WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse de l'équilibre financier minimum à  l'office de gestion du fret multimodal (OGEFREM)


par Davina MALONGA
Leadership Academia University  - Licence 2022
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES Erreur ! Signet non défini.

EPIGRAPHE v

DEDICACE vi

REMERCIEMENT vii

LISTE DES ABREVIATIONS ix

LISTE DES TABLEAUX xi

LISTE DES FIGURES................................................................................Xii

INTRODUCTION 1

0.1.Etat de la question 1

0.2. Problématique 2

0.3. Hypothèses de l'étude. 3

0.3.1. Hypothèse principale 3

0.3.2. Hypothèse spécifique 3

0.4. Objectifs de l'étude 3

0.4.1. Objectif général 3

0.4.2. Objectif spécifique 4

0.5. Choix et intérêt du sujet 4

0.5.1. Intérêt personnel 4

0.5.2. Intérêt scientifique 4

0.5.3. Intérêt pratique 4

0.6. Méthodes et techniques 4

0.7. Délimitation de l'étude 4

0.8. Subdivision du travail 4

PREMIER CHAPITRE : REVUE DE LA LITTERATURE ET THEORIQUE 5

1. CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE 5

1.1. Généralité sur l'analyse financière 5

1.1.1. Aperçu général 5

1.1.2. Définition de l'analyse financière 5

1.1.3. Rôle et importance de l'analyse financière 6

1.1.4. Eléments et étapes de l'analyse financière 6

1.1.4.1. Eléments de l'analyse financière 6

1.1.4.1.1. Le bilan 6

1.1.4.1.2. Le compte de résultat 12

1.1.4.1.3. Le tableau de flux de trésorerie 13

1.1.4.1.4. Les notes annexes 13

1.1.4.2. Les étapes de l'analyse financière 13

1.2. Analyse de la structure financière 14

1.2.1. Généralité conceptuels 14

1.2.2. Principe de l'équilibre financier minimum 14

? Sortes et modes de calcul du fonds de roulement 15

- Fonds de roulement net ou permanent 15

- Fonds de roulement propre 16

- Fonds de roulement étranger 16

- Fonds de roulement brut 16

1.3. Analyse des ratios 20

1.3.1 Types de ratios 20

1.3.1.1. Ratios de liquidité 20

1.3.1.1.1. Ratio de liquidité générale 20

1.3.1.1.2. Ratio de liquidité réduite 20

1.3.1.1.3. Ratio de liquidité immédiate 21

1.3.2. Ratio de solvabilité 21

1.3.2.1. Ratio d'autonomie financière 21

1.3.2.2. Ratio de solvabilité générale 21

1.4. NOTIONS SUR L'ENTREPRISE 21

1.4.1. Définition 21

1.4.2. Rôle et importance d'une entreprise 22

1.4.3. But d'une entreprise 22

1.4.4. Classification des entreprises 22

1.4.4.1. Critère juridique 23

1.4.4.2. Critère dimensionnel 23

1.4.4.3. Critère sectoriel ou économique 23

1.4.5. Les fonctions d'une entreprise 23

1.4.5.1. Fonction financière 23

1.4.5.2. Fonction production 24

1.4.5.3. Fonction ressources humaines 24

1.4.5.4. Fonction administrative 24

1.4.5.5. Fonction technique 25

1.4.5.6. Fonction commerciale 25

1.4.5.7. Fonction comptabilité 25

1.5. CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE 25

1.5.1. Principe de l'appréciation de l'équilibre financier minimum 25

1.5.2. Théories liées à l'analyse des ratios 26

DEUXIEME CHAPITRE : CADRES D'ETUDE ET ASPECTS METHODOLOGIQUES 27

2.1. BREVE PRESENTATION DE L'OGEFREM 27

2.1.1. Création de l'OGEFREM 27

2.1.2. Objet social 28

2.1.3. Missions 28

2.1.4. Siège social 29

2.1.5. Effectif du personnel 29

2.1.6. Compétences du personnel 29

2.1.7. Patrimoine de l'OGEFREM 30

2.1.8. Ressources 30

2.1.9. Tutelle 31

2.1.10. Structure 31

2.1.11. Organigramme 31

2.2. ASPECTS METHODOLOGIQUES 34

2.2.1. Méthodes 34

2.2.1.1. Définitions 34

2.2.1.2. Méthode d'analyse financière 34

2.2.1.3. Méthode statistique 35

2.2.2. Techniques 35

2.2.2.1. Définitions 35

2.2.2.1.1. Technique documentaire 35

TROISIEME CHAPITRE : ETUDE DE L'EQUILIBRE FINANCIER A L'OGEFREM 37

3.1. PRESENTATION DES DONNEES FINANCIERES 37

3.2. ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER MINIMUM DE L'OFFICE 43

3.2.1. Présentation du bilan fonctionnel 43

3.2.1.1. Analyse des données 2018 43

3.2.1.2. Analyse des données 2019 43

3.2.1.3. Analyse des données 2020 44

3.2.2. Appréciation de l'équilibre financier minimum 45

3.2.2.1. Le fonds de roulement 45

3.2.2.2. Les besoins en fonds de roulement 46

3.2.2.3. La trésorerie nette 47

3.2.3. Analyse du ratio de liquidité générale 48

3.3. DISCUSSION DES RESULTATS 49

3.3.1. Commentaire des résultats de notre étude 49

3.3.2. Vérification des hypothèses 50

3.3.3. Limites du travail 50

3.3.4. Implication du travail 51

CONCLUSION 52

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 54

EPIGRAPHE

«  L'équilibre c'est se sentir à sa place et en sécurité.»

Stephen Carrière

DEDICACE

A mes parents : Chançard MALONGA et Asha MOLIMA, qu'ils trouvent par ce travail, la récompense de leurs fruits.

REMERCIEMENT

Au terme de notre formation académique de trois ans, passée à l'université LEADERSHIP ACADEMIA UNIVERSITY, « LAU » en sigle, il est de coutume dans l'Enseignement Supérieur et Universitaire de procéder à la rédaction d'un travail scientifique sanctionnant l'obtention de grade académique.

Au Dieu Fidèle, Maître des temps et circonstance, lui qui nous a soutenu et nous a fait grâce d'arriver au terme de notre étude, que l'honneur et la gloire reviennent à lui.

Ce travail n'étant pas l'opus d'un effort exclusivement individuel, il serait ingrat de notre part d'oublier de remercier ceux qui ont pu contribuer à sa réalisation.

Notre première pensée va vers l'éminent Professeur Docteur Pitshou YADISADILA KIKA qui, malgré ses multiples occupations a daigné assurer la direction de ce travail. Ses conseils et ses remarques constructives ont contribué à l'amélioration de cette oeuvre scientifique.

Nous remercions également, Monsieur l'Assistant Elie GATUNDO FUMU en qui, nous avons trouvé un guide très précieux, de par ses expériences, ses conseils et sa considération nous ont été d'une grande importance, dans l'élaboration de ce travail.

Nous ne pouvons pas nous retenir de remercier toutes les autorités académiques de LEADERSHIP ACADEMIA UNIVERSITY, ainsi que tous les éminents professeurs pour leur dévouement dans notre formation scientifique.

Notre gratitude va à l'égard de nos grands-parents qui ont attendu patiemment les fruits de leur dévouement feu, notamment : Benoît MALONGA et Martine DIZOLELE. Et notre tante, la regrettée Stephie MALONGA pour l'amour et l'affection manifestés à mon égard.

A ceux que nous aimons : Joanna ALITI, Destiny MALONGA, Seal-Pascal NSENGA, Ferrari MALONGA, Clesh LULUKA, Ledie MALENGI, Gloire-consacré LWANGA et Christian PIKA, en reconnaissance de l'amour que vous nous offrez quotidiennement et votre bonté exceptionnelle, nous disons merci.

Nos remerciements vont également à l'égard de nos frères et soeurs qui ont su redonner force et courage : Levy BONGO, Stone MALEKA, Jenny MALONGA, Jason ALITI, Eden BONGO, Joviale BONGO et Serena NSENGA.

Nos sincères remerciements tournent vers ceux qui, de près comme de loin, nous ont soutenu spirituellement, moralement et matériellement. Il s'agit de : Fanny MALONGA, Samantha MALONGA, Raïssa MALONGA, Nana MALONGA, Heureuse MALONGA, Irène MALONGA, Pitshou MALONGA ainsi que Emma MAKILO, tous pères et mères de famille mais ont su chacun à sa manière contribuer à ce travail scientifique.

Nous ne pouvons mettre un terme à ceci sans mentionner ceux avec qui nous avons parcouru ce chemin : Pascal MUSUMBO, Jessica PUATI, Grâce KASONGO, Francine YULA, Samuella OTANDIMBO, Davina SABUA, Daniel LUSIA et Daniel NGOMBO.

Enfin, nous remercions nos ami(e)s pour leur soutien affectueux. Il s'agit de : Dagie Nsimba, Ketsia KANDA, Théseria LUTIMA, Joël THASUR, Jordan SUKELA, Exauce LILOLO ainsi que Félix BAMANA.

LISTE DES ABREVIATIONS

- AC : Actif Circulant

- ACE : Actif Circulant d'Exploitation

- ACHE : Actif Circulant Hors Exploitation

- BC : Besoins Cycliques

- BCE : Besoin Cyclique d'Exploitation

- BCHE : Besoins Cycliques Hors Exploitation

- BFR : Besoin En Fonds de Roulement

- BFRE : Besoin En Fonds de Roulement d'Exploitation

- BFRHE : Besoin En Fonds de Roulement Hors Exploitation

- BFRNG : Besoin En Fonds de Roulement Net Global

- C.E.M.O.A.C-T.M : Conférence Ministérielle des États de l'Afrique de l'Ouest et du Centre sur le Transport Maritime en Afrique de l'Ouest et du Centre

- CBC : Concours Bancaire Courants

- CNUCED : Conférence Des Nations Unies sur le Commerce et Le Développement

- DB : Découvert Bancaire

- EENE : Effets Escomptés Non Echus

- ES : Emplois Stables

- FNRB : Fonds de Roulement Net Bas du Bilan

- FRE : Fonds de Roulement Etranger

- FRN : Fonds de Roulement Net

- FRNH : Fonds de Roulement Net Haut du Bilan

- FRP : Fonds de Roulement Propre

- IS : Impôt Synthétique

- LG : Liquidité Générale

- OGEFREM : Office De Gestion du Fret Multimodal

- OHADA : Organisation Pour Harmonisation En Afrique Du Droit Des Affaires

- PC : Passif Circulant

- PCE : Passif Circulant d'Exploitation

- PCHE ; Passif Circulant Hors Exploitation

- RAF : Ration d'autonomie Financière

- RCE : Ressources Cycliques d'Exploitation

- RCHE : Ressources Cycliques Hors Exploitation

- RD : Ressources Durables

- RDC : République Démocratique du Congo

- RFR :

- RLG : Ratio de Liquidité Générale

- RLI : Ratio de Liquidité Immédiate

- RS : Ressources Stables

- RSG : Ratio de Solvabilité Générale

- SCB : Solde Créditeur Banque

- SNCC : Société Nationale de Chemin de Fer Du Congo

- SNEL : Société Nationale de l'Electricité

- TA : Trésorerie-Actif

- TN : Trésorerie Nette

- TP : Trésorerie-Passif

- U.C.C.A : l'Union des Conseils des Chargeurs Africains

- VD : Valeur Disponible

- VE : Valeurs d'Exploitation

- VMP : Valeur Moyen de Placement

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Présentation du Bilan comptable 3

Tableau 2 : Présentation du bilan fonctionnel détaillé 11

Tableau 3 : Actif du bilan 2018 37

Tableau 4 : Passif du bilan 2018 38

Tableau 5 : Actif du bilan 2019 39

Tableau 6 : Passif du bilan 2019 40

Tableau 7 : Actif du bilan 2020 40

Tableau 8 : Passif du bilan 2020 42

Tableau  9 : Bilan fonctionnel 2018 43

Tableau 10 : bilan fonctionnel 2019 43

Tableau 11 : bilan fonctionnel 2020 44

Tableau 12 : Cristallisation de bilans fonctionnels 44

Tableau 13 : situation du fonds de roulement 2018-2020 45

Tableau 14 : besoins en fonds de roulement 20218-2020 46

Tableau 15 : trésorerie nette 2018 - 2020 47

Tableau 16 : ratio de liquidité générale 2018-2020 48

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Six schémas de l'équilibre fonctionnel 3

Figure 2 : fonds de roulement......................................................................45

Figure 3 : besoins en fonds de roulement 20218-2020 47

Figure 4 : trésorerie nette 2018 - 2020 48

Figure 5 : ratio de liquidité générale 2018-2020 49

INTRODUCTION

0.1. Etat de la question

Depuis toujours et dans n'importe quel environnement, l'analyse financière constitue un outil de gestion permettant d'apprécier la situation financière d'une entreprise, tant publique que privée.

De ce fait, l'analyse financière repose sur un retraitement de l'information comptable dont la synthèse figure dans les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) et la reconstitution des mouvements de flux de valeurs générés par l'entreprise. ( http://www.apce.com, consulté le 27/05/2022 à 21h30').

En effet, l'analyse financière porte sur le diagnostic financier de l'activité et la situation patrimoniale d'une entreprise, en se basant sur les risques liés à la rentabilité et à la solvabilité d'une entreprise, peu importe sa taille et sa forme juridique.

Cependant, ce thème de recherche abordé dans cette étude a fait et continue de faire objet des plusieurs études et publications scientifiques. Dans le cadre de ce travail, nous nous sommes référés de recherchesqui ont traité des sujets similaires au nôtre, notamment celui de Ngweli Ntanta (2012), Tshiband Uzzan (2010), et Matuvanga (2010).

Ngweli Ntanta (2012), a mené une étude sur « l'analyse de la structure financière d'une entreprise ; cas de la BRALIMA MBANDAKA. ». Cet auteur s'est préoccupéd'analyser l'équilibre financier de la Bralima Mbandaka, afin d'identifier les facteurs à la base des déséquilibres et diagnostiquer les perspectives d'avenirs de cette entreprise.

Il est parti de l'hypothèse de base selon laquellela Bralima Mbandaka présenteraitune structure financière saine. Dans le cadre de sa recherche, cet auteur a fait recours à la méthode analytique, statistique,la technique documentaire et celle d'interview.

Après analyse de ces données, ce chercheur a abouti au résultat qui démontre que la structure financière de la Bralima Mbandaka est saine et équilibrée.

Tshiband Uzzan (2010), quant à lui, a parlé de« l'analyse de la structure financière comme instrument d'aide à la bonne gestion d'une entreprise. Cas de laSociété Nationale des Chemins de fer du Congo, SNCC. ». Cet auteur a cherché à savoir comment se présente la structure financière de la SNCC et si on pouvait envisager des perspectives d'amélioration de la gestion d'une entreprise comme celle-ci.

Partant de cela, il a mentionné les hypothèses selon lesquelles : (1) la structure financière de la SNCC serait appréciable et permettrait à celle-ci de remplir les conditions d'équilibre financier et (2) plus l'analyse de la structure financière serait considérée, moins le risque d'insolvabilité serait fréquent dans le entreprises publiques comme la SNCC.

En optant pour les méthodes historique, descriptible, analytique et inductible. Il est arrivé à la conclusion selon laquelle structure financière de la SNCCn`est pas bonne et par conséquent ne lui permet pas de respecter la règle d'équilibre financier minimum. Son étude révèle également que pour les trois exerces en étude, le fonds de roulement et besoin en fonds de roulement étaient négatifs.

Matuvanga (2010), a travaillé sur « l'analyse de l'équilibre financier minimum au sein d'une entreprise publique. Cas de la SNEL. ». Ce chercheur a voulu savoir en premier lieu, si la SNEL parvenait à réaliser l'équilibre entre ses ressources et ses emplois et en second lieu, comment évoluaient les agrégats de l'équilibre financier minimum de la SNEL ?

