TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES
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défini.
EPIGRAPHE
v
DEDICACE
vi
REMERCIEMENT
vii
LISTE DES ABREVIATIONS
ix
LISTE DES TABLEAUX
xi
LISTE DES
FIGURES................................................................................Xii
INTRODUCTION
1
0.1.Etat de la question
1
0.2. Problématique
2
0.3. Hypothèses de
l'étude.
3
0.3.1. Hypothèse principale
3
0.3.2. Hypothèse
spécifique
3
0.4. Objectifs de l'étude
3
0.4.1. Objectif
général
3
0.4.2. Objectif spécifique
4
0.5. Choix et intérêt du
sujet
4
0.5.1. Intérêt
personnel
4
0.5.2. Intérêt
scientifique
4
0.5.3. Intérêt pratique
4
0.6. Méthodes et techniques
4
0.7. Délimitation de
l'étude
4
0.8. Subdivision du travail
4
PREMIER CHAPITRE : REVUE DE LA LITTERATURE ET
THEORIQUE
5
1. CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE
5
1.1. Généralité sur
l'analyse financière
5
1.1.1. Aperçu
général
5
1.1.2. Définition de l'analyse
financière
5
1.1.3. Rôle et importance de
l'analyse financière
6
1.1.4. Eléments et étapes
de l'analyse financière
6
1.1.4.1. Eléments de l'analyse
financière
6
1.1.4.1.1. Le bilan
6
1.1.4.1.2. Le compte de
résultat
12
1.1.4.1.3. Le tableau de flux de
trésorerie
13
1.1.4.1.4. Les notes annexes
13
1.1.4.2. Les étapes de l'analyse
financière
13
1.2. Analyse de la structure
financière
14
1.2.1. Généralité
conceptuels
14
1.2.2. Principe de l'équilibre
financier minimum
14
? Sortes et modes de calcul du fonds de
roulement
15
- Fonds de roulement net ou
permanent
15
- Fonds de roulement propre
16
- Fonds de roulement étranger
16
- Fonds de roulement brut
16
1.3. Analyse des ratios
20
1.3.1 Types de ratios
20
1.3.1.1. Ratios de liquidité
20
1.3.1.1.1. Ratio de liquidité
générale
20
1.3.1.1.2. Ratio de liquidité
réduite
20
1.3.1.1.3. Ratio de liquidité
immédiate
21
1.3.2. Ratio de solvabilité
21
1.3.2.1. Ratio d'autonomie
financière
21
1.3.2.2. Ratio de solvabilité
générale
21
1.4. NOTIONS SUR L'ENTREPRISE
21
1.4.1. Définition
21
1.4.2. Rôle et importance d'une
entreprise
22
1.4.3. But d'une entreprise
22
1.4.4. Classification des
entreprises
22
1.4.4.1. Critère juridique
23
1.4.4.2. Critère dimensionnel
23
1.4.4.3. Critère sectoriel ou
économique
23
1.4.5. Les fonctions d'une
entreprise
23
1.4.5.1. Fonction financière
23
1.4.5.2. Fonction production
24
1.4.5.3. Fonction ressources
humaines
24
1.4.5.4. Fonction administrative
24
1.4.5.5. Fonction technique
25
1.4.5.6. Fonction commerciale
25
1.4.5.7. Fonction
comptabilité
25
1.5. CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
25
1.5.1. Principe de l'appréciation
de l'équilibre financier minimum
25
1.5.2. Théories liées
à l'analyse des ratios
26
DEUXIEME CHAPITRE : CADRES D'ETUDE ET ASPECTS
METHODOLOGIQUES
27
2.1. BREVE PRESENTATION DE L'OGEFREM
27
2.1.1. Création de l'OGEFREM
27
2.1.2. Objet social
28
2.1.3. Missions
28
2.1.4. Siège social
29
2.1.5. Effectif du personnel
29
2.1.6. Compétences du
personnel
29
2.1.7. Patrimoine de l'OGEFREM
30
2.1.8. Ressources
30
2.1.9. Tutelle
31
2.1.10. Structure
31
2.1.11. Organigramme
31
2.2. ASPECTS METHODOLOGIQUES
34
2.2.1. Méthodes
34
2.2.1.1. Définitions
34
2.2.1.2. Méthode d'analyse
financière
34
2.2.1.3. Méthode statistique
35
2.2.2. Techniques
35
2.2.2.1. Définitions
35
2.2.2.1.1. Technique documentaire
35
TROISIEME CHAPITRE : ETUDE DE L'EQUILIBRE
FINANCIER A L'OGEFREM
37
3.1. PRESENTATION DES DONNEES FINANCIERES
37
3.2. ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER MINIMUM DE
L'OFFICE
43
3.2.1. Présentation du bilan fonctionnel
43
3.2.1.1. Analyse des données 2018
43
3.2.1.2. Analyse des données 2019
43
3.2.1.3. Analyse des données 2020
44
3.2.2. Appréciation de l'équilibre
financier minimum
45
3.2.2.1. Le fonds de roulement
45
3.2.2.2. Les besoins en fonds de roulement
46
3.2.2.3. La trésorerie nette
47
3.2.3. Analyse du ratio de liquidité
générale
48
3.3. DISCUSSION DES RESULTATS
49
3.3.1. Commentaire des résultats de notre
étude
49
3.3.2. Vérification des hypothèses
50
3.3.3. Limites du travail
50
3.3.4. Implication du travail
51
CONCLUSION
52
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
54
EPIGRAPHE
« L'équilibre c'est se sentir à sa
place et en sécurité.»
Stephen Carrière
DEDICACE
A mes parents : Chançard MALONGA et Asha MOLIMA,
qu'ils trouvent par ce travail, la récompense de leurs fruits.
REMERCIEMENT
Au terme de notre formation académique de trois ans,
passée à l'université LEADERSHIP ACADEMIA UNIVERSITY,
« LAU » en sigle, il est de coutume dans l'Enseignement
Supérieur et Universitaire de procéder à la
rédaction d'un travail scientifique sanctionnant l'obtention de grade
académique.
Au Dieu Fidèle, Maître des temps et circonstance,
lui qui nous a soutenu et nous a fait grâce d'arriver au terme de notre
étude, que l'honneur et la gloire reviennent à lui.
Ce travail n'étant pas l'opus d'un effort exclusivement
individuel, il serait ingrat de notre part d'oublier de remercier ceux qui ont
pu contribuer à sa réalisation.
Notre première pensée va vers l'éminent
Professeur Docteur Pitshou YADISADILA KIKA qui, malgré ses multiples
occupations a daigné assurer la direction de ce travail. Ses conseils et
ses remarques constructives ont contribué à l'amélioration
de cette oeuvre scientifique.
Nous remercions également, Monsieur l'Assistant Elie
GATUNDO FUMU en qui, nous avons trouvé un guide très
précieux, de par ses expériences, ses conseils et sa
considération nous ont été d'une grande importance, dans
l'élaboration de ce travail.
Nous ne pouvons pas nous retenir de remercier toutes les
autorités académiques de LEADERSHIP ACADEMIA UNIVERSITY, ainsi
que tous les éminents professeurs pour leur dévouement dans notre
formation scientifique.
Notre gratitude va à l'égard de nos
grands-parents qui ont attendu patiemment les fruits de leur dévouement
feu, notamment : Benoît MALONGA et Martine DIZOLELE. Et notre tante,
la regrettée Stephie MALONGA pour l'amour et l'affection
manifestés à mon égard.
A ceux que nous aimons : Joanna ALITI, Destiny MALONGA,
Seal-Pascal NSENGA, Ferrari MALONGA, Clesh LULUKA, Ledie MALENGI,
Gloire-consacré LWANGA et Christian PIKA, en reconnaissance de l'amour
que vous nous offrez quotidiennement et votre bonté exceptionnelle, nous
disons merci.
Nos remerciements vont également à
l'égard de nos frères et soeurs qui ont su redonner force et
courage : Levy BONGO, Stone MALEKA, Jenny MALONGA, Jason ALITI, Eden
BONGO, Joviale BONGO et Serena NSENGA.
Nos sincères remerciements tournent vers ceux qui, de
près comme de loin, nous ont soutenu spirituellement, moralement et
matériellement. Il s'agit de : Fanny MALONGA, Samantha MALONGA,
Raïssa MALONGA, Nana MALONGA, Heureuse MALONGA, Irène MALONGA,
Pitshou MALONGA ainsi que Emma MAKILO, tous pères et mères de
famille mais ont su chacun à sa manière contribuer à ce
travail scientifique.
Nous ne pouvons mettre un terme à ceci sans mentionner
ceux avec qui nous avons parcouru ce chemin : Pascal MUSUMBO, Jessica
PUATI, Grâce KASONGO, Francine YULA, Samuella OTANDIMBO, Davina SABUA,
Daniel LUSIA et Daniel NGOMBO.
Enfin, nous remercions nos ami(e)s pour leur soutien
affectueux. Il s'agit de : Dagie Nsimba, Ketsia KANDA, Théseria
LUTIMA, Joël THASUR, Jordan SUKELA, Exauce LILOLO ainsi que Félix
BAMANA.
LISTE DES ABREVIATIONS
- AC : Actif Circulant
- ACE : Actif Circulant d'Exploitation
- ACHE : Actif Circulant Hors Exploitation
- BC : Besoins Cycliques
- BCE : Besoin Cyclique d'Exploitation
- BCHE : Besoins Cycliques Hors Exploitation
- BFR : Besoin En Fonds de Roulement
- BFRE : Besoin En Fonds de Roulement d'Exploitation
- BFRHE : Besoin En Fonds de Roulement Hors
Exploitation
- BFRNG : Besoin En Fonds de Roulement Net Global
- C.E.M.O.A.C-T.M : Conférence
Ministérielle des États de l'Afrique de l'Ouest et du Centre sur
le Transport Maritime en Afrique de l'Ouest et du Centre
- CBC : Concours Bancaire Courants
- CNUCED : Conférence Des Nations Unies sur le
Commerce et Le Développement
- DB : Découvert Bancaire
- EENE : Effets Escomptés Non Echus
- ES : Emplois Stables
- FNRB : Fonds de Roulement Net Bas du Bilan
- FRE : Fonds de Roulement Etranger
- FRN : Fonds de Roulement Net
- FRNH : Fonds de Roulement Net Haut du Bilan
- FRP : Fonds de Roulement Propre
- IS : Impôt Synthétique
- LG : Liquidité Générale
- OGEFREM : Office De Gestion du Fret Multimodal
- OHADA : Organisation Pour Harmonisation En Afrique Du
Droit Des Affaires
- PC : Passif Circulant
- PCE : Passif Circulant d'Exploitation
- PCHE ; Passif Circulant Hors Exploitation
- RAF : Ration d'autonomie Financière
- RCE : Ressources Cycliques d'Exploitation
- RCHE : Ressources Cycliques Hors Exploitation
- RD : Ressources Durables
- RDC : République Démocratique du Congo
- RFR :
- RLG : Ratio de Liquidité
Générale
- RLI : Ratio de Liquidité Immédiate
- RS : Ressources Stables
- RSG : Ratio de Solvabilité
Générale
- SCB : Solde Créditeur Banque
- SNCC : Société Nationale de Chemin de Fer
Du Congo
- SNEL : Société Nationale de
l'Electricité
- TA : Trésorerie-Actif
- TN : Trésorerie Nette
- TP : Trésorerie-Passif
- U.C.C.A : l'Union des Conseils des Chargeurs
Africains
- VD : Valeur Disponible
- VE : Valeurs d'Exploitation
- VMP : Valeur Moyen de Placement
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Présentation du Bilan
comptable
3
Tableau 2 : Présentation du bilan
fonctionnel détaillé
11
Tableau 3 : Actif du bilan 2018
37
Tableau 4 : Passif du bilan 2018
38
Tableau 5 : Actif du bilan 2019
39
Tableau 6 : Passif du bilan 2019
40
Tableau 7 : Actif du bilan 2020
40
Tableau 8 : Passif du bilan 2020
42
Tableau 9 : Bilan fonctionnel 2018
43
Tableau 10 : bilan fonctionnel 2019
43
Tableau 11 : bilan fonctionnel 2020
44
Tableau 12 : Cristallisation de bilans
fonctionnels
44
Tableau 13 : situation du fonds de roulement
2018-2020
45
Tableau 14 : besoins en fonds de roulement
20218-2020
46
Tableau 15 : trésorerie nette 2018 -
2020
47
Tableau 16 : ratio de liquidité
générale 2018-2020
48
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Six schémas de
l'équilibre fonctionnel
3
Figure 2 : fonds de
roulement......................................................................45
Figure 3 : besoins en fonds de roulement
20218-2020
47
Figure 4 : trésorerie nette 2018 -
2020
48
Figure 5 : ratio de liquidité
générale 2018-2020
49
INTRODUCTION
0.1. Etat de la
question
Depuis toujours et dans n'importe quel environnement,
l'analyse financière constitue un outil de gestion permettant
d'apprécier la situation financière d'une entreprise, tant
publique que privée.
De ce fait, l'analyse financière repose sur un
retraitement de l'information comptable dont la synthèse figure dans les
comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) et la
reconstitution des mouvements de flux de valeurs générés
par l'entreprise. (
http://www.apce.com, consulté
le 27/05/2022 à 21h30').
En effet, l'analyse financière porte sur le diagnostic
financier de l'activité et la situation patrimoniale d'une entreprise,
en se basant sur les risques liés à la rentabilité et
à la solvabilité d'une entreprise, peu importe sa taille et sa
forme juridique.
Cependant, ce thème de recherche abordé dans
cette étude a fait et continue de faire objet des plusieurs
études et publications scientifiques. Dans le cadre de ce travail, nous
nous sommes référés de recherchesqui ont traité des
sujets similaires au nôtre, notamment celui de Ngweli Ntanta (2012),
Tshiband Uzzan (2010), et Matuvanga (2010).
Ngweli Ntanta (2012), a mené une étude sur
« l'analyse de la structure financière d'une entreprise ;
cas de la BRALIMA MBANDAKA. ». Cet auteur s'est
préoccupéd'analyser l'équilibre financier de la Bralima
Mbandaka, afin d'identifier les facteurs à la base des
déséquilibres et diagnostiquer les perspectives d'avenirs de
cette entreprise.
Il est parti de l'hypothèse de base selon laquellela
Bralima Mbandaka présenteraitune structure financière saine. Dans
le cadre de sa recherche, cet auteur a fait recours à la méthode
analytique, statistique,la technique documentaire et celle d'interview.
Après analyse de ces données, ce chercheur a
abouti au résultat qui démontre que la structure
financière de la Bralima Mbandaka est saine et équilibrée.
Tshiband Uzzan (2010), quant à lui, a parlé
de« l'analyse de la structure financière comme instrument
d'aide à la bonne gestion d'une entreprise. Cas de
laSociété Nationale des Chemins de fer du Congo,
SNCC. ». Cet auteur a cherché à savoir comment se
présente la structure financière de la SNCC et si on pouvait
envisager des perspectives d'amélioration de la gestion d'une entreprise
comme celle-ci.
Partant de cela, il a mentionné les hypothèses
selon lesquelles : (1) la structure financière de la SNCC serait
appréciable et permettrait à celle-ci de remplir les conditions
d'équilibre financier et (2) plus l'analyse de la structure
financière serait considérée, moins le risque
d'insolvabilité serait fréquent dans le entreprises publiques
comme la SNCC.
En optant pour les méthodes historique, descriptible,
analytique et inductible. Il est arrivé à la conclusion selon
laquelle structure financière de la SNCCn`est pas bonne et par
conséquent ne lui permet pas de respecter la règle
d'équilibre financier minimum. Son étude révèle
également que pour les trois exerces en étude, le fonds de
roulement et besoin en fonds de roulement étaient négatifs.
Matuvanga (2010), a travaillé sur « l'analyse
de l'équilibre financier minimum au sein d'une entreprise publique. Cas
de la SNEL. ». Ce chercheur a voulu savoir en premier lieu, si la
SNEL parvenait à réaliser l'équilibre entre ses ressources
et ses emplois et en second lieu, comment évoluaient les
agrégats de l'équilibre financier minimum de la SNEL ?
Sur base de ces questions, il a suggéré comme
hypothèses : (1) qu'une entreprise publique, privée ou mixte
financièrement bien gérée, serait celle dont les emplois
stables sont d'abord fiancés par des ressources durables et (2) ensuite,
les emplois cycliques sont fiancés à leur tour par des dettes
à court terme.
