2.1.4. Hydrographie
Coincé entre le complexe mer, lac et lagune,
Sèmè-Podji bénéficie d'un réseau
hydrographique favorable aux activités de pêche.
Il s'agit de la lagune de Cotonou qui en s'élargissant forme le lac
Nokoué (14 000 ha). Elle communique par le canal de Toché avec la
lagune de Porto-Novo qui se prolonge à l'Est jusqu'à Lagos au
Nigeria créant ainsi une forme de réservoir d'eau douce ou
salée selon la période de l'année (INSAE/PDC, 2005). Cette
hydrographie est favorable à la culture de légumes même en
temps de contre saison par l'irrigation. VIMAS se retrouve dans cette zone
2.1.5. Végétation
La zone de Sèmè-Podji appartient au secteur
phytogéographique guinéen côtier à
végétation rase, clairsemée,
formée essentiellement d'halophytes. La végétation
naturelle, constituée d'arbustes et d'arbrisseaux denses à
dominance de Zanthoxylum zanthoxyloïdes, Chrysobalanus icaco et Dialium
guineense ne subsiste plus actuellement que très sporadiquement ou sous
forme de touffes éparses, du fait de l'action de l'homme (installation
des cultures, recherche de bois de chauffe et de construction etc...). Elle
reste
26
aujourd'hui dominée par un tapis herbacé
faiblement enraciné dans la zone sableuse. (INSAE/PDC, 2005).
2.1.6. Faune
Elle est très peu diversifiée aujourd'hui dans la
commune et se réduit à quelques
mammifères tels les aulacodes, les singes, le
sitatunga (Tragelaphus spekei), le guib harnaché ope (Tragelaplus
scriptus), les lapins, les lièvres, les rats, les écureuils et
civettes d `Afrique. La grande faune quant à elle, a pratiquement
disparu à cause de la destruction quasi totale de son habitat au profit
des installations humaines (habitat, champs, etc.) et de la chasse (INSAE/PDC,
2005).
2.1.7. Sols
Du fait de sa position topographique (voir relief) la commune de
Sèmè-Podji ne dispose que
de sols résultant essentiellement du lessivage ou de
la sédimentation. Ils sont pour la plupart hydromorphes et très
pauvres en éléments nutritifs et en matériaux organiques,
notamment en base, azote et phosphore, mais riches en dioxyde de silicium avec
quelques éléments de sols ferrugineux de type tropical. De ce
fait, très peu de sols sont favorables ou marginalement aptes à
la production vivrière. Par contre, ils sont apparemment favorables aux
palmiers à huile, cocotiers et canne à sucre qui s'y
développent bien (INSAE/PDC, 2005). Ce fondement physique inapte
à l'agriculture est favorable à l'utilisation des intrants
chimiques pour cultiver les légumes dans VIMAS.
|