Sur base de ces questions, il a suggéré comme hypothèses : (1) qu'une entreprise publique, privée ou mixte financièrement bien gérée, serait celle dont les emplois stables sont d'abord fiancés par des ressources durables et (2) ensuite, les emplois cycliques sont fiancés à leur tour par des dettes à court terme.

Et, il est parti des méthodes analytique et descriptive, couplée des techniques documentaire et d'interview.

A l'issu de son étude, il a fini par remarqué que la situation financière de la SNEL n'est pas agréable dans la période étudiée.

Ainsi, notre travail se démarque de ceux de nos prédécesseurs, du fait qu'il se base sur des informations fournies par le bilan comptablede l'entreprise que nous allons retraiter en bilan fonctionnel, afin d'analyser et découvrir si la structure financière de l'OGEFREM respecte le principe d'équilibre financier minimum dans la période considérée.

0.2. Problématique

La fonction financière dans une entreprise a toujours occupé une place privilégiée dans la gestion de l'entreprise, car elle concerne son existence même. Et, elle a pour rôle de mettre à la disposition de l'entreprise les ressources financières dont elle a besoin.

En effet, tout au long de leur existence et pour assurer leur fonctionnement et développement, les entreprises ont besoin de fonds. Le financement des entreprises désigne l'ensemble des ressources financières qu'elles doivent se procurer pour faire face à leurs besoins. ( http://www.universalis.fr , consulté le 20/04/2022 à 13h30').

De ce point de vue, toute entreprise prévoit une structure financière qui recadre et classe toutes ses ressources financières.La manière de combiner les différents moyens de financement est un élément de la stratégie financière qui a des conséquences directes sur la situation économique de l'entreprise. ( http://www.universalis.fr , consulté le 20/04/2022 à 13h32').

D'où, la gestion financière est un instrument d'aide à la prise de décision, et a pour objectif la collecte et l'analyse d'informations dans le but de porter une appréciation sur la performance et la pérennité de l'entreprise. Il est donc essentiel de bien la réaliser car le succès de l'entreprise en dépend.

De ce fait, l'analyse de la structure financière d'une entreprise a pour objectif de porter un diagnostic financier sur la santé financière de cette dernière. En examinant son équilibre financier, son aptitude à faire face à ses engagements à court et long terme et partant sur l'autonomie de décisions de l'entreprise.

Cohen (1991), souligne que les méthodes du diagnostic financier sont basées sur l'appréciation de l'équilibre financier minimum, les performances financières ainsi que les autres caractéristiques majeures telles que l'autonomie financière, la flexibilité financière ainsi que les stratégies managériales de ladite entreprise. Par conséquent, les états financiers sont des outils permettant de récolter des données comptables d'une entreprise et en faire de l'analyse financière.

Actuellement, nous remarquons que bon nombre d'entreprises congolaises ne semblent pas avoir une bonne structure financière, ce qui fait qu'elles présentent toujours une trésorerie négative, influençant le devenir de leurs activités économiques.

Pour enrichir notre argumentation, prenons le cas de l'Office de Gestion du Fret Multimodal qui, étant un établissement public de service est censé avoir une trésorerie suffisante puisqu'elle dépend principalement des paiements de ses clients. Une fois ces derniers en difficulté, cela aurait des répercussions sur la santé financière de ladite Office.

Vue cette réalité, notre préoccupation majeure se résume par la question suivante : la structure financière de l'OGEFREM respecte-elle le principe de l'équilibre financier minimum dans la période sous analyse?

De cette préoccupation, née la question secondaire suivante : l'OGEFREM arrive-t-elle à dégager une trésorerie suffisante ?

0.3. Hypothèses de l'étude.

0.3.1. Hypothèse principale 

Nous formulons l'hypothèse principale selon laquellela structure financière de l'OGEFREM respecterait le principe de l'équilibre financier minimum.

0.3.2. Hypothèse spécifique

De manière spécifique, nous émettons que la trésorerie de l'OGEFREM serait suffisante dans les périodes sous examen.

0.4. Objectifs de l'étude

Dans cette étude, nous nous sommesassigné un objectif général et un objectif spécifique.

0.4.1. Objectif général

L'objectif général de cette étude consiste à apprécier la structure financière de l'OGEFREM en ce qui concerne le respectdu principe de l'équilibre financier minimum dans la période sous analyse.

0.4.2. Objectif spécifique

Spécifiquement, notre étude vise à apprécier le niveau de la trésorerie de l'OGEFREM.

0.5. Choix et intérêt du sujet

Nous sommes partis de l'observation selon laquelle l'OGEFREM semble bien évoluer et nous voulons vérifier grâce à l'analyse financière si la situation telle que présentée exprime la vraie réalité.

0.5.1. Intérêt personnel

Nous sommes partis de l'observation selon laquelle, l'OGEFREM semble bien évoluer et nous voulons vérifier grâce à l'analyse financière si la situation telle que présentée exprime la vraie réalité.

0.5.2. Intérêtscientifique

L'intérêt scientifique de ce travail repose sur le fait qu'il répond à une problématique pertinente, qui pourra faire l'objet d'étude comparative avec d'autres entreprises. Et le résultat de notre recherche servira de support de référence pour les autres chercheurs pouvant mener leurs études dans la même thématique.

0.5.3. Intérêt pratique

Cette étude permettra aux responsables de l'OGEFREM et ses partenaires de suivre son évolution financière de près, de connaître et d'apprécier sa situation financière. Elle présente aussi un intérêt particulier à toute entreprise du même secteur voulant restructurer leur situation financière.

0.6. Méthodes et techniques

Pour la présente recherche, il s'est avéré utile de recourir aux méthodes d'analyse financière et statistique accompagnées par la technique documentaire.

0.7. Délimitation de l'étude

Notre étude est limitée dans le domaine, le temps et l'espace.Dans le domaine, notre recherche s'oriente dans le domaine de la gestion financière précisément et est basée sur l'analyse de la structure financière de l'OGEFREM.Du point de vue temporel,notre étude couvre une période de trois ans, allant de 2018 à 2020. Sous l'angle spatial, le problème étudié a comme champ de recherche l'Office de Gestion du Fret Multimodal, (OGEFREM en sigle). Sise avenue TSF n°9 à Kinshasa/Gombe.

0.8. Subdivision du travail

Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé en trois chapitres, àsavoir : le premierporte sur le cadre conceptuel et théorique de l'étude ; le deuxième aborde la présentation du cadre d'étude, OGEFREM et les aspects méthodologiques et le troisième enfin, consiste à présenter les données, analyser et discuter les résultats de l'étude.

PREMIER CHAPITRE : REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE

Ce chapitre nous allons définir les concepts clés et les indicateurs d'analyse, et à présenter les théories explicatives de notre étude.

1. CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE

1.1. Généralité sur l'analyse financière

1.1.1. Aperçu général

Dov Ogien (2008), l'analyse financière consiste à apprécier le plus objectivement possible la performance économique et financière d'une entreprise, à partir des états de synthèse qu'elle publie à la fin de chaque exercice comptable.

Les entreprises ne sont pas un sujet à isoler mais une partie prenante dans un environnement changeant qui les façonne et auquel elles doivent s'adapter. Ceci dit, les entreprises se retrouvent de plus en plus dans la nécessité de s'évaluer pour ainsi, déterminer leur position et leur situation par rapport aux entreprises concurrentes.

Pour cela, elles font recours au rôle informatif de la comptabilité générale d'où l'intérêt de l'analyse financière. C'est ainsi que l'analyse financière n'est pas seulement l'étude des comptes de l'entreprise, en disséquant frénétiquement les chiffres ; c'est l'examen de l'ensemble de sa situation financière et de ses perspectives d'évolution. Une analyse financière ne doit pas être statique mais plutôt dynamique. Peter Greenfinch (2000).

1.1.2. Définition de l'analyse financière

L'analyse financière consiste à tirer des renseignements sur la santé financière d'une entreprise notamment en matière de solvabilité et de rentabilité, à partir des documents comptables. ( https://www.sage.com , consulté le 28/05/2022 à 12h45').

Un autre auteur définit l'analyse financière comme une technique qui consiste à effectuer des retraitements sur les documents comptables pour mettre en exergue la situation financière de l'entreprise. ( https://www.comptabilite.ooreka.fr , consulté le 28/05/2022 à 12h47')

L'analyse financière recouvre le savoir-faire déployé pour exploiter l'information comptable. D'où, l'on peut aussi définir l'analyse financière comme une méthode de compréhension de l'entreprise à travers ses états de synthèse, une méthode qui a pour objectif de porter un jugement global et argumenté sur le niveau de performance de l'entreprise et sur sa situation financière actuelle ou future. ( https://www.cairn.info, consulté le 28/05/2022 à 12h50').

Selon Lahille, l'analyse financière est dans sa définition la plus simple, un ensemble de technique visant à connaître la santé financière de l'entreprise.

De toutes ces définitions, nous retenons que l'analyse financière est une étude sur l'évolution des activités d'une entreprise à travers les états de synthèses.

1.1.3. Rôle et importance de l'analyse financière

Le rôle de l'analyse financière est de recourir à un diagnostic financier, qui permet non seulement de comprendre l'état financier de l'entreprise ; en déterminant sa solvabilité, sa rentabilité ainsi que sa capacité à produire de la richesse, mais également d'avoir une vue détaillée sur l'efficacité de son fonctionnement à l'interne.

De plus, une telle analyse prend tout son sens lorsque la firme a besoin de réclamer les fonds ou de faire une demande de prêts. La plupart des institutions financières exigent de recevoir le bilan d'une analyse financière afin de déterminer la capacité de l'entreprise à rembourser le prêt.

Le rôle de l'analyse financière n'est pas seulement de porter un diagnostic financier, puisqu'elle définit aussi la position de l'entreprise en fonction du secteur d'activité, ce qui permet de garder un oeil sur la concurrence. Mais, elle se penche aussi sur les risques potentiels qui, peuvent toucher le marché. Cela peut s'avérer utile pour construire une stratégie d'affaires efficace et minimiser l'exposition à ces risques.

1.1.4. Eléments et étapes de l'analyse financière

1.1.4.1. Eléments de l'analyse financière

L'analyse financière d'une entreprise passe obligatoirement par l'analyse de ses états financiers, peu importe la taille ou le secteur d'activité de l'entreprise. Et il passe obligatoirement par deux éléments essentiels : le compte de résultat et le bilan de trois dernières années idéalement ( https://www.lecoindesentrepreneurs.fr , consulté le 3/0/2022 6 à 9h26').

Sur ce, les éléments principaux pour procéder à l'analyse financière sont : le bilan, le compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie et les notes annexes.

1.1.4.1.1. Le bilan

a) Définitions du bilan

Le bilan est une photographie instantanée du patrimoine monnayable de l'entité. Purement descriptif, il représente sa valeur à une date précise.

Pour Gérard Melyon (2007) le bilan est un inventaire de la situation patrimoniale d'une entreprise à une date donnée. L'inventaire étant une opération de recensement, nous pouvons dire que le bilan est un document qui quantifie de manière descriptive les avoirs et les dettes d'une entreprise. Il donne un aperçu du patrimoine de l'entreprise et de sa structure financière.

Barruch et al (2014) souligne que le bilan est un document de synthèse dans lequel sont regroupés, à une date donnée, l'ensemble des ressources dont l'entreprise a disposé et l'ensemble des emplois qu'elle en a fait.

Le code d'OHADA définit le bilan comme un tableau qui décrit séparément les éléments d'actifs constituant le patrimoine de l'entreprise et les éléments du passif. En bref, il présente l'état de ce que possède et doit l'entreprise.

Pour Jean-Claude Juhel (2012), le bilan est l'image et valeur du patrimoine de l'entreprise à un instant donné. Quant à nous, le bilan est un tableau récapitulatif ou synthétique, qui comprend d'une part, les avoirs de l'entreprise et d'autre part, ses dettes envers les tierces personnes.

Par les avoirs, nous comprenons les biens de l'entreprise en terme des immobilisations, ses actifs acycliques, sa trésorerie et par dettes de l'entreprise nous voyons ses capitaux propres y compris les dettes financières, dettes diverses et commerciales à court terme. Suite à ce, Il donne une image fidèle du patrimoine de l'entreprise.

Plus concrètement, le bilan permet de connaître la valeur précise des avoirs de l'entreprise, connaître son patrimoine accumulé, analyser les investissements réalisés et le niveau des dettes ( https://debitoor.fr, consulté le 12/06/2022 à 19h10').

b) Types de bilan

Généralement, quand on fait mention au bilan, c'est certainement le bilan comptable qu'il s'agit ; plusieurs autres bilans sont construits à partir du bilan comptable. On distingue plusieurs types de bilan, et nous ne citons que : bilan comptable, bilan financier, bilan fonctionnel, bilan prévisionnel, etc.

Pour les différencier brièvement, le bilan financier et le bilan fonctionnel sont relativement similaires, ils réorganisent les informations contenues dans le bilan comptable et ils constituent les outils d'analyse financière, permettant d'apprécier l'équilibre de la structure financière de l'entreprise mais selon les optiques différents.

Le bilan fonctionnel permet d'apprécier la structure financière dans une optique de continuité d'activité. Il évalue les besoins financiers stables et circulants liés à l'activité ; il évalue le patrimoine réel et ce que l'entreprise souhaite avoir. Le but de ce bilan est de comprendre l'origine de fonds de l'entreprise et leur mode d'utilisation. Nous devons mentionner qu'il transforme l'actif et passif en emplois et ressources.

Par contre, le bilan financier quant à lui permet d'apprécier la structure financière de l'entreprise dans une optique de liquidité et de solvabilité ; et il évalue le patrimoine réel et besoin financier stable. Enfin, le bilan prévisionnel contrairement aux bilans comptable, financier et fonctionnel, le bilan prévisionnel établit des projections quant à l'évolution de la situation financière.

c) La structure globale du bilan

Le bilan, une armoire à deux portes bourrée d'étagères, une liste chiffrée présentée en deux parties :

- Actif :

- Passif :

A l'Actif du bilan, placé à gauche du bilan, il est composé de : des actifs immobilisés, des actifs circulants et la trésorerie-actif.

· Actif immobilisé

Pour Yadisadila Kika (2022), l'actif immobilisé regroupe les biens destinés à être utilisés ou à rester de façon durable dans l'entreprise ; c'est le cycle d'investissement.

Il existe trois types d'immobilisation, entre autre :

- Immobilisations incorporelles : ce sont des actifs non monétaires sans substance physique, par exemple : brevets, etc.

- Immobilisations corporelles : sont des actifs physiques détenus pour être utilisés dans la production ou la fourniture de biens et de services ou être loués à des tiers. Il peut s'agir de matériel industriel, de matériel de transport, de mobilier, de matériel informatique, etc.

- Immobilisations financières : il s'agit de titre de participation, de prêt accordé, de versement de dépôt de garantie.

· Actif-circulant

Il est constitué des actifs liés au cycle d'exploitation de l'entreprise et destinés à ne pas y rester durablement. Il regroupe principalement les stocks, créances, les valeurs mobilières de placement et les disponibilités :

- Stocks : il s'agit de l'ensemble des biens qui ont été acquis ou directement produits par l'entreprise, mais qui n'ont pas encore été coulés sur le marché. Dans le cas de produits finis, ces stocks sont donc destinés à être commercialisés. Pour les matières premières, les biens intermédiaires et consommables, il s'agit de stocks destinés à être utilisés dans le processus de production du prochain cycle d'exploitation. On va aussi considérer comme stocks tous les produits finis qi n'ont pas encore été vendus et livrés, mais également les encours de production et de prestations de services.

