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Tourisme culturel parisien et outil digitaux etats des lieux, dynamiques et enjeux


par Khiari Myriam
ECITV - Master en marketing digital et communication audiovisuelle 2018
  

Disponible en mode multipage

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ECITV

Mémoire de fin d'Étude

Remerciements

Tout d'abord, nous tenons à remercier Mme Bilge pour nous avoir dirigé et aiguillé tout au long de la construction et de la rédaction de ce mémoire.

Merci également à Mme Clémence Laurent de Cassini, chargée de communication digitale du Centre Pompidou à Paris pour avoir accepté de nous rencontrer et de mener un entretien.

Nous tenons également à remercier l'ECITV de nous avoir donné l'opportunité de mener cette étude.

Sommaire

Introduction 4

I) la communication digitale 6

A) Qu'est-ce que c'est ? 6

B) Quels sont les outils digitaux utilisés par les musées de paris ? 11

C) Quels avantages ? 16

d) Quels inconvénients ? 19

II) Analyse du secteur 21

A) Le Musée du Louvre 22

B) Le Centre Pompidou Paris 28

C) Musée du quai Branly PARIS : 35

D) Le Musée d'ORSAY : 41

III) L'étude de terrain et ses résultats : 48

A) Les gagnants de la communication digitale des musées à Paris : 48

2) Les applications mobiles des musées : 51

3) Les Sites Web : 52

B) Les résultats du sondage : 52

C) Les recommandations : 56

Conclusion 57

Annexes 59

Bibliographie 69

Introduction

Le tourisme est devenu une industrie majeure dans beaucoup de pays du monde, il permet l'évasion proche ou loin de chez soi afin de découvrir un lieu, un monument ou une culture qui nous ai inconnus. Comme toute bonne industrie à but commerciale, le tourisme a besoin de canaux de promotion afin de se vendre et que les gens voient les destinations, les édifices à découvrir et les tendances disponibles. Mais le tourisme ce n'est pas que les vacances dans une destination exotique, non le terme regroupe bien plus de choses au premier abord : tourisme exotique, tourisme culturel, tourisme gastronomique, toute découverte d'une chose inconnus où l'on se déplace physiquement dans le but de s'évader ou de s'instruire c'est du tourisme (mais si aujourd'hui l'obligation d'être physiquement présent peut aujourd'hui se discuter mais ce n'est pas notre objet ici).

Le tourisme culturel nous paraît intéressant à analyser car il met en avant et vends la visite d'objets culturels ainsi que leur histoire dans un but purement instructif pour les individus mais aussi et surtout qui soient divertissants pour le client.

Nous avons choisi durant notre étude de se concentrer sur la sphère des musées à Paris qui sont un bon référentiel de ce domaine du tourisme grâce à la richesse de la vie culturelle parisienne. Certains musées existent depuis si longtemps qu'ils font aujourd'hui partis intégrantes du patrimoine culturel de notre pays. A l'inverse, beaucoup plus proche de nous dans le temps, certains musées jouent avec leurs images, cassent les codes traditionnels et nous proposent de faire découvrir tant de choses d'une façon différente ou insolite. Notre axe d'étude ici sera donc de s'intéresser au tourisme culturel des musées parisiens, de l'état de leur communication digitale et de leur proposer une utilisation des outils digitaux optimales afin d'améliorer leurs perspectives commerciales

Aujourd'hui, l'heure est au tout digital, et quel que soit les entreprises, on a pu constater au cours des dernières années l'essor de processus de marketings complexes, il nous paraît intéressant au vus de notre sujet et de l'angle que nous abordons ici dans cette étude de s'intéresser au cas du tourisme culturel des musées parisiens et de leur utilisation des outils digitaux modernes. Comment ces outils peuvent-ils être exploités de la manière la plus efficace possible pour les centres culturels parisiens ? Quels serait la meilleure manière de communiquer sur Internet pour attirer les visiteurs ?

Chaque musée essaye aujourd'hui d'assurer sa pérennité et son chiffre d'affaire à travers la mise en avant de collections diverses mises à disposition des visiteurs pour une durée limitée, il faut donc attirer de manière la plus efficace possible les futurs visiteurs, et ce sur tous les supports de promotion qui peuvent rendre l'établissement visible, y compris sur le nouveau support de communication marketing que constitue Internet et les réseaux sociaux.

Nous émettons au préalable l'hypothèse qu'il existe une différence nette d'utilisation des réseaux de communications digitales entre musées traditionnels et musées bien plus récents, tant dans le langage utilisée que dans les diverses opérations menés, au final l'hypothèse principale que nous questionnons ici est de dire que les musées qui sont nées avec l'ère d'internet et des réseaux sociaux seraient bien plus efficaces pour attirer des visiteurs, car ils se montrent plus proches et visibles de leurs clients et de leurs centres d'intérêts en ce qui concerne leur vie culturelle.

Au cours de notre étude nous passerons par trois grandes étapes : nous accorderons en premier lieu à faire un large état des lieux des méthodes de marketings et de communications digitales sur la plupart des supports dédiés (site, réseaux sociaux, etc.). En second lieu, nous nous intéresserons à répertorier et analyser la situation historique et commerciales de plusieurs musées types à Paris qui nous paraissent représentatifs. Et enfin pour finir, nous comparerons l'état des lieux des musées parisiens, leur utilisation des méthodes de communication digitales avec les faits et les résultats à termes des opérations menées, Nous verrons si leur nombre de visiteurs va-t-il à terme augmenté, si leur nombre de fans sur Internet va-t-il augmenté proportionnellement ? De manière plus large nous verrons si certaines opérations de marketing digitales ont porté leur fruit plus que d'autres, et qu'elles sont les musées parisiens qui en ont le plus profités.

A termes cela nous permettra tout au long de l'étude suivante de formuler des recommandations aux musées parisiens de la stratégie digitale le plus efficace et porteuse qui permettra d'attirer de nombreux clients et la possibilité d'élargir leur cible respective

I) la communication digitale

A) Qu'est-ce que c'est ?

Quand on parle de communication digitale, on parle d'informations dématérialisées qui ont été numérisées, ses infos se retrouvent transmises et échangées via les différents canaux d'informations sur Internet (E-Mail, Site web, réseaux sociaux, mobile, etc.). Mais la communication digitale n'est pas seulement une manière d'échanger des informations sur Internet, dans une entreprise par exemple c'est une facette qui doit constituer un écosystème entier, un environnement qui regroupe et agit sur les trois caractéristiques du Digital suivantes :

? S.E.O. (Search Engine Optimisation) : Cela désigne l'optimisation pour les moteurs de recherche sur Internet, c'est à dire tout ce qui englobe les informations contenues dans les sites Web, leur visibilité et leur accessibilité sur l'ensemble du Net. Selon le contenu et le référencement appliqué sur les sites, ces infos sont répertoriées plus ou moins haut par les moteurs de recherche.

? S.M.O. (Social Media Optimisation) : Cela désigne l'ensemble des techniques et actions qui visent à développer la visibilité, l'image et l'offre d'une entreprise ou d'une marque sur les médias sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, etc.).

? Le Mobile : Les mobiles sont des plateformes plus récentes prises en compte par le Digital mais leur enjeu de communication qui les englobe est aujourd'hui sans précédent, beaucoup d'internautes sont désormais des mobinautes, il est donc primordial pour les entreprises d'être présent et visibles sur ce support d'informations et de transformer leur communication habituelle (notamment par le Responsive Design pour leur site web)

De manière large, la communication digitale définit, dans un écosystème numérique entier, les actions de communication à mener sur Internet, le tout décidé par le communiquant selon une stratégie prédéfinie. Ces actions vont englober les supports du web, des médias sociaux, des terminaux mobiles ainsi que l'E-Mailing.

A l'avènement du web grand public, l'information dématérialisée était simplement mise en ligne sur les sites Web ; il ne manquait alors qu'aux entreprises de la transmettre et de la rendre visible pour les clients et pour en attirer de nouveaux. L'avènement des médias sociaux a permis de rendre ces informations vivantes et interactives, les rendant ainsi plus attirantes pour les cibles de l'entreprise. Beaucoup de gens sont constamment présent sur les réseaux sociaux, il est donc primordial pour une entreprise aujourd'hui d'être présent sur ces médias afin que son image et sa situation continue d'exister aux yeux de son public.

Pour finir, l'entreprise peut grandement faciliter l'accès à l'information en la mettant à disposition sur des objets devenus familiers du quotidien et ergonomiques par leurs fonctions : les tablettes et smartphones car aujourd'hui presque toute la population a accès à l'information sur smartphone.

Traditionnellement la communication d'entreprise s'est d'abord intéressée au web, puis ensuite aux médias sociaux et enfin aux terminaux mobiles. Mais beaucoup d'entreprises aujourd'hui en sont restés à l'ère première de la communication digitale, le web, sans avoir encore investi les supports des réseaux sociaux et des terminaux mobiles.

Les terminaux de communication sont principalement des écrans, du plus petit (les smartphones) au plus grand (la Télévision). Et ces écrans deviennent tous tactiles, pour faciliter d'autant plus le côté intuitif de l'appareil qui nous permet d'accéder à l'information de notre choix. Plus l'information est facile d'accès, plus le comportement de l'utilisateur est volatile, il est donc plus que nécessaire que l'information qu'une entreprise propose à un client sur ce support soit parfaitement adaptée sinon le client passera à autre chose très facilement.

Les technologies et leur usage se sont empilés les unes aux autres et se retrouvent plus qu'aujourd'hui complémentaires pour mettre en place une bonne stratégie de communication globale (Web : dématérialisation de l'information ? Médias Sociaux : interactivité et visibilité de l'information ? Mobile : usage et accès facilités pour le plus grand nombre). La stratégie de communication devient donc un élément de positionnement pour les entreprises, totalement au-dessus de leur mise en place, c'est un élément qui aujourd'hui hiérarchise les entreprises qui officient sur le même domaine.

Si l'on prend en exemple, le tourisme de voyage, les recettes de réservation de destination sur Internet ont atteint 19,9 milliard d'euros sur l'année 2016 (d'après l'agence PhoCusWright) ce qui représente 17 % du marché européen. Les médias sur Internet sont donc devenus des outils essentiels pour les gens qui souhaitent réserver leur séjour à l'avance, 65% des Français recherches sur Google leur futur voyage et 74% d'entre eux cherchent aussi sur les réseaux sociaux leur prochaine destination en consultant les différents avis sur un lieu ou une destination.

L'E-tourisme (c'est à dire la réservation de destinations touristiques sur Internet) est donc bien une réalité qui doit être intégrée dans les critères stratégiques des acteurs du tourisme, cela leur permettra de développer d'autant plus leur notoriété et rester compétitifs.

Pour que la communication digitale définie dans la stratégie de l'entreprise soient efficaces, chaque aspect doit être parfaitement pensé et prédéfinie à l'avance selon des critères bien précis, à commencer par l'aspect du site Internet.

1. L'ergonomie du site internet

Si nous reprenons notre exemple du tourisme de voyage, un futur touriste consulte en moyenne 38 sites durant les 45 jours qui précèdent la réservation du séjour. Il est donc plus que vital de donner les moyens à ce potentiel client de tomber sur le choix le plus ergonomique, le plus attirant et surtout le plus proche de sa demande initiale, sur un site qui le fasse voyager déjà même en étant derrière son écran d'ordinateur, l'offre proposé par l'entreprise doit tout de suite jouer sur les émotions.

