1
IN MEMORIAM
A vous mes grand-mères Madeleine NGALULA et
Angélique NGOMBA, qui n'avaient pas pu récolter les fruits de
votre descendances, la mort vous a arrachées si vite, nous ne vous
oublierons jamais.
A notre premier Doyen, professeur MAKAMBO LISIKA de la
Faculté de Pétrole et Gaz malgré toutes les innovations,
créativités, et efforts fournis pour l'existence de cette
dernière, Dieu t'a retiré de cette Terre des Hommes .
Que vos âmes reposent en paix.
2
EPIGRAPHE
« Celui qui est capable de traiter durement son Corps
est capable de repousser ses limites ; Ta position dans le futur dépend
de ta vision dans le présent, La connaissance te placera au-dessus de ta
génération »
MOISE MBIYE
3
DEDICACE
Notre parcours académique à
l'Université de Kinshasa était accompagné de plusieurs
circonstances que nous avons surmontées grâce à DIEU Tout
puissant. Voilà pourquoi nous lui dédions premièrement ce
travail car sans lui, nous n'aurions pas atteint aujourd'hui ce niveau.
Nous dédions ce travail à nos parents
Dieudonné Kabasonga et Isabelle Nfuya qui se sont battus avec leur moyen
de bord pour nous conduire jusqu'au terme de nos études universitaires.
Que l'Eternel des Armées les comble de toutes les
bénédictions.
Nous dédions aussi à nos frères, soeurs,
cousins et cousines : Kevin Mbenga, Jérémie Kabasonga, Laure
Ngalula, Bene Nfuya , Houlda Nfuya , Gorreta Nfuya, Javene Tate , Dielva Babine
,Remisa Lukadi , Diex-Martin Ilunga, Angel Ngomba ,Gloria Mbongo , Gemimen
Ngomba qui m'ont toujours soutenue.
Enfin, ce travail nous le dédions à nos amis
et collègues : Héritier Dedika, Grace Pindi, Stella Koto,
Précieuse Ngoma, Eunice Bolumbu, Dany Mukendi, Guy Mwanda, Josué
Munuganyi pour nos souffrances communes et nos vies d'ensemble.
Aux professeurs et aux étudiants de la
Faculté de Pétrole et Gaz d'aujourd'hui et de demain en
référence de jubilation et d'encouragement.
4
REMERCIEMENTS
La fin justifie les moyens dit-on. Mais si la fin du
deuxième cycle de mon cursus universitaire en Pétrole et Gaz peut
être appréciée à travers ce travail de fin
d'études, les mérites paraissent me revenir à part
entière alors qu'à vrai dire, cette appréciation est
effective grâce aux soutiens qui m'ont été apportés
pendant l'élaboration dudit travail.
Par le présent travail, nous voudrions
reconnaître le mérite et la contribution incommensurable de notre
cher maître le Professeur DIEMU TSHIBAND, Docteur Ingénieur en
Exploration et Production du pétrole qui a accepté la direction
de ce mémoire avec toute la rigueur scientifique. Cette exigence
scientifique nous a permis de mener à bon port cette
étude.
Nous exprimons nos sincères gratitudes aux
ingénieurs Herve Ndaye, Constant Kunambu, Joël Etshekodi
qui malgré leurs emplois du temps très chargés,
ont accepté de lire la version électronique et ont apporté
des corrections fondamentales sur la géologie du dit bassin
sédimentaire.
Je remercie également notre maître le
Professeur Dominique WETSHONDO Dr. Ingénieur, pour ses
nobles contributions dans l'élaboration de ce travail.
Je remercie les autorités de l'Université de
Kinshasa en général et celles de la Faculté de
Pétrole et Gaz en particulier sans oublier tous les étudiants de
la Faculté de Pétrole et Gaz, ainsi que la
Délégation Facultaire à laquelle j'ai appartenu.
Je remercie particulièrement : Noé Cisala,
Philomène Kabishishi, et Noé
Kanyinda.
Enfin, que tous ceux dont les noms ne sont pas repris, ici
et qui ont d'une façon ou d'une autre contribué à
l'élaboration de ce travail ou à notre formation, trouvent ici
l'expression de notre profonde gratitude.
Cynthia Katedi Kabasonga
I.3. CONCLUSION PARTIELLE 31
5
TABLE DES MATIERES
IN MEMORIAM 1
EPIGRAPHE 2
DEDICACE 3
REMERCIEMENTS 4
ABREVIATIONS 8
LISTE DES TABLEAUX 9
LISTE DES FIGURES 10
0. INTRODUCTION GENERALE 5
0.1. PROBLEMATIQUE 13
0.2. HYPOTHESE 14
0.3. OBJECTIFS 14
0.4. INTERET ET CHOIX DU SUJET 15
0.5. METHODE ET TECHNIQUES 15
0.6. SUBDIVISION ET DELIMITATION DU TRAVAIL
15
CHAPITRE I. APERCU GENERAL SUR LE BASSIN SEDIMENTAIRE
DE
LA CUVETTE CENTRALE DE LA R.D. CONGO
16
I.1. PRESENTATION DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA
CUVETTE
CENTRALE 17
I.1.1. Localisation 18
I.1.2. Superficie 18
I.1.3. Subdivision 19
I.1.4. Climat 20
I.1.5.Hydrographie 21
I.1.6. Faune et flore 22
I.2. HISTORIQUE DE L'EXPLORATION PETROLIERE DU
BASSIN
SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE/RDC. 23
I.2.1. Etudes gravimétriques et
magnétométriques réalisées 23
I.2.2. Etudes sismiques réalisées 24
I.2.3. Forages réalisés (dans la Cuvette Centrale)
24
I.3. Systèmes pétroliers du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale de la RDC 25
6
CHAPITRE II. ANALYSE DES DONNEES EXISTANTES DU
BASSIN
SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE
32
II.1. ETUDES GEOPHYSIQUES DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE
LA
CUVETTE CENTRALE 33
II.1.1. Gravimétrie 33
II.1.2. Magnétométrie 36
II.1.3. Les coupes sismiques du bassin sédimentaire de la
Cuvette Centrale 37
II.2. LES FORAGES D'EXPLORATION DU BASSIN
SEDIMENTAIRE
DE LA CUVETTE CENTRALE 44
II.2.1. Log stratigraphique 44
II.3. ETUDE GEOCHIMIQUE DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE
LA
CUVETTE CENTRALE 46
II.4. CONCLUSION PARTIELLE 46
CHAPITRE III. MODELE SEDIMENTAIRE, STRUCTURE
GEOLOGIQUE ET PROPOSITION DE NOUVEAUX EMPLACEMENTS
DES FORAGES DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE
CENTRALE/R.D. CONGO 47
III.1. MODELE SEDIMENTAIRE :
48
III.1.1. Tectonique panafricaine : Système rift (Extension
E-W) 48
III.1.2. Tectonique panafricaine : Compression (E- W) 50
III.1.3. Tectonique hercynienne : Compression N-S 51
III.1.4. Ouverture atlantique : extension E-W 51
III.2. LES STRTUCTRES GEOLOGIQUES DANS LA CUVETTE
CENTRALE. 52
III.3. PROPOSITION DES NOUVEAUX EMPLACEMENT
DES
FORAGES DANS LA CUVETTE CENTRALE/R.D. Congo
57
III.3.1. Introduction 57
III.3.2. Endroits et profondeurs de forage 57
III.3.3. Analyses des quatre forages de la cuvette centrale 58
III.4 CONCLUSION PARTIELLE 72
CONCLUSION GENERALE 73
V. RECOMMANDATIONS 75
REFERENCES BIBLIOGRAPHIE 76
I. Ouvrages : 76
II. Memoires et thèses: 77
7
III.Notes de cours Inédits : 77
IV. Rapports 77
V.Site Web 78
TABLE DES MATIERES 5
8
ABREVIATIONS
N : Nord ;
S : Sud ;
E : Est ;
O : Ouest ;
TOC : Total Organique Carbone ;
IH : Indice d'Hydrogène ;
% : Pourcentage ;
mg Hc : Milligramme d'hydrogène de carbone ;
gToc : Gramme total organique carbone ;
Ma : Million d'années.
9
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Synthèse des études
gravimétriques et magnétométriques réalisées
23
Tableau II : Synthèse des études sismiques
réalisées. 24
Tableau III : Quatre forages du bassin sédimentaire 24
Tableau IV : Les différentes roches mères
potentielles du bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale tiré de HRT 2008 27 Tableau V : Les prospects
pétrolifèrs rencontrés dans la Cuvette Central (Rapport
ECL 1988).
29
Tableau VI : Les différentes formations, leurs âges
ainsi que les phases Tectoniques
correspondantes du bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale. 54 Tableau VII : Les structures géologiques dues au
mouvement d'extension et compression
panafricaine E -W 55 Tableau VIII : Les structure
géologique dues aux mouvements compressif Hercynienne N-S
56
Tableau IX : Les structures géologique dues aux mouvements
extensif des Alpes E-w aux
mouvements extensif Alpin E-W 57
10
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Carte de localisation de Cuvette Centrale du Congo sur
le continent Africain, (Ministère des
hydrocarbures, 2011) 18
Figure 2: La répartition du sous bassin Centrale de la
Cuvette. Source des données HRT, 2008 20
Figure 3 : Zone climatique de la RDC (Wikipédia, 2017)
21
Figure 4 : Localisation des indices des surfaces au large du lac
Mai Ndombe (HRT, 2008). 26
Figure 5 : Les éléments des systèmes
pétroliers. (HRT, 2008) 30
Figure 6: Carte gravimétrique des anomalies de Bouger 2D
du bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale (Kunambu, 2015). 34 Figure.7 : Carte des anomalies de
Bouguer avec positionnement de quatre années puits des forages
(Kunambu, 2015). 35
Figure 8 : Carte magnétique total du Nord de la Cuvette
Centrale (Kadima, 2015). 37
Figure 9 : La carte des profils sismiques de la Cuvette Centrale
(Ministère des hydrocarbures, 2011). . 38 Figure 10 : Section de la
partie supérieure des Profils sismiques L50-L51 de HRT-
réinterprété dans
CoMiCo (2008). 39
Figure 11 : Le profil sismique L52 Cuvette Centrale Kadima, D.
