B. Quel avenir pour le développement durable en
Chine
1. Les mesures mises en place par la Chine pour palier aux
externalités négatives de la mondialisation
Comme nous avons pu le voir, dans le II, le processus de
mondialisation a, en Chine, des externalité négatives dont la
plus visible est la détérioration de l'environnement. Le
gouvernement afin d'inverser cette tendance, à pris au fur et à
mesures des années différentes directives.
Cependant, cette prise de conscience du problème à
été relativement tardive.
En effet, la Chine étant le premier émetteur de
gaz à effet de serre, elle refusa de se plier notamment au accord de
Kyoto en 2007, sous prétexte de ne pas vouloir entraver sa croissance
économique avec des normes environnementales qu'elle jugeait trop
contraignante. Son désaccord avec les grandes puissances fut un frein
à l'avancement des traité pour le développement durables
durant de nombreuse années.
Finalement, elle décide de se joindre aux Accord de
Paris (COP21) en 2015. Cette décision de se joindre à des accord
internationaux survient après plusieurs années d'une mise en
place de politique environnementales national en Chine; il s'agissait alors,
pour le gouvernement, d'instaurer des mesures environnementale en accord avec
sa croissance économique c'est à dire des mesures non
contraignante.
Ainsi depuis le plan quinquennal de 2013 le gouvernement
chinois, c'est engagé a mettre en place une société
durable et respectueuse de l'environnement afin de pouvoir instaurer un nouveau
modèle économique reposant sur des énergies durables et
plus fossile tel que le charbon. Concrètement, les mesures prises sont
conséquentes puisque le gouvernement annonce débloqué 277
milliards de dollars pour lutter contre la pollution atmosphériques,
ainsi que 300 milliard de dollars alloué à partir de 2015 et sur
cinq ans à l'instauration d'énergie renouvelables avec notammant
l'interdiction de construire de nouvel central à charbon ou encore la
fin de son utilisation pour se chauffer dans certaines villes.
Il est aussi important de noter que la mise en place de cette
politique environnemental par le gouvernement Chinois a des
répercussions international puisque à partir de 2018 il cesse
d'importer les déchet plastiques en provenance de l'étranger
faisant chuter de 600 000 en 2016 à 30 000 le nombre de tonnes de
plastiques importé.
2. Des efforts efficients?
Afin de palier aux externalité négative la
Chine, nous l'avons vu précédemment, a mis en place des
politiques conséquentes. Celles-ci semblent s'avérée
fructueuse puisque le taux de particules fines à, entre 2013 et 2017,
chuté de 32 %. Cette baisse un succès environnemental et social
pour le gouvernement car en Chine du nord la présence de ces particules
serait lié à une réduction de l'espérance de vie de
5,5 ans.
Ces résultat se retrouvent également avec une
nette amélioration de la qualité de l'eau, une thématique
d'actualité en Chine puisque environ 500 million de personnes n'ont pas
accès à une eau potable souvent dût à la mauvaise
qualité de celle-ci.
De plus, les mesures favorisant les énergies
renouvelables ont permis de satisfaire 27 % des besoins en énergie en
Chine en 2019. Cependant, bien que la consommation de charbon a diminué,
d'environ 8 % en 2015, elle reste la source de production
d'électricité principale avec une part de 62 % de la production
totale.
Ainsi, bien que la Chine soit toujours le premier pollueur de
la planète faisant face à de nombreux défi tel que
surutilisation du charbon ou encore la pollution des sources d'eau potables ;
les efforts chinois ont tout de même permis de réaliser des
améliorations conséquentes que ce soit sur la qualité de
l'air ou sur la part de la production d'électricité dût aux
énergies renouvelables.
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