Dans l'espace du site web, il ne faut pas seulement récapituler les infos classiques (prestations, emplacements, etc.). Il faut donner envie au visiteur du site de réserver-là plutôt qu'à un autre endroit chez un concurrent, il faut donner donc pour cela faire rêver l'internaute et ce quelques soit le domaine d'activité du site (pour les voyages : montrer de beaux paysages, pour la culture : montrer des oeuvres et la vie culturelle de la destination). Le site doit donner un avant-goût et proposer un aperçu de l'expérience qui attends le visiteur, le tout avec des photos HD, des vidéos portraits ou encore une visite en 3D (ce qui est une technologie très porteuse pour les musées notamment).

2. Un site adapté aux différentes devices : le responsive design

A l'ère des mobiles et de l'internet accessible partout depuis son terminal mobile, de plus en plus de gens réservent leurs différentes activités culturelles depuis leur mobile. Il est donc plus que nécessaire pour l'entreprise qui se lance sur les plateformes de communication digitale de s'adapter au Responsive Design, c'est à dire que le site web doit pouvoir être adaptable et visionnable sur tous les écrans en adaptant son affichage en temps réel sans perdre en clarté ni ergonomie, le visiteur doit toujours pouvoir consulter les informations qui l'intéresse, même depuis un tout petit écran.

Le Responsive Design est aujourd'hui un paramètre à prendre en compte en premier choix dans la création d'un site web, pour prendre en compte ce paramètre sur des outils web déjà existant mais pas adapté pour les plates formes mobiles, il est surement nécessaire de réfléchir à un design différent.

3. Le content marketing : un élément au coeur de la stratégie digitale

Une stratégie marketing doit forcément proposer un contenu, une plus-value, Il faut donc que l'entreprise présente ses services de la meilleure manière possible. Pour cela, il faut optimiser au maximum le site web, en décrivant de manière détaillée, attractive et imagée ce que propose l'entreprise, un produit ou une visite, et l'intérêt que pourrait avoir le client à faire confiance à cette entreprise-là plutôt qu'une autre. Le tout doit être bien évidemment illustré par des photos et vidéos pour attiser l'envie de l'internaute.

Par ailleurs, pour maximiser le référencement via le SEO, l'entreprise peut ajouter un forum à son site web afin de montrer qu'une communauté peut exister autour des services de l'entreprise. Dans celui-ci, Le client peut y trouver des précisions auprès d'acheteurs ou de visiteurs déjà convaincus (sous une forme de publicité indirecte), le client peut y obtenir des conseils divers et variés, afin de renforcer et acter la confiance que va accorder le nouveau client à l'entreprise.

4. La communication sur les réseaux sociaux pour dynamiser la communication

Après avoir créé le site web avec des informations claires, accessibles, et optimisé pour les mobiles, il est ensuite absolument nécessaire de communiquer sur les réseaux sociaux. Une large part des internautes prennent connaissance des informations du moment et des tendances sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux doivent être intégrés dans la stratégie digitale de l'entreprise pour dynamiser la communication, augmenter la notoriété et accroître le référencement.

Pour l'entreprise qui communique sur les médias sociaux il faut être original dans la manière d'animer une communauté sur Twitter, Facebook, Google + ou encore Instagram, il faut absolument la faire réagir. Du contenu interactif, à base de photos et de témoignages répond à cela afin de favoriser le côté presque ludique de l'interaction entre entreprise et client, cela peut lui donner envie de revenir.

Cette stratégie a pour but d'améliorer l'interaction de l'entreprise avec les internautes, d'inciter ceux-ci à réagir grâce à la bonne gestion de l'image de l'entreprise sur tous les supports. C'est un investissement financier, humain et temporel non négligeable mais sur le temps long, cela permet d'accroître largement la visibilité d'une offre commerciale.

Pour avoir un retour extérieur sur la portée de la stratégie digitale de l'entreprise et vérifier si la communication digitale a porté ces fruits, il est intéressant pour une entreprise d'ajouter un système d'avis et de notation du site, ou encore de s'inscrire à des sites qui donne des avis extérieurs (pour les musées et hôtel, TripAdvisor par exemple). Cela permet d'accroître la notoriété mais également de rassurer les internautes sur l'efficacité de l'offre proposée, de vérifier qu'elle correspond bien aux attentes des clients.

Il y a donc bon nombre de manoeuvres possibles pour une entreprise souhaitant investir sa communication dans la sphère du digital, que ce soit pour une offre de bien ou de services, comme le propose les musées de Paris dans le tourisme culturel. Il faut donc dès à présent s'intéresser à ce que font ces musées en matière de communication digitale et quelles sont les outils digitaux les plus communément utilisés.

B) Quels sont les outils digitaux utilisés par les musées de paris ?

Figure : Etude des stratégies digitales des musées, La Factory NPA

Le marketing digital permet d'attirer les touristes friands de découvertes culturelles au travers de supports digitaux personnalisée, avec des actions précises (exemple : applications mobiles, services dédiés).

L'union des outils digitaux (web, médias sociaux et mobiles) donne aujourd'hui à tous les musées le moyen de communiquer de façon efficace et rapide avec des messages bien ciblés auprès d'une partie de la population présente sur tel ou tel support. L'important, réside dans la faculté des musées à construire de façon rationnelle et cohérente leurs stratégies de marketing digital en fonction de la cible et de l'outil utilisé.

Les musées utilisent plusieurs sortes d'outils digitaux afin d'être sur la une et surtout se distinguer parmi les autres musées (S.E., S.M.O., Mobile) :

Figure : Classement des musées de paris les plus performants en Digital (WEB, SOCIAL, MOBILE) -Mars 2015, La Factory NPA

- SE (Search engine marketing) :

Figure : Classement des musées de paris les plus performants en Digital(WEB)

La stratégie de promotion sur les outils de recherche via le référencement naturel sur internet via des moteurs de recherches est de plus en plus utilisée par les musées de Paris.

Pour ceci, les musées ne cessent de se battre pour le positionnement de leur site afin d'être sur la première page sur les moteurs de recherche, cela leur permet d'avoir une visibilité importante dans leur page et un taux de visite conséquent. Les musées n'hésitent pas à utiliser des référencements payants afin de rester le plus compétitif possible.

D'après le graphique précédent, Le musée du Louvre possède le site web le plus visité et c'est le plus populaire au niveau de son référencement. Le Centre Pompidou, 3ème du classement général, réussi à prendre une deuxième place sur cette dimension.

- SMO (Social media optimisation)

L'utilisation des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Pinterest...) est de plus en plus fréquente chez les musées afin d'interagir auprès de leurs cibles et animer leur communauté respective, le but étant bien évidemment d'attirer les internautes, de leur donner envie de venir physiquement pour voir le lieu :« Une autre façon de parler des monuments et de créer le désir » (Aurore Gallarino, Chargée des nouveaux médias - ýCentre des monuments nationaux)

Aujourd'hui, Les réseaux sociaux sont considérés comme un support qui permet le plus de croissance sur le web, puisque cela permet aux musées de :

- Renforcer leur stratégie de communication via le community management pour les lancements de nouveaux événements et expositions.

- Fédérer les fans autour de ses événements et échanger avec les internautes.

- Recevoir les critiques, les réclamations et les remarques sur son musée afin de corriger son mix marketing.

Figure : Les différents réseaux sociaux utilisés par les musées de Paris, La Factory NPA.

Le musée de l'Orangerie est peu présent sur tous les réseaux puisqu'il concentre toute son activité sur Facebook et Twitter. Toutefois, cette concentration des efforts paie puisqu'il affiche de bons niveaux d'engagements sur ces deux plateformes.

Facebook et Twitter sont les deux médias les plus utilisés, presque chaque musée y possède un ou plusieurs comptes. YouTube est la plateforme vidéo numéro 1 des musées parisiens, néanmoins Dailymotion est également utilisé comme support vidéo avec de très bons résultats par certaines institutions comme le Museum National d'Histoire Naturelle, le musée d'Orsay ainsi que le Centre Pompidou.

Google+ et Pinterest sont peu sollicités et souvent les lieux de maigres performances. Le Louvre et le Château de Versailles étonnent par contre sur Google+ avec des audiences larges et engagées, majoritairement internationales, sur ce réseau qui a peu séduit en France.

Facebook : Le Louvre largement en tête

Les musées réunissent près de 3 millions de fans cumulés sur l'ensemble de leurs pages principales sur Facebook.

Puissance : des communautés inégales

Le musée du Louvre est largement devant ses concurrents puisqu'il possède à lui seul 54% de la base de fans des pages consacrés aux musées avec sa page principale et ses 1,62 millions de fans.

Le Centre Pompidou arrive juste derrière le Louvre avec plus de 458 000 fans, puis viens le Château de Versailles avec ses 225 000 fans. Ces deux derniers musées peuvent attirer un public très large compte tenu de leur réputation internationale.

- Marketing mobile :

Sur la sphère mobile, aucun musée ne propose une version mobile responsive de son site Internet. Alors qu'aujourd'hui une grande partie de l'audience bascule vers la sphère mobile, c'est un point clé qui n'apparaît pas primordiale et maîtrisé par les acteurs des musées à Paris. Les informations disponibles sont aussi assez limitées puisqu'un visiteur dans un contexte mobile a accès à très peu d'informations via leur plateforme (tarifs, adresse, horaires, réservation, etc.).

Dans le monde des applications iOS/Android, les musées se tourne plus volontiers vers ce système grâce à des applications dédiés, il y apparaît souvent un audioguide et des catégories par exposition. Néanmoins, la norme visible est à l'application payante, ce qui limite le rayonnement potentiel des institutions et d'une culture sensée être gratuite et accessibles à tous. Le Louvre se démarque beaucoup par l'application Louvre HD et leur audioguide disponible. Le Quai Branly s'illustre quant à lui avec des applications nommés « Quai Branly » et « Quai Branly HD » assez populaires sur les plateformes de téléchargement

C) Quels avantages ?

Le Digital offre aux musées de multiples avantages, cela permet de repenser et réinventer leurs communications afin de toucher une audience plus large.

1) De multiples plus-values sur le plan marketing et commercial

Pour développer son activité, le digital met en avant des plus-values bien plus importantes que les méthodes commerciales traditionnelles :

- le digital est moins cher. Les coûts de communication et de distribution sur le net sont beaucoup moins coûteux avec ceux des supports classiques (campagnes d'affichage, etc.), les entreprises utilisent donc des outils directement mis à l'heure disposition sans le moindre intermédiaire physique.

- les opérations marketing et commerciales sont rapides et faciles à créer. Pas besoin de préparer en amont beaucoup de choses, il n'y également pas forcément de nécessité d'avoir plusieurs prestataires, les délais de communication sont également très raccourcis. Aujourd'hui une simple commande permet de créer et mettre en oeuvre des opérations complexes.

- Les statistiques et les retours client permettent aussi de bien mieux calculer la portée et l'efficacité d'une opération marketing via les retours de personnes prises en compte dans l'opération.

