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Analyse de la filière des déchets d'équipements électriques et électroniques (d3e) dans la commune du 7e arrondissement (ndjaména -tchad


par Laouna Ouang-yang
Université de Dschang - Master recherche  2022
  

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3- Impacts de la mauvaise gestion des D3E sur l'environnement et l'implication des différents acteurs

Les résultats des travaux d'Aurélien Daoundji Tchoupou et al (2017), mettent en exergue que la production et l'accumulation des D3E dans la ville de Douala au Cameroun sont dangereuses pour l'environnement de ladite ville et ont montré que la gestion des D3E n'est pas satisfaisante d'un point de vue écologique et nécessite donc une amélioration afin de protéger l'environnement des substances nocives contenues dans les déchets d'équipements électriques et électroniques.

Dans la même logique, ADEME (2010) aborde le problème dans le sens de la nocivité des substances toxiques contenues dans les produits numériques, qui nuisent à la santé et à l'environnement et indique que la complexité des éléments qui les composent, la dangerosité pour les personnes et pour l'environnement des substances contenues, et la valeur économique et stratégique de certaines matières premières entrant dans leur composition justifient pleinement une gestion spécifique des déchets de ces équipements. Selon Puckett et Smith (2002), l'on dénombre plus de 1000 substances dangereuses associées aux D3E.

Kôkôh rose effebi et al (2020) pour leur part soulignent que, le fait que le traitement des déchets électriques et électroniques est une activité informelle, comme c'est le cas dans de nombreux pays en développement, mais aussi dans des pays développés, la chaîne de valeur est complexe, avec des flux multidirectionnels et des acteurs très divers. Et que la gestion des D3E en Côte d'Ivoire demeure aussi un secteur informel dominé par les hommes avec les mêmes chaînes de valeur (distribution, consommation, collecte, réparation et reconditionnement, démontage et réparation, recyclage, vente en aval, mise en décharge et élimination finale). Les résultats ont montré que 5% des réparateurs ont un bon profil pour l'assimilation du mode de gestion des D3E.

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Les recherches de Diomaye dieng et al (2017) montrent qu'au Sénégal 80,5% des importateurs/distributeurs et 63% des utilisateurs professionnels ont moins de 40 ans; 65,9% des réparateurs sont âgés au plus de 36 ans. Les acteurs de sexe masculin dépassent 70% des effectifs interviewés. Par ailleurs, 66,4% des distributeurs, 67,3% des utilisateurs professionnels, 59,4% des ménages et 100% des groupes composés des recycleurs, récupérateurs et réparateurs ignorent les dangers liés aux composants toxiques des D3E. La gestion informelle de ces déchets ne permet pas de tirer profit de tous leurs composants précieux et de créer des richesses et des emplois. Les populations et l'environnement restent exposés aux dangers des D3E.

De tout ce qui précède, ce travail vient s'ajuster aux travaux précédents. Cette problématique est d'actualité d'autant plus que beaucoup des chercheurs ont mené des investigations et se sont basés la plupart d'entre eux sur les pays ouvert à la voix maritime ou des pays côtiers tel que le Ghana, le Sénégal, la Côte-d'Ivoire, le Benin, le Cameroun, le Nigeria etc. qui sont plus ou moins victimes des invasions des D3E en provenance des pays industrialisés. Ce travail se propose d'analyser l'organisation de la filière des D3E et la gestion des déchets d'équipements électriques et électroniques ainsi que ses impacts sur l'environnement dans un pays enclavé et qui n'a aucune ouverture vers une voix maritime. Et donc l'accès aux équipements électriques et électroniques reste problématique.

II- Cadre théorique et conceptuel 1- Cadre théorique

Dans le cadre de cette étude, nous mettons en exergue la théorie de développement, et l'accent sera mis sur le développement durable. La définition de la notion de développement n'est pas chose aisée, c'est d'abord tout une invention des milieux économiques, il est considéré comme synonyme de la croissance économique et implique la notion du progrès. Ce terme s'est incarné dans le domaine économique car pour produire encore plus de biens et de services il faut une croissance économique. L'idée de l'évolution économique devient le paradigme des progrès. Rostow en 1958 par exemple défini le processus universel de développement des nations à partir de la croissance économique, il développe quatre (4) étapes de la croissance économique : la production, transformation, consommation et distribution. Rostow (the stages of economic growth, 1958). Et Lewis (1959) quant à lui met en relief la théorie de croissance économique. Les premières théories des développements

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sont définies comme partie intégrante des sciences économiques. La notion de développement apparait à la fin de la seconde guerre mondiale avec le mouvement de décolonisation amorcé par l'Inde en 1947. Ces théories ont profondément influencé les stratégies mises en place pour développer les pays « sous-développés ». C'est ainsi que devant l'ONU, Truman (1947), appelle les pays riches à aider au développement des nations pauvres et nouvellement indépendantes.

Le développement durable est une notion difficile à définir, évolutive avec le temps et les auteurs. C'est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Pour tenter de préciser au mieux cette théorie, quelques auteurs ont donné une définition focalisée sur les aspects du développement durable en insistant sur l'utilisation rationnelle des ressources naturelles (tel que le sol, l'eau, la flore et la faune) et sur la préservation ou la conservation de leur caractères renouvelable. D'autre auteurs mettent l'accent sur les aspects économiques et soulignent l'importance de la gestion optimale des ressources, la compatibilité de la croissance économique avec le développement durable et sa qualité.

« Le développement durable est aussi souvent défini comme celui qui améliore la santé, l'éducation des populations et le bien -être social. De plus en plus, les définitions du développement durable se forcent de signaler qu'il faut courir à la participation et à l'implication des individus dans des décisions qui affectent leurs vies.

Quelques auteurs ont défini le développement durable en y incluant une transformation rapide des bases technologiques de la civilisation industrielle en insistant sur le besoin des nouvelles technologies plus efficace et plus respectueuse des ressources naturelles. » (Djeroh Noel, 2019).

Plusieurs dimensions confèrent au développement durable un caractère multidimensionnel.

? Dimension économique : Cette dimension vise à optimiser les variables de la croissance économique en minimisant les éventuels charges qui pourraient compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins.

? Dimension humaine ou social : Un développement durable se traduit par un progrès social significatif. Il favorise le plein emploi des ressources humaines en améliorant l'éducation et les services de la santé, en combattant la pauvreté, la faim etc. une population en bonne

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santé, bien nourrit et mieux éduquée constitue un facteur favorable du développement. Favorisant ainsi une équité intra générationnelle, alors la croissance doit être socialement plus équitable et surtout la promulgation des intérêts communs.

? Dimension environnementale : Rend obligatoire la protection et la préservation des ressources naturelles pour les générations futures. L'érosion des sols et leurs baisses de productivités réduisent les rendements et soustrait à la production chaque année de grandes superficies des terres arables. L'utilisation abusive des engrais et des pesticides ainsi que la mauvaise gestion des déchets d'une manière générale pollue les eaux de surface et les eaux souterraines. Les pressions de la population et du bétail endommagent ou détruisent la végétation. La richesse et la biodiversité de la terre doivent être préservées pour les générations futures.

? Dimension technologique : La mise en oeuvre des technologies améliorées produisant peu de déchets ou de polluant et procédant à un recyclage interne de ces déchets. Il signifie également l'amélioration et le renforcement des législations nationales, des investissements dans l'éducation et la formation, la recherche scientifique et technologique.

? Dimension politique : La dimension politique concerne la gouvernance ou la mauvaise gouvernance, c'est-à-dire la bonne gestion, la transparence, la liberté d'expression, le minimum social commun ou la satisfaction des besoins fondamentaux de l'homme. Le développement durable est ainsi donc un processus des politiques économiques (agricoles, énergétiques, industrielles, commerciales etc.).

Alors le développement durable implique une préservation, une protection des ressources naturelles et un prélèvement intelligible pour répondre aux besoins de la génération présente sans hypothéquer la capacité des générations futures de répondre aux leurs. C'est un développement qui prône la durabilité des ressources, on se développe sans dégrader l'environnement ou encore avoir un Indice de Développement Humain (IDH) élevé et une empreinte écologique faible.

Cette théorie de développement durable nous aidera dans le cadre de ce travail de savoir si l'organisation de la filière des D3E permet une prise en charge de ces derniers de façon durable à limiter l'impact sur l'environnement tout en favorisant un accroissement économique pour les acteurs impliqués. Dans le cas contraire, ceci nous permettra d'y

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réfléchir afin qu'une réorganisation de la filière des D3E soit envisagée et que la prise en charge des déchets d'équipements électriques et électroniques soit faite de façon durable.

2- Cadre conceptuel

Pour mieux appréhender cette thématique, nous voulons clarifier les termes qui la constituent pour une bonne compréhension. Les termes utilisés dans ce travail ont été antérieurement employés et de fois sous un autre angle en donnant parfois des sens différents. Il s'agit de : déchets électriques et électroniques, Gestion de déchets, environnement.

2.1- Déchets d'équipements électriques et électroniques (D3E)

La population mondiale a connu une évolution sans précédent depuis les années 1850. L'on est passé de 1,402 milliard en 1850 à plus de 7 milliard à notre ère actuelle. Cette croissance est due à l'amélioration des conditions de vie des populations, en passant par la révolution industrielle au début du XVIIIème siècle. La forte consommation d'équipements électriques et électroniques (EEE) est la preuve de cette amélioration des conditions de vie et d'accroissement économique généralisé à l'échelle mondiale. Ces équipements électriques et électroniques sont devenus indispensables dans les sociétés modernes et améliorent les conditions de vie, leur production et utilisation peuvent nécessiter une grande quantité de ressources. Du fait de la hausse des niveaux de revenu disponible, de l'essor de l'urbanisation et la mobilité et de l'industrialisation continue de certaines régions du monde, les équipements EEE sont de plus en plus nombreux (Vanessa F, 2020). En fin de vie, ils deviennent des Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) ou déchets électroniques.

Selon l'Initiative Step (2014), on entend par « déchets d'équipements électriques et électroniques » des équipements électriques et électroniques ou parties d'équipements électriques et électroniques qui ont été mis au rebut par leurs détenteurs, sans intention de réutilisation, Vanessa Forti (2020) énumère qu'au terme de leur utilisation, les équipements EEE sont éliminés, ce qui produit un flux de déchets contenant des matériaux dangereux et des matériaux précieux. On parle de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), expression utilisée principalement en Europe.

Pour la Directive 2002/96/CE du parlement Européen et du conseil du 27 janvier 2003 relatives aux déchets d'équipements électriques électroniques (DEEE), La quantité de DEEE produite dans la Communauté croît rapidement. Vanessa Forti (2020) rapporte qu'en 2019,

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53,6 Mt de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) ont été produites dans le monde entier, soit en moyenne 7,3 kg par habitant.

Diomaye DIENG et al (2017), soutiennent que ce volume est en croissance rapide du fait des fréquences de renouvellement élevées, des modes d'utilisation et de l'innovation technologique favorisant l'obsolescence rapide. Au terme de leurs travaux, ils montrent que la mauvaise gestion de ces déchets présente un risque de maladie, c'est-à-dire la santé de l'Homme est menacée, et dégrade l'environnement sans oublier la nuisance et la pollution.

Tableau 2: Conceptualisation

des DEEE

 

Concept

Dimensions

eau n°2 : coatin

Composantes

des DEE

Indicateurs

DECHETS
D'EQUIPEMEN

TS

ELECTRIQUES

ET

ELECTRONIQU

ES

Acteurs de
production

Acteurs
privés

Nombre des réparateurs, Âges des réparateurs, Répartition des acteurs par sexe, Profil des réparateurs, nombre des cybercafés, quantité des déchets produit par les réparateurs et les cybercafés, quantité des tris

Ménages

Quantité des déchets produits, nombre des ménages qui enfouies, incinèrent, jettent les déchets

Facteurs de
production

Forte
consommations des
appareils
électriques et
électroniques

Nombre des appareils électriques et électroniques tombé en panne ; Qualité des appareils électroniques et électriques ; méthode de gestion des D3E par les réparateurs et les cybercafés, connaissance des risques liés aux D3E par les réparateurs, les cybercafés et les ménages.

Source : Ouang-yang laouna, 2022.

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2.2- Gestion de déchets d'équipements électriques et électroniques

La gestion des déchets d'une manière générale, c'est l'action et l'effet de gérer les déchets. Comme Campan florence, (2007) l'affirme, la gestion des D3E : c'est veiller à leur enlèvement et à leur traitement. C'est par conséquent, les accompagner pendant toute leur durée de leur vie. Ce procédé repose sur trois stades : la précollecte, le recyclage et l'élimination. Dans un premier temps, « il faut réduire les déchets ou les éviter, ensuite les recycler le plus possible et enfin les éliminer d'une façon conforme à l'environnement que lorsqu'ils ont donné tous qu'ils pouvaient. Il s'agit non seulement d'assurer une élimination sûre en aval, mais aussi de modifier les processus de production en amont par l'emploi de technologies propres, et de valoriser les déchets ». Ainsi, une politique globale de gestion des déchets peut reposer sur la définition suivante : « ensemble cohérent de mesures concernant aussi bien la conception, la fabrication et l'utilisation des produits que la récupération et l'élimination des déchets et visant à réduire de la manière la plus efficace et la plus économiques les nuisances et les coûts engendrés par les déchets ». Pour Noupadja Kouebou Hugues wenceslas (2011) : « la gestion des déchets c'est la collecte, le transport, le traitement, la réutilisation ou l'élimination des déchets, habituellement ceux produits par l'activité humaine, afin de réduire leurs effets sur la santé humaine, l'environnement, l'esthétique ou l'agrément local. ». En outre, on entend, par traitement, tout processus qui tend à rendre les déchets moins volumineux et surtout moins polluants pour l'environnement et la santé. Il y a des raisons qui poussent les acteurs (ménages, entreprises privées, ONG, Etat etc.) à gérer les déchets qu'ils produisent. On a entre autre :

? La croissance quantitative des déchets produits, parallèle à celle du niveau de vie ;

? Sur le plan financier, les pollutions diverses portées à l'environnement par le rejet des déchets sont dispendieuses.

? En gérant les déchets il est possible, par conséquent, de tenir compte des effets sur l'environnement et la santé humaine.

La gestion des déchets est en générale sous la responsabilité des producteurs. Ces producteurs adoptent plusieurs techniques pour la gestion optimale des déchets et pour rendre vivable leur milieu de vie. Dans les milieux urbains, la gestion de ces déchets est le plus souvent sous la responsabilité des autorités locales ou les municipalités. Le mode de gestion diffère selon les pays et le niveau de développement de chaque pays ou localité. Les pays

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développés ont une certaine maitrise de la gestion de leur déchets non toxiques, tandis que dans les pays en voies de développement cette question de gestion reste encore problématique du fait des manquements sur le plan institutionnel, humains, financier, technique, matériels etc. en zone rurale, les déchets organiques sont en complément des engrais, des nourritures d'animaux, etc. la gestion des déchets concerne tous les types de déchets ( déchets solides, liquides ou gazeux), et a été longtemps une action naturelle des populations.

Pour se débarrasser de ces déchets, les gestionnaires urbains ou les populations délimitent en un lieu plus éloigné des habitations un site pouvant accueillir ces rebuts non biodégradable ou des encombrants. Ce site peut prendre de différents noms tels qu'une décharge, un dépotoir etc. Selon le Petit Larousse illustré, édition 1995, une décharge est un lieu où l'on peut déposer les décombres, les immondices, les déchets, ou encore c'est un lieu où l'on entrepose les rebuts, Florence Campan (2007) distingue deux types de décharge :

? La décharge traditionnelle, qualifiée aujourd'hui de « sauvage » ou décharge à ciel ouvert, dans laquelle les déchets sont déposés à l'air libre. En somme, la mise en décharge « brute » revient à déverser les ordures sur le sol ou dans une excavation, sans prendre de précautions suffisantes pour pallier les inconvénients liés à l'environnement ou à la santé humaine. Cependant, lorsque les déchets sont rejetés sur le sol sans traitement préalable, ils constituent des sources de nuisances et de pollutions bien connues : dégradation des sites ; pollution des eaux de surface et des eaux souterraines ; pollution atmosphérique (dégagement de poussière, fumées, odeurs...) ; risque de propagation de maladies contagieuses (par les rongeurs, insectes...). En effet, ces derniers sont de véritables gîtes larvaires.

? La décharge contrôlée, où les déchets sont ici accumulés sous des épaisseurs déterminées, séparés par des couches de terre, ce qui fait pratiquement disparaître leurs inconvénients. La décharge dite contrôlée doit ainsi respecter des recommandations d'ordre technique, dans l'optique d'un service adapté de celle-ci, pouvant de ce fait contribuer à la réduction de toute pollution allant à l'encontre du milieu naturel. Les règles essentielles sont les suivantes :

? toute implantation doit s'effectuer sur un bon terrain, non perméable, à 200 m du lieu d'habitation ;

? le contrôle des déchets arrivant dans les décharges s'avère strict ;

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? L'étanchéité du sol doit être parfaite car lors des pluies, l'eau s'infiltre dans la décharge et devient polluante. Ainsi, ces décharges qui produisent en présence d'eau des « lixiviats » (rejet liquide qui percole la décharge) constituent un danger potentiel de pollution des nappes phréatiques. Donc, les eaux pluviales doivent être récupérées et traitées ;

? Le brûlage et le captage des « biogaz », qui est un gaz composé environ pour moitié de méthane et de gaz carbonique pollué par des traces de sulfure d'hydrogène, résultant de la fermentation interne de la décharge sont prescrits, afin d'éviter tout risque d'odeur et d'explosion.

Pour Noupadja Kouebou Hugues Wenceslas (2011) la gestion des déchets en milieu urbains, c'est-à-dire les déchets ménagers, industriels, commercial etc. consistait à la récupération puis au stockage. « Une fois collectés, divers traitement peuvent être appliqués aux déchets. Le but de ces traitements peut être de réduire la dangerosité des déchets, de revaloriser les matériaux par le recyclage, de produire de l'énergie à partir des déchets, ou encore réduire leur volume, pour pouvoir en disposer plus facilement. ».

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Tableau 3:

Conceptualisation de la gestion des D3E

 

Concept

Dimensions

Composantes

Indicateurs

GESTION
DES DEEE

Acteurs

Acteurs

institutionnels

le rôle des démembrements de l'Etat tel que le MEPDD, MEPD, MF

Acteurs privés

Nombre des comités d'assainissement, nombre des ONG, Nombre des réparateurs, Âges des réparateurs, Répartition des acteurs par sexe, Profil des réparateurs, nombre des cybercafés, quantité des déchets collectés

Collectivité
Territoriale
Décentralisée

Présence d'un service d'hygiène et assainissement, fonctionnement du service de gestion, circuit et fréquence de collecte des déchets, nombre de personnes employées dans le processus de gestion des déchets, quantité collecté, nombre de décharge contrôlée, budget communal

Espace de gestion

Ménages

Quantité des déchets produits, nombre des ménages qui enfouies, incinèrent, jettent les déchets

Services
privés

Quantité des déchets produit par les réparateurs et les cybercafés, méthode de gestion des D3E par les réparateurs et les cybercafés, connaissance des risques liés aux D3E par les réparateurs et les cybercafés

Mode de gestion

Municipale

Nombre de structure technique, cahier de charge, rapport d'activité, qualité et quantité du matériel utilisé

Comités

Nombre des comités, nombre de collecte des déchets par les comités, Tri, incinération ou enfouissement

Individuel

Type des déchets produits ; type des bacs à ordure

Impacts

Environnementaux

Nombre de décharges spécifique aux D3E, Nombre des sites d'enfouissement, etc. Fond pour l'environnement.

Socio-économiques

Incivisme de la population ; l'ignorance des dangers environnementaux des D3E, etc. insuffisance des moyens logistiques, financiers, matériels, humains pour assurer la précollecte

Technique

Manque des moyens humains et

logistiques, manque d'expertise, absence d'unité de traitement ou de recyclage des D3E.

Source : Ouang-yang laouna, 2022.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo