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Agriculture et dynamique de l'occupation du sol du parc w secteur de banikoara et sa périphérie.


par Zimé Daniel GOUNOU
Université de Parakou - Licence 2020
  

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ABSTRACT

The Banikoara Park plays an environmental balance in a world where anthropogenic pressures deteriorate ecosystems leading to a severe decline in vegetable training. These anthropogenic pressures include deforestation, pollution from soil chemicals, deforestation and, above all, agricultural practices. The study aims to reflect the impact of agriculture on the dynamics of land use in the Banikoara Park and its periphery from a sustainable development perspective.

The main agricultural activities in this area have been determined and categorized. These include agriculture (51.1 %); florist exploitation (21.38 %); breeding (14.07 %); fauna exploitation (10.21 %); cutting and collecting (5.24 %). These activities are not a consequence of the dynamic of land use in the Banikoara Park. From 2000 to 2020 the Banikoara Park's park is dominated by the forest class of forest and savanna with 88.30 % while its periphery is dominated by field and set-aside mosaic with 58.37 %. If the current trend is maintained, what would it be in 2050 ?

The proximity of roads, the proximity of the areas and the relief are the factors considered in modelling land use in the Banikoara park by 2050. The analysis showed that from 2020 to 2050, the Banikoara Park is under the domination of the clear and savanna forest with 93.98 %

contrary to its outermost mosaic dominated by the field mosaic and set up with 96.52 %.

The occupation of the Banikoara Park in 2000-2020 and 2050 was mutated. This has resulted in the fact that the clear and savanna forest class, which is dominated by 88.30 % between 2000 and 2020, is a growing increase of +5.63 %. Similarly, the dominance of the mosaic class of field and set-aside with 58.37 % between 2000 and 2020 rises to 96.52 % between 2020 and 2050. Either a +38.15 %. The largest plant training has deteriorated in the benefit of agricultural emblavia.

The Banikoara Park is an ecological niche for many species and a carbon well in a world of air pollution and climate change, is a little more vulnerable day. This situation should be interesting to all actors at various levels for the conservation of this place more than important.

Key words : Park W, Banikoara Sector, Soil Occupation, Agriculture, Anthropical pressure, satellite image.

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INTRODUCTION

Dans le monde et en Afrique les milieux naturels constituent l'écoumène d'une multitude d'espèces biologiques. Parfois les relations entre biotope et biocénose ne sont des plus simple. En Afrique subsaharienne, les relations entre agression de l'environnement et faillite du développement apparaissent le plus brutalement. (AGRASOT et al., 1993, cité par E. HOUNGBO, 2008, p.19). L'épuisement des ressources naturelles s'est traduit par une modification des systèmes de culture et le changement des rapports sociaux qui ont longtemps caractérisés les sociétés africaines. (A. A. ALOMASSO et al.,2018, p.41). La désertification, les changements climatiques et la perte de la diversité biologique sont des problématiques cruciales en Afrique où ils conjuguent leurs effets pour éprouver les efforts de développement des pays et concomitamment les moyens de vie des populations les plus pauvres de la planète. En effet les écosystèmes ont une influence sur le climat, et réciproquement, les changements climatiques exercent des impacts considérables sur le climat local, accroissant la désertification, la dégradation des terres et la perte de la diversité biologique. (Belkhodja, 2014, cité par A. SIBA, 2016, p.02). Très souvent, les formations forestières font l'objet de défrichement. On assiste ainsi à une diminution des superficies réservées aux formations naturelles au profit de l'agriculture, or l'essentiel de la biodiversité (animale et végétale) se concentre dans ces formations forestières naturelles. Ces ressources forestières ont beaucoup diminué dans leur répartition spatiale ainsi que dans leur diversité biologique. En effet certaines espèces ont disparues de leur niche écologique habituelle où elles y sont devenues rares à l'égard de la réduction des pluviosités annuelles et à la surexploitation au cours de ces dernières décennies. (L. ADA et A. MAHAMANE, 1999, p.08). Alors que la faune et la flore constituent un patrimoine à transmettre aux générations futures. (Fichant 2011, cité par S. G. D. DJOSSOU, 2013, p.02), le mal ne cesse de prospérer.