- Créances : une créance définit la contrepartie d'une dette contractée par une personne physique ou morale, et accorde le droit au créancier à l'exécution d'une prestation, en nature ou en espèces, de la part du débiteur.

- Valeurs mobilières de placement : ce sont les titres acquis en vue de réaliser un gain rapide à brève échéance.

- Disponibilités : recouvrent l'ensemble des liquidités de l'entreprise : caisse et banque.

Au niveau Passif du bilan, le passif du bilan comprend les ressources de financement de l'entreprise, il se compose principalement des capitaux propres et passif-circulant.

· Capitaux propres

Ils regroupent les moyens de financement mis à la disposition de l'entreprise de façon permanente comprenant : le capital, les réserves, le résultat de l'exercice, les subventions d'investissement et les provisions réglementées.

- Le capital : c'est l'ensemble des sommes mises à la disposition de l'entreprise, de manière permanente par les associés. Ces apports peuvent être en nature ou en numéraire.

- Les réserves : les réserves sont, en principe, les bénéfices affectés durablement à l'entreprise jusqu'à décision contraire des organes compétents.

- Le résultat de l'exercice : c'est la différence de tous les produits et toutes les charges.

- Les subventions d'investissement : elles correspondent à des aides reçues de l'Etat ou des collectivités locales pour acquérir les immobilisations.

- Les provisions règlementées : sont des provisions assimilables à des réserves car elles ne sont pas constituées pour constater les pertes latentes, sont destinées à rester dans l'entreprise.

· Passif-circulant

Il reprend toutes les dettes de l'entreprise envers des tiers, quelle qu'en soit l'échéance.

- Les dettes financières : elles sont conclues avec des tiers prêteurs, dans une optique à long terme, afin de faciliter le développement de l'entreprise.

- Les dettes d'exploitations : elles comprennent les montants dus aux fournisseurs d'exploitation ainsi que les dettes fiscales et sociales d'exploitation.

- Les découverts bancaires : c'est un solde bancaire négatif

Ainsi, le bilan est présenté de la manière suivante :

Tableau 1 : Présentation du Bilan comptable

ACTIF

PASSIF

ACTIF IMMOBILIS

- Immobilisations incorporelles

- Immobilisations corporelles

- Immobilisations financières

CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES

- Capital

- Report à nouveau

- Résultat

- réserves

ACTIF-CIRCULANT

- Stocks

- Créances

PASSIF-CIRCULANT

- Dettes financières

- Dettes commerciales

Trésorerie-actif

- Banques

- caisses

Trésorerie-passif

- découvert bancaire

Source : nous-même

Pour le cas de cette étude, l'analyse de la structure financière se fera sur base du bilan fonctionnel, ce qui nécessite de le présenter d'une manière détaillée. L'analyse fonctionnelle de la structure financière est basée sur l'étude de la couverture des emplois par les ressources, en prenant en considération les trois cycles de l'entreprise.

Cependant, il est important de faire les retraitements des éléments constitutifs du bilan comptable pour permettre une analyse économique. Les postes du bilan sont classées en masses homogènes d'après leur fonction respective : investissement, exploitation et financement.

Concrètement, le bilan fonctionnel a pour rôle d'apprécier la structure financière fonctionnelle de l'entreprise, évaluer les besoins financiers et le type de ressources dont dispose l'entreprise, déterminer l'équilibre financier en comparant les différentes masses du bilan classées par fonctions en observant le degré de couverture des emplois par les ressources et calculer la marge de sécurité financière de l'entreprise. Il permet également aux dirigeants de l'entreprise de prendre des décisions nécessaires sur le déroulement des activités sur le long terme.

d) Retraitement du bilan

Pour Yadisadila Kika (2022), le bilan comptable subit plusieurs retraitements afin d'établir le bilan fonctionnel.

Sur ce, il faut :

- Reclasser : certains postes du bilan comptable selon leur fonction ;

- Intégrer des éléments hors bilan, entre autre :

§ Les effets escomptés non échus : effets de commerce remis en banque avant la date d'échéance,

§ Les cessions de créances professionnelles : les effets et créances cédés disparaissent de l'actif circulant du bilan comptable.

§ Le crédit- bail : le bilan fonctionnel considère les équipements financés par crédit-bail comme des immobilisations financées par emprunt.

- Corriger : les créances et les dettes pour annuler l'effet des écarts de conversion actif et passif et prendre en compte leur valeur initiale.

- Eliminer : certains postes du bilan comptable, à l'instar du capital souscrit non appelé, primes de remboursement des emprunts.

e) Présentation du bilan fonctionnel

Après retraitement, les emplois et ressources sont classés de la manière suivante :

Tableau 2 : Présentation du bilan fonctionnel détaillé

§ Emplois stables (ES)

Actif immobilisé brut

+ valeur d'origine des contrats relatifs aux biens pris en crédit-bail

? Intérêts courus sur prêts

+ charges à repartir relatives aux frais d'émission d'emprunt (montant brut)

+ écarts de conversion-actif sur les prêts ou créances immobilisés

? écarts de conversion-passif sur les prêts ou créances immobilisés

§ Ressources durables (RD)

Capitaux propres avant répartition

? capital souscrit non appelé

+ amortissement et dépréciations de l'actif (y compris les amortissements des frais d'émission d'emprunt et des biens pris en crédit-bail)

+ provisions pour risques et charges

+ dettes financières (sauf concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque, intérêts courus et prime de remboursement des obligations)

+ valeur nette des emprunts fictifs (pour les biens pris en crédit-bail) restant à rembourser

+ comptes courants d'associés bloqués

+ écarts de conversion-actif sur emprunts

? écarts de conversion-actif sur emprunts

+ avances conditionnées

§ Actif circulant d'exploitation (ACE)

[en valeur brute]

· Stocks

· Avances et acomptes versés sur commandes

· Créances d'exploitation (créances clients + comptes rattachés + EENE)

· Autres créances d'exploitation

+ écarts de conversion-actif sur créances

? écarts de conversion-passif sur créances

· Charges constatées d'avance d'exploitation

§ Passif circulant d'exploitation (PCE)

· Avances et acomptes reçus sur commandes

· Dettes fournisseurs et comptes rattachés

· Dettes fiscales et sociales (sauf IS)

· Autres dettes d'exploitation

+ écarts de conversion-passif sur dettes d'exploitation

? écarts de conversion-actif sur dettes d'exploitation

· Produits constatés d'avance d'exploitation

§ Actif circulant hors exploitation (ACHE)

[en valeur brute]

· Autres créances

· Capital souscrit appelé, non versé

· Valeurs mobilières de placement

· Charges constatée d'avance hors exploitation

· Intérêts courus sur prêts

§ Passif circulant hors exploitation (PCHE)

· Dettes sur immobilisations

· Dettes fiscales (IS)

· Produits constatée d'avance hors exploitation

· Comptes courants d'associés non bloqués

· Autres dettes

+ dividendes à payer

· Intérêts courus sur emprunts

§ Trésorerie-actif (TA)

· disponibilités

§ Trésorerie-passif (TP)

· concours bancaire courants et soldes créditeurs des banques + EENE

Source : Gérard Melyon (2007)

1.1.4.1.2. Le compte de résultat

Le compte de résultat est établi à partir des comptes de gestion. Il enregistre à gauche, les mouvements constatant les charges qui représentent les coûts engagés par l'entreprise pour exercer son activité et à sa droite il enregistre les mouvements constatant les produits qui représentent les revenus générés par l'activité de l'entreprise.

D'après Lahille (2001), le compte de résultat est un document dynamique qui présente la synthèse des produits et des charges de l'exercice, sans qu'il soit tenu compte de leur date d'encaissement ou de paiement. Il fait apparaître par différence, après déduction des amortissements et des provisions, le bénéfice ou la perte de l'exercice.

Le compte de résultat selon le code OHADA, est celui récapitulant les produits et les charges faisant apparaître, par différence, le bénéfice net ou la perte nette de l'exercice (ce qu'a vendu et dépensé l'entreprise). Le compte de résultat dégage le solde provenant de l'enregistrement de ces mouvements, par différence, afin de faire apparaître le bénéfice ou la perte. Le bénéfice se place du côté des charges et la perte se place du côté produits.

1.1.4.1.3. Le tableau de flux de trésorerie

Le tableau de flux de trésorerie présente les flux de trésorerie de la période classés en activité d'exploitation, d'investissement et de financement. L'objectif de ce document comptable est de fournir des informations complètes sur les entrées et les sorties de trésorerie qui se sont déroulées au cours d'un exercice comptable.

Pour Julien LeMaux (2014), lors d'une analyse financière ce document permet de savoir si l'entreprise est capable, du fait de son activité, de générer suffisamment de trésorerie pour financer ses investissements, rembourser ses créanciers et verser des dividendes à ses actionnaires.

1.1.4.1.4. Les notes annexes

L'annexe est une suite d'états comportant des explications et des informations chiffrées ou non nécessaires à la compréhension du bilan et du compte de résultat, pour que ceux-ci donnent une image fidèle du patrimoine, de situation financière et du résultat de l'entreprise.

Un autre auteur définit l'annexe comme un document obligatoire composé d'un ensemble d'états et de tableaux justifiant ou complétant les informations portées au compte de résultat et au bilan.

L'annexe est un document comptable qui fournit des informations nécessaires à la compréhension du compte de résultat et du bilan. Béatrice et Grand Guillot (2015)

L'annexe fournit des informations d'ordre :

- Economique et financier : représentent les modes et méthodes d'évaluation et d'évolution de certains postes ;

- Juridique : sont des montants des engagements financiers, structure capital, dettes garanties par des sûretés réelles,

- Fiscal : est la répartition de l'impôt entre le résultat courant et le résultat exceptionnel,

- Social : est l'effectif de salarié, montant de la masse salariale, montant des sommes versées au titre des avantages sociaux.

1.1.4.2. Les étapes de l'analyse financière

Gérard Melyon (2007), souligne que l'appréciation de la santé financière de l'entreprise s'effectue en deux étapes :

- Etape 1 : investigation 

Elle consiste à étudier les documents de synthèse afin d'apprécier l'équilibre, le risque, la rentabilité et la pérennité de l'entreprise.

Du fait que l'analyse financière regorge des techniques d'investigation rétrospective des documents comptables et financiers de synthèse, par l'équilibre : il s'agit de vérifier si la structure financière de l'entreprise respecte le principe de l'équilibre financier minimum ; par risque : le risque est associé à toute l'activité de l'entreprise, à travers l'investigation, on pourra détecter si l'entreprise court un quelconque risque ou évaluer le niveau du risque couru par l'entreprise, exemple du risque de défaillance ;etc. par rentabilité : on étudie la capacité qu'a l'entreprise de dégager le résultat bénéficiaire à partir des capitaux investis

- Etape 2 : prévision, recommandation

Elle consiste à proposer les solutions pour préparer les décisions financières devant répondre aux difficultés mises à jour, ou consolider les points forts de l'entreprise.

1.2. Analyse de la structure financière

1.2.1. Généralité conceptuels

Plusieurs auteurs ont défini la structure financière d'une entreprise, d'où nous allons proposer quelques définitions.

La structure financière dans son sens concret, est l'ensemble des ressources financières mises en oeuvre pour financer l'activité d'une entreprise. Ces ressources financières proviennent soit du fonds propre de l'entreprise, l'endettement ou des ressources d'exploitation voir même les dons.

D'après Ross et al (2011), la structure financière désigne aussi la combinaison particulière de dettes à long terme et de fonds propres que l'entreprise utilise pour financer son activité.

D'où, l'analyse de la structure financière d'une entreprise renvoie à la proportion de dettes financières et de capitaux propres dont elle dispose. Et, l'étude de cette structure financière à travers le bilan fonctionnel permet de comprendre l'origine des emplois et leur mode de financement.

Cette structure est variable, elle dépend des contraintes financières liées à la nature des activités développées par les entreprises et aux décisions d'investissement prises par leur management en matière d'investissement. ( https://www.comptabilite.ooreka.fr , consulté le 3/06/2022 à 9h40')

1.2.2. Principe de l'équilibre financier minimum

L'équilibre financier est une situation dans laquelle une entreprise est en mesure de faire face à toutes ses dettes dans les conditions convenues. Ainsi, il montre que sa gestion est efficace. ( https://www.economy-pedia.com, consulté le 3/06/2022 à 10h29').

Le principe de l'équilibre financier exige que les capitaux utilisés par l'entreprise pour acquérir des biens restent à la disposition de l'entreprise pendant une durée qui correspond à la durée de vie ou d'utilisation du bien acquis. (Erreur ! Référence de lien hypertexte non valide., consulté le 3/06/2022 à 10h32') ;

Le principe de l'équilibre financier minimum veut que les capitaux permanents doivent être suffisants pour financer les actifs fixes. Ce qui implique que le fonds de roulement doit être positif. ( https://www.cedecblogfr.com, consulté le 3/0/2022 6 à 11h03')

Gérard Melyon, (2007), pense que selon la règle, il doit exister un équilibre minimum entre la durée de vie d'un actif et la durée de la ressource de financement correspondant. Ainsi, les emplois immobilisés à plus d'un an doivent être financés par des ressources d'une durée au moins équivalente.

Il existe trois principaux indicateurs de l'équilibre financier, à savoir :

- Le fonds de roulement ;

- Le besoin en fonds de roulement ;

- La trésorerie nette.

a) Le fonds de roulement

Le fonds de roulement est une notion d'équité du bilan fonctionnel d'une entreprise. Le fonds de roulement se définit comme l'excédent des capitaux stables, par rapport aux emplois durables, utilisé pour financer une partie des actifs circulants.

Ainsi, le fonds de roulement correspond à la partie des ressources stables qui ne finance pas les emplois durables et la partie des actifs circulants financée par les ressources stables.

Autrement dit, il correspond à la partie à ma partie des ressources stables qui ne finance pas les emplois durables et la partie des actifs circulants financée par les ressources stables. ( https://www.fr.m.wikipedia.org, consulté le 3/06/2022 à 11h25').

Yadisadila Kika (2022), le fonds de roulement net global représente une ressource durable ou structurelle mise à la disposition de l'entreprise pour financier des besoins du cycle d'exploitation en caractère permanent. Il est pour une entreprise, une marge de sécurité financière destinée à financer une partie de l'actif circulant. Il représente aussi, l'investissement net que l'entreprise a dû faire dans son exploitation.

Après toutes ces définitions, nous retenons que le fonds de roulement est défini comme la part de capitaux permanents qui n'est pas absorbée par le financement des valeurs immobilisées et qui reste par la suite disponible pour financer les besoins liés au cycle d'exploitation.

Le fonds de roulement permet à l'entreprise de faire face à toutes ses dépenses le temps d'encaisser les règlements de ses clients. Un fonds de roulement utilisé à un instant devra être restitué par les prochaines recettes entrantes.

Ø Sortes et modes de calcul du fonds de roulement

- Fonds de roulement net ou permanent

Le fonds de roulement net représente l'excédent des capitaux permanents mis à la disposition de l'entreprise sur les immobilisations nettes et donne une idée précise de la manière dont les immobilisations nettes sont financées.

Le fonds de roulement net peut se calculer à partir du haut et bas du bilan, on peut aussi parler du long et court terme. ( https://www.debitoor.fr, consulté le 3/06/2022 à 12h1').

Par le haut du bilan, il est calculé par a formule suivante :

FRNH= Ressources stables - Emplois durables

Ressources stables = capital social + réserves + report à nouveau + résultat + dettes financières.

Emplois durables = immobilisation corporelle + immobilisation incorporelle + immobilisation financière.

Par le bas du bilan :

FRNB : Actif circulant - passif circulant

Actif circulant : créances + stocks + valeurs mobilières+ liquidités

Passif circulant : dettes à courts terme

Un fonds de roulement net négatif signifie qu'une partie des immobilisations nettes est financés avec des ressources à court terme.

- Fonds de roulement propre

Le FRN est la partie des capitaux propres qui finance l'actif circulant après avoir couvert l'actif immobilisé. En d'autre terme, c'est l'excédent des capitaux propres sur les immobilisations.

FRP = capitaux propres - actifs immobilisé

Il ne doit obligatoirement pas être négatif.

- Fonds de roulement étranger

C'est la part des capitaux permanents financée par de dettes financières.

FRE= FRN - FRP ou tout courtement ; FRE= Dettes financières

- Fonds de roulement brut

Le fonds de roulement brut c'est l'ensemble de l'actif circulant.

FRB= Actif circulant + trésorerie-actif

Le calcul du fonds de roulement d'une entreprise en général, ouvre sur plusieurs interprétations possibles, qui sont fonctions du résultat obtenu. Trois cas de figure se présentent : un fonds de supérieur à 0, un fonds de roulement inférieur à 0 et un fonds de roulement égal à 0.

- Fonds de roulement supérieur à 0 : un fonds de roulement au-dessus de 0 traduit de bons indicateurs financiers. Cela montre que les emplois durables sont intégralement financés par des ressources stables. L'excédent d'argent dégagé lui permet de financer le besoin en fonds de roulement et la différence sert à constituer la trésorerie.

Un fonds de roulement positif démontre aussi que la liquidation des actifs à court terme lui permet de rembourser ses dettes sur la même échéance.

- Fonds de roulement inférieur à 0 : un fonds de roulement inférieur à 0 traduit de façon ponctuelle un déséquilibre des financements et de façon chronique il signale un risque d'insolvabilité. Il marque un seuil critique pour une entreprise car cela se traduit par le fait qu'elle n'a pas assez de fonds financiers pour couvrir de ses dépenses.

Dans la perspective d'une longue échéance, un fonds de roulement négatif signifie que les recettes à longue échéances seront insuffisantes pour assurer le bon fonctionnement de l'entreprise. A court terme, un fonds de roulement négatif démontre que l'entreprise est dans l'incapacité de rembourser ses emprunts à court terme en liquidant son actif de court terme.

- Fonds de roulement égal à 0 : un fonds de roulement égal à 0 signifie que l'entreprise possède assez de cash pour couvrir ses besoins d'investissement sur le long terme mais qu'elle est dans l'incapacité de couvrir son cycle d'exploitation. Avec ce résultat l'entreprise ne pourra faire face aux imprévus qui peuvent survenir à tout moment.

b) Le besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement trouve sa justification dans un principe très simple, à savoir :

- Une créance, bien qu'acquise et certaine, n'est généralement pas réglée tout de suite par le client ;

- Un stock n'est pas vendu immédiatement et des articles restent en stock pendant une durée plus ou moins longue avant d'être vendus.

Ces différents décalages vont générer un besoin financier pour l'entreprise qui devra être financé, soit par le délai de règlement négocié auprès des fournisseurs, soit par le fonds de roulement, soit par la trésorerie.( https://www.compta-facile.com, consulté le 3/0/2022 6 à 14h00')

Très souvent, il existe un décalage de trésorerie entre les encaissements et les décaissements. Le besoin en fonds de roulement représente la somme d'argent nécessaire pour effacer ce décalage de trésorerie. Et lorsqu'il est négatif, on parle du besoin en fonds de roulement.

En outre, le besoin en fonds de roulement présente la différence entre l'actif circulant et le passif circulant. Généralement, on distingue deux sortes des besoins en fonds de roulement :

- Le besoins en fonds de roulement d'exploitation (BFRE)

- Le besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE)

On les calcule de la manière suivante :

BFRE= BCE - RCE

BFR HE= BC HE - RC HE

Notons que les besoins cycliques correspondent aux stocks et créances ; et les ressources cycliques correspondent aux dettes circulantes.

Le résultat du besoin en fonds de roulement s'interprète de la manière suivante :

- Besoin en fonds de roulement supérieur à 0 : le besoin en fonds de roulement supérieur à 0 signifie que les emplois d'exploitation sont supérieurs aux ressources de la même nature. L'entreprise doit alors financer ses besoins à court terme soit par son fonds de roulement soit par des dettes financières à court terme.

- Besoin en fonds de roulement inférieur à 0 : le besoin en fonds de roulement inférieur à 0 veut dire que les emplois sont inférieurs aux ressources. Aucun besoin financier n'est généré par l'activité et l'excédent de ressources dégagé va permettre d'alimenter la trésorerie nette de l'entreprise.

- Besoin e fonds de roulement égal à 0 : le besoin en fonds de roulement égal à 0 indique que les ressources d'exploitation permettent de couvrir les emplois. L'entreprise n'a aucun besoin à financer mais elle ne dispose d'aucun excédent financier.

c) La trésorerie nette

La trésorerie nette est l'ensemble des sommes d'argent mobilisables à court terme ; on parle d'ailleurs de disponibilités à vue. En d'autre terme, la trésorerie nette est la différence entre les ressources mises en oeuvre pour financer l'activité de la firme et les emplois (besoins) entraînés par cette activité.

La trésorerie permet à une entreprise de :

- Évaluer la possibilité, pour ses avoir de faire face à ses engagements (des dettes circulantes) ;

- Assurer aujourd'hui ou demain sa solvabilité ;

- Répondre aux différents aléas.

La trésorerie nette est étroitement liée à deux notions fondamentales qui sont : le fonds de roulement net global et le besoin en fonds de roulement.

Du point de vue financier, la trésorerie nette est perçue comme un reliquat et plus précisément le résultat de la différence entre le fonds de roulement net global et le besoin en fonds de roulement. Voici donc la formule du calcul de la trésorerie nette la plus utilisée en pratique et c'est l'approche par le haut du bilan ( https://www.compta-facile.com, consulté le 6/06/2022 à 9h00') :

TN = FRN - BFR

Elle peut toutefois être calculée directement à partir du bas du bilan selon la formule suivante :

TN = Disponibilités - Dettes commerciales

Les disponibilités représentent l'ensemble des postes d'actif monétaires du bilan mobilisable à court terme. Les principaux sont les avoirs détenus en banque ainsi que les sommes présentes en caisse et les valeurs mobilières de placement.

Les dettes financières à court terme sont généralement constituées des concours bancaires courants ou autrement dit des découverts bancaires et des comptes courant d'associés lorsqu'ils sont remboursables à tout moment. Puisque de manière générale la trésorerie nette est le solde entre les encaissements et décaissements, elle peut aussi se calculer par la différence entre la trésorerie -actif et la trésorerie-passif.

Soit,

TN= TA-TP

Le résultat de la trésorerie s'interprète de la manière suivante :

- La trésorerie nette positive : lorsque le montant de la trésorerie nette est supérieur à 0, les ressources d'une entreprise permettent de couvrir l'intégralité de ses besoins.

La situation de la trésorerie semble saine étant donnée qu'elle se trouve en mesure de financer des dépenses nouvelles sans avoir recourt à un mode de financement externe. Elle dispose donc de liquidités mobilisables à court terme mais cette bonne nouvelle doit être relativisée. En effet, elle peut être le résultat d'une politique de cession de l'appareil productif d'un déficit d'investissement pouvant causer des difficultés ultérieurement.

- La trésorerie nette négative : c'est-à-dire que l'entreprise ne dispose pas de ressources suffisantes pour faire face à ses besoins. Sa situation financière est déficitaire et elle doit absolument avoir recours à des modes de financements à court terme pour pallier cette situation. Cette situation ne peut être que temporaire si elle devient structurelle : elle laisse présager un risque de faillite.

- La trésorerie nulle : dans ce cas, les ressources doivent couvrir les besoins à l'euro près. L'entreprise ne dispose d`aucune marge de manoeuvre bien que sa situation financière soit à l'équilibre.

Le fonds de roulement finance le besoin en fonds de roulement à l'identique et toute augmentation de ce dernier conduira l'entreprise à rencontrer des difficultés de trésorerie.

Ø Sortes de trésorerie

- La trésorerie réduite

Elle est la différence d'une part entre l'actif circulant(AC) plus la trésorerie-Actif (TA) hormis les fausses créances et d'autre part, le passif circulant (PC) plus la trésorerie-passif (TP) hormis les fausses dettes.

- La trésorerie immédiate

La trésorerie immédiate est la liquidité dont dispose une entreprise, après avoir couvert (payé) ses dettes circulantes.

- La trésorerie-actif

La trésorerie-actif est la somme des valeurs mobilières de placement (VMP) et des valeurs disponibles (VD).

- La trésorerie-passif

La trésorerie-passif est la somme des concours bancaires courants (CBC) ou découverts bancaires (DB), les soldes créditeurs du compte banque (SCB) et les effets escomptés non échus (EENE).

1.3. Analyse des ratios

Le ratio est le rapport entre deux valeurs significatives du bilan, du compte de résultats ou de chiffres extracomptables. Ils sont utilisés pour évaluer la rentabilité, la structure financière, la trésorerie et l'activité d'une entreprise.

Gérard Melyon (2007) définit le ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques, financières ou économiques, destiné à apprécier les différents aspects de la vie de l'entreprise.

Mallouki et al (2014) un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques de l'activité de l'entreprise, de sa situation économique ou de ses performances. Pour être significatif ce dernier, doit être comparé à d'autres ratios de même nature ou de natures différentes.

1.3.1 Types de ratios

Il existe plusieurs types de ratios, à savoir :

- Ratio de structure ;

- Ratio de liquidité ;

- Ratio de rotation ;

- Ratio de rentabilité.

D'après notre objet de recherche, nous nous étalerons sur les ratios portant sur l'analyse fonctionnelle du bilan. Ces ratios permettent d'analyser la structure financière de l'entreprise, on trouve notamment :

1.3.1.1. Ratios de liquidité

De par sa définition, la liquidité est la capacité qu'a l'entreprise a transformé ses éléments d'actif en monnaie. Ils s'agissent de savoir dans quelle mesure la vente des stocks et l'encaissement des créances à moins d'un an permettent de payer les dettes à moins d'un an.

Dov Ogien (2008) c'est ainsi les ratios de liquidité mesurent la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes à court terme. On distingue trois ratios pour analyser la liquidité du bilan, à savoir :

1.3.1.1.1. Ratio de liquidité générale

Appelé aussi ratio de trésorerie générale, il est l'un des indicateurs de santé financière le plus couramment utilisé. Son utilité est de mesurer la capacité de l'entreprise à couvrir le passif circulant.

Son ratio est donné par la formule ci-après :

RLG=


S'il est inférieur à 1, l'actif circulant ne couvre pas le passif circulant, au cas contraire l'actif circulant couvre le passif circulant.

1.3.1.1.2. Ratio de liquidité réduite

La liquidité réduite mesure la capacité de l'entreprise à faire face au passif exigible sans vendre le stock.

Le ratio de liquidité est aussi appelé ratio de trésorerie relative, mesure la capacité de l'entreprise à couvrir le passif circulant par le l'actif circulant.

Il est calculé de la manière suivante :

RLR=


Il doit être proche de 1 toutefois, s'il est sensiblement inférieur à 1, il peut traduire non pas des difficultés financières mais au contraire une gestion de trésorerie proche de 0.

1.3.1.1.3. Ratio de liquidité immédiate

La liquidité immédiate permet de mesurer la capacité de l'entreprise à payer ses dettes circulantes avec ses disponibles.

Le ratio de liquidité immédiate lui, permet d'apprécier la capacité de l'entreprise à faire face aux échéances, à l'aide de ses valeurs disponibles. Il est calculé à l'aide de la formule suivante :

RLI=

Il doit idéalement se situer entre 0,10 et 0,25.

1.3.2. Ratio de solvabilité

La solvabilité est la mesure d'une entreprise à payer ses dettes à l'échéance. Deux ratios permettent d'analyser la solvabilité d'une entreprise :

1.3.2.1. Ratio d'autonomie financière

Ce ratio mesure la capacité d'une entreprise à couvrir ses dettes par ses ressources propres.

RAF=

1.3.2.2. Ratio de solvabilité générale

Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à payer l'ensemble de ses dettes en utilisant ses actifs.

RSG=

1.4. NOTIONS SUR L'ENTREPRISE

1.4.1. Définition

Dans l'histoire économique, on trouve de nombreuses définitions de l'entreprise. Il est important de réaliser que chaque définition est marquée par son époque : elle dépend à la fois des formes d'organisation du travail et de la production qu'une époque s'est donnée et des analyses théoriques que les hommes ont fait de l'activité économique de cette époque.

Alfred D. Chandler (1962) nous présente l'entreprise comme un acteur économique qui remplit simultanément quatre conditions : c'est une entité juridique autonome, pouvant passer des contrats avec ses employés, fournisseurs, distributeurs et clients ; c'est une entité administrative, c'est-à-dire dotée d'une équipe de managers pour assurer la coordination d'un ensemble des tâches spécialisées.

C'est une collection d'actifs de compétences et de capacités, d'équipements et de capitaux ; et enfin c'est le principal instrument de la production des biens et services dans les économies capitalistes et d'orientation de ces activités à travers ses mécanismes administratifs d'allocation des ressources. ( https://www.etudier.com, consulté le 26/05/2022 à 9h45').

Elle est aussi organisation dont la fonction principale est de produire des biens et services destinés à la vente pour satisfaire un besoin et en tirer des bénéfices ou du profit. C'est aussi l'ensemble des établissements réunissant, sous une direction commune, des moyens tant humains que matériels en vue de l'accomplissement d'activités économiques, commerciales, industrielles ou de services.

1.4.2. Rôle et importance d'une entreprise

La contribution économique de l'entreprise se manifeste sous forme de création d'emplois de produits, de valeurs, de revenus, de ressources pour les collectivités publiques, d'innovation et de la diffusion du progrès technique.

Dans ce cas, l'entreprise joue deux rôles principaux : un rôle économique et un rôle social. Son rôle économique consiste en :

- La production de biens et services : il est du devoir de l'entreprise de produire en vue de répondre aux besoins ou aux demandes des consommateurs ;

- L'innovation et ce, pour lutter contre la concurrence : l'entreprise doit constamment améliorer ses méthodes de production et chercher à découvrir de nouveaux biens et services. Elle est le moteur essentiel du progrès technique. Elle joue un rôle de créateur de richesses ;

- La répartition : l'entreprise met en évidence les liens de l'entreprise avec les autres agents économiques.

L'entreprise joue également plusieurs rôles dans la société, parmi lesquels nous citons :

- La culture d'entreprise : l'entreprise joue un rôle important dans l'éducation. Il faut savoir que l'individu passe un temps considérable de sa vie au travail.

De ce fait, il reçoit de l'entreprise qui l'emploi l'éducation par la formation professionnelle et les promotions mais aussi l'accueil de stagiaires, visites d'écoliers et parrainage.

- Intégrer dans sa politique d'action le souci de l'autre : l'entreprise doit offrir des emplois, etc.

1.4.3. But d'une entreprise

Pour Kalonji (2022), le but d'une entreprise est de réaliser un projet productif, avec ses dimensions économiques et sociétales, qui soit durable dans un environnement concurrentiel ; le profit est un des moyens de rendre pérenne un tel projet.

1.4.4. Classification des entreprises

En raison de diversités des entreprises, ainsi, il existe plusieurs critères de classifications, à savoir ( https://www.apprendreéconomie.com , consulté le 26/05/2022 à 11h30').

1.4.4.1. Critère juridique

Ce critère est en fonction de la personne qui détient le capital et des objectifs retenus par l'entreprise, on distingue deux types d'entreprise :

- Les entreprises publiques : sont celles dont la totalité du capital appartient à l'Etat ou les collectivités publiques ;

- Les entreprises privées : sont celles où on distingue les entreprises individuelles dans lesquelles un seul propriétaire assume tous les risques financiers, communément appelées établissement, suite il y a les sociétés où plusieurs associés assurent tous les risques ou une partie seulement.

1.4.4.2. Critère dimensionnel

Ces critères distinguent les petites, moyennes et grandes entreprises sur base des éléments suivant : le chiffre d'affaires, la valeur ajoutée, l'effectif, les capitaux propres et le résultat de l'entreprise. Les plus souvent, c'est notamment les critères effectif et capital qui sont retenus pour réaliser cette partition.

1.4.4.3. Critère sectoriel ou économique

Critères basées sur l'activité, ils regroupent les entreprises selon la nature de leur activité. Ainsi, nous distinguons :

- Le secteur primaire : qui regroupe les entreprises dont les activités sont liées à l'exploitation du milieu naturel et aboutissent à la mise à la disposition des matières premières ;

- Le secteur secondaire : qui rassemble les entreprises réalisent la transformation des matières premières en bien de production ou en bien de consommation ;

- Le secteur tertiaire : qui regroupe les entreprises qui se basent sur la vente des biens et services.

1.4.5. Les fonctions d'une entreprise

Une fonction au sein d'une entreprise, est un groupe d'opérations regroupant des expertises, des métiers, des spécialités susceptibles de constituer un département ou un service.

L'économiste Henri Fayol a dénombré six fonctions essentielles que nous pouvons retrouver dans toutes les entreprises : la fonction technique, la fonction commerciale, la fonction financière, la fonction de sécurité, la fonction comptabilité et la fonction administrative ( https://www.fr.m.wikipedia.org , consulté le 26/05/2022 à 14h30').

Notons que nous retrouvons actuellement des entreprises ayant plus ou moins de six fonctions car les fonctions dans une entreprise sont placées en raison de sa taille, du service qu'elle offre ou encore des besoins internes de celle-ci.

1.4.5.1. Fonction financière

La fonction financière est un organe sanguin d'une entreprise ayant pour objet de rechercher, gérer les capitaux et de régler la politique financière de l'entreprise pour se constituer, fonctionner et se développer.

Elle a pour rôle de mettre à la disposition de l'entreprise les capitaux nécessaires pour son bon fonctionnement et aussi veiller à une bonne utilisation de ses capitaux. Pour que cette fonction soit efficace, il ne faut pas qu'elle soit dispersée mais il faut que tous les efforts soient orientés vers un seul objectif qui est maximiser les recettes et minimiser les dépenses.

A cet effet, il existe trois règles relatives à la structure financière d'une entreprise :

a) La règle de l'équilibre financier minimum.

La règle de l'équilibre financier minimum veut que les ressources stables financent les emplois stables et que le reste finance l'actif circulant mais aussi que le passif circulant finance uniquement l'actif circulant.

b) La règle de la sécurité financière 

Pour que la règle de l'équilibre financier minimum soit parfaite, il faut pourvoir l'entreprise d'un fonds de roulement positif.

En effet, le fonds de roulement est pris ici dans un double rôle de marge de sécurité financière et des critères de bonne gestion financière de l'entreprise.

c) La règle d'endettement maximal ou maximum

La règle dit que les dettes financières et ressources assimilées ne doivent pas dépasser 50% des ressources stables.

1.4.5.2. Fonction production

La production étant une activité exercée sous le contrôle, la responsabilité et la gestion d'une unité institutionnelle qui combine des ressources en main-d'oeuvre, capital et biens et services pour fabriquer des biens ou fournir des services.

La fonction production englobe l'ensemble des activités qui transforment des matières premières et composantes en produits vendus aux clients.

1.4.5.3. Fonction ressources humaines

La gestion des ressources humaines peut se résumer à faire en sorte que l'entreprise à laquelle dispose en temps voulu des personnels dont elle a besoin. C'est une discipline des sciences sociales consistant à créer et à mobiliser des savoirs utiles aux acteurs et nécessaires pour appréhender, comprendre, négocier et tenter de résoudre les problèmes liés à la régulation du travail dans l'entreprise.

1.4.5.4. Fonction administrative

La fonction administrative d'une entreprise attribue les tâches et les obligations qu'une organisation doit assumer pour un fonctionnement coordonné et efficace, en transférant les responsabilités qui sont associées à ses différents organes.

On pourrait définir cette fonction sur base des infinitifs de l'ingénieur Henry Fayol, pour ce dernier « administrer » c'est prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler.

1.4.5.5. Fonction technique

La tâche de l'organisation technique est de s'efforcer de perfectionner les trois facteurs dans l'entreprise :

- La main d'oeuvre : un facteur de première importance dans la fonction technique ;

- Les machines ou les matériels ;

- Une organisation de travail.

1.4.5.6. Fonction commerciale

Elle regroupe toutes les activités d'une entreprise concernant une fonction intermédiaire qui assure d'une part les relations avec les clients, d'autre part les relations avec les fournisseurs. Elle est également une fonction essentielle puisqu'elle crée les flux des produits dont dépendent les profits.

En définitive, elle est une fonction primordiale car c'est d'elle que dépend la prospérité de l'entreprise et dans un sens large, elle est constituée d l'ensemble des actes ayant pour objet la réalisation des approvisionnements et des ventes de l'entreprise.

1.4.5.7. Fonction comptabilité

La comptabilité est un système d'organisation de l'information financière permettant des saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entité à la date de clôture. ( https://www.cairn.info , consulté le 01/09/2022 à 2h00)

Elle a pour tâche :

- Saisir et traiter toutes les opérations comptables ;

- Produire mensuellement, trimestriellement, semestriellement et annuellement les comptes, les états de synthèse, les tableaux et les documents nécessaires à la gestion comptable.

1.5. CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE

Dans ce point, nous allons présenter quelques théories explicatives de notre étude, à savoir :

§ La théorie liée à l'équilibre financier minimum ;

§ La théorie liée à l'analyse des ratios.

Mais dans le cadre de cette étude, on va plus se focaliser sur la première.

1.5.1. Principe de l'appréciation de l'équilibre financier minimum

Pour Corhay et Mapapa (2007), le principe de l'équilibre financier veut que les investissements de longues durées soient à mesure d'être financés par des ressources de caractère permanent. Cette réalité s'explique aussi au niveau du cycle d'exploitation, où les actifs circulants puissent financer les dettes à court terme. C'est par là, qu'en tant qu'analyste financier, nous dirons que l'entreprise a développer une bonne politique de financement et que ça dégage une marge de sécurité financière, au profit d'une entreprise. Vue la richesse de cette appréciation de la santé financière, l'entreprise est censée sur les trois agrégats suivants : le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette. D'après Juhel (2012), l'équation de l'équilibre financier se présente sous six aspects résumé en deux cas de figure, notamment le cas où la trésorerie est supérieure à 0 et de l'autre cas, lorsque la trésorerie est inférieure à 0.

Figure 1 : Six schémas de l'équilibre fonctionnel

- 1er cas : TN > 0

TN+

FR

BFR

BFR

FR

TN+

FR

BFR

TN+

FR>0 et BFR<0FR>0 et BFR>0 FR< 0 et BFR < 0

Pas de besoin à financer et Bonne situation Situation aberrante emplois

TN abondante. Stables financés par des

Ressources non stables

- 2e cas : TN< 0

BFR

FR

TN-

FR

BFR

TN-

FR

TN-

BFR


FR>0 et BFR>0 FR<0 et BFR <0 FR<0 et BFR>0

Situation vulnérable si TNSituation mauvaise, aberrante Situation très dangereuse.

Durablement négative. Bien qu'il n'y ait pas de BFR

à financer.

1.5.2. Théories liées à l'analyse des ratios

Pour Melyon (2014), les ratios constituent un moyen d'appréciation et des comparaisons de performance d'une entreprise. Dans l'espace, ils permettent à l'entreprise de se situer dans son propre secteur ou environnement économique global. Dans le temps, ils permettent de suivre l'évolution d'un certain nombre d'indicateurs tant internes qu'externes.

Par rapport à notre étude, nous allons plus se focaliser sur les ratios de liquidité, communément le ratio de liquidité générale, qui doit être exclusivement supérieur à 1.

Au terme de ce chapitre, nous avons passé en revue les différents concepts clés de cette étude, et avons présenté la théorie explicative du travail. La prise en considération de ces principes relatifs au diagnostic permet à l'entreprise d'apprécier sa santé financière et garantir une bonne politique de financement. C'est par ici que nous mettons fin à ce premier chapitre.

DEUXIEME CHAPITRE : CADRES D'ETUDE ET ASPECTS METHODOLOGIQUES

Ce deuxième chapitre s'articule autour de deux sections suivantes : la présentation de notre milieu d'étude et les aspects méthodologiques. Il sied de noter que les informations ainsi réunis nous ont été donné à la Direction de l'Office de Gestion du Fret Multimodal.

2.1. BREVE PRESENTATION DE L'OGEFREM

2.1.1. Création de l'OGEFREM

L'Office de Gestion du Fret Multimodal créée par ordonnance n° 80/256 du 12 novembre 1980 comme « Entreprise Publique », l'Office de Gestion du Fret Maritime « OGEFREM », a été transformé par le décret n° 09/63 du 03 Décembre 2009 fixant ses statuts, en « Établissement Public », à caractère administratif et technique, doté de la personnalité juridique, appelé « Office de Gestion du Fret Multimodal OGEFREM » ci-après dénommé « Office ».

En tant qu'établissement public assurant une mission de service public, l'OGEFREM est donc le bras séculier de l'Etat congolais, chargé d'assurer la régulation de l'accès au fret national sur toute l'étendue de la RDC.

À ce titre il : (1) réglemente les conditions et les prix de transport des marchandises, notamment par la négociation et la réduction des coûts y relatifs et (2) fait appliquer et contrôle l'application effective des prix de transport sur le fret national transporté.

Cet office est né de la volonté de l'État congolais à se conformer aux recommandations et dispositions des instances internationales relatives à un nouvel ordre maritime que celles-ci venaient d'instituer. En effet, les pays en voie de développement bien que générateurs de 90% du trafic maritime, ont longtemps étés marginalisés de l'industrie de transport maritime, qui pourtant devait leur profiter pleinement du fait de leur large contribution à la production du fret transporté.

Dans le souci de règlementer le commerce international, de manière à assurer l'équilibre entre les intérêts des fournisseurs et ceux des utilisateurs des services réguliers des transports maritimes et de supprimer les discriminations à l'endroits des armateurs, des chargeurs ou de tout intervenant dans le commerce extérieur du pays ; le groupe de « 77 » au travers de la 2ème et la 3ème CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement) tenue respectivement en 1968 et 1972 à New Delhi, s'est attelé à recommander nationalement la création des conseils des chargeurs au sein des pays en développement afin qu'ils puissent également bénéficier des avantages découlant des transactions générées par leurs économies.

C'est vers les années 74 que la CNUCED adoptera la convention des Nations Unies relative à un code de conduite des conférences maritimes, connues sous l'appellation du « code de la CENUCED. »

Ce dernier intègre la recommandation du groupe des « 77 », relative à la création des conseils des chargeurs, aux fins entre autres de négocier le taux de fret, répartir les cargaisons selon une clé nouvellement instituée « clé 40-40-20 » et faciliter les opérations de transport de la marchandise de bout en bout (c'est-à-dire du producteur jusqu'au consommateur).

Dans la perspective d'une meilleure exploitation de ce code, près de 25 États d'Afrique de l'Ouest et du Centre se sont regroupés au sein de la C.E.M.O.A.C-T.M (Conférence Ministérielle des États de l'Afrique de l'Ouest et du Centre sur le transport maritime en Afrique de l'Ouest et du Centre), appelé « charte d'Abidjan. »

Cette charte qui fixait les grandes lignes de la politique maritime sous régionale, s'est approprié la recommandation issue de la CENUCED relative à la création des conseils Nationaux des chargeurs ou organismes similaires dans les pays où ils n'existaient pas.

Les bouleversements intervenus à la fin des années 1980 et au début des années 1990 au sein de l'industrie du transport maritime, notamment l'éclatement du système des conférences maritimes, l'avènement du container comme moyen de conditionnement et de transport des marchandises et l'introduction des méga transporteurs ainsi que le libéralisme économique ont conduites à la remise en cause des missions des conseils des chargeurs et repenser leur fonctionnement. Il leur fallait donc se restructurer pour plus d'efficacité sur toute la chaîne des transports de bout en bout.

Le consensus qui est dégagé à ce propos entre l'Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA) et la banque mondiale, le 28 Septembre 1995 à Washington, appelé communément « consensus de Washington » a redéfini les missions clé des conseils des chargeurs, en les centrant sur toute la chaine des transports.

2.1.2. Objet social

L'OGEFREM a pour objet social la gestion du fret multimodal et la défense des intérêts de l'ensemble des chargeurs de la RDC et de tous les autres Operateurs consternés par le transport multimodal.

2.1.3. Missions

L'Office a pour mission de :

- Promouvoir la productivité nationale dans le secteur du transport multimodal, par des mécanismes de régulation appropriés ou par des actions spécifiques, en ayant constamment en vue la recherche de l'efficacité de la rentabilité de toute opération du fret, depuis le producteur jusqu'au consommateur ;

- Assurer l'assurance aux chargeurs et de promouvoir le commerce extérieur de le République Démocratique du Congo ;

- Fournir les supports techniques au gouvernement dans l'élaboration d'une politique nationale efficiente des transports et de veiller à exécution.

2.1.4. Siège social

Le siège social de l'OGEFREM est situé sur l'avenue TSF n°9 dans la commune de la GOMBE, ville de Kinshasa-RDC.

2.1.5. Effectif du personnel

L'effectif global du personnel jusqu'à ce jour est de 1049.

2.1.6. Compétences du personnel

L'OGEFREM gère sur le territoire national et dans les principaux corridors de des enclavements l'ensemble de la charge constitue le fret national à l'importation et à l'exportation.

L'OFEGREM représente les chargeurs auprès des instances tant nationales qu'internationales, à ce titre, il a compétence de :

- Défendre les intérêts de l'ensemble de chargeurs de la République Démocratique du Congo et des tous les autres opérateurs concernés par le transport multimodal ;

- Intervenir aux près des opérateurs et auxiliaires de transport sur toutes la chaîne des transports, afin d'obtenir les prix les plus bas possibles dans les meilleures conditions de rapidité et de sécurité.

En exécution de ses missions, l'office est chargé notamment de :

- Assurer la régulation de l'accès au fret national sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo ;

- Engager les consultations et les négociations avec les transporteurs, les organismes impliqués dans les opérations d'import-export ou toute autre autorité intervenant dans le secteur du transport multimodal en vue notamment, de la détermination des prix de transport ;

- Faire appliquer et contrôler l'application effective des prix de transport intéressant toutes les catégories de marchandises à l'entrée et à la sortie des frontières congolaise et la balance annuelle du fret ;

- Entretenir des liaisons régulières avec les organismes similaires étrangers, en vue de rechercher les voies et moyens pour améliorer la desserte sous-région ale et régionale ;

- Rechercher avec les organismes nationaux ou étrangers et les autres intervenants dans le secteur du transport en général, en vue de l'harmonisation et la simplification des formalités administratives et juridiques inhérentes au secteur du transport ;

- Mettre ne place les mécanismes de suivi des marchandises de bout en bout ;

- Informer et former les chargeurs, les opérateurs et auxiliaires de transports ;

- Promouvoir, par des études et avis, le développement des infrastructures populaire le long de la chaîne du transport multimodal ;

- Créer et gérer une banque des donnés sur les transports nationaux et internationaux, notamment l'observatoire des transports, les cahiers statistiques ;

- Créer et gérer les relations avec les intervenants dans la chaine des transports.

2.1.7. Patrimoine de l'OGEFREM

Le patrimoine de l'OGEFREM est constitué de :

- Biens, droits et obligations qui lui sont reconnus, conformément à l'article 2 du décret portant sa création ;

- Équipement, matériels, et autres acquis dans le cadre de l'exécution de ses missions.

2.1.8. Ressources

Les ressources de l'OGEFREM sont constituées de(s) :

- Subvention d'équipement d'exploitation ou d'équilibre provenant de l'État selon les circonstances et conformément aux dispositions légales et règlementaire en vigueur ;

- Commission à percevoir auprès de chargeur pour chaque opération de chargement ou déchargement du fret, quel que soit le port du chargement ou déchargement ;

- Commission à percevoir auprès des armements, affréteurs, ou tout autre exploitant du transport maritime désireux à la desserte maritime congolaise, suivant les termes du contrat d'adhésion aux conditions d'accès à la desserte maritime congolaise ;

- Fret perçu par l'office à l'occasion de la délivrance des documents ou fiches manuels ou électroniques accompagnant la marchandise à l'import et/ ou export ;

- Contribution du pour l'abonnement annuel pour chaque importateur et/ ou exportateur professionnel, personne physique ou moral, régulièrement enregistrée auprès de l'office et exerçant des activités en République Démocratique du Congo, personnellement ou par l'intermédiaire des transitaires ou commissionnaires de transport ;

- Produit des pénalités, autres que les amandes pénales, fiscales et douanières, institués par des textes régissant le secteur du transport multimodal ;

- Emprunts, dons, legs et libéralités de toute nature qui pourraient être dû à l'Office ; et de tout autre revenu divers résultant des prestations aux intervenants du transport multimodal.

2.1.9. Tutelle

L'OGEFREM est placé sous tutelle du ministère ayant les transports et voies de communication dans ses attributions.

2.1.10. Structure

Les structures organiques de l'Offices sont :

- Le conseil d'administration l'organe de la conception, d'orientation, de contrôle et de décision de l'Office.

- La Direction générale est l'organe de gestion des activités quotidiennes de l'Office. Cette gestion est assurée par un Directeur Général assisté d'un Directeur Général adjoint. Elle exécute les décisions du conseil d'Administration et exécute le budget, élabore les états financiers.

- Le collège des commissaires aux comptes assure le contrôle des opérations financière de l'office. Cet organe est composé de deux personnes issues de structures professionnelles distinctes et justifiant des connaissances techniques et professionnelles éprouvées.

2.1.11. Organigramme

L'Office présente un organigramme vaste, ce qui suit n'est qu'une représentativité de Kinshasa.

D.REGIONALE GRAND BANDUNDU (DRGB)

D.REGIONALE GRAND KASAI (DRGK)

D.REGIONALE GRAND EQUATEUR (DRGE)

D.REGIONALE DE LA TSHOPO ET BAS UELE (DRTBU)

D.REGIONALE D'ITURI ET HAUT UELE (DRIHU)

D.REGIONALE SUD - KATANGA (DRSK)

D.REGIONALE NORD - KATANGA (DRNK)

D. PROVINCE MANIEMA (DPM)

D. PROVINCE SUD - KIVU (DPSK)

D. PROVINCE NORD - KIVU (DPNK)

D. PROVINCE OUEST (DPO)

D. PROVINCE DE KINSHASA (DPKIN)

D. DES APPLI ET NOUVELLES TECHNO ET DE TELECOM (DANTIC)

D. DES RESSOURCES HUMAINES (DSG)

D. DES SERVICES GENERAUX (DSG)

D. DU FRET MULTIMODAL (DFM)

D. DES TAUX DE FRET MULTIMODAL (DTFM)

D. DES AFFAIRES JURIQUES ( DAJ )

D. FINANCIERE (DFIN)

D. DE L'ORGANISATION ET DE CONTROLE DE GESTION (DOCG )

D. DE L'AUDIT INTERNE (DAI )

D. DES FACILITATIONS ET D'ASSIST.AUX CHARGEURS (DFAC )

CONSEIL D'ADMINISTRATION

(PCA)

DIRECTION GENERALE

(DG)

Source :Office de Gestiondu Fret Multimodal (2022)

2.2. ASPECTS METHODOLOGIQUES

Dans cette section, il est question de présenter la démarche méthodologique suivie en indiquant les méthodes et techniques de collecte et de traitement des données. 

Avant de définir la méthode, nous souhaitons définir au préalable la méthodologie. Pour N'DA (2015), la méthodologie rappelle le cadre opératoire construit, les matériels (humains et autres) sur lequel a porté l'étude ainsi que les instruments de collecte des données.

Selon Aktouf (1987), la méthodologie peut se définir comme le bon usage des méthodes et des techniques.

En effet, la méthodologie doit permettre de faire de bons choix sur les moyens et les procédures dans le cadre de la collecte des données, afin de répondre à la question de recherche.

2.2.1. Méthodes

2.2.1.1. Définitions

Selon Larousse (2010), une méthode est une manière d'agir en suivant un ordre logique et raisonné ou encore une manière pour parvenir à un résultat.

On appelle méthode scientifique l'ensemble des canons devant guider le processus de production des connaissances scientifiques, que ce soient des observations, des expériences, des raisonnements ou des calculs théoriques. ( https://www.techno-science.net , consulté le 05/08/2022 à 22h55').

Nous appuyant sur Depelteau (2000)., nous comprenons par méthode de recherche l'ensemble des règles, étapes et procédures auxquelles on a recours dans une science pour saisir les objets étudiés.

Ainsi, pour arriver au terme de notre recherche, nous avons utilisé les méthodes ci-après : Méthode d'analyse financière et la Méthode statistique.

2.2.1.2. Méthode d'analyse financière

D'après Depallens (1996), la méthode d'analyse financière est l'ensemble de réflexions et travaux qui permettent à partir des documents comptables et financiers, de caractériser et d'interpréter la situation financière, et prévoir son évolution à plus au moins long terme afin de prendre des décisions qui découlent de ce travail de réflexion.

En outre, l'analyse financière repose sur le traitement de l'information comptable dont la synthèse figure dans les comptes annuels (bilan, compte des résultats,

et les annexes) et la reconstitution des mouvements de flux de valeurs générés par l'entreprise. ( http://www.apce.com, consulté le 09/08/2022 à 10h12').

De toutes ces définitions, nous retenons que la méthode d'analyse financière consiste à connaitre la situation financière, à travers l'analyse du principe de l'équilibre financier minimum et les calculs des ratios.

La méthode d'analyse financière nous a permis d'examiner les états financiers concernés par notre étude et le restructurer. Il s'agit du bilan comptable que nous allons présenter et retraité en bilan fonctionnel puis traiter les données afin d'aboutir au résultat recherché.

2.2.1.3. Méthode statistique

La méthode statistique nous a permis d'effectuer des calculs sur les indicateurs de base de notre étude en vue de procéder aux comparaisons et interprétation du résultat.

Notons en passant la différence entre les statistiques descriptives et inférentielle. Pour cela, Paul N'DA (2015), distingue deux types de statistiques, notamment descriptive et inférentielle ou inductive.

La statistique descriptive est utile parce qu'elle permet de regrouper des données, donc les organiser, les structurer pour les analyser et répondre à la question de recherche et vérifier l'hypothèse formulée, par contre la statistique inférentielle nous permet, en tant que chercheur entre autre à comprendre les réponses des sujets enquêtés, en considérant la relation entre les variables.

2.2.2. Techniques

2.2.2.1. Définitions

Good (2000) pense que les techniques sont des outils qui sont utilisées par les chercheurs pour la collecte des données ou des informations en vue de la réalisation d'une analyse, et de l'interprétation ou de l'explication d'une étude scientifique.

Nous définissions une technique scientifique comme une manière de procéder, afin de récolter des données nécessaires sur notre champ d'étude. Une technique est un ensemble des procédés qu'on doit méthodiquement employer pour une recherche.

2.2.2.1.1. Technique documentaire

La documentation est une recherche de documents ou un ensemble des documents. La technique documentaire rassemble les savoirs et savoir-faire qui permettent d'agir sur le système documentaire et sur chacun de ses éléments, de les fabriquer ; de les façonner, de les transformer en vue de répondre de façon pertinente à toute demande d'information formulée. ( https://www.cain.info, consulté le 06/08/2022 à 21h13').

La technique documentaire nous a permis de consulter des documents nécessaires en vue d'obtenir les informations sur notre sujet d'étude.

TROISIEME CHAPITRE : ETUDE DE L'EQUILIBRE FINANCIER A L'OGEFREM

Ce chapitre est consacré à l'analyse de l'équilibre financier minimum à l'OGEFREM. Ainsi, il se consacre à l'analyse des données financières de l'OGEFREM et la discussion des résultats d'étude.

3.1. PRESENTATION DES DONNEES FINANCIERES

Etant donné que notre étude se focalise sur l'appréciation de l'équilibre financier minimum, nous nous sommesplus intéressés à la présentation du bilan comptable.

Ce tableau nous présente l'actif du bilan comptable de l'OGEFREM de l'année 2018 en Franc Congolais.

Tableau 3 : Actif du bilan 2018

REF

ACTIF

NOTES

EXERCICE 2018

EXERCICE 2017

Brut

Amort/Prov

Net

AD

AE

AF

AG

AH

AI

AJ

AK

AM

AN

AO

AP

AQ

AR

AS

Immobilisations Incorporelles

Frais de recherche et de développement

Brevets, licences, logiciels

Fonds de commercial

Autres immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

Terrains

Bâtiments

Matériels

Matériels de transport

Avances et acomptes versés sur immobilisations

Immobilisations financières

Titres de placement

Autres immobilisations financières

3.1.1.1

3.1.1.2

3.1.1.3

310 017 546

62 841 756 765

43 880 263 701

3 726 423 693

5 118 253 132

4 673 456 495

4 497 677 820

983 877 498

59 293 794

7 542 407 833

2 426 694 416

1 672 492 815

250 723 752

62 841 756 765

36 337 855 868

1 299 729 277

3 445 760 317

4 673 456 495

4 497 677 820

983 877 498

37 638 917

58 430 436 553

35 196 726 658

1 296 251 132

3 492 706 581

239 436 568

4 497 677 820

946 809 628

AZ

TOTAL ACTIF IMMOBILISES (I)

 

126 031 726 650

11 700 888 858

114 330 837 792

104 137 683 857

BH

BI

BJ

ACTIF CIRCULANT

Fournisseurs, avance versés

Clients

Autres créances

 

4 416 162

9 631 070 707

12 077 596 803

1 607 749 805

2 984 212 354

4 416 162

8 023 320 902

9 093 384 449

62 088 820

8 996 527 296

7 139 782 936

BK

TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)

 

21 713 083 672

4 591 962 159

17 121 121 513

16 198 399 052

BS

TRESORERIE-ACTIF

Banques, chèques postaux, caisse

 

6 762 551 713

128 287 894

6 634 263 819

5 099 708 790

 

TOTAL TRESORERIE ACTIF (III)

 

6 762 551 713

128 287 894

6 634 263 819

5 099 708 790

BU

Ecart de conversion-actif (IV)

 

5 985 285 023

 

5 985 285 023

 
 

TOTAL GENERAL

 

160 492 647 058

16 421 138 911

144 071 508 147

125 435 791 699

Ce tableau nous présente le passif du bilan comptable de l'OGEFREM de l'année 2018 en Franc Congolais.

Tableau 4 : Passif du bilan 2018

REF

PASSIF

NOTES

EXERCICE 2018

EXERCICE 2017

CA

CB

CC

CD

CE

CF

CG

CH

CI

CK

CL

CM

CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES

Capital

Actionnaires, capital souscrit non appelé

Primes et réserves

Prime d'apport, d'émission, de fusion

Ecart de réévaluation

Réserves indisponibles

Réserves libres

Report à nouveau

Résultat net de l'exercice

Autres capitaux propres

Subvention d'investissement

Provisions réglementées et fonds assimilés

3.1.2.1.

3.1.2.2.

-

3.1.2.3.

3.1.2.4.

-

619 656

95 644 024 455

94 259 663 436

1 384 361 019

-10 289 424 427

619 656

94 972 506 825

87 038 819 418

7 934 307 063

-6 549 946 044

CP

Total capitaux propres (I)

 

85 355 219 684

88 423 180 437

DA

DB

DC

DD

Dettes financières et ressources assimilées

Emprunts

Dettes de crédit-bail et contrats assimilés

Dettes financières diverses

Provisions financières pour risque et charges

-

3.1.2.5.

3.1.2.6.

12 383 030 594

1 997 886 452

5 703 564 352

2 934 433 054

2 028 542 458

3 820 740 327

DF

Total dettes financières (II)

 

20 084 481 398

8 783 715 839

DG

TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II)

 

105 439 701 082

97 206 896 276

DH

DI

DJ

DK

DL

DM

DN

PASSIF CIRCULANT

Dettes circulantes HAO et ressources assimilées

Clients, avances reçues

Fournisseurs d'exploitation

Dettes fiscales

Dettes sociales

Autres dettes

Risques provisionnés

-

-

3.1.2.7.

3.1.2.8.

3.1.2.9.

3.1.2.10.

3.1.2.11.

2 170 006 903

12 120 587 456

16 919 439 910

657 286 607

244 840 645

2 765 881 415

9 162 872 784

12 255 350 741

495 198 803

244 840 645

DP

TOTAL PASSIF CIRCULANT

 

32 112 161 521

24 924 144 388

DQ

DR

DS

TRESORERIE-PASSIF

Banques, crédits d'escompte

Banques, crédits de trésorerie

Banques, découverts

3.1.2.12.

6 519 645 544

3 304 751 035

DT

TOTAL TRESORERIE-PASSIF

 

6 519 645 544

3 304 751 035

DU

Ecart de conversion-passif (gain probable de change)

 

-

-

DZ

TOTAL GENERAL (I+II+III)

 

144 071 508 147

125 435 791 699

Source : Service de comptabilité de l'Office (2018).

Ce tableau nous présente l'actif du bilan comptable de l'OGEFREM de l'année 2019 en Franc Congolais.

Tableau 5 : Actif du bilan 2019

REF

ACTIF

Note

2019

2018

BRUT

AMORT/DEPR.

NET

AD

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

3

1 091 707 041

59 293 794

1 032 413 247

250 723 752

AE

Frais de développement et de prospection

.

-

-

-

-

AF

Brevets, licences, logiciels et droits similaires

.

1 091 707 041

59 293 794

1 032 413 247

250 723 752

AG

Fonds commercial et droit au bail

 

-

-

-

-

AH

Autres immobilisations incorporelles

 

-

-

-

-

AI

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

3

119 107 148 760

13 906 591 640

105 200 557 120

103 925 102 227

AC

Terrains

 

62 809 278 080

-

62 809 278 080

62 841 756 765

AK

Bâtiments

 

43 610 495 664

8 519 452 027

35 091 043 637

36 330 995 121

AL

Aménagements, agencements e installations

 

6 860 747

-

6 860 747

6 860 747

AM

Matériel, mobilier e actifs biologiques

 

4 091 259 365

2 951 054 255

1 140 205 110

1 299 729 276

AN

Matériel de transport

 

8 589 254 904

2 436 085 357

6 153 169 547

3 445 760 318

AP

Avances et acomptes versés sur immobilisations

3

6 500 578 235

-

6 500 578 235

4 673 456 495

AQ

IMMOBILISATIONS FINANCIERES

4

5 470 955 092

-

5 470 955 092

5 481 555 318

AR

Titres de participation

 

4 497 677 820

-

4 497 677 820

4 497 677 820

AS

Autres immobilisations financières

 

973 277 272

-

973 277 272

983 877 498

AZ

TOTAL ACTIF IMMOBILISE

 

132 170 389 128

13 965 885 434

118 204 503 694

114 330 837 792

BA

ACTIF CIRCULANT HAO

5

475 973 632

-

475 973 632

-

BB

STOCKS ET ENCOURS

6

-

-

-

-

BG

CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES

.

