OCTOBRE 2021
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION DEPARTEMENT DE GESTION B.P : 1825 LUBUMBASHI
Libéralisation du marché des assurances
et motivation du personnel. Cas de la SONAS/Dpi Lubumbashi
KITINGI KWABENE Toussaint
Travail de fin de cycle présenté et défendu
en vue de l?obtention de grade de licencié en gestion de ressources
humaines
OCTOBRE 2021
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION DEPARTEMENT DE GESTION B.P : 1825 LUBUMBASHI
Libéralisation du marché des assurances
et motivation du personnel. Cas de la SONAS/Dpi Lubumbashi
KITINGI KWABENE Toussaint
Travail de fin de cycle présenté et défendu
en vue de l?obtention de grade de licencié en gestion de ressources
humaines
Directeur : Prof. MWANIA WA KOSIA JOSE
I
EPIGRAPHE
L'Entreprise n'est plus définie
parce qu'elle produit, mais par la façon dont elle organise et
gère ses relations internes
Charles Goldfinger
II
DEDICACE
A l'éternel Dieu, ma lumière et mon salut, le
soutient de ma vie et mon refuge, au temps de souffrance et de joie.
L'intelligence et la science t'appartient. C'est pourquoi mes études et
moi-même sommes consacrés à toi seul.
A vous mes parents André KITINGI et Elisée
KABIONA, vous qui m'avez aimé, vous qui m'avez enseigné le chemin
de la vérité, vous qui vous bâtiez jour et nuit en
contribuant largement à notre formation intellectuelle afin que nous
soyons des hommes capables et utiles dans la société, trouvez en
celui-ci l'expression de ma profonde gratitude.
A vous mes frères et soeurs : Samy KASONGO; Anita
KITINGI ; Emilie KITINGI ; Colette KITINGI, Medard KIKOMESHA,... Je vous
dédie ce travail de fin du cycle, pour tant des sacrifices et des
privations que vous avez consenti au profit de votre frère. Qu'il soit
pour vous un fruit de vos sacrifices et surtout un vrai model à
suivre.
A vous monsieur REHAN MAHONO chef de service à l'office
congolais de contrôle, pour votre si grande volonté
manifestée à mon égard, pour l'accomplissement de ce dit
travail.
Je vous dédie ce travail, fruit de vos conseils et
sacrifices.
III
REMERCIEMENTS
La réalisation d'un mémoire peut se comparer
à un iceberg, car tout comme lui on ne voit qu'une petite partie, alors
qu'il y a beaucoup plus. À la fin de cette épreuve, il n'y a
qu'un seul nom associé au mémoire, mais une panoplie de personnes
se cache sous cette réussite. Comme pour un iceberg, où seulement
la pointe est apparente tandis qu'une énorme partie se cache au-dessous.
Cette tribune me permet de remercier les personnes qui m'ont permis de me tenir
hors de 1' eau lors de la réalisation de mon mémoire.
Nos sincères remerciements s'adressent de prime
à bord au Professeur MWANIA WA KOSIA José qui, malgré ses
multiples occupations a accepté d'assurer la direction de ce travail en
lui donnant le fond et la forme d'un travail scientifique. Qu'il trouve en
celui-ci l'expression de ma profonde gratitude.
Notre gratitude s'adresse au doyen de la faculté, le
professeur MALEMBA N'SAKILA ; au corps professoral ; aux chefs de travaux et
assistants et autres membre du corps académique, trouvez-en celui-ci
l'expression de ma profonde gratitude.
A vous monsieur NGADO MBELO Yannick trouvez-en celui-ci
l'expression de ma profonde gratitude.
A vous tous compagnons et combattants de lutte, je vous
remercie de vos conseils et remarques apportés à ce dur
labeur.
IV
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
REMERCIEMENTS III
REGISTRE DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES VI
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS VII
NOTE DE SYNTHESE VIII
INTRODUCTION GENERALE 1
1. Phénomène observé 1
2. Question de départ 3
3. La revue de littérature 3
3.1. Revue de littérature théorique 3
3.2 Revue de littérature empirique 7
4. Problématique de la recherche 9
5. Hypothèses 9
6. Objectifs de la recherche 10
7. Méthodologie de recherche 11
a. Méthode de collecte des données 11
b. Techniques de collecte des données 12
Méthodes et techniques d'analyse des données 13
c. Technique d'analyse des données 14
8. Choix et intérêt 14
a. Choix du sujet 14
b. Intérêt du sujet 14
9. La délimitation du sujet 15
Du point de vue spatial : 15
Du point de vue temporel 15
10. Subdivision du travail 16 CHAPITRE I CADRE CONCEPTUEL ET
PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE 17
SECTION I CADRE CONCEPTUEL 17
I.1.2 DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE 17
SECTION II PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE D'INVESTIGATION 27
1. Dénomination, historique et objet social de la SONAS
27
V
2. LA SITUATION GLOBALE DU MARCHE DES ASSURANCES 29
Conclusion partielle 33
CHAPITRE II CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE 34
1. Historique de la motivation 35
2. Typologie de la motivation au travail 35
3. Théories de la motivation 36
a. Les théories des besoins 37
b. La théorie de l'autodétermination 46
c. Les théories de processus 47
d. La théorie des objectifs 50
4. Les outils de motivation des salariés 51
a. Outils financiers 51
b. Outils non financiers 52
CHAPITRE III TRAITEMENT DES DONNEES ET DISCUSSION DES RESULTATS
55
III.1. Définition de la population et échantillon
de l'étude 55
III.2. Présentation des variables 55
III.3. Méthode d'analyse de données 56
III.4. La collecte des données 58
III.5 ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES 59
III.5.1 CARACTERISTIQUES SOCIO DEMOGRAPHIQUE DES ENQUETES 59
III.5.2. ANALYSE DES DONNEES AYANT TRAIT A LA LIBERALISATION
DU
SECTEUR D'ASSURANCE 65
III. 6 INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS 70
III.6.1 INTERPRETATION 70
III.6.2 RAPPROCHEMENT DES RESULTATS AUX HYPOTHESES 70
III.6.3 DISCUSSION DES RESULTATS 71
III.7. PROPOSITION DES QUELQUES PISTES DE SOLUTION 72
CONCLUSION GENERALE 74
BIBLIOGRAPHIE 76
VI
REGISTRE DES TABLEAUX, FIGURES ET
GRAPHIQUES
Figure 1 : Théorie de l'engagement au travail 7
Figure 2 : modèle explicatif 10
Tableau no2 : Définition du concept Performance 18
Figure no 3 : processus de motivation 23
Tableau no3 : La matrice SWOT 31
Figure n° 4: facteurs de motivation 46
Figure no 5: Le modèle VIE 48
Figure no6 : La séquence psychologique du processus de
motivation 49
Tableau n°4: répartition des enquêtés
selon leurs sexe 59
Figure illustratif n° 7: Le genre des enquêtés
60
Tableau n°5: Analyse descriptive de la variable âge
des enquêtés 61
Graphique n° 1: Analyse descriptive de variable âge
des enquêtés 61
Graphique n°2 : Etat matrimonial 62
Tableau n°7 : Niveau d'étude de nos
enquêtés 63
Graphique n°3: Niveau d'étude de nos
enquêtés 63
Tableau n° 8: Expérience professionnelle et
Catégorie socioprofessionnelle 64
Tableau n°9: Tableau représentant trois
premières questions de notre questionnaire d'enquête
sur les pratiques de rémunération et
récompenses. 65
Tableau n° 10: Tableau représentant trois questions
du questionnaire d'enquête sur les
pratiques de rémunération. 66
Tableau n° 11: appréciation des enquêtés
sur leur motivation dans la concurrence. 67
Graphique illustré n°4 : Appréciation des
enquêtés sur leur motivation dans la concurrence 67
Tableau n° 12: Opinion des enquêtés sur le
retard de paiement 68
Graphique illustratif n°5: Opinion des enquêtés
sur le retard de paiement 68
Tableau n° 13: Opinion des enquêtés sur
l'impact de la libéralisation des assurances 69
Graphique illustratif n°6: Opinion des enquêtés
sur l'impact de la libéralisation des assurances
69
VII
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
> SONAS : société nationale d'assurance
> DPI : direction provincial d'impôts
> ARCA : autorité de régulation et de
contrôle des assurances
> S.T : satisfaction au travail
> I.T : intention de quitter le travail
> E.O : engagement organisationnel
> IMMOAF : immobilier africain
> E.I.V/V.I.E : Valence, Instrumentalité,
Expectation.
VIII
NOTE DE SYNTHESE
La libéralisation du marché d'assurances a
perturbé le budget de la SONAS. Avec la libéralisation le salaire
et les différentes primes des agents ont aussi sensiblement
diminués, l'irrégularité salariale a été
amplifiée surtout par cette dernière. Les concurrents sont
devenus nombreux et cela a impacté négativement sur la motivation
du personnel à la SONAS. Cette étude a démontré que
la motivation du personnel à la SONAS a été
impactée et amplifiée par la libéralisation du secteur
d'assurance négativement et donne comme conséquences à la
SONAS/DPI : -La démotivation du personnel; - l'insatisfaction au service
; - irrégularité salariale ; - insuffisance salariale ; - manque
de confiance à la clientèle.
Pour ce qui concerne l'indemnisation, la SONAS est lente et
cela profite aux concurrents qui profitent de cette faille. La lenteur de
l'administration judiciaire l'OPJ occasionne une diminution de notre
performance financière qui touche même la motivation des
fonctionnaires. La déclaration tardive de sinistre est l'une des raisons
de la libéralisation de ce secteur et la perte de la clientèle
est observée suite à cette libéralisation. Au même
moment il a été constaté qu'il y une pléthore des
agents donc sureffectif qui ne contribuent pas à la performance
financière de la SONAS. nous avions suggéré à la
SONAS, de tenir compte de l'environnement concurrentiel actuel et placer les
employés à la première place de la productivité et
de la performance de la société; Considérer l'aspect de la
motivation du personnel comme un facteur capital de la réussite de la
SONAS ; Adapter une culture de communication entre les employés dans le
cadre de facilitation de la réalisation de la mission que s'est
donnée la SONAS ; Adapter un langage tenu aux employés à
partir des contraintes, des défis, des enjeux et des attentes de plus en
plus exigeantes des employés ; Faire de rotation des employés en
fonction de leur tâche pour rendre ceux-ci plus motivant et le rendre
polyvalent et plus professionnel en matière des services d'assurance ;
Renforcer la politique de la motivation surtout sur l'aspect de «
promotion » qui n'est presque pas considéré et enfin
d'Adapter son personnel à la libéralisation.
Mots clés : la libéralisation, assurance,
motivation du personnel
Page | 1
INTRODUCTION GENERALE
La fonction des ressources humaines occupe une place
primordiale au sein des entreprises tant publiques que privées. Ces
dernières sont confrontées à des problèmes d'ordre
différents, notamment ceux liés à l'allocation des
ressources financières, matérielles et humaines. La
problématique de gestion des ressources humaines est de bâtir un
modèle de gestion de ressources humaines en mesure d'attirer les
meilleures compétences, les fidéliser et les motivés au
service de son développement durable et de sa
compétitivité nationale et internationale qui est une
préoccupation majeure pour toute entreprise.
La motivation semble être aujourd'hui l'un de facteur de
compétitivité essentiel capable de répondre aux besoins
des dirigeants. Donc, définir une politique de
rémunération qui déclenche la motivation des
salariés est une préoccupation centrale de gestion des ressources
humaines. Cette politique et ses pratiques déterminent directement le
mode d'optimisation de ressources humaines. Définir cette articulation
entre rémunération et motivation est une nécessité
pour toute fonction de gestion de ressources humaines dans l'entreprise
d'aujourd'hui.
1. Phénomène observé
Au cours d'une conférence de presse organisée le
jeudi 28 mars 2019, à Kinshasa, le management de l'Autorité de
Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) en
République Démocratique du Congo, a informé l'opinion
publique tant nationale qu'internationale de l'octroi d'agréments et
autorisations à une première vague de six sociétés
privées pour l'exercice des activités d'assurance et de courtage
d'assurance sur le territoire congolais. Il ressort notamment du
communiqué de presse afférent à cette annonce, qu'à
juste titre « une nouvelle ère s'ouvre pour un secteur des
assurances plus dynamique et inclusif, contribuant de manière effective
au développement socio-économique de la République
Démocratique du Congo ». Cette décision a ainsi
matérialisé, pour la toute première fois, les dispositions
pertinentes du « nouveau » code des assurances promulgué en
mars 2015, qui consacrent la libéralisation du secteur des
assurances.
En effet, ce secteur a été longtemps
caractérisé par un monopole étatique consacré par
une Ordonnance-loi de juin 1967 au profit de la Société nationale
d'assurances (SONAS), jadis qualifiée d'entreprise publique à
caractère technique et commercial. Au fil
Page | 2
des années, celle-ci était devenue à
l'instar d'autres entreprises publiques un « canard boiteux »,
incapable de répondre vis-à-vis des citoyens de devoirs dont elle
était investie à la lumière de ses attributions
monopolistiques, à savoir la gestion de « toutes les
opérations d'assurances ». Durant près de cinquante
années, la SONAS a gérée de manière presque «
calamiteuse » les opérations d'assurances, avec pour
conséquence une corrosion progressive et quasi-totale de la confiance du
citoyen dans les opérations d'assurance. Aucun congolais n'était
motivé à souscrire une police d'assurance en vue de se
prémunir contre la survenance d'un risque social
(évènement heureux ou malheureux), dans la mesure où la
SONAS presqu'en faillite n'était jamais au « rendez-vous »
pour faire sa part conformément à un éventuel contrat
d'assurance, à savoir payer l'indemnité convenue en cas de
survenance d'un sinistre.
La libéralisation « effective » du secteur
des assurances telle qu'annoncée à l'opinion publique en date du
28 mars 2019 a ainsi sonné le glas du monopole étatique
confié à la SONAS, qui devrait désormais faire face
à la concurrence sur le marché des assurances, en
compétition équitable avec d'autres opérateurs
privés.
Vus la parution de la concurrence dans ce secteur, toute
entreprise normale qui cherche à atteindre la performance usera de toute
politique ou stratégie motivationnelle pour booster son personnel
à mettre en oeuvre leurs compétences afin d'atteindre de
manière efficace et efficiente ses objectifs assignés et à
gagner le marché face aux concurrents
Nous avons constaté durant notre observation à
la SONAS/DPI LUBUMBASHI, lors de notre interview avec les différents
agents de l'agence, mise à la disposition de notre enquête. Qu'il
y a une démotivation du personnel, une irrégularité de la
rémunération, il y a un retard en matière de paiement de
salaire de sept mois, dont 5 mois de l'an passé (de juin à
octobre 2020) et deux mois de l'an en cour ( soit avril et mai 2021), et le
travailleurs ne sont pas satisfaits de leurs services parce qu'il y a des
arriérées de salaire. Nous avons 70% de nos enquêtés
à l'agence de la SONAS DPI sur SENDWE qui ne reçoivent pas leurs
primes d'ancienneté.
Le problème se présenterait comme suit une
situation d'avant où la SONAS était dans le monopole et ne
fournissais aucun n'effort pour motiver son personnel a mieux faire son travail
et de pousser la société vers l'atteinte de ses objectifs et une
situation d'arrivée où la SONAS se retrouve dans la concurrence.
C'est donc suite à ces préoccupations
Page | 3
que nous sommes permis d'étudier cette
thématique « la motivation du personnel à la
SONAS après la libéralisation du secteur d'assurance : cas de
l'agence DPI ».
2. Question de départ
La question de départ constitue une étape
importante dans la recherche scientifique, puisqu'elle est souvent
confrontée elle-même à des multiples questions. C'est la
question que presque tous chercheurs se posent1.
Pour ce qui cadre avec notre sujet nous avons comme question
de départ celle de savoir « La libéralisation du secteur
d'assurance a-t-elle oui ou non boostée la motivation du personnel
à la SONAS? ».
3. La revue de littérature 3.1. Revue de
littérature théorique
Frederick Taylor (1965-1915) dans son ouvrage
« principes d'organisation scientifique des usines » considère
que la seul motivation du travail des ouvriers est de nature financière,
en tant qu'agents rationnels cherchant à maximiser de manière
consciente leurs gains monétaire. A chaque tache correspond un temps
d'exécution.
Alors qu'Elton Mayo (1880-1970), pour lui la
motivation est fondée sur des facteurs psychologiques. Il a
montré que les conditions de travail ainsi que la dynamique du groupe
contribuent à motiver ou démotiver les ouvriers.
Pour Abraham Maslow (1908-1970), la
motivation est fondée sur la satisfaction des besoins
hiérarchisés, d'après la pyramide des besoins dont il est
concepteur
1Laki m'bayo,l' art de confectionner un travail
scientifique, Lubumbashi, P.U.L, 2004,p.34
Page | 4
Les individus tentent de satisfaire leurs besoins les uns
après les autres. Pour motiver un salarié, il faut donc
satisfaire ses besoins primaires mais également ses besoins
supérieurs, en lui confiant par exemple des responsabilités.
Frederick Herzberg (1923-1970) de son
côté, il fait une analyse motivationnelle sur deux axes : les
facteurs d'hygiène et les facteurs de motivation. Les facteurs
d'hygiène sont le salaire, les conditions de travail, la
sécurité et le statut. Les facteurs de motivation sont la
responsabilité des taches, la reconnaissance de la hiérarchie,
l'évolution de carrière et l'autonomie.
La satisfaction des facteurs d'hygiène son
nécessaire pour éviter la démotivation mais influence peu
la motivation. Le non satisfaction des facteurs d'hygiène entraine une
attitude négative à l'emploi. Pour développer la
motivation des salariés, il faut agir sur les facteurs dits de
motivation.
Victor vroom, la plupart des théories
sur la motivation expliquent par quoi les individus sont motivés. En
1964, vroom développe une théorie dite'' théorie des
attentes'' qui cherche à expliquer pourquoi les individus sont
motivés ou non. L'idée de base est qu'un individu ne fournira un
effort si cet effort lui permet d'avoir une récompense et que cette
dernière est valorisante à ses yeux. La théorie des
attentes repose sur trois concepts :
? L'expectation : est la probabilité qu'un individu
porte sur ses chances de réussite compte tenue de ces capacités
(suis-je capable de réaliser la performance qu'on demande d'accomplir
?)
Page | 5
? L'instrumentalité (utilité) : est la
probabilité pour un individu qu'un effort permette d'accéder ou
non à la récompense (que vais-je obtenir si je réussis
à réaliser cette performance ?)
? La valence : est la valeur attribuée par un individu
à la récompense. Il ne suffit pas qu'il y ait récompense,
il faut que l'individu souhaite réellement l'obtenir (est ce que ma
récompense qu'on me propose pour réaliser cette performance est
celle que je souhaite réellement obtenir ?