2) Des Perspectives vers un marché sans limites

Le digital marketing constitue aujourd'hui une véritable révolution pour les entreprises : en effet, c'est un moyen extrêmement puissant de s'approcher des gens dont on veut faire notre cible en un temps record. Les champs des possibles pour une entreprise s'aventurant dans le digital marketing est tout simplement infinie : conquête de nouveaux marchés, acquérir de nouveaux contacts commerciaux bien au-delà de sa zone géographique d'origine, certitude que l'activité digital produit des effets constant 24h/24h. Le digital n'a aucune frontière et ne peux donc qu'être bénéfique pour les entreprises souhaitant s'aventurer sur ce terrain.

3) Une modification profonde de la relation-client

Dans le domaine du digital, le client est roi, il est désormais au coeur de la stratégie de l'entreprise, il a accès à toute les infos dont il peut avoir besoin, il communique et peut très facilement rester en contact avec l'entreprise (notamment avec un community manager par exemple) où il veut et quand il le souhaite.

Ce nouveau type de relation client-entreprise réinvente totalement l'expérience du lien entre client et entreprise, qui elle dispose désormais d'informations très précises sur la manière de se comporter de sa cible. Ces informations permettent ainsi à l'entreprise d'adapter sa stratégie marketing continuellement et la rend bien plus adaptable à toutes les tranches de client visés.

4) Une agilité de l'entreprise plus importante :

Grâce au Digital, l'entreprise peut bénéficier en temps réel d'un retour du marché.

Au niveau du business, grâce aux nouvelles pratiques digitales, l'entreprise peut désormais lancer une nouvelle offre en un rien de temps et bénéficier quasi instantanément du retour du marché (comme des campagnes de publicités sur les réseaux sociaux). Cette accélération de l'échange entre entreprise et client permet à l'entreprise de s'adapter très vite, elle lance des opérations, les testent, et en apprend les qualités et les défauts et se réadapte en fonction. Cela profite à tous les parties, l'entreprise gagne en efficacité et le client reçoit une offre au plus proche de ses attentes et constamment adaptable.

Au niveau du service client, la communication et le partage d'information s'opérant en continu entre le client et l'entreprise, celle-ci va pouvoir se montrer d'autant plus présente et réactive afin de satisfaire rapidement la demande ou la réclamation de l'utilisateur.

Au sein même de l'entreprise, les salariés peuvent être connectés en continue n'importe où avec leur entreprise, ce lien en continue permet une adaptation inégalée quasi instantanément.

5) Des relations en internes bien différentes :

Afin que le client reste la personne centrale de la structure, l'entreprise doit briser les murs internes et externes mais aussi ceux de l'entreprise elle-même. La nouvelle organisation permise grâce au digital transcende par conséquent les barrières entre les différents services de l'entreprise, favorise ainsi une communication horizontale plutôt qu'uniquement verticale, et encourage même la polyvalence et l'adaptabilité des collaborateurs. De fait, au-delà du trafic nouveau due au prolongement de l'information, ce rapprochement interne facilite également l'échange et le partage des compétences de l'entreprise.

L'entreprise a tout à y gagner à user et abuser du digital : elle peut ainsi faire d'importants gains de productivité et favorise une meilleure cohésion entre les membres de son personnel.

6) Une image de l'Entreprise revalorisée :

Les nouvelles pratiques digitales marquent un changement profond de la société. Les adopter, c'et s'inscrire dans l'actualité, autrement dit montrer que l'on est dans la modernité. Cela veut dire que l'on se projette dans l'avenir grâce à ce mouvement pérenne en constante réinvention.

Enfin, de manière générale, cela démontre un certain dynamisme de l'entreprise, d'innover et de s'adapter à toutes les contraintes et opportunités du temps.

7) Une Offre très diversifiée :

Au-delà des retombées en termes d'image, le digital offre à l'entreprise la chance de se différencier de ses concurrents tant au niveau de ses produits que des services qu'elle propose. La disponibilité, l'accessibilité, la rapidité, la réactivité, la simplicité, la personnalisation sont des forces auquel contribue le digital et sur lesquelles l'entreprise peut jouer pour se différencier et se mettre en avant.

En clair, le digital c'est une chance pour l'entreprise de montrer sa différence afin de faire LA différence !

8) L'opportunité de jouer dans la cour des grands :

Avec l'aide du digital, une entreprise peut aspirer à rivaliser avec des concurrents plus gros qu'elle et bien d'autres leaders du marché. La puissance des outils digitaux grâce à leur accessibilité financière permet même à un autoentrepreneur de chercher à aller sur le terrain des plus grands

Malgré un grand nombre d'avantages permis par les outils digitaux, il faut faire tout de même attention car se lancer le dedans n'est pas sans risque, il faut bien étudier sa stratégie, ses objectifs et la manière de les atteindre car sinon le digital peut devenir une épine si l'entreprise ne sais pas correctement l'utiliser

d) Quels inconvénients ?

1) Les médias sociaux peuvent échouer faute de contenu adéquat :

Une stratégie marketing lancé sur les réseaux sociaux se doit d'être dense et de qualité et surtout totalement adapté aux codes de chaque médias sociaux visés.

Il faut pouvoir fournir du contenu textuel, des offres et des vidéos, etc... bref, il faut savoir exactement quoi partager ? Il est très facile de poster des messages, de tweeter ou prendre une belle photo sur Instagram, mais si l'utilisation indique juste des informations sans intérêt et insipide pour l'internaute qui ne vois pas ce qu'il peut gagner ou pire peut ne pas comprendre ce qu'on lui propose, cela peut totalement se retourner contre l'entreprise qui va traîner une image amatrice auprès d'une communauté qui l'aura très vite catalogué car le contenu n'aurait pas été étudié et l'image ne sera donc pas maîtrisée. Cela peut également nuire à l'entreprise si aucun lien ne redirige vers le site web, et les internautes peuvent totalement se désintéresser.

Une étiquette vite collée est difficile à enlever, ceci est d'autant plus vrai pour le Net qui laisse des traces qui restent !

2) Le succès ne se gagne pas tout de suite :

Pour qu'une présence sur les réseaux sociaux soit de qualité, cela nécessite un investissement humain et temporel considérable, tout cela passe par un travail de veille concurrentiel et d'animation constante sur les médias (d'où l'apparition de métiers spécialisés comme celui de community Manager). Mais même avec cela, une réputation forte ne se crée pas sur un claquement de doigt, il faut du temps pour se construire une image auprès des clients qui correspond à ce que l'on souhaite montrer. Cela permet de se construire un trafic intéressant à tous les niveaux.

Il est également d'accélérer l'expansion du nom de l'entreprise sur les réseaux sociaux via des systèmes de promotions payants, où l'on paye pour avoir des vues ou pour rendre visible notre contenu pour des internautes qui ne se sont pas encore abonnés ou pour simplement avoir de la publicité visible. Mais tout cela est très chronophage et coûte des sous, d'autant plus que les contenus proposés doivent être diversifiés à grande rythme et on donc une durée de vie qui expire rapidement afin de constamment susciter un intérêt chez l'internaute.

3) Une très courte durée des contenus sur les réseaux sociaux :

Sur les médias sociaux, l'actualité est constamment mise à jour, les anciennes publications sont très vites remplacés par de nouvelles plus récentes (contrairement aux blogs et autres forums), et donc un contenu isolés inséré dans le fil d'actualité a une durée de vie très courte car plus le temps moins il devient visible. Pour une entreprise qui a une offre commerciale à proposer sur ces réseaux et qui a donc une image à maintenir et un intérêt à garder chez ces clients, il est donc primordial de constamment proposer du contenu nouveau et en phase avec l'actualité et les intérêts des clients. Les mises à jour sur les médias sociaux ont donc une durée de vie très courte.

4) Les médias sociaux exigent beaucoup de temps de présence :

Le travail sur les réseaux sociaux est extrêmement chronophage et multiple et exige une multitude de compétences et de tâches à effectuer afin d'être constamment à la une des médias sociaux et des moteurs de recherche : vérifier chaque flux, restez l'oeil ouvert et faire de la veille concurrentielle, répondre aux messages, postez des commentaires et liens, etc. Toutes ces tâches est un long travail de fond qui nécessite souvent les capacités d'un community manager selon les besoins

II) Analyse du secteur

Le Web dit 2.0 (c'est à dire le web des réseaux sociaux et du mobile) a contribué a modifié en profondeur la communication des grands musées à Paris. Le Centre Pompidou et le Musée du Louvre modernise leurs missions habituelles, si bien que leurs buts d'origines sont désormais poursuivis avec bien plus d'efficacité l'aide des outils digitaux d'aujourd'hui.

Cette nouvelle ère du web a également créé de nouvelles missions pour les musées. Notre époque actuelle favorise le public à donner son avis, à contribuer aux éléments qui font partis de leur vie culturelle, les musées entrent donc en collaboration avec les visiteurs, présentent les nouveautés du musée, recueille des avis puis s'adapte en fonction des retours.

Néanmoins l'utilisation des outils digitaux paraît en être à une phase d'essai, des Musées comme le Louvre et le Centre Pompidou ont largement pris le virage du digital et du numérique mais cela semble ne pas se fixer, car ils sont plus dans la multiplication de plusieurs stratégies digitales plutôt qu'un processus clair avec un chemin de maitrise optimal de chaque outil l'un après l'autre

Un musée doit accomplir plusieurs tâches : élargir son audience et la diversifier. Le musée utiliser Internet en premier pour informer son public, pour ensuite le fidéliser autour d'événements qui y prenne place. Le musée peut également se servir de toutes ces nouvelles ressources offertes par le web pour trouver de nouveaux financements et ainsi assurer sa pérennité. Bref, toutes les missions habituelles d'un musée se retrouvent considérablement transformés par le web 2.0

Dans les messages publiés sur le net par les musée, le public est largement pris en compte, ceci afin de toucher le plus de monde possible, mais ce n'est pas seulement une cible qui doit être touchés c'est plusieurs, un seul public ne suffit plus, et cela est d'autant plus vrai depuis l'émergence du web 2.0 et des différentes stratégies de communication digitales qui en découlent.

De manière traditionnelle, les musées ont toujours voulu attirer des publics particuliers mais également des publics peu habitués à fréquenter ces institutions (ce public peu enclin à visiter des musées est probablement usé par l'étiquette traditionnelle et rébarbatif que l'on accole souvent aux musées). Grâce au web 2.0 et à la formidable vitrine qu'offre les réseaux sociaux, les objectifs de pouvoir enfin réussir à attirer le jeune public apparaît à portée de main. Ces nouveaux outils imposent au musée d'adapter sa manière de parler à son public et à diffuser de l'information sur les expositions en cours, ainsi ils peuvent paraître attractif auprès de la génération Y et attire donc les plus jeunes qui ne sont pas forcément intéressés à visiter un musée de prime abord. En clair, ces nouveaux outils permettent une forme de démocratisation de la culture en l'ouvrant à tous les publics. Tout cela permet de donner une nouvelle force au but de tout musée, être un pilier de médiation culturelle en créant le lien entre une oeuvre et son public.

