2.2.15. La gestion des emballages des pesticides
Plus de la moitié (62,6%) des maraîchers
abandonnent les emballages des pesticides dans la
brousse (tableau 9), cependant 21,42% les enterrent et 16,07%
les réutilisent pour acheter de l'essence ou à nouveau de
pesticides chez les détaillants.
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Tableau 9 : Répartition de la population
d'étude selon la gestion des emballages
Gestion des emballages
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Fréquence
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Pourcentage (%)
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Abandonner dans la brousse
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35
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62,5
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Enterrer dans le champ
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12
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21,42
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Réutiliser pour acheter de l'essence
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9
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16,07
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Total
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56
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100
|
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Source DEGUENON novembre 2018 Conclusion
partielle
Le peuplement de Sèmè-Kpodji a
été réalisé par différents courants
migratoires, répartis inégalement en six arrondissements dont
Ekpè où se situe notre zone d'étude est le plus
peuplé, à dominance d'activités économiques
maraîchères favorable à une demande plus accrue de produits
maraîchers incluant une utilisation massive des pesticides et engrais
chimiques à cause de ses sols inaptes à l'agriculture. Selon
Zossou (2004), l' adoption de la méthode de lutte des extraits naturels
connaît des problèmes à cause de l' exigence en temps et en
travail proportion non négligeable de maraîchers confirment l'
efficacité de ces extraits botaniques notamment ceux à base de
graines de neem dans la lutte phytosanitaire.
Les maraîchers utilisent l' un et ou l' autre de ces
produits phytosanitaires en fonction de leur disponibilité, de leur
efficacité, du type de culture, de la grandeur des superficies
cultivées et de l' ampleur des dégâts causés par les
insectes. Certains maraîchers s' emploient à combiner les extraits
botaniques avec des insecticides chimiques. Donc les intrants chimiques sont
utilisés de façon incontrôlée, aucun des
maraîchers n'est bien protégé, un peu petit nombre respecte
le délai de carence et les emballages vides sont très mal
gérés.
Tout ceci nous conduit à aborder le troisième
chapitre
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