MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
REPUBLIQUE DU MALI
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UN PEUPLE UN BUT UNE FOI
RAPPORT DE STAGE
L'ANALYSE DES DIFFICULTES DANS L'ASSISTANCE COMPTABLE DU CABINET
EXAFI
Thème :
Présenté et souteTTTnu par :
Présenté et soutenu par :
Moussa DIALLO
Pour l'obtention du diplôme de la Licence
Professionnelle en Audit et Contrôle de Gestion(LPACG) Bac+3
Encadreur :
Maitre de stage :
Dr.Aboudramane Coulibaly
Mme Koita Maimouna
KOITA
Chargé de cours à HETEC
BAMAKO
SOMMAIRE :
Dédicace........................................................................................................................................3
Remerciements..............................................................................................................................4
Liste des sigles et significations
......................................................................................................5
Avant propos
...............................................................................................................................6
Introduction
générale.................................................................................................................10
Première partie : PRESENTATION DE
L'ENTREEPRISE ET DEROULEMENT DE
STAGE............................................................................................................................................
Chapitre 1 : Présentation de
l'entreprise.................................................................................
Chapitre 2 : Déroulement du
stage.....................................................................................
Conclusion....................................................................................................................................
Deuxième partie : L'ANALYSE DES
DIFFICULTES DANS L'ASSISTANCE COMPTABLE AU CABINET
EXAFI.............................................................................................................................................
Chapitre 1 :
Généralités sur la
comptabilité..............................................................................
Chapitre 2 : Définition et objectifs
de l'assistance comptable...............................................
Troisième partie : Critique et
suggestion...........................................................................
Chapitre I :
Critique................................................
Chapitre II :
Suggestion.................................................................
Conclusion ......................................................................................................................................
Bibliographie........................................................................................................................
DEDICACE
Je dédie ce présent rapport à :
Mes parents pour les efforts inestimables qu'ils n'ont
cessé de déployer pour la réussite de mes études
qu'ils trouvent ici l'expression de ma profonde gratitude.
REMERCIEMMENTS :
Je remercie :
Ø Mes parents
Ø La direction et le corps professoral de la
Haute Etude Technologique et
Commerciale (HETEC) en général
pour la formation reçue et en particulier mon encadreur
Mr. Aboudramane Coulibaly pour ses efforts
inestimables et sa disponibilité.
Ø Mon maître de stage Mme Koita Maimouna
KOITA
Ø Monsieur le directeur général du
cabinet d'expertise comptable audit fiscalité informatique
(EXAFI SARL)
Ø L'ensemble du personnel en général et en
particulier :
· Mr. COULIBALY Bamamou
· Mr. MAIGA Mohamed Ali
· Mme GNAMBA Cécile S. NOUNAWON
Ø Les amis (es)
Ø Les camarades de promotion
Enfin ceux qui, de près et de loin qui ont
contribué à ma formation et à la réalisation de ce
présent rapport.
SIGLES ET SIGNIFICATIONS
AU : Acte Uniforme
BIC : Bénéfice Industriel et Commercial
CGI : Code Général des Impôts
DGI : Direction Générale des Impôts
EXAFI: Expertise Comptable Audit Fiscalité Informatique
IAS: International Accounting Standards
IASB: International Accounting Standards Board
IFAC: International Federation of Accountants
IFRS: International Financial Reporting Standards
IS: Impôts sur les Sociétés
IR : Impôt sur le Revenu
IRF : Impôt sur le Revenu Foncier
IRVM : Impôts sur le Revenu de Valeurs
Mobilières
ITS: Impôts sur le Traitement et Salaire
ISA: International Standards on Auditing,
OECFM : Ordre des Experts Comptables et Financiers du Mali
OHADA : Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires
ONG : Organisme Non Gouvernemental
PCG : Plan Comptable Général
PCGO : Plan Comptable Général OHADA
RAF : Responsable Administratif et Financier
RCCM : Registre du Commerce et du Crédit Mobilier
SYSCOHADA : Système Comptable OHADA
TAF : Taxe sur les Activités Financières
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest
Africaine
AVANT PROPOS
PRESENTATION
GENERALE DE HETEC-MALI
HISTORIQUE :
HETE- Mali est un institut supérieur de formation en
commerce et technologie.
HETEC Bamako a été créé le 14 Octobre
2004, elle est située à Badalabougou- Est avenue de l'OUA porte
487. Elle a en son sein un cabinet de formation dénommée HETEC-
Cabinet de formation.
La société est enregistrée sous le
numéro Ma Bamako 2005 B - 120 du registre de commerce.
En ce qui concerne sa reconnaissance par l'Etat malien, elle est
enregistrée sous le numéro 051607 / MEN - SG de
l'arrêté de création et sous le numéro 179/ MEN- SG
de l'arrêté d'ouverture.
Missions et objectifs :
Le groupe école d'ingénieur HETEC-Mali a pour
mission et objectif :
· L'organisation d'un système de formation efficient
complémentaire au service public,
· La formation des cadres supérieurs et moyen de haut
niveau de toute nationalité dans les secteurs publics para publics et
privés.
Son ambition est de faire de la formation, différemment et
mieux.
Organisation administrative :
HETEC Bamako est dirigée par un Directeur
délégué qui cumule aussi les fonctions du directeur
pédagogique.
Son rôle consiste à superviser toutes les
activités de l'école, à tout mettre en oeuvre pour
positionner l'école dans le paysage éducationnel malien, à
gérer le personnel administratif et le corps professoral à
contrôler la comptabilité, etc.
Il rend compte directement au directeur général au
siège à Abidjan, il est également le directeur du cabinet
et aidé dans ses tâches pédagogiques par un assistant
pédagogique.
Ce dernier fait les emplois du temps, le programme des cours,
recrute les professeurs, assiste les étudiants ; le tout sous la
supervision du directeur.
HETEC Bamako est gérée financièrement par
un comptable / caissier. Son rôle consiste à exécuter
les dépenses à faire les recouvrements, les déclarations
comptables fiscales et sociales ; le tout sous la supervision du directeur
délégué.
Elle est gérée au plan communicationnel par un
service de communication et placement ; le rôle de ce service
consiste à élaborer un plan de communication pour l'école,
à gérer tous les événements de l'école, les
partenariats avec les entreprises dans le but de la faire connaitre et placer
ses étudiants.
La gestion du cabinet est couplée à ce service. En
ce qui concerne le cabinet, la prospection, la négociation de plan des
formations, l'élaboration de plan de formation sont tous sous sa
responsabilité. De ce fait, elle travaille en étroite
collaboration du directeur.
HETEC Bamako est gérée au niveau du cyber
café et la saisie des documents par un secrétaire qui est
aidé dans sa tâche par un stagiaire faisant également
office de réceptionniste et de secrétaire du directeur.
HETEC Bamako est gérée au niveau de l'entretien et
de la sécurité par des agents de sécurité nuit et
jour.
Règlement intérieur :
Les atouts :
- HETEC MALI c'est un labo de langue ;
- HETEC MALI c'est un outil didactique à la pointe du
progrès ;
- HETEC MALI c'est un partenariat avec des universités
privées en Côte d'Ivoire les plus prestigieuses à savoir
AGITEL-formation et HETEC Abidjan ;
- HETEC MALI c'est un cabinet de formation continue
spécialisé dans le renforcement des capacités des
travailleurs du secteur public, para public et privé ;
- HETEC MALI c'est un corps professoral jeune et dynamique
composé de professionnels exerçant pour la plupart en
entreprise ;
- HETEC MALI c'est une équipe managériale jeune et
dynamique.
Situation géographique :
HETEC - MALI
Badalabougou, Avenue de l'OUA - BAMAKO - MALI
Phone : (225) 20 23 24 71 / 76 21 18 00 /
66 76 70 72
Fax : 2185 Bamako
Email :
info@groupehetec.com /
hetec@groupehetec.com
FORMATIONS ET DIPLOMES :
BAC +2
· INSTITUT ISTECH
· Télécommunications option :
Réseaux
· Génie Electrique option : Electronique
· Développeur d'Application
· Electrotechnique
· INSTITUT ISMT
· Maintenance de Système de Production
· Gestion des Entreprises option : Finances
Comptabilité
· Gestion des Entreprises option : Marketing et Vente
· Transport Logistique
· Assistance de Direction Bilingue
· Management des Ressources Humaines et Communication
· INSTITUT DFC
· Toutes les filières du 2nd Cycle
· Toutes les filières du 1er Cycle
· Les formations spécifiques liées à
des besoins exprimés par les Entreprises, dans le cadre du Cabinet
International de Formation Continue
BAC +3
· INSTITUT ISTECH
· Réseaux et Télécommunications
· Informatique
· Génie Electrique et Electronique
· INSTITUT ISMT
· Marketing
· Logistique
· Gestion des Projets
· Techniques Comptables et Financières
· Audit et Contrôle de Gestion
· Ressources Humaines
· Ressources Humaines
BAC +5
· INSTITUT ISTECH
· Systèmes Réseaux informatiques et
Télécommunications
· Informatique Décisionnelle
· Génie Electrique et Electronique
· INSTITUT ISMT
· Audit et Contrôle de Gestion
· Sciences Comptables et Financières
· Marketing et vente
· Management des Organisations et des Projets
· Communication des Organisations et Publicité
· Procédures et Fiscalité appliquée
· Management des Ressources Humaines
· Logistique
CONDITIONS D'OBTENTION DU
DIPLOME :
Tout d'abord le diplôme est délivré aux seuls
étudiants ayant validé son cycle :
· 1er cycle DTS (BAC +2 Diplôme de
Technicien Supérieur)
· 2ème cycle LP- BAC +3 Diplôme de
Licence Professionnelle
· 3ème Cycle Masters BAC +5
Ensuite l'obtention du diplôme reste subordonnée
à l'exécution d'un stage pratique de deux à quatre mois ou
plus à l'issue duquel l'étudiant(e) produira un rapport de stage
de fin de stage d'analyse administrative appliquée.
Enfin ce rapport de stage est destiné à être
apprécier par un jury lors d'une soutenance en séance
publique.
INTRODUCTION GENERALE
La comptabilité est définie comme un système
d'organisation financière permettant de saisir, classer, enregistrer de
données de base chiffrées et présenter des états
reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l'entité à la date de
la clôture.
L'article 13 de l'A.U OHADA, relatif au droit
commercial général dispose que : tout commerçant, personne
physique et ou morale, doit tenir un journal et enregistré au jour le
jour ses opérations commerciales. Il doit également tenir un
grand livre, avec une balance générale récapitulatif,
ainsi qu'un livre d'inventaire.
Ces livres doivent être tenus conformément aux
dispositions de l'Acte Uniforme relatif à l'organisation et à
l'harmonisation des comptabilités des entreprises. Tout
commerçant, personne physique et ou morale, doit en outre respecter les
dispositions prévues par l'A.U relatif au droit des
sociétés commerciales et des groupements d'intérêt
économique (GIE), et l'A.U relatif à l'organisation et à
l'harmonisation des comptabilités des entreprises. »
Conformément à l'article suscité, une entreprise ayant des
difficultés dans sa comptabilité peut alors externaliser la
fonction comptable en faisant appel à un cabinet pour l'assister.
Ainsi l'assistance comptable consiste
pour une entreprise à mettre à sa disposition les ressources
humaines compétentes pour le traitement de ses informations comptables
et financières.
La comptabilité est l'une des plus anciennes fonctions
externalisées, tout au moins sur un aspect, celui du recours à
l'expert comptable, mais l'externalisation dont on parle
actuellement est le fait qu'une entreprise confie la tenue de sa
comptabilité à un cabinet externe pour s'assurer que les
informations reflètent la situation financière de
l'entreprise.
Encore faut-il que les informations transmises au cabinet
comptable conduisent à la présentation des états
financiers reflétant sa réalité économique et que
la méthode de préparation des informations à transmettre
soit conforme aux normes comptables.
L'objectif visé par la comptabilité est de parvenir
à un moment donné à fournir les informations fiables :
ü aux dirigeants d'entreprise pour la gestion et la prise de
décision économique ;
ü aux partenaires commerciaux et financiers : elle constitue
un moyen de preuve en cas de conflit, « malentendu » avec les
fournisseurs ou les clients ;
ü à l'Etat à travers les déclarations
fiscales étant donné la connexion entre la comptabilité et
la fiscalité
Aux yeux des clients et de la collectivité, la valeur
ajoutée des cabinets d'expertise comptable s'exprime par la
qualité et la fiabilité des prestations qu'ils assurent dans le
respect du secret professionnel.
L'assistance comptable est un professionnel des chiffres, il
consiste à mettre à la disposition les ressources humaines
compétentes pour le traitement de l'information comptable et
financière.
La mission d'assistance comptable est un des domaines
d'intervention de la profession comptable qui offre un service aux entreprises
tenues de produire des états financiers annuels destinés aux
associés, à l'administration fiscale, aux investisseurs, aux
institutions financières et à d'autres utilisateurs.
Ce type de mission consiste habituellement, pour les
professionnels comptables :
ü à tenir la comptabilité d'un client,
à établir des états comptable de base comme les balances,
les grands livres et monter des états financiers ;
ü à aider le client à établir les
déclarations fiscales et sociales ;
ü à fournir au client des conseils ou à
l'assister pour effectuer certaines démarches relevant du domaine des
affaires, généralement d'ordre comptable, financier, juridique,
fiscal, social, organisationnel.
La mission d'assistance comptable a la particularité de
comporter un risque élevé en matière de
responsabilité pour le professionnel comptable.
En effet, celui-ci, en étant impliqué dans le
processus de préparation d'informations financières à
usage général et d'autres états à usage
particulier, pour l'administration fiscale par exemple, le client se trouve
dans une position confortable de rejeter tout ou partie de la faute au
professionnel lorsqu'il existe des anomalies dans les documents qui ont
été préparés.
La conduite d'une mission d'assistance comptable implique la
tenue d'un dossier de travail contenant la documentation des travaux. Il
facilite la compréhension et le contrôle des travaux.
Il permet à l'expert comptable de matérialiser la
mise en oeuvre de ses diligences, pour toute mission qu'il a accomplie.
L'expert comptable conserve ses dossiers de travail durant la période de
prescription légale et en préserve la confidentialité.
Compte tenue de leur structure organisationnelle, certaines
entreprises, ont souvent besoin d'être assistées pour une bonne
gestion comptable et financière.
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE ET
DEROULEMENT DU STAGE
CHAPITRE I : Présentation d'EXAFI
Section 1 : Historique objectifs et missions
Paragraphe 1 : Historique
Dans le cadre de la réalisation de notre sujet, ce
chapitre est consacré particulièrement à la
présentation générale du cabinet EXAFI, de sa structure
organisationnelle, de ses activités ainsi que ses
spécificités et les services qu'il apporte aux entreprises.
Le Cabinet EXAFI SARL est un Cabinet d'Audit,
d'Expertise Comptable, d'Etudes et de Conseils en Gestion créé
sous la forme juridique du Registre de Commerce : MA.BKO - 2011 - B3933
NINA :
41159195001037 F N.I.F. : 084117205 X Banques : Banque
Atlantique N° 72507530002 - 19 BOA N° 025180256101-20 d'une
Société à Responsabilité Limitée avec un
capital de 1 000 000.
Le siège social du cabinet est size à Hamdallaye
ACI 2000 Rue 433 Porte 111 Bamako. Actuellement le cabinet EXAFI SARL, est
dirigé par un expert-comptable qui est l'associé
gérant.
Le Cabinet EXAFI Sarl est né de la
volonté d'un groupe d'auditeurs et d'experts comptables soucieux de
porter très haut le flambeau du métier de l'expertise comptable
au Mali et dans la sous-région.
Pour ce faire, la société est entourée d'un
personnel hautement qualifié à travers une politique rigoureuse
de recrutement et mis en place un plan de carrière permettant l'atteinte
des objectifs de chacun de ses employés. La société a
également doté l'ensemble de nos services d'outils performants en
matière de traitement de l'information comptable et financière.
Ces investissements ont permis de doter le cabinet de locaux et d'outils de
travail modernes.
Enfin, la qualité étant la clé de voute du
succès du métier, elle soumet l'ensemble de nos services à
des contrôles qualité qui permettent le progrès continuel
de nos équipes et la satisfaction de la clientèle.
La société est convaincue que ces investissements
humains, matériels et financiers effectués seront de nature
à satisfaire l'ensemble de vos besoins. La société compte
vivement sur votre soutien afin d'accompagner ce projet, pour qu'il se
transforme en vecteur d'amélioration de la profession comptable, mais
aussi de développement à travers de la bonne gouvernance et de la
formation.
Paragraphe 2 : Les activités du cabinet
Le cabinet offre à sa clientèle des services de
recherche, d'études et d'évaluation, de conseils et d'expertise
judiciaire, d'audit, d'assistance comptable.
1. Recherche, étude et évaluation,
expertise judiciaire et conseil
Dans ces domaines, le cabinet s'occupe de l'identification des
secteurs porteurs, l'étude de faisabilité, le choix et
l'évaluation des projets ainsi que le suivi et l'évaluation des
entreprises. Certains travaux tels que la constitution et la liquidation de
société, l'assistance en cas de contrôle fiscal, l'audit
juridique et fiscal font l'objet d'une expertise particulière et sont
réglés avec plus de dynamisme.
En ce qui concerne le conseil, il s'agit de conseil en
matière d'organisation et d'élaboration des manuels de
procédures administratives comptables et financières.
2. L'assistance comptable
Elle concerne :
- la révision des comptes des sociétés afin
d'établir les états financiers et les déclarations
fiscales à la fin de chaque exercice comptable ;
- la tenue de la comptabilité des petites et moyennes
entreprises ;
3. L'audit
L'audit consiste en l'examen des comptes d'une entreprise en vue
d'émettre une opinion sur la régularité, la
sincérité et l'image fidèle des états financiers de
l'entreprise. EXAFI réalise aussi bien des missions d'audit légal
(commissariat aux comptes) que des missions d'audit contractuel.
4. Formation et
perfectionnement
C'est un secteur qui s'occupe du recyclage périodique du
personnel des entreprises afin de les amener à s'adapter aux nouvelles
modifications comptables intervenues dans le temps, ainsi que l'adaptation aux
nouveaux outils comptables.
La structure organisationnelle d'EXAFI SARL est
simple mais efficace et comprend entre autres quatre (04) départements
techniques que sont
· Le Département Audit, Etudes et Analyse
Financière
Il a la charge :
- de l'audit contractuel ;
- du commissariat aux comptes ;
- du commissariat aux apports ;
- des études stratégiques en matière
économique et sociale (privatisation, restructuration, études de
faisabilité de Projets ...) ;
- de l'analyse financière. ;
- de l'étude microéconomique &
macroéconomique ;
- de l'étude de filière ;
- de l'étude financière.
· Le Département de la Formation, Recherche et
Conseil
Il a la charge :
- du conseil en gestion ;
- du conseil juridique ;
- du conseil fiscal ;
- de la formation ;
- de la recherche.
· Le Département Expertises Comptable et Judiciaire
Il a la charge :
- de la tenue de comptabilité ;
- de la surveillance de comptabilité ;
- des relations avec la clientèle ;
- de Redressement comptable ;
- de la Reprise de la Comptabilité ;
- de la Liquidation ;
- de l`Evaluation du patrimoine ;
- de l'Administration provisoire.