Et, il est parti des méthodes analytique et
descriptive, couplée des techniques documentaire et d'interview.
A l'issu de son étude, il a fini par remarqué
que la situation financière de la SNEL n'est pas agréable dans la
période étudiée.
Ainsi, notre travail se démarque de ceux de nos
prédécesseurs, du fait qu'il se base sur des informations
fournies par le bilan comptablede l'entreprise que nous allons retraiter en
bilan fonctionnel, afin d'analyser et découvrir si la structure
financière de l'OGEFREM respecte le principe d'équilibre
financier minimum dans la période considérée.
0.2.
Problématique
La fonction financière dans une entreprise a toujours
occupé une place privilégiée dans la gestion de
l'entreprise, car elle concerne son existence même. Et, elle a pour
rôle de mettre à la disposition de l'entreprise les ressources
financières dont elle a besoin.
En effet, tout au long de leur existence et pour assurer leur
fonctionnement et développement, les entreprises ont besoin de fonds. Le
financement des entreprises désigne l'ensemble des ressources
financières qu'elles doivent se procurer pour faire face à leurs
besoins. (
http://www.universalis.fr ,
consulté le 20/04/2022 à 13h30').
De ce point de vue, toute entreprise prévoit une
structure financière qui recadre et classe toutes ses ressources
financières.La manière de combiner les différents moyens
de financement est un élément de la stratégie
financière qui a des conséquences directes sur la situation
économique de l'entreprise. (
http://www.universalis.fr ,
consulté le 20/04/2022 à 13h32').
D'où, la gestion financière est un instrument
d'aide à la prise de décision, et a pour objectif la collecte et
l'analyse d'informations dans le but de porter une appréciation sur la
performance et la pérennité de l'entreprise. Il est donc
essentiel de bien la réaliser car le succès de l'entreprise en
dépend.
De ce fait, l'analyse de la structure financière d'une
entreprise a pour objectif de porter un diagnostic financier sur la
santé financière de cette dernière. En examinant son
équilibre financier, son aptitude à faire face à ses
engagements à court et long terme et partant sur l'autonomie de
décisions de l'entreprise.
Cohen (1991), souligne que les méthodes du diagnostic
financier sont basées sur l'appréciation de l'équilibre
financier minimum, les performances financières ainsi que les autres
caractéristiques majeures telles que l'autonomie financière, la
flexibilité financière ainsi que les stratégies
managériales de ladite entreprise. Par conséquent, les
états financiers sont des outils permettant de récolter des
données comptables d'une entreprise et en faire de l'analyse
financière.
Actuellement, nous remarquons que bon nombre d'entreprises
congolaises ne semblent pas avoir une bonne structure financière, ce qui
fait qu'elles présentent toujours une trésorerie négative,
influençant le devenir de leurs activités économiques.
Pour enrichir notre argumentation, prenons le cas de l'Office
de Gestion du Fret Multimodal qui, étant un établissement public
de service est censé avoir une trésorerie suffisante puisqu'elle
dépend principalement des paiements de ses clients. Une fois ces
derniers en difficulté, cela aurait des répercussions sur la
santé financière de ladite Office.
Vue cette réalité, notre préoccupation
majeure se résume par la question suivante : la structure
financière de l'OGEFREM respecte-elle le principe de l'équilibre
financier minimum dans la période sous analyse?
De cette préoccupation, née la question
secondaire suivante : l'OGEFREM arrive-t-elle à dégager
une trésorerie suffisante ?
0.3. Hypothèses de
l'étude.
0.3.1. Hypothèse
principale
Nous formulons l'hypothèse principale selon laquellela
structure financière de l'OGEFREM respecterait le principe de
l'équilibre financier minimum.
0.3.2. Hypothèse
spécifique
De manière spécifique, nous émettons que
la trésorerie de l'OGEFREM serait suffisante dans les périodes
sous examen.
0.4. Objectifs de
l'étude
Dans cette étude, nous nous sommesassigné un
objectif général et un objectif spécifique.
0.4.1. Objectif
général
L'objectif général de cette étude
consiste à apprécier la structure financière de
l'OGEFREM en ce qui concerne le respectdu principe de l'équilibre
financier minimum dans la période sous analyse.
0.4.2. Objectif
spécifique
Spécifiquement, notre étude vise
à apprécier le niveau de la trésorerie de
l'OGEFREM.
0.5. Choix et
intérêt du sujet
Nous sommes partis de l'observation selon laquelle l'OGEFREM
semble bien évoluer et nous voulons vérifier grâce à
l'analyse financière si la situation telle que présentée
exprime la vraie réalité.
0.5.1. Intérêt
personnel
Nous sommes partis de l'observation selon laquelle, l'OGEFREM
semble bien évoluer et nous voulons vérifier grâce à
l'analyse financière si la situation telle que présentée
exprime la vraie réalité.
0.5.2.
Intérêtscientifique
L'intérêt scientifique de ce travail repose sur
le fait qu'il répond à une problématique pertinente, qui
pourra faire l'objet d'étude comparative avec d'autres entreprises. Et
le résultat de notre recherche servira de support de
référence pour les autres chercheurs pouvant mener leurs
études dans la même thématique.
0.5.3. Intérêt
pratique
Cette étude permettra aux responsables de l'OGEFREM et
ses partenaires de suivre son évolution financière de
près, de connaître et d'apprécier sa situation
financière. Elle présente aussi un intérêt
particulier à toute entreprise du même secteur voulant
restructurer leur situation financière.
0.6. Méthodes et
techniques
Pour la présente recherche, il s'est
avéré utile de recourir aux méthodes d'analyse
financière et statistique accompagnées par la technique
documentaire.
0.7. Délimitation de
l'étude
Notre étude est limitée dans le domaine, le
temps et l'espace.Dans le domaine, notre recherche s'oriente dans le domaine de
la gestion financière précisément et est basée sur
l'analyse de la structure financière de l'OGEFREM.Du point de vue
temporel,notre étude couvre une période de trois ans, allant de
2018 à 2020. Sous l'angle spatial, le problème
étudié a comme champ de recherche l'Office de Gestion du Fret
Multimodal, (OGEFREM en sigle). Sise avenue TSF n°9 à
Kinshasa/Gombe.
0.8. Subdivision du
travail
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail est subdivisé en trois chapitres, àsavoir : le
premierporte sur le cadre conceptuel et théorique de
l'étude ; le deuxième aborde la présentation du cadre
d'étude, OGEFREM et les aspects méthodologiques et le
troisième enfin, consiste à présenter les données,
analyser et discuter les résultats de l'étude.
PREMIER CHAPITRE : REVUE DE LA
LITTERATURE THEORIQUE
Ce chapitre nous allons définir les concepts
clés et les indicateurs d'analyse, et à présenter les
théories explicatives de notre étude.
1. CADRE CONCEPTUEL DE
L'ETUDE
1.1.
Généralité sur l'analyse financière
1.1.1. Aperçu
général
Dov Ogien (2008), l'analyse financière consiste
à apprécier le plus objectivement possible la performance
économique et financière d'une entreprise, à partir des
états de synthèse qu'elle publie à la fin de chaque
exercice comptable.
Les entreprises ne sont pas un sujet à isoler mais une
partie prenante dans un environnement changeant qui les façonne et
auquel elles doivent s'adapter. Ceci dit, les entreprises se retrouvent de plus
en plus dans la nécessité de s'évaluer pour ainsi,
déterminer leur position et leur situation par rapport aux entreprises
concurrentes.
Pour cela, elles font recours au rôle informatif de la
comptabilité générale d'où l'intérêt
de l'analyse financière. C'est ainsi que l'analyse financière
n'est pas seulement l'étude des comptes de l'entreprise, en
disséquant frénétiquement les chiffres ; c'est
l'examen de l'ensemble de sa situation financière et de ses perspectives
d'évolution. Une analyse financière ne doit pas être
statique mais plutôt dynamique. Peter Greenfinch (2000).
1.1.2. Définition de
l'analyse financière
L'analyse financière consiste à tirer des
renseignements sur la santé financière d'une entreprise notamment
en matière de solvabilité et de rentabilité, à
partir des documents comptables. (
https://www.sage.com ,
consulté le 28/05/2022 à 12h45').
Un autre auteur définit l'analyse financière
comme une technique qui consiste à effectuer des retraitements sur les
documents comptables pour mettre en exergue la situation financière de
l'entreprise. (
https://www.comptabilite.ooreka.fr ,
consulté le 28/05/2022 à 12h47')
L'analyse financière recouvre le savoir-faire
déployé pour exploiter l'information comptable. D'où, l'on
peut aussi définir l'analyse financière comme une méthode
de compréhension de l'entreprise à travers ses états de
synthèse, une méthode qui a pour objectif de porter un jugement
global et argumenté sur le niveau de performance de l'entreprise et sur
sa situation financière actuelle ou future. (
https://www.cairn.info,
consulté le 28/05/2022 à 12h50').
Selon Lahille, l'analyse financière est dans sa
définition la plus simple, un ensemble de technique visant à
connaître la santé financière de l'entreprise.
De toutes ces définitions, nous retenons que l'analyse
financière est une étude sur l'évolution des
activités d'une entreprise à travers les états de
synthèses.
1.1.3. Rôle et
importance de l'analyse financière
Le rôle de l'analyse financière est de recourir
à un diagnostic financier, qui permet non seulement de comprendre
l'état financier de l'entreprise ; en déterminant sa
solvabilité, sa rentabilité ainsi que sa capacité à
produire de la richesse, mais également d'avoir une vue
détaillée sur l'efficacité de son fonctionnement à
l'interne.
De plus, une telle analyse prend tout son sens lorsque la
firme a besoin de réclamer les fonds ou de faire une demande de
prêts. La plupart des institutions financières exigent de recevoir
le bilan d'une analyse financière afin de déterminer la
capacité de l'entreprise à rembourser le prêt.
Le rôle de l'analyse financière n'est pas
seulement de porter un diagnostic financier, puisqu'elle définit aussi
la position de l'entreprise en fonction du secteur d'activité, ce qui
permet de garder un oeil sur la concurrence. Mais, elle se penche aussi sur les
risques potentiels qui, peuvent toucher le marché. Cela peut
s'avérer utile pour construire une stratégie d'affaires efficace
et minimiser l'exposition à ces risques.
1.1.4. Eléments et
étapes de l'analyse financière
1.1.4.1. Eléments de
l'analyse financière
L'analyse financière d'une entreprise passe
obligatoirement par l'analyse de ses états financiers, peu importe la
taille ou le secteur d'activité de l'entreprise. Et il passe
obligatoirement par deux éléments essentiels : le compte de
résultat et le bilan de trois dernières années
idéalement (
https://www.lecoindesentrepreneurs.fr
, consulté le 3/0/2022 6 à 9h26').
Sur ce, les éléments principaux pour
procéder à l'analyse financière sont : le bilan, le
compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie et les notes
annexes.
1.1.4.1.1. Le
bilan
a) Définitions du bilan
Le bilan est une photographie instantanée du patrimoine
monnayable de l'entité. Purement descriptif, il représente sa
valeur à une date précise.
Pour Gérard Melyon (2007) le bilan est un
inventaire de la situation patrimoniale d'une entreprise à une date
donnée. L'inventaire étant une opération de recensement,
nous pouvons dire que le bilan est un document qui quantifie de manière
descriptive les avoirs et les dettes d'une entreprise. Il donne un
aperçu du patrimoine de l'entreprise et de sa structure
financière.
Barruch et al (2014) souligne que le bilan est un
document de synthèse dans lequel sont regroupés, à une
date donnée, l'ensemble des ressources dont l'entreprise a
disposé et l'ensemble des emplois qu'elle en a fait.
Le code d'OHADA définit le bilan comme un tableau qui
décrit séparément les éléments d'actifs
constituant le patrimoine de l'entreprise et les éléments du
passif. En bref, il présente l'état de ce que possède et
doit l'entreprise.
Pour Jean-Claude Juhel (2012), le bilan est l'image et valeur
du patrimoine de l'entreprise à un instant donné. Quant à
nous, le bilan est un tableau récapitulatif ou synthétique, qui
comprend d'une part, les avoirs de l'entreprise et d'autre part, ses dettes
envers les tierces personnes.
Par les avoirs, nous comprenons les biens de l'entreprise en
terme des immobilisations, ses actifs acycliques, sa trésorerie et par
dettes de l'entreprise nous voyons ses capitaux propres y compris les dettes
financières, dettes diverses et commerciales à court terme. Suite
à ce, Il donne une image fidèle du patrimoine de l'entreprise.
Plus concrètement, le bilan permet de connaître
la valeur précise des avoirs de l'entreprise, connaître son
patrimoine accumulé, analyser les investissements réalisés
et le niveau des dettes (
https://debitoor.fr, consulté
le 12/06/2022 à 19h10').
b) Types de bilan
Généralement, quand on fait mention au bilan,
c'est certainement le bilan comptable qu'il s'agit ; plusieurs autres
bilans sont construits à partir du bilan comptable. On distingue
plusieurs types de bilan, et nous ne citons que : bilan comptable, bilan
financier, bilan fonctionnel, bilan prévisionnel, etc.
Pour les différencier brièvement, le bilan
financier et le bilan fonctionnel sont relativement similaires, ils
réorganisent les informations contenues dans le bilan comptable et ils
constituent les outils d'analyse financière, permettant
d'apprécier l'équilibre de la structure financière de
l'entreprise mais selon les optiques différents.
Le bilan fonctionnel permet d'apprécier la structure
financière dans une optique de continuité d'activité. Il
évalue les besoins financiers stables et circulants liés à
l'activité ; il évalue le patrimoine réel et ce que
l'entreprise souhaite avoir. Le but de ce bilan est de comprendre l'origine de
fonds de l'entreprise et leur mode d'utilisation. Nous devons mentionner qu'il
transforme l'actif et passif en emplois et ressources.
Par contre, le bilan financier quant à lui permet
d'apprécier la structure financière de l'entreprise dans une
optique de liquidité et de solvabilité ; et il évalue
le patrimoine réel et besoin financier stable. Enfin, le bilan
prévisionnel contrairement aux bilans comptable, financier et
fonctionnel, le bilan prévisionnel établit des projections quant
à l'évolution de la situation financière.
c) La structure globale du bilan
Le bilan, une armoire à deux portes bourrée
d'étagères, une liste chiffrée présentée en
deux parties :
- Actif :
- Passif :
A l'Actif du bilan, placé à
gauche du bilan, il est composé de : des actifs immobilisés,
des actifs circulants et la trésorerie-actif.
· Actif immobilisé
Pour Yadisadila Kika (2022), l'actif immobilisé
regroupe les biens destinés à être utilisés ou
à rester de façon durable dans l'entreprise ; c'est le cycle
d'investissement.
Il existe trois types d'immobilisation, entre autre :
- Immobilisations incorporelles : ce
sont des actifs non monétaires sans substance physique, par
exemple : brevets, etc.
- Immobilisations corporelles : sont des
actifs physiques détenus pour être utilisés dans la
production ou la fourniture de biens et de services ou être loués
à des tiers. Il peut s'agir de matériel industriel, de
matériel de transport, de mobilier, de matériel informatique,
etc.
- Immobilisations financières :
il s'agit de titre de participation, de prêt accordé, de versement
de dépôt de garantie.
· Actif-circulant
Il est constitué des actifs liés au cycle
d'exploitation de l'entreprise et destinés à ne pas y rester
durablement. Il regroupe principalement les stocks, créances, les
valeurs mobilières de placement et les disponibilités :
- Stocks : il s'agit de l'ensemble des
biens qui ont été acquis ou directement produits par
l'entreprise, mais qui n'ont pas encore été coulés sur le
marché. Dans le cas de produits finis, ces stocks sont donc
destinés à être commercialisés. Pour les
matières premières, les biens intermédiaires et
consommables, il s'agit de stocks destinés à être
utilisés dans le processus de production du prochain cycle
d'exploitation. On va aussi considérer comme stocks tous les produits
finis qi n'ont pas encore été vendus et livrés, mais
également les encours de production et de prestations de services.
- Créances : une créance
définit la contrepartie d'une dette contractée par une personne
physique ou morale, et accorde le droit au créancier à
l'exécution d'une prestation, en nature ou en espèces, de la part
du débiteur.
- Valeurs mobilières de
placement : ce sont les titres acquis en vue de réaliser
un gain rapide à brève échéance.
- Disponibilités : recouvrent
l'ensemble des liquidités de l'entreprise : caisse et banque.
Au niveau Passif du bilan, le passif du bilan
comprend les ressources de financement de l'entreprise, il se compose
principalement des capitaux propres et passif-circulant.
· Capitaux propres
Ils regroupent les moyens de financement mis à la
disposition de l'entreprise de façon permanente comprenant : le
capital, les réserves, le résultat de l'exercice, les subventions
d'investissement et les provisions réglementées.
- Le capital : c'est l'ensemble des
sommes mises à la disposition de l'entreprise, de manière
permanente par les associés. Ces apports peuvent être en nature ou
en numéraire.
- Les réserves : les
réserves sont, en principe, les bénéfices affectés
durablement à l'entreprise jusqu'à décision contraire des
organes compétents.
- Le résultat de l'exercice :
c'est la différence de tous les produits et toutes les
charges.
- Les subventions d'investissement :
elles correspondent à des aides reçues de l'Etat ou des
collectivités locales pour acquérir les immobilisations.
- Les provisions
règlementées : sont des provisions assimilables
à des réserves car elles ne sont pas constituées pour
constater les pertes latentes, sont destinées à rester dans
l'entreprise.
· Passif-circulant
Il reprend toutes les dettes de l'entreprise envers des tiers,
quelle qu'en soit l'échéance.
- Les dettes financières : elles
sont conclues avec des tiers prêteurs, dans une optique à long
terme, afin de faciliter le développement de l'entreprise.
- Les dettes d'exploitations : elles
comprennent les montants dus aux fournisseurs d'exploitation ainsi que les
dettes fiscales et sociales d'exploitation.
- Les découverts bancaires :
c'est un solde bancaire négatif
Ainsi, le bilan est présenté de la
manière suivante :
Tableau 1 : Présentation
du Bilan comptable
ACTIF
|
PASSIF
|
ACTIF IMMOBILIS
- Immobilisations incorporelles
- Immobilisations corporelles
- Immobilisations financières
|
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
- Capital
- Report à nouveau
- Résultat
- réserves
|
ACTIF-CIRCULANT
- Stocks
- Créances
|
PASSIF-CIRCULANT
- Dettes financières
- Dettes commerciales
|
Trésorerie-actif
- Banques
- caisses
|
Trésorerie-passif
- découvert bancaire
|
Source : nous-même
Pour le cas de cette étude, l'analyse de la structure
financière se fera sur base du bilan fonctionnel, ce qui
nécessite de le présenter d'une manière
détaillée. L'analyse fonctionnelle de la structure
financière est basée sur l'étude de la couverture des
emplois par les ressources, en prenant en considération les trois cycles
de l'entreprise.
Cependant, il est important de faire les retraitements des
éléments constitutifs du bilan comptable pour permettre une
analyse économique. Les postes du bilan sont classées en masses
homogènes d'après leur fonction respective : investissement,
exploitation et financement.
Concrètement, le bilan fonctionnel a pour rôle
d'apprécier la structure financière fonctionnelle de
l'entreprise, évaluer les besoins financiers et le type de ressources
dont dispose l'entreprise, déterminer l'équilibre financier en
comparant les différentes masses du bilan classées par fonctions
en observant le degré de couverture des emplois par les ressources et
calculer la marge de sécurité financière de l'entreprise.
Il permet également aux dirigeants de l'entreprise de prendre des
décisions nécessaires sur le déroulement des
activités sur le long terme.
d) Retraitement du bilan
Pour Yadisadila Kika (2022), le bilan comptable subit
plusieurs retraitements afin d'établir le bilan fonctionnel.
Sur ce, il faut :
- Reclasser : certains postes du bilan comptable selon
leur fonction ;
- Intégrer des éléments hors bilan, entre
autre :
§ Les effets escomptés non
échus : effets de commerce remis en banque avant la date
d'échéance,
§ Les cessions de créances
professionnelles : les effets et créances
cédés disparaissent de l'actif circulant du bilan comptable.
§ Le crédit- bail : le bilan
fonctionnel considère les équipements financés par
crédit-bail comme des immobilisations financées par emprunt.
- Corriger : les créances et les dettes pour
annuler l'effet des écarts de conversion actif et passif et prendre en
compte leur valeur initiale.
- Eliminer : certains postes du bilan comptable, à
l'instar du capital souscrit non appelé, primes de remboursement des
emprunts.
e) Présentation du bilan
fonctionnel
Après retraitement, les emplois et ressources sont
classés de la manière suivante :
Tableau 2 : Présentation
du bilan fonctionnel détaillé
§ Emplois stables (ES)
Actif immobilisé brut
+ valeur d'origine des contrats relatifs aux biens pris en
crédit-bail
? Intérêts courus sur prêts
+ charges à repartir relatives aux frais
d'émission d'emprunt (montant brut)
+ écarts de conversion-actif sur les prêts ou
créances immobilisés
? écarts de conversion-passif sur les prêts ou
créances immobilisés
|
§ Ressources durables (RD)
Capitaux propres avant répartition
? capital souscrit non appelé
+ amortissement et dépréciations de l'actif (y
compris les amortissements des frais d'émission d'emprunt et des biens
pris en crédit-bail)
+ provisions pour risques et charges
+ dettes financières (sauf concours bancaires courants
et soldes créditeurs de banque, intérêts courus et prime de
remboursement des obligations)
+ valeur nette des emprunts fictifs (pour les biens pris en
crédit-bail) restant à rembourser
+ comptes courants d'associés bloqués
+ écarts de conversion-actif sur emprunts
? écarts de conversion-actif sur emprunts
+ avances conditionnées
|
§ Actif circulant d'exploitation
(ACE)
[en valeur brute]
· Stocks
· Avances et acomptes versés sur commandes
· Créances d'exploitation (créances clients
+ comptes rattachés + EENE)
· Autres créances d'exploitation
+ écarts de conversion-actif sur créances
? écarts de conversion-passif sur créances
· Charges constatées d'avance d'exploitation
|
§ Passif circulant d'exploitation
(PCE)
· Avances et acomptes reçus sur commandes
· Dettes fournisseurs et comptes rattachés
· Dettes fiscales et sociales (sauf IS)
· Autres dettes d'exploitation
+ écarts de conversion-passif sur dettes
d'exploitation
? écarts de conversion-actif sur dettes
d'exploitation
· Produits constatés d'avance d'exploitation
|
§ Actif circulant hors exploitation
(ACHE)
[en valeur brute]
· Autres créances
· Capital souscrit appelé, non versé
· Valeurs mobilières de placement
· Charges constatée d'avance hors exploitation
· Intérêts courus sur prêts
|
§ Passif circulant hors exploitation
(PCHE)
· Dettes sur immobilisations
· Dettes fiscales (IS)
· Produits constatée d'avance hors exploitation
· Comptes courants d'associés non
bloqués
· Autres dettes
+ dividendes à payer
· Intérêts courus sur emprunts
|
§ Trésorerie-actif (TA)
· disponibilités
|
§ Trésorerie-passif (TP)
· concours bancaire courants et soldes créditeurs
des banques + EENE
|
Source : Gérard Melyon (2007)
1.1.4.1.2. Le compte de
résultat
Le compte de résultat est établi à partir
des comptes de gestion. Il enregistre à gauche, les mouvements
constatant les charges qui représentent les coûts engagés
par l'entreprise pour exercer son activité et à sa droite il
enregistre les mouvements constatant les produits qui représentent les
revenus générés par l'activité de l'entreprise.
D'après Lahille (2001), le compte de résultat
est un document dynamique qui présente la synthèse des produits
et des charges de l'exercice, sans qu'il soit tenu compte de leur date
d'encaissement ou de paiement. Il fait apparaître par différence,
après déduction des amortissements et des provisions, le
bénéfice ou la perte de l'exercice.
Le compte de résultat selon le code OHADA, est celui
récapitulant les produits et les charges faisant apparaître, par
différence, le bénéfice net ou la perte nette de
l'exercice (ce qu'a vendu et dépensé l'entreprise). Le compte de
résultat dégage le solde provenant de l'enregistrement de ces
mouvements, par différence, afin de faire apparaître le
bénéfice ou la perte. Le bénéfice se place du
côté des charges et la perte se place du côté
produits.
1.1.4.1.3. Le tableau de
flux de trésorerie
Le tableau de flux de trésorerie présente les
flux de trésorerie de la période classés en
activité d'exploitation, d'investissement et de financement. L'objectif
de ce document comptable est de fournir des informations complètes sur
les entrées et les sorties de trésorerie qui se sont
déroulées au cours d'un exercice comptable.
Pour Julien LeMaux (2014), lors d'une analyse
financière ce document permet de savoir si l'entreprise est capable, du
fait de son activité, de générer suffisamment de
trésorerie pour financer ses investissements, rembourser ses
créanciers et verser des dividendes à ses actionnaires.
1.1.4.1.4. Les notes
annexes
L'annexe est une suite d'états comportant des
explications et des informations chiffrées ou non nécessaires
à la compréhension du bilan et du compte de résultat, pour
que ceux-ci donnent une image fidèle du patrimoine, de situation
financière et du résultat de l'entreprise.
Un autre auteur définit l'annexe comme un document
obligatoire composé d'un ensemble d'états et de tableaux
justifiant ou complétant les informations portées au compte de
résultat et au bilan.
L'annexe est un document comptable qui fournit des
informations nécessaires à la compréhension du compte de
résultat et du bilan. Béatrice et Grand Guillot (2015)
L'annexe fournit des informations d'ordre :
- Economique et financier : représentent les
modes et méthodes d'évaluation et d'évolution de certains
postes ;
- Juridique : sont des montants des engagements
financiers, structure capital, dettes garanties par des sûretés
réelles,
- Fiscal : est la répartition de l'impôt
entre le résultat courant et le résultat exceptionnel,
- Social : est l'effectif de salarié, montant de
la masse salariale, montant des sommes versées au titre des avantages
sociaux.
1.1.4.2. Les étapes
de l'analyse financière
Gérard Melyon (2007), souligne que
l'appréciation de la santé financière de l'entreprise
s'effectue en deux étapes :
- Etape 1 : investigation
Elle consiste à étudier les documents de
synthèse afin d'apprécier l'équilibre, le risque, la
rentabilité et la pérennité de l'entreprise.
Du fait que l'analyse financière regorge des techniques
d'investigation rétrospective des documents comptables et financiers de
synthèse, par l'équilibre : il s'agit de
vérifier si la structure financière de l'entreprise respecte le
principe de l'équilibre financier minimum ; par risque : le
risque est associé à toute l'activité de l'entreprise,
à travers l'investigation, on pourra détecter si l'entreprise
court un quelconque risque ou évaluer le niveau du risque couru par
l'entreprise, exemple du risque de défaillance ;etc. par
rentabilité : on étudie la capacité qu'a l'entreprise
de dégager le résultat bénéficiaire à partir
des capitaux investis
- Etape 2 : prévision,
recommandation
Elle consiste à proposer les solutions pour
préparer les décisions financières devant répondre
aux difficultés mises à jour, ou consolider les points forts de
l'entreprise.
1.2. Analyse de la structure
financière
1.2.1.
Généralité conceptuels
Plusieurs auteurs ont défini la structure
financière d'une entreprise, d'où nous allons proposer quelques
définitions.
La structure financière dans son sens concret, est
l'ensemble des ressources financières mises en oeuvre pour financer
l'activité d'une entreprise. Ces ressources financières
proviennent soit du fonds propre de l'entreprise, l'endettement ou des
ressources d'exploitation voir même les dons.
D'après Ross et al (2011), la structure
financière désigne aussi la combinaison particulière de
dettes à long terme et de fonds propres que l'entreprise utilise pour
financer son activité.
D'où, l'analyse de la structure financière d'une
entreprise renvoie à la proportion de dettes financières et de
capitaux propres dont elle dispose. Et, l'étude de cette structure
financière à travers le bilan fonctionnel permet de comprendre
l'origine des emplois et leur mode de financement.
Cette structure est variable, elle dépend des
contraintes financières liées à la nature des
activités développées par les entreprises et aux
décisions d'investissement prises par leur management en matière
d'investissement. (
https://www.comptabilite.ooreka.fr
, consulté le 3/06/2022 à 9h40')
1.2.2. Principe de
l'équilibre financier minimum
L'équilibre financier est une situation dans laquelle
une entreprise est en mesure de faire face à toutes ses dettes dans les
conditions convenues. Ainsi, il montre que sa gestion est efficace. (
https://www.economy-pedia.com,
consulté le 3/06/2022 à 10h29').
Le principe de l'équilibre financier exige que les
capitaux utilisés par l'entreprise pour acquérir des biens
restent à la disposition de l'entreprise pendant une durée qui
correspond à la durée de vie ou d'utilisation du bien acquis.
(Erreur ! Référence de lien hypertexte non
valide., consulté le 3/06/2022 à 10h32') ;
Le principe de l'équilibre financier minimum veut que
les capitaux permanents doivent être suffisants pour financer les actifs
fixes. Ce qui implique que le fonds de roulement doit être positif. (
https://www.cedecblogfr.com,
consulté le 3/0/2022 6 à 11h03')
Gérard Melyon, (2007), pense que selon la règle,
il doit exister un équilibre minimum entre la durée de vie d'un
actif et la durée de la ressource de financement correspondant. Ainsi,
les emplois immobilisés à plus d'un an doivent être
financés par des ressources d'une durée au moins
équivalente.
Il existe trois principaux indicateurs de l'équilibre
financier, à savoir :
- Le fonds de roulement ;
- Le besoin en fonds de roulement ;
- La trésorerie nette.
a) Le fonds de roulement
Le fonds de roulement est une notion d'équité du
bilan fonctionnel d'une entreprise. Le fonds de roulement se définit
comme l'excédent des capitaux stables, par rapport aux emplois durables,
utilisé pour financer une partie des actifs circulants.
Ainsi, le fonds de roulement correspond à la partie des
ressources stables qui ne finance pas les emplois durables et la partie des
actifs circulants financée par les ressources stables.
Autrement dit, il correspond à la partie à ma
partie des ressources stables qui ne finance pas les emplois durables et la
partie des actifs circulants financée par les ressources stables. (
https://www.fr.m.wikipedia.org,
consulté le 3/06/2022 à 11h25').
Yadisadila Kika (2022), le fonds de roulement net global
représente une ressource durable ou structurelle mise à la
disposition de l'entreprise pour financier des besoins du cycle d'exploitation
en caractère permanent. Il est pour une entreprise, une marge de
sécurité financière destinée à financer une
partie de l'actif circulant. Il représente aussi, l'investissement net
que l'entreprise a dû faire dans son exploitation.
Après toutes ces définitions, nous retenons que
le fonds de roulement est défini comme la part de capitaux permanents
qui n'est pas absorbée par le financement des valeurs
immobilisées et qui reste par la suite disponible pour financer les
besoins liés au cycle d'exploitation.
Le fonds de roulement permet à l'entreprise de faire
face à toutes ses dépenses le temps d'encaisser les
règlements de ses clients. Un fonds de roulement utilisé à
un instant devra être restitué par les prochaines recettes
entrantes.
Ø Sortes et modes de
calcul du fonds de roulement
- Fonds de roulement net ou
permanent
Le fonds de roulement net représente l'excédent
des capitaux permanents mis à la disposition de l'entreprise sur les
immobilisations nettes et donne une idée précise de la
manière dont les immobilisations nettes sont financées.
Le fonds de roulement net peut se calculer à partir du
haut et bas du bilan, on peut aussi parler du long et court terme. (
https://www.debitoor.fr,
consulté le 3/06/2022 à 12h1').
Par le haut du bilan, il est calculé par a formule
suivante :
FRNH= Ressources stables - Emplois durables
|
Ressources stables = capital social + réserves + report
à nouveau + résultat + dettes financières.
Emplois durables = immobilisation corporelle +
immobilisation incorporelle + immobilisation financière.
Par le bas du bilan :
FRNB : Actif circulant - passif circulant
|
Actif circulant : créances + stocks + valeurs
mobilières+ liquidités
Passif circulant : dettes à courts terme
Un fonds de roulement net négatif signifie qu'une
partie des immobilisations nettes est financés avec des ressources
à court terme.
- Fonds de roulement
propre
Le FRN est la partie des capitaux propres qui finance l'actif
circulant après avoir couvert l'actif immobilisé. En d'autre
terme, c'est l'excédent des capitaux propres sur les immobilisations.
FRP = capitaux propres - actifs immobilisé
|
Il ne doit obligatoirement pas être négatif.
- Fonds de roulement
étranger
C'est la part des capitaux permanents financée par de
dettes financières.
FRE= FRN - FRP ou tout courtement ; FRE= Dettes
financières
|
- Fonds de roulement
brut
Le fonds de roulement brut c'est l'ensemble de l'actif
circulant.
FRB= Actif circulant + trésorerie-actif
|
Le calcul du fonds de roulement d'une entreprise en
général, ouvre sur plusieurs interprétations possibles,
qui sont fonctions du résultat obtenu. Trois cas de figure se
présentent : un fonds de supérieur à 0, un fonds de
roulement inférieur à 0 et un fonds de roulement égal
à 0.
- Fonds de roulement supérieur à
0 : un fonds de roulement au-dessus de 0 traduit de bons
indicateurs financiers. Cela montre que les emplois durables sont
intégralement financés par des ressources stables.
L'excédent d'argent dégagé lui permet de financer le
besoin en fonds de roulement et la différence sert à constituer
la trésorerie.
Un fonds de roulement positif démontre aussi que la
liquidation des actifs à court terme lui permet de rembourser ses dettes
sur la même échéance.
- Fonds de roulement inférieur à
0 : un fonds de roulement inférieur à 0 traduit de
façon ponctuelle un déséquilibre des financements et de
façon chronique il signale un risque d'insolvabilité. Il marque
un seuil critique pour une entreprise car cela se traduit par le fait qu'elle
n'a pas assez de fonds financiers pour couvrir de ses dépenses.
Dans la perspective d'une longue échéance, un
fonds de roulement négatif signifie que les recettes à longue
échéances seront insuffisantes pour assurer le bon fonctionnement
de l'entreprise. A court terme, un fonds de roulement négatif
démontre que l'entreprise est dans l'incapacité de rembourser ses
emprunts à court terme en liquidant son actif de court terme.
- Fonds de roulement égal à
0 : un fonds de roulement égal à 0 signifie que
l'entreprise possède assez de cash pour couvrir ses besoins
d'investissement sur le long terme mais qu'elle est dans l'incapacité de
couvrir son cycle d'exploitation. Avec ce résultat l'entreprise ne
pourra faire face aux imprévus qui peuvent survenir à tout
moment.
b) Le besoin en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement trouve sa justification dans
un principe très simple, à savoir :
- Une créance, bien qu'acquise et certaine, n'est
généralement pas réglée tout de suite par le
client ;
- Un stock n'est pas vendu immédiatement et des
articles restent en stock pendant une durée plus ou moins longue avant
d'être vendus.
Ces différents décalages vont
générer un besoin financier pour l'entreprise qui devra
être financé, soit par le délai de règlement
négocié auprès des fournisseurs, soit par le fonds de
roulement, soit par la trésorerie.(
https://www.compta-facile.com,
consulté le 3/0/2022 6 à 14h00')
Très souvent, il existe un décalage de
trésorerie entre les encaissements et les décaissements. Le
besoin en fonds de roulement représente la somme d'argent
nécessaire pour effacer ce décalage de trésorerie. Et
lorsqu'il est négatif, on parle du besoin en fonds de roulement.
En outre, le besoin en fonds de roulement présente la
différence entre l'actif circulant et le passif circulant.
Généralement, on distingue deux sortes des besoins en fonds de
roulement :
- Le besoins en fonds de roulement d'exploitation (BFRE)
- Le besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE)
On les calcule de la manière suivante :
BFRE= BCE - RCE
|
BFR HE= BC HE - RC HE
|
Notons que les besoins cycliques correspondent aux stocks et
créances ; et les ressources cycliques correspondent aux dettes
circulantes.
Le résultat du besoin en fonds de roulement
s'interprète de la manière suivante :
- Besoin en fonds de roulement supérieur à
0 : le besoin en fonds de roulement supérieur à 0 signifie
que les emplois d'exploitation sont supérieurs aux ressources de la
même nature. L'entreprise doit alors financer ses besoins à court
terme soit par son fonds de roulement soit par des dettes financières
à court terme.
- Besoin en fonds de roulement inférieur à
0 : le besoin en fonds de roulement inférieur à 0 veut dire
que les emplois sont inférieurs aux ressources. Aucun besoin financier
n'est généré par l'activité et l'excédent de
ressources dégagé va permettre d'alimenter la trésorerie
nette de l'entreprise.
- Besoin e fonds de roulement égal à 0 : le
besoin en fonds de roulement égal à 0 indique que les ressources
d'exploitation permettent de couvrir les emplois. L'entreprise n'a aucun besoin
à financer mais elle ne dispose d'aucun excédent financier.
c) La trésorerie nette
La trésorerie nette est l'ensemble des sommes d'argent
mobilisables à court terme ; on parle d'ailleurs de
disponibilités à vue. En d'autre terme, la trésorerie
nette est la différence entre les ressources mises en oeuvre pour
financer l'activité de la firme et les emplois (besoins)
entraînés par cette activité.
La trésorerie permet à une entreprise
de :
- Évaluer la possibilité, pour ses avoir de
faire face à ses engagements (des dettes circulantes) ;
- Assurer aujourd'hui ou demain sa
solvabilité ;
- Répondre aux différents aléas.
La trésorerie nette est étroitement liée
à deux notions fondamentales qui sont : le fonds de roulement net
global et le besoin en fonds de roulement.
Du point de vue financier, la trésorerie nette est
perçue comme un reliquat et plus précisément le
résultat de la différence entre le fonds de roulement net global
et le besoin en fonds de roulement. Voici donc la formule du calcul de la
trésorerie nette la plus utilisée en pratique et c'est l'approche
par le haut du bilan (
https://www.compta-facile.com,
consulté le 6/06/2022 à 9h00') :
Elle peut toutefois être calculée directement
à partir du bas du bilan selon la formule suivante :
TN = Disponibilités - Dettes commerciales
|
Les disponibilités représentent l'ensemble des
postes d'actif monétaires du bilan mobilisable à court terme. Les
principaux sont les avoirs détenus en banque ainsi que les sommes
présentes en caisse et les valeurs mobilières de placement.
Les dettes financières à court terme sont
généralement constituées des concours bancaires courants
ou autrement dit des découverts bancaires et des comptes courant
d'associés lorsqu'ils sont remboursables à tout moment. Puisque
de manière générale la trésorerie nette est le
solde entre les encaissements et décaissements, elle peut aussi se
calculer par la différence entre la trésorerie -actif et la
trésorerie-passif.
Soit,
Le résultat de la trésorerie s'interprète
de la manière suivante :
- La trésorerie nette positive :
lorsque le montant de la trésorerie nette est supérieur
à 0, les ressources d'une entreprise permettent de couvrir
l'intégralité de ses besoins.
La situation de la trésorerie semble saine étant
donnée qu'elle se trouve en mesure de financer des dépenses
nouvelles sans avoir recourt à un mode de financement externe. Elle
dispose donc de liquidités mobilisables à court terme mais cette
bonne nouvelle doit être relativisée. En effet, elle peut
être le résultat d'une politique de cession de l'appareil
productif d'un déficit d'investissement pouvant causer des
difficultés ultérieurement.
- La trésorerie nette
négative : c'est-à-dire que l'entreprise ne dispose
pas de ressources suffisantes pour faire face à ses besoins. Sa
situation financière est déficitaire et elle doit absolument
avoir recours à des modes de financements à court terme pour
pallier cette situation. Cette situation ne peut être que temporaire si
elle devient structurelle : elle laisse présager un risque de
faillite.
- La trésorerie nulle : dans ce
cas, les ressources doivent couvrir les besoins à l'euro près.
L'entreprise ne dispose d`aucune marge de manoeuvre bien que sa situation
financière soit à l'équilibre.
Le fonds de roulement finance le besoin en fonds de roulement
à l'identique et toute augmentation de ce dernier conduira l'entreprise
à rencontrer des difficultés de trésorerie.
Ø Sortes de trésorerie
- La trésorerie réduite
Elle est la différence d'une part entre l'actif
circulant(AC) plus la trésorerie-Actif (TA) hormis les fausses
créances et d'autre part, le passif circulant (PC) plus la
trésorerie-passif (TP) hormis les fausses dettes.
- La trésorerie immédiate
La trésorerie immédiate est la liquidité
dont dispose une entreprise, après avoir couvert (payé) ses
dettes circulantes.
- La trésorerie-actif
La trésorerie-actif est la somme des valeurs
mobilières de placement (VMP) et des valeurs disponibles (VD).
- La trésorerie-passif
La trésorerie-passif est la somme des concours
bancaires courants (CBC) ou découverts bancaires (DB), les soldes
créditeurs du compte banque (SCB) et les effets escomptés non
échus (EENE).
1.3. Analyse des
ratios
Le ratio est le rapport entre deux valeurs significatives du
bilan, du compte de résultats ou de chiffres extracomptables. Ils sont
utilisés pour évaluer la rentabilité, la structure
financière, la trésorerie et l'activité d'une
entreprise.
Gérard Melyon (2007) définit le ratio est un
rapport entre deux grandeurs caractéristiques, financières ou
économiques, destiné à apprécier les
différents aspects de la vie de l'entreprise.
Mallouki et al (2014) un ratio est un rapport entre
deux grandeurs caractéristiques de l'activité de l'entreprise, de
sa situation économique ou de ses performances. Pour être
significatif ce dernier, doit être comparé à d'autres
ratios de même nature ou de natures différentes.
1.3.1 Types de
ratios
Il existe plusieurs types de ratios, à savoir :
- Ratio de structure ;
- Ratio de liquidité ;
- Ratio de rotation ;
- Ratio de rentabilité.
D'après notre objet de recherche, nous nous
étalerons sur les ratios portant sur l'analyse fonctionnelle du bilan.
Ces ratios permettent d'analyser la structure financière de
l'entreprise, on trouve notamment :
1.3.1.1. Ratios de
liquidité
De par sa définition, la liquidité est la
capacité qu'a l'entreprise a transformé ses
éléments d'actif en monnaie. Ils s'agissent de savoir dans quelle
mesure la vente des stocks et l'encaissement des créances à moins
d'un an permettent de payer les dettes à moins d'un an.
Dov Ogien (2008) c'est ainsi les ratios de liquidité
mesurent la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes
à court terme. On distingue trois ratios pour analyser la
liquidité du bilan, à savoir :
1.3.1.1.1. Ratio de
liquidité générale
Appelé aussi ratio de trésorerie
générale, il est l'un des indicateurs de santé
financière le plus couramment utilisé. Son utilité est de
mesurer la capacité de l'entreprise à couvrir le passif
circulant.
Son ratio est donné par la formule
ci-après :
RLG=
|
S'il est inférieur à 1, l'actif circulant ne
couvre pas le passif circulant, au cas contraire l'actif circulant couvre le
passif circulant.
1.3.1.1.2. Ratio de
liquidité réduite
La liquidité réduite mesure la capacité
de l'entreprise à faire face au passif exigible sans vendre le stock.
Le ratio de liquidité est aussi appelé ratio de
trésorerie relative, mesure la capacité de l'entreprise à
couvrir le passif circulant par le l'actif circulant.
Il est calculé de la manière suivante :
RLR=
|
Il doit être proche de 1 toutefois, s'il est
sensiblement inférieur à 1, il peut traduire non pas des
difficultés financières mais au contraire une gestion de
trésorerie proche de 0.
1.3.1.1.3. Ratio de
liquidité immédiate
La liquidité immédiate permet de mesurer la
capacité de l'entreprise à payer ses dettes circulantes avec ses
disponibles.
Le ratio de liquidité immédiate lui, permet
d'apprécier la capacité de l'entreprise à faire face aux
échéances, à l'aide de ses valeurs disponibles. Il est
calculé à l'aide de la formule suivante :
RLI=
|
Il doit idéalement se situer entre 0,10 et 0,25.
1.3.2. Ratio de
solvabilité
La solvabilité est la mesure d'une entreprise à
payer ses dettes à l'échéance. Deux ratios permettent
d'analyser la solvabilité d'une entreprise :
1.3.2.1. Ratio d'autonomie
financière
Ce ratio mesure la capacité d'une entreprise à
couvrir ses dettes par ses ressources propres.
RAF=
|
1.3.2.2. Ratio de
solvabilité générale
Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à
payer l'ensemble de ses dettes en utilisant ses actifs.
RSG=
|
1.4. NOTIONS SUR
L'ENTREPRISE
1.4.1.
Définition
Dans l'histoire économique, on trouve de nombreuses
définitions de l'entreprise. Il est important de réaliser que
chaque définition est marquée par son époque : elle
dépend à la fois des formes d'organisation du travail et de la
production qu'une époque s'est donnée et des analyses
théoriques que les hommes ont fait de l'activité
économique de cette époque.
Alfred D. Chandler (1962) nous présente l'entreprise
comme un acteur économique qui remplit simultanément quatre
conditions : c'est une entité juridique autonome, pouvant passer
des contrats avec ses employés, fournisseurs, distributeurs et
clients ; c'est une entité administrative, c'est-à-dire
dotée d'une équipe de managers pour assurer la coordination d'un
ensemble des tâches spécialisées.
C'est une collection d'actifs de compétences et de
capacités, d'équipements et de capitaux ; et enfin c'est le
principal instrument de la production des biens et services dans les
économies capitalistes et d'orientation de ces activités à
travers ses mécanismes administratifs d'allocation des ressources. (
https://www.etudier.com,
consulté le 26/05/2022 à 9h45').
Elle est aussi organisation dont la fonction principale est de
produire des biens et services destinés à la vente pour
satisfaire un besoin et en tirer des bénéfices ou du profit.
C'est aussi l'ensemble des établissements réunissant, sous une
direction commune, des moyens tant humains que matériels en vue de
l'accomplissement d'activités économiques, commerciales,
industrielles ou de services.
1.4.2. Rôle et
importance d'une entreprise
La contribution économique de l'entreprise se manifeste
sous forme de création d'emplois de produits, de valeurs, de revenus, de
ressources pour les collectivités publiques, d'innovation et de la
diffusion du progrès technique.
Dans ce cas, l'entreprise joue deux rôles
principaux : un rôle économique et un rôle social. Son
rôle économique consiste en :
- La production de biens et services :
il est du devoir de l'entreprise de produire en vue de répondre aux
besoins ou aux demandes des consommateurs ;
- L'innovation et ce, pour lutter contre la
concurrence : l'entreprise doit constamment améliorer ses
méthodes de production et chercher à découvrir de nouveaux
biens et services. Elle est le moteur essentiel du progrès technique.
Elle joue un rôle de créateur de richesses ;
- La répartition : l'entreprise
met en évidence les liens de l'entreprise avec les autres agents
économiques.
L'entreprise joue également plusieurs rôles dans
la société, parmi lesquels nous citons :
- La culture d'entreprise : l'entreprise
joue un rôle important dans l'éducation. Il faut savoir que
l'individu passe un temps considérable de sa vie au travail.
De ce fait, il reçoit de l'entreprise qui l'emploi
l'éducation par la formation professionnelle et les promotions mais
aussi l'accueil de stagiaires, visites d'écoliers et parrainage.
- Intégrer dans sa politique d'action le souci
de l'autre : l'entreprise doit offrir des emplois,
etc.
1.4.3. But d'une
entreprise
Pour Kalonji (2022), le but d'une entreprise est de
réaliser un projet productif, avec ses dimensions économiques et
sociétales, qui soit durable dans un environnement concurrentiel ;
le profit est un des moyens de rendre pérenne un tel projet.
1.4.4. Classification des
entreprises
En raison de diversités des entreprises, ainsi, il
existe plusieurs critères de classifications, à savoir (
https://www.apprendreéconomie.com
, consulté le 26/05/2022 à 11h30').
1.4.4.1. Critère
juridique
Ce critère est en fonction de la personne qui
détient le capital et des objectifs retenus par l'entreprise, on
distingue deux types d'entreprise :
- Les entreprises publiques : sont celles dont la
totalité du capital appartient à l'Etat ou les
collectivités publiques ;
- Les entreprises privées : sont celles où
on distingue les entreprises individuelles dans lesquelles un seul
propriétaire assume tous les risques financiers, communément
appelées établissement, suite il y a les sociétés
où plusieurs associés assurent tous les risques ou une partie
seulement.
1.4.4.2. Critère
dimensionnel
Ces critères distinguent les petites, moyennes et
grandes entreprises sur base des éléments suivant : le
chiffre d'affaires, la valeur ajoutée, l'effectif, les capitaux propres
et le résultat de l'entreprise. Les plus souvent, c'est notamment les
critères effectif et capital qui sont retenus pour réaliser cette
partition.
1.4.4.3. Critère
sectoriel ou économique
Critères basées sur l'activité, ils
regroupent les entreprises selon la nature de leur activité. Ainsi, nous
distinguons :
- Le secteur primaire : qui regroupe les
entreprises dont les activités sont liées à l'exploitation
du milieu naturel et aboutissent à la mise à la disposition des
matières premières ;
- Le secteur secondaire : qui rassemble
les entreprises réalisent la transformation des matières
premières en bien de production ou en bien de consommation ;
- Le secteur tertiaire : qui regroupe
les entreprises qui se basent sur la vente des biens et services.
1.4.5. Les fonctions d'une
entreprise
Une fonction au sein d'une entreprise, est un groupe
d'opérations regroupant des expertises, des métiers, des
spécialités susceptibles de constituer un département ou
un service.
L'économiste Henri Fayol a dénombré six
fonctions essentielles que nous pouvons retrouver dans toutes les
entreprises : la fonction technique, la fonction commerciale, la fonction
financière, la fonction de sécurité, la fonction
comptabilité et la fonction administrative (
https://www.fr.m.wikipedia.org
, consulté le 26/05/2022 à 14h30').
Notons que nous retrouvons actuellement des entreprises ayant
plus ou moins de six fonctions car les fonctions dans une entreprise sont
placées en raison de sa taille, du service qu'elle offre ou encore des
besoins internes de celle-ci.
1.4.5.1. Fonction
financière
La fonction financière est un organe sanguin d'une
entreprise ayant pour objet de rechercher, gérer les capitaux et de
régler la politique financière de l'entreprise pour se
constituer, fonctionner et se développer.
Elle a pour rôle de mettre à la disposition de
l'entreprise les capitaux nécessaires pour son bon fonctionnement et
aussi veiller à une bonne utilisation de ses capitaux. Pour que cette
fonction soit efficace, il ne faut pas qu'elle soit dispersée mais il
faut que tous les efforts soient orientés vers un seul objectif qui est
maximiser les recettes et minimiser les dépenses.
A cet effet, il existe trois règles relatives à
la structure financière d'une entreprise :
a) La règle de l'équilibre financier
minimum.
La règle de l'équilibre financier minimum veut
que les ressources stables financent les emplois stables et que le reste
finance l'actif circulant mais aussi que le passif circulant finance uniquement
l'actif circulant.
b) La règle de la sécurité
financière
Pour que la règle de l'équilibre financier
minimum soit parfaite, il faut pourvoir l'entreprise d'un fonds de roulement
positif.
En effet, le fonds de roulement est pris ici dans un double
rôle de marge de sécurité financière et des
critères de bonne gestion financière de l'entreprise.
c) La règle d'endettement maximal ou maximum
La règle dit que les dettes financières et
ressources assimilées ne doivent pas dépasser 50% des ressources
stables.
1.4.5.2. Fonction
production
La production étant une activité exercée
sous le contrôle, la responsabilité et la gestion d'une
unité institutionnelle qui combine des ressources en main-d'oeuvre,
capital et biens et services pour fabriquer des biens ou fournir des
services.
La fonction production englobe l'ensemble des activités
qui transforment des matières premières et composantes en
produits vendus aux clients.
1.4.5.3. Fonction ressources
humaines
La gestion des ressources humaines peut se résumer
à faire en sorte que l'entreprise à laquelle dispose en temps
voulu des personnels dont elle a besoin. C'est une discipline des sciences
sociales consistant à créer et à mobiliser des savoirs
utiles aux acteurs et nécessaires pour appréhender, comprendre,
négocier et tenter de résoudre les problèmes liés
à la régulation du travail dans l'entreprise.
1.4.5.4. Fonction
administrative
La fonction administrative d'une entreprise attribue les
tâches et les obligations qu'une organisation doit assumer pour un
fonctionnement coordonné et efficace, en transférant les
responsabilités qui sont associées à ses différents
organes.
On pourrait définir cette fonction sur base des
infinitifs de l'ingénieur Henry Fayol, pour ce dernier
« administrer » c'est prévoir, organiser, commander,
coordonner et contrôler.
1.4.5.5. Fonction
technique
La tâche de l'organisation technique est de s'efforcer
de perfectionner les trois facteurs dans l'entreprise :
- La main d'oeuvre : un facteur de première
importance dans la fonction technique ;
- Les machines ou les matériels ;
- Une organisation de travail.
1.4.5.6. Fonction
commerciale
Elle regroupe toutes les activités d'une entreprise
concernant une fonction intermédiaire qui assure d'une part les
relations avec les clients, d'autre part les relations avec les fournisseurs.
Elle est également une fonction essentielle puisqu'elle crée les
flux des produits dont dépendent les profits.
En définitive, elle est une fonction primordiale car
c'est d'elle que dépend la prospérité de l'entreprise et
dans un sens large, elle est constituée d l'ensemble des actes ayant
pour objet la réalisation des approvisionnements et des ventes de
l'entreprise.
1.4.5.7. Fonction
comptabilité
La comptabilité est un système d'organisation de
l'information financière permettant des saisir, classer, enregistrer des
données de base chiffrées et présenter des états
reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l'entité à la date de
clôture. (
https://www.cairn.info ,
consulté le 01/09/2022 à 2h00)
Elle a pour tâche :
- Saisir et traiter toutes les opérations
comptables ;
- Produire mensuellement, trimestriellement, semestriellement
et annuellement les comptes, les états de synthèse, les tableaux
et les documents nécessaires à la gestion comptable.
1.5. CADRE THEORIQUE DE
L'ETUDE
Dans ce point, nous allons présenter quelques
théories explicatives de notre étude, à savoir :
§ La théorie liée à
l'équilibre financier minimum ;
§ La théorie liée à l'analyse des
ratios.
Mais dans le cadre de cette étude, on va plus se
focaliser sur la première.
1.5.1. Principe de
l'appréciation de l'équilibre financier minimum
Pour Corhay et Mapapa (2007), le principe de
l'équilibre financier veut que les investissements de longues
durées soient à mesure d'être financés par des
ressources de caractère permanent. Cette réalité
s'explique aussi au niveau du cycle d'exploitation, où les actifs
circulants puissent financer les dettes à court terme. C'est par
là, qu'en tant qu'analyste financier, nous dirons que l'entreprise a
développer une bonne politique de financement et que ça
dégage une marge de sécurité financière, au profit
d'une entreprise. Vue la richesse de cette appréciation de la
santé financière, l'entreprise est censée sur les trois
agrégats suivants : le fonds de roulement, le besoin en fonds de
roulement et la trésorerie nette. D'après Juhel (2012),
l'équation de l'équilibre financier se présente sous six
aspects résumé en deux cas de figure, notamment le cas où
la trésorerie est supérieure à 0 et de l'autre cas,
lorsque la trésorerie est inférieure à 0.
Figure 1 : Six schémas
de l'équilibre fonctionnel
- 1er cas : TN > 0
TN+
|
FR
|
BFR
|
BFR
|
FR
|
TN+
|
FR
|
BFR
|
TN+
|
FR>0 et BFR<0FR>0 et BFR>0 FR<
0 et BFR < 0
Pas de besoin à financer et Bonne situation
Situation aberrante emplois
TN abondante.
Stables financés par des
Ressources non stables
- 2e cas : TN< 0
BFR
|
FR
|
TN-
|
FR
|
BFR
|
TN-
|
FR
|
TN-
|
BFR
|
FR>0 et BFR>0 FR<0 et BFR
<0 FR<0 et BFR>0
Situation vulnérable si TNSituation mauvaise, aberrante
Situation très dangereuse.
Durablement négative. Bien qu'il n'y ait pas de BFR
à financer.
1.5.2. Théories
liées à l'analyse des ratios
Pour Melyon (2014), les ratios constituent un moyen
d'appréciation et des comparaisons de performance d'une entreprise. Dans
l'espace, ils permettent à l'entreprise de se situer dans son propre
secteur ou environnement économique global. Dans le temps, ils
permettent de suivre l'évolution d'un certain nombre d'indicateurs tant
internes qu'externes.
Par rapport à notre étude, nous allons plus se
focaliser sur les ratios de liquidité, communément le ratio de
liquidité générale, qui doit être exclusivement
supérieur à 1.
Au terme de ce chapitre, nous avons passé en revue les
différents concepts clés de cette étude, et avons
présenté la théorie explicative du travail. La prise en
considération de ces principes relatifs au diagnostic permet à
l'entreprise d'apprécier sa santé financière et garantir
une bonne politique de financement. C'est par ici que nous mettons fin à
ce premier chapitre.
DEUXIEME CHAPITRE : CADRES
D'ETUDE ET ASPECTS METHODOLOGIQUES
Ce deuxième chapitre s'articule autour de deux sections
suivantes : la présentation de notre milieu d'étude et les
aspects méthodologiques. Il sied de noter que les informations ainsi
réunis nous ont été donné à la Direction de
l'Office de Gestion du Fret Multimodal.
2.1. BREVE PRESENTATION DE
L'OGEFREM
2.1.1. Création de
l'OGEFREM
L'Office de Gestion du Fret Multimodal créée par
ordonnance n° 80/256 du 12 novembre 1980 comme « Entreprise
Publique », l'Office de Gestion du Fret Maritime
« OGEFREM », a été transformé par le
décret n° 09/63 du 03 Décembre 2009 fixant ses statuts, en
« Établissement Public », à caractère
administratif et technique, doté de la personnalité juridique,
appelé « Office de Gestion du Fret Multimodal
OGEFREM » ci-après dénommé
« Office ».
En tant qu'établissement public assurant une mission de
service public, l'OGEFREM est donc le bras séculier de l'Etat congolais,
chargé d'assurer la régulation de l'accès au fret national
sur toute l'étendue de la RDC.
À ce titre il : (1) réglemente les
conditions et les prix de transport des marchandises, notamment par la
négociation et la réduction des coûts y relatifs et (2)
fait appliquer et contrôle l'application effective des prix de transport
sur le fret national transporté.
Cet office est né de la volonté de l'État
congolais à se conformer aux recommandations et dispositions des
instances internationales relatives à un nouvel ordre maritime que
celles-ci venaient d'instituer. En effet, les pays en voie de
développement bien que générateurs de 90% du trafic
maritime, ont longtemps étés marginalisés de l'industrie
de transport maritime, qui pourtant devait leur profiter pleinement du fait de
leur large contribution à la production du fret transporté.
Dans le souci de règlementer le commerce international,
de manière à assurer l'équilibre entre les
intérêts des fournisseurs et ceux des utilisateurs des services
réguliers des transports maritimes et de supprimer les discriminations
à l'endroits des armateurs, des chargeurs ou de tout intervenant dans le
commerce extérieur du pays ; le groupe de
« 77 » au travers de la 2ème et la
3ème CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le
Commerce et le Développement) tenue respectivement en 1968 et 1972
à New Delhi, s'est attelé à recommander nationalement la
création des conseils des chargeurs au sein des pays en
développement afin qu'ils puissent également
bénéficier des avantages découlant des transactions
générées par leurs économies.
C'est vers les années 74 que la CNUCED adoptera la
convention des Nations Unies relative à un code de conduite des
conférences maritimes, connues sous l'appellation du « code de
la CENUCED. »
Ce dernier intègre la recommandation du groupe des
« 77 », relative à la création des conseils
des chargeurs, aux fins entre autres de négocier le taux de fret,
répartir les cargaisons selon une clé nouvellement
instituée « clé 40-40-20 » et faciliter les
opérations de transport de la marchandise de bout en bout
(c'est-à-dire du producteur jusqu'au consommateur).
Dans la perspective d'une meilleure exploitation de ce code,
près de 25 États d'Afrique de l'Ouest et du Centre se sont
regroupés au sein de la C.E.M.O.A.C-T.M (Conférence
Ministérielle des États de l'Afrique de l'Ouest et du Centre sur
le transport maritime en Afrique de l'Ouest et du Centre), appelé
« charte d'Abidjan. »
Cette charte qui fixait les grandes lignes de la politique
maritime sous régionale, s'est approprié la recommandation issue
de la CENUCED relative à la création des conseils Nationaux des
chargeurs ou organismes similaires dans les pays où ils n'existaient
pas.
Les bouleversements intervenus à la fin des
années 1980 et au début des années 1990 au sein de
l'industrie du transport maritime, notamment l'éclatement du
système des conférences maritimes, l'avènement du
container comme moyen de conditionnement et de transport des marchandises et
l'introduction des méga transporteurs ainsi que le libéralisme
économique ont conduites à la remise en cause des missions des
conseils des chargeurs et repenser leur fonctionnement. Il leur fallait donc se
restructurer pour plus d'efficacité sur toute la chaîne des
transports de bout en bout.
Le consensus qui est dégagé à ce propos
entre l'Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA) et la banque
mondiale, le 28 Septembre 1995 à Washington, appelé
communément « consensus de Washington » a
redéfini les missions clé des conseils des chargeurs, en les
centrant sur toute la chaine des transports.
2.1.2. Objet
social
L'OGEFREM a pour objet social la gestion du fret multimodal et
la défense des intérêts de l'ensemble des chargeurs de la
RDC et de tous les autres Operateurs consternés par le transport
multimodal.
2.1.3. Missions
L'Office a pour mission de :
- Promouvoir la productivité nationale dans le secteur
du transport multimodal, par des mécanismes de régulation
appropriés ou par des actions spécifiques, en ayant constamment
en vue la recherche de l'efficacité de la rentabilité de
toute opération du fret, depuis le producteur jusqu'au
consommateur ;
- Assurer l'assurance aux chargeurs et de promouvoir le
commerce extérieur de le République Démocratique du
Congo ;
- Fournir les supports techniques au gouvernement dans
l'élaboration d'une politique nationale efficiente des transports et de
veiller à exécution.
2.1.4. Siège
social
Le siège social de l'OGEFREM est situé sur
l'avenue TSF n°9 dans la commune de la GOMBE, ville de Kinshasa-RDC.
2.1.5. Effectif du
personnel
L'effectif global du personnel jusqu'à ce jour est de
1049.
2.1.6. Compétences du
personnel
L'OGEFREM gère sur le territoire national et dans les
principaux corridors de des enclavements l'ensemble de la charge constitue
le fret national à l'importation et à l'exportation.
L'OFEGREM représente les chargeurs auprès des
instances tant nationales qu'internationales, à ce titre, il a
compétence de :
- Défendre les intérêts de l'ensemble de
chargeurs de la République Démocratique du Congo et des tous les
autres opérateurs concernés par le transport multimodal ;
- Intervenir aux près des opérateurs et
auxiliaires de transport sur toutes la chaîne des transports, afin
d'obtenir les prix les plus bas possibles dans les meilleures conditions de
rapidité et de sécurité.
En exécution de ses missions, l'office est
chargé notamment de :
- Assurer la régulation de l'accès au fret
national sur toute l'étendue de la République Démocratique
du Congo ;
- Engager les consultations et les négociations avec
les transporteurs, les organismes impliqués dans les opérations
d'import-export ou toute autre autorité intervenant dans le secteur du
transport multimodal en vue notamment, de la détermination des prix de
transport ;
- Faire appliquer et contrôler l'application effective
des prix de transport intéressant toutes les catégories de
marchandises à l'entrée et à la sortie des
frontières congolaise et la balance annuelle du fret ;
- Entretenir des liaisons régulières avec les
organismes similaires étrangers, en vue de rechercher les voies et
moyens pour améliorer la desserte sous-région ale et
régionale ;
- Rechercher avec les organismes nationaux ou étrangers
et les autres intervenants dans le secteur du transport en
général, en vue de l'harmonisation et la simplification des
formalités administratives et juridiques inhérentes au secteur du
transport ;
- Mettre ne place les mécanismes de suivi des
marchandises de bout en bout ;
- Informer et former les chargeurs, les opérateurs et
auxiliaires de transports ;
- Promouvoir, par des études et avis, le
développement des infrastructures populaire le long de la chaîne
du transport multimodal ;
- Créer et gérer une banque des donnés
sur les transports nationaux et internationaux, notamment l'observatoire des
transports, les cahiers statistiques ;
- Créer et gérer les relations avec les
intervenants dans la chaine des transports.
2.1.7. Patrimoine de
l'OGEFREM
Le patrimoine de l'OGEFREM est constitué de :
- Biens, droits et obligations qui lui sont reconnus,
conformément à l'article 2 du décret portant sa
création ;
- Équipement, matériels, et autres acquis dans
le cadre de l'exécution de ses missions.
2.1.8.
Ressources
Les ressources de l'OGEFREM sont constituées
de(s) :
- Subvention d'équipement d'exploitation ou
d'équilibre provenant de l'État selon les circonstances et
conformément aux dispositions légales et règlementaire en
vigueur ;
- Commission à percevoir auprès de chargeur pour
chaque opération de chargement ou déchargement du fret, quel que
soit le port du chargement ou déchargement ;
- Commission à percevoir auprès des armements,
affréteurs, ou tout autre exploitant du transport maritime
désireux à la desserte maritime congolaise, suivant les termes du
contrat d'adhésion aux conditions d'accès à la desserte
maritime congolaise ;
- Fret perçu par l'office à l'occasion de la
délivrance des documents ou fiches manuels ou électroniques
accompagnant la marchandise à l'import et/ ou export ;
- Contribution du pour l'abonnement annuel pour chaque
importateur et/ ou exportateur professionnel, personne physique ou moral,
régulièrement enregistrée auprès de l'office et
exerçant des activités en République Démocratique
du Congo, personnellement ou par l'intermédiaire des transitaires ou
commissionnaires de transport ;
- Produit des pénalités, autres que les amandes
pénales, fiscales et douanières, institués par des textes
régissant le secteur du transport multimodal ;
- Emprunts, dons, legs et libéralités de toute
nature qui pourraient être dû à l'Office ; et de tout
autre revenu divers résultant des prestations aux intervenants du
transport multimodal.
2.1.9. Tutelle
L'OGEFREM est placé sous tutelle du ministère
ayant les transports et voies de communication dans ses attributions.
2.1.10.
Structure
Les structures organiques de l'Offices sont :
- Le conseil d'administration l'organe de la conception,
d'orientation, de contrôle et de décision de l'Office.
- La Direction générale est l'organe de gestion
des activités quotidiennes de l'Office. Cette gestion est assurée
par un Directeur Général assisté d'un Directeur
Général adjoint. Elle exécute les décisions du
conseil d'Administration et exécute le budget, élabore les
états financiers.
- Le collège des commissaires aux comptes assure le
contrôle des opérations financière de l'office. Cet organe
est composé de deux personnes issues de structures professionnelles
distinctes et justifiant des connaissances techniques et professionnelles
éprouvées.
2.1.11.
Organigramme
L'Office présente un organigramme vaste, ce qui suit
n'est qu'une représentativité de Kinshasa.
D.REGIONALE GRAND BANDUNDU (DRGB)
D.REGIONALE GRAND KASAI (DRGK)
D.REGIONALE GRAND EQUATEUR (DRGE)
D.REGIONALE DE LA TSHOPO ET BAS UELE (DRTBU)
D.REGIONALE D'ITURI ET HAUT UELE (DRIHU)
D.REGIONALE SUD - KATANGA (DRSK)
D.REGIONALE NORD - KATANGA (DRNK)
D. PROVINCE MANIEMA (DPM)
D. PROVINCE SUD - KIVU (DPSK)
D. PROVINCE NORD - KIVU (DPNK)
D. PROVINCE OUEST (DPO)
D. PROVINCE DE KINSHASA (DPKIN)
D. DES APPLI ET NOUVELLES TECHNO ET DE TELECOM (DANTIC)
D. DES RESSOURCES HUMAINES (DSG)
D. DES SERVICES GENERAUX (DSG)
D. DU FRET MULTIMODAL (DFM)
D. DES TAUX DE FRET MULTIMODAL (DTFM)
D. DES AFFAIRES JURIQUES ( DAJ )
D. FINANCIERE (DFIN)
D. DE L'ORGANISATION ET DE CONTROLE DE GESTION (DOCG )
D. DE L'AUDIT INTERNE (DAI )
D. DES FACILITATIONS ET D'ASSIST.AUX CHARGEURS (DFAC )
CONSEIL D'ADMINISTRATION
(PCA)
DIRECTION GENERALE
(DG)
Source :Office de Gestiondu Fret Multimodal (2022)
2.2. ASPECTS
METHODOLOGIQUES
Dans cette section, il est question de présenter la
démarche méthodologique suivie en indiquant les méthodes
et techniques de collecte et de traitement des données.
Avant de définir la méthode, nous souhaitons
définir au préalable la méthodologie. Pour N'DA (2015), la
méthodologie rappelle le cadre opératoire construit, les
matériels (humains et autres) sur lequel a porté l'étude
ainsi que les instruments de collecte des données.
Selon Aktouf (1987), la méthodologie peut se
définir comme le bon usage des méthodes et des techniques.
En effet, la méthodologie doit permettre de faire de
bons choix sur les moyens et les procédures dans le cadre de la collecte
des données, afin de répondre à la question de
recherche.
2.2.1. Méthodes
2.2.1.1. Définitions
Selon Larousse (2010), une méthode est une
manière d'agir en suivant un ordre logique et raisonné ou encore
une manière pour parvenir à un résultat.
On appelle méthode scientifique l'ensemble des canons
devant guider le processus de production des connaissances scientifiques, que
ce soient des observations, des expériences, des raisonnements ou des
calculs théoriques. (
https://www.techno-science.net
, consulté le 05/08/2022 à 22h55').
Nous appuyant sur Depelteau (2000)., nous comprenons par
méthode de recherche l'ensemble des règles, étapes et
procédures auxquelles on a recours dans une science pour saisir les
objets étudiés.
Ainsi, pour arriver au terme de notre recherche, nous avons
utilisé les méthodes ci-après : Méthode
d'analyse financière et la Méthode statistique.
2.2.1.2. Méthode d'analyse
financière
D'après Depallens (1996), la méthode d'analyse
financière est l'ensemble de réflexions et travaux qui permettent
à partir des documents comptables et financiers, de caractériser
et d'interpréter la situation financière, et prévoir son
évolution à plus au moins long terme afin de prendre des
décisions qui découlent de ce travail de réflexion.
En outre, l'analyse financière repose sur le traitement
de l'information comptable dont la synthèse figure dans les comptes
annuels (bilan, compte des résultats,
et les annexes) et la reconstitution des mouvements de flux de
valeurs générés par l'entreprise. (
http://www.apce.com, consulté
le 09/08/2022 à 10h12').
De toutes ces définitions, nous retenons que la
méthode d'analyse financière consiste à connaitre la
situation financière, à travers l'analyse du principe de
l'équilibre financier minimum et les calculs des ratios.
La méthode d'analyse financière nous a permis
d'examiner les états financiers concernés par notre étude
et le restructurer. Il s'agit du bilan comptable que nous allons
présenter et retraité en bilan fonctionnel puis traiter les
données afin d'aboutir au résultat recherché.
2.2.1.3. Méthode
statistique
La méthode statistique nous a permis d'effectuer des
calculs sur les indicateurs de base de notre étude en vue de
procéder aux comparaisons et interprétation du
résultat.
Notons en passant la différence entre les statistiques
descriptives et inférentielle. Pour cela, Paul N'DA (2015), distingue
deux types de statistiques, notamment descriptive et inférentielle ou
inductive.
La statistique descriptive est utile parce qu'elle permet de
regrouper des données, donc les organiser, les structurer pour les
analyser et répondre à la question de recherche et
vérifier l'hypothèse formulée, par contre la statistique
inférentielle nous permet, en tant que chercheur entre autre à
comprendre les réponses des sujets enquêtés, en
considérant la relation entre les variables.
2.2.2.
Techniques
2.2.2.1.
Définitions
Good (2000) pense que les techniques sont des outils qui sont
utilisées par les chercheurs pour la collecte des données ou des
informations en vue de la réalisation d'une analyse, et de
l'interprétation ou de l'explication d'une étude scientifique.
Nous définissions une technique scientifique comme une
manière de procéder, afin de récolter des données
nécessaires sur notre champ d'étude. Une technique est un
ensemble des procédés qu'on doit méthodiquement employer
pour une recherche.
2.2.2.1.1. Technique
documentaire
La documentation est une recherche de documents ou un ensemble
des documents. La technique documentaire rassemble les savoirs et savoir-faire
qui permettent d'agir sur le système documentaire et sur chacun de ses
éléments, de les fabriquer ; de les façonner, de les
transformer en vue de répondre de façon pertinente à toute
demande d'information formulée. (
https://www.cain.info,
consulté le 06/08/2022 à 21h13').
La technique documentaire nous a permis de consulter des
documents nécessaires en vue d'obtenir les informations sur notre sujet
d'étude.
TROISIEME CHAPITRE : ETUDE DE
L'EQUILIBRE FINANCIER A L'OGEFREM
Ce chapitre est consacré à l'analyse de
l'équilibre financier minimum à l'OGEFREM. Ainsi, il se consacre
à l'analyse des données financières de l'OGEFREM et la
discussion des résultats d'étude.
3.1. PRESENTATION DES DONNEES
FINANCIERES
Etant donné que notre étude se focalise sur
l'appréciation de l'équilibre financier minimum, nous nous
sommesplus intéressés à la présentation du bilan
comptable.
Ce tableau nous présente l'actif du bilan comptable de
l'OGEFREM de l'année 2018 en Franc Congolais.
Tableau 3 : Actif du bilan
2018
REF
|
ACTIF
|
NOTES
|
EXERCICE 2018
|
EXERCICE 2017
|
Brut
|
Amort/Prov
|
Net
|
AD
AE
AF
AG
AH
AI
AJ
AK
AM
AN
AO
AP
AQ
AR
AS
|
Immobilisations Incorporelles
Frais de recherche et de développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds de commercial
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Matériels
Matériels de transport
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
Immobilisations financières
Titres de placement
Autres immobilisations financières
|
3.1.1.1
3.1.1.2
3.1.1.3
|
310 017 546
62 841 756 765
43 880 263 701
3 726 423 693
5 118 253 132
4 673 456 495
4 497 677 820
983 877 498
|
59 293 794
7 542 407 833
2 426 694 416
1 672 492 815
|
250 723 752
62 841 756 765
36 337 855 868
1 299 729 277
3 445 760 317
4 673 456 495
4 497 677 820
983 877 498
|
37 638 917
58 430 436 553
35 196 726 658
1 296 251 132
3 492 706 581
239 436 568
4 497 677 820
946 809 628
|
AZ
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISES (I)
|
|
126 031 726 650
|
11 700 888 858
|
114 330 837 792
|
104 137 683 857
|
BH
BI
BJ
|
ACTIF CIRCULANT
Fournisseurs, avance versés
Clients
Autres créances
|
|
4 416 162
9 631 070 707
12 077 596 803
|
1 607 749 805
2 984 212 354
|
4 416 162
8 023 320 902
9 093 384 449
|
62 088 820
8 996 527 296
7 139 782 936
|
BK
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
|
|
21 713 083 672
|
4 591 962 159
|
17 121 121 513
|
16 198 399 052
|
BS
|
TRESORERIE-ACTIF
Banques, chèques postaux, caisse
|
|
6 762 551 713
|
128 287 894
|
6 634 263 819
|
5 099 708 790
|
|
TOTAL TRESORERIE ACTIF (III)
|
|
6 762 551 713
|
128 287 894
|
6 634 263 819
|
5 099 708 790
|
BU
|
Ecart de conversion-actif (IV)
|
|
5 985 285 023
|
|
5 985 285 023
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
|
160 492 647 058
|
16 421 138 911
|
144 071 508 147
|
125 435 791 699
|
Ce tableau nous présente le passif du bilan comptable
de l'OGEFREM de l'année 2018 en Franc Congolais.
Tableau 4 : Passif du bilan
2018
REF
|
PASSIF
|
NOTES
|
EXERCICE 2018
|
EXERCICE 2017
|
CA
CB
CC
CD
CE
CF
CG
CH
CI
CK
CL
CM
|
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
Capital
Actionnaires, capital souscrit non appelé
Primes et réserves
Prime d'apport, d'émission, de fusion
Ecart de réévaluation
Réserves indisponibles
Réserves libres
Report à nouveau
Résultat net de l'exercice
Autres capitaux propres
Subvention d'investissement
Provisions réglementées et fonds
assimilés
|
3.1.2.1.
3.1.2.2.
-
3.1.2.3.
3.1.2.4.
-
|
619 656
95 644 024 455
94 259 663 436
1 384 361 019
-10 289 424 427
|
619 656
94 972 506 825
87 038 819 418
7 934 307 063
-6 549 946 044
|
CP
|
Total capitaux propres (I)
|
|
85 355 219 684
|
88 423 180 437
|
DA
DB
DC
DD
|
Dettes financières et ressources
assimilées
Emprunts
Dettes de crédit-bail et contrats assimilés
Dettes financières diverses
Provisions financières pour risque et charges
|
-
3.1.2.5.
3.1.2.6.
|
12 383 030 594
1 997 886 452
5 703 564 352
|
2 934 433 054
2 028 542 458
3 820 740 327
|
DF
|
Total dettes financières (II)
|
|
20 084 481 398
|
8 783 715 839
|
DG
|
TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II)
|
|
105 439 701 082
|
97 206 896 276
|
DH
DI
DJ
DK
DL
DM
DN
|
PASSIF CIRCULANT
Dettes circulantes HAO et ressources
assimilées
Clients, avances reçues
Fournisseurs d'exploitation
Dettes fiscales
Dettes sociales
Autres dettes
Risques provisionnés
|
-
-
3.1.2.7.
3.1.2.8.
3.1.2.9.
3.1.2.10.
3.1.2.11.
|
2 170 006 903
12 120 587 456
16 919 439 910
657 286 607
244 840 645
|
2 765 881 415
9 162 872 784
12 255 350 741
495 198 803
244 840 645
|
DP
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT
|
|
32 112 161 521
|
24 924 144 388
|
DQ
DR
DS
|
TRESORERIE-PASSIF
Banques, crédits d'escompte
Banques, crédits de trésorerie
Banques, découverts
|
3.1.2.12.
|
6 519 645 544
|
3 304 751 035
|
DT
|
TOTAL TRESORERIE-PASSIF
|
|
6 519 645 544
|
3 304 751 035
|
DU
|
Ecart de conversion-passif (gain probable de change)
|
|
-
|
-
|
DZ
|
TOTAL GENERAL (I+II+III)
|
|
144 071 508 147
|
125 435 791 699
|
Source : Service de comptabilité
de l'Office (2018).
Ce tableau nous présente l'actif du bilan comptable de
l'OGEFREM de l'année 2019 en Franc Congolais.
Tableau 5 : Actif du bilan
2019
REF
|
ACTIF
|
Note
|
2019
|
2018
|
BRUT
|
AMORT/DEPR.
|
NET
|
AD
|
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
|
3
|
1 091 707 041
|
59 293 794
|
1 032 413 247
|
250 723 752
|
AE
|
Frais de développement et de prospection
|
.
|
-
|
-
|
-
|
-
|
AF
|
Brevets, licences, logiciels et droits similaires
|
.
|
1 091 707 041
|
59 293 794
|
1 032 413 247
|
250 723 752
|
AG
|
Fonds commercial et droit au bail
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
AH
|
Autres immobilisations incorporelles
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
AI
|
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
|
3
|
119 107 148 760
|
13 906 591 640
|
105 200 557 120
|
103 925 102 227
|
AC
|
Terrains
|
|
62 809 278 080
|
-
|
62 809 278 080
|
62 841 756 765
|
AK
|
Bâtiments
|
|
43 610 495 664
|
8 519 452 027
|
35 091 043 637
|
36 330 995 121
|
AL
|
Aménagements, agencements e installations
|
|
6 860 747
|
-
|
6 860 747
|
6 860 747
|
AM
|
Matériel, mobilier e actifs biologiques
|
|
4 091 259 365
|
2 951 054 255
|
1 140 205 110
|
1 299 729 276
|
AN
|
Matériel de transport
|
|
8 589 254 904
|
2 436 085 357
|
6 153 169 547
|
3 445 760 318
|
AP
|
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
|
3
|
6 500 578 235
|
-
|
6 500 578 235
|
4 673 456 495
|
AQ
|
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
4
|
5 470 955 092
|
-
|
5 470 955 092
|
5 481 555 318
|
AR
|
Titres de participation
|
|
4 497 677 820
|
-
|
4 497 677 820
|
4 497 677 820
|
AS
|
Autres immobilisations financières
|
|
973 277 272
|
-
|
973 277 272
|
983 877 498
|
AZ
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
|
|
132 170 389 128
|
13 965 885 434
|
118 204 503 694
|
114 330 837 792
|
BA
|
ACTIF CIRCULANT HAO
|
5
|
475 973 632
|
-
|
475 973 632
|
-
|
BB
|
STOCKS ET ENCOURS
|
6
|
-
|
-
|
-
|
-
|
BG
|
CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
|
.
|
25 610 196 445
|
1 852 590 449
|
23 757 605 995
|
17 121 121 513
|
BH
|
Fournisseurs avance versées
|
17
|
4 416 162
|
-
|
4 416 162
|
4 416 162
|
BI
|
Clients
|
7
|
9 874 304 114
|
1 607 749 805
|
8 266 554 309
|
8 023 320 902
|
BC
|
Autres créances
|
8
|
15 731 476 169
|
244 840 645
|
15 486 635 524
|
9 093 384 449
|
BK
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT
|
|
26 086 170 077
|
1 852 590 450
|
23 757 605 995
|
17 121 121 513
|
BQ
|
Titres de placement
|
9
|
-
|
-
|
-
|
-
|
BR
|
Valeurs à encaisser
|
10
|
-
|
-
|
-
|
-
|
BS
|
Banques, chèques postaux, caisse et assimilés
|
11
|
5 969 623 922
|
128 287 894
|
5 841 336 028
|
6 634 263 819
|
BT
|
TOTAL TRESORERIE-ACTIF
|
|
5 969 623 922
|
128 287 894
|
5 841 336 028
|
6 634 263 819
|
BU
|
Ecart de conversion-actif
|
12
|
6 305 344 879
|
|
6 305 344 879
|
5 985 285 024
|
|
TOTAL GENERAL
|
|
170 531 528 006
|
15 946 763 778
|
154 584 764 228
|
144 071 508 147
|
Ce tableau nous présente le passif du bilan comptable
de l'OGEFREM de l'année 2019 en Franc Congolais.
Tableau 6 : Passif du bilan
2019
REF
|
PASSIF
|
NOTE
|
2019
|
2018
|
NET
|
NET
|
CA
|
capital
|
13
|
619 656
|
619 656
|
CB
|
Apporteurs capital non appelé (-)
|
13
|
-
|
-
|
CD
|
Primes liées au capital social
|
14
|
-
|
-
|
CE
|
Ecarts de réévaluation
|
3E
|
95 135 792 713
|
94 259 663 437
|
CF
|
Réserves indisponibles
|
14
|
-
|
-
|
CG
|
Réserves libres
|
14
|
0
|
0
|
CH
|
Report à nouveau (+/-)
|
14
|
-9 033 670 096
|
1 384 361 020
|
CC
|
Résultat net de l'exercice
|
|
11 478 360 517
|
-10 289 424 427
|
CL
|
Subventions d'investissement
|
15
|
-
|
-
|
CM
|
Provisions réglementées
|
15
|
-
|
-
|
CP
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
|
|
97 581 102 790
|
85 355 219 685
|
DA
|
Emprunts et dettes financières
|
16
|
6 275 740 183
|
14 380 917 046
|
DB
|
Dettes de location acquisition
|
16
|
-
|
-
|
DC
|
Provisions pour risques et charges
|
16
|
4 645 485 953
|
5 703 564 352
|
DD
|
TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
|
|
10 921 226 136
|
20 084 481 398
|
DF
|
TOTAL RESSOURCES STABLES
|
|
108 502 328 926
|
105 439 701 083
|
DH
|
Dettes circulantes HAO
|
5
|
1 596 730 232
|
159 360 306
|
DI
|
Clients, avances reçues
|
7
|
-
|
-
|
DC
|
Fournisseurs d'exploitation
|
17
|
1 694 892 483
|
2 170 006 903
|
DK
|
Dettes fiscales et sociales
|
18
|
30 138 887 248
|
29 040 027 367
|
DM
|
Autres dettes
|
19
|
3 047 097 238
|
497 926 301
|
DN
|
Provisions pour risques à court terme
|
19
|
2 984 212 355
|
244 840 645
|
DP
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT
|
|
39 461 819 556
|
32 112 161 521
|
DQ
|
Banques, crédits d'escompte et de trésorerie
|
20
|
-
|
-
|
DR
|
Banques, établissements financiers et crédits de
trésorerie
|
20
|
6 620 615 746
|
6 519 645 544
|
DT
|
TOTAL TRESORERIE-PASSIF
|
|
6 620 615 746
|
6 519 645 544
|
DY
|
Ecart de conversion-passif
|
12
|
-
|
-
|
DZ
|
TOTAL GENERAL
|
|
154 584 764 228
|
144 071 508 148
|
Source : Service de comptabilité
de l'Office (2019).
Ce tableau nous présente l'actif du bilan comptable de
l'OGEFREM de l'année 2020 en Franc Congolais.
Tableau 7 : Actif du bilan 2020
REF
|
ACTIF
|
Note
|
EXERCICE AU 31/12/2020
|
EXERCICE AU 31/12/2019
|
BRUT
|
AMORT/DEPR.
|
NET
|
AD
|
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
|
3
|
2 853 597 192
|
59 293 794
|
2 794 303 398
|
1 032 413 247
|
AE
|
Frais de développement et de prospection
|
.
|
-
|
-
|
-
|
-
|
AF
|
Brevets, licences, logiciels et droits similaires
|
.
|
2 853 597 192
|
59 293 794
|
2 794 303 398
|
1 032 413 247
|
AG
|
Fonds commercial et droit au bail
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
AH
|
Autres immobilisations incorporelles
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
AI
|
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
|
3
|
271 218 908 422
|
147 625 278 369
|
123 593 630 052
|
105 200 557 120
|
AC
|
Terrains
|
|
75 829 079 078
|
-
|
75 829 079 078
|
62 809 278 080
|
AK
|
Bâtiments
|
|
52 467 406 438
|
12 042 573 069
|
40 424 833 369
|
35 091 043 637
|
AL
|
Aménagements, agencements e installations
|
|
286 373 352
|
17 644 308
|
268 729 044
|
6 860 747
|
AM
|
Matériel, mobilier e actifs biologiques
|
|
132 200 331 437
|
130 882 350 105
|
1 317 981 332
|
1 140 205 110
|
AN
|
Matériel de transport
|
|
10 435 718 117
|
4 682 710 887
|
5 753 007 230
|
6 153 169 547
|
AP
|
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
|
3
|
5 110 242 783
|
-
|
5 110 242 783
|
6 500 578 235
|
AQ
|
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
4
|
5 934 178 215
|
-
|
5 934 178 215
|
5 470 955 092
|
AR
|
Titres de participation
|
|
4 891 270 205
|
-
|
4 891 270 205
|
4 497 677 820
|
AS
|
Autres immobilisations financières
|
|
1 042 908 010
|
-
|
1 042 908 010
|
973 277 272
|
AZ
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
|
|
285 116 926 612
|
147 684 572 164
|
137 432 354 447
|
118 204 503 694
|
BA
|
ACTIF CIRCULANT HAO
|
5
|
14 033 579
|
-
|
14 033 579
|
475 973 632
|
BB
|
STOCKS ET ENCOURS
|
6
|
-
|
-
|
-
|
-
|
BG
|
CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
|
.
|
22 194 991 255
|
1 852 590 450
|
20 342 400 806
|
23 757 605 995
|
BH
|
Fournisseurs avance versées
|
17
|
4 416 162
|
-
|
4 416 162
|
4 416 162
|
BI
|
Clients
|
7
|
10 150 111 497
|
1 607 749 805
|
8 542 361 693
|
8 266 554 309
|
BC
|
Autres créances
|
8
|
12 040 463 596
|
244 840 645
|
11 795 622 951
|
15 486 635 524
|
BK
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT
|
|
22 209 024 834
|
1 852 590 450
|
20 342 400 806
|
24 233 579 626
|
BQ
|
Titres de placement
|
9
|
-
|
-
|
-
|
-
|
BR
|
Valeurs à encaisser
|
10
|
-
|
-
|
-
|
-
|
BS
|
Banques, chèques postaux, caisse et assimilés
|
11
|
10 884 344 433
|
128 287 894
|
10 756 056 539
|
5 841 336 028
|
BT
|
TOTAL TRESORERIE-ACTIF
|
|
10 884 344 433
|
128 287 894
|
10 756 056 539
|
5 841 336 028
|
BU
|
Ecart de conversion-actif
|
12
|
6 305 344 879
|
|
6 305 344 879
|
6 305 344 879
|
|
TOTAL GENERAL
|
|
324 515 640 758
|
149 665 450 508
|
174 850 190 250
|
154 584 764 227
|
Ce tableau nous présente passif du bilan comptable de
l'OGEFREM de l'année 2020 en Franc Congolais.
Tableau 8 : Passif du bilan
2020
REF
|
PASSIF
|
Note
|
EXERCICE AU 31/12/2020
|
EXERCICE 31/12/2019
|
NET
|
NET
|
CA
|
capital
|
13
|
619 656
|
619 656
|
CB
|
Apporteurs capital non appelé (-)
|
13
|
-
|
-
|
CD
|
Primes liées au capital social
|
14
|
-
|
-
|
CE
|
Ecarts de réévaluation
|
3E
|
116 010 684 442
|
95 135 792 713
|
CF
|
Réserves indisponibles
|
14
|
-
|
-
|
CG
|
Réserves libres
|
14
|
0
|
0
|
CH
|
Report à nouveau (+/-)
|
14
|
2 444 690 421
|
-9 033 670 096
|
CC
|
Résultat net de l'exercice
|
|
-3 868 847 551
|
11 478 360 517
|
CL
|
Subventions d'investissement
|
15
|
-
|
-
|
CM
|
Provisions réglementées
|
15
|
-
|
-
|
CP
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
|
|
114 587 146 968
|
97 581 102 790
|
DA
|
Emprunts et dettes financières
|
16
|
7967 735 912
|
6 275 740 183
|
DB
|
Dettes de location acquisition
|
16
|
-
|
-
|
DC
|
Provisions pour risques et charges
|
16
|
6 076 814 072
|
4 645 485 953
|
DD
|
TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
|
|
13 812 727 039
|
10 921 226 136
|
DF
|
TOTAL RESSOURCES STABLES
|
|
128 399 874 007
|
108 502 328 926
|
DH
|
Dettes circulantes HAO
|
5
|
-
|
1 596 730 232
|
DI
|
Clients, avances reçues
|
7
|
-
|
-
|
DC
|
Fournisseurs d'exploitation
|
17
|
2 472 197 909
|
1 694 892 483
|
DK
|
Dettes fiscales et sociales
|
18
|
24 654 453 018
|
30 138 887 248
|
DM
|
Autres dettes
|
19
|
3 342 917 862
|
3 047 097 238
|
DN
|
Provisions pour risques à court terme
|
19
|
2 984 212 355
|
2 984 212 355
|
DP
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT
|
|
33 453 781 144
|
39 461 819 555
|
DQ
|
Banques, crédits d'escompte et de trésorerie
|
20
|
-
|
-
|
DR
|
Banques, établissements financiers et crédits de
trésorerie
|
20
|
12 996 535 099
|
6 620 615 746
|
DT
|
TOTAL TRESORERIE-PASSIF
|
|
12 996 535 099
|
6 620 615 746
|
DY
|
Ecart de conversion-passif
|
12
|
-
|
-
|
DZ
|
TOTAL GENERAL
|
|
174 850 190 250
|
154 584 764 227
|
Source :Service de comptabilité
de l'Office (2020).
Durant les trois années sous analyse, nous avons
constaté que la situation patrimoniale de l'Office évolue de
manière croissante. A l'année 2018, la valeur de l'entreprise
était estimée à 144 071 508
147F en 2019 elle est passée de154 584 764 227
Fpour devenir en 2020174 850 190 250 F.
3.2. ANALYSE DE L'EQUILIBRE
FINANCIER MINIMUM DE L'OFFICE
3.2.1. Présentation du bilan
fonctionnel
Nous avons eu à retraiter les différents postes
des bilans comptables présentés ci-haut en vue d'aboutir au bilan
fonctionnel qui est l'outil de notre analyse.
Après retraitement, le bilan fonctionnel de chaque
année se présente comme suit :
3.2.1.1. Analyse des données
2018
Tableau 9 : Bilan fonctionnel
2018
Actif
Bilan fonctionnel 2018
Passif
|
Emplois stables
|
132 017 011 673
|
Ressources stables
|
121 860 839 993
|
Actifs immobilisés
Ecart de conversion-actif
|
126 031 726 650
5 985 285 023
|
Capitaux propres
Dettes financières
Amortissement
|
85 355 219 684
20 084 481 398
16 421 138 911
|
Actifs circulants
|
28 475 635 385
|
Passifs circulants
|
38 631 807 065
|
Actif circulant d'exploitation
Actif circulant hors exploitation
Trésorerie-actif
|
9 635 486 869
12 077 596 803
6 762 551 713
|
Passif circulant d'exploitation
Passif circulant hors exploitation
Trésorerie-passif
|
19 334 287 458
12 777 874 063
6 519 645 544
|
TOTAL ACTIF
|
160 492 647 058
|
TOTAL PASSIF
|
160 492 647 058
|
Source : élaboré par
nous-même à partir du bilan comptable 2018.
3.2.1.2. Analyse des données
2019
Tableau 10 : bilan
fonctionnel 2019
Actif Bilan fonctionnel 2019
Passif
|
Emplois stables
|
138 475 734 007
|
Ressources stables
|
124 449 092 704
|
Actifs immobilisés
Ecart de conversion-actif
|
132 170 389 128
6 305 344 879
|
Capitaux propres
Dettes financières
Amortissement
|
97 581 102 790
10 921 226 136
15 946 763 778
|
Actifs circulants
|
32 055 793 999
|
Passifs circulants
|
46 082 435 302
|
Actif circulant d'exploitation
Actif circulant hors exploitation
Trésorerie-actif
|
9 878 720 276
16 207 449 801
5 969 623 922
|
Passif circulant d'exploitation
Passif circulant hors exploitation
Trésorerie-passif
|
34 817 992 086
4 643 827 470
6 620 615 746
|
TOTAL ACTIF
|
170 531 528 006
|
TOTAL PASSIF
|
170 531 528 006
|
Source : élaboré par
nous-même à partir du bilan comptable 2019.
3.2.1.3. Analyse des données
2020
Tableau 11 : bilan
fonctionnel 2020
Actif
Bilan fonctionnel 2020
Passif
|
Emplois stables
|
291 422 271 491
|
Ressources stables
|
278 065 324 515
|
Actifs immobilisés
Ecart de conversion-actif
|
285 116 926 612
6 305 344 879
|
Capitaux propres
Dettes financières
Amortissement
|
114 587 146 968
13 812 727 039
149 665 450 508
|
Actifs circulants
|
33 093 369 267
|
Passifs circulants
|
46 450 316 243
|
Actif circulant d'exploitation
Actif circulant hors exploitation
Trésorerie-actif
|
10 154 527 659
12 054 497 175
10 884 344 433
|
Passif circulant d'exploitation
Passif circulant hors exploitation
Trésorerie-passif
|
30 110 663 282
3 342 917 862
12 996 535 099
|
TOTAL ACTIF
|
324 515 640 758
|
TOTAL PASSIF
|
324 515 640 758
|
Source : élaboré par
nous-même à partir du bilan comptable 2020.
Pour faire la cristallisation, on prend
l'élément du bilan divisé par le total du bilan, que
ça soit au niveau de l'actif ou au niveau du passif du bilan. Ce bilan
cristallisé nous a permis d'apprécier l'intensité
capitalistique des masses du bilan endéans ces trois années
retenues dans notre étude.
Tableau 12 : Cristallisation
de bilans fonctionnels
ANNEES
|
2018
|
2019
|
2020
|
RUBRIQUES
|
VALEURS
|
%
|
VALEURS
|
%
|
VALEURS
|
%
|
ACTIF
|
132 017 011 673
|
82
|
138 475 734 007
|
81
|
291 422 271 491
|
90
|
Emplois stables
|
Actif-circulant
|
21 713 083 672
|
14
|
26 086 170 077
|
15
|
22 209 024 834
|
7
|
Trésorerie-actif
|
6 762 551 713
|
4
|
5 969 623 922
|
4
|
10 884 344 433
|
3
|
TOTAL ACTIF
|
160 492 647 058
|
100
|
170 531 528 006
|
100
|
324 515 640 758
|
100
|
PASSIF
|
101 776 358 595
|
63
|
1113 527 866 568
|
67
|
264 252 597 476
|
82
|
Ressources stables
|
Dettes financières
|
20 084 481 398
|
13
|
10 921 226 136
|
6
|
13 812 727 039
|
4
|
Passif circulant
|
38 631 807 065
|
24
|
46 082 435 302
|
27
|
46 450 316 243
|
14
|
TOTAL PASSIF
|
160 492 647 058
|
100
|
170 531 528 006
|
100
|
324 515 640 758
|
100
|
Source : élaboré par
nous-même sur base des éléments du bilan fonctionnel des
différentes années.
En effet, nous avons remarqué que l'intensité
capitalistique au niveau des ressources stables par rapport à ces trois
années évoluent en dent de scie.
3.2.2. Appréciation de
l'équilibre financier minimum
L'appréciation de l'équilibre financier minimum
passe obligatoirement par trois indicateurs : le fonds de roulement,
besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette.
3.2.2.1. Le fonds de roulement
Le fonds de roulement est donc l'excédent des
ressources stables après financement des investissements. Il correspond
aussi à la partie de l'actif circulant financée par les
ressources stables.
Le fonds de roulement constitue une garantie de
liquidité de l'entreprise. Plus il est important, plus grande est la
marge de sécurité financière.
Tableau 13 : situation du
fonds de roulement 2018-2020
Années
Rubriques
|
2018
|
2019
|
2020
|
Capitaux permanents (CP)
|
121 860 839 993
|
124 449 092 704
|
278 065 324 515
|
Emplois stables (ES)
|
132 017 011 673
|
138 475 734 007
|
291 422 271 491
|
Fonds de roulement net (FRN)
|
? 10 156 171 680
|
? 14 026 641 303
|
? 13 356 946 976
|
Par le bas du bilan
|
2018
|
2019
|
2020
|
Actif-circulant (AC)
|
28 475 635 385
|
32 055 793 999
|
33 093 369 267
|
Passif-circulant (PC)
|
38 631 807 065
|
46 082 435 302
|
46 450 316 243
|
Fonds de roulement net (FRN)
|
? 10 156 171 680
|
? 14 026 641 303
|
? 13 356 946 976
|
Source : tableau réalisé
par nous-même sur base des différents bilans fonctionnels
ci-dessus.
Figure 2 : fonds de roulement 2018-2020
Tel que présenté ci-dessus, durant les trois
années l'Office a dégagé un fonds de roulement
négatif, ce qui veut dire, les ressources permanentes ne suffisent pas
pour financer les valeurs immobilières et ces dernières sont
financées par les dettes d'exploitation.
Cette évolution du fonds de roulement endéans
ces trois années reflète un constat inquiétant du manque
d'une marge de sécurité financière qui ne
précautionne pas l'Office des imprévus dû à
l'exercice des activités. En outre, l'OGEFREM est en incapacité
de couvrir les besoins d'exploitation à l'aide de ses ressources
financières. D'où, elle doit recourir à l'emprunt
auprès des tierces personnes.
3.2.2.2. Les besoins en fonds de
roulement
Tableau 14 : besoins en fonds
de roulement 20218-2020
Années
Rubriques
|
2018
|
2019
|
2020
|
Actif circulant d'exploitation (ACE) [I]
|
9 635 486 869
|
9 878 720 276
|
10 154 527 659
|
Passif-circulant d'exploitation (PCE) [II]
|
19 334 287 458
|
34 817 992 086
|
30 110 663 282
|
Besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE)
[III]= [I] ? [II]
|
? 9 698 800 589
|
? 24 939 271 810
|
? 19 956 135 623
|
Actif-circulant hors exploitation (ACHE)
[IV]
|
12 077 596 803
|
16 207 449 801
|
12 054 497 175
|
Passif-circulant hors exploitation (PCHE)
[V]
|
12 777 874 063
|
4 643 827 470
|
3 342 917 862
|
Besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE)
[VI] = [IV] ? [V]
|
? 700 277 260
|
11 563 622 331
|
8 711 579 313
|
Besoin en fonds de roulement global (BFRG) [VII]=
[III] + [VI]
|
? 10 399 077 849
|
? 13 375 649 479
|
? 11 244 556 310
|
Source : réalisé par
nous-même sur base des données du bilan fonctionnel.
Figure 3 : besoins en fonds
de roulement 2018-2020
Le besoin en fonds de roulement est négatif pendant ces
années d'étude, ce qui signifie que l'Office a
dégagé un excédent de trésorerie.
3.2.2.3. La trésorerie
nette
La trésorerie est les disponibles appartenant à
la société, qu'on peut trouver soit en caisse ou en banque.
Tableau 15 :
trésorerie nette 2018 - 2020
Années
rubriques
|
2018
|
2019
|
2020
|
Fonds de roulement net (FRN) [I]
|
? 10 156 171 680
|
? 14 026 641 303
|
? 13 356 946 976
|
Besoins en fonds de roulement global (BFRG) [II]
|
? 10 399 077 849
|
? 13 375 649 479
|
? 11 244 556 310
|
Trésorerie nette [III]= [I] ?
[II]
|
242 906 169
|
? 650 991 824
|
? 2 112 390 666
|
Source : élaboré par
nous-même à partir du tableau 12 et 13.
Figure 4 :
trésorerie nette 2018 - 2020
De l'observation du tableau 15, la trésorerie de la
première année est positive et puis négative pour les deux
autres années.
S'agissant de 2018, cette trésorerie positive est due
à l'excédent de trésorerie dégagé par le
cycle d'exploitation de l'Office. Pour le reste des années, la
trésorerie est restée négative suite à l'absence
d'une marge de sécurité financière.
Cela explique aussi le résultat négatif de la
trésorerie des deux autres années (2019 et 2020), en se
référant au tableau 13 du fonds de roulement, la structure
financière de l'Office est dépourvue d'une marge de
sécurité financière.
3.2.3. Analyse du ratio de
liquidité générale
Ce ratio mesure la capacité qu'a une entreprise
à faire face à ses dettes à court terme.
Tableau 16 : ratio de
liquidité générale 2018-2020
Années
Rubriques
|
2018
|
2019
|
2020
|
Actif-circulant [I]
|
28 475 635 385
|
32 055 793 999
|
33 093 369 267
|
Passif-circulant [II]
|
38 631 807 065
|
46 082 435 302
|
46 450 316 243
|
Ratio de liquidité générale
[III]= [I]/ [II]
|
0,73
|
0,69
|
0,71
|
Source : élaboré par
nous-même à partir du bilan fonctionnel 2028, 2019 et 2020.
Figure 5 : ratio de
liquidité générale 2018-2020
Le seuil normal du ratio de liquidité
générale est 1, soit 100% mais nous constatons que durant les
années sous examen l'OGEFREM ne se trouve pas en mesure de payer ses
dettes à court terme.
3.3. DISCUSSION DES RESULTATS
3.3.1. Commentaire des
résultats de notre étude
Partant de ces indicateurs d'appréciation de
l'équilibre financier minimum, nous avons remarqué que la
trésorerie de la première année est positive et puis
négative pour les deux autres années.
En effet, selon la règle de l'équilibre
financier minimum, les biens acquis doivent rester à la disposition de
l'entreprise à la même durée que les ressources qui le
financent, mais nous constatons que les ressources permanentes ne suffisent pas
pour financer les immobilisations, ce qui justifie aussi l'accroissement des
dettes d'exploitation qui sont normalement censé diminuer.
Tel que présenté ci-dessus, durant les trois
années l'Office a dégagé un fonds de roulement
négatif, ce qui veut dire, les ressources permanentes ne suffisent pas
pour financer les valeurs immobilisées et ces dernières sont
financées par les dettes d'exploitation. Donc l'entreprise a
présenté une situation très inquiétante mettant en
cause la politique de financement et celle d'investissement soldées par
une insécurité financière.
Cette évolution du fonds de roulement endéans
ces trois années reflète un constat inquiétant d'un
problème de marge de sécurité financière qui ne
précautionne pas l'Office des imprévus dû à
l'exercice des activités annuelles. En outre, l'OGEFREM se trouve en
situation d'incapacité de couvrir les besoins d'exploitation à
l'aide de ses ressources financières. Par conséquent, elle est
censée recourir à l'emprunt auprès des tierces
personnes.
Concernant la situation du BFR, ce dernier est négatif
pendant ces années sous étude, puisque l'Office a pu couvrir tous
ses besoins d'exploitation par les fonds appropriés et le surplus est un
boni au niveau de la trésorerie. L'Office a une bonne politique
d'exploitation.
Il est impérieux de signaler ici que la
trésorerie est la conséquence des trois politiques dans
l'entreprise : politique de financement avec les ressources stables,
politique d'investissement (les immobilisations)et la politique d'exploitation
(valeurs circulantes : valeurs d'exploitation, valeurs disponibles et
dettes à court terme d'exploitation).
De cette explication, nous déduisons que la politique
d'exploitation de l'Office est restée performante pendant les trois
années, justifiée par un excédent de trésorerie
(BFR négatif) qui a essayé de limiter les dégâts de
la trésorerie.
3.3.2. Vérification des
hypothèses
A ce stade, nous nous donnons la tâche de
vérifier nos hypothèses sur base de nos résultats obtenus
après analyse. Il sied de rappeler que notre hypothèse
principale stipulait que la structure financière de l'OGEFREM
respecterait le principe de l'équilibre financier minimum.
Mais comparativement de l'étude où nous avons
remarqué que la trésorerie n'est positivequ'à la
première année, nous disons que cette hypothèse est en
partie infirmée.
De manière spécifique, nous avions émis
que la trésorerie de l'OGEFREM serait suffisante dans les
périodes sous examen. Quant aux résultats, cela n'est pas le cas,
bien qu'à la première année la trésorerie est
positive. Par-là, nous infirmons la deuxième hypothèse.
Au clair, nous remarquons que nos deux hypothèses sont
infirmées. Donc, l'office est censé revoir sa politique de
financement.
3.3.3. Limites du travail
Vu que notre étude abordée l'analyse de
l'équilibre financier minimum à l'entreprise
susmentionnée,nous n'avons pas pu aborder les autres aspects de
l'analyse financière, ce qui fait que nous nous sommes plus
focalisés sur l'appréciation de l'équilibre
financière endéans ces années retenues dans notre
étude.
Sur ce, partant des agrégats tels que le fonds de
roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette, cela
nous a permis aussi y compris le ratio de liquidité d'apprécier
sa politique de financement bien qu'inquiétante durant ces trois
années.
Pour clore, le présent chapitre nous a permis de
présenter les données financières telles que reçues
à l'OGEFREM, les analyser et, par la suite discuter les résultats
y compris aussi les limites de cette étude. C'est par ici que nous
mettons à terme à ce troisième chapitre pour aborder la
conclusion générale du travail.
3.3.4. Implication du travail
La présente étude menée à
l'OGEFREM a pour apport de :
Ø Améliorer davantage la structure
financière dans son ensemble et sa situation de trésorerie au
respect de la règle d'or d'équilibre financier ;
Ø Faire promouvoir la solvabilité de ladite
entreprise, et garantir sa crédibilité et sa
sécurité financière en vue de sa
pérennité.
Ø Aider aux responsables comptables et financiers
à développer une culture d'entreprise, leur permettant de porter
un diagnostic financier et maitriser ses différentes charges en
interne.
Sur ce, ce travail constitue pour un eux, un document de
référence et à toute entreprise congolaise, voulant
apprécier son équilibre financier et garantir sa
trésorerie suffisante.
CONCLUSION
Tout au long de notre travail porté sur
« l'analyse de l'équilibre financier à l'OGEFREM de
2018 à 2020, nous nous sommes premièrement
intéressés de savoir si la structure financière de
l'Office respectait le principe de l'équilibre financier minimum et
deuxièmement si l'Office dégageait une trésorerie
suffisante.
En effet, notre préoccupation majeure était
formulée comme suit : la structure financière de l'OGEFREM
respecte-elle le principe de l'équilibre financier minimum dans la
période sous analyse?
De cette préoccupation, était née la
question secondaire suivante : l'OGEFREM arrive-t-elle à
dégager une trésorerie suffisante ?
De ce présupposé, nous avions formulé
l'hypothèse principale selon laquelle la structure financière de
l'OGEFREM respecterait le principe de l'équilibre financier minimum.
De manière spécifique, nous émettons que
la trésorerie de l'OGEFREM serait suffisante dans les périodes
sous examen.
Dans cette étude, l'objectif général
consistait à apprécier la structure financière de
l'OGEFREM en ce qui concerne le respect du principe de l'équilibre
financier minimum dans la période sous analyse.
Spécifiquement, ce travail visait
à apprécier le niveau de la trésorerie de
l'OGEFREM.
Pour arriver aux résultats, nous avons opté pour
la méthode d'analyse financière et la méthode statistique.
La méthode d'analyse financière nous avait permis d'examiner
l'état financier concerné par notre étude et le
restructurer. Il s'agit du bilan comptable que nous avons
présenté et retraité en bilan fonctionnel puis
traité les données afin d'aboutir au résultat
recherché. La méthode statistique nous a aidé à
effectuer des calculs des indicateurs de base de notre étude en vue de
procéder aux comparaisons et interprétation du
résultat.
La technique documentaire nous a amené à
recueillir des documents nécessaires, notamment les bilans comptables de
l'entreprise étudiée en vue d'obtenir les informations sur
lesquelles nous devons faire les analyses.
Après analyse des données financières de
l'OGEFREM, nous avons abouti aux résultats suivants :
Ø L'Office a dégagé un fonds de roulement
négatif, ce qui veut dire, les ressources permanentes ne suffisent pas
pour financer les valeurs immobilisées et ces dernières sont
financées par les dettes d'exploitation c'est-à-dire que l'Office
n'a pas une bonne politique de financement. Durant les trois années
étudiées, l'Office investit au-delà des ressources
prévues, pour cela, une partie des ressources à court terme
finance les emplois durables ce qui est une violation de la règle d'or
en gestion financière ;
Ø Concernant la situation du BFR, Le besoin en fonds de
roulement est négatif pendant ces années d'étude, ce qui
signifie que l'Office a dégagé un excédent de
trésorerie.
Ø La trésorerie de la première
année est positive et puis négative pour les deux autres
années. Cette trésorerie positive est due à
l'excédent de trésorerie dégagé par le cycle
d'exploitation de l'Office. Pour le reste des années, la
trésorerie est restée négative suite à l'absence
d'une marge de sécurité financière.
Quant au ratio de liquidité générale,
l'Office est incapable d'honorer ses dettes d'exploitation.
Pour vérifier nos hypothèses en le confrontant
aux résultats ci-dessus, nous avons infirmé en partie
l'hypothèse principale et spécifique de notre étude. De
ces résultats, nous formulons quelques recommandations. De
manière générale, nous proposons à l'OGEFREM ce qui
suit :
Ø Développer une bonne politique de financement
et gérer ses actifs fixes c'est-à-dire diminuer les
dépenses liées à l'acquisition des immobilisations et
renforcer le cycle d'exploitation de ladite entreprise ;
Ø Garantir la solvabilité financière de
l'OGEFREM vis-à-vis de ses parties prenantes et faire respecter la
règle d'or, celui de l'équilibre financier minimum.
Spécifiquement, nous recommandons ce qui
suit :Augmenter le niveau de la trésorerie tout en veillant
à ses flux financiers.
Aux futurs chercheurs, nous vous recommandons d'approfondir
cette thématique sur des aspects non pris en compte et voire même
faire continuation de l'analyse financière dans d'autres institutions
étatiques.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Aktouf (1987). Méthodologie des sciences et
approches qualitative des organisations. Edition : Presses
Universitaires de Québec, Canada.
Barruch P, Mirval G., (1996). Comptabilité
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10h32'
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3. Thiband Junior(2010), l'analyse de la structure
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V. AUTRES
1. Larousse, dictionnaire super
major, édition 2010
|