Delvaux (2011). 40
Figure 12 : Profil sismique R15 Cuvette Centrale. E. Kadima, D.
Delvaux (2011) modifie dans TFE
KATEDI 2017. 41
Figure 13 : Profil sismique L59 Cuvette Centrale. E. Kadima, D.
Delvaux (2011). 42
Figure 14 : Profil sismique L5 de la Cuvette Centrale. E. Kadima,
D. Delvaux (2011). 43
Figure 15: Synthèses des informations de Mbandaka, Gilson,
Dekese, Samba Musee royal de l'Afrique centrale/european Association of
Geoscient &engieers and international Association 504 of
Sedimentologie Kadima, 2011. 45
Figure 16 : Ride médio-océanique Monopoli et zone
centrale effondrée (Wikipédia 2017) 49
11
Figure 17 : Schématisation du rift actif et passif
(Wikipédia 2017). 50
Figure 18 : Modèle stratigraphique initiale (HRT, 2008)
52
Figure 19 : Montrant les six formations forées de
Samba-1x. (Kadima, 2011). 59
Figure 20 : Le Profil sismique L52 qui passe par Samba-1x
Cuvette Centrale (Kadima, 2008) 60
Figure 21 : Carte gravimétrie de la zone circonscrivant
de Samba-1x.(Kunambu, 2015) 60
Figure 22 : Nouvel emplacement de forage Samba-2x. 62
Figure 23 : Nouvel emplacement de forage sur le profil
sismique de R15 qui montre un dôme de sel
évident et qui pourrait contenir du pétrole
liquide ou du gaz. (Modifier par Kadima et al) 63
Figure 24 : Montrant les six formations forées de
Dekese-1x. 64
Figure 26 : La carte gravimétrie de la zone
circonscrivant le forage Dekese-1x. 65
Figure 25 : Le Profil sismique L59 interprété
passant par Dekese-1x Cuvette Central.(Kadima, 2011) 65 Figure 27 : Les forages
Dekese-2x et Dekese-3x entre 100 et 125 Km ; 125 et 150km au NE de Dekese- 1x,
là les structures en dôme de sel sont bien visibles et la
probabilité de trouver du pétrole
est très grande à une profondeur de deux Km.
66
Figure 28 : Montant les formations forées Mbandaka-1x
(Kadima, 2011) 67
Figure 29 : Le Profil sismique L5 interprété
passant par Mbandaka-1x Cuvette Centrale (Kadima,
2008). 68 Figure 30 : Le forage Mbandaka-2x à 10 Km
au NE de Mbandanka-1x, là nous trouvons de structures
en dôme de sel 69 Figure 31: Recalibrage de la
réflexion sismique contre les notations bonnes de Mbandaka
(modifiées
de Kadima et al. 2011), et âges des
incompatibilités. 69
Figure 32 : Montant les formations forées Gilson-1x
(Kadima, 2011) 70
Figure 33: Les emplacements de nouveaux forages de la Cuvette
Centrale. 72
12
Après avoir diagnostiqué les causes sur les
résultats obtenus dans les forages Samba-1x, Dekese-1x, Mbandaka-1x et
Gilson-1x, voici quelques questions principales
13
0. INTRODUCTION GENERALE
Le pétrole s'accumule dans des formations rocheuses
souterraines poreuses et perméables faisant l'objet des études
par les géologues et des géophysiciens pour l'identifier. C'est
ainsi, la cartographie de surface des affleurements des lits
sédimentaires rend possible l'interprétation des
caractéristiques du sous-sol.
Cette première approche est complétée par
des informations obtenues par le forage de la croûte terrestre et par les
prélèvements des échantillons ou des carottes des couches
rencontrées. De plus des techniques sismiques deviennent
sophistiquées, elles révèlent des détails de la
structure et de l'interprétation des différentes couches du
sous-sol.
Cependant, l'exploitation d'un gisement pétrolier
nécessite le forage des puits qui sont le chemin d'évacuation de
bruit du fond jusqu'à la surface. Un gisement ou un champ
pétrolier passe par la période de découverte suivie d'un
développement qui se termine par la production des hydrocarbures.
0.1. PROBLEMATIQUE
Les connaissances actuelles ont montré que la Cuvette
Centrale est le bassin sédimentaire d'une étendue de quelque
750.000 à 800.000 km2 avec une subsidence de la
sédimentation de plus de 4km voir 9km qui regorgerait aussi bien du
pétrole de bonne qualité que du charbon et de gaz mise en
évidence par les quatre forages déjà
exécutés sans succès.
Nous avons basé nos recherches à partir des
analyses et des interprétations des données géologiques,
géophysiques (sismiques, gravimétriques et
magnétométriques) et des forages dans le but de rechercher la
présence des zones probables à l'accumulation des hydrocarbures
et d'en déduire les structures géologiques qui ont pu
piéger ces hydrocarbures.
14
que nous nous sommes posées dont leurs réponses
feront le développement de notre travail :
? Pourquoi les quatre forages du bassin sédimentaire de
la Cuvette Centrale n'ont pas pu produire les hydrocarbures ?
? Pour quelles raisons les quatre forages du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale n'ont-ils pas atteint le socle
cristallin ?
? Quelles sont les analyses à faire pour proposer des
nouveaux emplacements de forage suivant laquelle la possibilité de
trouver les hydrocarbures serait évidente ?
? Quelle serait la nature (dôme ou socle) de
différents présumés haut-fond du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale ?
0.2. HYPOTHESE
L'hypothèse de notre travail est de savoir les causes
pour lesquelles les quatre puits du bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale n'ont pas pu déceler du pétrole.
En effet, plusieurs indices de surface ont été
trouvés dans différents endroits du bassin sédimentaire de
la Cuvette Centrale de la RDC, ce qui nous prouve la présence des huiles
dans des formations géologiques. L'analyse sur l'observation des profils
sismiques ont prouvé la présence de différents
pièges structuraux (dôme de sel, failles, anticlinaux, etc.) et
stratigraphiques qui attirent notre curiosité aux nouvelles propositions
des endroits où l'on peut faire des forages probables pouvant
déceler la présence des hydrocarbures économiquement
exploitables.
0.3. OBJECTIFS
Pour surmonter ce fléau lié à la
découverte des hydrocarbures dans le bassin sédimentaire de la
Cuvette Centrale, l'élaboration de notre travail s'inscrit dans la
logique dont le but consiste à proposer des nouveaux emplacements de
forage où la
Hormis l'introduction et la conclusion, notre mémoire
s'articule autour de trois chapitres dont :
15
possibilité de trouver les hydrocarbures serait
probable. Ces études se penchent sur les diagnostiques des
données existantes.
0.4. INTERET ET CHOIX DU SUJET
Ce sujet présente un intérêt capital sur
les différentes données existantes analysées prouvant la
possibilité de pouvoir trouver des zones d'accumulation des
hydrocarbures, afin d'implanter des forages dans ce bassin.
Selon plusieurs modèles tectoniques que présente
le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale telle que la tectonique
panafricaine (près-rift, syn-rift et post-rift), la tectonique
hercynienne (compression) et la tectonique alpine (extension) qui ont
imprimées plusieurs types de structures dont la plupart des
pièges attirent notre curiosité aux propositions de nouveaux
emplacements des futurs forages.
0.5. METHODE ET TECHNIQUES
Nos méthodes et techniques se résument de la
manière suivante :
? Analyse documentaire en rapport avec l'exploration
pétrolière dans le bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale ;
? Analyse de profils sismiques, gravimétrique,
magnétométrique du bassin de la Cuvette Centrale ;
? Elaboration de carte avec le logiciel Arc GIS.
0.6. SUBDIVISION ET DELIMITATION DU TRAVAIL
16
? Le premier, s'intitule « Aperçu
général sur le bassin sédimentaire de la
Cuvette Centrale ». Dans ce chapitre, il
s'agit plus de la localisation de la description Cuvette Centrale du point de
vue géographique et de son système pétrolier. Nous
représenterons également l'historique des travaux
antérieur ;
? Le deuxième chapitre portera sur
«Analyse des données existantes du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale ».Ici nous
présenterons des études préexistantes dans la Cuvette
Centrale, partant de la géophysique (gravimétrie,
magnétométrie et sismique), les forages et la
géochimie;
? Le dernier chapitre s'intitule « Modèle
sédimentaire, structures géologiques et propositions des nouveaux
emplacements des forages du bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale/R.D. Congo ». Ici nous représenterons le
modèle sédimentaire de la Cuvette Centrale et les structures
géologiques importantes à forer partant de différentes
phases tectoniques dans la Cuvette Centrale. Enfin nous allons présenter
des nouveaux emplacements de quatre forages exécutés
ultérieurement.
17
CHAPITRE I
APERCU GENERAL SUR LE BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE
CENTRALE DE LA R.D. CONGO
Dans ce premier chapitre, nous allons parler sur les
généralités sur notre zone d'étude, sa situation
géographique, son découpage en sous bassin et son système
pétrolier.
Figure 1: Carte de localisation de Cuvette Centrale
du Congo sur le continent Africain, (Ministère des hydrocarbures,
2011)
18
I.1. PRESENTATION DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE
CENTRALE
I.1.1. Localisation
Le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale se situe
en Afrique centrale dont la République Démocratique du Congo
couvre une grande partie entre les longitudes 13° 00'00»Est et
28° 00' Sud et la latitude 4° 00' Nord et 8° 00' Sud. Elle
comprend les provinces de Kongo centrale, Kinshasa, Maï Ndombe, Mongala,
Sud Ubangi, Nord Ubangi, Tshopo, Maniema, Sankuru, Kasaï, Kasaï
Oriental, Lomami, l'Equateur, une partie du Sud Kivu, Tanganyika, Haut Lomami,
kasaï Central , Kwilu et Ituri (SGH et COHYDRO, 2013).
La fig.1 ci-dessous nous montre la localisation
géographique du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale sur le
continent Africain.
1 Secrétariat General aux hydrocarbures (2011)
: CUVETTE CENTRALE THE SUPER GIANT BASIN (J. PILIPILI MAWEZI).
19
I.1.2. Superficie
Le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale
s'étend sur une superficie de plus de 1.400.000 km2,
principalement en République Démocratique du Congo. Son
remplissage sédimentaire se classe du Précambrien jusqu'à
l'époque récente dont sa profondeur peut atteindre 9000 m
d'épaisseur. Dans sa partie Est, sa limite est marquée par des
érosions et forme l'épaule occidentale du Système de
fossé de Rift Est Africain (Ministère des
hydrocarbures 2011).
I.1.3. Subdivision
Le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale contient
sept principaux sous bassins à savoir :
- Le sous bassin de Busira ;
- Le sous bassin de Lomani ;
- Le sous bassin du Lindien ;
- Le sous bassin de Kwango ;
- Le sous bassin de Lokoro ;
- Le sous bassin de l'Ouest Congolien ;
- Le sous bassin de Bushimay.
Ils sont séparés par trois hauts-fonds qui sont
: Inongo, Kiri et Lonkoni (n°2)1. La figure en marge
nous représente la répartition des tous les sous bassins du
bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale.
20
Figure 2: La répartition du sous bassin
Centrale de la Cuvette. Source des données HRT,
2008
I.1.4. Climat
Elle est caractérisée par deux types de climats
:
? Au Nord, le climat équatorial, marqué par des
pluies abondantes et régulières toute l'année ;
? Au Sud, le climat tropical humide, caractérisé
par une longue saison des pluies (plus ou moins 9 mois) et une courte saison
sèche (plus ou moins 3 mois). (Secrétariat General
des Hydrocarbure et COHYDRO, 2012)
21
Figure 3 : Zone climatique de la RDC (Wikipédia,
2017)
I.1.5.Hydrographie
Le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale est une
très grande dépression topographique intracontinentale qui
coïncide rudement avec les systèmes d'écoulement des eaux du
fleuve Congo et ses affluents. Le fleuve Congo et ses affluents donnent la
régulation hydrographique de ce dernier.
Les rivières principales sont :
- La rivière Ubangi ; - La rivière Kasaï ;
- La rivière Kwango ;
22
- La rivière Kwilu ; - La rivière Lukenie ; - La
rivière Irebu ; - La rivière Mfimi.
L'ensemble du fleuve et ses affluents forment un grand bassin
hydrographique et un régime plus grand d'Afrique et deuxième du
monde après l'Amazone. Ce bassin possède aussi plusieurs
étendues lacustres, dont les principaux sont le lac Mai-Ndombe (2325
Km2) et le lac Tumba (500Km2) (E.Devroey,
1941).
I.1.6. Faune et flore
Ici, la flore est constituée de la grande forêt
équatoriale et de la savane boisée. La faune comprend des
espèces en voie de disparition comme, le Bonobo, l'Okapi et
l'Eléphant, mais aussi d'autres grands mammifères comme le Lion,
le Léopard, le Girafe, le Hippopotames, le Zèbre et le
Buffle.. Les reptiles sont également représentés,
avec les Pythons et Crocodiles, ainsi que les Oiseaux avec les Perroquets,
Pélicans, flamant rose, et autres. L'humidité du
climat favorise la prolifération d'insectes, tels que les moustiques
anophèles, porteuses du parasite du paludisme ; Les mouches
tsé-tsé, qui transmettent la maladie du sommeil.
(Kunambu, 2015)
Ces sols sont principalement de types équatoriaux,
tropicaux et azonaux, constituant une immense étendue de terres arables
non cultivées, avec des conditions climatiques très favorables.
Ils sont considérés comme les vestiges d'un lac (mer) plus
important qu'aurait occupé le bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale pendant une période courte de l'histoire du réseau
hydrographique de la R.D Congo (Kunambu, 2015).
23
I.2. HISTORIQUE DE L'EXPLORATION PETROLIERE DU BASSIN
SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE/RDC.
L'exploration du bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale a commencé vers les années cinquante par plusieurs
sociétés et organismes étrangers. Ces études
concernaient : la géologie, la géochimie, la gravimétrie,
la magnétométrie et la sismique 2D, et leurs
interprétations respectives, ont abouti à forer quatre puits au
total. (Ministère des hydrocarbures, 2011)
I.2.1. Etudes gravimétriques et
magnétométriques réalisées
Tableau I : Synthèse des études
gravimétriques et magnétométriques réalisées
(Ministère des hydrocarbures, 2011)
Etudes réalisées
|
Volume des travaux
|
Opérateurs
|
Années
d'acquisition
|
Gravimétrie
|
6.000 stations
|
Remina
|
1952-1956
|
Magnétisme sol
|
6.000 stations
|
Remina
|
1952-1956
|
Aéromagnétisme
|
6.000 Km2
|
CGG/ESSO- TEXACO
|
1973-19811
|
Gravimétrie
|
122 stations
|
HUNTING/JNOC
|
1982-1987
|
Aéromagnétisme
|
30. 775 Km2
|
CGG
|
1982-1987
|
Aéromagnétisme
|
32.203 Km2
|
JNOC
|
1982-1987
|
Etudes
LandSat/Géochimie
|
-
|
JNOC/ECL
|
1988
|
24
I.2.2. Etudes sismiques réalisées
Tableau II : Synthèse des études sismiques
réalisées (Ministère des hydrocarbures, 2011)
Travaux
|
Volume des travaux
|
Operateurs
|
Années
d'acquisition
|
Sismique réfraction
|
600 Km
|
CGG
|
1952-1956
|
Sismique réflexion
|
131 Km
|
CGG
|
1952-1956
|
sismique réflexion
|
3180 Km
|
CGG
|
1973-1981
|
Retraitement sismique
|
-
|
GDC
|
1983-1988
|
I.2.3. Forages réalisés (dans la Cuvette
Centrale)
Tableau III : Quatre forages du bassin sédimentaire
(Ministère des hydrocarbures, 2011)
Type (Nombre)
|
Nom
|
Profondeur (m)
|
Opérateur
|
Années d'exécution
|
Stratigraphique : 02
|
Samba-1X
|
2.038
|
REMINA
|
1952-1956
|
Dekese -1X
|
1.856
|
Exploration : 02
|
Mbandaka- 1x
|
4.350
|
ESSO et
TEXACO
|
1973-1981
|
Gilson-1x
|
4.665
|
25
I.3. Systèmes pétroliers du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale de la RDC
1. Indice de surface
Dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale,
plusieurs indices ont été signalés et nous en
présentons quelques-uns comme indicateurs de l'existence d'un ou
plusieurs systèmes pétroliers. Ce sont des :
- Argilites bitumineuses d'Opala ;
- Argilites bitumineuses d'Ubundu ;
- Argilites bitumineuses de Kipala dans le Bandundu;
- Le bitume de Isenge y'Angamba ;
- Les indices liquides de Tolo, Isoko, Iyenga et Ilangakole,
Oshwe, Inongo dans la
Province de Bandundu. (HRT,
2008).
La figure 4 nous montre les différentes localisations
des indices de surface au large du lac Mai Ndombe.
26
N
Mbalenzali
Inongo
Nkolelokwa
Isenge ya Ngamba
Nkutumenge
Ibalingongo
20 km
Figure 4 : Localisation des indices des surfaces au large du
lac Mai Ndombe (HRT, 2008).
27
2. Roches mères
Plusieurs roches mères ont été
rencontrées et étudiées dans le bassin sédimentaire
de la Cuvette Centrale, notamment :
Tableau IV : Les différentes roches mères
potentielles du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale tiré
de HRT 2008
Roches mères
|
Age
|
Environnement
|
Série des argilites de la Loia
|
Crétacé inférieur
|
Continental
|
Argilite bitumineuse de Kisangani
|
Jurassique
|
lacustre
|
série de Lukuga (Karroo)
|
Permo- Carbonifère
|
Fluviatile Deltaïque
|
Argilites d'Alolo
|
Ordovicien
|
Marin Néritique
|
Argilite-calcaire
|
Ordovicien
|
Marin
|
Argilites de Mamungi et kole
|
Cambro- Ordovicien
|
Marin
|
Carbonate de Penge
|
Néoprotérozoïque
|
Continental
|
|
3. Roches réservoirs
Des très bons réservoirs se retrouvent parmi les
roches carbonatées, arénacées et les grès du
Jurassique, du Crétacé et du Permo-Carbonifère ont
été reconnus et considérés comme réservoirs
potentiels avec une bonne porosité et une perméabilité
horizontale, verticale non négligeable :
? Grès des formations de LOIA et de Bokungu avec #177;
30,5% de porosité ;
28
? Grès de la formation de Stanley-ville avec #177; 30,5%
de porosité ;
? Grès de la Formation de Lukuga #177; 13% de
porosité ;
? Arkoses de Bobwamboli et Grès de Galambogue du Super
Groupe Lindien avec une porosité respective de13% et 12 - 18% ;
Calcaires et dolomies des Formations de Lukuga et du Bangu, et
Grès de Mpioka et de Inkisi : Super Groupe Ouest Congolien.
(Ministère des hydrocarbures, 2012).
4. PIÈGES
L'examen des coupes sismiques a mis en évidence des
pièges tant structuraux que stratigraphiques : blocs basculés par
le rejet des failles, des anticlinaux, plusieurs biseaux et même des
extrusions salifères.
De tout ce qui précède, il ressort sept (7)
zones d'intérêt ou prospects dans lesquels peuvent être
exécutés des travaux proprement dits d'exploration
pétrolière. Pour chaque prospect, les mécanismes de
migration et de piégeage des huiles sont proposés en tenant
compte de la coexistence en zone subsidence des roches-mères, des
réservoirs et des couvertures (Ministère des
hydrocarbures, 2012). Les 7 prospects pétrolifères
rencontrés dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale
sont représentés dans le tableau V.
29
Tableau V : Les prospects pétrolifères
rencontrés dans la Cuvette Central (Rapport ECL, 1988).
Numéro de prospect
|
Localisation
|
Migration
|
Prospect A
|
Le Sous bassin de Lomami
|
Huiles expulsées au
Crétacé /Tertiaire
|
Prospect B
|
Le Sous bassin de Busira
|
Huiles générées sur place
|
Prospect C
|
A proximité du haut fond de Kiri
|
Huiles expulsées des sous bassins de Busira et de
Lokoro
|
Prospect D
|
Au Sud du Haut-fond d'Inongo
|
Huiles expulsées du sous bassin de Lokoro
|
Prospect E
|
Au Nord du Haut-fond d'Inongo
|
Huiles expulsées du sous bassin de Lokoro
|
Prospect F
|
Le Sous bassin de Lokoro
|
Huiles expulsées du sous bassin de Lokoro
|
Prospect G
|
A proximité du haut-fond de Lonkonie
|
Huiles expulsées au
Jurassique/Tertiaire
|
5. Couvertures
Les multiples niveaux argileux et salifères surplombant
les réservoirs carbonatés et gréseux constitueraient des
couvertures d'excellente qualité. (Ministère des
hydrocarbures, 2012). La figure (5) nous donne le résume
sur le système pétrolier du bassin sédimentaire de la
Cuvette Centrale.
30
ELEMENTS DES SYSTEMES PETROLIERES
Figure 5 : Les éléments des systèmes
pétroliers. (HRT, 2008)
31
I.3. CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce premier chapitre de notre travail, nous avons
présenté notre zone d'étude qui est le bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale. Elle s'étend sur plusieurs
pays de l'Afrique centrale et la grande partie se situe en R.D.C.
Elle est repartie en 7 sous-bassins dont 3 ont
été explorés, de 3 hauts-fonds et de 4 forages.
Les indices de surface dans différents endroits du
bassin de la Cuvette Centrale marquent la présence potentielle du
pétrole. Les études de recherches sont en cours
d'exécution avec comme objectif : trouver les structures
géologiques susceptibles des piéger du pétrole.
32
CHAPITRE II. ANALYSE DES DONNEES EXISTANTES DU BASSIN
SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE
Dans le premier chapitre, nous avons parlé sur les
généralités de notre zone d'étude, sa situation
géographique, son découpage en sous bassin et son système
pétrolier. Dans ce deuxième chapitre, nous allons parler des
études réalisées dans le bassin sédimentaire de la
Cuvette Centrale tel que : la Géophysique, les forages, la
géochimie.
33
II.1. ETUDES GEOPHYSIQUES DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA
CUVETTE CENTRALE
Les travaux antérieurs de géophysique et de
forage d'exploration associés aux résultats, d'autres campagnes
peuvent être rassemblés et ré-exploités à
l'échelle locale. Ces études ont essentiellement porté sur
la gravimétrie, la magnétométrie et la sismique. Ainsi,
nous nous sommes basés sur ces trois études pour proposer de
nouveaux emplacements de forages pétroliers, susceptible de trouver du
pétrole spécialement dans les structures dues à la
présence des dômes de sel.
II.1.1. Gravimétrie
En géophysique appliquée, les résultats
de la gravimétrie nous permettent de tracer les contours des corps
géologiques souterrains (Giroux et
Chouteau, 2008). L'identification des anomalies est la
première chose qu'on fait dans l'interprétation des cartes
gravimétriques.
Les données gravimétriques des anomalies de
Bouguer que nous allons utiliser dans ce travail, nous permettront de critiquer
l'emplacement des forages antérieurs et de localiser les zones
intéressantes pour la proposition de nouveaux emplacements de forages
pétroliers dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale de
la RD Congo. La figure ci- dessous donne la réparation des anomalies de
Bouguer dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale (figure
6).
34
Figure 6:Carte gravimétrique des anomalies de Bouger
2D du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale (Kunambu,
2015).
? La couleur rouge : entre -27.9 et -1 mGal correspond aux roches
lourdes ;
? La couleur verte : entre -45.9 et -28 mGal correspond aux
roches moyennes ; ? La couleur bleu : entre -67 et -46 mGal correspond aux
roches légères.
Pour arriver à analyser les résultats des quatre
forages antérieurs réalisés dans le bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale nous avons voulu combiner les
données des anomalies du Bouger et de quatre forages du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale sur la figure 7.
35
N
Figure.7 : Carte des anomalies de Bouguer avec positionnement
de quatre années puits des forages (Kunambu, 2015).
Partant de cette figure, nous pouvons dire que :
Le forage stratigraphique de Samba-1x a été
implanté à l'endroit où les anomalies de Bouger son
moyennement élevées sur un haut fond. Or, le forage
stratigraphique s'exécute aux endroits de fortes accumulations de
sédiments pour la reconnaissance de toute la série
géologique en profondeur et pour l'évaluation du système
pétrolier.
Le forage stratigraphique de Dekese-1x attire notre attention
sur son emplacement. Nous remarquons que sur la figure où nous avons les
anomalies de Bouger et le forage de Dekese, le dit forage a été
implanté aux endroits où les anomalies de Bouguer sont
élevées sur le haut fond.
36
Nous savons que la migration des hydrocarbures se fait de bas
vers le haut c'est- à- dire dans les endroits profonds vers les endroits
peu profond à la surface. Nous remarquons que le forage de Gilson et
Mbandaka sont placés à proximité des zones à
faibles anomalies de Bouger c'est- à- dire dans des zones de grandes
épaisseurs sédimentaires qui pouvaient être favorables
à la formation des hydrocarbures. Mais du point de vue
sédimentologique, ces zones autours des hauts fonds risquent de ne pas
avoir de couverture.
II.1.2. Magnétométrie
En 1984, on a réalisé 30.000km pour ces
données aéromagnetiques réalisées par Hunting
Services Inc de la JNOC en utilisant un Cessna Titan 404 pour les
données magnétométriques du bassin sédimentaire de
la Cuvette Centrale des coordonnées géographiques suivantes :
2°N à 2°S et 18° vers 26°E couvrant une superficie
de 380.000km2. (Kadima, 2011).
L'interprétation des données nous conduit
à l'identification de 3 zones de terrain sur le plan d'étude
magnétométrique :
? Première zone NE avec une direction magnétique
NW-SE et E-O, avec un gradient magnétique très
élevé qui correspond au super groupe Lindien avec la
probabilité d'être couverte par les sédiments
récents ;
? Deuxième zone centrale dominée des faibles
gradients magnétiques correspondant à la région de
grande profondeur de socle dans le sous bassin de Busira ;
? Troisième zone du sud-ouest
caractérisée par le gradient magnétique moyen avec une
direction magnétique majeure NW-SE, c'est la zone où le socle est
moins profond à partir du haut-fond de Lokonie jusque dans le sous
bassin de Lokoro (figure 8).
37
Figure 8 : Carte magnétique total du Nord de la
Cuvette Centrale (Kadima, 2015).
II.1.3. Les coupes sismiques du bassin sédimentaire
de la Cuvette Centrale
La difficulté première en prospection sismique
réside sur les séparations du signal sismique, de ce que l'on
appelle le bruit de fond ou simplement bruit. D'une manière
générale, on appelle «signal sismique» tout
événement enregistré du quel on espère tirer une
information sur les structures et la géologie du sous-sol. Il s'agit,
par exemple, de la succession d'échos en « sismique
réflexion » ou des arrivées des ondes soniques en «
sismique réfraction » ou encore de certaines diffractions d'ondes
pouvant faciliter la localisation de certains accidents. (Zana Ndontoni,
2013).
Les profils sismiques que nous avons utilisés pour
notre travail ont été collectés dans plusieurs ouvrages et
publications scientifiques. Il s'agit des données sismiques
traitées et interprétées par le laboratoire bruxellois de
Tevuren ; par Hrt-
38
comico 2008 et plusieurs articles. Nous avons d'abord
localisé notre région d'étude, nos quatre forages sur des
cartes et ensuite nous présentons quelques profils sismiques du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale que nous avons utilisés dans
notre travail (Figure 9).
Figure 9 : La carte des profils sismiques de la Cuvette
Centrale (Ministère des hydrocarbures, 2011).
Nous présentons quelques profils sismiques qui feront
l'objet de notre discussion sur le résultat des coupes sismiques dans la
Cuvette Centrale R.D.Congo.
39
Profil sismique composite L50-L51
|
Zone profonde
|
Figure 10 : Section de la partie supérieure des Profils
sismiques L50-L51 de HRT- réinterprété dans CoMiCo
(2008).
40
D'après le profil composite L50-L51 de HRT-CoMiCo
(2008), que nous réinterprétons ici en visualisant les lignes de
démarcation entre différents horizons sur ce profil sismique et
la lithologie correspondante allant des carbonates du groupe Ituri aux
formations du Jurassique-Crétacé. Nous confirmons le
résultat de notre interprétation des anomalies de Bouguer qui
indique un fossé/dépôt centre dans la zone où passe
L50-L51 (fig. 10) qui serait probablement une zone de maturation des roches
mères, c'est-à-dire la zone où les roches mères ont
atteintes la fenêtre à huile. En observant toujours le profil
composite L50-L51, l'horizon des argilites de Mamungi qui a été
identifié comme l'un des horizons des roches mères par excellence
du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale aurait atteint des
profondeurs suffisantes pour la maturation du kérogène.
Profil sismique L 52
Figure 11 : Le profil sismique L52 Cuvette Centrale Kadima,
D. Delvaux (2011).
Partant de nos analyses sur le profil L 52, nous remarquons
que le forage stratigraphique de Samba implanté sur la zone où
les couches géologiques est subhorizontal et nous savons que le
pétrole ne s'accumule pas dans des couches géologiques à
la structure tabulaire.
41
Le profil sismique R 15
Figure 12 : Profil sismique R15 Cuvette Centrale. E. Kadima,
D. Delvaux (2011) modifie dans TFE KATEDI 2017.
En observant ce profil sismique, nous remarquons la
présence des phénomènes d'halocinèse qui
donné naissance aux dômes de sel entre les km de 20 à
30.
Ces dômes de sel ont engendré au-dessus d'eux des
pièges structuraux à côté qui peuvent constituer des
zones intéressantes à l'accumulation des hydrocarbures.
42
Le profil sismique L 59
|
Zone intéressante issue de la tectonique
salifère
|
Figure 13 : Profil sismique L59 Cuvette Centrale. E. Kadima, D.
Delvaux (2011).
L'analyse de ce profil sismique, nous montre l'apparition des
zones intéressantes qui sont situées entre 75 et 150km vers le NE
de Dekese. Ces zones sont issues de la tectonique salifère. Ces deux
zones donnent naissance à deux anticlinaux associés et à
deux dômes de sel. Les deux zones intéressantes que nous avons
mises en évidence dans cette analyse constitueront la proposition des
forages pétroliers dans le bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale que nous ferons au chapitre III de ce travail.
Le profil sismique L 5
43
Figure 14 : Profil sismique L5 de la Cuvette Centrale.
E. Kadima, D. Delvaux (2011).
Nos analyses sur le profil sismique L5 mettent en
évidence des zones favorables à l'accumulation des hydrocarbures.
Nous remarquons au-dessus du haut fond de Kiri la formation des anticlinaux qui
se situent à 50km de ce profil sismique. Ces pièges structuraux
seraient le résultat d'une tectonique de compression ou un
soulèvement de sel.
44
II.2. LES FORAGES D'EXPLORATION DU BASSIN SEDIMENTAIRE
DE LA CUVETTE CENTRALE
II.2.1. Log stratigraphique
Nous avons utilisé le log stratigraphique repris dans
l'article « paleogeography and tectono-stratigraphy of
carboniferous-permion and triassic karoo-like of cargo bassin » de bastien
lionel et Al réalisé par european association of geoscientist
& engineenring and international association et aussi le log
stratigraphique synthétique de forage Mbandaka ; Gilson ; Dekese ; et
Samba plusieurs dans le musée royal de l'Afrique centrale. Ces deux logs
stratigraphiques nous ont données l'information quasi-précise sur
le quatre forages réalisés dans la Cuvette Centrale. Notamment,
les informations sur la lithologie, la stratigraphie, les structures et les
milieux des dépôts des différentes formations
géologiques de la Cuvette Centrale.
LOG STRATIGRAPHIQUE ET RESULTATS COMPLETS DES
ANALYSES DE DONNEES DE PUITS SAMBA, DEKESE, GILSON ET MBANDAKA
DU BASSIN DE LA CUVETTE CENTRALE
Figure 15: Synthèses des informations de Mbandaka, Gilson,
Dekese, Samba Musee royal de l'Afrique centrale/european Association of
Geoscient &engieers and international Association 504 of Sedimentologie.
Kadima, 2011.
46
II.3. ETUDE GEOCHIMIQUE DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA
CUVETTE CENTRALE
Cinq couches mères ont été
interprété et incuse dans les modèles, leurs
épaisseurs allant de 100 à 800m, la Stanleyville source rock
(juro-crétacé) contient un kérogène lacustre de
type I. le standard behan kinetics a été appliqué. Les
roches mères Karoo inférieur, le schiste d'Alolo shale, Akwokwo
et Ituri sont interprétées comme type terrestre organique type
II/III Kérogène. Tissot et al. (1988) ont suggéré
la cinétique pour ce genre de kérogène. (Ministère
des hydrocarbures)
Tableau VI : Etudes
géochimiques réalisées (Ministère des
hydrocarbures)
Formation
|
TOC
|
HI
|
Stanley ville
|
2,60
|
400,00
|
Lukunga
|
8,00
|
400,00
|
Alolo
|
1.69
|
500,00
|
Akwokwo
|
1,60
|
500,00
|
Ituri
|
1,00
|
500,00
|
II.4. CONCLUSION PARTIELLE
Dans le deuxième chapitre de notre travail, nous
retenons que les premières investigations de l'exploration dans le
bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale ont abouti à la
réalisation des forages stratigraphiques et de forages d'exploration, et
ces informations requises nous ont permis de comprendre certains
paramètres du bassin. Les différentes études faites en
géophysique, en géochimie par les forages, nous ont servi
d'instrument à pouvoir détecter, localiser et situer les endroits
probables où l'on peut facilement trouver des structures pouvant
contenir des hydrocarbures dans le bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale.
47
CHAPITRE III.
MODELE SEDIMENTAIRE, STRUCTURE GEOLOGIQUE ET
PROPOSITION DE NOUVEAUX EMPLACEMENTS DES FORAGES DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA
CUVETTE CENTRALE/R.D. CONGO.
Dans ce deuxième chapitre, nous avons parlé des
études réalisées dans le bassin sédimentaire de la
Cuvette Centrale tel que : la Géophysique, les forages, la
géochimie. Dans troisième nous allons représenter les
nouveaux modèles sédimentaires et les structures
géologiques présentent dans le bassin sédimentaire de la
Cuvette Centrale/R.D.Congo. Partant des études et analyses
antérieures, nous avons fait des propositions pour l'emplacement de
nouveaux forages dans la cuvette centrale, le but de trouver du
pétrole.
48
III.1. MODELE SEDIMENTAIRE :
Le contraste observé sur les lignes sismiques a
mené Laurence et Makazu (1988), Daly et al. (1991, 1992) pour postuler
que l'affaissement initial du bassin a été lancé par un
rifting incomplet au Protérozoïque en retard et relaxation
thermique. Cette phase du rifting pourrait être la conséquence de
la dissolution du Rodinia, qui a subdivisé le craton du Congo le long
NW-SE et NE-SW ruptures (Homan, 1999). Retenons que
plusieurs phases tectoniques Panafricaines, Hercyniennes et Alpines sont
à la base du modèle sédimentaire que nous allons proposer
dans les lignes qui suivent.
III.1.1. Tectonique panafricaine : Système rift
(Extension E-W)
Le terme « panafricain » a été
proposé par W. Q. Kennedy en 1964 pour parler d'un épisode
tectonique et thermique s'étant produit il y a environ 500 Ma,
lorsqu'une série de ceintures mobiles formèrent les plus anciens
cratons d'Afrique. À l'époque, d'autres termes furent
utilisés pour parler d'événements similaires sur d'autres
continents, par exemple l'orogenèse Brésilienne en
Amérique du Sud, l'orogenèse d'Adélaïde en Australie
et l'orogenèse « Beardmore » en Antarctique.
Plus tard, lorsque la tectonique des plaques fut largement
acceptée, le terme « panafricain)» a été
étendu à tout le Gondwana. Dans la mesure où la formation
du Gondwana concerne plusieurs continents et s'étend du Néo
protérozoïque jusqu'au Paléozoïque récent, le
panafricain ne pouvait plus s'appliquer à un unique épisode
d'orogenèse mais plutôt à un cycle qui comprenait
l'ouverture et la fermeture de plusieurs océans est la collision de
plusieurs blocs continentaux.
49
Un rift est une région où la croûte
terrestre s'amincit. En surface, un rift forme un fossé d'effondrement
allongé, dont les dimensions peuvent atteindre quelques dizaines de
kilomètres de large pour plusieurs centaines de kilomètres de
long. Cette dépression allongée, limitée par deux failles
normales dites failles bordières, est le lieu d'une sédimentation
le plus souvent lacustre et d'un volcanisme soutenu.(Wikipédia 2017)
La sédimentation peut atteindre plusieurs milliers de
mètres d'épaisseur en fonction de l'intensité de la
subsidence. Des incursions marines pendant la période de
sédimentation sont parfois observées comme dans le fossé
d'effondrement de la Limagne. La formation des rifts est associée, soit
dans un stade tardif soit dans un stade précoce (voir rift actif versus
rift passif) à l'ouverture de fissures dans lesquelles s'injecte du
magma alcalin. (Wikipédia 2017)
Les rifts représentent le stade initial de la rupture
lithosphérique. Lorsque celle-ci intervient, le rift devient une dorsale
océanique et constitue la limite entre les deux plaques
lithosphériques nouvellement formées. La dorsale est le lieu
où, par refroidissement du magma, se forme la croûte
océanique. (Wikipédia 2017)
Figure 16 : Ride médio-océanique Monopoli et
zone centrale effondrée (Wikipédia 2017)
Sur la figure ci-dessous, nous avons vu la
schématisation à gauche le premier stade d'un rift actif :
soulèvement et volcanisme en surface. L'amincissement est lié
à l'arrivée, sous la plaque tectonique ou lithosphérique
d'un panache mantellique, forte anomalie thermique qui remonte depuis les
profondeurs de la terre. À droite, est représenté le
premier stade d'un rift passif : fossé
50
d'effondrement et sédimentation en surface. L'extension
est liée à des forces (flèches) agissant directement sur
la plaque elle-même.
Néanmoins, il importe finalement de préciser que
le mode de classification en rifts actifs et passifs n'est justement qu'une
tentative de classification parmi d'autres plus ou moins récentes, et
que de nombreux rifts peuvent rentrer dans les deux catégories à
la fois, voir rarement dans aucune en particulier, ce qui peut donc justifier
l'abandon des appellations "rift passif" et "rift actif" par une grande partie
de la communauté des géologues.( Malyne Moulin,2003)
Figure 17 : Schématisation du rift actif et
passif (Wikipédia 2017).
III.1.2. Tectonique panafricaine : Compression (E- W)
On admet depuis peu l'existence d'une période de
l'océanisation avant la formation d'une montagne (stade
pré-orogénique) qui dure environ 60 à 100 Ma, cela
représente la durée du Jurassique dans le cas des Alpes. Le stade
de tectogenèse est associé à une période de
convergence de plaques marqués par une courte période
géologique (environ 10 à 30 MA).
51
Phénomène de raccourcissement horizontal et
allongement vertical. Il y a une mise en place d'une racine de faible
densité, c'est un ensemble de matériel cristal localisable en
grande profondeur. Deux mécanismes de déformation interviennent
:
? Aplatissement pur (ex : les Pyrénées) ;
? Cisaillement simple (ex : Alpes, Himalaya).
Structures de compression pure donne les failles inverses,
chevauchement, charriage, plis isopaques puis la schistosité et
métamorphismes.
III.1.3. Tectonique hercynienne : Compression N-S
L'Hercynien est une période géologique de
l'orogenèse s'étalant du Dévonien (-400 millions
d'années) au Permien (-245 millions d'années) et qui
succède aux orogenèses cadomienne et calédonienne. Elle
trouve son origine dans le rapprochement puis le chevauchement de trois masses
continentales :
? le microcontinent de l'Armorica entre les deux supercontinents
du Protogondwana (dont la marge supérieure correspond à la
Vendée actuelle) ;
? la Laurussia (réunion des continents du Laurentia et du
Baltica lors de l'orogenèse calédonienne).
III.1.4. Ouverture atlantique : extension E-W
Ces ouvertures océaniques font partie d'un contexte
global d'extension qui voit l'éclatement de la Pangée et la
formation de l'Océan Atlantique au cours du Jurassique moyen. Elles
s'expriment par un rifting créant des bassins en demi-graben de
dimension de plusieurs kilométriques séparés par de
grandes failles normales, puis la création des marges passives
subsidentes.
52
III.2. LES STRTUCTRES GEOLOGIQUES DANS LA CUVETTE
CENTRALE.
Le modèle de mise en place du Bassin Côtier de la
République Démocratique du Congo (Pré-Rift ; Syn-Rift ;
Post-Rift) est similaire au modèle de mise en place de la Cuvette
Centrale. Partant de l'hypothèse de ce modèle
tectono-sédimentaire, nous allons présenter celle de la Cuvette
Centrale :Nous distinguons cinq (5) grands épisodes majeurs
confirmés par le marqueur sismique comme le montre-la figure suivante
(HRT 2008).
Figure 18 : Modèle stratigraphique initiale (HRT, 2008)
53
1. PERIODE PRE-SALIFERE PANAFRICAINE
> Série du Rift Continental panafricain au-dessus
du socle avec des failles normales et les structures en graben. Les formations
sont du groupe de LIKI BEMBE (probablement continentale)
2. PERIODE SALIFERE
Avec dépôt de la formation des sels :
> Groupe de L'ITURI (Argilo - calcaire) ;
> Groupe de LOKAMA (Bombwamboli, Mamugi, Kole).
3. PERIODE POST SALIFERE
Avec dépôt de :
> la formation du «Schisto» Calcaire : Est une
formation argilo-calcaire en
réalité et d'origine marine ;
> Schiste de mamungi est une formation d'argilites riches en
matière organique,
cette argilite est d'origine marine turbiditique donc d'une large
extension
régionale ;
> Formation du Schisto-Gréseux : qui est une formation
argilo-gréseuse ;
> Formation de la de Lukuga ;
> Formation de la Haute Lueki ;
> Formation de la Stanleyville ;
> Formation de la Loïa ;
> Formation de la Bokungu ;
> Formation de la kwango ;
> Formations récentes.
Le tableau ci-dessous (tableau VII) nous révèle
les différentes formations géologiques, leurs âges ainsi
que leurs phases tectoniques correspondantes.
54
Tableau VII : Les différentes formations,
leurs âges ainsi que les phases Tectoniques
correspondantes du bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale.
Nom de la formation
|
Age de la formation
|
Phase tectonique
correspondante
|
Formations récentes
|
CENOZOIQUE (QUATERNAIRE, NEOGENE, PALEOGENE)
|
-
|
Erosion (Discordance)
|
CRETACE
(Turonien à Maastrichtien)
|
TECTONIQUE ALPINE EXTENSION E-W (JURRASIQUE TERMINAL= Ouverture
Atlantique ; CENOZOIQUE= Ouverture Du Rift Est-Africain)
|
SERIE DE KWANGO
|
CRETACE (CENOMANIEN)
|
SERIE DE BOKUNGU
|
CRETACE (ALBIEN
TARDIF)
|
SERIE DE LA LOIA
|
CRETACE (ALBIEN DEBUT APTIEN)
|
SERI DE STANLEVILLE
|
FIN JURASSIQUE DEBUT
CRETACE (OXFORDIEN- APTIEN)
|
HIATUS
STRATIGRAPHIQUE (DISCORDANCE)
|
237-160Ma
|
EROSION OU
SOULEVEMENT
|
SERI DE HAUTE LUEKI
|
TRIAS
|
-
|
HORIZON A
(DISCORDANCE TECTONIQUE HERCYNIENNE)
|
|
DISCORDANCE TECTONIQUE HERCYNIENNE COMPRESSION N-S
|
SERIE DE LA LUKUGA
|
PERMIEN
|
-
|
SERIE DE LA LUKUGA
|
CARBONIFERE
|
-
|
HORIZON B
(DISCORDANCE TECTONIQUE
PANAFRICAINE TARDIVE)
|
-
|
DISCORDANCE TECTONIQUE
COMPRESSION E-W
|
Argile (SCHISTO) GRESSEUX
|
PALEOZOIQUE (542-318 Ma)
|
-
|
HORIZON C
(DISCORDANCE)
|
COMPRESSION
PANAFRICAIN (550- 530Ma)
|
DISCORDANCE TECTONIQUE PANAFRICAINE COMPRESSION E-W
|
SCHITO CALCAIRE (Argilo Calcaire)
|
Néoprotorozoïque
|
DEPOT MARIN
|
SEL MASSIF ET
INTERCALATION D'ANHYDRITE
|
650 Ma
|
OUVERTURE OCEANIQUE PANAFRICAIN
|
TRANSGRETION MARINE DISCORDANCE SEDIMENTAIRE
|
DISCORDANCE
SEDIMENTAIRE DE TRANSGRETION (710 Ma)
|
Extensions panafricaine E-W
|
SERIE DU RIFT
CONTINENTAL PANAFRICAIN
|
RIFT PANAFRICAIN (750
Ma)
|
EXTENSION
PANAFRICAIN E-W
|
SOCLE
|
PALEOPROTEROZOIQUE ARCHEEN
|
-
|
55
Partant du nouveau modèle proposé ci-haut et en
conformité avec les données sismiques-gravimétriques et
structurales, nous présentons, dans les lignes qui suivent, les
structures géologiques imprimées pour chaque phases tectoniques
dans la Cuvette Centrale/R.D.Congo et susceptible de piéger des
hydrocarbures à différentes époques géologiques.
4. Structures imprimées par la tectonique
panafricaine
La tectonique panafricaine dans la Cuvette Centrale est
régie par deux types de mouvements (Extension E-W et Compression E-W),
ce sont les types des mouvements extension et compression de la structure
interne du globe qui est responsables des différentes structures
géologiques présentes dans le bassin sédimentaire de la
Cuvette Centrale durant la phase panafricaine. Les différentes
structures imprimées sont reprises dans le tableau en marge (tableau
VIII).
Tableau VIII : Les structures
géologiques dues au mouvement d'extension et
compression panafricaine E - W
TECTONIQUE PANAFRICAINE EXTENSION - COMPRESSION E-W
|
STRUCTURE IMPRIMEES
|
Extension E-W
|
Compression E-W
|
Failles normales en extension
|
Failles normale
|
Failles en blocs en basculés Horst
Graben
|
Failles dextres et senestres
|
Biseaux des sables
|
Dôme de sel
|
|
Diapir
|
Failles inverses
|
Anticlinaux
|
56
5. Structures imprimées par la tectonique hercynienne
Dans notre région d'étude, il sied de signaler
que la tectonique hercynienne est régie par la compression N-S, et voici
dans le tableau ci-dessous (tableau IX ) les structures imprimées par
cette phase tectonique.
Tableau IX : les structure géologique dues
aux mouvements compressif Hercynienne N-S
TETONIQUE HERYNIENNE COMPRESSION N-S
|
STRUCTURES IMPRIMEES
|
- Anticlinaux
|
|
|
|
|
|
|
6. Structures imprimées par la tectonique alpine
Signalons que la tectonique alpine a favorisé la
réactivation des failles normales ou inverses et la migration des
hydrocarbures à la surface suite au mouvement extensionnel E-W de la
lithosphère. Le tableau ci-dessous nous donne les structures
imprimées par la tectonique alpine (tableau X).
57
Tableau X : Les structures géologique dues aux
mouvements extensif des Alpes E-w aux mouvements extensif Alpin
E-W
TECTONIQUE ALPINE EXTENSION E-W
|
STRUCTURES IMPRIMEES
|
- Failles normales jouant à
l'inverse
- Pièges contre failles
- Cassures
- Structures monoclinales
- Anticlinoriums
- Pièges stratigraphiques
|
III.3. PROPOSITION DES NOUVEAUX EMPLACEMENT DES FORAGES
DANS LA CUVETTE CENTRALE/R.D. Congo
III.3.1. Introduction
Les données sismiques, gravimétriques,
magnétométriques et les différents forages
réalisés vers les années 1950 et vers les années
1980 représentent le seul ensemble de données disponibles pour
étudier les potentialités pétrolières de la Cuvette
Centrale.
III.3.2. Endroits et profondeurs de forage
Les quatre anciens forages profonds ont été
forés en plein centre de la Cuvette Central. Il s'agit de
:
- Samba-1x à une profondeur de 2038m ; - Dekese-1x
à une profondeur de 1956m ; - Mbandaka-1x à une profondeur 4350m
; - Gilson-1x à une profondeur de 4536m.
58
III.3.3. Analyses des quatre forages de la cuvette
centrale
1. SAMBA
a) Présentation
Le forage Samba-1x (0°09'45»N ;
21°15'10»E) est situé le long de la rivière Maringa,
dans la partie Nord-Est de la Cuvette Centrale. Elle traverse six formations
subhorizontales. Le puits avait une profondeur de 2038m et n'avait pas atteint
le socle.
b) Discussions des résultats des études
préexistantes pour le forage de Samba-1x :
? Stratigraphie de Samba-1x
La figure 19 nous montre la stratigraphie fournie par
le forage de Samba-1x, avec détail.
En observant le log stratigraphique ci-haut et le profil
sismique L52, nous arrivons à la conclusion selon laquelle, le forage
Samba-1x de 2038 m de profondeur n'avait pas atteint le socle. Tout en sachant
que ce dernier était un forage stratigraphique, il y a lieu de signaler
que dans les études pétrolières, il est souhaitable que le
forage stratigraphique atteigne le socle pour permettre une bonne connaissance
des différentes séquences géologiques du bassin et
différentes connaissances utiles pour la modélisation du bassin
du point de vue pétrolier.
? Structures géologiques traversées par le
puits de Samba-1x
Le forage de Samba-1x a été foré dans la
partie nord-est du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale (RDC).
Pour observer les structures géologiques traversées par le puits
de forage Samba-1x, nous avons conjointement analysé le profil sismique
L52 qui passe par Samba-1x (de 20 Km de longueur) et la
59
carte gravimétrique de la Cuvette Centrale (zone
circonscrivant le forage Samba-1x). Voir les figures ci-dessous (Figures 20 et
21).
Figure 19 : Montrant les six formations forées de
Samba-1x.
60
N
Figure 21 : Carte gravimétrie de la zone
circonscrivant de Samba-1x.
Figure 20 : Le Profil sismique L52 qui passe par Samba-1x
Cuvette Centrale (Kadima, 2008)
61
En analysant les deux cartes ci-haut, nous observons que le
forage de Samba-1x n'a traversé aucune structure géologique
susceptible de piéger des hydrocarbures, bien que ce forage n'ait pas
atteint le socle, aucune structure géologique ne s'est placée sur
sa visée. On trouve que la couche géologique s'oriente de
façon horizontale, il est difficile que les hydrocarbures puissent se
piéger dans telle situation.
c) Nouvel emplacement de forage aux environs de
Samba
Au regard de tout ce qui précède, dans le cas
d'exécution d'un forage stratigraphique, nous proposons un nouveau
forage (Samba-2x) au sud-Ouest du forage de Samba-1x dont les
coordonnées géographique sont longitude (20? 34'54,637»E) et
une latitude (0? 34'17,05»S) situées sur le croisement des lignes
sismiques L50 et L51.
D'après notre carte gravimétrique, cette zone
indique la zone la plus profonde (dépôt centre) du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale/RDC. C'est-à-dire la zone
où les sédiments sont très épais (zone probable
où les roches mères atteindraient la fenêtre à huile
et à gaz) où le forage attendrait le socle, pour mettre en
évidence les différentes séquences géologiques du
bassin et la connaissance des propriétés pétrophysique des
formations qu'on aura à traverser.
62
Nouvel emplacemen t de Samba - 2x
Figure 22 : Nouvel emplacement de forage Samba-2x.
Mais dans le cas d'un forage d'exploration, nous proposons un
nouvel emplacement de forage sur le profil sismique de R15 que nous appelons
Nfuya-1x (voir le profil sismique ci-dessous de coordonnées
géographique longitude (22°11'43,295»E) ; latitude
(0°34'17,05»S). La structure géologique visible sur R15 met en
évidence un dôme de sel qui piègerait du pétrole ou
de gaz.
63
Nfuya-1x
Figure 23 : Nouvel emplacement de forage sur le profil
sismique de R15 qui montre un dôme de sel évident et qui pourrait
contenir du pétrole liquide ou du gaz. (Modifier par Kadima et
al)
3. DEKESE
a) Présentation
Le forage Dekese-1x (3°27'26»S ; 21°24'28»E)
est situé à environ 400 kilomètres au Sud de Samba-1x,
dans la partie centrale du bassin. Le forage finit à une profondeur de
1.956 m, et n'atteint pas le socle.
b) Discussions des résultats des études
préexistantes pour le forage de Dekese-1x
? Stratigraphie de Dekese-1x
La figure 24 nous montre la stratigraphie fournie par le forage
de Dekese-1x, nous allons expliciter avec détail.
? Structures géologique traversées par le
puits de Dekese-1
Ce forage qui a été foré au sud du forage
Samba- 1x, avec une profondeur de 1956m partant de la ligne sismique L59, de la
carte gravimétrie et de
Figure 24 : Montrant les six formations forées de
Dekese-1x.
64
la carte magnétométrique; le profil sismique
passant par ce forage, montre qu'il n'y a aucune structure
pétrolière susceptible de piéger du pétrole
à ce niveau de Dekese. Le profil sismique L59 interprété
(NE-SW, dans la région du Dekese) la figure 25 illustre des
incompatibilités principales et les flexures anticlinales qui se sont
probablement enracinés sur le sel.
Voici les figures suivantes (Figures 25 et 26) :
Figure 26 : La carte gravimétrie de la zone
circonscrivant le forage Dekese-1x. ( kunambu,2015)
65
N
Figure 25 : Le Profil sismique L59 interprété
passant par Dekese-1x Cuvette Central.
66
Au regard de tout ce qui précède, nous avons
proposé deux forage Dekese-2x et Dekese-3x partant du même profil
de L59, ce forage se situe entre 100 et 125km ; 125 et 150km au NE de Dekese,
là les structures en dôme de sel sont bien visibles et la
probabilité de trouver du pétrole est très grande à
une profondeur de deux Km.
Dekese-2x DEKESE 3-x
Figure 27 : Les forages Dekese-2x et Dekese-3x entre 100
et 125 Km ; 125 et 150km au NE de Dekese- 1x, là les structures en
dôme de sel sont bien visibles et la probabilité de trouver du
pétrole est très grande à une profondeur de deux
Km.
3. MBANDAKA
a) Présentation
Le forage Mbandaka-1 (0°02' 30» S ; 18°14'
10»E) est situé le long du fleuve Congo, dans la partie Nord-Ouest
de la Cuvette Centrale, et le puits s'arrête à une profondeur de
4.343 m dans un sous-sol dans la formation salifère, (Esso-Zaïre,
1981).
67
b) Discussions des résultats des études
préexistantes pour le forage de Mbandaka-1x
? Stratigraphie de Mbandaka-1x
Ces figures nous montrent la stratigraphie fournie par le
forage de Mbandaka-1, qui explique avec détail.
Figure 28 : Montant les formations forées Mbandaka-1x
(Kadima, 2008)
68
? Structures géologiques traversées par le
puits de Mbandaka-1x
Forage de Mbandaka 1X, foré en 1980 dans la Cuvette
Centrale de la RDC, ne traverse pas de structure géologique. Connue dans
ce forage, on n'avait trouvé du pétrole du type IV, et nous
signalons que ce forage n'a pas atteint le socle.
Voici les figures qui illustrent l'ancien emplacement de
Mbandaka-1x
(figure 29).
Figure 29 : Le Profil sismique L5 interprété
passant par Mbandaka-1x Cuvette Centrale (Kadima, 2008).
c) Nouvel emplacement de forage à
Mbandaka-2x.
Au regard de tout ce qui précède, nous avons
proposé un nouvel emplacement de forage partant du profil sismique de
L5. En migrant sous les mouvements tectoniques et de sel, ce pétrole
devrait être piégé juste à côté de la
ville actuelle de Mbandaka, dans une structure en dôme de sel qui
s'étendrait sur presque 10 km. C'est important comme potentialité
pétrolière (Sur les profils sismiques ; voir en vers le
pétrole ou le gaz, en bleu emplacement du nouveau forage).
69
Mbandaka -2x
Figure 30 : Le forage Mbandaka-2x à 10 Km au NE de
Mbandanka-1x, là nous trouvons de structures en dôme de
sel
Figure 31: Recalibrage de la réflexion sismique contre
les notations bonnes de Mbandaka (modifiées de Kadima et al. 2011), et
âges des incompatibilités.
Figure 32 : Montant les formations forées Gilson-1x
(Kadima, 2008)
70
4. GILSON
a) Présentation
Le forage Gilson-1 (02°44' 10» S ; 19°54'0
30» E) est situés à environ 350 kilomètres au sud-est
de Mbandaka, dans la partie centrale du bassin. Il s'arrête à une
profondeur de 4.536 m dans une dolomie massive.
b) Discussions des résultats des études
préexistantes pour le forage de Gilson-1x
? Stratigraphie de Gilson-1x
Ces figures nous montrent la stratigraphie fournie par le forage
de Gilson-1, qui explicite avec détail.
71
? Structures géologiques traversées par le
puits de Gilson-1
Nous ne pourrons pas parler des structures traversées
suite au manque du profil sismique.
c) Nouvel emplacement de forage à
Gilson-1
Le forage de Gilson s'arrête à une profondeur de
4536m. Les études concluantes ont estimé que le forage avait
atteint le socle. Nous ne pourrions pas proposer un nouvel emplacement de
Gilson par manque des profils sismiques retraiter. Apres avoir choisi les
nouveaux emplacements de forage dans le bassin sédimentaire de la
Cuvette Centrale nous avons voulu les représente sur une carte (figure
39).
Ces forages vont s'effectuer aux coordonnées
géographiques
suivantes :
- Samba-2x : longitude (20°34'54 ,637»E) ; latitude
(0°11'43 ,295») ;
- Nfuya-1x : longitude (22°11'43,295»E) ; latitude
(0°34'17,05»S) ;
- Dekese-2x : longitude (21°59'59,215»E) ; latitude
(3°3'54,071»S) ;
- Dekese-3x : longitude (22°16'56,501»E) ; latitude
(2°57'6,272»S).
- Mbandaka-2x: longitude (18°12'47,208»E) ; latitude
(0°2'30,962»N).
72
Figure 33: Les emplacements de nouveaux forages de la
Cuvette Centrale.
III.4 CONCLUSION PARTIELLE
Dans le chapitre III, nous avons représenté les
nouveaux modèles sédimentaires et les structures
géologiques présentent dans le bassin sédimentaire de la
Cuvette Centrale/R.D.Congo. Partant des études et analyses
antérieures, nous avons fait des propositions pour l'emplacement de
nouveaux forages dans la cuvette centrale, le but de trouver du
pétrole.
73
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail de fin d'étude
intitulé : « Proposition des nouveaux emplacements des
forages dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale en R.D-Congo,
en se basant sur les analyses de données Existantes».
Nous vous présentons nos conclusions :
En effet, nous avons basé nos investigations sur les
interprétations des données Géologiques,
Géophysiques et des forages du bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale.
IL en résulte ce qui suit :
? Suivants les données préexistantes, dans notre
zone d'étude, plusieurs indices de suintements des huiles ont
été repérés à partir des photos satellites,
ce qui prouve la présence des hydrocarbures dans cette région du
pays ;
? En explorant les différentes formations et structures
géologiques, nous avons pu repérer les zones des grandes
substances sédimentaire, graben et des structure salifère
(dôme de sel) dans lesquelles la possibilité de trouver les
hydrocarbures était favorable ;
? Des quatre forages effectués dans le bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale avec un forage stratigraphiques et
deux d'explorations avec une profondeur maximum de 4,5 km aucun n'a atteint le
socle cristallin.
Leurs informations nous ont permis de comprendre certains
paramètres du bassin. Tel que : la géologie ; la
géophysique ; la géochimie ; la Petrophysique.
L'observation des données géophysiques
retraitées récemment par HRT, nous a permis de pouvoir
détecter, localiser et situer les endroits probables où l'on peut
facilement trouver des pièges des hydrocarbures.
Les quatre forages effectués dans le bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale nous ont permis d'obtenir les
informations géologiques pour l'exploration pétrolière de
ce bassin sédimentaire. Le forage Samba-1 s'est limité à
une profondeur de 2.038 m et n'a pas atteint le socle.
74
Notre proposition du nouvel emplacement sur la carte
gravimétrique, l'intersection de L50 et L51 nous donne la zone la plus
profonde du bassin avec des couches sédimentaires épaisses qui
peuvent générer et contenir des hydrocarbures, avec dans le
secteur la ligne sismique, R15 qui nous montre la probabilité de la
migration des huiles le long du dôme de sel. Ce qui nous donne les
nouveaux forages Samba-2x effectué en même temps que Samba-1x.
Le forage Dekese-1 a fini à une profondeur de 1.956 m,
et n'avait pas atteint le socle. Les nouveaux emplacements des forages
Dekese-2x et Dekese-3x partant du profil L59 sera situé entre 100 et
125km ; 125 et 150 km au NE de Dekese-1x là les structures en dôme
de sel sont bien visibles et la probabilité de trouver du pétrole
est très grande à une profondeur de 2 Km.
Dans le forage Mbandaka-1x effectué en 1980 par ESSO et
FINA et qui avait atteint une profondeur totale de 4.343 m. La nouvelle
proposition d'emplacement le long du profil sismique L5, nous montre une bonne
structure en dôme de sel. Notons que dans Mbandaka-1x on avait
trouvé du pétrole de type IV, donc les hydrocarbures on put
migrer dans la structure en dôme de sel juste à côté
de Mbandaka-1x.
Le forage Gilson-1 effectué lors de la même
campagne que Mbandaka-1x avait atteint la profondeur totale de 4636m et n'avait
pas atteint le socle, par manque de profil de Gilson-1x nous n'avons pas
proposé un nouvel emplacement.
Nous proposons un forage stratigraphique c'est à dire
carotté en continue jusqu'au socle là où la série
est complète. C'est Samba 2x sur la ligne sismique L 50.
Nous proposons 4 forages d'exploration
pétrolière (MBANDAKA 2x, NFUYA 1x, DEKESE 2x et Dekese-3x) sur
les structures en dômes de sel pour la recherche des hydrocarbures.
75
V. RECOMMANDATIONS
Nous recommandons :
- La disponibilisation des études ayant fait plus des
dix ans des résultats sur l'exploration pétrolière de la
Cuvette Centrale pour leur publication et leur accès aux publique ;
- La poursuite des travaux d'exploration
pétrolière par l'exécution des nouveaux forages sur les
structures en dôme de sel et autre.
76
REFERENCES BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrage :
1. F. Victoria et al, (2011), «Petrological and
geochemical investigations of potential source rocks of the central Congo
Basin, Democratic Republic of Congo».
2. HRT-PETROLRUM. (2006), Petroleum System Review of Busira
and Lokoro Sub-basin, Congo central Basin.
3. Mc daly (1992), Tectonique evolution dans la Cuvette
Centrale.
4. E. Kadima et al, (2011), Structure and geological history
of the Congo Basin: an integrated interpretation of gravity, magnetic and
reflection seismic data.
5. B. Linol, et al, (2014): Paleogeography and
Tectono-Stratigraphy of Carboniferous-Permian and Triassic `Karoo-Like'
Sequences of the Congo Basin, Inédit.
6. D. Delvaux et al, (2012) Petrological and geochemical
investigations of potential source rocks of the central Congo Basin, DRC.
7. E. Kadima (2011), Contribution geophysique a la
connaissance du bassin de la Cuvette congolaise. Modelisation de la structure
sedimentaire, Mecanisme de subsidence et structure de la lithosphere
sous-jacente.
8. E. Kadima (2011), a proteozoic-rift origini for the
structure and evolution of cratoniques Congo Bassin.
9. Esso- Zaïre SARL (1981), Geological completion report
Gilson-1
10. Esso- Zaïre SARL (1981), Geological completion
report Mbandaka-1
11. Evard P. (1960), Sismique Annale de Musée Royal
Congo Belge Terveren (Belgique).
12. Mc. Daly,et al. (1992).Tectonic evolution of the Cuvette
Centrale, Zaire. Journal of the Geological Society
13. ECL (1988). Hydrocarbon potential of Cuvette Centrale
(Republic of Zaire).Report, 451 pp.
14. Eni S.p.A. (2011), Exploration & Production Division
Cuvette Centrale BASIN (DRC) geological evolution and petroleum system
analysis
15. E. Kadima et al (2011), Structure and geological history
of the Congo Basin an integrated interpretation of gravity,magnetic and
reflection seismic data
2. J. Pilipili mawezi (Secretariat General Aux hydrocarbures
(2011)): petroleum system of the lindian sub-basin.
77
II. Mémoires et thèses:
1. C. kunambu (2015) : « Contribution à
l'étude d'un modèle géologique du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale par inversion conjointe de
données sismiques et gravimétriques aux environs de forages
Mbandaka, Gilson, Samba et Dekese. P, mémoire de l'Université de
Kinshasa (Pétrole et Gaz).
2. P. Verney (2009), Interprétation géologique
de données sismiques par une méthode supervisée
basée sur la vision cognitive.
3. M. moulin(2003) : Etude géologique et
géophysique des marges continentales passives.
III. Notes de cours Inédits :
1. D. Tshiband (2014). Cours de géologie
pétrolière de la RDC, Université de Kinshasa
Faculté de Pétrole et Gaz.
2. Z. Ndontomi (2012). Cours de géophysique partie II
: prospection géophysique, Université de Kinshasa Faculté
de Pétrole et Gaz.
3. Mpiana (2015). cours de pétrologie exogène,
Université de Kinshasa Faculté de Pétrole et Gaz.
4. Publication inédite : Universite ibn zohr. Cours de
géologie pétrolière (Module : Bassins sédimentaires
et Géologie du pétrole).
5. Mpiana (2016) Cours de Sédimentologies,
Université de Kinshasa Faculté de Pétrole et Gaz.
IV. Rapports
1. Secrétariat General aux hydrocarbures (2012 : Les
Bassins sédimentaires de la RDC.
78
3. Secretariat general aux hydrocarbures en collaboration
avec la congolaise des hydrocarbures « cohydro » (2003) : carte
d'identite du secteur petrolier de la republique democratique du congo.
4. Secrétariat General aux hydrocarbures (2011) :
cuvette centrale : the super giant basin (j. Pilipili mawezi).
5. J. P. SABA, Chef Division Exploration(2014), avancement et
progrès dans l'exploration de la Cuvette Centrale cas du bassin de la
cuvette congolaise
V. Site Web
1. HRT-CoMiCo (2008), Cuvette Central PowerPoint Presentation,
20 pp. (webderived).
2. HRT-CoMiCo (2008), Executive summary of the petroleum
potential of Cuvette Centrale (DRC). Microsoft Word Document, 2 pp.
(web-derived).
3. HRT-CoMiCo (2008), Petroleum potential of Cuvette Centrale
(DRC). Microsoft Word Document, 15 pp. (web-derived). (May 2006).
79
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