25 610 196 445

1 852 590 449

23 757 605 995

17 121 121 513

BH

Fournisseurs avance versées

17

4 416 162

-

4 416 162

4 416 162

BI

Clients

7

9 874 304 114

1 607 749 805

8 266 554 309

8 023 320 902

BC

Autres créances

8

15 731 476 169

244 840 645

15 486 635 524

9 093 384 449

BK

TOTAL ACTIF CIRCULANT

 

26 086 170 077

1 852 590 450

23 757 605 995

17 121 121 513

BQ

Titres de placement

9

-

-

-

-

BR

Valeurs à encaisser

10

-

-

-

-

BS

Banques, chèques postaux, caisse et assimilés

11

5 969 623 922

128 287 894

5 841 336 028

6 634 263 819

BT

TOTAL TRESORERIE-ACTIF

 

5 969 623 922

128 287 894

5 841 336 028

6 634 263 819

BU

Ecart de conversion-actif

12

6 305 344 879

 

6 305 344 879

5 985 285 024

 

TOTAL GENERAL

 

170 531 528 006

15 946 763 778

154 584 764 228

144 071 508 147

Ce tableau nous présente le passif du bilan comptable de l'OGEFREM de l'année 2019 en Franc Congolais.

Tableau 6 : Passif du bilan 2019

REF

PASSIF

NOTE

2019

2018

NET

NET

CA

capital

13

619 656

619 656

CB

Apporteurs capital non appelé (-)

13

-

-

CD

Primes liées au capital social

14

-

-

CE

Ecarts de réévaluation

3E

95 135 792 713

94 259 663 437

CF

Réserves indisponibles

14

-

-

CG

Réserves libres

14

0

0

CH

Report à nouveau (+/-)

14

-9 033 670 096

1 384 361 020

CC

Résultat net de l'exercice

 

11 478 360 517

-10 289 424 427

CL

Subventions d'investissement

15

-

-

CM

Provisions réglementées

15

-

-

CP

TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES

 

97 581 102 790

85 355 219 685

DA

Emprunts et dettes financières

16

6 275 740 183

14 380 917 046

DB

Dettes de location acquisition

16

-

-

DC

Provisions pour risques et charges

16

4 645 485 953

5 703 564 352

DD

TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES

 

10 921 226 136

20 084 481 398

DF

TOTAL RESSOURCES STABLES

 

108 502 328 926

105 439 701 083

DH

Dettes circulantes HAO

5

1 596 730 232

159 360 306

DI

Clients, avances reçues

7

-

-

DC

Fournisseurs d'exploitation

17

1 694 892 483

2 170 006 903

DK

Dettes fiscales et sociales

18

30 138 887 248

29 040 027 367

DM

Autres dettes

19

3 047 097 238

497 926 301

DN

Provisions pour risques à court terme

19

2 984 212 355

244 840 645

DP

TOTAL PASSIF CIRCULANT

 

39 461 819 556

32 112 161 521

DQ

Banques, crédits d'escompte et de trésorerie

20

-

-

DR

Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie

20

6 620 615 746

6 519 645 544

DT

TOTAL TRESORERIE-PASSIF

 

6 620 615 746

6 519 645 544

DY

Ecart de conversion-passif

12

-

-

DZ

TOTAL GENERAL

 

154 584 764 228

144 071 508 148

Source : Service de comptabilité de l'Office (2019).

Ce tableau nous présente l'actif du bilan comptable de l'OGEFREM de l'année 2020 en Franc Congolais.

Tableau 7 : Actif du bilan 2020

REF

ACTIF

Note

EXERCICE AU 31/12/2020

EXERCICE AU 31/12/2019

BRUT

AMORT/DEPR.

NET

AD

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

3

2 853 597 192

59 293 794

2 794 303 398

1 032 413 247

AE

Frais de développement et de prospection

.

-

-

-

-

AF

Brevets, licences, logiciels et droits similaires

.

2 853 597 192

59 293 794

2 794 303 398

1 032 413 247

AG

Fonds commercial et droit au bail

 

-

-

-

-

AH

Autres immobilisations incorporelles

 

-

-

-

-

AI

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

3

271 218 908 422

147 625 278 369

123 593 630 052

105 200 557 120

AC

Terrains

 

75 829 079 078

-

75 829 079 078

62 809 278 080

AK

Bâtiments

 

52 467 406 438

12 042 573 069

40 424 833 369

35 091 043 637

AL

Aménagements, agencements e installations

 

286 373 352

17 644 308

268 729 044

6 860 747

AM

Matériel, mobilier e actifs biologiques

 

132 200 331 437

130 882 350 105

1 317 981 332

1 140 205 110

AN

Matériel de transport

 

10 435 718 117

4 682 710 887

5 753 007 230

6 153 169 547

AP

Avances et acomptes versés sur immobilisations

3

5 110 242 783

-

5 110 242 783

6 500 578 235

AQ

IMMOBILISATIONS FINANCIERES

4

5 934 178 215

-

5 934 178 215

5 470 955 092

AR

Titres de participation

 

4 891 270 205

-

4 891 270 205

4 497 677 820

AS

Autres immobilisations financières

 

1 042 908 010

-

1 042 908 010

973 277 272

AZ

TOTAL ACTIF IMMOBILISE

 

285 116 926 612

147 684 572 164

137 432 354 447

118 204 503 694

BA

ACTIF CIRCULANT HAO

5

14 033 579

-

14 033 579

475 973 632

BB

STOCKS ET ENCOURS

6

-

-

-

-

BG

CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES

.

22 194 991 255

1 852 590 450

20 342 400 806

23 757 605 995

BH

Fournisseurs avance versées

17

4 416 162

-

4 416 162

4 416 162

BI

Clients

7

10 150 111 497

1 607 749 805

8 542 361 693

8 266 554 309

BC

Autres créances

8

12 040 463 596

244 840 645

11 795 622 951

15 486 635 524

BK

TOTAL ACTIF CIRCULANT

 

22 209 024 834

1 852 590 450

20 342 400 806

24 233 579 626

BQ

Titres de placement

9

-

-

-

-

BR

Valeurs à encaisser

10

-

-

-

-

BS

Banques, chèques postaux, caisse et assimilés

11

10 884 344 433

128 287 894

10 756 056 539

5 841 336 028

BT

TOTAL TRESORERIE-ACTIF

 

10 884 344 433

128 287 894

10 756 056 539

5 841 336 028

BU

Ecart de conversion-actif

12

6 305 344 879

 

6 305 344 879

6 305 344 879

 

TOTAL GENERAL

 

324 515 640 758

149 665 450 508

174 850 190 250

154 584 764 227

Ce tableau nous présente passif du bilan comptable de l'OGEFREM de l'année 2020 en Franc Congolais.

Tableau 8 : Passif du bilan 2020

REF

PASSIF

Note

EXERCICE AU 31/12/2020

EXERCICE 31/12/2019

NET

NET

CA

capital

13

619 656

619 656

CB

Apporteurs capital non appelé (-)

13

-

-

CD

Primes liées au capital social

14

-

-

CE

Ecarts de réévaluation

3E

116 010 684 442

95 135 792 713

CF

Réserves indisponibles

14

-

-

CG

Réserves libres

14

0

0

CH

Report à nouveau (+/-)

14

2 444 690 421

-9 033 670 096

CC

Résultat net de l'exercice

 

-3 868 847 551

11 478 360 517

CL

Subventions d'investissement

15

-

-

CM

Provisions réglementées

15

-

-

CP

TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES

 

114 587 146 968

97 581 102 790

DA

Emprunts et dettes financières

16

7967 735 912

6 275 740 183

DB

Dettes de location acquisition

16

-

-

DC

Provisions pour risques et charges

16

6 076 814 072

4 645 485 953

DD

TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES

 

13 812 727 039

10 921 226 136

DF

TOTAL RESSOURCES STABLES

 

128 399 874 007

108 502 328 926

DH

Dettes circulantes HAO

5

-

1 596 730 232

DI

Clients, avances reçues

7

-

-

DC

Fournisseurs d'exploitation

17

2 472 197 909

1 694 892 483

DK

Dettes fiscales et sociales

18

24 654 453 018

30 138 887 248

DM

Autres dettes

19

3 342 917 862

3 047 097 238

DN

Provisions pour risques à court terme

19

2 984 212 355

2 984 212 355

DP

TOTAL PASSIF CIRCULANT

 

33 453 781 144

39 461 819 555

DQ

Banques, crédits d'escompte et de trésorerie

20

-

-

DR

Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie

20

12 996 535 099

6 620 615 746

DT

TOTAL TRESORERIE-PASSIF

 

12 996 535 099

6 620 615 746

DY

Ecart de conversion-passif

12

-

-

DZ

TOTAL GENERAL

 

174 850 190 250

154 584 764 227

Source :Service de comptabilité de l'Office (2020).

Durant les trois années sous analyse, nous avons constaté que la situation patrimoniale de l'Office évolue de manière croissante. A l'année 2018, la valeur de l'entreprise était estimée à 144 071 508 147F en 2019 elle est passée de154 584 764 227 Fpour devenir en 2020174 850 190 250 F.

3.2. ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER MINIMUM DE L'OFFICE

3.2.1. Présentation du bilan fonctionnel

Nous avons eu à retraiter les différents postes des bilans comptables présentés ci-haut en vue d'aboutir au bilan fonctionnel qui est l'outil de notre analyse.

Après retraitement, le bilan fonctionnel de chaque année se présente comme suit :

3.2.1.1. Analyse des données 2018

Tableau  9 : Bilan fonctionnel 2018

Actif Bilan fonctionnel 2018 Passif

Emplois stables

132 017 011 673

Ressources stables

121 860 839 993

Actifs immobilisés

Ecart de conversion-actif

126 031 726 650

5 985 285 023

Capitaux propres

Dettes financières

Amortissement

85 355 219 684

20 084 481 398

16 421 138 911

Actifs circulants

28 475 635 385

Passifs circulants

38 631 807 065

Actif circulant d'exploitation

Actif circulant hors exploitation

Trésorerie-actif

9 635 486 869

12 077 596 803

6 762 551 713

Passif circulant d'exploitation

Passif circulant hors exploitation

Trésorerie-passif

19 334 287 458

12 777 874 063

6 519 645 544

TOTAL ACTIF

160 492 647 058

TOTAL PASSIF

160 492 647 058

Source : élaboré par nous-même à partir du bilan comptable 2018.

3.2.1.2. Analyse des données 2019

Tableau 10 : bilan fonctionnel 2019

Actif Bilan fonctionnel 2019 Passif

Emplois stables

138 475 734 007

Ressources stables

124 449 092 704

Actifs immobilisés

Ecart de conversion-actif

132 170 389 128

6 305 344 879

Capitaux propres

Dettes financières

Amortissement

97 581 102 790

10 921 226 136

15 946 763 778

Actifs circulants

32 055 793 999

Passifs circulants

46 082 435 302

Actif circulant d'exploitation

Actif circulant hors exploitation

Trésorerie-actif

9 878 720 276

16 207 449 801

5 969 623 922

Passif circulant d'exploitation

Passif circulant hors exploitation

Trésorerie-passif

34 817 992 086

4 643 827 470

6 620 615 746

TOTAL ACTIF

170 531 528 006

TOTAL PASSIF

170 531 528 006

Source : élaboré par nous-même à partir du bilan comptable 2019.

3.2.1.3. Analyse des données 2020

Tableau 11 : bilan fonctionnel 2020

Actif Bilan fonctionnel 2020 Passif

Emplois stables

291 422 271 491

Ressources stables

278 065 324 515

Actifs immobilisés

Ecart de conversion-actif

285 116 926 612

6 305 344 879

Capitaux propres

Dettes financières

Amortissement

114 587 146 968

13 812 727 039

149 665 450 508

Actifs circulants

33 093 369 267

Passifs circulants

46 450 316 243

Actif circulant d'exploitation

Actif circulant hors exploitation

Trésorerie-actif

10 154 527 659

12 054 497 175

10 884 344 433

Passif circulant d'exploitation

Passif circulant hors exploitation

Trésorerie-passif

30 110 663 282

3 342 917 862

12 996 535 099

TOTAL ACTIF

324 515 640 758

TOTAL PASSIF

324 515 640 758

Source : élaboré par nous-même à partir du bilan comptable 2020.

Pour faire la cristallisation, on prend l'élément du bilan divisé par le total du bilan, que ça soit au niveau de l'actif ou au niveau du passif du bilan. Ce bilan cristallisé nous a permis d'apprécier l'intensité capitalistique des masses du bilan endéans ces trois années retenues dans notre étude.

Tableau 12 : Cristallisation de bilans fonctionnels

ANNEES

2018

2019

2020

RUBRIQUES

VALEURS

%

VALEURS

%

VALEURS

%

ACTIF

132 017 011 673

82

138 475 734 007

81

291 422 271 491

90

Emplois stables

Actif-circulant

21 713 083 672

14

26 086 170 077

15

22 209 024 834

7

Trésorerie-actif

6 762 551 713

4

5 969 623 922

4

10 884 344 433

3

TOTAL ACTIF

160 492 647 058

100

170 531 528 006

100

324 515 640 758

100

PASSIF

101 776 358 595

63

1113 527 866 568

67

264 252 597 476

82

Ressources stables

Dettes financières

20 084 481 398

13

10 921 226 136

6

13 812 727 039

4

Passif circulant

38 631 807 065

24

46 082 435 302

27

46 450 316 243

14

TOTAL PASSIF

160 492 647 058

100

170 531 528 006

100

324 515 640 758

100

Source : élaboré par nous-même sur base des éléments du bilan fonctionnel des différentes années.

En effet, nous avons remarqué que l'intensité capitalistique au niveau des ressources stables par rapport à ces trois années évoluent en dent de scie.

3.2.2. Appréciation de l'équilibre financier minimum

L'appréciation de l'équilibre financier minimum passe obligatoirement par trois indicateurs : le fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette.

3.2.2.1. Le fonds de roulement

Le fonds de roulement est donc l'excédent des ressources stables après financement des investissements. Il correspond aussi à la partie de l'actif circulant financée par les ressources stables.

Le fonds de roulement constitue une garantie de liquidité de l'entreprise. Plus il est important, plus grande est la marge de sécurité financière.

Tableau 13 : situation du fonds de roulement 2018-2020

Années

Rubriques

2018

2019

2020

Capitaux permanents (CP)

121 860 839 993

124 449 092 704

278 065 324 515

Emplois stables (ES)

132 017 011 673

138 475 734 007

291 422 271 491

Fonds de roulement net (FRN)

? 10 156 171 680

? 14 026 641 303

? 13 356 946 976

Par le bas du bilan

2018

2019

2020

Actif-circulant (AC)

28 475 635 385

32 055 793 999

33 093 369 267

Passif-circulant (PC)

38 631 807 065

46 082 435 302

46 450 316 243

Fonds de roulement net (FRN)

? 10 156 171 680

? 14 026 641 303

? 13 356 946 976

Source : tableau réalisé par nous-même sur base des différents bilans fonctionnels ci-dessus.

Figure 2 : fonds de roulement 2018-2020

Tel que présenté ci-dessus, durant les trois années l'Office a dégagé un fonds de roulement négatif, ce qui veut dire, les ressources permanentes ne suffisent pas pour financer les valeurs immobilières et ces dernières sont financées par les dettes d'exploitation.

Cette évolution du fonds de roulement endéans ces trois années reflète un constat inquiétant du manque d'une marge de sécurité financière qui ne précautionne pas l'Office des imprévus dû à l'exercice des activités. En outre, l'OGEFREM est en incapacité de couvrir les besoins d'exploitation à l'aide de ses ressources financières. D'où, elle doit recourir à l'emprunt auprès des tierces personnes.

3.2.2.2. Les besoins en fonds de roulement

Tableau 14 : besoins en fonds de roulement 20218-2020

Années

Rubriques

2018

2019

2020

Actif circulant d'exploitation (ACE) [I]

9 635 486 869

9 878 720 276

10 154 527 659

Passif-circulant d'exploitation (PCE) [II]

19 334 287 458

34 817 992 086

30 110 663 282

Besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE) [III]= [I] ? [II]

? 9 698 800 589

? 24 939 271 810

? 19 956 135 623

Actif-circulant hors exploitation (ACHE) [IV]

12 077 596 803

16 207 449 801

12 054 497 175

Passif-circulant hors exploitation (PCHE) [V]

12 777 874 063

4 643 827 470

3 342 917 862

Besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE) [VI] = [IV] ? [V]

? 700 277 260

11 563 622 331

8 711 579 313

Besoin en fonds de roulement global (BFRG) [VII]= [III] + [VI]

? 10 399 077 849

? 13 375 649 479

? 11 244 556 310

Source : réalisé par nous-même sur base des données du bilan fonctionnel.

Figure 3 : besoins en fonds de roulement 2018-2020

Le besoin en fonds de roulement est négatif pendant ces années d'étude, ce qui signifie que l'Office a dégagé un excédent de trésorerie.

3.2.2.3. La trésorerie nette

La trésorerie est les disponibles appartenant à la société, qu'on peut trouver soit en caisse ou en banque.

Tableau 15 : trésorerie nette 2018 - 2020

Années

rubriques

2018

2019

2020

Fonds de roulement net (FRN) [I]

? 10 156 171 680

? 14 026 641 303

? 13 356 946 976

Besoins en fonds de roulement global (BFRG) [II]

? 10 399 077 849

? 13 375 649 479

? 11 244 556 310

Trésorerie nette [III]= [I] ? [II]

242 906 169

? 650 991 824

? 2 112 390 666

Source : élaboré par nous-même à partir du tableau 12 et 13.

Figure 4 : trésorerie nette 2018 - 2020

De l'observation du tableau 15, la trésorerie de la première année est positive et puis négative pour les deux autres années.

S'agissant de 2018, cette trésorerie positive est due à l'excédent de trésorerie dégagé par le cycle d'exploitation de l'Office. Pour le reste des années, la trésorerie est restée négative suite à l'absence d'une marge de sécurité financière.

Cela explique aussi le résultat négatif de la trésorerie des deux autres années (2019 et 2020), en se référant au tableau 13 du fonds de roulement, la structure financière de l'Office est dépourvue d'une marge de sécurité financière.

3.2.3. Analyse du ratio de liquidité générale

Ce ratio mesure la capacité qu'a une entreprise à faire face à ses dettes à court terme.

Tableau 16 : ratio de liquidité générale 2018-2020

Années

Rubriques

2018

2019

2020

Actif-circulant [I]

28 475 635 385

32 055 793 999

33 093 369 267

Passif-circulant [II]

38 631 807 065

46 082 435 302

46 450 316 243

Ratio de liquidité générale [III]= [I]/ [II]

0,73

0,69

0,71

Source : élaboré par nous-même à partir du bilan fonctionnel 2028, 2019 et 2020.

Figure 5 : ratio de liquidité générale 2018-2020

Le seuil normal du ratio de liquidité générale est 1, soit 100% mais nous constatons que durant les années sous examen l'OGEFREM ne se trouve pas en mesure de payer ses dettes à court terme.

3.3. DISCUSSION DES RESULTATS

3.3.1. Commentaire des résultats de notre étude

Partant de ces indicateurs d'appréciation de l'équilibre financier minimum, nous avons remarqué que la trésorerie de la première année est positive et puis négative pour les deux autres années.

En effet, selon la règle de l'équilibre financier minimum, les biens acquis doivent rester à la disposition de l'entreprise à la même durée que les ressources qui le financent, mais nous constatons que les ressources permanentes ne suffisent pas pour financer les immobilisations, ce qui justifie aussi l'accroissement des dettes d'exploitation qui sont normalement censé diminuer.

Tel que présenté ci-dessus, durant les trois années l'Office a dégagé un fonds de roulement négatif, ce qui veut dire, les ressources permanentes ne suffisent pas pour financer les valeurs immobilisées et ces dernières sont financées par les dettes d'exploitation. Donc l'entreprise a présenté une situation très inquiétante mettant en cause la politique de financement et celle d'investissement soldées par une insécurité financière.

Cette évolution du fonds de roulement endéans ces trois années reflète un constat inquiétant d'un problème de marge de sécurité financière qui ne précautionne pas l'Office des imprévus dû à l'exercice des activités annuelles. En outre, l'OGEFREM se trouve en situation d'incapacité de couvrir les besoins d'exploitation à l'aide de ses ressources financières. Par conséquent, elle est censée recourir à l'emprunt auprès des tierces personnes.

Concernant la situation du BFR, ce dernier est négatif pendant ces années sous étude, puisque l'Office a pu couvrir tous ses besoins d'exploitation par les fonds appropriés et le surplus est un boni au niveau de la trésorerie. L'Office a une bonne politique d'exploitation.

Il est impérieux de signaler ici que la trésorerie est la conséquence des trois politiques dans l'entreprise : politique de financement avec les ressources stables, politique d'investissement (les immobilisations)et la politique d'exploitation (valeurs circulantes : valeurs d'exploitation, valeurs disponibles et dettes à court terme d'exploitation).

De cette explication, nous déduisons que la politique d'exploitation de l'Office est restée performante pendant les trois années, justifiée par un excédent de trésorerie (BFR négatif) qui a essayé de limiter les dégâts de la trésorerie.

3.3.2. Vérification des hypothèses

A ce stade, nous nous donnons la tâche de vérifier nos hypothèses sur base de nos résultats obtenus après analyse. Il sied de rappeler que notre hypothèse principale stipulait que la structure financière de l'OGEFREM respecterait le principe de l'équilibre financier minimum.

Mais comparativement de l'étude où nous avons remarqué que la trésorerie n'est positivequ'à la première année, nous disons que cette hypothèse est en partie infirmée.

De manière spécifique, nous avions émis que la trésorerie de l'OGEFREM serait suffisante dans les périodes sous examen. Quant aux résultats, cela n'est pas le cas, bien qu'à la première année la trésorerie est positive. Par-là, nous infirmons la deuxième hypothèse.

Au clair, nous remarquons que nos deux hypothèses sont infirmées. Donc, l'office est censé revoir sa politique de financement.

3.3.3. Limites du travail

Vu que notre étude abordée l'analyse de l'équilibre financier minimum à l'entreprise susmentionnée,nous n'avons pas pu aborder les autres aspects de l'analyse financière, ce qui fait que nous nous sommes plus focalisés sur l'appréciation de l'équilibre financière endéans ces années retenues dans notre étude.

Sur ce, partant des agrégats tels que le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette, cela nous a permis aussi y compris le ratio de liquidité d'apprécier sa politique de financement bien qu'inquiétante durant ces trois années.

Pour clore, le présent chapitre nous a permis de présenter les données financières telles que reçues à l'OGEFREM, les analyser et, par la suite discuter les résultats y compris aussi les limites de cette étude. C'est par ici que nous mettons à terme à ce troisième chapitre pour aborder la conclusion générale du travail.

3.3.4. Implication du travail

La présente étude menée à l'OGEFREM a pour apport de :

Ø Améliorer davantage la structure financière dans son ensemble et sa situation de trésorerie au respect de la règle d'or d'équilibre financier ;

Ø Faire promouvoir la solvabilité de ladite entreprise, et garantir sa crédibilité et sa sécurité financière en vue de sa pérennité.

Ø Aider aux responsables comptables et financiers à développer une culture d'entreprise, leur permettant de porter un diagnostic financier et maitriser ses différentes charges en interne.

Sur ce, ce travail constitue pour un eux, un document de référence et à toute entreprise congolaise, voulant apprécier son équilibre financier et garantir sa trésorerie suffisante.

CONCLUSION

Tout au long de notre travail porté sur « l'analyse de l'équilibre financier à l'OGEFREM de 2018 à 2020, nous nous sommes premièrement intéressés de savoir si la structure financière de l'Office respectait le principe de l'équilibre financier minimum et deuxièmement si l'Office dégageait une trésorerie suffisante.

En effet, notre préoccupation majeure était formulée comme suit : la structure financière de l'OGEFREM respecte-elle le principe de l'équilibre financier minimum dans la période sous analyse?

De cette préoccupation, était née la question secondaire suivante : l'OGEFREM arrive-t-elle à dégager une trésorerie suffisante ?

De ce présupposé, nous avions formulé l'hypothèse principale selon laquelle la structure financière de l'OGEFREM respecterait le principe de l'équilibre financier minimum.

De manière spécifique, nous émettons que la trésorerie de l'OGEFREM serait suffisante dans les périodes sous examen.

Dans cette étude, l'objectif général consistait à apprécier la structure financière de l'OGEFREM en ce qui concerne le respect du principe de l'équilibre financier minimum dans la période sous analyse.

Spécifiquement, ce travail visait à apprécier le niveau de la trésorerie de l'OGEFREM.

Pour arriver aux résultats, nous avons opté pour la méthode d'analyse financière et la méthode statistique. La méthode d'analyse financière nous avait permis d'examiner l'état financier concerné par notre étude et le restructurer. Il s'agit du bilan comptable que nous avons présenté et retraité en bilan fonctionnel puis traité les données afin d'aboutir au résultat recherché. La méthode statistique nous a aidé à effectuer des calculs des indicateurs de base de notre étude en vue de procéder aux comparaisons et interprétation du résultat.

La technique documentaire nous a amené à recueillir des documents nécessaires, notamment les bilans comptables de l'entreprise étudiée en vue d'obtenir les informations sur lesquelles nous devons faire les analyses.

Après analyse des données financières de l'OGEFREM, nous avons abouti aux résultats suivants :

Ø L'Office a dégagé un fonds de roulement négatif, ce qui veut dire, les ressources permanentes ne suffisent pas pour financer les valeurs immobilisées et ces dernières sont financées par les dettes d'exploitation c'est-à-dire que l'Office n'a pas une bonne politique de financement. Durant les trois années étudiées, l'Office investit au-delà des ressources prévues, pour cela, une partie des ressources à court terme finance les emplois durables ce qui est une violation de la règle d'or en gestion financière ;

Ø Concernant la situation du BFR, Le besoin en fonds de roulement est négatif pendant ces années d'étude, ce qui signifie que l'Office a dégagé un excédent de trésorerie.

Ø La trésorerie de la première année est positive et puis négative pour les deux autres années. Cette trésorerie positive est due à l'excédent de trésorerie dégagé par le cycle d'exploitation de l'Office. Pour le reste des années, la trésorerie est restée négative suite à l'absence d'une marge de sécurité financière.

Quant au ratio de liquidité générale, l'Office est incapable d'honorer ses dettes d'exploitation.

Pour vérifier nos hypothèses en le confrontant aux résultats ci-dessus, nous avons infirmé en partie l'hypothèse principale et spécifique de notre étude. De ces résultats, nous formulons quelques recommandations. De manière générale, nous proposons à l'OGEFREM ce qui suit :

Ø Développer une bonne politique de financement et gérer ses actifs fixes c'est-à-dire diminuer les dépenses liées à l'acquisition des immobilisations et renforcer le cycle d'exploitation de ladite entreprise ;

Ø Garantir la solvabilité financière de l'OGEFREM vis-à-vis de ses parties prenantes et faire respecter la règle d'or, celui de l'équilibre financier minimum.

Spécifiquement, nous recommandons ce qui suit :Augmenter le niveau de la trésorerie tout en veillant à ses flux financiers.

Aux futurs chercheurs, nous vous recommandons d'approfondir cette thématique sur des aspects non pris en compte et voire même faire continuation de l'analyse financière dans d'autres institutions étatiques.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

I. OUVRAGES

Aktouf (1987). Méthodologie des sciences et approches qualitative des organisations. Edition : Presses Universitaires de Québec, Canada.

Barruch P, Mirval G., (1996). Comptabilité générale. Paris : Ellipses. P.39.

Béatrice, Grandguillot, (2015). L'essentiel de l'analyse financière. 12ième édition Paris : Dunod.

Chandler A., (1962). Stratégies et structures de l'entreprise. édition d'organisation, Paris.

Code vert OHADA, (2012). Précis de comptabilité générale. 4ième édition.

Cohen, E. (1991). Gestion financière de l'entreprise et développement financier. EDICEF.

Corhay et Mapapa, (2007). Fondement de gestion financière. 2ième édition : Université de Liège, Bruxelles.

Depallens G., (1997). Gestion financière. 11e édition : SYREY.

Depelteau, F., (2000). La démarche d'une recherche en sciences humaines. Bruxelles : de Boeck Université.

Dov, O. (2008). Gestion financière de l'entreprise. Paris : Dunod.

Fayol H., (2016). Administration industrielle et Générale. Edition : Luc Marco. Paris.

Good, (2000). Method in social research. New York : Mac Gramil.

Jurhel, J-C., (2012). Les fondements de l'analyse financière.

Lahille, JP., (2001). Analyse financière. 1ièreédition. Paris : Dattoz

Lahille, JP., (2004). Analyse financière. Paris : Sirey.

Le Maux, J., (2014). Analyse financière. Québec : Montréal.

Melyon, G. (2007). Gestion financière. Paris : 4ième édition.

N'da, P., (2015). Recherche et méthodologie en sciences sociales. Harmattan : Paris.

Ross, Westerfiel, Jordan, Roberts, (2011). Gestion financière. 3ième édition.

II. NOTES DES COURS

Greenfinch, P. (2000). Analyse financière. Chap.1.

Kalonji, T.G(2022). Fiscalité et Gestion de l'entreprise.Notes de cours L3., LAU. Kinshasa.

Mallouki E., Fekkaki, (2014). Cours d'analyse financière. Notes de cours 3ième année G2A.

Yadisadila, P., (2022). Analyse financière. Notes de cours L1., LAU. Kinshasa.

III. SITES INTERNETS

1. https://www.cedecblogfr.com, consulté le 3/0/2022 6 à 11h03'

2. https://www.compta-facile.com , consulté le 3/0/2022 6 à 14h00'

3. http://www.universalis.fr , consulté le 20/04/2022 à 13h30'

4. https://www.etudier.com , consulté le 26/05/2022 à 9h45'

5. https://www.apprendreéconomie.com , consulté le 26/05/2022 à 11h30'

6. http://www.apce.com , consulté le 27/05/2022 à 21h30

7. https://www.sage.com , consulté le 28/05/2022 à 12h45'

8. https://www.comptabilite.ooreka.fr , consulté le 28/05/2022 à 12h47'

9. https://www.cairn.info , consulté le 28/05/2022 à 12h50'

10. https://www.lecoindesentrepreneurs.fr , consulté le 3/06/2022 à 9h26'

11. https://www.economy-pedia.com , consulté le 3/06/2022 à 10h29'

12. Erreur ! Référence de lien hypertexte non valide. , consulté le 3/06/2022 à 10h32'

13. https://www.fr.m.wikipedia.org, consulté le 3/06/2022 à 11h25'

14. https://debitoor.fr, consulté le 12/06/2022 à 19h10

15. https://www.techno-science.net , consulté le 05/08/2022 à 22h55'

IV. MEMOIRES

1. Matuvanga Olivier (2010), l'analyse de l'équilibre financier minimum de la SNEL, mémoire, Administration des affaires et sciences économiques, UPC.

2. Ngweli Audy (2012), l'analyse de la structure financière de la BRALIMA/MBANDAKA, mémoire, Sciences économiques et de Gestion, UNIMBA.

3. Thiband Junior(2010), l'analyse de la structure financière instrument d'aide à une bonne gestion d'une entreprise : cas de SNCC, TFC, Science commerciale et financière, ISC LUSHI.

V. AUTRES

1. Larousse, dictionnaire super major, édition 2010






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard