
- Créditeurs divers
3. Trésorerie passif
|
TOTAL
|
TOTAL
|
Du point de vue juridique, il présente à gauche
la liste des biens que possède l'entreprise (droits réels et
droits personnels) et en droite l'ensemble de ses obligations composées
des dettes à l'égard des tiers (banque, fournisseur, Etat,
organisme sociaux...) et des engagements envers les associés.
Du point de vue financier il présente à droite
les ressources (passifs) et à gauche l'utilisation faite de celles -ci
(actifs)
1.3.2. Le Compte de résultat
C'est un tableau qui récapitule schématiquement
les comptes dont les soldes représentent les grandes
caractéristiques essentielles à la gestion de l'agent
économique.
Il constitue aussi une représentation par paliers
successifs pour la formation du résultat net au cours d'une
période. Il prend les soldes des comptes de la classe
6 « comptes des charges des activités
ordinaires », la classe 7 « comptes de produits des
activités ordinaires » et la classe 8 « comptes
des autres charges et autres produits ».
Présentation du compte de résultat OHADA
révisé.
Le SYSCOHADA révisé, contrairement au SYSCOHADA
de 2000 préconise une présentation du compte de résultat
en liste.
Ceci étant les différents soldes
caractéristiques de gestion retrouve dans le SYSCOHADA
révisé sont résumés dans le tableau
suivant :
Tableau n°2 : compte de résultat
révisé.
N° compte
|
Désignation
|
Montants
|
701
601
6031
|
Ventes des marchandises
Achats des marchandises
Variation stocks des marchandises
|
+
-
#177;
|
132
|
Marge commerciale
|
#177;
|
701
702
703
704
705
706
707
|
Ventes des marchandises
Ventes des produits finis
Ventes des produits intermédiaires
Ventes des produits résiduels
Travaux facturés
Services vendus
Produits accessoires
|
+
+
+
+
+
+
+
|
70
|
Chiffre d'affaire/ventes
|
+
|
70
71
72
73
75
781
601
6031
602
6032
604
6033
605
608
61
62
63
64
65
|
Ventes
Subvention d'exploitation
Production immobilisée
Variation des stocks des stocks de biens et des services
produits
Autres produits
Transferts des charges d'exploitation
Achats des marchandises
Variations des stocks marchandises
Achats des matières premières et fournitures
liées
Variations des stocks des matières premières et
fournitures liées
Achats stockés des matières et fournitures
consommables
Variations des stocks d'autres approvisionnements
Autres achats
Achats d'emballages
Transports
Services extérieurs
Autres services extérieurs
Impôts et taxes
Autres charges
|
+
+
+
+
+
+
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
|
133
|
Valeur ajoutée
|
#177;
|
133
66
|
Valeur ajoutée
Charges du personnel
|
#177;
-
|
134
|
Excèdent brut d'exploitation
|
#177;
|
134
791
798
799
681
691
|
Excèdent brut d'exploitation
Reprises de provisions d'exploitation
Reprises d'amortissements
Reprises de subvention d'investissement
Dotations aux amortissements d'exploitation
Dotations aux provisions d'exploitation
|
#177;
+
+
+
-
-
|
135
|
Résultat d'exploitation
|
#177;
|
77
787
797
67
697
|
Revenus financiers et produits assimilés
Transfert des charges financières
Reprises de provisions financières
Frais financiers et charges assimilées
Dotations aux provisions financières
|
+
+
+
-
-
|
136
|
Résultat financier
|
#177;
|
135
136
|
Résultat d'exploitation
Résultat financier
|
#177;
#177;
|
137
|
Résultat des activités ordinaires
|
#177;
|
81
82
83
84
85
86
88
|
Valeurs comptables des cessions d'immobilisations
Produits des cessions d'immobilisations
Charges hors activités ordinaires
Produits hors activités ordinaires
Dotations hors activités ordinaires
Reprises hors activités ordinaires
Subventions d'équilibre
|
-
+
-
+
-
+
+
|
138
|
Résultat hors activité ordinaire
|
#177;
|
137
138
87
89
|
Résultat des activités ordinaires
Résultat hors activités ordinaires
Participation des travailleurs
Impôts sur le résultat
|
#177;
#177;
-
-
|
131/139
|
Résultat net : bénéfice /
Résultat net : perte
|
+/-
|
Source :( Martin CIRHUZA, 2018-2019).
1.3.3. Le Tableau des flux de trésorerie
Un tableau de flux de trésorerie est un tableau de
financement qui mesure les flux de trésorerie directement par variation
de valeurs de postes comptables pendant une période de temps au moyen du
solde des comptes sans report.
L'état de flux de trésorerie comporte trois
grandes catégories qui évaluent l'encaissement et le
décaissement de chacune de ses composantes. L'état financier
démontre la différence entre la liquidité et la
quasi-liquidité pour l'exercice financier en question en analysant les
flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, de
financement et d'investissement.
Les flux de trésorerie d'exploitation
définissent la variation des liquidités détenues par
l'entité liée à son activité principale.
Les flux de trésoreries liées aux
activités de financement et d'investissement concernent les produits et
charges reliés aux fonds propres et aux emprunts. Cette section de
l'état permet de faire l'analyse des politiques de financement d'une
entité.
1.3.4. Les Notes annexes
Comme indiqué à l'article 29 de l'acte uniforme
sur le droit comptable et informations financières, les notes annexes
fournissent des explications et des informations chiffrées ou non et qui
sont nécessaire à la compréhension des données
contenues dans le bilan, compte de résultat et le tableau des flux de
trésorerie afin que ces derniers fournissent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l'entité.
En général, les notes annexes fournissent des
informations suivantes :
ü Information sur l'actif immobilisé
ü Information sur les amortissements
ü Informations sur les plus-values et moins-values de
cession
ü Informations sur les provisions inscrites au bilan
ü Informations sur les biens pris en crédit-bail
ü Informations sur les échéances des
créances à la clôture des exercices
ü Informations sur l'échéance des dettes
à la clôture des exercices
ü Informations sur la consommation intermédiaire
à la clôture de l'exercice
ü Informations sur la répartition du
résultat et autres éléments caractéristiques de
cinq derniers exercices
ü Informations sur le projet d'affectation du
résultat de l'exercice
ü Informations sur les effectifs, le paiement salarial et
personnel extérieur
ü Informations sur la production de l'exercice
ü Informations sur les achats effectués au cours
de l'exercice. .
1.4. Les Principes comptables
La tenue de la comptabilité est basée sur le
respect des principes et des règles universellement admis et qui sont
repris dans les plans comptables généraux de nombreux pays.
Les principes comptables fondamentaux sont :
a) Le principe d'interdépendance des exercices
Le résultat de chaque exercice est indépendant
de celui qui le précède et de celui qui le suit. Pour sa
détermination, il convient donc de lui imputer les transactions et les
mouvements qui lui sont propres et ceux-là seulement. Un exercice est
inférieur ou supérieur à 12mois et exceptionnel où
l'exercice est inférieur ou supérieur à 12mois et
notamment en cas de création ou de cessation, ou en cas de modification
de la date de clôture, la durée retenue doit être
précisée et justifiée.
b) Le principe d'importance relative (seuil de
signification)
Les états financiers doivent mettre en évidence
toute information significative, c'est-à-dire toute information pouvant
avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs peuvent porter sur
l'entité. Les normes comptables ne sont pas censées s'appliquer
aux éléments sans importance significative.
Toutefois, les informations non significatives sont
regroupées avec des éléments de nature ou de fonction
similaire.
c) Principe de prudence
La prudence est l'appréciation raisonnable des faits
dans des conditions d'incertitude afin d'éviter le risque de transfert,
sur l'avenir, d'incertitudes présentes susceptibles de grever les
patrimoines ou le résultat de l'entité. Les actifs et les
produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et
les charges ne doivent pas être sous-évalués.
