2.1.2. Missions
Le BCECO a pour mission de contribuer activement au
développement de la République Démocratique du Congo
notamment en luttant contre la pauvreté et l'exclusion sociale.
Dans ce cadre, il assure :
o La gestion financière des fonds d'aide d'urgence mis
à la disposition de la République Démocratique du Congo
par divers bailleurs de fonds à l'appui de son programme d'urgence et de
relance au développement ;
o La mise en place de divers projets d'aide d'urgence faisant
l'objet des accords de don ou de prêt conclus à des conditions
concessionnelles avec les bailleurs des fonds ;
o La gestion, la coordination, l'exécution et le suivi
de divers projets d'aide d'urgence ;
o L'approbation, la supervision et l'évaluation des
sous projets présentés et exécutés par des
communautés bénéficiaires ou les organismes
d'exécution dans le cadre des divers projets d'aide d'urgence ;
o La liaison avec les bailleurs de fonds, les agences de
Nations Unies, les institutions, les services et organismes publics et le
secteur privé pour les projets qui les concernent ;
o La réalisation de toute autre opération qui
se rattache directement ou indirectement à sa mission.
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Lors de sa création virgule le bureau central de
coordination avait pour mission la gestion des projets financés par les
divers bailleurs de fonds, dans le cadre du programme intérimaire
renforcé (gestion des fonds d'aide d'urgence).
Cependant au fil du temps virgule le bureau central de
coordination s'est vu confier plusieurs missions au regard du contexte
socio-économique très dynamique. Ces missions ont impacté
considérablement sa trajectoire institutionnelle dont on retient
l'émission de simples agences d'exécution des projets, à
celle de maître d'ouvrage délégué (MOD).
2.1.3. Mandat
Le BCECO a pour mandat d'assurer la gestion directe ou en
qualité de maître d'ouvrage délégué des
projets de développement.
2.1.4. Politique et stratégie
2.1.4.1. Bonne gouvernance et lutte contre la
corruption
1. Assurer la bonne gouvernance est une des raisons majeures
de la création du BCECO. Des procédures de gestion alliant
efficacité et efficience ont été instaurées pour
promouvoir la transparence et la bonne utilisation des ressources mises
à la disposition des projets et programmes reçus en gestion.
Dès 2003, le BCECO avait édicté un code d'éthique.
En exécution de ce code, un serment de discrétion a
été signé.
En outre, à la suite du séminaire de
vulgarisation du Code de conduite de l'Agent de l'Etat, organisé par
l'Observatoire du Code d'Ethique Professionnelle (OCEP) en décembre
2004, les cadres de Direction, les Experts Internationaux et les Chefs des
Divisions du BCECO ont signé l'engagement éthique institué
par le Décret-loi n° 017/2002 du 3 octobre 2002 portant Code de
conduite de l'Agent de l'Etat.
2. Edicter les procédures seules ne suffisent pas pour
les faire respecter, encore faut-il prendre des mesures appropriées de
redressement en cas de leur violation. C'est en réponse à cet
impératif qu'un certain nombre de missions d'investigation de la gestion
des projets par les ALE ont été entreprises par le BCECO. Elles
ont permis de découvrir quelques
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pratiques de corruption et de détournement dans le chef
de certains animateurs. En réaction, le Comité de Direction
Elargi du BCECO a décidé de saisir l'Avocat-conseil pour qu'il
représente le BCECO dans toutes les actions judiciaires qui pourraient
en découler.
Il faut déplorer la loi du silence qui
caractérise la plupart des prestataires. Ce silence a pour
résultat la difficulté de détecter les cas de corruption,
les dénonciations ne se faisant qu'après coup,
c'est-à-dire en réaction au constat de mauvaise exécution
des projets. C'est ici le lieu d'appeler au sens civique et
déontologique des partenaires intéressés et
impliqués dans la gestion des projets ou dans l'exécution des
marchés du BCECO.
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