Le Bénin, à l'instar de certains pays côtiers voisins tels que le Nigeria, le Ghana et la Côte d'ivoire n'est pas un pays typiquement forestier, ce pendant 65 % du territoire national est couvert par une végétation arbustive ou arborée, fortement altérée et dégradée. Seulement 200.000 ha (10 %) peuvent être considérés comme des formations climaciques sur les 2,7 millions d'hectares (24 % de l'ensemble du territoire). La flore du Bénin est assez diversifiée, mais malheureusement le couvert forestier s'amenuise dangereusement d'année en année. Par ailleurs, le Bénin renferme deux (2) parcs nationaux au Nord : la Pendjari (275.000 ha) et le parc national W (502.000 ha) ; Ces parcs sont bordés de réserves cynégétiques. Malgré leurs

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statuts, les espaces protégés sont soumis à la concurrence agricole et pastorale ainsi qu'à la pression du braconnage et de la récolte de bois. (PANA-BENIN, 2007, p.12).

Bien que l'agriculture assure la sécurité alimentaire des populations du monde, FAO (2016, p.04) ; elle provoque une dégradation quasi irréversible sur les terres et les écosystèmes. (Folquet et Mongbo, 1998, cité par J. EGAH et al., 2014, p.48). L'agriculture joue sur les différentes composantes de la biodiversité par un réseau complexe de mécanismes intégrant à la fois (i) l'incidence qu'a l'ensemble des pratiques agricoles sur les variables environnementales que les organismes vont rencontrer à l'échelle de la parcelle, et (ii) l'incidence qu'a l'agriculture sur l'hétérogénéité des habitats en termes de diversité des éléments de l'agroécosystème (surface cultivée, bords de champs, bosquets, fossés...), des diversités des agroécosystèmes et des écosystèmes naturels à l'échelle du paysage. (INRA, 2008, p.127). Pour couvrir les besoins nutritifs des animaux, les bergers ont recours au pâturage aérien, c'est-à-dire au feuillage d'arbres, riche en azote. Si ce feuillage est trop haut pour être brouté directement, on pratique l'émondage des meilleures espèces. C'est ainsi que dans la zone périphérique du parc W, les espèces telles que Pterocarpus erinaceus, Afzelia africana, Acacia spp, Khaya senegalensis sont surexploitées par les éleveurs transhumants. (ECOPAS, 2005, p.60).

Pourtant ces milieux participent grandement dans l'assurance des services écosystémiques dont la régulation de l'effet de serre, le maintien des grands équilibres climatiques, la satisfaction des multiples besoins des populations locales et la conservation de la biodiversité de la planète. (FAO, cité par R. SAMBIENI et al., 2015, p. 15).

Pour préserver les conditions de vie des populations locales tout en améliorant l'état des ressources forestières, la coopération et la recherche innovante s'avère indispensable pour comprendre les relations entre forêt et les peuples afin d'en déduire des implications conséquentes de gestion. (IT. FAOUZI, 2012, p.14).

C'est dans cette optique que le présent document ayant pour thème « Agriculture et dynamique de l'occupation du sol du parc w, secteur de Banikoara et sa périphérie » est initié et structuré en trois chapitres :

V' le premier chapitre est consacré au cade théorique et géographique ;

V' le deuxième est axé sur la revue de littérature et les approches méthodologiques ; V' et pour finir un troisième réservé aux résultats de recherche et la discussion.

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1. CADRE THEORIQUE ET MILIEU D'ETUDE

Dans cette section il est présenté la problématique, les objectifs et hypothèses dans le cadre de l'étude puis les caractéristiques du milieu d'étude.

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