A) Le Musée du Louvre

Musée du Louvre (ouverture en 1793) : c'est la base du premier musée français, premier de son histoire juste après la révolution française, il est l'un des premiers éléments touristiques parisiens et jouie d'une aura internationale considérable. Ce musée se doit donc d'être présent sur Internet afin de conserver sa place et moderniser sans cesse son aura afin de ne pas passer pour ringard.

1) Musée du Louvre et ses réseaux sociaux :

Depuis 2009, le musée du Louvre est le musée le plus présent sur les réseaux sociaux grâce à ses 14 comptes (Facebook, Twitter, Google+, Instagram, Weibo, WeChat, etc.), qui est suivi par 3,8 millions d'abonnés.

Cette présence active lui permet de parler d'histoire de l'art, de raconter la vie du musée, de faire découvrir le travail des conservateurs les jours de fermeture, de partager des coups de coeur - bref, de faire entrer le Louvre dans le quotidien des internautes.

- Sur Facebook : le musée du Louvre est suivi par 2 millions de fans et noté 4,8/5

- Sur Twitter : l'institution est suivie par 1 millions de followers, il s'avère que le musée du Louvre tweet entre 4 et 5 publications (Photos) par jour, en moyenne par publication il y a 34 retweets.

- Sur Instagram : La score est équivalent à Twitter, il y a 1 millions d'abonnés.

La stratégie de la publication sur Instagram est journalière avec une photo par jour qui récolte en moyenne de 20 milles de j'aime et 50 commentaires

2) Musée du Louvre et son site web :

Le Musée du Louvre possède un site web pensé adapté pour correspondre aux exigences du web 2.0. A l'intérieur de celui-ci, Le musée du Louvre clame son envie de ne pas creuser la fracture entre la jeune génération et la culture dite « classique ». Afin de répondre à cela, les responsables du site considèrent qu'il faut s'intéresser aux nouveaux usages et comportement des jeunes d'aujourd'hui : labelliser un contenu, le partager, l'envoyer à un ami, etc. Ceci afin d'être attractif pour les gens qui sont nés avec le digital, le site du Louvre a choisi de mettre en première page plus d'images et de vidéos que de textes.

De cette manière le contenu proposé par le musée peut plus facilement accrocher et susciter un intérêt chez des personnes non habitués ou se désintéressent totalement des codes de la culture classique

Le site web du Louvre axe sa communication sur les digital natives mais également sur un public plus jeune grâce à une offre ludique. Les « oeuvres à la loupe » permettent, grâce à un dossier multimédia interactif, de découvrir une oeuvre dans les moindres détails. « Le Louvre raconté aux enfants » est une offre à la fois sous la forme d'un jeu interactif et d'une animation dont le but est d'expliquer d'une manière simple les anecdotes autour de la création de certaines oeuvres.

Le site possède 4 axes différents qui permet aux utilisateurs de naviguer facilement et récupérer les informations nécessaires sur le Louvre.

2-1) Informations commerciales :

Possibilité de voir l'agenda des expositions et ainsi préparer sa visite grâce aux informations pratiques.

2-2) Vitrine :

Les internautes peuvent grâce à l'ergonomie pratique du site se retrouver facilement sur la partie de présentation des oeuvres, ils peuvent aussi récupérer toutes sortes de documents (catalogues, archives, iconothèques).

2-3) Corporate :

Le site possède tout un onglet sur l'histoire du Louvre sous la forme d'un rapport d'activité.

2-4) E-Commerce :

Un onglet dédié pour Acheter ou réserver ses billets d'expositions et évènements est présent sur le site.

Il existe également une Boutique en ligne qui permet d'acheter toutes sortes de goodies, livres, décoration, DVD...

3) Application mobile du Musée de Louvre :

Slogan : «Ma visite, le guide c'est vous !»

Il s'agit d'une application qui modélise un plan du Louvre en 3D afin de faciliter la visite des visiteurs, avec cette application il est facile de trouver une oeuvre ou une collection, il est aussi possible de préparer sa propre visite sur-mesure en indiquant le temps dont dispose le visiteur, le thème que celui-ci souhaite voir en priorité (Antiquité, Arts Décoratifs, peintures, Histoire du Palais et Sculptures).

C'est une application qui permet aussi d'écouter un descriptif de chaque oeuvre (+ de 600 fiches synthétiques d'oeuvres et de salles historiques du musée, mais aussi + de 600 commentaires sonores sur les oeuvres et les salles du musée disponibles en achat intégré payant)

4) Tendance du site Musée du Louvre et sa réputation digitale :

a) Tendances sur Alexa :

Dans cette partie nous allons traiter le site internet Louvre.fr à l'aide de l'outil Alexa qui nous a permis d'obtenir des statistiques sur le trafic du site entre Janvier 2016 et Mai 2017 :

Le musée du Louvre est classé 34ème à l'échelle mondiale, et en 3éme.

Pour comprendre ce classement nous avons décidé tout d'abord d'analyser les indicateurs de participation afin de comprendre l'intérêt des visiteurs du site Louvre.fr.

Tout d'abord le Taux de rebond est le rapport entre le nombre d'internautes qui ne visite qu'une page d'un site et le nombre de visiteurs total, celui-ci est de 51,60%, ce taux est considéré comme étant un bon taux puisqu'un taux moyen de rebond est compris entre 40% et 60%.

Par la suite, nous avons décidé d'analyser par pays, et on a trouvé qu'il y a 38% des visiteurs qui sont résidant en France, suivis ensuite par les Etats Unis 18% et en troisième position le Japon avec 6%.

Selon le graphique ci-dessus, on trouve parmi les visiteurs plus de femmes (60%) que d'hommes (40%) avec une tranche d'âge qui est plutôt homogène entre 18-64 ans.

b) La réputation digitale du musée du Louvre :

Dans cette partie, nous avons décidé de voir 3 avis sur 3 sites différents et qui sont indispensables pour un visiteur.

L'affichage des avis clients dans les résultats de recherche Google, plus spécifiquement appelés étoiles Google, est un moyen efficace de capter l'attention, et ici le musée du Louvre est noté de 4,6 sur 5 avec 70% des avis sont excellent et le reste réparti entre très bon et moyen.

Sur TripAdvisor le site qui offre des avis et des conseils touristiques, le musée du Louvre est noté pareillement que sur GOOGLE de 4,6 sur 5 avec 67 960 avis positifs sur 73 870 des avis en totalité et N° 3 sur 1 111 choses à voir/à faire à Paris.

Sur Yelp le site qui publient des avis participatifs sur les commerces, les loisirs, le musée du Louvre est noté de 4,5 étoiles sur 5 avec 1 195 avis positifs sur 1 299 des avis en totalité.

B) Le Centre Pompidou Paris

Le Centre Pompidou Paris fut inauguré le 31 janvier 1977, situé au quartier Beaubourg à Paris 4ème, il est un centre national d'art moderne français. Le public peut découvrir dans ce centre dédié aux arts et à la culture de nombreuses collections d'art moderne, des expositions temporaires mais aussi des concerts et des spectacles.

1) Le Centre Pompidou et ses réseaux sociaux :

La présence du Centre Pompidou sur les réseaux sociaux s'articule autour d'un planning de publications basée sur la gestion de deux outils : le « planning conversationnel » et le « tableau d'influenceurs ». Le planning conversationnel sert à animer les comptes Twitter et Facebook sur lesquels se base une bonne part de l'activité du Centre Pompidou. En dehors de ce système de planning de conversation entre le centre et ses abonnées, leur compte Instagram n'est pas en reste pour présenter les oeuvres et les différentes actualités.

Le centre est donc présent sur Twitter et Facebook (un compte principal institutionnel et plusieurs comptes thématiques : art, cinéma, spectacles) mais également sur Dailymotion pour la vidéo (et non YouTube à cause des conditions générales d'utilisation de la plate-forme qui ne correspondent pas aux contrats signés avec les ayants-droits des artistes exposés au Centre). Bien que le musée se donne pour mission de diffuser des contenus artistiques sur les réseaux sociaux, ces mêmes contenus se retrouvent soumis à des restrictions due au droit d'auteur. C'est à cause de cela que certains contenus diffusés sur le Centre Pompidou virtuel ne peuvent se retrouver sur d'autres plateformes, ce qui limite considérablement la possibilité pour ces contenus d'être massivement vue par d'éventuels futurs visiteurs.

- Sur Facebook, le Centre Pompidou est suivi par 635 523 de fans et noté 4,5/5

- Sur Twitter, le centre est suivi par 898 000 de followers, on trouve aussi que le centre Pompidou tweet 4 publications (Photos et vidéos) par jour, en moyenne par publication il y a 20 retweets, ce qui prouve que le compte est très actif et fait réagir les internautes.

- Sur Instagram, il y a 427 000 d'abonnés.

La stratégie de la publication sur Instagram est journalière avec 3 photos par jour, celles-ci récoltent en moyenne 4000 de j'aime et 20 commentaires, ce qui est considérable et non négligeable.

2) Le centre Pompidou et son site web :

La plateforme numérique du Centre Pompidou permet de diffuser des contenus culturels sur Internet : le Centre Pompidou virtuel. Elle est mise en ligne à l'adresse http://www.centrepompidou.fr .

Le but de La plateforme est surtout de permettre à tous les publics de pouvoir s'informer sur des sujets dans le domaine de l'art moderne et contemporain, elle a un rôle de pure bibliothèque virtuel à simple valeur informative.

Ce nouveau site Internet permet à ses visiteurs de pouvoir consulter l'ensemble des oeuvres mises à disposition du public par le Centre, la plateforme permet aux internautes de naviguer de manière fluide et leur permet de construire leur propre parcours qu'ils emprunteront une fois présent physiquement dans le centre.

Le site a 4 axes différents qui permet aux utilisateurs de naviguer facilement et récupérer les informations nécessaires sur le Centre Pompidou.

2-1) Informations Commerciales :

La plateforme numérique du Centre Pompidou permet aux internautes d'organiser leurs visites, de voir les expositions et nouveautés en cours du musée. Ils peuvent également voir des spectacles et des concerts, ce qui fait également que le centre n'est pas seulement un musée mais également un centre artistique et culturel complet.

2-2) Vitrine :

Les internautes peuvent grâce à l'ergonomie pratique du site se retrouver facilement sur la présentation des oeuvres, ils peuvent récupérer y toutes sortes de documents (catalogues, archives, iconothèques).

2-3) Corporate :

Dans cet onglet, il y a une partie pour s'informer sur l'histoire du Centre Pompidou et les anecdotes qui ont marqué son existence.

2-4) E-Commerce :

Un onglet dédié est présent pour Acheter ou réserver ses billets d'expositions et évènements, pas de boutique existante.

3) l'Application Mobile du Centre Pompidou :

Il existe une application pour smartphones et tablettes ( iOS, Android, Windows Phone) pour préparer, accompagner et prolonger votre visite à la maison, à l'école du Centre Pompidou.

Grâce à cette application on peut facilement retrouver le musée et ses différentes salles grâce à la visite par plans.

Egalement elle permet aux mobinautes de bien préparer leur visite, ils pourront trouver toutes les utilités (agenda, tarifs, horaires, plans des salles, moteur de recherche, services...)

Cette application a aussi un parcours guidé pour chaque exposition avec des commentaires audio, des textes...

Et la nouveauté il existe un espace personnel pour partager les coups de coeur de leur visite sur les réseaux sociaux

Le Centre Pompidou dispose donc d'une stratégie pour les plateformes mobiles très complètes et efficace.

4)Tendance du site Centre Pompidou et sa réputation digitale :

a) Tendances sur ALEXA :

Dans cette partie nous allons traiter le site internet www.centrepompidou.fr à l'aide de l'outil Alexa pour obtenir des statistiques sur le trafic web du site entre Janvier 2016 et Mai 2017 :

Le Centre Pompidou est classé 73ème à l'échelle mondiale, et en 4éme à l'échelle nationale.

Pour comprendre ce classement nous avons décidé tout d'abord d'analyser les indicateurs de participation afin de comprendre l'intérêt des visiteurs du site centrepompidou.fr

Le Taux de rebond ou Bounce Rate (rapport entre le nombre d'internautes qui ne visite qu'une page d'un site et le nombre de visiteurs total) est de 54%, ce taux est considéré comme étant un bon taux puisqu'un taux moyen de rebond est compris entre 40% et 60%.

Par la suite, nous avons décidé d'analyser par pays, et on a trouvé qu'il y a 64,8% des visiteurs qui résident en France, suivis par les Etats Unis 7,9% et en troisième position l'Espagne avec 3%.

Parmi les visiteurs il y a plus de femmes (80%) que d'hommes (20%) avec une tranche d'âge entre 18-64 ans avec une tendance plutôt jeune entre 18-34 ans

b) La réputation digitale du centre Pompidou :

Dans cette partie, nous avons décidé voir 3 avis de visiteurs sur 3 sites différents.

L'affichage des avis clients dans les résultats de recherche Google, plus spécifiquement appelés étoiles Google, est un moyen efficace de capter l'attention, et ici le Centre Pompidou est noté de 4,2 sur 5 avec 3989 avis positifs sur 4749.

Sur TripAdvisor le site qui offre des avis et des conseils touristiques, le musée du Louvre est noté de 4 sur 5 avec 3719 avis positifs sur 4649 des avis en totalité et N° 64 sur 1 111 choses à voir/à faire à Paris.

Sur Yelp le site qui publient des avis participatifs sur les commerces, les loisirs, le Centre Pompidou est noté de 4,2 étoiles sur 5 avec 221 avis positifs sur 264 avis en totalité.

C) Musée du quai Branly PARIS :

Le projet du musée du Quai Branly, à l'initiative de Jacques Chirac et conçu par Jean Nouvel, a été ouvert le 20 juin 2006.

Le Musée du Quai Branly est un musée parisien qui se trouve dans le 7ème arrondissement de Paris, la grande tendance de ce musée est d'y présenter des oeuvres d'art issues d'Afrique, d'Amérique, d'Océanie et d'Asie.

Le bâtiment d'inspiration moderne a été créé par Jean Nouvel. En plus de ces collections permanentes, le musée propose aussi des expositions temporaires mais également d'autres activités culturelles comme des spectacles et des visites adaptés pour les enfants.

1)Musée du Quai de Branly et ses réseaux sociaux :

D'après nos observations des comptes du musée sur les réseaux sociaux, on constate que le musée aspire à trois objectifs dans sa stratégie digitale : communication, information et médiation. Les réseaux sociaux et les espaces pour partager des contenus servent énormément le musée, ce sont de puissants outils d'information et de communication autour de l'actualité du musée : la majorité des contenus publié concernent les informations autour des expositions, spectacles, concerts, activités culturelles et autres manifestations scientifiques.

- Sur Facebook, le Musée du Quai Branly est suivi par 136 018 de fans et noté 4,5/5 avec une publication/jour pour montrer les collections sous un angle décalé et surprenant.

- Sur Twitter, le musée du Quai Branly est suivi par 273 000 de followers, on trouve aussi que musée tweet entre 4 et 5 publications (Photos) par jour, en moyenne par publication il y a 34 retweets, ce qui est beaucoup et montre que le musée est très présent sur cette plateforme.

- Sur Instagram, il y a 13 000 abonnés au compte du Musée du Quai Branly.

La stratégie de la publication sur Instagram n'est pas périodique (dernière publication date du 24 mai 2017) généralement ce sont des photos qui récoltent en moyenne plus de 600 de j'aime par publication et 10 commentaires.

2) Quai du Branly et son site web :

Le site possède 4 axes différents qui permettent aux utilisateurs de naviguer facilement et récupérer les informations nécessaires sur le Quai de Branly et son actualité.

2-1) Informations commerciales :

Sur leur site, il est possible d'accéder à l'agenda et aux présentations des expositions, on peut également préparer sa visite grâce aux informations pratiques.

2-2) Vitrine :

Au niveau de l'aspect générale du site, il est possible à l'internaute de naviguer au coeur des collections et d'obtenir des précisions sur les oeuvres exposées (catalogues, archives, iconothèques)

2-3) Corporate :

Pour la facette corporate, il est possible en tant qu'internaute sur le site de se renseigner sur l'organisation de l'établissement, les différents rapports d'activités, l'emploi et la politique de développement durable que veux mettre en avant le musée.

2-4) E-Commerce :

Pour l'aspect e-commerce, il possible sur le site du musée d'acheter ou de réserver ses billets d'expositions et les évènements, mais également d'accéder à la boutique en ligne du musée : livres, DVD...

3) Application mobile du Quai de Branly :

Il existe une application officielle du musée du Quai Branly uniquement disponible sous Android sous le nom de «Le musée en musique», le but de l'application est d'apporter une nouvelle approche de la culture à ses visiteurs.

«Musée en musique» permet de :

? Voir les informations sur des instruments de musique exotique du monde, leur histoire ainsi que leur culture (provenance, usages, etc.)

? Organiser des parcours contant l'histoire de plusieurs instruments de musique et objets répartis sur les quatre continents du Plateau des collections.

? Jouer de façon éducatif et interactif, afin d'attirer les plus jeunes

? L'application possède également des extraits sonores sur les oeuvres ainsi qu'un autoguide très précis pour aider à la visite du musée

4) Tendance du site Quai de Branly et sa réputation digitale :

b) Tendances sur Alexa :

Dans cette partie nous allons traiter du site internet quaidebranly.fr à l'aide à nouveau de l'outil Alexa entre Janvier 2016 et Mai 2017 :

Le musée du Quai Branly est classé 304ème à l'échelle mondiale, et en 16éme à l'échelle nationale.

Pour comprendre ce classement nous avons décidé tout d'abord d'analyser les indicateurs de participation afin de comprendre l'intérêt des visiteurs du site quaidebranly.fr

Le Taux de rebond sur le site est de 67,20%, ce taux est mauvais taux puisqu'un taux moyen de rebond est compris entre 40% et 60%. On en déduit que les internautes restent relativement peu longtemps sur le site web du musée.

Par la suite, nous avons décidé d'axer l'analyse par pays, on peut constater qu'il y a 81,1% des visiteurs qui sont résidant en France suivis du Mexique à 4,8% et en troisième position des Etats-Unis avec 3,6%. Ce musée intéresse donc particulièrement le continent Nord-Américain

Via les données obtenues ci-dessus, on constate qu'il y a parmi les visiteurs plus de femmes (60%) que d'hommes (40%) avec une tranche d'âge qui est plutôt homogène entre 18-64 ans.

b) La réputation digitale du Musée du Quai Branly :

Dans cette partie, nous avons décidé également de voir 3 avis visiteurs sur 3 sites différents

L'affichage des avis clients dans les résultats de recherche Google, plus spécifiquement sur les étoiles Google, est un bon moyen de capter l'attention, et ici le Musée du Quai Branly est noté de 4,3 sur 5 avec 919 de voix positive sur 1069 en totalité.

Sur TripAdvisor le site qui offre des avis et des conseils touristiques, le Musée du Quai Branly est noté pareillement que sur Google de 4,5 sur 5 avec 1932 avis positifs sur 2274 des avis en totalité et N°37 sur 1 111 choses à voir/à faire à Paris.

Sur Yelp le site qui publient des avis participatifs sur les commerces, les loisirs, le Musée du Quai Branly est noté de 4 étoiles sur 5 avec 112 avis positifs sur 141 avis en totalité.

D) Le Musée d'ORSAY :

Le Musée d'Orsay est très connu dans le monde pour sa collection d'arts du monde occidentale. Ses collections sont sous plusieurs formes (Peinture, sculpture, arts décoratifs et photographie).

1)Le Musée d'Orsay et ses comptes sur les réseaux sociaux :

- Sur Facebook, le musée d'Orsay est suivi par 753 479 de fans et noté 4,7/5 avec une publication/jour et tente de montrer les collections sous un angle différent pour attirer le visiteur.

- Sur Twitter, le musée d'Orsay est suivi par 544 000 de followers, on y voit que le Musée d'Orsay tweet entre 4 et 5 publications (Photos) par jour, en moyenne par publication il y a 53 retweets., ce qui n'est pas mal.

- Sur Instagram, le compte du Musée d'Orsay possède 219 000 d'abonnés.

La stratégie de la publication sur Instagram n'est pas périodique ce sont des publications hebdomadaires : 2 fois par semaine (mercredi, jeudi ou vendredi) généralement, ce sont des photos qui récoltent en moyenne de 4000 de j'aime par publication et 32 commentaires.

2) Musée d'Orsay et son site web :

Le site possède 4 axes différents qui permet aux utilisateurs de naviguer facilement et récupérer les informations nécessaires sur le Musée d'Orsay.

2-1) Informations Commerciales :

Grâce à ce site on peut découvrir l'agenda des expositions de conférence de cinéma et toutes autres manifestations sur l'onglet «Événements»

2-2) Vitrine :

Il n'est pas possible de voir les oeuvres qui sont exposées au musée d'Orsay directement depuis le site web.

2-3) Corporate :

Dans cette partie, il n'y a que l'histoire du musée en lui-même, et celle-ci est présenté de manière très classique et austère.

2-4) E-Commerce :

Il n'existe pas de Billetterie directement en ligne sur le site, il faut passer par les partenaires comme Fnac, digitick ou ticketmaster.

Le Musée d'Orsay paraît donc très en retard au niveau de l'optimisation de son site web, c'est une plateforme qui est très peu attractive pour de futurs visiteurs car on ne peut ni voir les oeuvres présentés avant de se rendre sur place, ni acheter sa place directement auprès du musée, il faut passer par des tiers.

3) Application mobile du Musée D'Orsay :

Grâce à cette application disponible uniquement sous Android, le visiteur peut découvrir l'architecture parisienne (soit 18 monuments) à travers de dessins, de photographies d'époque, de peintures, gravures et autres plans. L'application permet de découvrir Paris grâce à plus de 180 illustrations des oeuvres, elle sert de bibliothèque du musée à mettre dans sa poche mais également de guide du musée. Contrairement aux autres musées que nous avons vus, l'application du musée d'Orsay ne propose que très peu de fonctions et aucun mécanisme interactif pour intéresser le visiteur digital native.

