3.3. DISCUSSION DES RESULTATS
3.3.1. Commentaire des
résultats de notre étude
Partant de ces indicateurs d'appréciation de
l'équilibre financier minimum, nous avons remarqué que la
trésorerie de la première année est positive et puis
négative pour les deux autres années.
En effet, selon la règle de l'équilibre
financier minimum, les biens acquis doivent rester à la disposition de
l'entreprise à la même durée que les ressources qui le
financent, mais nous constatons que les ressources permanentes ne suffisent pas
pour financer les immobilisations, ce qui justifie aussi l'accroissement des
dettes d'exploitation qui sont normalement censé diminuer.
Tel que présenté ci-dessus, durant les trois
années l'Office a dégagé un fonds de roulement
négatif, ce qui veut dire, les ressources permanentes ne suffisent pas
pour financer les valeurs immobilisées et ces dernières sont
financées par les dettes d'exploitation. Donc l'entreprise a
présenté une situation très inquiétante mettant en
cause la politique de financement et celle d'investissement soldées par
une insécurité financière.
Cette évolution du fonds de roulement endéans
ces trois années reflète un constat inquiétant d'un
problème de marge de sécurité financière qui ne
précautionne pas l'Office des imprévus dû à
l'exercice des activités annuelles. En outre, l'OGEFREM se trouve en
situation d'incapacité de couvrir les besoins d'exploitation à
l'aide de ses ressources financières. Par conséquent, elle est
censée recourir à l'emprunt auprès des tierces
personnes.
Concernant la situation du BFR, ce dernier est négatif
pendant ces années sous étude, puisque l'Office a pu couvrir tous
ses besoins d'exploitation par les fonds appropriés et le surplus est un
boni au niveau de la trésorerie. L'Office a une bonne politique
d'exploitation.
Il est impérieux de signaler ici que la
trésorerie est la conséquence des trois politiques dans
l'entreprise : politique de financement avec les ressources stables,
politique d'investissement (les immobilisations)et la politique d'exploitation
(valeurs circulantes : valeurs d'exploitation, valeurs disponibles et
dettes à court terme d'exploitation).
De cette explication, nous déduisons que la politique
d'exploitation de l'Office est restée performante pendant les trois
années, justifiée par un excédent de trésorerie
(BFR négatif) qui a essayé de limiter les dégâts de
la trésorerie.
3.3.2. Vérification des
hypothèses
A ce stade, nous nous donnons la tâche de
vérifier nos hypothèses sur base de nos résultats obtenus
après analyse. Il sied de rappeler que notre hypothèse
principale stipulait que la structure financière de l'OGEFREM
respecterait le principe de l'équilibre financier minimum.
Mais comparativement de l'étude où nous avons
remarqué que la trésorerie n'est positivequ'à la
première année, nous disons que cette hypothèse est en
partie infirmée.
De manière spécifique, nous avions émis
que la trésorerie de l'OGEFREM serait suffisante dans les
périodes sous examen. Quant aux résultats, cela n'est pas le cas,
bien qu'à la première année la trésorerie est
positive. Par-là, nous infirmons la deuxième hypothèse.
Au clair, nous remarquons que nos deux hypothèses sont
infirmées. Donc, l'office est censé revoir sa politique de
financement.
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