· Le Département Assistance en Informatique et en
Organisation
Il a la charge :
- de la mise en place de l'organisation générale
des structures ;
- de la rédaction de manuel de procédure ;
- de la mise en place des manuels de procédure ;
- du conseil en informatique de gestion ;
- de la mise en place d'un système informatisé de
gestion ;
Le personnel d'exécution est rattaché à
chacun de ces départements. Par ailleurs le cabinet dispose d'un
assistant de direction.
A. ORGANISATION INTERNE
1. Les associés
EXAFI SARL est une société à
responsabilité limitée ayant pour capital de 1
000 000 F CFA. Ce capital est détenu par un (1)
associé expert comptable.
2. Les services
fonctionnels
Le cabinet EXAFI présente une structure
de fonctionnement adapté à ses activités. En effet, il
comprend un président directeur général et du
secrétariat, un département juridique et d'expertise judiciaire,
un département fiscal et d'assistance comptable, un département
d'audit et d'expertise comptable et un département d'informatique.
· Département juridique et Expertise
judiciaire
Ce département s'occupe de l'assistance juridique des
clients du cabinet et également de l'expertise judiciaire.
· Le département d'audit et d'expertise
comptable
C'est au niveau du département fiscal que s'effectue
l'élaboration des déclarations fiscales pour le compte des
entreprises. Il se charge de porter à l'attention de ces entreprises,
les nouvelles reformes fiscales. Il est chargé également de la
réalisation des missions d'assistance comptable.
· Le
département d'audit et d'expertise comptable
C'est le département qui connaît le plus grand
nombre d'activités car il assure toutes les missions d'audit, de
commissariat aux comptes et d'expertise comptable.
· Le département informatique
et contrôle
Ce département apporte une précieuse contribution
aux autres départements dans l'exécution de leur mission.
C'est aussi une structure d'appui informatique aux
sociétés car il permet la conception des logiciels comptables.
Comment se présentent la logistique et l'organisation du
travail au sein du cabinet EXAFI
B.
Logistique et
organisation du travail au sein du
cabinet
1. La logistique
Le cabinet dispose pour accomplir sa mission de ressources
humaines et de moyens matériels adéquats.
2· Les ressources humaines
Le cabinet EXAFI dispose d'une vingtaine de
collaborateurs agents permanents auxquels s'ajoutent quelques collaborateurs
extérieurs. La section audit se compose des assistants, des chefs de
mission et des directeurs de mission. Quant à la section assistance
comptable, elle se compose des réviseurs Comptables et des
assistants.
3. Les moyens matériels
Le cabinet EXAFI dispose des micro-ordinateurs performants. Pour
la tenue de la comptabilité de ses clients, il utilise le logiciel SAARI
Compta. En dehors de l'environnement WINDOWS, les experts et collaborateurs
maîtrisent également le soft office.
C.
L'organisation du travail au sein du cabinet
L'organisation du travail au sein du cabinet se présente
comme suit :
- Affectation des dossiers : le cabinet a
un portefeuille de clients qui est réparti entre les directeurs de
mission, les chefs de mission et les assistants en audit.
- Organisation des travaux : le chef de
mission rédige un plan de mission en début de chaque mission. Ce
plan définit :
ï Le contenu des interventions ;
ï La répartition des tâches entre les
collaborateurs et le nombre d'heures allouées ;
ï La répartition des travaux dans le temps en vue du
respect des délais ;
ï La tenue des dossiers : dossier permanent et dossier
de l'exercice, en vue de la documentation des travaux et de la justification de
l'opinion ;
ï La supervision des travaux par les chefs ou directeurs de
mission afin de s'assurer qu'ils ont été exécutés
selon le programme de travail.
Les travaux supervisés par le chef de mission sont revus
par l'associé manager qui vérifie tous les dossiers d'audit et
d'assistance contenus dans les classeurs tenus suivant un système de
classement précis.
Paragraphe 3 : Missions
La mission principale de notre cabinet est de :
· Favoriser l'entreprenariat des experts comptables qui
restent maître capital de leur cabinet
· Présenter une alternative crédible et
dynamique sur le marché de l'audit et de l'expertise comptable
· Demeurer réaliste dans ses ambitions et respecter
les différences de chacun
· S'engager à participer à la démarche
de développement
· Partager ses savoir-faire dans un environnement
sécurisé
· Conserver l'équilibre général
basé sur le principe « d'un homme, une voix »
au sein du comité Directeur, organe de décision du
Réseau.
Section II : DEROULEMENT DU STAGE
Paragraphe 1 : DESCRIPTION DES TACHES
Durant mon stage au sein d'un grand cabinet tel que EXAFI, j'ai
pu apprendre à travailler selon des méthodes qui ont fait leurs
preuves. En effet, pour encadrer ses équipes et délivrer à
l'ensemble de ses clients une qualité de prestation équivalente,
EXAFI met à disposition de ses équipes un ensemble de
méthodologies et d'outils qui permettent le bon déroulement de
nos missions.
J'ai acquis des connaissances durant tout mon parcours scolaire
et d'autant plus durant la Licence, notamment des connaissances en
comptabilité. Après quelques semaines au sein du cabinet, j'ai
appris à être autonome et à réfléchir par
moi-même avant de poser une question.
EXAFI est reconnu par la qualité des prestations
délivrées auprès de ses clients. L'ensemble des
collaborateurs de l'entreprise, moi compris, doivent participer au maintien de
cette exigence. Grâce à cette dernière, j'ai pu apprendre
à être le plus consciencieux possible dans mon travail.
Le fait d'avoir effectué ce stage de fin d'études
au sein d'un cabinet d'expertise comptable tel qu'EXAFI a
été une grande opportunité. Cela m'a permis de faire le
tour de différentes tâches. J'ai donc pu observer le
fonctionnement du cabinet dans son intégralité.
Je n'ai pas eu le sentiment d'être uniquement un simple
stagiaire. En effet, Mme KOITA m'a considéré
comme une personne appartenant au cabinet à part entière.
Au regard des différentes missions sur lesquelles
j'intervenais simultanément, j'ai dû apprendre à organiser
et prioriser mon travail et mes tâches. De plus, durant toute cette
expérience, j'ai également appris à organiser mes
idées pour tous les sujets que j'ai eu à instruire
simultanément.
Ce stage m'a permis de gagner de l'assurance et je pense avoir
fait preuve de professionnalisme. En plus d'avoir gagné en rigueur et en
maturité, je pense avoir acquis un « savoir-faire »
professionnel. Mais je pense également avoir acquis des connaissances
techniques, amélioré mes capacités d'analyse,
d'apprentissage et d'imagination.
Par la diversité des tâches, j'ai dû faire
preuve d'ouverture d'esprit, d'organisation et de curiosité, ce qui m'a
permis d'enrichir mon savoir-faire, mon savoir être.
En définitive, je pourrais résumer mon
apprentissage auprès du personnel EXAFI par les mots « rigueur de
travail » et « prise de recul ». En effet, l'exigence de
qualité du travail délivré est une des principales forces
des collaborateurs de l'EXAFI. C'est également l'un des points sur
lesquels j'ai dû apprendre le plus et que me servira quel que soit le
parcours professionnel que j'entreprendrais à l'avenir.
Le secrétariat comptable Ces travaux
consistent à :
- réceptionner des pièces comptables dans
le but de collecter toutes les informations et les documents qui nous seront
nécessaires pour la tenue de la comptabilité à savoir :
(les factures d'achat, factures d'électricité, d'eau,
reçus, relevés bancaires, bordereau de livraison, bordereau de
consignation et déconsignation, ...) ;
- ramener systématiquement les
différentes factures qui ne le sont pas, au format A4 en les collants
sur des papiers A4, afin de les perforer pour leur insertion dans un classeur
portant le nom de la société selon chaque journal auxiliaire
(achat, vente).
Le cabinet EXAFI établit les comptes
annuels pour deux (2) types de clients :
- les clients qui sollicitent la mise en forme de leurs
états financiers à partir de la balance générale
des comptes qu'ils envoient au cabinet : mission de révision
- les clients qui envoient périodiquement leurs
pièces comptables au cabinet en vue de la tenue de leur
comptabilité : mission d'assistance comptable
Nous avons assisté durant notre stage, aux travaux
d'assistance comptable demandés par les clients de la seconde
catégorie : tenue de leur comptabilité sur la base des
pièces comptables qu'ils nous envoient périodiquement.
Pour ces clients, les travaux effectués peuvent être
scindés en travaux courants et en travaux périodiques.
A. Les travaux courants
1.
Le triage des pièces
Au cabinet nous recevons plusieurs pièces des clients. Il
s'agit pour nous d'identifier celles qui constituent de véritables
pièces comptables et qui doivent être imputées dans les
comptes des entreprises concernées.
2.
Le classement des pièces
Ici, nous avons appris à faire le classement des
pièces mois par mois, et ce, suivant un ordre chronologique.
Après le classement, les pièces sont rangées dans leur
chrono respectif, représentatif des différents journaux
comptables.
3.
L'imputation
Imputer une pièce comptable, c'est enregistrer un flux
commercial, économique, ou financier à l'intérieur d'un
compte. A l'EXAFI Sarl, nous l'avons d'abord fait manuellement sur des feuilles
de travail conçu à cet effet et portant l'enseigne du cabinet.
Elle est faite en conformité avec le plan comptable SYSCOHADA ou selon
celui de la société inspiré du plan comptable OHADA et
adapté aux activités de la société Après ce
travail manuel nous le soumettons aux assistants métier assistance
comptable avant la vérification du responsable assistance comptable.
4. Le traitement des dossiers d'importation
En dehors des opérations courantes ci-dessus, nous avons
eu à traiter également les pièces relatives aux dossiers
d'importation. A l'arrivée de chaque dossier, nous faisons la photocopie
des pièces de la facture transitaire dont trois pour la
déclaration de TVA, une pour les prélèvements sur
prestations de services et la dernière copie pour le « chrono
fournisseur » ; quatre copies de la « facture
C » dont trois pour la TVA et un pour le « chrono
fournisseur » ; trois copies pour les autres factures comportant
de TVA.
Après les photocopies, nous remplissons ensuite le
« cahier fournisseur » qui mentionne les informations
nécessaires et utiles pour chaque dossier à savoir :
Numéro de dossier ; Numéro de la facture C ;
Numéro de l'intention d'importation ; Nom du fournisseur ;
Numéro et montant de la facture de vente proprement dite ; Devise
et son cours pour la facture ; Date de paiement au plus tard ; Date
de règlement ; Montant réglé et l'observation qui
précise le moyen de règlement (banque concernée).
B. Travaux périodiques
Pour ce qui concerne les travaux périodiques, il s'agit
de :
1. Numérotation des pièces
La numérotation des pièces se fait au jour le
jour ; c'est lorsque nous nous assurons de la réception effective
de toutes les pièces comptables que nous démarrons ces travaux.
Pour faciliter les éventuelles recherches ou vérifications
ultérieures, il est affecté à chaque pièce
comptable un numéro suivant un système de codification qui
existait dans l'entreprise. Par exemple la première pièce
comptable « Journal Caisse » du mois de septembre 2021 est
numérotée comme suit : PC/21/09/01. De même, la
douzième pièce comptable du « Journal
Banque » du mois d'août 2021 est numérotée :
PB/21/08/12.
Explication de la codification PC/21/09/01
PC : désigne « pièce
comptable »
21 : désigne l'année de l'opération
(ici l'année 2021)
09 : désigne le mois de l'opération (ici le
mois de septembre)
01 : désigne le numéro d'ordre de la
pièce (ici première pièce)
Explication de la codification PB/21/08/12
PB : désigne « pièce de
Banque »
21 : désigne l'année de l'opération
(ici l'année 2021)
08 : désigne le mois de l'opération (ici le
mois d'août)
12 : désigne le numéro d'ordre de la
pièce (ici douzième pièce).
2. Saisie des pièces
Le logiciel de comptabilité utilisé au cabinet
est : COMPTABILITE SAGE. Il s'agit donc de procéder à ce
niveau à la saisie des enregistrements comptables effectués au
préalable sur chaque pièce et cela dans le journal
concerné.
3. Contrôle périodique
Tous les trois mois on procède à la
vérification des soldes de chaque compte. Il s'agit de tirer le grand
livre global de tous les comptes concernés, de faire le pointage des
opérations saisies à partir des pièces adéquates et
de corriger les erreurs éventuelles retrouvées.
Paragraphe 2 : OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS
Durant notre stage à l'EXAFI, nous avons été
impressionné par la sérénité, la sympathie et la
disponibilité des travailleurs quelque soit leur niveau
hiérarchique, et cela nous a permis une rapide intégration au
sein du service.
A.OBSERVATIONS
Au cours du stage nous avons constatés :
ï que l'EXAFI dispose de bureaux
suffisamment équipés, et une grande salle de
réunion ;
ï que l'EXAFI d'un groupe
électrogène qui lui permet de fonctionner en cas de coupure de
courant ;
ï la présence de l'outil informatique dans presque
tous les bureaux, permet la saisie et la sauvegarde des
données ;
ï tous les ordinateurs sont connectés à
l'internet, ce qui permet aux travailleurs de naviguer pour être à
jour sur les informations.
Cependant, le fonctionnement de l'EXAFI
révèle quelques défaillances :
· on remarque un retard tardive dans des documents ce qui
peut entrainer la perte de certains documents ;
· parfois les documents arrivent sans numéro, ni
date au niveau de la comptabilité ce qui est compromettant ;
· le retard de la saisie des documents.
B. SUGGESTIONS
Partant de ces remarques, on suggère à
l'EXAFI :
· de veiller à l'entretien et à la
sécurisation de ses moyens logistiques, des mobiliers de bureaux et de
l'outil informatique ;
· d'augmenter le nombre des agents dans la
comptabilité afin de remédier au retard constaté à
ce niveau ;
· de veiller à ce que les documents soient
directement envoyés à la comptabilité.
CONCLUSION
Cette première partie nous a permis de connaitre les
structures organisationnelles de l'EXAFI (Direction, département), leur
relation fonctionnelle et ses missions statutaires. Elle nous a permis aussi de
lier nos connaissances théoriques à la pratique, de nous adapter
aux outils de travail d'un assistant comptable, de nous expérimenter
dans le travail en groupe et de faire une large distinction entre la vie
estudiantine basée sur la théorie et la vie professionnelle
où la pratique est de rigueur.
DEUXIEME PARTIE
THEME :
L'ANALYSE DES DIFFICULTES DANS L'ASSISTANCE COMPTABLE
DU CABINET EXAFI
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LA COMPTABILITE
SECTION I : NOTION DE LA COMPTABILITE
PARAGRAPHE I : DEFINITION DE LA COMPTABILITE
La comptabilité est ainsi définie
par la réglementation comptable :
Plan comptable général (PCG), article
121-1. La comptabilité est un système d'organisation de
l'information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des
données de base chiffrées et présenter des états
reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l'entité à la date de
clôture.
De manière générale, elle offre une vision
concrète de l'évolution de la valeur d'une entreprise en
produisant à chaque fin d'exercice trois documents importants : le
bilan, le compte, de résultat et le tableau des flux de
trésorerie.
Plus concrètement, la comptabilité est un outil
d'information financière, un ensemble des moyens utilisés afin de
recenser chronologiquement (documents comptables) et mesurer l'activité
économique : entreprise, collectivité, association, Etat,
administration publique etc.
Toute personne physique (commerçant, entrepreneur
individuel) ou morale (société) soumise à l'obligation
légale de tenir une comptabilité doit respecter la
réglementation comptable.
PARAGRAPHE II : LES DIFFERENTES SORTES DE
COMPTABILITE
Au sein de la comptabilité on distingue :
La comptabilité publique : détermine les
recettes et les dépenses de l'Etat et des autres collectés
publiques.
La comptabilité privée : se distingue du
comptable public par la prise en charge de tous les autres acteurs
économiques (autre que l'Etat).
La comptabilité privée s'articule sous deux(2)
grands pôles :
· la comptabilité générale : elle
est obligatoire pour l'entreprise. Sa mission officielle est d'informer les
dirigeants et les tiers (propriétaires, prêteurs...) sur la
situation économique de l'entité.
· La comptabilité de gestion : elles ne sont pas
obligatoires, mais demeurent nécessaires dans le cas des grandes
entreprises.
SECTION II : LES PRINCIPES COMPTABLES ET OBJECTIFS
DE L'ORGANISATION COMPTABLE
PARAGRAPHE I : PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX
A. Aspects généraux
L'exercice de la comptabilité est encadré par un
ensemble de textes juridiques afin de garantie de la sincérité de
l'information. Dans le cadre de l'OHADA, ces textes sont regroupés sous
la dénomination de Système comptable OHADA lequel regroupe
l'ensemble des dispositions qui conditionnent la technique comptable
applicable aux entreprises. Ainsi, sont appréhendés par cette
discipline, le dispositif juridique composé de 113 Articles, les
documents comptables qui doivent être tenus par l'entreprise,
l'organisation et les procédures comptables, les principes comptables,
les règles d'évaluation et de détermination du
résultat comptable, les états financiers, etc.
Dans le cadre de notre cours, nous nous attèlerons
uniquement les principes de l'AUDCIF:
L'application stricte de ces principes est à la base de
l'objectif final assigné aux comptes: l'image fidèle du
patrimoine, du résultat et des performances réalisées par
l'entreprise.
Pour ce faire, les comptes doivent présenter en
référence aux critères de qualité suivants: la
régularité, la sincérité et la bonne
information.
La régularité, c'est-à-dire
la conformité aux principes et règles comptable retenus, ainsi
qu'aux procédures en vigueur ;
L'image fidèle ou application de la bonne
foi des normes comptables en fonction de la connaissance que les responsables
des comptes doivent raisonnablement avoir de la réalité et de
l'importance des opérations, événements et situations qui
caractérisent leur entreprise. Autrement dit, l'image fidèle
renvoi à une comptabilité qui reflète la situation
réelle de l'entreprise à travers:
La sincérité: qui consiste en un
enregistrement correct des faits,
La valeur probante: Qui exige une
comptabilité complète et exhaustive et appuyée de supports
juridiques.
La bonne information. Qui dispose,
au-delà de la conformité aux règles, il s'agit d'apporter
aux utilisateurs des documents financiers une information satisfaisante,
suffisante et significative pour comprendre les comptes. A cet égard, la
publicité, notamment les principes et les méthodes comptables
utilisés par l'entreprise est un des éléments
indispensables pour une bonne information.
B. Les principes comptables fondamentaux
Le cadre conceptuel distingue dix (10) principes comptables
fondamentaux :
1. le principe de continuité d'exploitation ;
2. le principe de permanence des méthodes ;
3. le principe du coût historique ;
4. le principe de spécialisation des exercices ;
5. le principe de prudence ;
6. le principe de clarté ;
7. le principe d'importance significative ;
8. le principe d'intangibilité du bilan ;
9. le principe de transparence ;
10. le principe de la prééminence de la
réalité économique sur l'apparence juridique.
1. Le principe de continuité d'exploitation
Selon le principe de continuité d'exploitation
l'entreprise doit établir ses états de synthèse dans la
perspective d'une poursuite normale de ses activités. Par
conséquent, en l'absence d'indication contraire elle est censée
établir ses états de synthèse sans l'intention ni
obligation de se mettre en liquidation ou de réduire sensiblement
l'étendue de ses activités.
Ce principe conditionne l'application des autres principes,
méthodes et règles comptables tels que ceux-ci doivent être
respectés par l'entreprise en particulier ceux relatifs à la
permanence des méthodes et aux règles d'évaluation et de
présentation des états de synthèse.
Dans le cas où les conditions d'une cessation
d'activité totale ou partielle sont réunies l'hypothèse de
continuité d'exploitation doit être abandonnée au profit de
l'hypothèse de liquidation ou de cession. En conséquence, les
principes de permanence de méthodes, du coût historique et de
spécialisation des exercices sont remis en cause. Seules des valeurs de
liquidation ou de cession doivent alors être retenues et la
présentation des états de synthèse doit elle-même
être faite en fonction de cette hypothèse.
2. Le principe de permanence des
méthodes :
En vertu du principe de permanence des méthodes,
l'entreprise établie ses états de synthèse en appliquant
les mêmes règles d'évaluation et de présentation
d'un exercice à l'autre.
L'entreprise ne peut introduire de changement dans ses
méthodes et règles d'évaluation et de présentation
que dans les cas exceptionnels.
Toute exception à cette règle de permanence de
méthode doit être justifiée dans l'état des
informations complémentaires avec indication de leur influence sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat.
3. Le principe du coût
historique :
En vertu du principe du coût historique, la valeur
d'entrée d'un élément inscrit en comptabilité pour
son montant exprimé en unité monétaire courante à
la date d'entrée intangible quelle que soit l'évolution
ultérieure du pouvoir d'achat de la monnaie ou de la valeur actuelle de
l'élément sous réserve de l'application du principe de
prudence.
Par dérogation à ce principe, l'entreprise peut
décider à la réévaluation de l'ensemble de ses
immobilisations corporelles et financières, conformément aux
prescriptions du CGNC.
4. Le principe de spécialisation de
l'exercice :
En raison du découpage de la vie de l'entreprise en
exercices comptables, les charges et les produits doivent être en vertu
du principe de spécialisation des exercices rattachés à
l'exercice qui les concerne effectivement et à celui-là
seulement.
Les produits sont comptabilisés au fur et à mesure
qu'ils sont acquis et les charges au fur et à mesure qu'elles sont
engagées, sans tenir compte des dates de leur encaissement ou de leur
paiement.
Toute charge ou tout produit rattachable à l'exercice mais
connu postérieurement à la date de clôture et avant celle
d'établissement des états de synthèse, doit être
comptabilisé parmi les charges et les produits de l'exercice en
cours.
Toute charge ou tout produit comptabilisé au cours de
l'exercice et se rattachant aux exercices ultérieurs doit être
soustrait des éléments constitutifs du résultat de
l'exercice en cours et inscrit dans un compte de régularisation.
5. Le principe de prudence :
En vertu de prudence, les incertitudes présentes
susceptibles d'entrainer un accroissement des charges ou une diminution des
produits de l'exercice doivent être prise en considération dans le
calcul du résultat de cet exercice. Ce principe évite de
transférer sur des exercices ultérieurs ces charges ou ces
minorations de produits, qui doivent grever le résultat de l'exercice
présent.
En application de ce principe, les produits ne sont pas pris en
compte que s'ils sont certains et définitivement acquis dans
l'entreprise ; en revanche, les charges sont à prendre en compte
dès lors qu'elles sont probables.
Seuls les bénéfices réalisés à
la date de clôture d'un exercice peuvent affecter les
résultats ; par exception est considéré comme
réalisé le bénéfice partiel sur une
opération non achevée à la date de clôture
répondant aux conditions fixées par le CGNC.
La plus-value constatée entre la valeur actuelle d'un
élément d'actif et sa valeur d'entrée n'est pas
comptabilisée. La moins-value doit toujours être inscrite en
charge, même si elle apparait comme temporaire à la date
d'établissement des états de synthèse.
Tous les risques et les charges nés en cours de l'exercice
ou au cours d'un exercice antérieur doivent être inscrits dans les
charges de l'exercice même s'ils ne sont connus qu'entre la date de la
clôture de l'exercice et la date d'établissement des états
de synthèse.
6. Le principe de clarté :
Selon le principe de clarté :
ü Les opérations et informations doivent être
inscrites dans les comptes sous la rubrique adéquate, avec la bonne
dénomination et sans compensation entre elles ;
ü Les éléments d'actif et de passif doivent
être évalués séparément ;
ü Les éléments des états de
synthèse doivent être inscrits dans les postes adéquats
sans aucune compensation entre ces postes.
En application de ce principe l'entreprise doit organiser sa
comptabilité, enregistrer ses opérations, préparer et
présenter ses états de synthèse conformément aux
prescriptions du présent plan comptable.
Les méthodes utilisées doivent être
clairement indiquées notamment dans les cas où elles
révèlent d'option autorisées par le présent plan
comptable ou dans ceux où elles constituent des dérogations
à caractère exceptionnel.
Au titre exceptionnel, des opérations de même nature
réalisées en un même lieu, le même jour, peuvent
être regroupées en vue de leur enregistrement selon les
modalités prévues par le présent plan comptable.
Par dérogation aux dispositifs du paragraphe 1, des postes
relevant d'une même rubrique d'un état de synthèse peuvent
exceptionnellement être regroupés si leur montant respectif n'est
pas significatif au regard de l'objectif d'image fidele.
7. Le principe d'importance
significative :
Selon ce principe, les états de synthèse doivent
révéler tous les éléments dont l'importance peut
affecter les évaluations et les décisions. Est significative
toute information susceptible d'influencer l'opinion que les lecteurs des
états de synthèse peuvent avoir sur le patrimoine, la situation
financière et les résultats.
Ce principe trouve essentiellement son application en
matière d'évaluation et en matière de présentation
des états de synthèse. Il ne va pas à l'encontre des
règles prescrites par le CGNC concernant l'exhaustivité de la
comptabilité la précision des enregistrements et des
équilibres comptables exprimés en unités monétaires
courantes.
Dans les évaluations nécessitant des estimations
les méthodes par approximation ne sont admises que si leurs incidences
par rapport à des méthodes plus élaborées
n'atteignent pas les montants significatifs au regard de l'objectif de l'image
fidele.
Dans la présentation de l'ETIC, le principe d'importance
significative a pour conséquence l'obligation de ne faire apparaitre que
les informations d'importance significative.
8. Le principe d'intangibilité du bilan
:
Le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre au bilan de
clôture de l'exercice précèdent.
La correspondance entre deux bilans apporte la certitude qu'il
n'y a pas de solution de continuité entre deux périodes
comptables : tout ce qui n'est pas prise en considération dans les
comptes de l'une le sera dans ceux de la suivante. Le principe est donc
complémentaire de celui de l'indépendance des exercices : en
dépit de la vie de l'entreprise en exercice distinct, il n'y a pas de
rupture de « blanc » dans
l'information.
Le principe interdit en particulier de procéder à
des imputations directes sur les capitaux propres, celles-ci correspondent
à des charges ou d'exercices précédents qui auraient
été omis ou à des pertes ou gains consécutifs
à un changement de méthode comptable : dans ces
hypothèses le compte de résultat du nouvel exercice doit
nécessairement être mouvementé.
9. Principe de transparence :
La mise en oeuvre de cette convention permet à
l'entité de donner une présentation claire et loyale de
l'information. Cette convention est énoncée dans les
critères suivants:
L'existence: les actifs et les passifs figurant
dans les états financiers a une date donnée doivent
réellement exister; cette assertion justifie l`exigence qui prescrit
l`inventaire des actifs et passifs au moins une fois par exercice;
Le droit et l'obligation: tout actif ou passif
se rapportant à l`entité a une date donnée doit
nécessairement figurer dans les états financiers de
l`entité.
L'exhaustivité: l'ensemble des actifs,
des passifs, des opérations ou des évènements enregistres
de façon complète tous faits importants doivent être
correctement décrits dans les états financiers.
L'évaluation: lors de l`arrête des
comptes la valorisation d`un actif d'un passif doit être
effectuée à sa valeur d`inventaire, à moins que la
continuité de l`exploitation ne soit remise en cause et qu`il soit alors
nécessaire de retenir comme mode de valorisations des actifs et passifs
la valeur liquidative.
La mesure: lors de l`entrée dans le
bilan, les opérations ou évènements constates doivent
être enregistres à leur valeur transaction;
La présentation et l'information
données: les informations doivent être
présentées classes et décrites Solon les modalités
retenues par le droit comptable en vigueur (référentiel comptable
applicable).
10. Le principe de la prééminence de la
réalité économique sur l'apparence
juridique :
Il est d'origine Anglo-Saxonne partiellement adopté pour
le SYSCOA. C'est ainsi que :
- Les biens de crédit-bail
- Les biens de concession
Peuvent figurer à l'actif d'une entreprise s'il
représente au moins des immobilisations totales.
Les rémunérations des personnels extérieurs
à l'entreprise redeviennent les charges du personnel.
Les transactions et autres évènements sont
enregistrés et présentés en accord avec leur substance et
réalité économique et non pas seulement selon leur forme
juridique.
PARAGRAPHE II : OBJECTIFS DE L'ORGANISATION
COMPTABLE
La comptabilité est un ensemble de techniques qui
permet à l'entreprise de suivre tous les flux économiques qui
résultent de ses diverses opérations.
La comptabilité peut être définie comme un
système d'organisation de l'information financière permettant de
:
· saisir, classer, enregistrer des données de base
chiffrées ;
· fournir après traitement approprié, un
ensemble d'information conforme aux besoins des divers utilisateurs
intéressés.
Pour garantir la qualité et la compréhension de
l'information, toute comptabilité implique :
· le respect des principes,
· une organisation répondant aux exigences de
collecte, de tenue, de contrôle, de présentation, de communication
et de vérification.
· la mise en oeuvre de méthodes et de
procédures,
· l'utilisation d'une terminologie commune.
La comptabilité dans l'espace OHADA est régie
par les dispositions de l'acte uniforme portant organisation et harmonisation
des comptabilités des entreprises, le SYSCOA.
La comptabilité générale se propose
d'atteindre les objectifs ci-après :
· la mesure du résultat,
· l'évaluation du patrimoine et de la situation
financière,
· la preuve des opérations financières
réalisées.
Ainsi, la comptabilité est un système
coordonné qui, aux moyens d'enregistrements, de classement,
d'agrégats permet de représenter des flux économiques
(mouvements de biens, de services et de monnaie ou des situations d'objets
susceptibles d'être comptés et additionnés).
Pour créer une entreprise, il faut d'abord un capital
de départ. On entend par capital de départ, tout bien
apporté utilisé comme moyen de production (argent, terrains,
machines....). Ainsi, le premier objectif de toute comptabilité est de
suivre les transformations successives que subit le capital dans une
entreprise. Le deuxième objectif est de chiffrer les résultats
obtenus par suite de ces transformations.
En résumé, la comptabilité consiste
à :
· Recueillir des informations concernant les flux
économiques et les consigner sur des documents ;
· Enregistrer et analyser ces flux à partir de ces
documents ;
· Déterminer les résultats de l'exploitation
(Bénéfice ou perte) au cours d'une période ;
· Etablir la situation de l'entreprise en fin de
période ;
· Apprécier la gestion passée et à
établir des prévisions de gestion future.
CHAPITRE II : DEFINITION ET TRAVAUX D'ASSISTANCE
COMPTABLE AU SEIN DU CABINET
SECTION I : DEFINITION FORME D'ASSISTANCE
COMPTABLE
A. DEFINITION
Assister une entreprise dans la gestion de sa comptabilité
consiste à mettre à la disposition de celle-ci les ressources
humaines compétentes pour le traitement de l'information comptable et
financière.
En effet, l'article 13 de l'A.U OHADA, relatif
au droit commerciale général dispose que : tout
commerçant, personne physique ou morale, doit tenir un journal,
enregistre au jour le jour ses opérations commerciales. Il doit
également tenir un grand livre, avec balance générale
récapitulatif, ainsi qu'un livre d'inventaire.
Ces livres doivent être tenus conformément aux
dispositions de l'Acte Uniforme relatif à l'organisation et à
l'harmonisation des comptabilités des entreprises.
Tout commerçant, personne physique ou morale, doit en
outre respecter les dispositions prévues par l'A.U relatif au droit des
sociétés commerciales et des groupements d'intérêt
économique, et l'A.U relatif à l'organisation et à
l'harmonisation des comptabilités des entreprises. »
Conformément à l'article cité, une
entreprise ayant des difficultés dans sa comptabilité peut faire
appel à un cabinet pour l'assister.
B. LES FORMES D'ASSISTANCE
L'assistance comptable regroupe
plusieurs formes qu'il nous est difficile de lister car elle est faite selon
les besoins du client.
1. L'appui d'un
comptable :
Certaines entreprises ont des difficultés pour
maîtriser leur comptabilité, cela peut être dû au
manque de personnel, de matériels ou une mauvaise gestion de
l'entreprise. Dans ces conditions, elles font appel à des professionnels
indépendants de la comptabilité. Cette aide qui permet de faire
ou de valider le travail d'un comptable est appelée assistance
comptable. Elle se fait périodiquement.
Elle est périodique car le traitement des pièces se
fait soit mensuellement ou en fonction d'une période voulue par le
client.
2.
L'établissement des états financiers :
Il arrive que les entreprises aient une bonne tenue de leur
comptabilité, mais connaissent des difficultés pour
établir leurs états financiers en conformité aux lois
comptables et fiscales. Alors elles font appel à des professionnels pour
leur appuyer dans l'établissement des dits états. Ces entreprises
ont généralement une connaissance suffisante de la gestion de
leur comptabilité car elles arrivent à organiser les
pièces comptables, procéder à leur imputations, puis
à leur saisie dans un logiciel qu'elles ont installé. Ce logiciel
leur permet de produire le grand livre et la balance après la saisie.
Les professionnels interviennent à ce stade, procèdent à
toutes les vérifications nécessaires à partir des
pièces comptables, du grand livre et de la balance puis
établissent les états financiers.
3. La tenue
de la comptabilité :
EXAFI est sollicité généralement, à
la suite de la vacance du poste du comptable d'une entreprise, d'une
comptabilité non à jour, d'incohérence des soldes des
comptes, de redressement fiscale ou de la mise en place d'une
comptabilité. Cette sollicitude peut se faire par appel offre ouvert,
restreint ou de gré à gré. Pour le cas de BTP c'est un
marché de gré à gré.
SECTION II : FORMALITES AU DEMARRAGE DE
L'ASSISTANCE COMPTABLE
I- L'EXPRESSION DE BESOIN
Le client exprime son besoin en transmettant aux cabinets les
termes de références de la mission.
Le cabinet prend connaissance de l'expression des termes de
références et après étude et évaluation,
adresse à l'entreprise une offre technique et financière.
L'acceptation de l'offre se matérialise par la signature d'un contrat
entre le cabinet et l'entreprise.
II- MISE EN PLACE DE L'EQUIPE ET PRISE DE CONTACT
A la suite de la signature du contrat, les termes de
références sont transmis au chef de département assistance
comptable par le Directeur technique du cabinet. Le chef du département
d'assistance comptable établit une lettre de mission faisant ressortir
les travaux à accomplir pour atteindre les objectifs attendus par
l'entreprise et soumet à l'appréciation du directeur technique.
Après validation de la lettre de mission par le directeur technique, le
chef de département met en place l'équipe conformément
à l'offre technique.
La lettre de mission est remise au chef de mission
désigné à cet effet par le chef de département et
qui est chargé de la coordination des travaux sur le terrain. Les
travaux de l'équipe sont supervisés par le chef du
département assistance comptable.
Le chef d'équipe doit avant l'intervention collecter tous
les documents pouvant lui permettre de connaître l'entreprise et de
comprendre la lettre de mission.
Ce sont :
- le statut et règlement intérieur de la
société,
- le plan comptable,
- les plans des journaux comptables,
- les plans des tiers,
- la balance des comptes,
- les états financiers de l'exercice N-1.
SECTION II : LES TRAVAUX D'ASSISTNCE COMPTABLE
PARAGRAPHE I : RECEPTION VERIFICATION ET CLASSEMENT
DES PIECES COMPTABLES
I. RECEPTION
L'assistance commence par la réception des pièces
comptables. Ce procédé a pour but de collecter toutes les
informations et documents qui nous serons nécessaires pour la tenue de
la comptabilité à savoir :
- les pièces comptables (factures, reçus, ...),
- les modes de règlements (chèques,
espèces,...).
II- VERIFICATION DES PIECES COMPTABLES
Dès leur réception, les pièces comptables
sont contrôlées pour vérifier leur validité.
Il s'agit de vérifier :
- la sommation des montants pour s'assurer de leur exactitude,
- vérifier l'authenticité du cachet et ou de la
signature,
- la conformité des pièces aux normes comptables et
fiscales,
- l'exactitude des calculs de TVA, etc.
Par cette vérification, l'on peut émettre des
réserves sur une pièce ou la valider.
III- LE
CLASSEMENT
1. Définition
Classer c'est ranger, répartir par catégories ou
dans un ordre donné.
2. Les types de classement
On
distingue plusieurs types de classement :
· Le classement
alphabétique
Ce classement consiste à classer les dossiers par les mots
directeurs qui les désignent en respectant la succession normale des
lettres de l'alphabet.
· Le classement
numérique
· Le classement numérique nous permet d'attribuer un
numéro à chaque dossier, à chaque pièce ou à
chaque document et en classant dans le respect de la suite normale des nombres
entiers.
· le classement alpha
numérique
C'est une combinaison du classement alphabétique et du
classement numérique. Elle consiste d'abord à repartir les
documents dans des classes alphabétiques préétablis, puis
à l'intérieur de celles-ci leur attribuer un numéro selon
leur ordre d'arriver.
· le classement chronologique
Il est dérivé du classement numérique et
consiste à classer des documents dans l'ordre de la suite naturelle des
dates (année, mois, jour). Le document le plus récent doit
être toujours placé sur le dessus. C'est le type de classement
utilisé pour le classement en assistance comptable.
L'avantage de ce classement est qu'il est simple, le document le
plus récent est immédiatement visible et il est extensible
à l'infini.
De tous ces types de classement, c'est le dernier qui est
utilisé pour le classement en assistance comptable. L'avantage de ce
classement est qu'il est simple, le document le plus récent est
immédiatement visible et il est extensible à l'infini.
Ainsi, lors de l'assistance, les pièces comptables sont
regroupées par nature et par ordre chronologique en fonction de leur
date d'arrivée de janvier à décembre et classées
dans des classeurs. A chaque pièce est attribué un numéro
d'ordre chronologique correspondant. Ce numéro sera un repère
pour ressortir la pièce du classeur de classement. Les classeurs sont
renouvelables à chaque exercice et la numérotation reprend
à zéro. La numérotation se fait de façon manuelle
sur les pièces comptables et correspondent au numéro saisie.
Plusieurs classeurs peuvent être ouvert à la fois,
en fonction des opérations par nature. Par exemple, on peut avoir les
journaux suivants : caisse, banque, achats, salaires, opérations
diverses.
PARAGRAPHE III : LE TRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES
Le traitement est l'enregistrement des opérations selon un
système comptable donné ; il s'agit de l'imputation, la
saisie et la validation générale faite par le chef
d'équipe ou le chef de département.
Mais qu'est ce une pièce comptable ?quels en sont les
types ?
I-
DEFINITION ET TYPES DE PIECES COMPTABLES
1.
Définition
Une pièce comptable peut être définie comme
un document justificatif permettant à la comptabilité
l'enregistrement de l'opération. Elle matérialise les faits et
actes de la société vis-à-vis des tiers.
Elle constitue donc pour la société, un moyen de
preuve sur le plan fiscal, comptable, administratif et commercial. De ce fait
elle doit comporter des informations capitales.
2. Les types de
pièce comptable
Les pièces de comptables sont de natures diverses. On peut
citer :
- les factures fournisseurs,
- les pièces de caisse,
- les avis de débit et de crédit,
- les relevés bancaires,
- les factures clients.
Informations utiles pour reconnaître une pièce
comptable
Pièces comptables
|
Informations utiles
|
Factures
|
Date de création, numéro de la facture, nom et
adresse du client, désignation de l'opération, numéro IFU
et le montant
|
Chèques
|
Date de création, numéro, nom du tireur, montant,
signature
|
Pièces de caisse
|
Date de création, nom du bénéficiaire,
numéro, montant
|
Les pièces comptables subissent un traitement qui comprend
plusieurs étapes depuis leur réception jusqu'à leur
classement. Il s'agit de l'imputation, de la saisie et de la validation
générale faite par le chef d'équipe ou le chef de
département
II- IMPUTATION DES PIECES COMPTABLES
Imputer une pièce comptable, c'est enregistrer un flux
commercial, économique, ou financier à l'intérieur de
compte. Cela se fait soit par une fiche d'imputation ou directement sur la
pièce comptable. Elle est faite en conformité avec le plan
comptable de la société et par nature de la charge. A
l'EXAFI le plan comptable est inspiré du plan comptable
SYSCOA et adapté aux activités de la
société.
1. Cas des achats
Le SYSCOA distingue trois types d'achat à savoir :
- les acquisitions de biens durables, assimilées à
des investissements ou à des immobilisations ;
- les achats de biens consommables ;
- les achats de services.
Comptabilisation d'un achat
L'achat est un contrat verbal ou écrit entre un
fournisseur et son client au cours duquel le fournisseur décide de
vendre la marchandise à son client moyennant un règlement au
comptant ou un règlement à une échéance connue
entre les deux parties. Dans ce cas, l'imputation comptable consistera à
débiter le compte de charge par le crédit du compte fournisseur
ou un compte de trésorerie.
Pour un fournisseur assujetti, on constatera une TVA
récupérable.
Exemple d'imputation
Compte d'achat
Compte de TVA
|
Compte fournisseur ou
Compte de trésorerie
|
X
Y
|
X+Y
|
2. Cas
des ventes (prestations de service à BTP)
BTP étant une entreprise de construction de
bâtiment, travaux publics, de maintenance et de génie civil, ses
clients sont essentiellement :
- l'Etat Malien,
- les organismes non gouvernementaux,
- les sociétés privées, publiques, para
public,
- les particuliers et les autres de BTP.
A la suite de l'obtention d'un marché (construction de
bâtiments), l'entreprise établit une facture d'exécution
totale ou partielle des travaux (décompte).
Cette facture fait ressortir :
- le montant,
- les taux d'exécution,
- la retenue de garantie,
- la retenue pour impôt,
- le net à payer.
Elle permet d'enregistrer un flux commercial, économique
ou financier à l'intérieur de compte. L'imputation se fait soit
par une fiche d'imputation ou directement sur la pièce comptable. Elle
est faite en conformité du plan comptable de la société et
par nature de la charge.
Ainsi, à chaque opération de comptabilité,
correspond un compte bien précis. Notez que, l'imputation comptable est
un prolongement de la saisie comptable. En ce sens que la saisie n'est rien
d'autre que la traduction d'une opération en langage comptable, alors
que l'imputation se résume à définir le ou les comptes
appropriés.
L'imputation comptable n'est pas une question de choix. C'est une
obligation faite à tout comptable. En d'autres mots, aucun professionnel
du domaine comptable ne peut enregistrer une écriture dans n'importe
quel compte de son choix. Il est appelé à respecter la
classification donnée par le PCG. Le but poursuivi par cette
réglementation est :
ï Une harmonisation des
précédés
Les écritures comptables afférentes aux
différentes opérations d'une entreprise doivent être bien
lisibles et correspondre à des classes appropriées. Cela
permettra une efficacité des missions de contrôle et d'audit. La
comptabilité a aussi une finalité fiscale : l'administration
fiscale gagne en efficience lorsque toutes les entreprises utilisent les
mêmes règles et les mêmes normes d'enregistrement
comptable.
ï Une automatisation des actions
Les opérations d'imputation comptable sont
automatisées sur tous les logiciels de comptabilité. Pour
l'enregistrement du journal comptable, le logiciel indique automatiquement le
compte approprié à chaque opération, qu'il s'agisse d'une
inscription au débit ou d'une inscription au crédit.
Peu importe le type de comptabilité tenu
(comptabilité d'engagement, comptabilité de trésorerie,
etc.), tous les professionnels sont soumis à l'imputation comptable. Ils
doivent imputer toutes leurs opérations dans les classes
prédéfinies au niveau de leurs journaux comptables. La technique
de l'imputation comptable concerne donc tous les industriels, les
commerçants, les artisans, les
professions
libérales et les entreprises agricoles. Elle devra être
réalisée par une personne compétente et habilitée
à tenir les comptes de l'entreprise, donc soit par le chef d'entreprise
lui-même, ou soit par ses équipes comptables ou par un
expert-comptable. Leur comptabilité doit respecter les règles du
plan comptable.
Il faut avant tout connaître les comptes auxquels les
imputations seront attribuées. En clair :
· identifier la nature de
l'opération: à chaque type d'opération
(achat de fourniture, vente de véhicule de société,
paiement de loyers ...) correspond un compte spécifique. Exemple, les
comptes 60 correspondent à des opérations d'achat.
· sélectionner le compte
approprié: dans le plan comptable, les comptes de bilan
donnent une indication sur le patrimoine de l'entreprise (ce sont les comptes
de la classe 1 à 5). Les comptes de
gestion
traduisent le résultat réalisé sur une période ou
exercice comptable (classes 6 et 7).
· traduire le mouvement du compte:
après la sélection du compte approprié, il faut passer
l'écriture du compte dans le bon sens (au débit ou au
crédit). C'est faire le mouvement du compte. Chaque mouvement
confère une signification différente suivant la nature du compte
(compte de gestion ou compte bilan.
III. LA SAISIE INFORMATIQUE DES PIECES COMPTABLES
Cette opération consiste à enregistrer les
imputations comptables dans l'ordinateur en fonction des journaux comptables
crées à ce effet. Cette saisie se fait à l'aide d'un
logiciel de comptabilité appelé SAGE.
Ce logiciel permet :
- La création d'un plan comptable,
- La gestion de la comptabilité générale,
- La gestion de la comptabilité analytique,
- La gestion du reporting,
- La gestion budgétaire,
- La gestion des devises,
- Le règlement des tiers, relevés clients et
relevé tiers,
- Le rapprochement bancaire,
- La recherche d'écritures,
- Les éditions des états comptables (grand livre,
balance, journaux, etc.).
Les journaux comptables crées pour la saisie informatique
sont:
- journaux de banque (BOA, CORIS BANK, etc.),
- journaux de caisse (caisse menu dépense),
- journaux des achats,
- journal des opérations diverses,
- journaux de ventes,
- journaux de salaire.
Chaque journal est lié à un code journal.
Comment se fait la saisie ?
La saisie se fait de la manière suivante, on :
- ouvre le fichier de l'entreprise crée auparavant dans le
logiciel ;
- sélectionne la rubrique `'saisie des
écritures'' dans le module traitement;
- ouvre la fenêtre `' journaux de saisie'' et on
sélectionne le journal dans lequel la saisie doit être fait en
tenant compte de la période de saisie.
Exemple :
Pour la saisie des opérations effectuées au moyen
de la caisse, pour la période de janvier de l'année 2021, on
sélectionne Jan 21 CMD (Jan qui représente le mois de janvier, 21
l'année ou l'exercice, CMD Caisse Menu Dépenses code
attribué aux différents journaux), une page s'ouvrira comportant
les éléments suivants.
Jour
|
N° de pièce
|
référence
|
N° compte
|
N° compte
|
Libellé
|
échéance
|
p...
|
débit
|
crédit
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chaque écriture saisie n'est véritablement
acceptée par le logiciel qu'après validation du chef de
l'équipe ou de la personne désignée à cet effet.
IV. LA BALANCE PERIODIQUE DES COPMTES :
La balance est définie comme" l'instrument de
synthèse de la comptabilité de l'entreprise avant
l'établissement des états financiers. Il a pour
caractéristique de donner une vue synoptique de tous les comptes de
l'entreprise. C'est un instrument de contrôle qui permet de s'assurer que
la comptabilité de l'entreprise a respecté le principe de la
partie double, et un instrument de lecture pour l'entreprise".
Dans sa présentation courante, pour chacun des comptes
(classés dans l'ordre du plan comptable), la balance fait
apparaître :
- le numéro du compte ;
- l'intitulé du compte ;
- le total des débits ;
- le total des crédits ;
- le solde du compte, qui apparaît dans la colonne «
Solde débiteur » ou « Solde créditeur » selon le
cas.
Un solde est dit « débiteur » si le total des
débits est supérieur au total des crédits, et «
créditeur » dans le cas inverse.
La balance doit être équilibrée,
c'est-à-dire que le total des débits doit être égal
au total des crédits (ou le total des soldes débiteurs doit
égaler le total des soldes créditeurs). Cet équilibre
permet de vérifier que les opérations ont été
correctement enregistrées (en respectant le principe de la partie
double).
PARAGRAPHE III : Les travaux d'assistance sur
l'établissement des comptes annuels
Les travaux d'assistance sur l'établissement des comptes
annuels consistent à mettre l'accent sur les travaux de fin d'exercice
d'une part. Et d'autre part, d'établir les différents
états financiers.
1. Les principaux travaux de fin d'exercice
Il s'agit des différentes déclarations à
remplir telles que : la taxe sur la valeur ajoutée (TVA),
l'impôt sur le traitement des salaires(ITS), impôt sur le revenu et
les valeurs mobilières, impôt sur le revenu, la contribution des
patentes et licences, l'état des salaires, la caisse nationale de
prévoyance sociale(CNPS), la déclaration individuelle des
salaires annuels(DISA), la déclaration annuelle de salariés et de
cotisations.
2. Etablissement des Différents états
financiers
Les travaux de fin d'exercice ont pour finalité
l'établissement des états financiers.
Dans le système de droit commun du SYSCOA appelé
système normal, on compte quatre (4) états financiers. Les
états financiers sont conçus pour donner une image
fidèle :
- de la situation financière de l'entreprise à la
date considérée (patrimoine) ;
- du résultat de l'exercice, avec ses diverses composantes
et des soldes exprimant les performances intermédiaires
réalisées ;
- de l'évolution de la situation financière durant
l'exercice (du début à la fin de l'exercice).
Les systèmes comptables
Dans le SYSCOAHADA, les états financiers sont
modulés en fonction, essentiellement, de la taille, des ressources
financières et humaines des entreprises. Il existe trois (3)
systèmes de présentation des états financiers :
· Le système normal
Il est prévu principalement pour les moyennes et les
grandes entreprises dont le chiffre d'affaires est supérieur à
100 000 000 CFA, mais peut être utilisé
par de petites entreprises désireuses de mieux analyser leur situation
et leurs opérations. Il constitue le référentiel du droit
commun et comporte l'obligation d'établir quatre(4) documents de
synthèse :
-le compte résultat ;
-le bilan ;
-le tableau financier des ressources et des emplois ;
-l'état annexé et l'état
supplémentaire statistique.
· Le système allégé
Réservé aux petites entreprises (PME, PMI) ne
dépassant un certains seuil du chiffre d'affaires( chiffre
d'affaires inférieur à 100 000 000 FCFA) et
d'effectifs de salariés relativement réduit. Moins
développé que le système normal, il comporte 3
parties :
-le compte résultat ;
-le bilan ;
-l'état annexé très simplifié.
· Le système minimal de trésorerie.
Il s'adresse aux très petites entreprises et aux
unités du secteur informel dont les recettes annuelles sont
inférieures au seuil fixé dans l'article 13 du
droit commun. Ce système de comptabilité repose sur une
comptabilité de trésorerie (recettes, dépenses) en
respectant les règles de la partie double.
SECTION I : Le BILAN
1. DEFINITION
Le bilan présente une photographie de la situation
patrimoniale de l'entreprise à un moment précis.
2. Etude du
bilan
Par convention, le bilan est composé de deux
parties :
· La partie droite appelée PASSIF comprend l'ensemble
des capitaux propres, des dettes financières, du passif circulant, de la
trésorerie actif et les écarts de conversion passif de
l'entreprise ;
· La partie gauche appelée ACTIF comprend l'actif
immobilisé, l'actif circulant, la trésorerie active et les
écarts de conversion active.
Le bilan est une représentation de la situation de
l'entreprise à un moment donné. Il n'explique pas la formation du
résultat global.
SECTION 2 : Le compte de résultat
1. Définition
Il représente le récapitulatif des
éléments de l'activité de l'entreprise.
Selon l'article 31 du règlement : <<le compte
de résultat de l'exercice fait apparaître les produits et charges,
distingués selon qu'ils concernent les opérations d'exploitations
attachées aux activités ordinaires, les opérations
financières, les opérations hors activités ordinaires. Le
classement des produits et des charges permet d'établir les soldes de
gestions dans les conditions définies par le système comptable
OHADA>>.
2. Etude du
compte de résultat
Le compte de résultat est un état financier de
synthèse qui comprend deux parties et qui fait
apparaître :
o A droite les produits qui constituent les recettes
réalisées par l'entreprise au cours de l'exercice ;
o A gauche les charges constituées par les charges de
l'activité ordinaire, les charges hors activités ordinaires et
l'impôt sur le résultat de l'entreprise au cours de l'exercice. Le
compte de résultat présent une vue dynamique de la situation de
l'entreprise dans l'optique de gestion.
SECTION 3 : Le TAFIRE (Tableau Financier des
Ressources et des Emplois)
1. Définition
Le TAFIRE est un tableau de synthèse qui
décrit :
- les flux de financement : financement interne
(autofinancement), financement par capitaux propres (augmentation du capital),
financement externe (emprunt) ;
- les flux d'investissement : principalement les
dépenses en charges immobilisées durant l'exercice, croissance
interne, croissance externe, etc. ;
- la variation de la trésorerie nette engendrée par
l'exercice qui s'achève ;
- son objectif principal est d'expliquer les transformations du
bilan de clôture par rapport au bilan ouverture.
Il indique quelles sont les nouvelles ressources dont
l'entreprise à dispose pendant l'exercice (deuxième partie du
TAFIRE colonne de droite) pour financer ses nouveaux besoins ou emplois
(deuxième partie du TAFIRE colonne emplois).
2. Etude du
TAFIRE
Le TAFIRE est un document qui se présente sur deux
exercices et est obligatoire pour les entreprises qui présentent les
états financiers selon le système normal et par dérogation
aux entreprises soumises au système allégé.
Il comprend deux parties :
- une 1ère partie consacrée à la
détermination des soldes financiers de l'exercice N (exercice en
cours) ;
- une 2e partie qui constitue le tableau de financement
véritable ou proprement dit (Cf. annexe 5).
SECTION 4 : Les annexés
L'article 29 du règlement relatif au droit comptable OHADA
stipule que « l'état annexé complet, précis pour
autant que besoin, l'information donnée par les autres états
financiers annuels ». Il est donc un document complémentaire
des autres états financiers. L'état annexé concourt avec
ces derniers à l'obtention d'une image fidèle du patrimoine, de
la situation financière de l'entreprise.
CHAPITRE III : CRITIQUE ET SUGGESTION
L'assistance comptable pratiquée par le cabinet EXAFI
permet aux entreprises de mieux comprendre le fonctionnement de la
comptabilité, d'avoir une meilleure organisation comptable, d'avoir une
mise en place d'une procédure comptable permettant une bonne analyse des
opérations. Le cabinet s'est doté d'une bonne organisation de
travail. Il utilise des outils perfectionnés lui permettant de mener
à bien ses missions. Il y règne un climat socioprofessionnel et
une franche collaboration.
Tout en saluant l'effort fait par le cabinet EXAFI dans
l'organisation d'une mission d'assistance comptable, nous avons relevé
tout de même quelques points qui pourraient être
améliorés et nous souhaitons, au terme de notre analyse apporter
notre modeste contribution pour une plus grande efficacité.
Nos remarques se résument aux points
ci-après :
§ Concernant le programme des missions établissent en
début d'année, nous avons constaté qu'il est
aménagé au fur et à mesure de l'obtention d'autres
marchés. La charge de travail augmente tandis que l'effectif du
personnel n'évolue pas au même rythme. Les marchés obtenus
en milieu d'année amènent ainsi le personnel du cabinet à
être sur plusieurs missions à la fois.
§ Au niveau du rassemblement des pièces comptables,
nous avons constaté un retard dû au fait que certaines entreprises
ne disposent toutes les pièces en temps voulu.
§ Concernant l'imputation des pièces comptables nous
avons remarqué que celle-ci se fait directement sur les pièces
comptables ce qui parfois occasionne des surcharges sur certaines pièces
comptables.
Nos suggestions sont entre autre :
§ Afin de permettre au personnel du cabinet en mission de
parfaire le travail sans être trop contraint par le temps, il serait
souhaitable et dans la mesure du possible d'avoir recours à un personnel
intérimaire.
§ Il serait également nécessaire de demander
aux comptables des sociétés de rassembler à temps les
différentes pièces pour la production des états financiers
dans les délais.
§ Au niveau de l'imputation, il serait souhaitable
d'établir des fiches d'imputions pour éviter d'éventuel
surcharges qui pourrait en survenir.
CONCLUSION
La comptabilité est devenue de nos jours une fonction
importante au bon fonctionnement des entreprises.
Principale source d'information fiable et sincère, elle
permet aux associés d'avoir une situation claire du déroulement
des activités et de prendre les décisions adéquates pour
le bon fonctionnement de l'entreprise.
Tout ceci montre l'importance de la comptabilité dans le
développement des affaires aussi bien à l'intérieur d'un
pays qu'au niveau international.
Un stage effectué au cabinet EXAFI SARL et qui a
porté sur l'assistance comptable nous a été très
bénéfique.
Il nous a permis de nous plonger dans le monde professionnel et
de renforcer nos connaissances en matière de comptabilité.
Nous avons appris à :
- effectuer la collecte chronologique des pièces
comptables et à les ranger dans des classeurs en fonction des
opérations effectuées ;
- utilisé nos connaissances en comptabilité
générale pour les imputations des différentes
pièces, à établir des tableaux d'amortissement et les
états de rapprochements bancaires ;
- élaborer les états financiers de fin
d'année.
Ce stage fut une expérience enrichissante tant sur le plan
professionnel qu'humain. J'ai eu l'opportunité de côtoyer des gens
très compétents et intéressants, qui m'ont beaucoup appris
sur la comptabilité et plus largement sur le monde de l'entreprise.
Ce stage m'a permis de découvrir le secteur de la
comptabilité, métier dans lequel j'ai encore
énormément à apprendre. J'ai également eu
l'occasion de travailler avec de nombreux collaborateurs et interlocuteurs aux
personnalités bien différentes. Je garde un excellent souvenir du
cabinet EXAFI.
L'assistance comptable joue un rôle très important
dans la production des informations financière des
sociétés. Cette assistance se fait suivant l'organisation
comptable en place dans les structures clientes. Les sociétés
peuvent décider d'externaliser ou d'internaliser leur
comptabilité.
Tout cabinet doit gérer la qualité de ce qu'il
produit, c'est-à-dire avoir en permanence une organisation qui soit
capable de produire ce qui satisfait le client et qui réponde aux normes
d'exercice professionnel.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE :
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