4) Tendance du site musée D'Orsay et sa réputation digitale :

c) Tendances sur Alexa :

Dans cette partie nous allons traiter le site internet www.musee-orsay.fr à l'aide de l'outil Alexa entre Janvier 2016 et Mai 2017 :

Le Musée d'Orsay est classé 65 ème à l'échelle mondiale, et en 4ème à l'échelle nationale.

Pour comprendre ce classement nous avons décidé tout d'abord d'analyser les indicateurs de participation afin de comprendre l'intérêt des visiteurs à visiter le site web www.musee-orsay.fr.

Le Taux de rebond du site est de 48,40%, ce taux est très bon taux puisqu'un taux moyen de rebond est compris entre 40% et 60%. Il est donc extrêmement étonnant de constater que le site possède un excellent taux de rebond, alors qu'il manque des choses au site pour le rendre plus clair et pratique. Les futurs visiteurs restent donc assez longtemps sur le site du musée pour trouver les informations qu'ils cherchent.

Par la suite, nous avons décidé d'analyser par pays, et on a trouvé qu'il y a 47,3% des visiteurs qui sont résidés en France poursuivis des états unis de 14,9% et en troisième position l'Italie avec 6,7%.

Parmi les visiteurs il y a plus de femmes (60%) que d'hommes (40%) avec une tranche d'âge qui est plutôt vieille soit 65+.

b) La réputation digitale du musée d'Orsay :

III) L'étude de terrain et ses résultats :

Nous avons vu tout au long de notre étude que les principaux musées à Paris ont opté pour une stratégie tournée vers le digital assez poussé, avec plus ou moins de réussites pour certains. Même avec leur histoire à chacun qui peut avoir construit leur réputation, il leur a été nécessaire de s'engager sur le terrain du digital pour continuer à exister et conquérir des publics plus jeunes (peu habitué à la retransmission classique des savoirs).

Les Musées au final lancent beaucoup de projets différents avec chacun des formes distinctes, nous avons vues beaucoup de données précédemment il est donc nécessaire dès à présent de comparer les différentes stratégies de communication entre chaque établissement et surtout savoir auprès du public si ces stratégies portent leur fruit, c'est pour cela que nous avons réalisé un sondage afin de connaître l'avis de public sur le sujet (nous y avons collecté plus de 390 répondants).

A) Les gagnants de la communication digitale des musées à Paris :

1) Au niveau des réseaux sociaux

i) Facebook :

Concernant Facebook, plusieurs critères des musées sont à prendre en comparaison.

Le nombre d'abonnés : sur ce terrain-là le Musée du Louvre arrive largement en tête avec 2 341 980 abonnés et gagne en moyenne 2 000 abonnés par jour (chiffre obtenus sur un temps de 4 jours), ensuite arrive le Musée d'Orsay avec 753 479 fans qui lui gagne environ 200 abonnés par jour, en troisième position arrive le Centre Pompidou avec 635 523 qui ne gagne qu'environ qu'une cinquantaine d'abonnés par jour, en dernier arrive le Musée du Quai Branly avec 136 018 abonnées et gagnant qu'un vingtaine d'abonnés par Jour. Le Musée de Louvre est donc en termes de réputation sur Facebook le musée ayant la plus large audience à ce jour sur cette plateforme grâce à son nombre d'abonnés faramineux qui augmente de façon exponentielle, ceci peut s'expliquer par la réputation internationale du musée et sa place en tant que plateforme touristique générale dans la capitale

Mais il ne suffit pas seulement d'être présent sur ce réseau, il faut faire réagir les gens, montrer que le musée en se renouvelant et en présentant sans cesse des nouveautés et en ayant un rythme de publications élevés. Sur ce point le Centre Pompidou arrive 1er à raison de 3 à 4 publications quotidiennes, ensuite le Louvre arrive 2ème avec 1 à 2 publications par jour sur ce réseau (aucune publication le dimanche), ensuite le musée d'Orsay publie lui aussi 1 à 2 publications par jour, tandis que le Quai Branly se limite à une seule publication par jour et aucune le weekend end. À la vue de ces observations, on constate que le Centre Pompidou essaie d'être le plus visible possible sur Facebook en proposant un rythme très élevé pour être sûr d'accrocher et d'intéresser l'internaute plus que les autres sur la diversité d'événements qui prennent place dans l'établissement, c'est donc très varié.

Ensuite, il est nécessaire de voir si les publications font réagir les gens, s'intéresse-t-il au contenu qu'on leur propose sur Facebook. Sur ce point, le Musée du Louvre récolte entre 8500 et 650 j'aime, une moyenne de 35 commentaires et entre 87 et 1785 partage par publication. Le Musée d'Orsay quant à lui arrive deuxième et récolte entre 3 987 et 113 j'aime, entre 123 et 4 commentaires et entre 946 et 27 partages par publication. En troisième, le Centre Pompidou récolte entre 1 089 et 16 j'aime par publication, un nombre de commentaires maximum de 27 par publication (les publications du centre suscite très peu de réactions), ainsi qu'un maximum de 680 partage par publication. Ensuite le Musée du Quai Branly récolte entre 489 et 23 j'aime par publications, un maximum de 13 commentaires et très peu de partage (449 grand max). Il est très intéressant de noter que le Centre Pompidou malgré sa diversité de publication fait beaucoup moins réagir les gens que les autres musées, les internautes ne postant que très peu de commentaires.

Au niveau du type de publications, le Musée du Louvre se contente de diffuser des photos de tableaux et de sculptures assez anciennes, le contenu diffusé est donc très classique, Le Musée d'Orsay quant à lui propose une diversité visuelle plus marquée et ne contente pas de photos basiques mais également de vidéos, de gifs, d'événements, le tout en mixant le visuel classique des oeuvres avec un habillage plus coloré. Le Centre Pompidou propose des contenues au visuel jeune, très habillé et très coloré avec une multitude de vidéos, de photos d'oeuvres mixées avec des montages, des jeux et des vidéos interactives. Le Musée du Quai Branly se contente de largement diffuser des photos publicitaires sur les expositions en cours ou prochaines de l'établissement, on y trouve peu de vidéos. Le Centre Pompidou gagne ici largement en proposant une esthétique jeune à sa manière de publier ainsi de toucher au mieux la cible des digital natives.

Concernant les événements des musées pour inviter les internautes à venir, sur l'année 2017, le centre Pompidou a proposé 41 événements, le musée du Louvre en a proposé 12, le quai Branly en a proposé 3 et le musée d'Orsay en a proposé seulement 2. Ici on peut déduire que le Centre Pompidou tente énormément de rassembler et fédérer son public autour du grand nombre d'événements proposés.

ii) Twitter :

Twitter est également un réseau social que les musées tentent d'investir, bien qu'il propose de s'adapter à un autre type de publication pour intéresser les internautes.

Au niveau du nombre de followers, le Louvre arrive premier avec plus d'un million d'abonnés, Il ne gagne que très peu de followers par jour, ensuite viens le Centre Pompidou avec 898 214 abonnés, suivi du Musée d'Orsay avec 543 980 abonnés puis du Musée du Quai Branly avec 273 334 abonnés. Encore une fois, même sur ce réseau, le Louvre arrive premier surement due à sa réputation internationale.

Chaque musée tente également de publier sur Twitter à des rythmes divers, le Louvre publie environ 3 à 4 tweets quotidien (ce qui est peu) pour un total de 17 867 tweets depuis la création de la page, leur nombre moyen de retweets se situe entre 13 et 99. Le Centre Pompidou tweet quant à lui 4 à 5 fois par jour pour un total de 22 864 tweets, ses contenus sont retweetés environ 25 fois. Le Musée d'Orsay tweet lui 3 à 5 fois par jours sur un total de 5 557 tweets (ce qui prouve que leur page est récente), le nombre de retweet est d'environ 49. Pour finir le Quai Branly tweet environ 3 à 5 fois par jour avec un total de 17 763 tweets, leur nombre de retweets se situe environ entre 2 et 19.

iii) Instagram

Aujourd'hui, Instagram est un réseau social plus récent mais qui n'est clairement pas à négliger pour les musées parisiens car tout y est basé sur l'esthétique des photos diffusés, ce qui peut constituer une manne de visibilité des musées sur internet sans précédent. Sur ce réseau, le Louvre publie une photo par jour qui récolte entre 49 000 et 11 000 likes ce qui est énorme, ce nombre très élevés est proportionnelle au nombre d'abonnés qui dépasse le million. Le Centre Pompidou effectue 3 publications sur son compte et même 4 à 6 photos pour des formats plus grands, ces photos récoltent entre 6 500 et 1 000 j'aime. Le Musée d'Orsay publie lui une seule photo par jour qui récolte entre 9 500 et 2 350 j'aime. Pour le Musée du Quai Branly, la situation de publication de leur compte est très chaotique, il n'y a pas de rythme de publications précis car le musée axe sa publication sur ces événements, c'est à dire qu'il va publier une photo par jour pendant le temps de l'exposition en cours puis s'arrête totalement une fois celle-ci terminée.

2) Les applications mobiles des musées :

Concernant les applications, c'est une technologie très récente pour les musées parisiens, tous ne l'utilisent pas complètement voire pas du tout, mais les quelques applications existantes sont assez notables notamment dans l'échantillon des 4 musées sur lesquels nous nous sommes concentrés pour notre étude.

Il n'y a que les applications du Centre Pompidou et un musée du Louvre qui sont tout autant disponibles sur l'App Store que sur Android, pour les applications du Musée du Quai Branly et du Musée d'Orsay, elles ne sont disponibles que sous Android, ce qui est un gros défaut pour l'accessibilité de cette technologie à tous les futurs visiteurs de ces deux musées.

Posséder une application dédiée à un musée peut également ouvrir la voie à de nouvelle façons de visiter les établissements c'est le cas du Louvre qui a implanté dans son application un plan complet en 3D sur lequel le visiteur peut créer sa propre visite en fonction de son temps et peut très facilement trouver une oeuvre ou un thème spécifique à visiter dans le musée.

Les applications du Centre Pompidou et du Louvre proposent de larges illustrations de leurs oeuvres disponibles (voir des guides audio payant accessibles depuis le téléphone).

Seules les applications du musée du Quai Branly et du Centre Pompidou propose une interaction de leur système d'applications avec leur réseaux sociaux, ce qui peut pousser les visiteurs dans le musée à partager leur expérience de visite et autres coups de coeur avec d'autres internautes (le quai Branly propose également des jeux ludiques et interactifs sur son application ? «Le Musée en Musique»). L'application du Musée d'Orsay est-elle très incomplète car il manque le plan du musée ainsi que les oeuvres exposés en cours.

3) Les Sites Web :

Actuellement, beaucoup d'internautes et de de futurs sont en possession de terminaux mobiles et peuvent tout à faire exprimer le désir de visiter le site web des musées via leur téléphone ou tablette. Malheureusement selon nos études réalisées des plateformes web des musées étudiés aucun d'entre eux ne dispose de la technologie du Responsive Design afin d'adapter en temps réel la navigation du site pour chaque visiteur.

B) Les résultats du sondage :

Afin de connaître la portée des stratégies de communication digitales menés par les musées parisiens, il nous a paru intéressant de mener un sondage sur Internet pour comprendre les tendances de visites issues des stratégies de communication menés par les musées.

