I.2. CONNAISSANCES BIBLIOGRAPHIQUES DES PLANTES
SOUS ETUDE
I.2.1. Bauhinia reticulata (DC)
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Figure 1. Bauhinia reticulata (DC)
Famille : Ceasalpiniaceae
Synonymes : Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst,
Bauhinia benzoin Kotschy. Noms vernaculaires : Kifumbe
Description : P. reticulatum
(DC.) Hochst (Ceasalpiniaceae) est un arbre ou un arbuste qui est
généralement de 1 à 10 m et se présente souvent
sous forme de buissons. Cette plante soudano-sahélienne est
traditionnellement utilisée dans le traitement de nombreuses maladies
telles que la dysenterie, diarrhée, inflammation, infections,
névralgie, variole, paludisme, rhumatismes. De plus, les feuilles et les
écorces de P. reticulatum sont utilisés dans les
aliments pour la préparation de produits locaux pâte alimentaire.
Les écorces sont stimulant la digestion.(Zerbo et al., 2010).
L'analyse phytochimique des extraits de P. reticulatum a
été réalisée en utilisant des méthodes
qualitatives standard pour la détermination de différents groupes
chimiques : tanins et phénoliques composés, flavonoïdes,
saponines, triterpénoïdes, stéroïdes, coumarines,
alcaloïdes, anthocyanes.
Les références chimiques utilisées sont :
galangine, chrysine, acacétine, genestein, apigénine,
lutéaline, quercitrine, acide cinnamique, quercétine, rutine,
acide férulique, acide gallique, acide hydrocinnamique, acide
caféique et acide vanillique (Zerbo et al., 2010).
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L'utilisation d'écorces de P. reticulatum
peuvent aider pour prévenir les dommages oxydatifs et les
infections telles que diarrhée et dysenterie dans le corps humain et
peuvent contribuer à la conservation des aliments. Ces résultats
montrent que l'écorce de P. reticulatum pourrait être
utilisée comme antioxydant naturel et agent antibactérien (Zerbo
et al., 2010).
Les écorces de Piliostigma reticulatum sont
très riches en polyphénols composé majoritairement de
tanins condensés. Ce dernier serait responsable pour leur forte
activité antioxydante. Il serait donc intéressant
d'évaluer l'activité biologique des écorces de la plante
comme anti-inflammatoire, activités antimicrobiennes. Il serait
également important d'étudier la nature de tanins pour une
meilleure utilisation thérapeutique pour la fabrication de
médicaments améliorés (TMI) (Ibra et al., 2020).
Le criblage phytochimique qualitatif préliminaire des
extraits a été effectué pour déterminer la
présence de saponines, de flavonoïdes, alcaloïdes,
phénols, tanins, huiles volatiles, glycoside et
stéroïdes.
I.2.2. Piliostigma thonningii (Schumach)
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Figure 2. Piliostigma thonningii
Synonyme : Bauhinia thonningii Schumach. Locellaria
bauhinioides Welw, Gigasiphon bauhinioides.
Famille Salpiniaceae
Noms vernaculaires : Kifumbe
Description : Arbre caducifolié,
dioïque, atteignant 10(-40) m de haut, parfois arbustif ; fût
dépourvu de branches sur 2-3 m de hauteur, tordu, atteignant 30(-35) cm
de diamètre ; écorce externe rugueuse, fissurée
longitudinalement, brun foncé à grise ou noire,
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écorce interne fibreuse, rose à rouge-brun
foncé à la coupe ; cime étalée ; branches
recouvertes d'un tomentum brun rouille, plus ou moins glabrescentes par la
suite. Feuilles alternes, distinctement bilobées sur un huitième
jusqu'à un tiers de la longueur ; stipules de 3-6 mm de long, caduques ;
pétiole de 2-5(-7) cm de long, pubescent ; limbe atteignant 17 cm X 21
cm, base habituellement fortement cordée, apex des lobes arrondi
à aigu, coriace, face supérieure glabre, face inférieure
à poils cassants brun rouille et à nervures
réticulées bien visibles, palmatinervé à 11-15
nervures basales. Inflorescence : panicule, habituellement - de façon
alternée - opposée aux feuilles et axillaire le long des
branches, inflorescence mâle très étroitement pyramidale,
atteignant 25 cm X 5,5 cm ; inflorescence femelle atteignant 7 cm de long, ne
contenant que quelques fleurs ; axes brun-tomentelleux. Fleurs
unisexuées, parfumées ; calice en coupe, de 1-2,5 cm de long,
5-lobé, brun-tomentelleux ; pétales 5, obovales, de 1- 2,5 cm de
long, ridés, à bord fortement ondulé, blancs à
lilas ou roses ; étamines 10(-11), atteignant à peine la gorge de
la fleur, réduites à des staminodes chez les fleurs femelles ;
ovaire brun-tomenteux, rudimentaire chez les fleurs mâles ; style
très court ou absent ; stigmate capité. Fruit : gousse oblongue
à linéaire-oblongue de 12-30(-37) cm X 3-7 cm, ligneuse,
brun-pubescent à l'état jeune mais glabrescente par la suite,
persistante sur l'arbre mais finissant par pourrir au sol, contenant de
nombreuses graines. Graines obovoïdes à ellipsoïdes, de 4-9 mm
X 2-7 mm X 3-4 mm, brun foncé à noirâtres,
comprimées. Plantule à germination épigée (Afolayan
et al. 2018).
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