ABSTRACT
The Banikoara Park plays an environmental balance in a world
where anthropogenic pressures deteriorate ecosystems leading to a severe
decline in vegetable training. These anthropogenic pressures include
deforestation, pollution from soil chemicals, deforestation and, above all,
agricultural practices. The study aims to reflect the impact of agriculture on
the dynamics of land use in the Banikoara Park and its periphery from a
sustainable development perspective.
The main agricultural activities in this area have been
determined and categorized. These include agriculture (51.1 %); florist
exploitation (21.38 %); breeding (14.07 %); fauna exploitation (10.21 %);
cutting and collecting (5.24 %). These activities are not a consequence of the
dynamic of land use in the Banikoara Park. From 2000 to 2020 the Banikoara
Park's park is dominated by the forest class of forest and savanna with 88.30 %
while its periphery is dominated by field and set-aside mosaic with 58.37 %. If
the current trend is maintained, what would it be in 2050 ?
The proximity of roads, the proximity of the areas and the
relief are the factors considered in modelling land use in the Banikoara park
by 2050. The analysis showed that from 2020 to 2050, the Banikoara Park is
under the domination of the clear and savanna forest with 93.98 %
contrary to its outermost mosaic dominated by the field mosaic
and set up with 96.52 %.
The occupation of the Banikoara Park in 2000-2020 and 2050 was
mutated. This has resulted in the fact that the clear and savanna forest class,
which is dominated by 88.30 % between 2000 and 2020, is a growing increase of
+5.63 %. Similarly, the dominance of the mosaic class of field and set-aside
with 58.37 % between 2000 and 2020 rises to 96.52 % between 2020 and 2050.
Either a +38.15 %. The largest plant training has deteriorated in the benefit
of agricultural emblavia.
The Banikoara Park is an ecological niche for many species and
a carbon well in a world of air pollution and climate change, is a little more
vulnerable day. This situation should be interesting to all actors at various
levels for the conservation of this place more than important.
Key words : Park W, Banikoara Sector,
Soil Occupation, Agriculture, Anthropical pressure, satellite image.
1
INTRODUCTION
Dans le monde et en Afrique les milieux naturels constituent
l'écoumène d'une multitude d'espèces biologiques. Parfois
les relations entre biotope et biocénose ne sont des plus simple. En
Afrique subsaharienne, les relations entre agression de l'environnement et
faillite du développement apparaissent le plus brutalement. (AGRASOT et
al., 1993, cité par E. HOUNGBO, 2008, p.19). L'épuisement des
ressources naturelles s'est traduit par une modification des systèmes de
culture et le changement des rapports sociaux qui ont longtemps
caractérisés les sociétés africaines. (A. A.
ALOMASSO et al.,2018, p.41). La désertification, les changements
climatiques et la perte de la diversité biologique sont des
problématiques cruciales en Afrique où ils conjuguent leurs
effets pour éprouver les efforts de développement des pays et
concomitamment les moyens de vie des populations les plus pauvres de la
planète. En effet les écosystèmes ont une influence sur le
climat, et réciproquement, les changements climatiques exercent des
impacts considérables sur le climat local, accroissant la
désertification, la dégradation des terres et la perte de la
diversité biologique. (Belkhodja, 2014, cité par A. SIBA, 2016,
p.02). Très souvent, les formations forestières font l'objet de
défrichement. On assiste ainsi à une diminution des superficies
réservées aux formations naturelles au profit de l'agriculture,
or l'essentiel de la biodiversité (animale et végétale) se
concentre dans ces formations forestières naturelles. Ces ressources
forestières ont beaucoup diminué dans leur répartition
spatiale ainsi que dans leur diversité biologique. En effet certaines
espèces ont disparues de leur niche écologique habituelle
où elles y sont devenues rares à l'égard de la
réduction des pluviosités annuelles et à la
surexploitation au cours de ces dernières décennies. (L. ADA et
A. MAHAMANE, 1999, p.08). Alors que la faune et la flore constituent un
patrimoine à transmettre aux générations futures. (Fichant
2011, cité par S. G. D. DJOSSOU, 2013, p.02), le mal ne cesse de
prospérer.
Le Bénin, à l'instar de certains pays
côtiers voisins tels que le Nigeria, le Ghana et la Côte d'ivoire
n'est pas un pays typiquement forestier, ce pendant 65 % du territoire national
est couvert par une végétation arbustive ou arborée,
fortement altérée et dégradée. Seulement 200.000 ha
(10 %) peuvent être considérés comme des formations
climaciques sur les 2,7 millions d'hectares (24 % de l'ensemble du territoire).
La flore du Bénin est assez diversifiée, mais malheureusement le
couvert forestier s'amenuise dangereusement d'année en année. Par
ailleurs, le Bénin renferme deux (2) parcs nationaux au Nord : la
Pendjari (275.000 ha) et le parc national W (502.000 ha) ; Ces parcs sont
bordés de réserves cynégétiques. Malgré
leurs
2
statuts, les espaces protégés sont soumis
à la concurrence agricole et pastorale ainsi qu'à la pression du
braconnage et de la récolte de bois. (PANA-BENIN, 2007, p.12).
Bien que l'agriculture assure la sécurité
alimentaire des populations du monde, FAO (2016, p.04) ; elle provoque une
dégradation quasi irréversible sur les terres et les
écosystèmes. (Folquet et Mongbo, 1998, cité par J. EGAH et
al., 2014, p.48). L'agriculture joue sur les différentes composantes de
la biodiversité par un réseau complexe de mécanismes
intégrant à la fois (i) l'incidence qu'a l'ensemble des pratiques
agricoles sur les variables environnementales que les organismes vont
rencontrer à l'échelle de la parcelle, et (ii) l'incidence qu'a
l'agriculture sur l'hétérogénéité des
habitats en termes de diversité des éléments de
l'agroécosystème (surface cultivée, bords de champs,
bosquets, fossés...), des diversités des
agroécosystèmes et des écosystèmes naturels
à l'échelle du paysage. (INRA, 2008, p.127). Pour couvrir les
besoins nutritifs des animaux, les bergers ont recours au pâturage
aérien, c'est-à-dire au feuillage d'arbres, riche en azote. Si ce
feuillage est trop haut pour être brouté directement, on pratique
l'émondage des meilleures espèces. C'est ainsi que dans la zone
périphérique du parc W, les espèces telles que
Pterocarpus erinaceus, Afzelia africana, Acacia spp,
Khaya senegalensis sont surexploitées par les éleveurs
transhumants. (ECOPAS, 2005, p.60).
Pourtant ces milieux participent grandement dans l'assurance
des services écosystémiques dont la régulation de l'effet
de serre, le maintien des grands équilibres climatiques, la satisfaction
des multiples besoins des populations locales et la conservation de la
biodiversité de la planète. (FAO, cité par R. SAMBIENI et
al., 2015, p. 15).
Pour préserver les conditions de vie des populations
locales tout en améliorant l'état des ressources
forestières, la coopération et la recherche innovante
s'avère indispensable pour comprendre les relations entre forêt et
les peuples afin d'en déduire des implications conséquentes de
gestion. (IT. FAOUZI, 2012, p.14).
C'est dans cette optique que le présent document ayant
pour thème « Agriculture et dynamique de l'occupation du sol du
parc w, secteur de Banikoara et sa périphérie » est
initié et structuré en trois chapitres :
V' le premier chapitre est consacré au cade
théorique et géographique ;
V' le deuxième est axé sur la revue de
littérature et les approches méthodologiques ; V' et
pour finir un troisième réservé aux résultats de
recherche et la discussion.
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1. CADRE THEORIQUE ET MILIEU D'ETUDE
Dans cette section il est présenté la
problématique, les objectifs et hypothèses dans le cadre de
l'étude puis les caractéristiques du milieu d'étude.
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