Nous avons donc constitué un sondage de 16 questions mené du 13 Mai au 3 Juin 2017 (voir Annexes) afin de caractériser les internautes intéressés par la visite régulière de musées et de centre d'art à Paris. Nous avons choisi de le diffuser sur Facebook sous la formes Google Forms afin de maximiser le taux de réponses. Nous en avons tirés les informations suivantes :

Définitions des sondés :

- Genre :

? 87, 4 % sont des femmes (339 personnes)

? 12,6 % sont des hommes (49 personnes)

- Age :

? 51, 3 % (199 personnes) ont entre 18 et 24 ans

? 35, 8 % (139 personnes) ont entre 25 et 34 ans

? 13, 9 % du reste de l'échantillon répartie entre 35 ans et plus

- Catégorie socio-professionnelle :

? 49 % sont des étudiants (soit 190 personnes)

? 22 % sont des employés (soit 89 personnes)

? 13,1 % sont des cadres (soit 51 personnes)

? 15 % sont alloués sur d'autres CSP

Selon les données ci-dessus, il s'avère que les personnes que nous avons interrogées sont en majorité des femmes, elles ont entre 18 et 24 ans et sont en majorité étudiantes. C'est donc ce public qui est le plus réceptif à la communication digitale des musées.

Les sondés et le monde des musées :

- Intérêt du public :

? 89, 2 % des sondés sont intéressés par la visite des musées

- La fréquence de visite :

? 31, 7 % des sondés (soit 123 personnes) visitent un musée ou plusieurs musées tous les deux mois

? 30.9 % des sondés (soit 120 personnes) visitent un musée 1 ou deux fois par an.

? 19.8 % des sondés (soit 77 personnes) visitent un musée une à deux fois par mois.

- La raison de la visite :

? 72.5 % des sondés sont autant intéressés par les expositions permanentes que par les expositions temporaires

? 20 % des sondés sont également intéressés de se rendre dans des musées pour des expositions.

Les sondés que nous avons interrogés sont très intéressé par la visite de musée, la plupart d'entre eux visitent des musées une à deux fois par an voir plus. La raison de leur visite est qu'ils sont tout autant intéressé par voir des expositions permanentes que temporaires mais ils peuvent également être amenés à visiter un musée uniquement pour son exposition temporaire qui y est présenté (20,5 % des sondés).

La présence des sondés sur les réseaux sociaux :

- La présence sur les réseaux :

? 99, 5 % des sondés possèdent au moins un compte dans un réseau social sur Internet

- Quels réseaux ?

? 100 % présent sur Facebook

? 74, 7 % des sondés ont un compte Instagram

? 58, 9 % des sondés possèdent un compte Snapchat

Selon nos données, quasiment tous les sondés sont présent sur les réseaux sociaux et possèdent au moins un compte. Facebook en premier lieu (ce qui s'explique par le fait que nous avons diffusé ce sondage par Facebook) puis viens Instagram et Snapchat sur lesquels nos sondés possèdent un compte.

L'intérêt des sondés à suivre les musées sur les réseaux sociaux :

- Suivi des musées

? 60,2 % ne suivent pas l'activité des musées sur les réseaux sociaux

? 39,8 % surveillent l'activité de ces musées

- Les musées le plus suivi sur les réseaux :

? 143 sondés ont répondu à cette question, beaucoup d'entre eux affirment suivre l'activité de musée comme le Louvre, le Musée d'Orsay et le Centre Pompidou

- Les réseaux utilisés pour les musées :

? 145 sondés ont répondu à cette question et la plupart ont affirmé suivre les musées majoritairement via Facebook et Instagram.

- L'efficacité de la communication digitale des musées sur les réseaux sociaux :

? 61,8 % des sondés (soit 233) sont sensibles à la communication menée par les musées sur les réseaux.

? 38,2 % des sondés n'y sont pas sensibles

- Le rythme de communication des musées :

? 68,4 % des sondés considèrent que les musées ne parlent pas ou ne font pas assez d'eux sur les réseaux sociaux

? 31,6 % des sondés considèrent que les musées communiquent suffisamment

- Les publications sur les réseaux sociaux entraînent elles de futures visites :

? 63, 9 % des sondés considèrent que ne se sont pas les publications effectuées par les musées sur les réseaux sociaux qui les as poussés à se rendre sur place.

? 207 sondés ont répondus à cette question, la plupart se rendent dans les musées plus pour la renommée de l'établissement plutôt qu'à sa manière de parler et d'attirer son public sur Internet, néanmoins c'est un outil de rappel (dates d'expositions, etc.)

- L'utilité des réseaux sociaux pour rester informé de l'actualité des musées et centres d'art :

? 51 % des sondés (soit 195 personnes) considèrent que ce n'est pas grâce aux réseaux sociaux qu'ils sont informés de ce qu'il s'y passe.

? 49 % des sondés (187 personnes) trouve utile de rester en contact avec le réseau social pour rester informé de son actualité.

- Les autres moyens pour les musées de communiquer :

? 79, 3 % des sondés considèrent que l'affichage publics est un moyen complémentaire aux musées pour parler de lui en plus d'Internet

? 60,9 % des sondés pensent que le bouche à oreille est également un moyen efficace au musée pour parler de lui indirectement.

- L'existence d'un possible lien fort entre visiteurs et institutions grâce à la communication digitale :

? 78 % des sondés considèrent que les musées peuvent tout à fait créer un lien entre client et institutions grâce à une stratégie de marketing digitale forte (passant probablement par la fidélisation)

- Les moyens de créer un lien entre musée et visiteurs

? 206 sondés ont répondu à cette question, la plupart considèrent qu'Internet facilite et peut créer des accès ludiques et efficaces qui restent plus en tête des utilisateurs, cela crée une meilleure visibilité et une certaine forme d'intimité entre le visiteur et le lieu où le client se sent privilégié, pour les sondés les réseaux sociaux favorisent une connexion large et facile au savoir.

Selon nos données, la plupart des sondés ne font pas particulièrement attention à l'activité des musées sur les réseaux sociaux, néanmoins certains grands musées sont bien suivis (comme le Louvre, Le Centre Pompidou et le Musée d'Orsay). La plupart des sondés suivent ces musées majoritairement sur Facebook et Instagram, une majorité d'entre eux sont sensibles à ce que dire un musée sur un réseau social mais trouvent ne le font pas assez. Beaucoup de sondés considèrent que les publications des musées sur les réseaux sociaux n'ont aucune incidence sur une possible prochaine visite, mais par contre à titre purement informatif, les sondés que les publications sur les réseaux sociaux sont importantes pour se rappeler de la date de tel ou telle exposition. Par ce biais informatif, les sondés ont acquiescé sur le fait qu'il existe un lien possible et fort entre eux et l'institution culturelle nationale que constitue.

Selon ce que nous avons recueilli auprès des sondés pour améliorer la communication générale des musées, beaucoup considèrent encore l'affichage et le bouche à oreille comme des moyens efficaces de communiquer pour amener plus de visiteurs.

C) Les recommandations :

1) Les évolutions possibles sur les réseaux sociaux :

Tout au long de notre étudié et des observations que nous avons tout au long de ce mémoire, nous avons constaté plusieurs choses qui seraient bienvenue à améliorer dans la communication de nos musées parisiens.

En ce qui concerne Facebook, il est fortement nécessaire de rajeunir le contenu des publications (surtout pour le Musée du Louvre) et la manière d'en parler afin d'attirer la génération Z (les plus jeunes n'ayant aucune connexion avec les musées traditionnels), par exemple en faisant des références à la pop culture dans le contenu des publications. Il sera également intéressant d'utiliser les nouvelles fonctionnalités du réseau sociale, notamment leur système de story (similaire à Instagram) et le système de direct et Facebook live pour présenter le contenu de nouvelles expositions. Pour Instagram, les améliorations possibles seraient d'augmenter le rythme de publication journalier à savoir atteindre 3 publications constitué d'ensembles d'oeuvres et présentant des expositions dans leur entièreté et pas seulement des oeuvres séparés.

Un autre énorme chantier d'amélioration serai pour les musées d'investir massivement Snapchat car comme nous l'avons dans notre sondage plus de 58,9 % des sondés y possède un compte, il y a donc une grande possibilité d'y atteindre un nouveau qui possède ses propres codes. A l'heure aucun des musées que nous avons pris en exemple ne possède de compte Snapchat, et pourtant, pour atteindre le public de la génération Z c'est une opportunité sans précédent à prendre pour ces institutions. Car Snapchat peut mettre en place dans le contenu des publications un humour dont le public jeune est particulièrement friand, afin de donner ludique aux visites qui ne soit pas similaire une forme de sortie scolaire rébarbative. La fonctionnalité de Snapchat concernant les Geofilters (c'est à dire des filtres de photos dédiés à l'endroit où une personne peut se trouver) pour habiller une photo d'un visiteur à la couleur du musée qu'il visite.

2) Les évolutions sur le site web et les mobiles :

En ce qui concerne les sites web des musées, le grand chantier à mener est celui du responsive design, en effet, nous avons pu constater au cours de notre étude qu'aucun des sites visités n'a adopté le responsive afin de le rendre compatible avec un visionnage sur smartphone ou tablette. Il est absolument nécessaire pour ces institutions d'adopter ce format pour le confort de visionnage de ces utilisateurs présent et futurs et d'y ajouter une forme de complémentarité avec les réseaux sociaux.

Un autre aspect à mener pour les musées est l'amélioration de leur application mobile respectives. Des fonctionnalités comme un plan interactif et modélisé en 3D peut s'avérer très utile et interactif pour les futurs visiteurs afin de se créer une visite innovante d'un musée. Des ajouts de fonctionnalités d'achat en ligne direct seraient également les bienvenus.

3) L'usage de nouvelles technologies :

Nous sommes dans une époque de technologie très poussée, Il serait dommage que nos musées français n'en profitent pas. Des technologies comme la réalité augmentée peut être un chantier majeur néanmoins coûteux, cette technologie permettra de superposer au visionnage d'une oeuvre via un smartphone des éléments qui rendrait l'oeuvre presque vivante en ajoutant des éléments 3D ou des éléments réels qui ont ajoutés numériquement. La galerie Sukiennice du musée national de Cracovie s'est lancé avec succès dans cette technologie qui attire massivement les visiteurs via l'exposition «Stories Behind the Paintings». Les sculptures délabrées peuvent également profiter de cette technologie en ajoutant numériquement les éléments manquants de l'oeuvre.

La Réalité virtuelle peut également servir à renouveler les visites de musées, de faire voyager les visiteurs virtuellement à l'aide d'un casque de réalité virtuelle pour les emmener dans des époques révolues. Ces nouvelles technologies permettent la perspective d'attirer massivement la jeune génération, en utilisant des codes qui leur sont familiers, par exemple recréer la totalité d'un musée sur le jeu vidéo Minecraft (comme l'a fait le British Museum au Royaume-Uni).

Pour finir, il existe pléthore d'opportunités aujourd'hui pour les musées parisiens de se réinventer et créer ainsi le musée du futur où visite purement cultuel rimera avec amusement et évasion.

Conclusion

Pour conclure cette longue étude, nous pouvons dire que l'influence du web 2.0 sur la communication digitale des musées est aujourd'hui particulièrement forte et croît sans cesse de façon exponentielle, ces institutions culturelles ne peuvent plus exister sans ces outils digitaux.