Ces trois dimensions forment un système d'ensemble et
détermine conjointement la motivation de chaque individu. Si l'une de
ces trois attentes est absente, c'est la motivation qui est inexistante. Ainsi,
le salarié ne sera pas motivé s'il pense qu'il ne peut pas
réussir à réaliser la performance qu'on lui demande
d'accomplir. De même, il y a démotivation lorsque le
salarié pense que la récompense est insuffisante. Quels sont les
leviers de la motivation des salaries ?
Utiliser les leviers de la motivation consiste pour les
entreprises à trouver les moyens pour motiver les salariés dans
le travail. Deux types de leviers peuvent être utilisés : les
leviers monétaires et les leviers non monétaires.
1. Les leviers monétaires : la
rémunération est une des bases d'une politique de ressources
humaines qui vise à motiver le personnel sur le plan individuel et
collectif. L'individualisation des rémunérations est
initiée dans les années 1990. Elle s'est
développée, notamment chez les cadres. Elle permet de
fidéliser les salariés par des avantages immédiats
(salaire élevé, avantages en nature...) et différés
(stocks options...). La rémunération collective permet de
rémunérer les progrès collectifs. Elle utilise les
dispositifs comme la participation, l'intéressement ou le plan
épargne d'entreprise.
2. Les leviers non monétaires :
agissent sur la motivation individuelle (étendue des
responsabilités, autonomie dans le travail, reconnaissance de la
hiérarchie, évolution de carrière, formation...) et
collective (groupes de projets, visioconférences, Intranet..).
La relation motivation des salariés performance de
l'entreprise est difficile à établir. La motivation des
salariés est une condition nécessaire pour améliorer la
performance économique (augmentation de la productivité) et
sociale (diminution du taux d'absentéisme et du turn-over) de
l'entreprise.
Page | 6
Toutefois, la motivation des salariés n'est pas une
condition suffisante pour assurer la compétitivité et la
pérennité de l'entreprise. Elle ne constitue qu'un levier de la
performance parmi d'autres. Quelle est la différence entre la motivation
et l'implication ?
La motivation est liée au salarié qui cherche
à satisfaire ses besoins, en revanche, l'implication concerne
l'attachement du salarié à son entreprise. Elle traduit
l'adhésion du salarié aux valeurs de celle-ci. Le salarié
impliqué travaille beaucoup, et plus que ce qui est attendu de lui mais
il le décide lui-même. La réussite du salarié
impliqué passe par la réalisation des objectifs de l'entreprise.
La motivation et l'implication des salariés intéressent
l'entreprise car elles peuvent être des facteurs de performance.
John Stacey Adams (1963) dans les
années 60 avec les travaux réalisés en 1963,1965. La
théorie de l'équité organisationnel Adams explique que
l'individu est motivé lorsqu'il considère que la
rétribution de son travail (outComes) est en ligne avec sa contribution
(inputs), on est dans la première phase du processus de comparaison,
c'est alors on peut se développer la question d'écart entre le
salaire d'estime et le salaire perçu.
Si l'individu est en situation d'insatisfaction,
l'iniquité qu'il va chercher à réduire ou à
éliminer. Cette tentions lui permet de déclencher son
comportement vers un but. On dit alors que cet individu est motivé car
il déploie des efforts pour réduire ou éliminer le sens
d'iniquité qui l'aime.
L'individu évalue le rapport entre les avantages qu'il
obtient de son emploi comme le salaire, les promotions les conditions du
travail, la reconnaissance, le statut, l'intérêt des taches
réalisées... et les contributions qui comprennent la formation
détenue le niveau de compétence, les efforts réalisent les
performances, l'expérience professionnelle détenue.
Crie et Ladwein (2002), par la théorie
d'engagement au travail ils démontrent par une illustration que
l'attachement des individus à l'organisation dépend du
degré de satisfaction, ainsi une plus grande satisfaction au travail
sera associée à une plus faible intention de quitter. Certains
éléments de profil personne tels que l'âge, le sexe, le
niveau de scolarité, le statut hiérarchique, le secteur
d'activité et l'appartenance syndicale exerçant une influence
significative sur la satisfaction au travail influenceraient significativement
sur l'engagement
2 D. Crie et R. Ladwein, complaint letters and
commitment theory : an empirical approach in mail-order selling, journal of
targeting, measurement et analysis for marketing,11,1,45
Page | 7
organisationnel ainsi que sur l'intention de quitter. La
figure ci-après illustre la théorie de l'engagement au travail de
Crie et Ladwein (2002)2.
Figure 1 : Théorie de l'engagement au
travail
Satisfaction au travail (S.T)
Profit individuel
Intention de quitter (I.T)
Engagement organisationnel (E.O.)
Source : Dominique Ecrie et Richard Ladwein 2002
Le comportement de réclamation pourrait intervenir dans
la théorie de voice, la réclamation est une
réponse à une insatisfaction, et l'on distingue la
réclamation simple qui a pour objectif de communiquer son
insatisfaction, la recherche des repartions ; o, distingue également
boycott personnel ayant pour objectif de rompre toute relation. Nous
découvrons que lus le travailleur se sentira engagé dans
l'organisation, plus il aura tendance à réclamer.
Il existe une relation entre l'intensité de
l'insatisfaction et le type de réponse lié, ce comportement :
plus l'insatisfaction augmente plus le départ semble probable, plus les
réclamations verbales s'accroissent et plus la fidélité
diminue et à un niveau des seuils quand l'insatisfaction dépasse
un certain niveau, les travailleurs tendent de quitter l'organisation, pour une
insatisfaction faible, les travailleurs ne sont pas motivés pour partir.
Et si l'insatisfaction est d'ordre moyen, certains utiliserons la
réponse verbale pour tenter d'obtenir réparation. C'est
interaction qu'elle admet entre les trois aspects dans l'arrangement. Le
contexte, ce n'est pas seulement une barrière à l'action, mais
est essentiellement appliqué dans sa production (Brauweretal, 1997).
3.2 Revue de littérature empirique
SEBA NGOY (2012-2013) dans son mémoire
de licence en gestion des ressources humaines intitulé : « la
motivation du personnel et la réalisation des objectif d'une entreprise
minière » cas de la MCK 2012. Qui a démontré que la
motivation du personnel a un impact sur la
Page | 8
production et la réalisation des objectifs au sein de
cette entreprise dont l'encadrement des travailleurs ne doit pas être mis
à l'écart.
RAMDAS LIOMEZ (2007-2008) Dans son
étude dans une entreprise publique intitulé : « étude
de facteurs de motivation de l'employé : Qui considère la
motivation comme un facteur indispensable au bon fonctionnement de l'entreprise
comme une source efficace pour améliorer la compétence de
l'employé.
CAMILE ROY DUMESNIL(2016) « Les facteurs
influençant la satisfaction au travail et la performance du personnel en
contact en contexte touristique »
Son travail se concentre sur les facteurs influençant
la satisfaction au travail ainsi que la performance, des éléments
clés dans la gestion des ressources humaines. Il vise à
identifier les facteurs humains et 1' aspect organisationnel qui ont un impact
sur la satisfaction au travail et la performance. Pour ce faire, des
questionnaires ont été distribués à tout le
personnel en contact du Parc Safari et à leur gestionnaire. L'aspect
dyadique de cette recherche permet de saisir la perception du personnel en
contact et la façon dont les membres sont perçus par leur
gestionnaire. Des analyses de corrélations et de régression
linéaire ont été effectuées afin d'identifier les
facteurs qui influencent la satisfaction au travail et la performance. Ces
analyses ont permis de constater que la perception du soutien organisationnel
influence grandement la satisfaction au travail. Ce résultat permet
d'orienter les décisions des gestionnaires d'entreprises touristiques
afin de rendre leurs employés plus satisfaits dans leur travail et ainsi
profiter des bienfaits qui en découlent comme la qualité de la
relation avec la clientèle, l'intention de demeurer dans l'entreprise et
la recommandation en tant que bon employeur.
MBUYI LUVUA GRACE (2015-2016) Dans son
travail de fin de cycle en gestion des ressources humaines
dénommé : « la motivation des employés dans une
entreprise publique : cas de la SNCC 2016. Considère la motivation comme
l'élément clé de la réussite d'une entreprise. En
effet la ressource la plus important d'une organisation est son personnel.
BISIMWA NYANGE (2009-2010) qui tout au long
de ses recherches dans une entreprise publique dans son travail : «
l'incidence de la motivation des agents sur la maximisation des recettes dans
une entreprise publique : cas de la DGRAD/KATANGA 2004-2009. Considère
la motivation comme le point sur lequel il faudra penser pour amener les agents
à obéir aux ordres et maximiser selon le temps fixée car
c'est grâce à la motivation que l'homme se donne corps et esprit
pour réaliser l'objectif de lui.
Page | 9
Particularité de l'étude
Nous n'ignorons pas que cette même étude a
déjà été effectuée par d'autres chercheurs,
qui ont parlés de la motivation du personnel d'une manière
générale, la particularité de notre recherche se basera
sur la libéralisation des assurances qui a créé la
concurrence dans ce secteur, a-t-elle un impact positif ou négatif sur
la motivation du personnel a la SONAS.
4. Problématique de la recherche
SEM (2016-2017) définit la problématique comme
étant la construction d'un problème de recherche. C'est la
question qui donne au travail la structure, les concepts fondamentaux et les
idées générales qui inspirent l'analyse.
Pratiquement, comme le dit le professeur SEM, dans cette
partie de notre travail, il est question de formuler les principaux
repères théoriques de notre recherche. Cela nous conduit donc
à formuler notre question de recherche principale :
? Quelles sont les répercussions de la
libéralisation des assurances sur la motivation du personnel à la
SONAS ?
5. Hypothèses
Pinto et Grawitz (1964) définissent
'l'hypothèse'' comme étant des propositions des
réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de
l'étude formulées en termes tels que l'observation et l'analyse.
Pour ce qui est de notre étude, plusieurs causes peuvent être
données pour expliquer la problématique.
L'hypothèse étant une réponse provisoire
qui peut être affirmée ou infirmée, nous pouvons dire que,
la libéralisation du secteur d'assurance a des répercussions sur
la motivation du personnel a la SONAS, voici quelques répercutions :
- La démotivation au travail, - Les
irrégularités dans la paye, - Insuffisance salarial, -
L'insatisfaction au service.
L'objectif général de cette étude est
d'analyser les répercussions de la libération du secteur
d'assurance sur la motivation du personnel a la SONAS /DPI.
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Modèle explicatif
Figure 2 : modèle explicatif
Variable indépendante Variable
dépendante
La libéralisation du secteur d'assurance
La motivation du personnel a la SONAS
Source : notre conception basée sur la documentation
Tableau no 1 : Opérationnalisation des hypothèses
Variables
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Indicateurs
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Variable explicative
|
Existence d'autres sociétés d'assurance
|
La libéralisation du secteur d'assurance
|
La concurrence
|
La compétitivité créée par la
concurrence
|
Multiplicité des prix selon chaque compagnie
|
Crédibilité envers la clientèle
|
Qualité de service rendu aux
bénéficiaires
|
Variable expliquée
|
La démotivation du personnel
|
La motivation du personnel a la SONAS
|
L'irrégularité de la rémunération
|
L'insatisfaction du personnel
|
Manque de promotion
|
Source : notre documentation
6. Objectifs de la recherche
Nous nous sommes assigné deux objectifs pour notre
recherche qui porte sur la motivation du personnel à la SONAS
après la libéralisation du secteur d'assurance: Objectif
général et opérationnel de l'étude.
a. Objectif général
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b. objectif opérationnel de l'étude
Pour atteindre notre objectif général, nous
allons utiliser un questionnaire d'enquête qui est un ensemble des
questions que nous aurons à présenter à notre
échantillon que nous avons tiré.
7. Méthodologie de recherche
a. Méthode de collecte des
données
La réalisation d'un travail scientifique exige une
démarche méthodologique empruntée par le chercheur pour
arriver à atteindre les objectifs, le terme méthode se
définit comme une démarche rationnelle de l'esprit pour arriver
à la connaissance ou à la démonstration d'une
vérité. Il ne s'agit que d'un ensemble d'opérations
intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la
réalité.
? Méthode d'enquête
La méthode d'enquête peut être
définie comme une méthode de recueil de données primaires
à partir d'un questionnaire administré à un
échantillon issu d'une population ciblé. Elle peut prendre
diverses formes telles que le sondage politique, un essai clinique, une
étude transversale.
Cette méthode nous sera utile, en nous permettant de
construire notre questionnaire d'enquête et de recueillir les
données qui seront exprimées sous une forme statistique
basées sur la motivation du personnel.
? Méthode descriptive
En nous servant de la définition de N'da Paul(2002)
« nous pouvons indiquer que la méthode descriptive consiste
à décrire, nommer ou caractériser un
phénomène, une situation ou un évènement de sorte
qu'il apparaisse familier »3. Cette méthode nous a
aidés dans la description du champ de travail et de notre unité
d'enquête pour mieux appréhender les différentes
réalités qui s'y trouvent.
3 N'da P., Méthodologie de la
recherche, de la problématique à la discussion des
résultats, Ed. Universitaires de Côte
d'Ivoire, Abidjan, 2002, p.19
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b. Techniques de collecte des données
V' L'entretien
Est une technique qui consiste aux jeux des questions et
réponses. Nous avons opté pour cette technique également
dans la mesure où qu'elle a été utilisée sous forme
des questions posées aux personnels de l'agence de la SONAS/DPI.
V' Technique d'échantillonnage
Dans le cadre de notre étude, nous avons utilisé
la technique d'échantillonnage probabiliste de sondage non exhaustif.
Selon Chirouze (2010), cette technique consiste à tirer
au sort l'échantillon dans la population à étudier en
donnant à chaque élément de celle-ci une
probabilité connue, non nulle, d'être
sélectionné.
V' La taille de l'échantillon
Certains chercheurs déterminent de façon
approximative la taille de l'échantillon dont ils ont besoin pour
réaliser leurs recherches, en fonction des intrants de temps et de
moyens matériels, financiers et humains dont ils disposent pour la
recherche.
L'agence DPI a en son sein 15 fonctionnaires, d'où 10
soit 67% de l'ensemble de l'effectif sont des hommes et 5 fonctionnaires soit
33% de l'ensemble de l'effectif sont des femmes. Etant donné le nombre
réduit d'agents disponibles à la SONAS suite à la
COVID-19, nous avions réussi à nous entretenir avec 11
fonctionnaires dont 3 femmes qui nous ont accepté et répondues
aux questions que nous leurs avons administré. Notre population
statistique ou la taille de notre échantillon est de 11
fonctionnaires.
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Méthodes et techniques d'analyse des
données
? Méthode analytique
La méthode analytique « consiste à
décomposer l'objet d'étude en allant du plus complexe au plus
simple. Cette méthode recherche le plus petit composant possible,
l'unité de base des phénomènes,
AKTOUF(1993)4
? Méthode quali-quantitative
Dans notre étude relative à la
libéralisation des assurances et la motivation du personnel nous pensons
que pour éviter de violer les exigences scientifiques
d'élaboration d'un travail scientifique, la collecte des données
nécessaires, leur analyse et la rédaction d'un travail doivent
être rendues possibles grâce à l'utilisation des outils de
recherche scientifiques à savoir les méthodes et les techniques.
Par cette dernière (méthodologie), l'observateur peut s'engager
davantage pour tenter de comprendre en profondeur la vie d'un groupe, il
s'intègre à ce dernier en participant à ses
activités, tout en s'efforçant de faire oublier son statut
(BERTIER, 2007). Pour cette étude nous faisons recours à la
méthode quali-quantitative.
? Méthode statistique
L'analyse statistique est celle qui s'effectuée pour
toutes les recherches axées sur l'étude des corrélations
entre phénomènes susceptibles d'être exprimés en
variables quantitatives. Dès lors, elle s'applique
généralement aux recherches menées dans une perspective
d'analyse causale et s'impose dans tous les cas où les données
sont recueillies à l'aide d'enquête par questionnaire. Cependant,
elle nous sera avantageuse à la précision et la rigueur du
dispositif méthodologique quant aux objectifs et à la puissance
des moyens informatiques ayant permis de manipuler très rapidement un
grand nombre de variables.
? L'analyse de contenu thématique des entretiens
(becker et murphy, 1998), est une analyse relative à un
thème, à une lecture analytique qui vise, par l'étude des
constantes thématiques et le retour des motifs à dégager
la cohérence d'un univers imaginaire et l'intention profonde d'un
écrivain. Idée sur laquelle porte une réflexion, une
oeuvre, ou autour desquels s'organise une action.
4AKTOUF O.,
Méthodologie des sciences sociales et approche qualitatives des
organisations, PUO, Québec 1993, p.23
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(Becker et murphy, 1998) l'outil de traitement des
données est un élément d'une activité
utilisée, comme moyen, comme instrument de dépouillement ou de
traitement des données récoltées jugées utiles et
susceptibles à l'accomplissement d'un travail scientifique. Dans le
cadre de ce présent travail, nous allons faire recours l'analyse
thématique pour traiter les données qualitatives.
c. Technique d'analyse des données ?
Technique documentaire
Elle est définit par le professeur Adrien Ngasha
MULUMBATI(1990) comme étant une technique qui consiste à
établir et à analyser les documents pour arriver à
déterminer les phénomènes dont les documents sont ou
portent des traces.5
Cette technique nous permettra d'être en contact direct
avec les ouvrages et les documents qui cadrent avec notre sujet d'étude
par un procédé de lecture.
8. Choix et intérêt
a. Choix du sujet
Selon le professeur Adrien NGASHA MULUMBATI(1990), le choix
d'un sujet, sa délimitation ainsi que l'intérêt qu'il
présente pour la recherche sont conditionnés par les facteurs
tels que la formation intellectuelle et des motivations profondes qui
préoccupent les chercheurs dans un domaine précis. Voilà
pourquoi nous avons été motivés :
? Par le souci d'élargir nos connaissances dans le
domaine de ressources humaines plus particulièrement sur la motivation
du personnel.
? Par le souci de con&tribuer à la recherche des
solutions pouvant améliorer la situation de la motivation du
personnel.
b. Intérêt du sujet
L'intérêt est dicté par deux mobile dit
W.BECKER(2004) l'un social et l'autre strictement scientifique6.
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? En termes d'intérêt social :
La société congolaise en général
et celle du haut-Katanga en particulier est caractérisée par un
taux élevé d'analphabétisme. Ce phénomène
empêche les membres de ladite société de comprendre les
grandes théories rudimentaires qui alimentent la question de nos
recherches.
En effet, il nous revient de permette aux membres de la
société de comprendre en termes simples et claire l'essentiel de
notre question de recherche.
? En termes d'intérêt scientifique
:
La présente investigation devra fournir aux chercheurs
et à tous ceux intéressés, un arsenal des données
et/ou d'informations utiles à des fins multiples. Elle constituera en
outre un ajout à la théorie déjà existante à
ce sujet. C'est bien là un volet de l'intérêt social et
scientifique de notre travail.
9. La délimitation du sujet ? Du point de
vue spatial :
Cette étude sera menée au sein de la
société nationale d'assurance précisément dans
l'agence de la direction provinciale de l'impôt SONAS/DPI LUBUMBASHI
situé au numéro 1822 de l'avenue Sendwe dans la commune
Lubumbashi, en face de l'hôpital Sendwe.
? Du point de vue temporel
Notre recherche s'étend sur une période d'une
année, soit nous considérons plus particulièrement la
période 2019. La période a la quelle a eu la
libéralisation effective du secteur d'assurance.
6W. BECKER, Recherche scientifique :
théorie et pratique, éd. PUL. Lubumbashi 2004
p7
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10. Subdivision du travail
Hormis l?introduction et la conclusion notre travail comportera
trois chapitres :
? Chapitre 1. Cadre conceptuel et présentation du champ
empirique ? Chapitre 2. Cadre théorique de la recherche
? Chapitre 3. Traitement des données et discussion des
résultats
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CHAPITRE I CADRE CONCEPTUEL ET PRESENTATION DU CHAMP
EMPIRIQUE
SECTION I CADRE CONCEPTUEL
Dans l'élaboration d'un travail scientifique, il est
important d'évoquer avant tout propos, le cadre conceptuel et
théorique. Car chaque discipline dispose d'une terminologie qui lui est
propre et qui lui permet d'appréhender son objet d'étude selon
ses spécificités. Par ailleurs, la signification des concepts
peut variée d'un auteur a un autres. C'est dans cette optique que nous
allons définir ici les concepts de base et connexes tel qu'ils seront
utilisés tout au long de notre travail.
I.1.2 DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE
La saisie des concepts est très importante tant pour la
clarté de l'exposé que pour la fixation de l'optique dans
laquelle nous entendons aborder ce sujet, cela nous permet d'éviter leur
erreurs d'interprétation, donc toues les équivoques
éventuelles. C'est ainsi que chaque concept est important dans le sens
approximativement avec l'objet de notre étude. De ce fait, nous voulons
aider le lecteur du présent travail à s'imprégner de la
véritable portée de nos réflexions. Ces concepts sont
repris ci-dessous :
a. L'Assurance
L'assurance est une opération par laquelle une partie,
l'assuré se fait promettre, moyennant une rémunération
(prime ou cotisation), pour lui ou pour un tiers en cas de réalisation
d'un risque, une prestation par une personne, l'assureur, qui prenant en charge
un ensemble de risques, les compense conformément aux lois statistiques.
L'assurance est techniquement une opération par laquelle un assureur
organise en mutualité une multitude d'assurés exposés
à la réalisation des certains risques et indemnise ceux d'entre
eux qui subissent un sinistre grâce à la masse commune et
moyennant des primes collectées (cotisations) (LWAMBA, 2019). Les
assurances en soi constituent des opérations financières et
commerciales basées sur la dispersion des risques et la garantie d'une
indemnisation en cas de survenance d'un risque assuré. Au-delà de
leurs aspects purement techniques, elles constituent un facteur
nécessaire de sécurité dans le déroulement de
transactions quant aux commerçants, aux personnes comme aux biens
transportés et aux tiers. C'est un bien de
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consommation de première nécessité qui
permet aux commerçant, industriels, hommes d'affaires et à tout
homme d'entreprendre des opérations qui ne sont pas exemptés des
risques mais dont la réalisation leur est bénéfique.
(LWAMBA, 2019)
b. La libéralisation
La libéralisation est un ensemble des mesures tendant
à faciliter le développement des échanges. Il s'agit d'un
système économique décrivant du libéralisme, qui
est un contrat d'idées, qui tend à instaurer politique et
économique laissant une plus large part à la liberté
individuelle. La libéralisation est un processus contrôlé
par l'Etat, qui aboutit à l'ouverture pure et simple d'un marché
(qui était jadis monopolisé), a beaucoup d'autres
opérateurs pour la vente des mêmes produits avec une large
possibilité de diversification, provoquant la concurrence loyale. La
libéralisation des services publics se caractérise donc par
l'ouverture à la concurrence, plus ou moins grande selon le degré
de cette libéralisation. Celle-ci diffère de la privatisation car
cette dernière désigne la vente par l'Etat au secteur
privé de tout ou partie (c'est alors une privatisation partielle) d'un
capital d'une entreprise publique.
c. Performance
Il existe plusieurs types de performance, raison pour laquelle
le tableau qui suit présente seulement les définitions qui nous
importent dans ce travail parlant sur la motivation du personnel qui est l'un
de facteur phare de la performance. La performance implique pour une entreprise
un suivi régulier des résultats obtenus afin de permettre au
management de l'optimiser. Lorsqu'il s'agit de la performance d'un titre
financier, celle-ci peut être analysée par rapport au taux de
rendement obtenue, mais aussi, en fonction de la valorisation du capital
(Mataf, 2019)
Tableau no2 : Définition du concept
Performance
Concepts
|
Auteurs
|
Définitions
|
Performance
|
Olivier M. (2009)
|
La Performance renvoi aux résultats obtenus par une
entreprise au sein de son environnement concurrentiel,
lui permettant d'augmenter sa compétitivité,
sa rentabilité, ainsi que sa capacité à influencer les
autres.
|
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|
Lapenu (2004)
|
|
Performance
|
|
Par contre, La performance économique désigne
le
|
économique
|
|
niveau quantitatif et qualitatif des résultats obtenus
par une entreprise en matière de climat social, comme le bien-être
au travail des différentes catégories de salariés et le
comportement des dirigeants et des cadres à l'égard de leurs
subordonnés.
|
Source : notre documentation
d. La motivation
1. Définitions de la motivation
Le concept de motivation comme objet de recherche
apparaît pour la première fois, semble-t-il, dans les travaux des
psychologues Tolman (1932) et Lewin (1936). De façon classique.
De manière plus simple, la motivation consiste à
dire qu'il s'agit d'un comportement actif orienté vers un but :
· Ce qui incite la personne à agir (besoin) ;
· Caractère dynamique (action) ; · Ce qui soutient
l'action en cours (but).
Pour les spécialistes de la question, on retient que
selon Bertrand Poulet, la motivation peut être définie simplement
comme « ce qui fait agir un individu pour un mobile ». Quant à
Wood Man, il propose une définition plus explicite du concept ; «
le terme motivation sert à désigner les forces qui agissent sur
une personne ou en elle-même, pour la pousser à se conduire d'une
manière spécifique, orienté vers un objectif ».
Selon BERGERONS Louis en 1986 : « La motivation est comme
une force intérieure, poussant l'homme à agir dans le sens des
objectifs organisationnels, tel qu'il le perçoit. Il s'agit donc d'une
optimisation de l'effort vers un but précis et non d'une simple
dépense énergie.
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Selon Claude LEVY-LEBOYER la motivation peut être
décomposée en 3 étapes qui se définissent dans le
cadre des actions visant la poursuite d'un résultat donné, donc
d'une performance :
+ Le choix de l'objectif ou encore l'acceptation par
l'individu d'un objectif qui lui est assigné ;
+ La décision, souvent implicite qui concerne
l'intensité de l'effort que cet individu va consacrer à atteindre
cet objectif ;
+ La persévérance dans l'effort au fur et
à mesure qu'il se déroule et en fonction des retours
d'information sur ses résultats par rapport à l'objectif à
atteindre.
Selon RICHARD et Déci en 1975 : « la motivation
est l'ensemble des éléments qui permettent à un individu
d'adopter un comportement efficace en entreprise, ce dernier s »engage
alors de manière totale, volontaire et naturelle dans la
réalisation de ses taches. Véritable enjeu du monde de
l'entreprise, aux côtés d'autres motivations plus ou moins proche,
comme l'épanouissement personnel au travail, la motivation des
salariés joue un rôle déterminant dans l'efficacité
d'une entreprise et donc son développement économique.
Selon Pierre LEVASSEUR : « la motivation est
l'état d'une personne qui choisit de faire un effort en vue d'accomplir
une tache, puis choisit de fournir une certaine quantité d'efforts
pendant un certain temps ».
Il existe ainsi une pléthore de définitions de
la motivation au travail ; mais de l'analyse des définitions ci-dessus
énoncées, il ressort les éléments qui suivent :
+ L'existence des « besoins » : l'individu est
spontanément motivé, c'est-à-dire qu'il ressent
fondamentalement des besoins qu'il cherche à satisfaire. Ces besoins
physiologiques (qui agissent sur la personne) et psychologiques (qui agissent
en lui-même) sont donc les raisons qui induisent l'action de l'individu
;
+ L'existence des « objectifs » : il n'y a pas
d'individu motivé en soi, il n'y a que celui motivé pour quelque
chose ou pour un « mobile ». Cela signifie que l'action
engagée par le besoin de l'individu est toujours dirigée vers
l'atteinte d'un objectif ;
+ La motivation est un phénomène personnel :
dans les différentes définitions ci-dessus citées, on
remarque l'emploi au singulier des termes « individu », «
personne ». Etant donné que tous les hommes n'ont pas
forcément les mêmes problèmes et ne ressentent pas le
même problème de la même manière, ils ne peuvent ni
avoir des besoins
? La motivation intrinsèque aux
stimulations : ici les salariées sont motivé grâce à
la
sensation forte qu'il éprouve dans ses activités
professionnelle ;
Page | 21
identiques, ni ressentir le même besoin avec la même
intensité. Les besoins étant alors individuels, il va de soi que
la motivation soit aussi individuelle ;
Prenons l'exemple des athlètes qui veulent faire partie de
l'équipe de leur pays, leur travail commence pendant de longues
années avant d'y parvenir.
La motivation comporte donc un choix à la base. Et ce
choix détermine les actions et leur durée.
La motivation ne peut pas être mesurée directement.
Il faut donc l'inférer à partir d'observations quantifiables de
l'organisme. Il y a principalement trois possibilités pour mesurer le
« quoi » et le « comment » du comportement :
V' Observation du comportement : par exemple, la durée
d'un comportement.
V' Mesure des indicateurs physiologiques : l'activité du
coeur pendant le comportement. V' Questionnaires : poser des questions sur la
raison d'un comportement.
Toutes les méthodes doivent suivre les principes de
l'objectivité de la recherche.
2. Les sources de la motivation
Etre motivé, c'est essentiellement avoir un objectif,
décidé de faire un effort pour l'atteindre et
persévérer dans cet effort jusqu'à ce que le but soit
atteint. En effet, il existe deux sources de motivation :
? La motivation intrinsèque : La
motivation intrinsèque signifie que l'on pratique une activité
pour le plaisir et la satisfaction que l'on en retire. Une personne est
intrinsèquement motivée lorsqu'elle effectue des activités
volontairement et par intérêt pour l'activité
elle-même sans attendre de récompense ni chercher à
éviter un quelconque sentiment de culpabilité.
Selon (Richard M. Ryan et Edward L. Déci, en 2000)
Disent qu'il existe trois sortes de motivation intrinsèque :
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? La motivation intrinsèque à la reconnaissance
: ici l'individu effectue ses activités pour
le plaisir d'apprendre de nouvelles choses ;
? La motivation intrinsèque à l'accomplissement
: ici l'individu a le sentiment de relever les défis.
La motivation intrinsèque provient donc de
l'intérieur de l'être humain. Les sources intrinsèques sont
: les valeurs, les besoins, et les croyances. Son but est d'être le
meilleur.
? La motivation extrinsèque : La
motivation extrinsèque provient de l'extérieur de l'être
humain, elle se définit comme suit ; le sujet agit dans l'intention
d'obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l'activité
même ; par exemple, recevoir une récompense, éviter de se
sentir coupable, gagner l'approbation sont des motivations
extrinsèques.
Selon ses trois auteurs (Richard M. Ryan et Edward en 2000),
il existe différents formes de motivation intrinsèque :
? La régulation externe : le comportement dépend
de récompenses matérielles ou de
sanctions placées sous le contrôle d'autrui ;
? La régulation introjectée : l'individu
intériorise les contraintes qui étaient, à
l'origine externe. On a donc un début, internalisation de pressions
externes, sans que l'on peut parler d'autodétermination ;
? La régulation par identification : dans cette
situation le comportement devient valorisé par l'individu et le
perçoit comme choisi.
Les sources de la motivation extrinsèques sont :
l'environnement lié aux conditions de travail, les règles et les
normes présentes dans l'organisation.
Aujourd'hui, ces deux sources de motivation doivent être
combinées. Si l'on prend le cas d'une personne qui peut être
motivée par des sources intrinsèques (elle aime son travail, se
sent valorisée), en changeant certaines conditions extrinsèques
comme le milieu de travail, on peut modifier son niveau de motivation.
Cependant, plusieurs recherches disent que les
récompenses ou toute autre forme de motivation extrinsèque «
tuent » la motivation intrinsèque. Il ne faut pas pour autant
arrêter de donner des récompenses, mais simplement faire attention
de ne pas diminuer la
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motivation intrinsèque en donnant des bonbons à
quelqu'un qui n'en a pas besoin pour accomplir ce qu'il aurait accompli sans
aucune autre forme de récompense.
3. Processus de la motivation
Le processus de motivation est définit comme un besoin qui
se fait sentir et crée une tension, une action se crée donc pour
diminuer la tension.
Quand l'action atteint son but, le besoin est satisfait et la
tension est réduite.
Figure no 3 : processus de motivation
|
Tension réduite
|
Besoin insatisfait
|
|
|
|
Tension
|
Besoin satisfait
|
Action désorienté vers un objectif
Objectif atteint
Source : Processus de motivation : BERGERON,
J-L, CONTE, N JACQUES, J, BELANGER « les aspects humains de l'organisation
». Boucherville, GAETAN MORIN Editeur, 1979, p 104
4. Quelques théories sur la motivation
? Satisfaire les besoins pour motiver A. La
théorie des besoins de Maslow
En 1943, Abraham Maslow publie sa théorie selon laquelle
tout individu au travail ressent des besoins qui sont sources de motivation. Il
propose l'existence de besoins répartis en cinq catégories, qu'il
est possible de hiérarchiser et de classer dans une pyramide : - Les
besoins physiologiques : le premier niveau, le plus basique. Ces besoins
peuvent être satisfaits par l'intermédiaire de la
rémunération.
- Les besoins de sécurité (économique,
psychologique, physique) qui peuvent être satisfaits notamment en
développant l'employabilité des individus.
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- Les besoins de sociabilité (appartenance,
communication). Ils peuvent être satisfaits par un développement
du sentiment d'appartenance, notamment par la culture d'entreprise, la
communication interne, les groupes de projet, les activités
sociales...
- Les besoins de reconnaissance (estime,
considération). Ils peuvent trouver écho à travers les
systèmes de rémunération, l'implication des individus, le
management participatif, l'empowerment des individus...
- Les besoins d'accomplissement. Ils peuvent être
satisfaits par le développement personnel (formation,
carrière...) et l'empowerment qui permettent à l'individu de se
sentir utile et compétent.
B. La théorie ERG d'Alderfer
La théorie de Maslow a été relativement
peu vérifiée dans la réalité, principalement
à cause de la structure très hiérarchisée des
besoins. En réponse, Alderfer (1969) propose une théorie des
besoins moins dogmatique dans la hiérarchie mais qui stipule
également que c'est la sensation de besoin qui motive l'individu au
travail. Alderfer recense trois types de besoins :
- Les besoins d'Existence. Ce sont les besoins primaires,
physiques.
- Les besoins de sociabilité (Relatedness).
Ce sont les besoins de relations interpersonnelles.
- Les besoins de développement (Growth). Ce
sont les besoins de création, de réalisations significatives,
d'utilisation et d'amélioration des compétences.
Alderfer n'impose pas de hiérarchie dans l'apparition
des besoins même si on constate une certaine progression dans leur
développement. Toutefois, son modèle résiste mieux que
celui de Maslow à l'épreuve des faits étant donné
qu'il est moins strict dans sa structure.
C. La théorie des besoins de McClelland
Toujours dans l'optique selon laquelle c'est la volonté
de satisfaction d'un besoin qui motive les individus, McClelland a
proposé en 1961 sa théorie selon laquelle un des trois besoins
qu'il a recensés prédomine chez chaque individu et influe sur sa
motivation. McClelland propose trois catégories de besoin, sans aucune
hiérarchie :
- Le besoin d'affiliation : C'est le besoin de s'associer
à d'autres personnes.
- Le besoin d'accomplissement : C'est le besoin de relever des
défis, d'atteindre des objectifs. - Le besoin de puissance : C'est le
besoin d'avoir de l'influence sur ses pairs, d'être capable de les
motiver vers un objectif précis.
La personnalité de chaque individu est marquée
par la prédominance d'un des trois besoins qui sera la force motrice qui
influera sur ses comportements.
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? Rendre le travail plus intéressant pour motiver
D. La théorie bi-factorielle d'Herzberg
Suite à une vaste étude qualitative, Frederick
Herzberg et ses collaborateurs proposent en 1959 de distinguer les facteurs
susceptibles de générer de la satisfaction au travail de ceux
qui, au mieux, peuvent conduire à l'absence d'insatisfaction au travail.
Auparavant, on classait les facteurs sur un axe unique allant d'insatisfaction
à satisfaction. Herzberg distingue donc : « Les facteurs
situés sur l'axe de la satisfaction. Ils sont également
appelés motivateurs. On retrouve les accomplissements et leur
reconnaissance, le travail en lui-même, les responsabilités, le
développement personnel» Les facteurs situés sur l'axe de
l'insatisfaction. Herzberg les appelle également facteurs
d'hygiène ou d'ambiance. On recense la rémunération, les
conditions de travail, les relations dans l'entreprise (supérieur,
collègues)...
Selon Herzberg, si on veut motiver les individus au travail,
il faut jouer sur les facteurs de satisfaction (facteurs motivateurs). Ce sont
les facteurs relatifs au contenu du travail : la réussite, la
considération, l'autonomie, les responsabilités, l'avancement. Il
propose donc le concept d'enrichissement du travail avec une double
intervention sur le contenu du travail :
« L'élargissement horizontal du travail. Il
consiste à confier davantage de tâches à l'individu mais
également à ce que celles-ci soient plus variées. La
polyvalence, la flexibilité qualitative, le travail en équipe ou
en groupe de projet sont des réponses appropriées ».
L'étendue des tâches ou l'enrichissement vertical du travail. Il
consiste à déléguer à l'individu un niveau plus
élevé d'autonomie et de responsabilités dans son travail,
quel que soit son niveau hiérarchique. Il faut toutefois rappeler
qu'Herzberg a été fréquemment critiqué car il
« confond » la motivation au travail avec la satisfaction au travail,
dont la définition admise est de désigner « un état
émotionnel agréable ou positif résultant de
l'évaluation faite par une personne de son travail ou de ses
expériences au travail » (Locke, 1976, p.1300).
E. La théorie des caractéristiques du travail
d'Hackman et Oldham
Dans la lignée d'Herzberg qui encourage à agir
sur le contenu du travail pour motiver l'individu, Hackman et Oldham (1976,
1980) proposent le modèle des caractéristiques du travail. Ils
identifient cinq caractéristiques du travail qui déterminent ce
qu'ils appellent le Potentiel de Motivation d'un Emploi (PME), qu'il convient
de maximiser : « La variété des compétences
nécessaires pour occuper cet emploi ; » L'identité de la
tâche :
Page | 26
plus un emploi est segmenté en tâches
opérationnelles, moins l'identité de chacune de ces tâches
est grande ;
- L'importance de la tâche, qui désigne l'impact du
travail réalisé pour l'entreprise ;
- L'autonomie qui renvoie au sentiment de
responsabilité ressenti par le salarié dans la réalisation
de ses tâches ;
- Le feed-back qui rappelle le besoin qu'à l'individu
d'être informé sur les conséquences de ses
réalisations, sur ses résultats.
Le potentiel de motivation d'un emploi sera donc fonction de ces
cinq caractéristiques.
? L'application managériale des théories
centrées sur le contenu du travail se trouve dans l'incitation
à agir sur le contenu du travail, en donnant aux individus des missions
plus épanouissantes, plus valorisantes et moins mécaniques leur
permettant de déployer davantage de compétences et de ne pas
être démotivés par un travail routinier dont ils ne
perçoivent pas la finalité et sur lequel on ne leur prodigue
aucun retour.
? Motiver en fixant des objectifs
F. La théorie de la fixation des objectifs
La théorie de la fixation des objectifs a
été énoncée par Locke en 1968 puis
reprise plusieurs fois par la suite. Elle stipule que la
motivation au travail d'un individu sera
plus importante si des objectifs lui sont fixés.
Selon Locke et afin d'optimiser son efficacité, un
objectif doit revêtir plusieurs aspects :
- Être clair et précis, spécifique (cela
facilite son atteinte) ;
- Être difficile mais réaliste (il constitue alors
un défi motivant) ;
- Être accompagné d'un feed-back quant à son
atteinte ;
- Être accompagné d'un soutien pour l'atteindre ;
- Avoir été établi en faisant participer
tous les collaborateurs impliqués ;
- Être accompagné de récompenses lors de son
atteinte.
Pour Locke, la difficulté de l'objectif renforce le
niveau d'effort fourni et la
persistance de celui-ci. En outre, si l'objectif est
spécifique, il permet de concentrer l'attention
et les efforts de l'individu, ce qui lui permet de
développer des stratégies afin d'optimiser son
travail. L'individu guidé par un objectif est ainsi plus
performant qu'un individu livré à lui-
même.
Il convient de rappeler que la théorie des objectifs
connaît des limites notamment :
- Si l'objectif est trop difficile à atteindre, certaines
personnes risquent de se démotiver.
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- Les individus qui n'ont pas un fort besoin de
réalisation ou d'accomplissement seront moins motivés par la
fixation d'objectifs que les autres. - Plus une tâche est complexe et
plus elle
demande d'interactions entre individus, moins la fixation
d'objectifs sera efficace.
- La simple fixation d'objectifs ne suffit pas à motiver
les individus, il faut pour cela qu'ils soient engagés, impliqués
dans l'objectif.
SECTION II PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE
D'INVESTIGATION
Etant donné que la SONAS/DPI oeuvrant dans la Ville de
Lubumbashi dépend de la SONAS provinciale, nous voulons ici,
présenter sa situation géographique, son historique, ses
missions, ses objectifs et son mode de fonctionnement.
1. Dénomination, historique et objet social de la
SONAS
1.1. Dénomination
Créée par l'ordonnance loi no66/622 du 23
novembre 1996 d'une entreprise d'Etat dénommée, la
société nationale d'assurance, en sigle SONAS. Cette entreprise
acquiert du pouvoir public un monopole du marché des assurances en vertu
de l'ordonnance loi no 67/240 du 02 juin 1967 par conséquent, toutes les
sociétés étrangères qui fonctionnaient au pays
entant qu'assureurs (Charles le jeune, IMMOAF) devenaient de simples courtiers
de la SONAS.
Actuellement la SONAS est régie par l'ordonnance loi
n°78/002 du 26 janvier 1978 portant statut d'une entreprise publique
dénommée Société Nationale d'Assurance. Cette
dernière est le premier organisme à avoir porté le titre
de société d'Etat.
1.2. Historique
1.2.1. Historique des assurances et de la SONAS
La naissance du besoin d'assurance, comme conçu
aujourd'hui était exclue dans la société primitive
à organisation familiale ou tribale. Car, la solidarité dans ces
groupes sociaux garantissait la sécurité de tous les membres. Il
faudra attendre le relâchement des liens familiaux ou tribaux et l'essor
de l'individualisme pour voir germer l'idée d'assurance. Les
premières assurances naquirent sous la forme d'assurance maritime, ce
fut la conséquence de l'expansion du commerce maritime dans les faits
italiens de la méditerranée (Florence-15 Gene) cette assurance
s'est rependue ensuite en Espagne, au Portugal et dans les pays nordiques.
L'assurance terrestre date du XVIIe siècle. Elle apparut en Angleterre
sous la forme d'assurance contre incendie, conséquence du grand incendie
de Londres en 1666 qui détruisit 13.000 maisons dans 400 rues en 4
jours. Au XXe siècle, l'assurance se développe
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remarquablement : des branches pratiquées dans le
passé progressent fortement et des nouvelles formes d'assurance
naissent. Exemple : l'assurance contre le vol contre la grêle, contre la
moralité des animaux, contre le risques de guerre, contre les bris des
machines, assurance aérienne, assurance des responsabilités et
tant d'autre branches l'assurance se développe remarquablement : des
branches pratiquées dans le passé progressent fortement et des
nouvelles formes d'assurance naissent. Exemple : l'assurance contre le vol
contre la grêle, contre la moralité des animaux, contre les
risques de guerre, contre le bris des machines, assurance aérienne,
assurance de responsabilité et tant d'autres branches.
1.3. Evolution historique de la SONAS
L'assurance a été rependue en Afrique par les
colonisateurs comme fût le cas d'Europe par les Italiens. En
république démocratique du Congo par les belges (les
colonisateurs). Les 1ères années l'indépendance du Congo,
l'assurance fut pour le Congo produit d'importation. Ces assurances
étaient contractées par l'intermédiaire des courtiers
auprès des sociétés d'assurance étrangères.
C'est à la création de SONAS que la population congolaise a connu
l'assurance, sauf quelques évolués avaient les moyens pour
souscrire la police d'assurance avant l'indépendance. Seuls les
étrangers pouvaient s'assurer auprès des compagnies d'assurance
de leurs pays d'origine représentées au Congo soit par des agents
généraux ou par des courtiers tous les courtiers des
sociétés étrangères étaient organisés
dans une structure économique répondant aux aspirations
coloniales de l'époque. Au Congo, de 1960 à 1965 le secteur
d'assurance échappait au contrôle des pouvoirs publics.
C'est à partir de 1965, avec la stabilité
politique et l'ordre étant rétablit, il a été
possible de concevoir un programme de redressement économique dont le
but était d'assurer l'assainissement des finances publiques, la
stabilisation des prix ultérieurs et le redressement de la SONAS.
1.4. Objet de la SONAS
L'objet de la SONAS consiste à assurer toutes les
opérations d'assurance, de coassurance, de réassurance, de
gestion immobilière, ainsi que les opérations financières
et d'investissements qui s'y rattachent.
En résumé, l'action de la SONAS est d'assurer la
sécurité contre les risques éventuels sur
l'économie congolaise, sur les patrimoines nationaux, et les
intérêts individuels, cette sécurité permet à
toute personne ayant souscrit la police d'assurance, de vivre sans crainte en
cas de sinistre. L'action de la SONAS repose essentiellement sur les objets
clés suivant :
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A) Dès à l'échelle de la population, le
besoin de garantie de son fonctionnement ou
moyen d'assurance ; B) Confier au congolais, dans le souci du
contrôle de l'économie nationale, la gestion de l'exploitation du
marché des assurances et des immobilières ; C) Procéder
à l'accroissement de l'économie nationale en faisant usage
à l'épargne par l'exploitation des assurances ; D) Créer
à court terme et à moyen terme un générateur des
ressources de l'Etat.
2. LA SITUATION GLOBALE DU MARCHE DES
ASSURANCES
La République Démocratique du Congo, constitue
un vaste marché en termes d'assurances. Ce marché, très
prospère durant la période coloniale, ne semble plus fonctionner
normalement et à perfection. Et bien de reproches sont adressées
à la société nationale d'assurances. Certaines sont
globales et générales alors que d'autres sont techniques.
2.1. Dysfonctionnement du marché
d'assurances
Il y a des caractéristiques inhérentes aux
marchés des assurances dans les pays du tiers monde, tiers monde
constitué des pays sous-développés et à faible
revenu. Parmi les raisons qui font que l'assurance n'est pas très
développée dans le tiers monde en général et en RDC
en particulier, on peut citer entre autres avant de les passer rapidement en
revue, l'existence de la famille agnatique, la résistance à
pratiquer l'épargne, le niveau de vie peut élever, les manque
d'informations, des objections des principe ainsi que des codes
d'investissement très laxistes qui ne permettent pas un contrôle
rigoureux de sociétés étrangères.
En effet, la notion de la famille est très forte en
Afrique en général et en RD Congo en particulier. Quand le sens
de la famille est à ce point, chaque individu y trouve certaine
tranquillité en ce qui concerne son avenir, celle de ses enfants et de
sa femme. Cette solidarité n'est pas la même parfois si pas
souvent contraignante. Il s'agit d'une contrainte sociale qui oblige non pas
juridiquement mais tout à fait socialement chaque individu envers
l'autre membre de son clan. Les liens entre les collatéraux et envers
les ascendants et les descendants sont très serrés. En somme, la
solidarité assure la solidarité du groupe et personne ne peut s'y
soustraire. Chaque membre a des droits et des obligations à
l'égard de sa famille et en cas de besoins, c'est elle qui intervient
(LWAMBA, 2019).
Bien plus, trop peu des gens sont informés de
l'intérêt et de l'utilité des assurances ainsi que des
possibilités qui leur sont offertes. Aussi trouvent-ils inopportune de
parier un risque probable à venir. En outre, le simple fait
dépenser à un risque pousse les gens
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à croire qu'on veut le précipiter. Il peut donc
leur arriver de refuser le dommage-intérêt verset à titre
d'indemnisation pour la perte des membres utile dit à la faute d'un
tiers ou le versement du capital prévus en cas de décès.
Ces prestations sont considérées comme étant immorales
dès lors qu'on peut y voir une main noire (LWAMBA, 2019).
2.2. Les raisons de libéralisation du secteur
d'assurance
L'apport majeur de la libéralisation du secteur
d'assurances est de le soustraire du champ unique des entreprises publiques
avec toutes ses exigences exorbitantes du Droit commun. Relevant alors d'un
domaine mixte avec des règles de jeu préétablies, l'Etat
Congolais peut alors renforcer le contrôle car les privés sont
plus faciles à gérer que les publics. La mise au point d'une
commission spécialisée devant se charger du contrôle de ce
secteur serait alors nécessaire pour surveiller la concurrence car une
concurrence illimitée tue la concurrence, aussi le faible finit par
s'éliminer. Ce qui nous pousse à parler de l'apport
négatif majeur qui est le manque de contrôle qui engendrerait une
concurrence libre, la clientèle appartenant à celui qui sait la
capter et la conserver, les assureurs malhonnêtes peuvent alors s'en
servir pour se faire des montants faramineux et se sauver.
La création de l'emploi, l'instruction des
assurés sur leurs droits et obligations du fait de la
compétition, le déclin du dirigisme contractuel renforcé,
le renforcement du pouvoir judiciaire et tant d'autres avantages ne sont pas en
reste.
2.3. Les avantages de la libéralisation du
secteur d'assurance
Les assurances-vie en RDC sont soumises à un
régime de monopole par l'Etat, mais dans le cadre de ce travail et au
regard de défis à relever, la libéralisation de ce
sous-secteur doit permettre la création d'un esprit de
compétitivité entre différentes compagnies. Chacune
d'entre elles, devra pour sa survie faire le meilleur d'elle-même afin de
fournir des meilleures prestations tant au niveau du personnel du cadre
environnement du travail que de celui de la clientèle. La
présence de plusieurs compagnies d'assurances-vie doit concourir non
seulement à l'accroissement des provisions mathématiques mais
également à l'amélioration de la qualité de la
prestation. Cette dernière, devra susciter l'engouement de la population
à souscrire d'avantage car en cas du sinistre, l'assureur s'acquitte
normalement de ses obligations. Sa crédibilité en dépend
dans cet environnement où plusieurs compagnies se font concurrence et
chacune ayant besoin de la clientèle de l'autre pour sa vie. Donc la
libéralisation de ce sous-secteur peut favoriser l'émulation
à la hauteur des enjeux.
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2.4. Les inconvénients de la
libéralisation
Perte de la clientèle et pléthore d'agents ou
sureffectif, baisse des recettes, perte de crédibilité, beaucoup
des compagnies concurrentes.
2.5. Analyse SWOT de la SONAS/ DPI
La matrice SWOT fournit les informations en vue d'affectation
des ressources et des capacités dans un environnement concurrentiel,
dans lequel l'organisation opère. Le modèle peut être
utilisé comme un instrument pour inventer et choisir la stratégie
et est également applicable dans n'importe quelle situation de prise de
décisions, l'objectif désirable étant clairement
défini (MUSEWA, 2014)
Tableau no3 : La matrice SWOT
Forces
|
Faiblesses
|
- La couverture d'une grande partie d'assurance automobile
à Lubumbashi
- L'agence est fréquentée par des clients
fidèles
|
- Couverture des assurances automobiles provinciales seulement
;
- Non-respect d'indemnisation en cas de sinistre (dans le
délai prévu)
- La crédibilité est réduite
|
Opportunités
|
Menaces
|
- Il y aura diversité des assurances dans les jours
à venir ;
- la restructuration par des nouvelles formations pour
affronter la concurrence ;
- La transparence financière issue de rapports
rédigés à chaque trimestre
|
- Avec la libéralisation du secteur
d'assurances, les nouvelles compagnies
d'assurances de renommée internationale même,
deviennent nombreuses dans le pays
et province du Haut-Katanga, qui va constituer une perte de
certains clients de la SONAS
|
Source : notre conception sur base des informations fournies
La première étape de cette matrice est
l'identification des Forces (Strengths =S), les Faiblesses (Weaknesses =W), les
Opportunités (Opportunities = O), les Atouts et les Menaces (Threats
=T). L'analyse de l'environnement interne et externe fait partie
intégrante de ce processus. (MUSEWA, 2014)
2.6. Analyse PESTEL DE LA SONAS
L'analyse PESTEL (Politique, Economique, Sociologique,
Technologique, Ecologique, Légale) est un outil d'analyse
stratégique de l'entreprise, dont l'objectif est d'encourager les
créateurs d'entreprise à adopter une démarche globale pour
construire la stratégie de leur future entreprise pendant la
rédaction de leur business plan.
Page | 32
Définition de l'analyse PESTEL
L'analyse PESTEL permet de surveiller les risques et les
opportunités que pourraient rencontrer l'entreprise et son
marché. La particularité de cette matrice est sa vision globale
de l'environnement. Elle met en avant six grands acteurs, qui forment son
acronyme : Politique, Economique, Socioculturel, Technologique, Ecologique et
Légal. (Manktelow, 1995)
Les 6 composantes de l'analyse PESTEL à la
SONAS
L'environnement Politique : intervient
à deux niveaux : national par l'intermédiaire des
décisions prises par le gouvernement en place (politique fiscale,
subvention) et international avec les décisions prises par le consensus
de plusieurs nations (politique monétaire). Dans le cas de la
Société nationale des Assurances, il s'agit d'une organisation
paraétatique profitant du privilège du pouvoir public et ayant
bénéficié du monopole sur le marché des assurances
jusqu'à dernièrement. Cependant, elle n'est pas
épargnée comme toutes les institutions dépendant du
pouvoir public des défaillances politiques que connait notre pays de
façon général.
L'environnement Economique : comprend toutes
les variables et tous les facteurs qui jouent sur le pouvoir d'achat et les
dépenses de consommation des clients et fournisseurs. L'environnement
économique dans lequel évolue la SONAS ne lui est pas favorable.
De façon général, les assurances couvertes par la SONAS et
faisant son marché sont orientées vers les entreprises et les peu
de personnes qui ont suffisamment de moyens ou des activités pouvant
être couvertes par la société. Cette situation s'expliquer
par le fait que la grande partie de la population vit dans les conditions de
revenu trop faible, ne pouvant pas accéder aux services d'assurance
grâce à cela. L'organisation a essayé d'atteindre toutes
les couches de la population, même les plus démunies en instaurant
l'assurance scolaire pour les élèves afin de garantir les risques
qui peuvent surgir soit en route en allant ou en rentrant de l'école ou
soit à l'école pendant la récréation.
L'environnement Social : il est important de
s'intéresser aux différentes caractéristiques de la
population (taille, répartition par âge, structure familiale,
composition religieuse) comme aux modes et aux tendances qui peuvent influencer
la vente des services ou produits.
L'environnement Technologique :
correspond aux forces qui créent de nouvelles
technologies, de nouveaux produits ou qui influencent directement ou
indirectement la capacité des entreprises à innover.
L'environnement Ecologique :
définit l'ensemble des ressources naturelles qui
influencent
l'activité de votre entreprise. On distingue deux
groupes : les activités qui influencent directement l'activité
économique (pénurie des matières premières, cout de
l'énergie) et celles
Page | 33
qui au contraire la subissent (pollution, intervention
croissante de l'Etat dans la protection du patrimoine naturel).
L'environnement réglementaire et
législatif : influencent et limitent les
activités des entreprises et des individus d'une société.
Deux composantes sont déterminantes pour les entreprises :
propriété industrielle et le droit du travail.
L'utilisation de l'analyse PESTEL est indispensable car un
changement de l'environnement macro-économique d'une entreprise peut lui
être fatal. En effet, les entreprises ne peuvent pas l'influencer et
leurs seules armes sont donc l'anticipation de l'adaptation.
Conclusion partielle
Nous voici au terme de ce premier chapitre qui avait pour
titre « cadre conceptuel et présentation du champ empirique ».
Nous sommes partis d'une idée de définir les concepts
clés, aussi de donnés quelques éclaircissements selon
différents auteurs.
Hormis les notions sur les concepts clés de notre sujet
d'enquête, nous avons données les sources de la motivation ainsi
que son processus.
Nous avons présenté notre unité
d'enquête qui est la SONAS, commençant par sa création, son
historique, sa situation géographique, son objet social, et enfin nous
avons analysé son environnement interne et externe, par le modèle
d'Harvard SWOT
Nous aurons plus de lumière dans le chapitre suivant,
où il sera question de donner les théories explicatives de notre
thème de recherche.
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CHAPITRE II CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE
Aujourd'hui, la situation économique évolue, et
les entreprises s'internationalisent pour trouver une population active capable
de travailler à moindre cout, les frontières sont
désormais ouvertes, la concurrence est de plus en plus rude. Les
dirigeants imposent donc à leurs salaries des objectifs de plus en plus
difficiles à atteindre, et les stratégies de ces entreprises sont
de plus en plus élaborées et nécessitent une grande
mobilisation des salariés.
Actuellement, les entreprises découvrent que le
potentiel humain est un atout : elles ont effectivement compris que les hommes
peuvent représenter un avantage compétitif à leur
organisation.
En effet, S'il existe plusieurs méthodes permettant aux
entreprises de mesurer et de gérer d'autres éléments
d'actif, comme le capital matériel et le capital financier, on ne peut
en dire autant du capital humain. Faute d'outils, il peut arriver que les
dirigeants n'obtiennent pas le rendement qu'ils attendent de leurs
collaborateurs. Il ne suffit pas d'avoir des employés satisfaits pour
accroitre le rendement ou augmenter la productivité individuelle ou la
rentabilité de l'entreprise. Il faut aller au-delà de
l'engagement pour permettre aux employés de se réaliser. Tout le
monde s'accorde pour dire que la motivation est le principal facteur de la
performance individuelle au travail.
En effet, la motivation est la préoccupation constante
des managers. Les questions qui se posent et sur lesquelles de nombreux
chercheurs se sont penchés sont comme suit : qu'est-ce qui pousse
l'employé à entreprendre et à réaliser son travail
? Pourquoi les employés reçoivent les meilleurs salaires et
fonctionnent dans de bonnes conditions mais leur rendement n'est pas
proportionnel à ce qu'ils reçoivent ? Ou encore, comment
expliquer que deux employés placés dans les mêmes
conditions mais ne réagissent pas de la même manière?
La motivation n'est ni un trait de personnalité
indépendant du contexte, ni une conséquence quasi-automatique
d'un bon management ou d'une organisation adéquate. Il s'agit de la
résultante de contraintes économiques, organisationnelles,
technologiques et culturelles, et de leurs interactions avec les besoins, les
valeurs et les aspirations des individus. La motivation n'est pas un processus
stable, elle est sans cesse remise en question. Il est évident que les
managers et les gestionnaires s'inquiètent alors de la motivation
quand
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rien ne va plus : absentéisme, démissions,
baisse de production, baisse des ventes... ils doivent donc se situer,
reconnaitre chez soi comme chez les autres les éléments
motivateurs.
1. Historique de la motivation
D'après la revue de littérature, la motivation
est une notion très ancienne mais il est d'après Carriere J
« très difficile de retracer l'histoire du concept
général de motivation ». Mais la motivation n'a pris de sens
propre qu'avec l'histoire de l'organisation. Elle est au moyen âge
liée avec la notion du métier que le travailleur exerce dans
l'atelier.
Les historiens pensent que ce type d'organisation basée
sur le savoir-faire artisanal donne une grande importance à la
motivation intrinsèque. C'est plus tard que la motivation prend la forme
contemporaine et devient aussi une notion complexe. Le contenu de la motivation
a en effet connu une grande transformation au cours de l'histoire et ce compte
tenu des mutations, des croyances, des modes de vie et des relations sociales
surtout dans la sphère du travail. (ellul J)
La conception de la motivation évolue
parallèlement à la conception que l'on fait de l'homme et de son
rôle dans la société : Si la conception de l'homme se
réfère à ses besoins de base comme l'argent afin de
s'offrir ce qu'il désire, on parle donc de l'homme économique. Il
s'agit de motiver les besoins primaires des individus. Si on se penche sur le
rapport entre personnes dans le milieu du travail, c'est le caractère de
l'homme qui est mis en évidence.
La conception de la motivation va changer davantage en faisant
appel au sentiment d'appartenance et aux normes du groupe. Si on
considère les êtres humains sous l'angle de leur besoin de
réalisation, on évoque une conception de la motivation ou
l'organisation doit se mettre au service de l'individu et leur faciliter la
tâche. On mise donc sur la capacité intrinsèque des humains
qui consiste à atteindre des objectifs élevés.
La taxinomie de la motivation distingue en
général quatre types de motivation de l'individu dans son
travail. Il s'agit de :
2. Typologie de la motivation au travail
Page | 36
? La motivation finale : Elle se définit comme
l'énergie qu'un acteur tire du résultat qu'il vise, à
raison des avantages que cette finalité revêt à ses yeux.
C'est l'objectif même qui intéresse l'individu et qui l'incite
à agir. Pour ce dernier, seul compte-le résultat ;
? La motivation instrumentale : c'est l'art et la
manière qui comptent, et le résultat est avant tout l'expression
de cette perfection technique. Pour un individu dont la motivation peut
être classé dans cette catégorie, c'est son
intérêt pour le savoir-faire ou la technique de production qui
peut le pousser à l'action ;
? La motivation de survie : c'est celle qui préside aux
actes sans lesquels aucun autre acte ne serait envisageable ; il s'agit de
survivre avant tout. A ce propos, le cas d'un individu en situation d'essai ou
de stage probatoire a la Fonction Publique, est peut-être un exemple.
Tout ce qui préoccupe cet agent, pour le moment, c'est de réussir
son essai ou son stage et de conserver son emploi ;
? Enfin, la motivation obsessionnelle : c'est la motivation
finale endogène et radicale. C'est celle qui idéalise, conduit
à tous les sacrifices et « déplace les montagnes ». Le
but est l'essentiel, mais devient une obsession. C'est la situation ou
l'individu est tellement passionné pour le résultat à
telle enseigne que la fin justifierait les moyens.
Il est important de souligner que cette taxinomie ne
prétend pas que ces types de motivation existent à l'état
pur chez un individu ; en d'autres termes, chaque personne n'est pas
caractérisée d'une catégorie de motivation. Bien au
contraire, toutes les espèces de motivation existent chez l'individu,
créant ainsi des conflits au sein même de ce dernier et aussi dans
les entreprises.
Toutefois, selon les auteurs de cette classification de
motivation, même si toutes les formes de motivation sont bonnes, des lors
que leur usage est équilibre, il n'en demeure pas moins que les deux
formes principales restent les motivations finale et instrumentale.
3. Théories de la motivation
Un personnel motivé représente un atout
clé pour une organisation. Motiver le personnel doit être un des
objectifs majeurs de la gestion des ressources humaines. Pourtant, la
motivation est un phénomène complexe. Il semblait donc utile, de
s'intéresser à quelques théories de la motivation afin de
tenter d'identifier les leviers dont dispose la direction des ressources
humaines pour développer et maintenir la motivation du personnel.
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a. Les théories des besoins
Les théories des besoins considèrent que la
motivation est suscitée par la volonté de satisfaire
entièrement les besoins. Les théories les plus connues sont
celles de Maslow, alderfer, McClelland, d'Herzberg,etc.
o LE MODELE HIERARCHIQUE DE MASLOW
Le modèle hiérarchique des besoins, dû
à Abraham Maslow est sûrement le plus connu en France. En fait,
Maslow ne s'est intéressé à la motivation au travail
qu'à la fin de sa carrière, et ce sont, en réalité,
des psychologues du travail qui ont appliqué ses propositions
théoriques aux problèmes de la motivation dans les organisations.
Le propos de Maslow était de montrer que la trame de toute vie humaine
est constituée par la quête incessante de nouvelles satisfactions
concernant ceux de nos besoins non exaucés. En d'autres termes,
l'ensemble de nos conduites serait guidé par la satisfaction de besoins
qui caractérisent tous les êtres humains et qui sont donc
instinctifs, biologiques et fondamentaux. Maslow distingue cinq groupes de
besoins : besoins physiologiques, qui visent à assurer la survie, le
gîte et le couvert; besoin de sécurité, d'être
protégé contre toute menace ou danger ; besoins sociaux,
appartenir à des groupes, avoir des amis, être en position de
recevoir l'affection des autres; besoin d'estime, d'être
apprécié et respecté par les autres et besoin de se
réaliser, de « devenir de plus en plus ce qu'on est, de devenir
tout ce qu'on est capable d'être », selon l'expression de Maslow
lui-même. Et le besoin de se réaliser peut se concrétiser
différemment selon les individus, pour les uns, par exemple, à
travers leur réussite professionnelle, pour d'autres, en tant que
père ou mère de famille, pour d'autres encore, à travers
des activités caritatives.
L'originalité du modèle de Maslow concerne la
manière dont il présente les liens qui existeraient entre ces
différents besoins sous la forme d'une pyramide. A la base, les besoins
physiologiques, ensuite, les besoins de sécurité qui constituent
ensemble les besoins fondamentaux. Puis, dans un ordre croissant, les besoins
sociaux, d'estime et, tout en haut de la hiérarchie, l'actualisation de
soi.
Cette structure pyramidale permet de concrétiser
l'idée selon laquelle chaque besoin est motivant jusqu'à ce qu'il
soit satisfait, et cède alors son tour au besoin suivant, en allant vers
le sommet de la pyramide. L'intérêt d'une telle conception vient
de ce qu'elle concilie l'existence de différences entre les individus
parce que leurs besoins sont situés à un
Page | 38
niveau inégal de la pyramide, avec l'existence de
besoins fondamentaux identiques et organisés selon la même
séquence pour tous.
Le modèle de Maslow repose donc sur trois
hypothèses :
1) Tout comportement est déterminé par la
recherche de satisfactions concernant un des besoins fondamentaux.
2) Tous les individus commencent par chercher à
satisfaire les besoins les plus élémentaires et ne passent au
besoin suivant, dans l'ordre hiérarchique, qu'une fois satisfait le
besoin situé plus bas.
De ce fait, il existe une relation négative entre la
force motivante d'un besoin et son degré de satisfaction et entre la
satisfaction d'un besoin et la force motivante de celui qui se trouve plus haut
dans la hiérarchie.
3) Les besoins fondamentaux, ceux de premier niveau, ont une
priorité absolue sur tous les autres. Ce qui explique qu'un nombre plus
restreint de personnes se trouve mobilisé par la satisfaction des
besoins de niveau élevé, en particulier par la réalisation
de soi. De toutes manières, ce besoin, le plus haut de la
hiérarchie, n'est jamais complètement satisfait.
Comment peut-on appliquer ce modèle hiérarchique
aux situations de travail ? Ceux qui ont un salaire insuffisant ou qui ont le
sentiment de ne pas avoir assez de sécurité dans leur emploi vont
chercher avant toute autre chose à satisfaire ces besoins fondamentaux.
Inutile de tenter de les mobiliser en leur offrant, par exemple, la
possibilité d'accroître leur estime de soi.
Par contre, ceux qui ont réussi à obtenir de
quoi vivre décemment, eux et leur famille, vont attacher de plus en plus
d'importance aux relations interpersonnelles, aux marques d'estime, voire,
ensuite, aux occasions d'acquérir des compétences et de les
utiliser pleinement.
De même, on peut supposer que, en montant dans la
hiérarchie, les cadres seront mis en mouvement par des ressorts
différents en ce sens qu'ils vont chercher à satisfaire des
besoins d'ordre plus élevé.
Page | 39
Bref, ce modèle, s'il se vérifiait, fournirait
une manière ingénieuse de concilier l'existence de besoins
identiques pour tous et de sources de motivation différentes pour
chacun, en fonction de sa situation personnelle. Mais il ne suffit pas qu'une
théorie soit ingénieuse pour qu'elle soit validée. Et le
bilan expérimental est très négatif.
Les très nombreuses recherches effectuées dans
les années 70 n'ont pas prouvé que cinq besoins
indépendants les uns des autres suffisent à faire le tour des
sources de la motivation au travail. Aucune non plus n'a vérifié
la corrélation négative qu'implique le modèle de Maslow
entre la force d'un besoin et sa satisfaction; aucune, enfin, n'a
confirmé l'existence d'une structure hiérarchique des besoins.
Il faut pourtant rendre justice à Maslow. Tout d'abord,
le modèle qu'il propose a souvent été décrit d'une
manière trop simpliste, rendue encore plus schématique par le
recours à un dessin de la «pyramide».
Le modèle est trop souvent interprété
comme si à un moment donné toute l'énergie individuelle
n'était régie que par la satisfaction d'un besoin, et un seul, et
comme si cet état de dépendance continuait jusqu'à ce que
le besoin soit comblé.
En réalité, Maslow décrit tous les
comportements comme relevant de plusieurs sources de motivation et chaque
besoin comme étant partiellement satisfait, donc plus ou moins source de
motivation.
Par ailleurs, Maslow n'a jamais réellement voulu
proposer un modèle de motivation destiné à être
testé expérimentalement ; et il a seulement utilisé son
expérience clinique ainsi que ses réflexions personnelles pour
élaborer une conception philosophique de la nature humaine.
En fait, l'accent mis sur le besoin de se réaliser, qui
ne ferait surface qu'une fois tous les autres besoins satisfaits
représente sa contribution majeure. D'où l'apparente
imprécision de son modèle théorique. En effet, avant de
fonder une stratégie motivationnelle sur les idées de Maslow, il
aurait fallu apporter des réponses qui manquent et qui rendraient la
théorie vérifiable. Sur quelle échelle de temps se
déploie la hiérarchie ? Comment, concrètement, passe-t-on
d'un besoin à un autre ? Est-ce qu'il est possible de monter et
également de descendre les échelons de la hiérarchie ? Il
faudrait aussi, plus concrètement, réconcilier ce modèle
avec des faits facilement observables.
Maslow explique la motivation par des sources
intrinsèques à l'individu, il perçoit le
développement des besoins en fonction du développement humain.
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Comment, par exemple, penser que les besoins physiologiques
peuvent cesser d'être motivants alors qu'ils se renouvellent constamment
puisque nous avons besoin quotidiennement de nous nourrir et de nous
vêtir ? Comment accepter l'idée qu'un besoin satisfait
disparaît alors que nous pouvons observer la manière dont, par
exemple, comme l'ont montré Hall et Nougaim, un premier succès
vient relancer l'ambition et le désir de réussir encore plus,
encore mieux ? Au total, il faut accorder à Maslow le mérite
d'avoir été le premier à proposer une analyse des ressorts
de la motivation, mais reconnaître que le modèle qu'il propose, et
qui n'était d'ailleurs pas conçu pour être appliqué
aux situations professionnelles, ne permet pas d'expliquer comment se
développe la motivation au travail, ni de rendre compte des
différences interindividuelles concernant les sources et
l'intensité de la motivation.
D'après Maslow, l'individu cherche à
répondre à des besoins selon une hiérarchie de besoins :
une fois qu'un besoin est satisfait, l'individu souhaite satisfaire le besoin
immédiatement supérieur dans la hiérarchie, jusqu'à
ce qu'il parvienne au dernier niveau, celui de l'accomplissement personnel.
Cette hiérarchie est souvent présentée sous
forme d'une pyramide.
Rien n'autorise à dire que le fait de passer d'un
besoin à un autre entraîne un changement de comportement dans le
travail, ni comment on peut, sur le terrain, mesurer la
Page | 41
o LE MODÈLE «E R G»
D'ALDERFER
La théorie de Maslow a suscité
plusieurs critiques, pour paliers à ses faiblesses d'autres auteurs ont
proposés de nouveaux modèles conceptuels et empiriques. Notamment
Alderfer (théorie ESC) qui avance qu'il existe trois
catégories de besoins :
? Les besoins d'existence : ils s'allient aux deux premiers
niveaux de besoins de
Maslow, et correspondent dans une organisation aux besoins
d'obtention de bonnes conditions de travail et d'avantages sociaux.
? Les besoins de sociabilité : ils désignent en
organisation le besoin des individus d'entretenir des relations intimes avec
leurs semblables, de partager leurs sentiments et émotions, et de la
réciproque de la part des autres. On retrouve ces besoins dans le
désir d'échange, de communiquer en général et de
former des groupes. Ces besoins correspondent aux deux autres échelons
de la pyramide de Maslow ; appartenance et estime.
? Les besoins de croissance : pour Alderfer, ces
besoins englobent la recherche de défi encore le désir de
s'adonner à des activités propres à développer la
créativité. Ils sont semblables aux besoins d'actualisation de
Maslow.
Cette théorie entre en contradiction avec celle de
Maslow qui présente une progression dans les besoins à
satisfaire. Alderfer quant à lui reconnait que la frustration
d'un besoin peut amener la régression dans l'ordre des besoins à
satisfaire.
Alderfer ne présente pas une nouvelle
théorie des besoins, mais plutôt un réaménagement de
celle de Maslow. Sa contribution a surtout permis de montrer que
l'ordre de la satisfaction des besoins n'est pas nécessairement
progressif, et que l'on peut également chercher à satisfaire
plusieurs besoins à la fois.
Le modèle d'Alderfer n'a pas fait l'objet de recherches
aussi nombreuses que celui de Maslow, probablement parce que, malgré
l'intention de son auteur, les deux schémas partagent le même
défaut, dû à l'imprécision de la notion même
de besoin. En outre, aucun des deux modèles ne précise s'il est
possible de créer des besoins, et ne permet d'affirmer que certains
besoins sont plus motivants que d'autres, ce qui rendrait ceux qui en sont
animés plus productifs et plus ardents au travail.
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force des besoins et leurs degrés de satisfaction, de
manière à ajuster une politique de personnel.
Autant de questions sans réponses qui font que ces deux
théories représentent des étapes intéressantes,
mais dépassées, de l'étude de la motivation au travail. Le
problème reste posé : le concept même de besoin et la
définition de la motivation comme la force visant à le satisfaire
suffisent-ils à rendre compte de l'ensemble du processus motivationnel
?
o LE MODÈLE DES BESOINS MANIFESTES DE
MURRAY
Une autre théorie fonde la motivation sur l'existence
de besoins. Elle est due à Murray et elle a été
considérablement développée par Atkinson et par
McClelland. Comme dans le schéma de Maslow, les besoins sont, pour ces
auteurs, les moteurs de la motivation; mais la ressemblance s'arrête
là.
D'une part, parce qu'il s'agit de modèles qui se
concentrent sur un petit nombre de besoins très spécifiques et
d'autre part, parce qu'ils adoptent une vue beaucoup plus flexible de la
motivation puisqu'ils admettent qu'un individu peut être animé
simultanément par plusieurs besoins motivants, et que c'est la force
relative de ces divers besoins qui caractérise chacun d'entre nous.
Surtout, les besoins sont considérés comme
acquis et pas innés, en ce sens qu'ils sont activés par les
contacts avec le milieu extérieur. En d'autres termes, et contrairement
à ce qu'a cherché à prouver Maslow pour qui les besoins
sont universels, chaque individu pourrait être caractérisé
par une sorte de «profil de besoins», profil susceptible
d'évoluer au fil des expériences, et besoins capables de
déterminer les comportements. Bien que Murray ait distingué 20
besoins différents, quatre d'entre eux ont été
considérés, par lui-même, puis par Atkinson et par
McClelland, comme réellement importants dans le cadre des comportements
organisationnels,- les besoins de réussir, -
d'affiliation, -d'autonomie et- de
pouvoir.
Le besoin de réussir
représenterait un facteur important du succès
professionnel, notamment chez les cadres. Il implique, chez ceux qui en sont
animés, un fort désir d'assumer des responsabilités,
d'avoir un retour d'information sur les résultats obtenus et d'affronter
des risques de difficulté moyenne. Ce dernier point est
particulièrement original
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parce qu'il est fondé sur l'idée que le besoin
de réussir se combine presque toujours avec une forte crainte de
l'échec.
D'où le souhait chez ceux qui en sont animés, de
se confronter à des tâches suffisamment difficiles pour qu'elles
donnent, lorsqu'on les surmonte, le sentiment de réussir, mais pas
exagérément périlleuses, de manière à ne pas
avoir à faire face à un risque d'échec trop important.
McClelland a tenté de montrer que c'est l'éducation qui
développe, chez le jeune enfant, et chez l'adolescent, le désir
de réussir et que des séminaires de formation, qu'il a d'ailleurs
essayé d'implanter en Inde avec peu de succès, peuvent
également contribuer à les stimuler chez l'adulte.
Le besoin d'affiliation implique un fort
désir d'être accepté par les membres d'un groupe, parce que
cela rassure et soutient, ainsi qu'une tendance au conformisme vis-à-vis
de la culture de ce groupe et un intérêt réel pour les
opinions et les sentiments des autres.
Les personnes qui sont animées par ce besoin seraient,
plus que les autres, sensibilisées par des environnements
organisationnels bien structurés parce qu'ils leur apportent le cadre et
le soutien social qu'ils recherchent.
Le besoin d'autonomie implique le
désir de travailler seul, à son propre rythme, et sans être
gêné par des règles trop contraignantes. Les individus qui
ont un fort besoin d'autonomie s'adapteraient mal aux conditions
particulières à la grande organisation traditionnelle.
Le besoin de pouvoir concerne le désir
d'influencer les autres, de les diriger et de contrôler l'environnement
extérieur. McClelland différencie, sur ce point, deux
orientations, l'une vers les individus, désir de dominer autrui sans
forcément exercer une autorité institutionnelle et l'autre vers
les groupes, désir d'avoir un rôle de leader officialisé
par l'organisation.
Pour séduisante que soit cette analyse, peu de
recherches ont tenté de la valider sur le terrain. On peut toutefois
noter que Steers a observé une plus nette relation entre satisfaction et
performance chez les cadres ayant un fort besoin de réussir. Pour eux,
le plaisir d'avoir réussi serait une réelle récompense, en
elle-même. Il n'en reste pas moins très difficile de mesurer de
manière fiable ces différents besoins, encore plus de
démontrer que les formations destinées à les stimuler sont
réellement efficaces. D'une manière plus générale,
la
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réussite professionnelle dans des professions
très qualifiées ou dans des postes appartenant à des
niveaux élevés de la hiérarchie est
déterminée par un si grand nombre de facteurs,-aptitudes,-
personnalité, - compétences...-, qu'il semble un peu
puéril d'affirmer que ceux qui ont envie de réussir
réussissent et que ceux qui souhaitent le pouvoir, l'exercent bien...
Ceci dit, l'inverse, qui peut être vrai, reste à
démontrer.
Si on ne valorise pas la réussite, pourquoi ferait-on
des efforts pour l'atteindre? Mais, même dans ce cas, il faudrait mieux
savoir comment se développent l'envie de réussir et le
désir de pouvoir. Les données existantes font penser que ce ne
sont pas là simplement des caractéristiques individuelles, mais
plutôt le résultat d'expériences spécifiques
auxquelles chacun réagit en fonction de sa personnalité et de ses
valeurs propres. Une enquête effectuée en France auprès de
cadres dirigeants nous a permis de montrer que l'ambition professionnelle se
construit au cours de la carrière, qu'elle s'appuie sur les
résultats obtenus, notamment sur les premiers succès, et qu'elle
dépend fortement des informations sur ses propres qualités et des
marques d'estime que vous donnent les autres.
o LA THEORIE DE MCCLELLAND
Toujours dans l'optique selon laquelle c'est la
volonté de satisfaction d'un besoin qui motive les individus,
McClelland a proposé en 1961 sa théorie selon laquelle un
des trois besoins qu'il a recensés prédomine chez chaque individu
et influe sur sa motivation. McClelland propose trois
catégories de besoin, sans aucune hiérarchie :
? Le besoin d'affiliation. C'est le besoin de s'associer
à d'autres personnes.
? Le besoin d'accomplissement. C'est le besoin de relever des
défis, d'atteindre des objectifs.
? Le besoin de puissance. C'est le besoin d'avoir de
l'influence sur ses pairs, d'être capable de les motiver vers un objectif
précis.
La personnalité de chaque individu est marquée
par la prédominance d'un des trois besoins qui sera la force motrice qui
influera sur ses comportements.
o
Concernant Herzberg, il distingue deux types de
besoins inhérents à l'homme. Les besoins lies aux besoins
physiologiques, et les besoins spécifiquement humains de réaliser
quelque chose
LA THEORIE DES FACTEURS DE HERZBERG
Page | 45
afin de se développer personnellement. Ainsi,
Herzberg distingue deux catégories de facteurs de motivation ou
de satisfaction.
- Les facteurs d'hygiène, qui sont des facteurs lies
aux besoins physiologiques, ne
peuvent apporter la satisfaction ou la motivation, mais
peuvent en revanche conduire à la démotivation ou
l'insatisfaction s'ils ne sont pas présents. Ce sont : la politique et
l'administration de l'entreprise, les relations interpersonnelles, les
conditions de travail, le statut, la sécurité de l'emploi, la
rémunération, les facteurs qui ont un impact sur la
vie personnelle (ex. : horaires de travail, mutation).
- Les facteurs de motivation, ou facteurs internes, sont : le
sentiment d'accomplissement,
la reconnaissance de l'accomplissement, la progression
individuelle, le contenu du travail, la responsabilité, la promotion.
Pour Herzberg, l'inverse de la satisfaction
(motivation) n'est pas l'insatisfaction, mais bien un point neutre
appelé simplement absence de satisfaction. Les facteurs de satisfaction
sont surtout lies au contenu des taches, tandis que les facteurs
d'insatisfaction sont lies au contexte dans lequel s'accomplit le travail.
Enfin si l'on veut que les employés passent du point de
neutralité au point de satisfaction et de motivation, il faut mettre
l'accent sur le contenu des taches.Herzberg recommande d'enrichir le
travail pour qu'il suscite les facteurs de motivation.
L'enrichissement du travail, selon Herzberg, ne doit pas
être confondu avec l'élargissement du travail, qui
représente une charge de travail supplémentaire sans lien avec
les facteurs de motivation. L'enrichissement du travail consiste
essentiellement à donner plus de responsabilités et d'autonomie,
à confier des taches plus complexes, a permettre à chacun de
construire une expertise.
Page | 46
Figure n° 4: facteurs de motivation
INSATISFACTION
POINT NEUTRE
SATISFACTION
Facteurs de motivation, relies au « contenu »
de la tâche :
- Réalisation
- Considération
- Travail lui-même
- Responsabilité
- Avancement
- Croissance
Lorsque ces facteurs sont présents, les
employés sont très satisfaits.
Source : (Locke, 1976, p.1300).
Facteurs d'hygiène, relies au « contexte »
de
la tâche :
- Politiques et gestion
- Supervision reçu
- Relations interpersonnelles
- Salaires et bénéfices
- Conditions de travail
- Sécurité d'emploi
Lorsque ces facteurs sont convenables, les
employés cessent
L'absence d'insatisfaction et de satisfaction, rendement
« neutre » également, c'est-à-dire convenable,
ordinaire, moyen, soit juste assez pour ne pas perdre l'emploi.
Résume de la théorie des deux facteurs.
Il faut toutefois rappeler que Herzberg a
été fréquemment critique car il « confond » la
motivation au travail avec la satisfaction au travail, dont la
définition admise est de designer « un état
émotionnel agréable ou positif résultant de
l'évaluation faite par une personne de son travail ou de ses
expériences au travail ». (Locke, 1976, p.1300)
b. La théorie de
l'autodétermination
Dans les années 1970-1980, un certain nombre de
théories cherchaient à identifier quelles étaient les
raisons intrinsèques qui poussaient un individu à accomplir
volontairement une action. Dans cette logique, la théorie de
l'autodétermination développée par Deci et
Ryan (1971, 1975 et 1985) considère que l'individu est
motivé par trois types de besoins : l'autonomie, le sentiment
d'être compétent et l'appartenance sociale. Le besoin
d'autonomie serait le plus décisif. Il est défini comme
le besoin qu'a l'individu de sentir qu'il agit librement. Selon le degré
d'autonomie dans le choix, l'individu sera donc plus ou moins motive.
Page | 47
L'individu est particulièrement motive lorsqu'il agit
parce qu'il trouve une satisfaction ou un plaisir dans son comportement ou son
action. Sa motivation est un peu inferieure lorsqu'il choisit ses actions pour
la contrepartie qu'il en retire (ex. : rémunération). Et sa
motivation est nulle s'il ne choisit pas ses actions de manière
autodéterminée et ne perçoit pas le lien entre ses actions
et leurs conséquences.
c. Les théories de processus
Alors que les théories des besoins et la
théorie de l'autodétermination répondent à la
question « par quoi un individu est-il motive ? », les
théories de processus répondent à la question «
comment un individu est-il motive ? », ce qui consiste à analyser
de quelle manière des variables interagissent pour conduire à la
motivation.
o LA THEORIE DES ATTENTES OU LE MODELE VIE
Parmi les théories de processus, la théorie EIV
de Vroom, psychologue en comportement organisationnelle, il
considère que la motivation résulte de trois variables :
* E = Expectation : L'individu attend un certain
résultat ou une certaine performance suite à son effort.
L'individu est motivé s'il se sent capable d'accomplir le travail
demandé. La perception de sa propre capacité est liée non
seulement à sa confiance en lui, mais aussi à l'environnement de
son travail (ex. : moyens mis à disposition, reconnaissance du travail
par le supérieur hiérarchique).
* I = Instrumentalité : Il s'agit du rapport entre la
performance et ce qu'on attend comme rétribution de cette performance.
La performance peut conduire (ou non) a une meilleure
rémunération, a une reconnaissance du chef, a une promotion.
* V = Valence : C'est la valeur attribuée à
l'individu au résultat qu'il a produit.
Toutes ces variables (Valence + Instrumentalité +
Expectation) se combinent pour déterminer la motivation au travail.
Claude LOUCHE présente l?articulation de ces trois composantes
du modèle VIE de la manière suivante :
Chaque individu accorde une valeur plus ou moins
élevée à différents types de rétribution ou
contribution.
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Figure no 5: Le modèle VIE
Source : Claude LOUCHE (2002), p.73
Ces trois variables une fois réunies conduisent
à la motivation. Par exemple, il n'y aura pas de motivation si un
individu a produit les efforts nécessaires pour atteindre une certaine
performance mais que cette performance n'est pas rétribuée d'une
façon ou d'une autre. Il n'y aura pas non plus de motivation si
l'individu ne valorise pas sa tache au-delà de la rétribution
qu'il en reçoit (par exemple s'il ne comprend pas l'utilité de la
tache). Il n'y aura toujours pas de motivation si l'individu n'accorde pas de
valeur a la rétribution qu'il reçoit (par exemple, un Individu
qui cherche essentiellement à augmenter son salaire ne sera pas
motivé par une reconnaissance de son supérieur
hiérarchique et vice versa).
o LA THEORIE DE LA JUSTICE ET DE L'EQUITE
Adams (1963) a développé cette
théorie selon laquelle un individu est motivé lorsqu'il
considère que la rétribution qu'il perçoit de son travail
« outcomes » est en ligne avec sa contribution « inputs
».
- La rétribution est aussi bien financière
(salaire, prime) que non financière
(reconnaissance, fierté, sécurité de
l'emploi, promotion, sentiment d'accomplissement).
- La contribution se fait par le biais non seulement du
travail fourni mais aussi par d'autres biais tels que la compétence,
les aptitudes personnelles, la confiance dans le chef, etc.
Page | 49
La justice et l'équité perçues
proviennent aussi de la comparaison que fait l'individu entre sa contribution
et sa rétribution personnelles et celles de ses collègues ou des
salaries d'autres entreprises. Si l'individu juge que, à contribution
égale, un de ses collègues reçoit une rétribution
supérieure, cela est facteur de démotivation. De même, s'il
juge qu'un collègue reçoit une rétribution
équivalente à la sienne alors que la contribution du
collègue est inférieure, il sera enclin à se
démotiver.
La théorie de l'équité pose donc comme
principe que chaque individu compare son ratio
(contribution/rétribution) à celui d'un individu qu'il identifie
comme comparable. La motivation est la conséquence des tensions que
provoque une situation d'iniquité. La théorie d'Adams met
à cet égard l'accent sur des dimensions importantes de la vie
organisationnelle : la comparaison à autrui. Toutefois, elle
présente de nombreuses zones d'ombre : quel est le salarié qui va
être pris par l'individu comme référence ? Selon la cible
retenue, la différence entre les rapports change tout à fait. N'y
a-t-il pas des facteurs (la responsabilité par exemple) qui sont
à la fois contribution et rétribution...
Ces deux théories psychologiques du processus : la
théorie des attentes et la théorie de l'équité, qui
proposent des modelés explicatifs du comportement au travail, sont
généralement établies sur la séquence suivante :
Figure no6 : La séquence psychologique du
processus de motivation
MOTIVATION
CONTRIBUTION
FEED-BACK
RETRIBUTION
SATISFACTION
La séquence psychologique du
processus
Si l'on suit la théorie de Maslow, la
rémunération est un facteur de motivation pour les personnes
à qui elle permet de satisfaire des besoins physiologiques (s'alimenter,
se
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d. La théorie des objectifs
Dans le cadre de la théorie des objectifs
créée par Ed Locke, la motivation proviendrait
d'objectifs conscient auxquels adhère un employé. Un objectif est
ce qu'un individu désire atteindre consciemment. Il va de soi que les
objectifs doivent être fixés par le travailleur, ou du moins le
travailleur doit être en accord avec les objectifs qu'on a
fixé.
Cinq propositions découlent du rapport entre l'objectif
et le comportement :
? Plus les objectifs sont élevés, plus la
motivation est grande.
? Le principal effet des récompenses promises par
suite d'un rendement supérieur est qu'elles amènent
l'employé à se fixer des objectifs plus élevés.
? Les objectifs précis et élevés ont
plus d'influence sur la motivation que les objectifs généraux.
? Les directives venant de la direction n'ont d'effet que si
elles sont d'abord acceptées par les subalternes, et traduites en
objectifs clairs et précis.
? La rétroaction (feed-back) sur les résultats
n'augmente la motivation que si elle amené l'individu à se donner
des objectifs de plus en plus élevés.
La plupart des propositions énumérées
plus haut se confirme. Ainsi, il faut accepter que les objectifs sont motivants
et que participer a les élaborés contribue à les accepter.
Apres un succès, les gens auront tendance à augmenter leurs
objectifs et à les diminués après un échec. Notons
aussi que les objectifs faciles, tandis que les objectifs trop difficiles ne
motivent pas du tout et peuvent même pousser au découragement.
Cette théorie connait actuellement un très
grand succès dans les organisations, principalement du fait qu'elle est
éminemment facile à appliquer, ou du moins le pense-t-on.
Notre résumé sur les théories de
la motivation
Il existe une grande variété de théories
sur la motivation, plusieurs explications peuvent être tirées ;
Tout d'abord, contrairement à certaines idées reçues, la
rémunération n'est ni la seule ni la principale source de
motivation.
Page | 51
vêtir) qu'elles ne satisfaisaient pas auparavant. Donc,
à ce titre, la rémunération n'est motivante que pour les
bas salaires.
Pour Herzberg, il classe la
rémunération dans les facteurs d'hygiène qui n'ont pas
d'impact sur la motivation. La rémunération devient un facteur de
motivation quand elle est liée à d'autres facteurs de motivation
: la rémunération peut être perçue comme une
reconnaissance du travail fourni (Maslow : estime des autres), comme
une réponse à une expectation (théorie EIV) ou comme un
signe d'un traitement juste et équitable (Adams). Ensuite, les
principaux facteurs ou processus de la motivation sont d'ordre psychologique ;
ils sont liés à la relation aux autres et à la relation
à soi-même :
- Relation aux autres : estime des autres (Maslow),
reconnaissance de l'accomplissement (Herzberg), justice et
équité par rapport à ses pairs (Adams).
- Relation à soi-même : estime de soi
(Maslow), sentiment d'accomplissement, progression individuelle et
responsabilité (Herzberg), sentiment d'autodétermination
(théorie de l'autodétermination), perception du résultat
atteint grâce à l'effort fourni (théorie EIV).
4. Les outils de motivation des
salariés
Motiver les équipes est au coeur des
préoccupations des dirigeants et managers. Pour autant, leur tâche
n'est pas aisée, tant la motivation relève d'un processus
complexe. De nombreux outils -financiers ou non- ont été
créés pour aider en tenant compte à la fois de la
contribution des salaries, des stratégies et des objectifs de
l?entreprise.
a. Outils financiers
? Les primes et avantages en nature
Pour beaucoup de salaries, la rémunération peut
être divisée en deux parties : une partie fixe et une partie
variable. Pour motiver un commercial, cette partie variable est par exemple
calculée en fonction de ses résultats, du chiffre d'affaires
qu'il permet à l'entreprise d'encaisser. On parle alors de prime.
Page | 52
V' L'actionnariat des salariés
Pour les sociétés par actions (dont
société anonyme), un autre moyen de motiver les salaries peut
consister à les associer au développement et aux
bénéfices de l'entreprise. L'idée consiste à les
doter d'une double casquette, associe et salarie, en leur attribuant des
actions de l'entreprise.
V' La participation et
l'intéressement
La participation des salariés aux résultats
consiste à leur distribuer une partie des bénéfices
réalisés par l'entreprise. Obligatoire dans les
sociétés emploient au moins 50 salaries, elle constitue une
option intéressante pour les entreprises de plus petite taille.
L'intéressement est assez proche de celui de la
participation, à ceci près qu'il est facultatif.
Ainsi, l'entreprise qui met en place un intéressement
fait acte de volonté pour inciter ses salaries à être
collectivement plus performants s'ils veulent être associes au
résultat global de l'entreprise.
V' Les avantages sociaux
De plus en plus d'entreprises proposent à leurs
salaries un véhicule de fonction, un téléphone mobile ou
encore un ordinateur portable. Ces avantages en nature représentent un
intérêt non négligeable pour votre salarie s'il peut
également les utiliser a titre prive.
b. Outils non financiers
La rémunération n'est pas la seule attente des
collaborateurs, des conditions de travail idéales sont
nécessaires. Ceci passe par de nombreux points :
> Les locaux : l'entretien, la sécurité, le
matériel, l'agencement, les pièces dédiées aux
salaries (cuisine, salle de sport, crèche...),
> L'ambiance de travail entre les collaborateurs mais
également avec la hiérarchie (liberté de parole,
écoute, échange...),
> Un aménagement des horaires de travail possible
voir une autonomie dans les plages horaires de travail
(télétravail, aménagement du travail selon les contraintes
clients...),
Page | 53
> Une écoute attentive des attentes... ;
> La confiance et la communication : une communication
bidirectionnelle (allant dans les deux sens) permet une politique de «
dialogue ouvert ». Le feedback représente l'élément
majeur de la communication. Il ne suffit pas de s'exprimer. Il est primordial
que l'interlocuteur ait pu faire part à travers son dialogue de sa bonne
compréhension de la situation. Plus la stratégie de l'entreprise
sera transparente, plus les collaborateurs se sentiront en confiance. Ils
s'exprimeront alors plus librement et leur motivation n'en sera que plus
importante et plus renforcée ;
> La recherche de responsabilité : lorsque le chef
d'entreprise délègue des taches, les collaborateurs se sentent
plus responsabilises et s'épanouissent à travers leur plus grande
implication ;
> La reconnaissance qui passe aussi par :
o La connaissance du salarie et éventuellement de son
histoire familiale et donc de ses contraintes quotidiennes ;
o Les remerciements : il faut savoir dire merci, tant du cote
du salarie, que du cote de l'employeur. Une mission menée à
terme, un nouvel équipement accorde, une liberté prise
exceptionnellement sur un horaire...
o Les formations : l'apprentissage de nouvelles
compétences est un véritable levier de motivations pour les
salaries. Elles permettent de développer leurs compétences, et
donc de les valoriser ;
> Contrôle et autonomie : Accroitre le contrôle
dont dispose l'individu sur la mission dont il est charge, c'est lui donner
plus d'autonomie pour organiser son travail et pour prendre certaines
décisions le concernant, et donc une plus grande responsabilité
sur le travail à accomplir. Cela intensifie son implication
vis-à-vis de l'organisation ;
> La gestion par objectifs : définir des objectifs
clairs, précis et réalistes. Des objectifs élevés
qui présentent un défi, sont un moyen de motivation ;
> La participation à la décision : elle
comporte différents niveaux, mais même à son niveau plus
bas elle suppose à véritable engagement de l'employé ;
> La mise en place d'une relation sociale harmonieuse :
ceci consiste à être proche de ses salaries et les connaitre tous,
les considérer comme une personne, un être humain et non un
numéro ou un outil de travail, ainsi il faut reconnaitre sa valeur, et
valoriser son travail.
Page | 54
? La mise en place des systèmes clairs et bien
définis : système d'évaluation, de mobilité ou de
carrière en utilisant les outils adéquats tels que : l'entretien
annuel d'évaluation, les fiches d'appréciation...
? Développer les compétences : par la formation,
le coaching ou l'expérience directe.
? Booster l'implication de chacun, au quotidien : le manager
peut intervenir par petites touches grâce à des actions simples et
efficaces sans pour autant avoir besoin a de grands moyens : Enjoliver le
décor (thème, luminosité, plantes...), Tenir ses
engagements (ce qui est dit est dit. Vous devez respecter votre parole et vous
montrer exemplaire sur les règles internes de l'entreprise).
? Motiver en créant un sentiment d'appartenance :
créer un sentiment d'appartenance, renforcer les liens entre les
salaries pour créer un esprit d'équipe, promouvoir des relations
affectives.
? Les cercles de qualité : largement utilises au Japon,
ils consistent à former des petits groupes (5 à 10 personnes) de
volontaires animés par le supérieur hiérarchiques en vue
d'apporter des solutions aux problèmes qu'ils rencontrent au travail.
Entre le développement des compétences, la
gestion par objectif, la communication... le manager a le choix de
quantité à mobiliser son personnel. Les plus efficaces ne sont
pas nécessairement les plus complexes.
Conclusion partielle
En définitive, ce chapitre supra achevé portait
sur l'approche théorique de la recherche basée sur la motivation
du personnel. Cependant, il était constitué en quatre points
essentielles dont un brève historique de la motivation ; la typologie de
la motivation ; les différentes théories motivationnelle
(axées sur les théories des besoins ; théories
l'autodétermination ; les théories de processus) ; les outils de
la motivation et enfin nous avons terminé par une la conclusion
partielle.
Ce qui nous conduit à notre dernière partie du
travail pour première présenter les résultats de notre
étude, passer au traitement et en fin discuter le résultat
obtenue.
7 Joseph YAO ; Méthode d'études et
de recherche en sciences économiques et sociales, éd. Le
Harmattan, Paris 2005. p179
Page | 55
CHAPITRE III TRAITEMENT DES DONNEES ET
DISCUSSION DES RESULTATS
III.1. Définition de la population et
échantillon de l'étude
Certains chercheurs déterminent de façon
approximative la taille de l'échantillon dont ils ont besoin pour
organiser leur recherche en fonction des intrants de temps et des moyens
matériels, financier et humains dont ils disposent pour la
recherche.7
Un recensement de l'ensemble de la population concernée
est la plupart du temps irréalisable. Bien souvent la population est
trop vaste pour être enquêtée dans sa totalité. Dans
de tels cas, les enquêtes de sondage permettent d'obtenir des
informations sur une population en n'interrogeant qu'une fraction de celle-ci,
c'est ce qu'on appelle l'échantillon. Plus celui-ci ressemble à
la population d'étude, plus il est possible d'extrapoler à cette
population les résultats obtenus pour l'échantillon.
L'agence DPI a en son sein 15 fonctionnaires, d'où 10
soit 67% de l'ensemble de l'effectif sont des hommes et 5 fonctionnaires soit
33% de l'ensemble de l'effectif sont
des femmes. Etant donné le nombre réduit
d'agents disponibles à la SONAS suite à la COVID 19, nous
avions réussi à nous entretenir avec 11 fonctionnaires dont 3
femmes qui nous ont accepté et répondues aux questions que nous
leurs avons administré. Notre population statistique ou la taille de
notre échantillon est de 11 fonctionnaires.
III.2. Présentation des variables
Les variables suivantes nous permettent d'analyser les
répercussions de la libéralisation du secteur d'assurance sur la
motivation du personnel de la SONAS/DPI se trouvant dans la ville de Lubumbashi
:
Le genre : cette variable nous permettra de mesurer la
probabilité de défaut selon qu'il s'agisse d'un homme ou d'une
femme, ses appréciations par rapport à la mesure de
libéralisation du secteur d'assurance en RDC ;
L'âge : la variable âge va nous renseigner sur la
tranche d'âge des agents enquêtés ;
Page | 56
Etat matrimonial : par cette variable, nous chercherons à
comprendre l'état civil des employés de la SONAS DPI. ;
La fonction : la variable fonction va nous renseigner sur le
poste qu'occupent les agents enquêtés ;
? L'expérience professionnelle ; Niveau d'instruction.
III.3. Méthode d'analyse de
données
La méthodologie est une discipline scientifique ayant
pour objet l'étude des méthodes effectivement suivies par chaque
science particulière. Notre démarche est quali-quantitative et
est appuyée par d'autres méthodes telles que :
1. Méthodes
a) Méthode analytique
Selon Daniel (2001), après avoir collecté les
données nécessaires, la dernière étape est de les
affecter là où elles peuvent donner une réponse
appropriée au problème de l'étude. L'analyse des
données est un ensemble de techniques d'exploitation des informations
contenues sur le questionnaire. Pour les données que nous avons eues,
nous avons utilisé la méthode analytique.
Pour mieux traiter les données qui ont
été collectées par questionnaires, cette méthode
nous a facilité l'analyse afin d'évaluer les facteurs et les
origines de la libéralisation du secteur d'assurance et ses
répercussions sur la motivation du personnel de la SONAS/DPI.
b) Méthode historique
Le recours à cette méthode nous a
été très bénéfique dans la mesure où
elle nous a permis de comprendre d'une part l'évolution des assurances
dans notre pays et de la libéralisation des assurances en RDC.
Page | 57
c) Méthode statistique
L'analyse statistique est celle effectuée pour toutes
les recherches axées sur l'étude des corrélations entre
phénomènes susceptibles d'être exprimés en variables
quantitatives. Dès lors, elle s'applique généralement aux
recherches menées dans une perspective d'analyse causale et s'impose
dans tous les cas où les données sont recueillies à l'aide
d'enquête par questionnaire.
Cependant, elle nous a été avantageuse à
la précision et la rigueur du dispositif méthodologique quant aux
objectifs et à la puissance des moyens informatiques ayant permis de
manipuler très rapidement un grand nombre de variables.
2. Techniques de recherche
a) La technique d'observation
Cette technique nous a permis d'observer comment les clients de
la SONAS sont considérés par leur assureur en cas de risque ou
d'accident et aussi elle nous a permis d'apprécier le service rendu par
d'autres maisons d'assurances. On observe le comportement des clients par
rapport à la qualité de service qui leur est rendu en cas de
sinistre surtout en automobile.
b) La technique documentaire
Cette technique nous a été utile du fait que ce
n'est que par la consultation des travaux (ouvrages, thèses,
mémoires, publications scientifiques, sites internet) déjà
effectués dans le passé et proportionnels à la question
sous-étude qu'on peut parvenir à assoir un état de la
question mettant en exergue le non-conformisme du travail. Ces travaux nous ont
non seulement permise d'enrichir et mûrir notre réflexion mais
aussi et surtout de dégager l'originalité de notre travail en
matière de libéralisation du secteur d'assurance et la motivation
du personnel.
Celle-ci nous a permis de faire un entretien avec les
responsables de la SONAS/DPI et certains clients. Cette technique d'interview
nous a facilitée donc l'accès aux
c) La technique d'interview ou d'entretien
libre
Page | 58
informations relatives à notre sujet d'étude et
surtout celles cadrant avec la démotivation qui s'observe depuis la
libéralisation du secteur d'assurance.
d) La technique d'échantillonnage
Etant donné que notre population n'était pas
dense, nous avions opté pour ce dernier afin d'extraire un
échantillon au sein d'ensemble qui est notre champ empirique.
Il s'agit ici, d'une portion des individus qui sont
ciblés par le chercheur comme devant être interrogé sur
base des critères objectivement valables.
3. Approche quantitative
L'approche quantitative vise à recueillir des
données observables et quantifiables reposant sur le principe qui
consiste à décrire, à expliquer, à contrôler
et à prédire en se fondant sur l'observation de faits et
événements positifs, c'est-à-dire existant
indépendamment du chercheur, des faits objectifs.
Cette approche s'appuie sur des instruments ou techniques de
recherche quantitatives de collecte de données dont en principe la
fiabilité et la validité sont assurées. Elle aboutit
à de données chiffrées qui permettent de faire des
analyses descriptives, des tableaux et des graphiques, des analyses
statistiques de recherche entre les variables ou facteurs, des analyses de
corrélation ou d'association (Coutelle, 2005).
Dans le cadre de notre étude, cette approche nous a
permis de rapprocher les propositions théoriques de la
réalité, de confronter nos hypothèses aux
différentes réalités socio-économiques sur
terrain.
III.4. La collecte des données
Pour collecter les informations nous avons utilisé la
méthode d'enquête par questionnaire et la technique d'interview et
d'entretien. Les questionnaires d'enquêtes aux fonctionnaires constituant
notre échantillon, a été en français dans le bus de
faciliter la communication. Les questions étaient fermées pour
sécuriser les enquêtes aussi les personnes
enquêtées.
Page | 59
III.5 ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES
III.5.1 CARACTERISTIQUES SOCIO DEMOGRAPHIQUE DES
ENQUETES
Cette partie de notre travail présente certaines
caractéristiques socio-démographiques de nos
enquêtés ainsi que les commentaires y afférent selon les
réalités vécues sur terrain. Il s'agit : du sexe, de
l'âge, l'état civil, du niveau d'instruction, etc.
1. Le genre de nos enquêtés
Dans certaines recherches on montre que le sexe constitue un
de facteurs pour opter d'adhérer à une compagnie d'assurance. Il
est donc important d'étudier ce facteur et de voir également son
influence sur la motivation u personnel, surtout au niveau de la SONAS.
D'où la présentation ci-dessous de la répartition des
enquêtés selon leurs sexes :
Tableau n°4: répartition des
enquêtés selon leurs sexe
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Masculin
|
8
|
73
|
Féminin
|
3
|
27
|
Total
|
11
|
100
|
Source : secrétariat de l'agence DPI
Page | 60
Figure illustratif n° 7: Le genre des
enquêtés
100%
le genre des enquêtés
27%
73%
Masculin Féminin Total
Commentaire
Il ressort de ce tableau et graphique illustré que 73%
de nos interviewés sont des hommes soit 8 personnes et 27% de ces
derniers sont des femmes.
Nous remarquons que l'effectif des hommes est plus
élevé que celui des femmes.
La variable sexe nous a été utile dans mesure
où les hommes et les femmes sont partout présents dans
l'organisation et que la question de la motivation n'épargne
personne.
2. L'âge des enquêtés
L'âge est l'une des variables pouvant nous renseigner sur
l'existence possible
d'un personnel en âge de travailler au sein de la SONAS,
car la motivation du personnel, l'une des sources de la performance d'une
entreprise dépend de l'âge des employés. Nous
présentons dans le tableau ci-dessous la répartition des
enquêtés de l'agence DPI selon leurs tranches d'âges.
Page | 61
Tableau n°5: Analyse descriptive de la variable
âge des enquêtés
Tranche d'âge
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Moins de 25 ans
|
0
|
0
|
26 à 35 ans
|
1
|
9
|
36 à 45 ans
|
3
|
27
|
46 à 55 ans
|
5
|
46
|
56 et plus
|
2
|
18
|
Total
|
11
|
100
|
Source : questionnaire d'enquête
26 à 35 ans
36 à 45 ans
46 à 55 ans
Moins de 25 ans
56 et plus Total
120
Analyse descriptive de la variable âge des
enquêtés
Fréquence Pourcentage
100
80
60
40
20
0
Graphique n° 1: Analyse descriptive de variable
âge des enquêtés
Commentaire
Ce tableau et graphique illustré ci-haut, nous montre que
les agents de la SONAS agence DPI, ayant fournie des informations à
notre questionnaire, ont un âge supérieur à 35 ans avec un
pic de fréquence entre 36 et 55 ans qui est de 26%.
Ces chiffres s'expliques comme suit : les effectifs les plus
élevés trouvables dans les tranches d'âge allant de 35
à 55 ans sont dus au fait que dans les services publics sa fait
plusieurs années sans le recrutement jusqu'à nos jours.
3. Etat civil de nos enquêtés
L'état civil est l'un de facteurs pouvant être
à la base de se positionner par rapport à une compagnie
d'assurance. Mais aussi pour la motivation du personnel de
Page | 62
l'entreprise, il y a lieu de constater la charge familiale de
chaque agent par rapport à ses besoins. Si le secteur d'assurance est
déjà libéralisé, il y a lieu d'observer aussi des
perturbations financières de la part des agents mariés plus que
ceux qui sont célibataires.
Tableau n06 : répartition des
enquêtés selon l'état civil
Etat civil
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Célibataire
|
1
|
9
|
Marié
|
8
|
73
|
Veuf (Ve)
|
2
|
18
|
Total
|
11
|
100
|
Source : nos entretiens.
120
Etat civil des nos enquêtés
100
80
Fréquence Pourcentage
60
Célibataire Marié Veuf (Ve) Total
40
20
0
Graphique n°2 : Etat matrimonial
Commentaire
On remarque que la majorité des agents, au regard du
tableau et du graphique illustratif sont mariés, soit 73% et cela
n'empêche qu'on les interpelle sur la qualité de leur travaille,
9% de l'ensemble de nos enquêtés sont célibataire et sur
100% des répondants seul 18% sont des veufs (ves).
4. Niveau d'étude de nos
enquêtés
Nous savons bien que le niveau d'étude détermine
la qualification dans le processus de recrutement et de promotion dans les
entreprises, nous allons catégoriser nos
Page | 63
enquêtés selon leur niveau d'études pour voir
si le niveau d'étude peut être à la base de la motivation
du personnel sur leur rémunération au sein de la SONAS/DPI.
Tableau n°7 : Niveau d'étude de nos
enquêtés
Niveau d'étude
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Universitaire
|
7
|
64
|
Cycle d'orientation
|
3
|
27
|
Secondaire
|
1
|
9
|
Post universitaire
|
0
|
0
|
Total
|
11
|
100
|
Source : nous même sur base du questionnaire remplie par
les agents de la SONAS/DPI.
120
Niveau d'étude de nos
enquêtés
Fréquence Pourcentage
Universitaire Cycle
d'orientation
Secondaire Post
universitaire
Total
100
80
60
40
20
0
Graphique n°3: Niveau d'étude de nos
enquêtés
Commentaire :
En considérant le tableau et graphique illustré
ci-haut, nous constatons que la plupart des agents de la SONAS soit 64% sont
universitaires et le reste sont des agents ayant subi un cycle d'orientation
(27%) ou le diplôme secondaire (9%).
Page | 64
1. Expérience professionnelle et catégorie
socioprofessionnelle
Tableau n° 8: Expérience professionnelle et
Catégorie socioprofessionnelle
Expérience professionnelle
|
Catégorie socioprofessionnelle
|
Moins de 5ans
|
0
|
0
|
Cadre
|
2
|
18
|
5 à 10 ans
|
1
|
9
|
Agent de maitrise
|
7
|
64
|
10 à 15 ans
|
4
|
36
|
Plus de 15 ans
|
6
|
55
|
Agent d'exécution
|
2
|
18
|
Total
|
11
|
100
|
Total
|
11
|
100
|
Source : nous même sur base du questionnaire remplie par
les agents de la SONAS/DPI. Commentaire
En lisant le tableau et graphique illustré, on obtiens
le résultat suivant : Sur les 11 personnes constituant notre
échantillon, nous avons trouvé un total de 9% des personnes qui
ont l'expérience professionnelle de 5 à 10 ans, 36% de personnes
qui ont l'expérience professionnelle qui varie entre 10 et 15 ans, 55%
des personnes qui ont l'expérience professionnelle qui varie entre 15
ans et plus.
Pour ce qui est de la catégorie socioprofessionnelle :
nous avons trouvé 18% des personnes qui sont des cadres, 64% des
personnes qui sont des agents de maitrise et en fin 18% qui sont des agents
d'exécution.
Page | 65
III.5.2. ANALYSE DES DONNEES AYANT TRAIT A LA
LIBERALISATION DU SECTEUR D'ASSURANCE
1. Présentation des variables sur les pratiques de
rémunération
Tableau n°9: Tableau représentant trois
premières questions de notre questionnaire d'enquête sur les
pratiques de rémunération et récompenses.
Votre salaire suffit de couvrir vos
besoins ?
|
Votre salaire, conforme-t-il avec vos efforts au
travail ?
|
Pensez-vous que votre salaire est
équitable par rapport à vos collègues du
même secteur ?
|
Rubrique
|
Eff
|
%
|
Rubrique
|
Eff
|
%
|
Rubrique
|
Eff
|
%
|
Oui
|
4
|
36%
|
Oui
|
3
|
27%
|
Oui
|
2
|
18%
|
Non
|
7
|
64%
|
Non
|
8
|
73%
|
Non
|
9
|
82%
|
Ça dépend
|
-
|
-
|
Ça dépend
|
-
|
-
|
Ça dépend
|
-
|
-
|
Total
|
11
|
100%
|
Total
|
11
|
100%
|
Total
|
11
|
100
|
Source : Nous-même sur base du
questionnaire d'enquête. Commentaire
Dans ce tableau représentant les trois premières
questions du questionnaire d'enquête sur les pratiques de
rémunération et récompenses.
? Pour la première question : sur l'ensemble de notre
échantillon, nous avons trouvé 7 personnes soit 64% qui nous ont
affirmés avec certitude que leur salaire ne suffit pas de couvrir leurs
besoins et 4 personnes soit 36% qui ont affirmées que leurs salaires
permettent de couvrir leurs besoins.
? Pour la deuxième question : sur l'ensemble de notre
échantillon, nous avons trouvé 8 personnes soit 73% qui ont
affirmés que le salaire qu'ils perçoivent ne pas conforment aux
efforts fournis en entreprises et 3 personnes soit 27% de notre
échantillon nous ont affirmés que le salaire qu'ils
perçoivent et conforme aux efforts fournis.
? Pour la troisième question : sur l'ensemble de notre
échantillon, nous avons trouvé 9 personnes soit 82% qui ont
affirmés que leur salaire n'est pas équitable par rapport au
salaire
Page | 66
de leurs collègues du même service et 2 personnes
soit 18% qui ont affirmé que le salaire est équitable par rapport
au salaire de leurs collègues de même service.
Tableau n° 10: Tableau représentant trois
questions du questionnaire d'enquête sur les pratiques de
rémunération.
|
Quand vous réussissez très
|
|
Etes-vous satisfait de votre
|
bien dans votre travail, la
|
A votre avis ces récompenses
|
salaire ?
|
direction vous remet en
|
occupent-elles une part
|
|
général des récompenses
|
importante dans la constitution
|
|
monétaires ou autre ?
|
de rémunération ?
|
Rubrique
|
Eff
|
%
|
Rubrique
|
Eff
|
%
|
Rubrique
|
Eff
|
%
|
Oui
|
2
|
18%
|
Oui
|
5
|
45%
|
Oui
|
4
|
36%
|
Non
|
9
|
82%
|
De fois
|
6
|
55%
|
Non
|
7
|
64%
|
Total
|
11
|
100%
|
Total
|
11
|
100%
|
Total
|
11
|
100%
|
Source : Nous-même sur base du
questionnaire d'enquête Commentaire
Dans ce tableau représentant les trois questions du
questionnaire d'enquête, sur les pratiques de la
rémunération, nous déduisons ce qui suit :
? Pour la première question : sur l'ensemble de notre
échantillon, nous avons trouvé 9 personnes soit 82% qui nous ont
affirmés qu'elles ne sont pas satisfaites du salaire qu'elles
perçoivent et 2 personnes soit 18% qui ont affirmés qu'elles sont
satisfaites de leurs salaires. ? Pour la deuxième question : sur
l'ensemble de notre échantillon, nous avons trouvé 6 personnes
soit 55% qui nous ont avoué que, quand elles réussissent
très bien dans le travail elles reçoivent en
général des récompenses, et enfin 5 personnes soit 45%
nous ont avoué que de fois elles reçoivent de récompenses
liées à leurs activités.
? Pour la troisième question : Sur l'ensemble de notre
échantillon, nous avons trouvé 7 personnes soit 64% qui nous ont
affirmés que les récompenses reçues occupent une part
importantes dans la constitution de la rémunération et 4
personnes soit 36% de l'échantillon ont affirmé le contraire.
Page | 67
2. Etes-vous motivé à votre service
après l'apparition de la concurrence dans le secteur où vous
oeuvré ?
Tableau n° 11: appréciation des
enquêtés sur leur motivation dans la concurrence.
Opinion
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
4
|
36
|
Non
|
7
|
64
|
Total
|
11
|
100
|
Source : nous-mêmes sur base du questionnaire
d'enquête
Graphique illustré n°4 : Appréciation
des enquêtés sur leur motivation dans la concurrence.
120
Appréciation des enquêtés sur
l'apparition de la concurrence
Oui Non Total
Fréquence Pourcentage
100
80
60
40
20
0
Commentaire :
En lisant le tableau ci-haut et le graphique illustré,
nous constatons que la majorité des fonctionnaires de l'agence DPI
SONAS, soit 64% ne sont pas motivés de leur service après la
suppression du monopole de leur société, c'est-à-dire que
la démotivation du personnel s'est amplifiée avec la
libéralisation du secteur des assurances.
Page | 68
3. Avez-vous constaté une
irrégularité de paiement de votre rémunération
après la libéralisation ?
Tableau n° 12: Opinion des enquêtés sur
le retard de paiement
Opinion
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
9
|
82
|
Non
|
2
|
12
|
Total
|
11
|
100
|
Source : nous même sur base du questionnaire
d'enquête.
Graphique illustratif n°5: Opinion des
enquêtés sur le retard de paiement
120 100 80 60 40 20
0
|
|
|
|
|
|
Opinion des enquêtés sur le retard de
paiement
|
|
|
Fréquence Pourcentage
|
|
Oui Non Total
|
|
|
Commentaire
Il ressort de ce tableau et graphique ce qui suit : sur
l'ensemble des enquêtés soit sur 100% de l'échantillon 82%
ont constaté des arriérés dans leur paiement.
Nous remarquons qu'à l'issue du tableau et graphique
illustré ci-haut que la société nationale d'assurance a
des problèmes de paiement envers son personnel
Page | 69
4. Peut-on dire que la libéralisation des
assurances a impacter la motivation du personnel à la SONAS?
Tableau n° 13: Opinion des enquêtés sur
l'impact de la libéralisation des assurances
Opinion
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Impact positif
|
3
|
27
|
Impact négatif
|
8
|
73
|
Total
|
11
|
100
|
Source : nous même sur base du questionnaire
d'enquête
Graphique illustratif n°6: Opinion des
enquêtés sur l'impact de la libéralisation des
assurances
120
Opinion des enquêtés sur l'impact de la
libéralisation
impact positf impact négatif Total
Fréquence Pourcentage
100
80
60
40
20
0
Commentaire
Selon opinions des agents de la SONAS/DPI concernant l'impact
de la libéralisation des assurances sur la motivation du personnel, il
ressort ce qui suit : sur l'ensemble de notre population représentative
73% soit 8 personnes sur 11 ont affirmé l'impact négatif de la
libéralisation des assurances sur la motivation du personnel et 27% ont
dit le contraire.
Compte tenu des réponses obtenues sur base du
questionnaire administré à nos enquêtés, nous
constatons que la libéralisation des assurances à la SONAS/ DPI a
eu un impact négatif sur la motivation du personnel. C'est-à-dire
que cette dernière a des répercussions sur la motivation du
personnel à la SONAS.
Concernant l'irrégularité salariale
qui a trouvé plus de sens juste après la
libéralisation du secteur d'assurance, 82% soit 9 sur 11 personnes de
notre échantillon se
Page | 70
III. 6 INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS III.6.1
INTERPRETATION
La présente phase consiste à donner un langage
aux données récoltées, en reliant les données
recueillies aux hypothèses formulées au départ et à
la problématique de recherche. Nous recourons pour cette phase
d'analyse, aux analyses compréhensives et explicatives qui nous
permettrons sur base des thèmes obtenus, de rendre premièrement
compte du rapport entre les résultats obtenus et les
éléments qui entrent en ligne de compte dans la motivation du
personnel à la SONAS/DPI après la libéralisation des
assurances.
Eu égard aux résultats chiffrés
trouvé ci-haut au travers les différentes questions posées
à notre échantillon lors de notre entretien, et au regard de la
problématique ainsi que aux hypothèses proposaient, la
libéralisation des assurances a des répercussions ou
conséquences négatives sur la motivation du personnel à la
SONAS/DPI.
La population représentative de notre étude
affirme que la motivation du personnel à la SONAS a été
impactée et amplifiée par la libéralisation du secteur
d'assurance négativement et donne comme conséquences à la
SONAS/DPI :
- La démotivation; - l'insatisfaction au service ; -
irrégularité salariale ; - insuffisance
salariale ; - manque de confiance à la
clientèle.
III.6.2 RAPPROCHEMENT DES RESULTATS AUX
HYPOTHESES
Dans le cadre d'une étude scientifique, il
s'avère indispensable de faire un rapprochement des résultats
réalisés aux hypothèses émises avant de les
vérifiées.
Pour notre première hypothèse La
démotivation. Nous disons qu'à la lumière des
entretiens réalisés avec les personnes constituant notre
échantillon, nous avons réalisé qu'à la
société nationale d'assurance que les fonctionnaires se trouve
dans la démotivation, qui est un résultat de nos respecter des
indicateurs de la motivation. Plus de la moitié de notre
échantillon soit 10 personnes sur 11 ne sont pas motivés. Et
réclame leur prime.
Page | 71
trouvent dans l'arriéré du mois de juin à
octobre 2020 et le mois d'avril et mai, la période de notre
enquête, sans salaire ce qui affirme l'hypothèse émise sur
l'irrégularité.
L'insuffisance salariale, sur l'ensemble de
notre échantillon, nous avons trouvé 7 personnes soit 64% qui
nous ont affirmés avec certitude que leur salaire ne suffit pas de
couvrir leurs besoins et 4 personnes soit 36% qui ont affirmées que
leurs salaires permettent de couvrir leurs besoins.
Pour ce qui concerne l'équité,
sur l'ensemble de notre échantillon, nous avons trouvé 9
personnes soit 82% qui ont affirmés que leur salaire n'est pas
équitable par rapport au salaire de leurs collègues du même
service et 2 personnes soit 18% qui ont affirmé que le salaire est
équitable par rapport au salaire de leurs collègues de même
service.
A partir de cette vérification, Nous disons que
l'hypothèse1, 2 et 3 sont vraisemblable, donc traduit la
réalité sur les répercussions de la libération du
secteur d'assurance sur la motivation du personnel à la SONAS/DPI.
La vérification de l'hypothèse étant faite,
nous disons que ces hypothèses sont vraisemblables à l'exception
de l'hypothèse 4 qui ne se pas vérifiée.
III.6.3 DISCUSSION DES RESULTATS
A la lumière de résultats obtenus sur terrain au
niveau de l'étude que nous avons réalisée sur la
motivation du personnel après la libéralisation des assurances.
Nous pouvons dire que nos hypothèses avancées
précédemment ont été vérifiées et
affirmées.
Nos résultats font ressortir que la
libéralisation a impacté négativement sur la motivation du
personnel à la SONAS, agence DPI.
Lorsque nous regardons le pourcentage des répondants
dans notre échantillon. La libéralisation à affecter
négativement la motivation du personnel à la SONAS/DPI, eu
égard à la question posée aux fonctionnaires sur l'impact
de la libéralisation sur la motivation du personnel, plus de 70% de
l'ensemble de notre échantillon ont affirmé que la
libéralisation des assurances a un impact négatif sur la
motivation du personnel. Autrement dit, les données retrouvées
sur le terrain sont similaires (identiques) à ce que nous attendions. La
motivation des employés est un élément clé de la
réussite d'une entreprise, nous avons pensé comme GRACE MBUYI qui
dit que la ressource la plus importante dans une entreprise
Page | 72
est son personnel. Alors que le personnel de la SONAS est dans
la démotivation amplifiée par la libéralisation
III.7. PROPOSITION DES QUELQUES PISTES DE
SOLUTION
? Aux dirigeants de la gestion administrative de la SONAS :
- Ils doivent tenir compte de l'environnement concurrentiel
actuel et placer les employés à la première place de la
productivité et de la performance de la société;
- Considérer l'aspect de la motivation du personnel
comme un facteur capital de la réussite de la SONAS ;
- Adapter une culture de communication entre les
employés dans le cadre de facilitation de la réalisation de la
mission que s'est donnée la SONAS ;
- Adapter un langage tenu aux employés à partir
des contraintes, des défis, des enjeux et des attentes de plus en
plus exigeantes des employés ;
- Faire de rotation des employés en fonction de leur
tâche pour rendre ceux-ci plus motivant et le rendre polyvalent et
plus professionnel en matière des services d'assurance ;
- Renforcer la politique de la motivation surtout sur l'aspect
de « promotion » qui n'est presque pas considéré
;
- Adapter son personnel à la
libéralisation. ? Aux personnels de la SONAS
- Intégration de leurs objectifs personnels à
ceux de la SONAS,
- Faire partie et avoir une place dans le processus de la
prise des décisions dans la gestion
de la SONAS ;
- Partager et participer les mêmes risques,
considérer la société comme la leur
- S'adapter aux changements multiples très remarquables
dans un contexte économique
qui ne cesse d'accroitre actuellement.
- Avoir un amour de l'entreprise, la considérer comme
la leur ;
- Octroyer des services d'une façon rapide et d'une
qualitative.
Page | 73
Conclusion partielle
Dans ce dernier chapitre qui arrive à terme, nous
avions de manière exclusive, présenté les résultats
de nos investigations faites à la SONAS. A cet instar, nous l'avions
subdivisé en sept sections, notamment :
Premièrement par la présentation de la
population, deuxièmes celle de la présentation des
caractéristiques sociodémographiques des enquêtés,
la troisième section présente les méthodes d'analyse des
données relatives à la libéralisation du secteur
d'assurance, la quatrième section renferme la collecte des
données, cinquièmement nous avons vue l'analyse et traitement des
données, la sixième section a portée sur
l'interprétation et la discussion de résultats, et la
dernière section à portée sur la proposition des quelques
pistes de solution en guise de recommandation et comme tout chapitre nous avons
finis par une conclusion partielle.
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CONCLUSION GENERALE
Après une analyse approfondie, nous voici au terme de
notre étude qui portait sur " la motivation du personnel à la
SONAS juste après la libéralisation des assurances. Étant
un travail de longue haleine, le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard,
il est le résultat d'une longue réflexion muri sur le motif de
notre choix d'élargir nos connaissances dans le domaine de gestion de
ressources humaines et plus précisément sur la motivation du
personnel qui est un des outils indispensable d'une société.
En ce qui concerne notre préoccupation essentielle,
elle consistée à relever les répercussions de la
libéralisation des assurances sur la motivation du personnel à la
SONAS, nous avions cherché à connaitre si la
libéralisation des assurances à impacter négativement ou
positivement la motivation du personnel à la SONAS.
Dans le cheminement, la question centrale de notre
enquête a été focalisée sur les avantages et
inconvénients de cette libéralisation des assurances rendus
effective en 2019, sur la motivation du personnel à la SONAS, agence
DPI.
Les hypothèses afférentes à cette
préoccupation ont estimé que la libéralisation du secteur
d'assurance, est venue amplifier la démotivation à la SONAS/DPI,
la crédibilité vis-à-vis de la clientèle a
diminué, la concurrence s'accroît de la part des autres compagnies
qui veulent mieux faire que les services étatiques, dont sont les
privées qui deviennent de plus en plus crédibles. Cela impact
négativement le budget de la SONAS et créée une
insatisfaction au service, une démotivation du personnel, ainsi que les
irrégularités salariale.
Mais en vrai dire les recettes ont diminué depuis la
libéralisation de ce secteur.
La libéralisation du marché d'assurances a
perturbé le budget de la SONAS. Avec la libéralisation, le
salaire des agents a aussi sensiblement diminué surtout les
différentes primes. Les concurrents sont devenus nombreux et cela a
impacté négativement sur la performance financière de la
SONAS.
Notre étude a démontré que les gens ne
viennent pas souscrire à l'assurance pour plusieurs raisons : Manque de
la culture des assurances et cela impact négativement le budget ; la
sous-information, l'Etat ne s'y implique pas totalement ; et cela affecte le
budget de la SONAS.
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Pour cette étude nous avons fait recours à la
démarche quali-quantitative. L'utilisation d'une grille d'analyse pour
traiter des informations quantitatives, comme le contenu d'un entretien et des
documents financiers de la SONAS (portant sur le salaire, la prime et avantage
sociaux de fonctionnaires), nous a permis de faire des liens à deux
niveaux. Au niveau de chaque entretien, les relations entre les
éléments qui étaient mises en évidence, de
manière à reconstituer la structure de l'entretien et, par
là le système de représentation et d'action de la personne
interviewée (enquêtée). Au niveau de l'ensemble des
documents financiers et autres y afférents, des comparaisons ont
été faites, des convergences et divergences étaient
également mises en évidence de manière à faire
apparaître les logiques sociales implicites, qui, en l'occurrence
pourront être elles-mêmes saisies par l'outil de la typologie.
Grâce aux méthodes et techniques d'analyse et
selecte de données telles que interview, méthode comparative,
méthode quali-quantitative,
Nous sommes parvenus à étaler nos investigations
sur trois chapitres hormis introduction et la conclusion à savoir :
Le premier chapitre comme: cadre conceptuel et
présentation du champ empirique, nous sommes partis d'une idée de
définir les concepts clés aussi de donné quelques
éclaircissements selon différents auteurs sur les concepts
clés de notre étude, entre autre la motivation du personnel, la
libéralisation des assurances et enfin de représenté notre
champ empirique qui est la Société Nationale d'Assurance plus
précisément à l'agence DPI.
Dans le deuxième chapitre qui est le cadre
théorique de la recherche, la théorie qui soutient notre
étude est la théorie des organisations sur la motivation du
personnel soutenue par plusieurs auteurs qui nous a permis de comprendre notre
phénomène étudié dans la gestion de ressources
humaines.
Et le dernier chapitre qui porté sur le traitement des
données et discussion des résultats obtenue, nous avons fait des
interprétations avec des données récoltées dans
l'entreprise, dans le département de la gestion du personnel à
l'agence DPI.
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BIBLIOGRAPHIE
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