Toutefois, l'application du principe de prudence ne doit pas
conduire à la création de réserves occultes ou des
provisions excessives.
d) Principe de permanence des
méthodes
La cohérence et comparabilité des informations
comptables au cours des périodes successives impliquent une permanence
dans l'application des règles et procédures relatives à
l'évaluation des éléments et à la
présentation des informations.
Toute exception à ce principe ne peut être
justifiée que par la recherche d'une meilleure information ou par un
changement de la réglementation.
e) Principe du coût historique
Sous réserve des dispositions particulières, les
éléments d'actifs, de passifs, des charges et des produits sont
enregistrés en comptabilité et présentés dans les
états financiers au coût historique, c'est-à-dire sur base
de leurs valeurs à la date de de leur constatation, sans tenir compte
des effets de variations de prix ou d'évolution du pouvoir d'achat de la
monnaie.
f) Principe d'intangibilité du bilan
d'ouverture
Le bilan d'ouverture d'un exercice donné doit
correspondre au bilan de clôture de l'exercice qui
précède.
g) Principe de prééminence de la
réalité sur l'apparence
Les opérations doivent être enregistrées
en comptabilité et présentées dans les états
financiers conformément à leur nature, leur réalité
financière et économique, sans s'en tenir uniquement à
leur apparence juridique.
h) Principe de non compensation
La compensation, entre éléments d'actif et
éléments de passif au bilan ou entre éléments de
charges et éléments de produits dans le compte de
résultat, n'est pas autorisée, sauf dans les cas où elle
est imposée ou prévue par la règlementation comptable.
i) Principe d'événements
postérieurs à la date de clôture de l'exercice
Les événements survenus entre la date de
clôture d'un exercice et celle d'arrêté des comptes du dit
exercice sont rattachés à l'exercice clos, pourvu qu'il y ait un
lien de causalité direct et prépondérant. Ce rattachement
s'effectue sur la base de la situation existant à la date
d'établissement des comptes.
Si un événement se produit après la date
de clôture de l'exercice et n'affecte pas la situation de l'actif ou du
passif de la période précédant la clôture, aucun
ajustement n'est à effectuer. Cependant cet événement doit
faire l'objet d'une information dans l'annexe s'il est d'une importance telle
qu'il pourrait effectuer les décisions des utilisateurs des états
financiers.
j) Principe de conformité aux normes
internationales
Les états financiers ne doivent pas être
décrits comme se conformant aux normes internationales s'ils ne sont pas
conformes à toutes ces normes et à toutes les
interprétations en vigueur.
Source : livre de comptabilité
générale
1.5. Le compte
Un compte est une unité de classement dans laquelle les
opérations de l'ordre idéologique par opposition à l'ordre
chronologique du journal ; c'est aussi une petite unité retenue
pour le classement et l'enregistrement des éléments de la
nomenclature comptable. (AC Martinet et A. SILEM, 2003).
Le SYSCOHADA retient que le compte est une codification
décimale des comptes avec 9 classes ayants les codes 1 à 9. Les
huit premières classes sont réservées à la
comptabilité générale tandis que les engagements et la
comptabilité analytique de gestion (CAGE) se partagent la
dernière classe.
1.6. Le Grand-livre
Le grand livre est l'ensemble des comptes d'actif, du passif,
des charges et des produits.
Le grand livre est l'ensemble des comptes
La différence entre le total des sommes du débit
et le total des sommes de crédit doit s'appeler solde.
1.7. Le Journal
Le journal est un registre comportant sur chaque page deux
petites marges, un espace assez important pour noter la date, le nom des
comptes mouvementés et le libellé relatif à chaque
opération et à droite deux colonnes des sommes l'une pour les
débits et l'autre pour les crédits.
1.8. La Balance
La balance des comptes est un document présentant la
liste des comptes utilisés par une entreprise ainsi que la situation de
chacun d'eux :
· Le solde au début de la période ;
· Total des opérations du débit et des
opérations de crédit ;
· Solde à la clôture de la période
(Langlois FRIEDERICH, 1996).
· 1.9. le Plan comptable
Le plan comptable est une liste logique complète et
ordonnée de différents comptes d'une comptabilité avec les
règles de fonctionnement de chacun d'eux. Il est aussi une règle
imposée par un organisme public ou syndical et ayant pour objet de fixer
pour toutes les entités de même activité professionnelle,
les principes généraux de la comptabilité.
1.10. le Plan comptable général
congolais
a. Définition
Le plan comptable général congolais était
l'unique système comptable en vigueur en République
Démocratique du Congo pour la préparation des états
financiers et leur publication par tout agent économique exerçant
une activité en République Démocratique du Congo, quelle
qu'en soit la nature ou la forme juridique. (André FOKO TOMENA,
2008)
b. Caractéristiques et originalité du
plan comptable général congolais
Ce plan était le produit d'un effort de
réflexion concertée et purement congolaise visant la
confrontation des apports positifs des systèmes comptables en vigueur
dans le pays au moment de sa conception et de sa mise en place en 1976.
Ce plan a été conçu à la fois pour
répondre aux besoins de gestion de l'entreprise et surtout comme un
élément important de communication avec l'extérieur de
l'entreprise compte tenu de l'immensité du territoire national et des
difficultés d'ordre financier, matériel et humain pour
réaliser les enquêtes statistiques au niveau national en vue de
l'élaboration des comptes de la nation.
Cet effort de concertation a pris en compte les besoins en
information financière et en statistique des utilisateurs
ci-après :
ü La recherche conceptuelle des liens entre les
systèmes de la comptabilité nationale et de la
comptabilité privée, les besoins exprimés par le Ministre
du plan et l'Institut National de la Statistique (I.N.S) devrait être
satisfaite par le calcul du produit intérieur brut pour la
comptabilité nationale
ü L'administration fiscale : pour les besoins du
calcul des impôts ;
ü La banque centrale : pour les besoins du
contrôle des banques (établissement de crédit) et des
autres institutions financières bancaires et non bancaires ;
ü Les divers tiers (clients, fournisseurs, etc.) ;
ü L'état pour la formulation des politiques
économiques fiables ;
ü L'entrepreneur pour le bon suivi des affaires ;
ü Le chef de l'entité pour la gestion quotidienne
de son entité.
C. Les options levées par le plan comptable
général congolais
Voici ces options qui sont les principales levées par
ce plan :
Ø Option pour un plan comptable général
utilisable par tout agent économique ;
Ø Enregistrement des éléments
patrimoniaux par nature et par degré de liquidité ou
d'exigibilité ;
Ø Classement des charges et produits par
nature ;
Ø Distribution des mouvements concernant l'exploitation
et des mouvements hors exploitation dans un tableau unique de formation du
résultat, regroupant les traditionnels comptes d'exploitation
générales des pertes et profits et présentant les
principales rubriques sous forme des soldes de gestion ;
Ø Pratique de l'inventaire permanent du stock
adoptée comme principe, l'inventaire intermittent n'étant qu'une
dérogation ;
Ø Codification décimale minimale limitée
à deux chiffres, support des nomenclatures fixes professionnelles ou
sectorielles ;
Ø Séparation de la comptabilité
générale de la comptabilité analytique de gestion et de la
comptabilité intermédiaire.
d. Classes des comptes selon le plan comptable
général congolais
Dans ce plan, le cadre des comptes était
subdivisé en dix classes numérotées de 0 à 9,
chaque classe étant elle-même divisée en dix comptes
principaux (comptes à deux chiffres). Les comptes principaux peuvent
être subdivisés en autant de comptes divisionnaires (comptes
à trois chiffres) ou de sous comptes (comptes à plus de trois
chiffres) qu'il est nécessaire pour les besoins de l'agent
économique.
Tous procédés techniques de distinction, entre
d'une part, comptes de situation patrimonial et comptes de mouvements
patrimoniaux et d'autre part, comptes d'exploitation et hors exploitation, sont
autorisés pourvu que les documents de synthèse soient
présentés conformément à l'esprit et aux
modèles du plan.
Dans ce plan, il est dit qu'à partir de la valeur
ajoutée dégagée par les entités, qu'on
dégage le produit intérieur brut de la nation par agrégat
de cette donnée chiffrée. La banque centrale du Congo et
l'institut national de la statistique exploitaient chacun en ce qui le
concernait, ces données tirées des états financiers de
l'entreprise. (André FOKO TOMENA, 2008).
La suppression des systèmes comptables individuels en
R.D. Congo a constitué une avance significative de la législation
comptable congolaise. Et la mise en oeuvre du plan comptable
général congolais (PCGC) en a constitué u soubassement
essentiel qui a permis l'information du langage comptable dans le territoire
national, l'exploitation rationnelle ainsi que le contrôle de
l'information financière émanant des entreprises.
Seulement, le PCGC est cité à ces jours parmi
les référentiels les plus vieux au monde suite à la non
atteinte de sa phase de révision (près de 34 ans d'application
sans révision). (RIZIKI Sadiki, 2017-2018).
La nécessité de cette révision se trouve
actuellement gelée, compte tenu de l'application du SYSCOHADA en
République Démocratique du Congo qui se pointe déjà
à l'horizon.
1.11.Le Système comptable OHADA
a) Le contenu du système comptable
OHADA
Ce système comporte l'ensemble de la
règlementation comptable jugée, adaptée à la
situation des entités de l'espace OHADA et à l'évolution
des techniques comptables. Entrent le domaine de la normalisation
effectuée, les dispositions applicables à la tenue, à
l'organisation et au contrôle des comptes ainsi que les principes
généraux qui gouvernent l'élaboration des documents de
synthèse consolidés.
Selon André FOKO TOMENA, cité par RIZIKI
Sadiki dans son travail de fin de cycle
intitulé «problématique de la mise en oeuvre du
SYSCOHADA par les commerçants de la commune d'Ibanda »
nous montre que les concepts du SYSCOHADA ont préféré
l'appellation du SYSTEME COMPTABLE OHADA au lieu du PLAN COMPTABLE ou DROIT
COMPTABLE c'était pour ne pas occulter la place
prépondérante des exposés conceptuels et techniques qui
constituent l'essentiel du référentiel comptable, encore pour
éviter la considération de ce système comme une simple
liste des comptes par les acteurs économiques.
b) Les caractéristiques fondamentales du
SYSCOHADA
· L'adoption d'un plan normalisé
· La séparation de la comptabilité
générale de la comptabilité analytique de gestion
· Option pour l'enregistrement et l'analyse des charges
et des produits par nature
· Les modélisations rigoureuses des états
financiers
· L'affirmation des principes comptables fondamentaux
c) Organisation comptable
L'OHADA exige que l'organisation d'une entité soit
conforme à ces exigences ; il faut qu'il y ait :
Ø Les documents comptables selon le SYSCOHADA
Les livres et documents comptables dont la tenue est
obligatoire selon le système comptable OHADA sont :
- Le livre journal
- Le grand livre
- La balance générale des comptes
- Le livre d'inventaire
- Un manuel des procédures comptables qui décrit
l'organisation et les procédures comptables et de contrôle
interne.
Selon ce système, tous les livres comptables ainsi que
l'ensemble des pièces justificatives doivent être conservés
pendant une durée de 10ans.
Ø Langue et unité monétaire requises pour
la tenue de la comptabilité
Dans ce système, la tenue de la comptabilité
s'effectue dans la langue officielle et dans l'unité monétaire
légale du pays.
Ø Le but assigné à une organisation
comptable
L'organisation comptable d'une entité doit
assurer :
- Un enregistrement complet, au jour le jour et sans retard
des informations de base ;
- Le traitement en temps opportun des données
enregistrées ;
- La mise à la disposition des utilisations des
documents requis dans les délais légaux fixés pour leur
délivrance.
d) Tenue obligatoire des comptes suivant le plan des
comptes normalisé du système comptable OHADA
Les comptes du système comptable OHADA sont
regroupés par catégories homogènes appelées
classes.
Pour la comptabilité générale, les
classes comprennent :
- Des classes de comptes de situation
- Des classes de compte de gestion
e) Contrôle des comptes
Le contrôle des comptes annuels est assuré par le
commissaire aux comptes, conformément à l'acte uniforme relatif
au droit des sociétés commerciales et du groupement
d'intérêt économique.
Celui-ci est appelé à certifier le
caractère régulier et sincère des états financiers
et d'en attester l'image fidèle du patrimoine, de la situation
financière du résultat de l'exercice.
f) Obligations qui incombent aux organes de
gestion
Tous ces documents ainsi que la liste des conventions
réglementées sont transmis aux commissaires aux comptes,
quatre-cinq jours au-moins avant la date de l'assemblée
générale.
Les états financiers annuels et le rapport de gestion
établis par les organes d'administration, selon le cas, sont soumis
à l'approbation des actionnaires ou des associés dans le
délai de six mois à compter de la date de clôture de
l'exercice.
g) Classement et codification des comptes
Les comptes sont identifiés par un numéro auquel
est rattaché un intitulé. Ces deux identifiants sont
nécessaires pour enregistrer et suivre les opérations en
comptabilité.
Cette codification des comptes est comprise dans le champ de
la normalisation comptable impérative, à l'exception de la classe
9 qui est d'application facultative
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
ET CADRE METHODOLOGIQUE
2.1. Historique de la coordination communautaire des
ECP / 8eme CEPAC
Sitôt arrivé au Congo, les premiers missionnaires
de la CEPAC, jadis Mission Libre Suédoise (MLS) se buttent plusieurs
difficultés dans la réalisation de l'oeuvre éducative. Ils
se retrouvent devant une population villageoise et hostile à
l'instruction pour plusieurs raisons dont :
- La méconnaissance de l'utilité de savoir lire
et écrire
- La crainte de l'homme blanc
- L'occupation de l'espace cultivable, pastorale et
artisanale.
Toutefois, vers 1923 la MLS organise des cours
d'alphabétisation à certains endroits, des écoles
primaires, mais la branche principale fut l'étude de la bible, les
notions d'écriture, de lecture, de calcul, ... conditions requises
pour l'obtention d'un emploi auprès du colonisateur et missionnaire de
l'époque.
Lors d'une inspection des écoles primaires en 1948,
toutes les écoles qui avaient au total 3 classes furent
agréées.
La même année (1948) lors des assises de Lemera,
l'assemblée annuelle de la MLS proposa l'ouverture à Lemera d'une
école secondaire en collaboration avec les Norvégiens.
Après l'approbation par le gouvernement, l'école
ouvrit ses portes en 1949 dans tous les coins où oeuvrait la MLS au Nord
et Sud-Kivu.
Ainsi, les certifiés de cinq ans d'études
primaires de la MLS étaient engagés comme fonctionnaires de
l'Etat, des cadres dans les entreprises privées, des enseignants et des
évangélistes pour les églises.
Au cours de cette période, l'Etat agréa 6
écoles primaires de 5ans de cycle ; uvira, kashebere, pinga,
walikale, ntoto, au Nord-Kivu.
La carence des enseignants qualifiés se fut dès
lors sentir. C'est pourquoi en 1949, pour remédier à cette
situation, la communauté ouvrit une école de moniteur à
Lemera.
En 1960, au cours de la conférence annuelle de la MLS
à Bujumbura, une décision fut prise , donnant la
responsabilité aux autochtones la gestion des écoles alors qu'en
1958 une douzaine d'écoles venait d'obtenir l'agréation, il
s'agit de l'école de Bukavu, Bunyakiri, Ndofia, Mwesso, Mulenge, Kigoma,
Ndolera, Mangwa, Ndunda, Kabunambo et Bijombo.
Après fusion de la mission et l'église, le
pasteur RUHIGITA NDAGORA BWIGIKA Jean fut promu inspecteur de toutes les
écoles de la MLS au Congo et représentant légal des
églises.
A partir des années 1960, la MLS comptait 70
écoles avec 11 directeurs Congolais, 315 classes utilisant 315
enseignants, 6 missionnaires itinérants directeurs d'écoles
primaires succursales.
Remarquons que le nombre d'écoles, des classes et
agents augmentait au fil des années. C'est ainsi qu'en 1971, 39
écoles primaires sur 69 (dirigées par 41 directeurs), 41
écoles secondaires seront agréées et subdivisées
par le gouvernement Zaïrois.
La décision du gouvernement zaïrois intervenue au
courant de l'année scolaire 1974-1976, consistait à la prise de
la gestion des écoles par le gouvernement zaïrois. Elles seront
rétrocédées deux ans plus tard aux églises par la
convention de gestion signée entre l'Etat et l'église le
26/02/1977.
Pour les protestants, l'église fut
représentée par le révérend docteur I. B.
BOKELEALE, représentant légal signataire de ladite convention.
L'église catholique représentée par son excellence
Monseigneur YUNGU Evêque de Tshumbe, président de la
conférence épiscopale et en fin l'église Kimbanguiste
représentée par son éminence DIANGENDA, chef spirituel,
représentant légal.
Le gouvernement zaïrois était
représenté par le professeur MBULAMOKO NZEGE MOVOAMBE,
commissaire de l'Etat chargé de l'éducation nationale.
Aux écoles, il sera recommandé d'avoir un
coordinateur ayant un grade académique en enseignement afin de servir de
liaison entre l'église et l'Etat. Le premier coordinateur de la CEPZa
à l'époque fut monsieur KARLSON Berth de la nationalité
Suédoise, remplacé une année après par monsieur
MATENDO BAGEZI BUGALE, en suite était venu l'actuel coordinateur MASINE
KINENWA, tous deux congolais.
2.2. Structure organisationnelle de la coordination
communautaire des ECP/ 8eme CEPAC.
La coordination communautaire des écoles
conventionnées protestantes/ 8ème CEPAC est l'un des
départements techniques ayant en charge la gestion des écoles.
Etant donné que la coordination est un
département spécialisé des organes dans la structure de la
CEPAC, nous citons les organes de cette communauté :
- L'assemblée générale (organe
suprême de la structure) qui comprend :
v D'une part, les missionnaires en poste au Congo, des
églises effectives, des églises en essai, des champs
missionnaires ;
v D'autre part, du comité de direction, du conseil
d'administration, des départements et oeuvres invitées.
- Le conseil d'administration : est composé du
comité de direction, de 2 délégués missionnaires en
poste au Congo, de 6 pasteurs élus et des délégués
régionaux. Le conseil d'administration a sous sa supervision la
commission de contrôle composée de 4 congolais et un missionnaire,
du comité de direction comprenant le représentant légal,
le représentant légal adjoint, le vice-président, 2
membres congolais et un missionnaire membre.
- Le comité de direction : organe de gestion des
départements de la communauté et du conseil exécutif
provincial.
- Le conseil provincial : organe de concertation
provincial, il arrête et oriente les stratégies locales et joue le
rôle d'arbitrage. Il a la possibilité de regrouper les
églises locales se trouvant dans un même axe géographique
pour la concertation en cas de besoin, d'organiser administrativement le
travail pour faciliter la tenue du conseil provincial et son
déroulement.
- Les différents départements
Il y a plusieurs départements spécialisés
au sein de la communauté à travers les oeuvres ou
départements sans lesquels la présence de la communauté
serait imperceptible.
Ces départements sont :
v Evangélisation et vie de l'église ;
v OEuvres sociales ;
v OEuvres médicales
v Enseignement universitaire ;
v Enseignement primaire, secondaire et professionnel.
Par cette liste de départements ci-haut, nous venons de
montrer qu'il existe plusieurs départements au sein de la
8ème CEPAC. Mais notre intérêt est beaucoup plus
focalisé au département de l'enseignement primaire, secondaire et
professionnel, qui cadre avec notre sujet.
Notre égard est fixé particulièrement au
bureau de la coordination communautaire des écoles conventionnées
protestantes / 8ème CEPAC dans la province du Sud-Kivu.
2.3. Cadre géo-administratif et services
organisés à la coordination communautaire des ECP/ 8eme CEPAC
2.3.1. Cadre géographique
A ce sujet, il est question de parler de la situation
géographique et administrative des écoles primaire et secondaire
et parler de leur administration. Ici il ne sera pas question de les situer
selon les quatre points cardinaux mais seront présentées dans
deux tableaux soit un pour le primaire et l'autre pour le secondaire pour
l'année 2016-2017.
Ces tableaux reprennent les éléments
suivants :
- Le nombre d'écoles par territoire et/ou commune
- Les effectifs des élèves
- Les effectifs du personnel enseignant, administratif et
ouvrier
Tableau n°3 : effectif des
élèves et agents pour le primaire, année scolaire
2016-2017.
Territoire
|
Nec
|
Eff.Elève
|
Total
|
Ncl
|
N ens
|
N admi
|
N O
|
Tot agent
|
|
|
G
|
F
|
|
|
F
|
FH
|
F
|
FH
|
|
F
|
FH
|
Kabare 1
|
12
|
2012
|
1891
|
3903
|
110
|
45
|
108
|
01
|
13
|
00
|
46
|
121
|
Kabare 2
|
55
|
8707
|
7899
|
16606
|
419
|
176
|
415
|
06
|
65
|
00
|
182
|
480
|
Kalehe 1
|
44
|
6906
|
6416
|
13322
|
328
|
76
|
320
|
03
|
45
|
00
|
79
|
365
|
Kalehe 2
|
61
|
6673
|
6369
|
13042
|
390
|
67
|
384
|
03
|
61
|
00
|
70
|
445
|
Mwenga
|
13
|
1550
|
1413
|
2963
|
82
|
35
|
80
|
01
|
15
|
00
|
36
|
95
|
Walun. 1
|
10
|
1500
|
1408
|
2908
|
67
|
23
|
65
|
00
|
11
|
00
|
23
|
76
|
Walun.2
|
07
|
980
|
912
|
1892
|
54
|
17
|
51
|
01
|
07
|
00
|
18
|
58
|
Walun. 3
|
07
|
724
|
719
|
1443
|
46
|
20
|
45
|
00
|
09
|
00
|
20
|
54
|
Idjwi
|
46
|
7475
|
7331
|
14806
|
345
|
102
|
343
|
02
|
52
|
00
|
104
|
395
|
Kadutu
|
10
|
2231
|
2085
|
4316
|
104
|
58
|
103
|
03
|
19
|
00
|
61
|
122
|
Bagira
|
06
|
1243
|
1196
|
2439
|
64
|
29
|
63
|
01
|
10
|
00
|
30
|
73
|
Ibanda
|
09
|
1937
|
1991
|
3928
|
98
|
34
|
98
|
03
|
12
|
00
|
37
|
110
|
Total
|
280
|
41938
|
39630
|
81568
|
2107
|
682
|
2075
|
24
|
319
|
00
|
706
|
2394
|
Source : service administratif de la coordination
communautaire des écoles conventionnées protestantes /
8ème CEPAC
Tableau n°4 : Effectif des
élèves et agents pour le secondaire, année scolaire
2016-2017.
Territoire
|
Nec
|
Eff. Elève
|
Total
|
N cl
|
N enseig
|
N admin
|
N O
|
Tot.Agent
|
|
|
G
|
F
|
|
|
F
|
FH
|
F
|
FH
|
|
F
|
FH
|
Kabare 1
|
8
|
919
|
758
|
1677
|
51
|
7
|
76
|
1
|
8
|
0
|
8
|
84
|
Kabare 2
|
26
|
2567
|
2131
|
4698
|
174
|
26
|
245
|
0
|
27
|
0
|
26
|
272
|
Kalehe 1
|
22
|
2534
|
1724
|
4258
|
141
|
12
|
201
|
0
|
22
|
3
|
12
|
255
|
Kalehe 2
|
18
|
1479
|
934
|
2413
|
114
|
8
|
164
|
0
|
19
|
3
|
8
|
186
|
Mwenga
|
3
|
467
|
259
|
726
|
18
|
4
|
26
|
0
|
3
|
0
|
4
|
29
|
Wal 1
|
5
|
545
|
570
|
1115
|
41
|
13
|
62
|
0
|
6
|
0
|
13
|
68
|
Wal 2
|
3
|
278
|
211
|
489
|
22
|
0
|
26
|
0
|
3
|
0
|
0
|
29
|
Wal 3
|
4
|
346
|
312
|
658
|
27
|
5
|
34
|
0
|
4
|
0
|
5
|
38
|
Idjwi
|
20
|
2100
|
1501
|
3601
|
132
|
19
|
186
|
1
|
21
|
0
|
20
|
208
|
Kadutu
|
3
|
858
|
676
|
1534
|
37
|
1
|
55
|
1
|
4
|
0
|
2
|
59
|
Bagira
|
4
|
883
|
676
|
1559
|
36
|
4
|
51
|
0
|
5
|
0
|
4
|
56
|
Ibanda
|
3
|
877
|
919
|
1797
|
48
|
4
|
74
|
1
|
5
|
0
|
4
|
79
|
Total
|
119
|
13853
|
10671
|
24525
|
841
|
103
|
1200
|
4
|
127
|
6
|
106
|
1333
|
Source : service administratif de la coordination
communautaire des écoles conventionnées protestantes /
8ème CEPAC.
2.3.2. Cadre administratif
Ici nous savons bien qu'à chaque école il y a un
directeur ou préfet. Ces responsables exercent des activités
administratives quotidiennes.
Nous trouvons également les inspecteurs (conseillers)
qi sillonnent dans toutes les écoles, ils font des visites
pédagogiques, administratives et financières.
Ils sont autorisés à vérifier la mise en
application des instructions officielles et font rapport au coordinateur
communautaire des écoles conventionnées protestantes/
8ème CEPAC et le coordinateur à son tour peut faire
rapport à d'autres instances de l'enseignement au niveau provincial s'il
le juge nécessaire
2.3.3. Services organisés à la coordination
communautaire des ECP/8ème CEPAC
Les services organisés au sein de la coordination sont
d'une application stricte des instructions officielles suivant
arrêté départemental n° DEPSP/CCE/001/0186/85 du
09/12/1985 portante fixation des structures et composition du personnel des
bureaux des coordinations des écoles conventionnées de
l'enseignement national, signé par le commissaire d'Etat à
l'enseignement ?
Ainsi, les services ou cellules organisés se suivent
comme suit :
Dans le service administratif, nous trouvons 3
agents :
- Un agent attaché de bureau de première classe
du grade 21 qui est en même temps chef du personnel.
- Deux agents de bureau de première classe du grade
31
Dans le service d'approvisionnement nous trouvons :
- Un agent attaché de bureau de première classe
du grade 21 qui est en même temps chef du personnel.
- Un agent de bureau de première classe du grade 31
Dans le service des finances nous trouvons :
- Un agent attaché de bureau de première classe
du grade 21 qui est en même temps chef du personnel.
- Un agent de bureau de première classe du grade 31
A part ces services cités s'ajoute le
secrétariat. Les conseillers (inspecteurs) qui assurent le suivi
pédagogique dans les écoles. Selon les instructions officielles,
il faut un conseiller d'enseignement primaire pour un nombre de 250 classes et
pour 200 classes au secondaire un conseiller.
2.3.4. Organigramme au niveau national de la coordination
communautaire des ECP/8ème CEPAC
Coordination
Dactylographie
Employés de bureau
Service pédagogique
Service des finances
Service du personnel
Service d'approvisionnement
Secrétaire
Source: service administratif de la coordination des
écoles conventionnées protestantes /8ème
CEPAC
Nous voyons bien qu'au sommet de cet organigramme se trouve le
coordinateur qui est l'instance supérieure officiellement reconnu
responsable de la gestion de ce bureau. Il centralise tous les rapports qui lui
parviennent des différents services qu'on trouve dans le présent
organigramme.
Ces services travaillent chacun en ce qui le concerne pour
rendre la tâche facile au coordinateur à travers les
activités qui reviennent dans les attributions qui lui sont
confiées.
Etant donné que la coordination communautaire organise
les écoles dans toute la province du Sud-Kivu, certaines écoles
se trouvent dans les coins et recoins les plus reculés, pour la CEPAC
devrait mettre toutes les écoles se retrouvant dans les coins et
recoins.
2.3.5. Fonctionnement du service comptable
Dans une entité normale, l'exercice comptable commence
le 1/01/N et prend fin le 31/12/N mais pour la coordination communautaire des
ECP/8ème CEPAC, l'exercice comptable commence le 1/09/N et
prend fin le 31/08/N+1.
Cela est dû par le fait qu'elle une entité
d'administration scolaire et que l'année scolaire commence en septembre
et prend fin en juillet.
C'est le service comptable qui gère la caisse et tient
la comptabilité de cette entité.
Le comptable fait des prévisions budgétaires en
septembre et cela en fonction des effectifs prélevés dans les
écoles sous la direction de la coordination. Apres cela on fixe les
frais scolaires. C'est le tour du comptable de faire la marge de
l'insolvabilité qui est souvent de 10% de l'effectif total.
Le bureau de la coordination aura droit à 6% des frais
scolaires perçus dans chaque école conventionnée
protestante/8ème CEPAC.
Le service comptable utilise deux logiciels pour enregistrer
les opérations comptables. Il s'agit du logiciel « sage
comptable » et « quick books ». Ces logiciels
aident à faire l'inventaire et la suivies des écoles, leurs
paiements mensuels, etc.
La comptabilité générale en partie double
est d'application dans ce service sauf pour les bailleurs de fonds.
Ces derniers ont une comptabilité spéciale
qu'ils obligent pour donner le financement.
2.4. Cadre méthodologique
Ø Méthodologie
La recherche scientifique recommande le choix d'une approche
méthodologique devant guider l'analyse des données, leurs
interprétations ainsi que leur systématisation qui en
découle. (GRAWITZ M. 1971)
La méthodologie peut se définir comme
étant du bon usage des méthodes et techniques. Il ne suffit pas
de les utiliser comme il se doit, c'est-à-dire savoir comment les
adopter, le plus rigoureusement possible d'une part à l'objet
précis de la recherche ou de l'étude envisagée et d'autre
part aux objectifs poursuivis.
v Méthodes
a. Méthode historique.
Qui nous a permis de présenter non seulement le
début de la coordination communautaire des écoles
conventionnées protestantes/8ème CEPAC jusqu'à
nos jours mais également l'historique de la comptabilité.
b. Méthode comparative
Qui nous a permis de dégager non seulement les points
convergents et les points divergents entre deux ou plusieurs
évènements dans l'objectif d'en tirer une explication mais aussi
de comparer les réalités observées la tenue de la
comptabilité au sein de la coordination communautaire des écoles
conventionnées protestantes/8ème CEPAC aux
réalités comptables
v Techniques
La technique et l'ensemble des moyens mis à la
disposition du chercheur pour atteindre une vérité
recherchée.
Selon R. VERHAEGEN cité par BISIMWA Lushombo une
technique en recherche scientifique est un moyen permettant au chercheur
d'accéder à la réalité par le traitement de
certaines données utiles à la compréhension et à
l'explication d'un phénomène ou sujet d'étude. Elle
constitue l'ensemble des moyens et des procédés qui permettent au
chercheur de rassembler les informations originales sur un sujet
donné.
En effet, pour récolter les données nous nous
sommes servis des techniques suivantes :
ü Technique documentaire
Elle consiste à consulter la documentation
nécessaire en vue d'obtenir des informations utiles au
développement d'une recherche.
ü Technique d'entretien
Est un procédé d'investigation scientifique,
utilisant un processus de communication verbale, pour recueillir des
informations en relation avec le but fixé.
CHAPITRE TROISIEME : TENUE DE LA COMPTABILITE A LA
COORDINATION COMMUNAUTAIRE DES ECOLES CONVENTIONNEES PROTESTANTES/ 8ème
CEPAC
3.1. Introduction
La comptabilité est le principal moyen à la
disposition des organisations pour communiquer les informations aux tiers qui
sont en relation avec l'organisation.
L'objectif de la comptabilité étant de produire
les états financiers réguliers présentant les informations
sous une forme codifiée. La comptabilité est devenue un enjeu de
marque pour l'ensemble des parties prenantes à la chaine de
l'information financière.
Il sied également de signaler que la communication
financière dans les entités s'appuie sur le système
d'information comptable.
Ainsi, dans ce chapitre notre attention se focalisera sur la
façon de le tenue de la comptabilité par la coordination
communautaire des ECP/8ème CEPAC. Quant à ce, nous y
apporterons quelques critiques.
3.2. Liste des comptes adaptes a la comptabilité
de la coordination communautaire des ECP/8eme CEPAC.
Nous référant à ce qui
précède dans les chapitres vus ci-haut, nous présentons
ci-dessous des comptes adaptés à la comptabilité tenue au
sein de la coordination communautaire des écoles conventionnées
protestantes /8ème CEPAC et qui fait l'objet de notre
étude.
Ici, il s'agit des comptes utilisés et ceux
proposés pour usage ponctuel.
Tableau n°5 : comptes utilisés au
sein de la coordination communautaire des ECP/8ème
CEPAC.
EMPLOIS
|
RESSOURCES
|
- Assistance sociale
- Communication des agents
- Transport
- Achats fournitures de bureau
- Maintenance
- Formation du personnel
- Restauration
- Primes des agents
- Eau et électricité
- Frais bancaires
- Frais d'audit
- Charges HAO
|
- 6% des frais payés par chaque élève
dans les ECP/8ème CEPAC
- Subventions
- Financement des bailleurs de fonds
- Production des machines
|
TOTAL
|
TOTAL
|
Source : service des finances de la coordination
communautaire des ECP/8ème CEPAC
3.3 La procédure comptable au sein de la
coordination communautaire des ECP/8ème CEPAC
3.3.1 La comptabilité de trésorerie
1. Compte caisse
La comptabilité de caisse parfois appelée
comptabilité en partie simple enregistre uniquement les encaissements et
décaissements.
Dans ce type de comptabilité l'actif est
représenté par l'existant en trésorerie et le passif par
le capital monétaire correspondant, le résultat d'une
période correspond donc aux variations du capital monétaire,
c'est-à-dire, la différence entre les encaissements et les
décaissements intervenus au cours de la période
considérée.
L'activité des entreprises dégage des flux
monétaires ou flux de trésorerie regroupés en deux
catégories :
- Les recettes ou flux entrant, elles proviennent
essentiellement des paiements effectués par les clients
- Les dépenses ou flux monétaire sortant, elles
servent à payer les fournisseurs, les salariés de l'entreprise.
(Langlois FREDERICH, 1996).
Il convient de signaler que le compte caisse n'est jamais
créditeur, il doit toujours correspondre aux montants des espèces
en caisse.
En vertu de ce que nous venons de dire ci-haut, pour mieux se
prévenir de sa caisse, la coordination communautaire des
ECP/8ème CEPAC tient un compte caisse qui enregistre les
entrées et les sorties de fonds en espèces.
A la coordination communautaire des ECP/8ème
CEPAC le compte caisse est subdivisé en deux sous comptes ; l'un
enregistre les opérations faites en monnaie nationale (francs congolais)
et l'autre les opérations faites en monnaie étrangère
principalement le dollar américain.
Etant donné que le marché congolais est
dominé beaucoup plus dominé par le dollar américain,
d'où l'instabilité des francs congolais. Pour remédier
à cette instabilité la coordination communautaire des
ECP/8ème CEPAC enregistre ses opérations
financières en devise et plus précisément le dollar
américain.
Par contre, d'autres écoles du village payent les frais
scolaires en monnaie nationale (francs congolais), la coordination des
ECP/8ème CEPAC est obligé de tenir un compte caisse en
francs congolais.
Comme fonctionne le compte 57 CAISSE en SYSCOHADA, c'est de
la même manière qu'elle fonctionne à la coordination des
ECP/8ème CEPAC c'est-à-dire qu'elle est
débitée des entrées et créditée des sorties
moyennant des pièces justificatives.
2. Le compte banque
Dans le cadre de mieux sécuriser ses avoirs en
espèce, la coordination communautaire des ECP/8ème
CEPAC a ouvert un compte à la TMB.
Le compte banque étant un compte de trésorerie
et appartenant dans une même classe que le compte caisse, il nous revient
de signaler que son fonctionnement est conforme à celui du compte
caisse.
3. Les livres comptables utilisés
Ø Le bordereau de versement
Ø Le bordereau de sortie
Ø Le livre de caisse
Ø Le tableau synthétique des frais de
fonctionnement des différents bureaux provinciaux de l'EPSP
Ø La liste de paiement des agents du bureau de la
coordination communautaire des ECP/8ème CEPAC
Ø Les divers comptes.
4. Analyse comptable des opérations
ü L'enregistrement comptable des
opérations
Toutes les opérations d'entrées des fonds sont
saisies dans des carnets appelés « bordereau de
versement ». Ces documents sont numérotés et
différenciés selon l'origine et l'affectation des ressources.
Il y a le bordereau de :
- Frais de fonctionnement alloués aux différents
bureaux provinciaux
- Frais bulletins et imprimés
- Frais de promotion scolaire
- Frais des imprimés.
Tous ces bordereaux sont imprimés sur le même
modèle et dont la forme est présentée ci-dessous :
Tableau n°6 : modèle du
bordereau de versement.
COORDINATION COMMUNAUTAIRE
N° ......................
DES ECP DE LA CEPAC
FC .....................
B.P 266 BUKAVU
USD ..................
Soit ....................
BON DE VERSEMENT
Versé à la caisse la somme de (en lettres)
.........................................................
............................................................................................................
Pour compte n°.................de
.............................
Motif
..............................................................................................
........., le .../.../20...
Signature caissier.
|
Source : service des finances de la coordination
communautaire des ECP/8ème CEPAC.
Ce document est tenu au niveau de la caisse et
contrôlé au quotidien par le comptable maison.
Pour les décaissements des fonds, la coordination
communautaire des ECP/8ème CEPAC utilise le
« bon de sortie » dont voici le
modèle :
Tableau n°7 : modèle du bon de
sortie.
COORDINATION COMMUNAUTAIRE
PJN° .................
DES ECP DE LA CEPAC
FC .....................
B.P 266 BUKAVU
USD ..................
Soit ....................
BON DE SORTIE
En faveur de
.........................................................................................
Montant en lettres
..................................................................................
Motif
.................................................................................................
Pour paiement
.......................................................................................
Caissier Pour acquit
Pour autorisation
|
Source : service des finances de la coordination des
ECP/8ème CEPAC
PJ N° = au numéro de la pièce
justificative. Pour la sortie de l'argent dans la caisse et pour justifier
cette sortie. Cette pièce peut être soit une facture ou soit un
reçu ou une facture pro-forma.
La comptabilité de cette coordination a un livre de
caisse pour l'enregistrement journalier des opérations, rempli au
quotidien. Il enregistre toutes les entrées et sorties telles qu'elles
sont fournies et ventilées dans différents bordereaux de
versement et bon de sortie.
Ce livre comprend plusieurs rubriques qu'il faut respecter
lors de son remplissage et ceci selon l'enchainement logique des
opérations ; qu'il s'agisse des entrées ou des sorties selon
l'ordre chronologique.
Tableau n°8 : modèle du livre de
caisse.
LIVRE DE CAISSE
...................................................................
Mois de ..............................
|
Date
|
N°
|
Libellé
|
Imputation
|
Débit
|
Crédit
|
Solde
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : service des finances de la coordination des
ECP/8ème CEPAC
A la fin de chaque journée ce livre est
clôturé afin de dégager le solde. Son application est
déjà informatisée dans les logiciels qui sont applicables
dans la maison.
Le service des finances de la coordination des
ECP/8ème CPAC utilise aussi un document appelé
« état de besoin ».
Tableau n°9 : modèle d'un
état de besoin.
COORDINATION COMMUNAUTAIRE DES ECOLES CONVENTIONNEES
PROTESTANTES DE LA 8ème CEPAC
B.P 266 BUKAVU
ETAT DE BESOIN
SEVICE DE
DEMANDEUR :.......................................................................
|
Quantité
|
Articles
|
Prix unitaire
|
Prix total
|
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TOTAL
|
|
|
Fait à ...... le ...../....../20.....
Domaine d'intervention :
..............................................................................
Signature du chef de service Signature
comptabilité Autorisé par .................
|
Source : service des finances de la coordination des
ECP/8ème CEPAC
Ce document est tenu par chaque service en le remplissant et
le soumettant à la comptabilité pour vérification et
approbation puis au coordinateur pour validation et enfin à la caisse
pour libération moyennant un bon de sortie caisse que le
bénéficiaire signe pour acquit.
Imputation
La comptabilité de la coordination communautaire des
ECP/8ème CEPAC se sert d'un tableau synthétique des
frais de fonctionnement des différents bureaux provinciaux pour une
bonne répartition des fonds sous ce tableau ci-dessous.
Tableau n°10 : Tableau synthèse des
répartitions des frais de fonctionnement.
N°
|
Nom école
|
75% bureau gestion
|
17% coord prov
|
2% PROVED
|
1%
IPP
|
2% Ins pool
|
1%
SECOPE
|
1% Coord nat
|
1% AVOCAT CONSEIL
|
|
|
FC
|
US
|
FC
|
US
|
FC
|
US
|
FC
|
US
|
FC
|
US
|
FC
|
US
|
FC
|
US
|
FC
|
US
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
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|
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|
|
|
|
Source : service des finances de la coordination des
ECP/8ème CEPAC
Au regard de ce tableau, nous lisons directement la
répartition bureau par bureau en FC et USD parce que certaines
écoles versent en francs congolais et d'autres en dollars
américains.
Cette lecture facilite de comprendre que la part de chaque
bureau représente un compte approprié dont une brève
étude de fonctionnement est assurée dans le sous point qui va
suivre.
3.4 Fonctionnement des comptes au bureau de la
coordination communautaire des ECP/8ème CEPAC
Tous les comptes tenus au sein de la coordination
communautaire des ECP/8ème CEPAC sont tenus selon le principe
de la comptabilité en partie double et fonctionnent.
En tant qu'institution publique, elle ne tient que les comptes
d'exploitation c'est-à-dire du bilan faisant partie de notre
étude.
Tableau n°11 : modèle des comptes
tenus au sein de la coordination communautaire des ECP/8ème
CEPAC.
N° ou code ...........
Nom du compte : .................................
Débit
Crédit
|
N° opér
|
Date
|
Libellés
|
Montant
|
N° opér
|
Date
|
Libellés
|
Montant
|
|
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Source : service des finances de la coordination
communautaire des ECP/8ème CEPAC.
En ayant parcouru ce modèle des comtes tenus au sein
de la coordination communautaire des ECP/8ème CEPAC, nous
avons vu que le compte banque est plus utilisé.
3.5 critique de la comptabilité de la
coordination communautaire des ECP/8eme CEPAC.
Pour ce qui est du compte fournisseur, la coordination devrait
avoir un compte qui répertorie tous les fournisseurs faisant des
opérations avec cette dernière. Car le comptable nous a
signalé qu'il arrive des fois que le logiciel qu'il utilise commet des
erreurs et directement l'erreur commise sera une perte au niveau de
l'entité ; il peut signaler le non-paiement de l'un ou l'autre
fournisseur.
Nous avons découvert aussi que le comptable de la
coordination communautaire des ECP/8ème CEPAC ne passe pas
les écritures d'amortissement de ses immobilisations. Une fois que la
durée de vie de ces immobilisations arrive, la coordination les
cèdent gratuitement comme subvention aux écoles (comme par
exemple les immobilisations corporelles : matériels informatiques,
...) et d'autres sont cédées dans différents service de la
CEPAC, soit l'église, l'hôpital, etc.
Il convient de signaler que la coordination des
ECP/8ème CEPAC étant une institution publique, elle
exonérée des différents impôts mais elle fait des
cotisations à la caisse nationale de sécurité sociale.
CONCLUSION GENERALE
Etant à la fin de notre travail de fin cycle
dénommé « ténue de la comptabilité dans
une entité d'administration scolaire. Cas de la coordination
communautaire des écoles conventionnées
protestantes/8ème CEPAC ». Pour bien mener notre
recherche, les questions suivantes nous ont permis de fondement :
- la coordination communautaire des écoles
conventionnées protestante/8ème CEPAC
maîtrise-t-elle le système comptable OHADA mis en place, la saisie
et le traitement des informations comptables à sa disposition sont tenus
tel que recommandé par les entités d'organisation scolaire ?
- la tenue des documents comptables au sein de cette
entité est-elle en conformité aux normes du SYSCOHADA ?
De manière anticipée, nous avons émis
deux hypothèses à ces questions posées qui étaient
d'estimer en premier lieu qu'il semblerait que le service comptable de la
coordination communautaire des écoles conventionnées
protestantes/8ème CEPAC ne maîtrise pas le SYSCOHADA et
le traitement des informations comptables à sa disposition ne sont pas
tenus tel que recommandé par les entités d'organisation
scolaire.
Nous avons estimé en second lieu que certains documents
ne sont pas tenus conformément aux principes ou normes du plan comptable
OHADA.
En voulant analyser ces hypothèses nous avons fait
allusion aux différentes méthodes et techniques notamment la
méthode historique et la méthode comparative ainsi que la
technique documentaire et la technique d'interview.
Hors mis l'introduction et la conclusion notre travail s'est
articulé sur trois chapitres.
Dans le premier chapitre nous avons essayé de donner
une généralité sur la comptabilité : les types
de comptabilités, les états financiers, les pièces
justificatives, les principes comptables, etc.
Au deuxième chapitre nous avons présenté
l'historique de la coordination communautaire des ECP/8ème
CEPAC et du cadre méthodologique car il serait difficile pour nous
d'aborder une telle thématique sans connaitre le milieu d'étude
auquel elle se rapporte.
Nous avons présenté le troisième chapitre
qui était intitulé la tenue de la comptabilité à la
coordination des écoles conventionnées protestantes /
8ème CEPAC. Dans ce chapitre nous avons essayé
d'examiner et critiquer la manière dont la comptabilité est tenue
au sein de cette institution.
Tout au long de nos recherches, nous avons vu que la
coordination communautaire des ECP/8ème CEPAC ne dresse pas
le compte de résultat, n'a pas un tableau des flux de trésorerie,
mais elle possède un bilan. Cela est dû par le fait que la
coordination communautaire des ECP/8ème CEPAC focalise plus
son attention sur la comptabilité budgétaire qui pratique les
principes de la comptabilité en partie simple.
En tenant compte de notre première hypothèse de
départ présumant qu'il semblerait que le service comptable de la
coordination communautaire des écoles conventionnées
protestantes/8ème CEPAC ne maîtrise pas le SYSCOHADA et
le traitement des informations comptables à sa disposition ne sont pas
tenus tel que recommandé par les entités d'organisation scolaire
et malgré les justifications provenant du fait que les entités
d'administration scolaire doivent tenir une comptabilité adaptée
à leurs activités et vu que les activités de la
coordination des ECP/8ème CEPAC ne sont pas à
négliger, nous pouvons dire par là que notre hypothèse de
départ n'est pas confirmée car les principes de la
comptabilité en parties doubles sont applicables dans la
comptabilité de la coordination communautaire des
ECP/8ème CEPAC.
Nous pouvons aussi dire que notre deuxième
hypothèse de départ présumant que certains documents ne
sont pas tenus conformément aux principes ou normes du plan comptable
OHADA est infirmée car certains documents comptables sont tenus en
conformité avec les normes du plan comptable OHADA.
Pour cette raison nous suggérons à la
coordination communautaire des ECP/8ème CEPAC ce qui
suit :
Ø De concevoir un bilan dans lequel elle inscrira
toutes ses ressources et tous ses emplois afin d'avoir une photographie de
l'entité.
Ø De concevoir un plan comptable adapté à
ses activités
Ø De vulgariser une tenue de la comptabilité
dans ses bureaux de proximité.
Ø De séparer la caisse de la comptabilité
pour éviter des pertes liées à la fatigue.
Ø D'amortir ses immobilisations
Ø Etc.
Toute oeuvre humaine ne pouvant jamais manquer des
imperfections, nous restons ouverts à toutes les remarques et
corrections pouvant faire de ce travail une recherche scientifique de
qualité et nous laissons l'espace à tout chercheur voulant
continuer ses investigations dans ce domaine de recherche afin d'approfondir
plus.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
· A. Musayi, manuel de gestion,
2ème édition, ellipses, 2004, volume I,
p4
· AC Martinet et A. SILEM, lexique de
gestion, 6ème édition, campus Dalloz,
2003.
· André FOKO TOMENA, du système
comptable congolais au SYSCOHADA
· Augustin MUTABAZI et cie,
système comptable OHADA tome 1- comptabilité
générale, 1ère édition,
2014
· B. BYAMUNGU Tenue de la comptabilité
au sein d'une asbl, TFC, ISP 2015.
· BISIMWA L, analyse de la politique de
crédit dans une institution de micro finance et son impact sur les
activités des membres : cas de la MECREBU, mémoire, ISP,
2007-2008, inédit
· CAPLOW T, enquête sociologique,
paris, éd Armand, colin, 1974, pp 14-15
· Dictionnaire le Robert micro poche, p722
· G. VAN DEN AVYLE, plan comptable
normalisé, éd. Service, 1989, p121.
· KAVIRA Katekere, Appréciation de la
comptabilité dans une entreprise d'organisation scolaire en RDC,
mémoire, 2008
· Langlois FRIEDERICH, la
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p61
· Madeleine GRAWITZ, Méthodes des
sciences sociales ; 11ème éd ;
p442
· Muke Zihisire, la recherche en sciences
humaines, p19
· MUKE Ziyishire la recherche en science
sociale et humaines
· P .VAGHENI, l'essentiel de la gestion
financière, 4ème édition, Paris,
2005.
· P.A. VERHULST, comptabilité
élémentaire, 3ème édition, CRP,
1995.
· P.A. VERHULST, livre du cours de
comptabilité générale et approfondie,
2ème édition, CRP, Kinshasa, 1982,
p5.
· RIZIKI Sadiki, problématique de la
mise en oeuvre du SYSCOHADA par les commerçants de la commune d'Ibanda,
TFC, 2017-2018, ISP BUKAVU, inédit.
TFC ET MEMOIRES
· TOMBO A, analyse de tenue de la
comptabilité dans une ASBL cas de la LUNACOP/Bukavu, TFC, ISP, 2010,
inédit.
NOTES DE COURS
· Martin CIRHUZA, cours d'analyse
financière, G3SCA 2018-2019, inédit
· MUKATA B., notes de cours d'OALS, G3
SCA 2018-2019, ISP BUKAVU, inédit)
CITE WEB
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TABLE DES MATIERES
Epigraphe
...................................................................................................I
Dédicace...................................................................................................II
Remerciement............................................................................................III
Sigle et
abréviations......................................................................................IV
Liste des
tableaux..........................................................................................V
1.
Introduction.......................................................................................1
1.1
Problématique....................................................................................
1
1.2 Hypothèses du
travail............................................................................2
1.3 Choix et intérêt du
sujet.........................................................................3
1.4 Objectifs du
travail................................................................................3
1.5 Méthodes et
techniques..........................................................................
4
1.5.1
Méthodes.......................................................................................4
1.5.2
Techniques....................................................................................4
1.6 Délimitation du
sujet.............................................................................5
1.7 Sommaire du
travail..............................................................................5
2. Chapitre premier : Cadre
théorique..........................................................6
1.1.
L'administration............................................................................6
1.2. La
comptabilité..............................................................................6
1.2.1. Historique et branche de la
comptabilité..................................6
1.3. Les états financiers/ tableau de
synthèse...............................................8
1.3.1. Le
bilan.........................................................................8
1.3.2. Le compte de
résultat.........................................................9
1.3.3. Le tableau des flux de
trésorerie.....................................................12
1.3.4. Les notes
annexes.............................................................12
1.4. Les principes
comptables................................................................ ..13
1.5. Le
compte....................................................................................15
1.6. Le
grand-livre..............................................................................15
1.7. Le
journal...................................................................................15
1.8. La
balance...................................................................................16
1.9. Le plan
comptable..........................................................................16
1.10. Le plan comptable général
congolais...............................................16
1.11. Le système comptable
OHADA......................................................18
2. CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE ET CADRE
METHODOLOGIQUE.................................................................................21
2.1. Historique de la coordination communautaire
des ECP / 8eme CEPAC....................21
2.2. Structure organisationnelle de la
coordination communautaire des ECP/ 8eme CEPAC.23
2.3. Cadre géo-administratif et services
organisés à la coordination communautaire des ECP/
8eme
CEPAC..........................................................................................24
2.3.1. Cadre
géographique............................................................................24
2.3.2. Cadre
administratif.............................................................................26
2.3.3. Services organisés à la
coordination communautaire des ECP/8ème
CEPAC.........27
2.3.4. Organigramme au niveau national de la
coordination communautaire des ECP/8ème
CEPAC............................................................................................28
2.3.5. Fonctionnement du service
comptable.......................................................28
2.4. Cadre
méthodologique..............................................................................29
3. CHAPITRE TROISIEME : TENUE DE LA
COMPTABILITE A LA COORDINATION COMMUNAUTAIRE DES ECOLES CONVENTIONNEES
PROTESTANTES/ 8ème
CEPAC................................................................................................31
3.1
Introduction......................................................................................31
3.2 Liste des comptes adaptes a la
comptabilité de la coordination communautaire des ECP/8eme
CEPAC............................................................................................................31
3.3 La procédure comptable au sein de la
coordination communautaire des ECP/8ème
CEPAC..........................................................................................................32
3.4 Fonctionnement des comptes au bureau de la
coordination communautaire des ECP/8ème CEPAC
..........................................................................................................39
3.5 CRITIQUE DE LA COMPTABILITE DE LA COORDINATION
COMMUNAUTAIRE DES ECP/8ème
CEPAC................................................................................................40
CONCLUSION GENERALE
......................................................................................47
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