Les objectifs initiaux des musées d'attirer de nouveaux publics et de les informer ont désormais l'opportunité d'être suivis par des nouveaux moyens, cela suppose une remise en question net des stratégies traditionnelles de communication, les musées doivent se réinventer pour continuer à exister à l'heure du tout digital.

L'important est de changer sa manière de communiquer pour inciter la génération future (Génération Z) à visiter le musée, et pour cela il faudra que les musées innovent dans leur stratégie digitale tout en apportant de nouvelles façons de communiquer, il faut pour cela réduire la distance institutionnelle entre le musée et son public, adopter les mêmes codes de langages ainsi que se montrer proche des tendances actuelles des internautes.

En transformant sans cesse la communication via une transition vers l'écran annexe, n'y va-t-il pas un danger à remplacer la visite réelle par une visite virtuelle ? Tant d'outils pour digitaliser la visite qui demeurent complémentaire mais n'y a-t-il pas un danger de dénaturer la culture via une digitalisation de celle-ci et de la manière de la présenter ? C'est une bonne question à soulever ...

Annexes

Résultat sondage

Bibliographie

Ouvrages :

- AUBIN Laetitia, « Museum 2.0. La construction de la participation sociale » mémoire de master, Université Paris I Panthéon Sorbonne, soutenu en septembre 2010

- LISSILLOUR Vincent, « TIC et institutions muséales. Pour une typologie des usages. » mémoire de master, Université de Rennes 2, soutenu le 4 octobre 2012

- GREFFE Xavier, « Introduction : L'économie de la culture est-elle particulière ? », Revue d'économie politique, 2010/1 Vol. 120, p. 1-34

- NOTEBAERT Jean-François et al., « Quelles stratégies pour les musées sur Internet ? Entre « click and mortar » et « mortar and click » », Management & Avenir, 2011/4 n° 44, p. 147-164

- DEBIESSE François, Le mécénat, Paris, P.U.F. « Que sais-je ? », 2007, 128 pages

- Visite culturelle et TIC. «Le numérique au service de la visite touristique et culturelle», Développement touristique, n.8, Atout France, 2009

- POULARD Frédéric, Conservateurs de musées et politiques culturelles. «L'impulsion territoriale», La documentation française, collection Musées-Mondes, 2010.

Liens Internet :

- http://www.centrepompidou.fr

- http://www.louvre.fr

- http://www.blogmci.com/louvre-et-numerique-les-recettes-dun-succes-2/

- http://cblog.culture.fr/2011/03/09/louvre-fr-renforcer-le-lien-entre-le-musee-et-sespublics

https://www.lafactory-npa.fr/strategie-digitale-contenus/2014/03/31/musee-francais-digital-museumweek/

- https://provideup.com/work/4642_uzik-strategie-digitale-pour-le-musee-du-louvre

- http://www.objetconnecte.net/musees-nouvelles-technologies-1805/

- https://www.airofmelty.fr/la-generation-y-adepte-de-la-culture-participative-aux-musees-de-savoir-les-attirer-a334817.html

- http://www.alexa.com/siteinfo/louvre.fr#?sites=louvre.fr&sites=musee-orsay.fr&sites=quaibranly.fr&sites=centrepompidou.fr

Retranscription d'Interviews

Interview réalisé le Vendredi 26 Mai 2017 avec Clémence Laurent de Cassini, responsable de communication numérique au Centre Pompidou

Je vous remercie d'avoir accepté que l'on puisse se rencontrer. Pour commencer pouvez vous vous présenter de manière large : votre nom, votre âge, votre fonction au sein du musée ?

Alors je m'appelle Clémence Laurent de Cassini, je suis responsable de communication numérique au Centre Pompidou, j'ai 24 ans, cela fait un an et demi que je suis là et avant ça j'ai fait une prépa littéraire et j'ai fait le CELSA, l'école de communication de la Sorbonne et ensuite j'ai travaillé chez Arte et je suis venu ici, cela fait un an et demi que je travaille ici

Ah d'accord, vous donc avez travaillé dans l'audiovisuel chez Arte ?

Non chez Arte, je travaillai également dans la communication numérique

D'accord, donc dans de la communication assez large. Votre fonction au sein du Centre Pompidou, qu'elles sont les tâches quotidiennes dont vous vous occupez pour la communication du Centre Pompidou ?

Mes fonctions ont évolué,actuellement en fait, moi je suis responsable donc j'ai des personnes qui travaillent dans mon équipe, enfin on est deux, enfin deux et demi. Actuellement j'ai plusieurs rôles, le premier est le plus classique, je me charge de la publication qui va être sur tous nos réseaux sociaux, ça veut dire Facebook, Twitter, Instagram, Soundcloud, Deezer, Youtube, Pinterest donc du coup ...

Pas de Snapchat ?

... non pas de Snapchat. Euh donc du coup, tout ce qui va aller ... donc sachant que sur Facebook il faut que l'on demande les droits pour pouvoir publier la photo, donc du coup, il y a la demande d'une gestion de budget par rapport à toutes les demandes de droits que l'on peut faire. Ensuite, toute la partie rédaction et la validation avec les commissaires pour que l'on respecte le discours scientifique, et ensuite toute la partie statistique qui va aller avec toutes ces publications là, on est à peu près à 140 publications par semaine

D'accord, 140 c'est plutôt pas mal

Ensuite après ça, je coordonne le système des pages Facebook : la page Facebook de la parole, la page Facebook au niveau des spectacles vivant, la page Facebook des cinéma donc comme le savez, nous ne sommes pas seulement un musée, on est un centre d'art pluridisciplinaire, donc je coordonne tout ça. En plus de ça, du coup, je m'occupe des projets numériques, un projet numérique ça veut dire, on a un compte Soundcloud, on va y créer des capsules sonores, on a une chaine Youtube, on y va créer des teasers ou des capsules vidéos.

Qui vont servir pour la promotion de quoi exactement ? Dans l'imaginaire d'une personne qui ne connais pas le Centre Pompidou, il a en tete peut etre le musée un peu plus classique, l'image du musée un peu plus classique. Quand vous parlez de capsules sonores, c'est quoi exactement ?

Alors les capsules sonores, ça va être par exemple, on peut avoir une promenade sonore dans le musée avec quelqu'un qui ne se repère qu'au son ou qui vois une oeuvre et qui l'explique de façon sonore ou des capsules beaucoup plus classiques.

Comme un guide audio ?

Pas vraiment parce que l'idée, c'est de pouvoir l'écouter chez soi, l'idée c'est de pouvoir détacher l'expérience du musée chez soi donc le principe n'est pas forcément, de venir, de chercher d'être face à l'oeuvre et de le faire, c'est de pouvoir l'écouter un peu comme une webradio, la par exemple on travaille sur des capsules sonores de commissaires qui expliquent leur exposition donc on essaie de remettre ça dans un contexte musical où on met en musique leurs paroles, on rajoute des réactions du publics, etc. Donc quelque chose qui s'écoute avant tout.

Comme une visite auditive ?

Même pas une visite car en fait l'idée t c'est juste de ... en fait le principe ici c'est de ne jamais faire de la redondance de ce qu'il se passe dans le musée parce que ça sert à rien, dans ce cas là, on ouvre le musée, on ouvre une expo, on prend un audioguide ou on visite avec une conférencière, l'idée c'est d'accompagner et de proposer quelque chose en plus, sinon on est pas là pour répéter juste ce qu'il se passe et ce qu'il se dit. Donc du coup c'est jamais vraiment une visite c'est plus un accompagnement avec quelque chose qui va pouvoir donner un angle différent, une approche différente, par exemple lorsque l'on pense capsule vidéo, ça va pas être sur une expo, ça va être sur un mouvement dont on peut trouver quelques oeuvres dans le musée mais pas sur une exposition qui est actuellement au Centre Pompidou; l'idée c'est d'amener un discours en plus, par exemple là on vois ouvrir l'expo David Hockney, l'idée c'est pas de dire, voilà ce qu'il y a dans la salle, l'idée c'est ce que vous ne pouvez pas voir dans la salle, nous on va vous le dire sur support numérique.

Pour apporter un complément de la visite ?

Exactement, sachant qu'après au delà même de la visite, l'idée c'est qu'il faut venir au Centre et ça c'est un enjeu de communication et nous c'est pas vraiment l'enjeu sur lequel on travaille, l'idée c'est de, à partir du moment où on est sur des projets numériques, l'idée c'est de créer un contenu culturel qui est indépendant presque de ce qu'il peut se passer au Centre. L'idée ce n'est pas de faire de la pure communication, dans ce cas on fait des affiches et des événements facebook pour que les gens viennent, après pour les intéresser, il faut proposer autre chose qu'une pure lecture un peu agenda de la programmation.

Selon votre vision, quelle est la place du Centre Pompidou dans la diversité des musées parisiens ? Qu'est ce que le musée apporte de plus par rapport à d'autres ?

Alors, déjà ce qui importe c'est que c'est pas un musée, c'est à dire qu'on est un musée au sens où il y a des collections permanentes donc ça d'accord, déjà on a les plus grandes collections permanentes de France en termes d'art modernes et d'arts contemporains, littéralement on est largement au dessus, enfin c'est la deuxième plus grande collection du monde, donc c'est pas comparable avec autre chose,donc ensuite on est un musée ça d'accord donc en fait concrètement au Centre Pompidou, vous avez les collections permanentes et vous avez six expositions.

Qui elles sont temporaires ?

Qui sont temporaires oui, vous avez un accrochage qui change tout le temps, vous avez actuellement quatres spectacles vivant, trois débats qui ont été prévus cette semaine, six cycles cinema, donc en fait c'est ça plus des événements pour amener le public jeune en faisant des soirées avec Arte Radio ou alors en faisant des concerts dans le musée ou alors en faisant des visites les yeux bandés, donc en plus, il y a trois ateliers jeunes publics car il y a une galerie pour les enfants, plus il y a une fabrique. Donc euh enfin c'est énorme

Donc une visite insolite pour intéresser un public qui n'a pas envie d'avoir une visite classique ?

Bah on peut avoir une visite classique, on aller voir Picasso et après on va aller voir autre chose, la question se pose pas, mais c'est plus en fait que l'on est un centre d'art pluridisciplinaire donc c'est de fait pas comparable avec n'importe quel autre musée. Parce que si actuellement vous allez au Centre Pompidou, vous allez par exemple pouvoir aller voir un atelier au studio des ateliers 100 avec le coiffeur de Lady Gaga ou voir une exposition photo ou voir une exposition de design ou voir une exposition avec des objets imprimés, ou vous pouvoir voir comme je vous l'avais dit une visite les yeux bandés, ou vous allez pouvoir aller voir un spectacle vivant ou un débat qui va être sur le rapport à la mode au numérique, ou un débat sur Donald Trump, ou alors vous allez pouvoir avoir un cycle de cinéma que ça soit quelque chose de hyper connus comme Barbet Schroeder ou quelque chose de beaucoup plus complexe. Donc aujourd'hui au Centre Pompidou, on vous propose plus de 30 activités dans la seule journée dont on parle.






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle