ECITV
Mémoire de fin
d'Étude
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux1.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux2.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux3.png)
Remerciements
Tout d'abord, nous tenons à remercier Mme Bilge pour
nous avoir dirigé et aiguillé tout au long de la construction et
de la rédaction de ce mémoire.
Merci également à Mme Clémence Laurent de
Cassini, chargée de communication digitale du Centre Pompidou à
Paris pour avoir accepté de nous rencontrer et de mener un entretien.
Nous tenons également à remercier l'ECITV de
nous avoir donné l'opportunité de mener cette étude.
Sommaire
Introduction
4
I) la communication digitale
6
A)
Qu'est-ce que c'est ? 6
B)
Quels sont les outils digitaux utilisés par les
musées de paris ? 11
C) Quels avantages ? 16
d) Quels inconvénients ? 19
II) Analyse du secteur
21
A)
Le Musée du Louvre 22
B) Le Centre Pompidou Paris 28
C) Musée du quai Branly PARIS : 35
D) Le Musée d'ORSAY : 41
III) L'étude de terrain et ses
résultats :
48
A) Les gagnants de la communication digitale des
musées à Paris : 48
2) Les applications mobiles des musées : 51
3) Les Sites Web : 52
B) Les résultats du sondage : 52
C) Les recommandations : 56
Conclusion
57
Annexes
59
Bibliographie
69
Introduction
Le tourisme est devenu une industrie majeure dans beaucoup de
pays du monde, il permet l'évasion proche ou loin de chez soi afin de
découvrir un lieu, un monument ou une culture qui nous ai inconnus.
Comme toute bonne industrie à but commerciale, le tourisme a besoin de
canaux de promotion afin de se vendre et que les gens voient les destinations,
les édifices à découvrir et les tendances disponibles.
Mais le tourisme ce n'est pas que les vacances dans une destination exotique,
non le terme regroupe bien plus de choses au premier abord : tourisme exotique,
tourisme culturel, tourisme gastronomique, toute découverte d'une chose
inconnus où l'on se déplace physiquement dans le but de
s'évader ou de s'instruire c'est du tourisme (mais si aujourd'hui
l'obligation d'être physiquement présent peut aujourd'hui se
discuter mais ce n'est pas notre objet ici).
Le tourisme culturel nous paraît intéressant
à analyser car il met en avant et vends la visite d'objets culturels
ainsi que leur histoire dans un but purement instructif pour les individus mais
aussi et surtout qui soient divertissants pour le client.
Nous avons choisi durant notre étude de se concentrer
sur la sphère des musées à Paris qui sont un bon
référentiel de ce domaine du tourisme grâce à la
richesse de la vie culturelle parisienne. Certains musées existent
depuis si longtemps qu'ils font aujourd'hui partis intégrantes du
patrimoine culturel de notre pays. A l'inverse, beaucoup plus proche de nous
dans le temps, certains musées jouent avec leurs images, cassent les
codes traditionnels et nous proposent de faire découvrir tant de choses
d'une façon différente ou insolite. Notre axe d'étude ici
sera donc de s'intéresser au tourisme culturel des musées
parisiens, de l'état de leur communication digitale et de leur proposer
une utilisation des outils digitaux optimales afin d'améliorer leurs
perspectives commerciales
Aujourd'hui, l'heure est au tout digital, et quel que soit les
entreprises, on a pu constater au cours des dernières années
l'essor de processus de marketings complexes, il nous paraît
intéressant au vus de notre sujet et de l'angle que nous abordons ici
dans cette étude de s'intéresser au cas du tourisme culturel des
musées parisiens et de leur utilisation des outils digitaux modernes.
Comment ces outils peuvent-ils être exploités de la manière
la plus efficace possible pour les centres culturels parisiens ? Quels serait
la meilleure manière de communiquer sur Internet pour attirer les
visiteurs ?
Chaque musée essaye aujourd'hui d'assurer sa
pérennité et son chiffre d'affaire à travers la mise en
avant de collections diverses mises à disposition des visiteurs pour une
durée limitée, il faut donc attirer de manière la plus
efficace possible les futurs visiteurs, et ce sur tous les supports de
promotion qui peuvent rendre l'établissement visible, y compris sur le
nouveau support de communication marketing que constitue Internet et les
réseaux sociaux.
Nous émettons au préalable l'hypothèse
qu'il existe une différence nette d'utilisation des réseaux de
communications digitales entre musées traditionnels et musées
bien plus récents, tant dans le langage utilisée que dans les
diverses opérations menés, au final l'hypothèse principale
que nous questionnons ici est de dire que les musées qui sont
nées avec l'ère d'internet et des réseaux sociaux seraient
bien plus efficaces pour attirer des visiteurs, car ils se montrent plus
proches et visibles de leurs clients et de leurs centres
d'intérêts en ce qui concerne leur vie culturelle.
Au cours de notre étude nous passerons par trois
grandes étapes : nous accorderons en premier lieu à faire un
large état des lieux des méthodes de marketings et de
communications digitales sur la plupart des supports dédiés
(site, réseaux sociaux, etc.). En second lieu, nous nous
intéresserons à répertorier et analyser la situation
historique et commerciales de plusieurs musées types à Paris qui
nous paraissent représentatifs. Et enfin pour finir, nous comparerons
l'état des lieux des musées parisiens, leur utilisation des
méthodes de communication digitales avec les faits et les
résultats à termes des opérations menées, Nous
verrons si leur nombre de visiteurs va-t-il à terme augmenté, si
leur nombre de fans sur Internet va-t-il augmenté proportionnellement ?
De manière plus large nous verrons si certaines opérations de
marketing digitales ont porté leur fruit plus que d'autres, et qu'elles
sont les musées parisiens qui en ont le plus profités.
A termes cela nous permettra tout au long de l'étude
suivante de formuler des recommandations aux musées parisiens de la
stratégie digitale le plus efficace et porteuse qui permettra d'attirer
de nombreux clients et la possibilité d'élargir leur cible
respective
I) la communication digitale
A) Qu'est-ce que c'est ?
Quand on parle de communication digitale, on parle
d'informations dématérialisées qui ont été
numérisées, ses infos se retrouvent transmises et
échangées via les différents canaux d'informations sur
Internet (E-Mail, Site web, réseaux sociaux, mobile, etc.). Mais la
communication digitale n'est pas seulement une manière d'échanger
des informations sur Internet, dans une entreprise par exemple c'est une
facette qui doit constituer un écosystème entier, un
environnement qui regroupe et agit sur les trois caractéristiques du
Digital suivantes :
? S.E.O. (Search Engine Optimisation) :
Cela désigne l'optimisation pour les moteurs de recherche sur Internet,
c'est à dire tout ce qui englobe les informations contenues dans les
sites Web, leur visibilité et leur accessibilité sur l'ensemble
du Net. Selon le contenu et le référencement appliqué sur
les sites, ces infos sont répertoriées plus ou moins haut par les
moteurs de recherche.
? S.M.O. (Social Media Optimisation) :
Cela désigne l'ensemble des techniques et actions qui visent à
développer la visibilité, l'image et l'offre d'une entreprise ou
d'une marque sur les médias sociaux (Facebook, Twitter, Instagram,
etc.).
? Le Mobile : Les mobiles sont des
plateformes plus récentes prises en compte par le Digital mais leur
enjeu de communication qui les englobe est aujourd'hui sans
précédent, beaucoup d'internautes sont désormais des
mobinautes, il est donc primordial pour les entreprises d'être
présent et visibles sur ce support d'informations et de transformer leur
communication habituelle (notamment par le Responsive Design pour leur site
web)
De manière large, la communication digitale
définit, dans un écosystème numérique entier, les
actions de communication à mener sur Internet, le tout
décidé par le communiquant selon une stratégie
prédéfinie. Ces actions vont englober les supports du web, des
médias sociaux, des terminaux mobiles ainsi que l'E-Mailing.
A l'avènement du web grand public, l'information
dématérialisée était simplement mise en ligne sur
les sites Web ; il ne manquait alors qu'aux entreprises de la transmettre et de
la rendre visible pour les clients et pour en attirer de nouveaux.
L'avènement des médias sociaux a permis de rendre ces
informations vivantes et interactives, les rendant ainsi plus attirantes pour
les cibles de l'entreprise. Beaucoup de gens sont constamment présent
sur les réseaux sociaux, il est donc primordial pour une entreprise
aujourd'hui d'être présent sur ces médias afin que son
image et sa situation continue d'exister aux yeux de son public.
Pour finir, l'entreprise peut grandement faciliter
l'accès à l'information en la mettant à disposition sur
des objets devenus familiers du quotidien et ergonomiques par leurs fonctions :
les tablettes et smartphones car aujourd'hui presque toute la population a
accès à l'information sur smartphone.
Traditionnellement la communication d'entreprise s'est d'abord
intéressée au web, puis ensuite aux médias sociaux et
enfin aux terminaux mobiles. Mais beaucoup d'entreprises aujourd'hui en sont
restés à l'ère première de la communication
digitale, le web, sans avoir encore investi les supports des réseaux
sociaux et des terminaux mobiles.
Les terminaux de communication sont principalement des
écrans, du plus petit (les smartphones) au plus grand (la
Télévision). Et ces écrans deviennent tous tactiles, pour
faciliter d'autant plus le côté intuitif de l'appareil qui nous
permet d'accéder à l'information de notre choix. Plus
l'information est facile d'accès, plus le comportement de l'utilisateur
est volatile, il est donc plus que nécessaire que l'information qu'une
entreprise propose à un client sur ce support soit parfaitement
adaptée sinon le client passera à autre chose très
facilement.
Les technologies et leur usage se sont empilés les unes
aux autres et se retrouvent plus qu'aujourd'hui complémentaires pour
mettre en place une bonne stratégie de communication globale (Web :
dématérialisation de l'information ? Médias Sociaux :
interactivité et visibilité de l'information ? Mobile : usage et
accès facilités pour le plus grand nombre). La stratégie
de communication devient donc un élément de positionnement pour
les entreprises, totalement au-dessus de leur mise en place, c'est un
élément qui aujourd'hui hiérarchise les entreprises qui
officient sur le même domaine.
Si l'on prend en exemple, le tourisme de voyage, les recettes
de réservation de destination sur Internet ont atteint 19,9 milliard
d'euros sur l'année 2016 (d'après l'agence PhoCusWright) ce qui
représente 17 % du marché européen. Les médias sur
Internet sont donc devenus des outils essentiels pour les gens qui souhaitent
réserver leur séjour à l'avance, 65% des Français
recherches sur Google leur futur voyage et 74% d'entre eux cherchent aussi sur
les réseaux sociaux leur prochaine destination en consultant les
différents avis sur un lieu ou une destination.
L'E-tourisme (c'est à dire la réservation de
destinations touristiques sur Internet) est donc bien une réalité
qui doit être intégrée dans les critères
stratégiques des acteurs du tourisme, cela leur permettra de
développer d'autant plus leur notoriété et rester
compétitifs.
Pour que la communication digitale définie dans la
stratégie de l'entreprise soient efficaces, chaque aspect doit
être parfaitement pensé et prédéfinie à
l'avance selon des critères bien précis, à commencer par
l'aspect du site Internet.
1. L'ergonomie du site internet
Si nous reprenons notre exemple du
tourisme de voyage, un futur touriste consulte en moyenne 38 sites durant les
45 jours qui précèdent la réservation du séjour. Il
est donc plus que vital de donner les moyens à ce potentiel client de
tomber sur le choix le plus ergonomique, le plus attirant et surtout le plus
proche de sa demande initiale, sur un site qui le fasse voyager
déjà même en étant derrière son écran
d'ordinateur, l'offre proposé par l'entreprise doit tout de suite jouer
sur les émotions.
Dans l'espace du site web, il ne faut pas seulement
récapituler les infos classiques (prestations, emplacements, etc.). Il
faut donner envie au visiteur du site de réserver-là plutôt
qu'à un autre endroit chez un concurrent, il faut donner donc pour cela
faire rêver l'internaute et ce quelques soit le domaine d'activité
du site (pour les voyages : montrer de beaux paysages, pour la culture :
montrer des oeuvres et la vie culturelle de la destination). Le site doit
donner un avant-goût et proposer un aperçu de l'expérience
qui attends le visiteur, le tout avec des photos HD, des vidéos
portraits ou encore une visite en 3D (ce qui est une technologie très
porteuse pour les musées notamment).
2. Un site adapté aux
différentes devices : le responsive design
A l'ère des mobiles et de l'internet accessible partout
depuis son terminal mobile, de plus en plus de gens réservent leurs
différentes activités culturelles depuis leur mobile. Il est donc
plus que nécessaire pour l'entreprise qui se lance sur les plateformes
de communication digitale de s'adapter au Responsive Design, c'est à
dire que le site web doit pouvoir être adaptable et visionnable sur tous
les écrans en adaptant son affichage en temps réel sans perdre en
clarté ni ergonomie, le visiteur doit toujours pouvoir consulter les
informations qui l'intéresse, même depuis un tout petit
écran.
Le Responsive Design est aujourd'hui un paramètre
à prendre en compte en premier choix dans la création d'un site
web, pour prendre en compte ce paramètre sur des outils web
déjà existant mais pas adapté pour les plates formes
mobiles, il est surement nécessaire de réfléchir à
un design différent.
3. Le content marketing : un
élément au coeur de la stratégie digitale
Une stratégie marketing doit forcément proposer
un contenu, une plus-value, Il faut donc que l'entreprise présente ses
services de la meilleure manière possible. Pour cela, il faut optimiser
au maximum le site web, en décrivant de manière
détaillée, attractive et imagée ce que propose
l'entreprise, un produit ou une visite, et l'intérêt que pourrait
avoir le client à faire confiance à cette entreprise-là
plutôt qu'une autre. Le tout doit être bien évidemment
illustré par des photos et vidéos pour attiser l'envie de
l'internaute.
Par ailleurs, pour maximiser le référencement
via le SEO, l'entreprise peut ajouter un forum à son site web afin de
montrer qu'une communauté peut exister autour des services de
l'entreprise. Dans celui-ci, Le client peut y trouver des précisions
auprès d'acheteurs ou de visiteurs déjà convaincus (sous
une forme de publicité indirecte), le client peut y obtenir des conseils
divers et variés, afin de renforcer et acter la confiance que va
accorder le nouveau client à l'entreprise.
4. La communication sur les réseaux
sociaux pour dynamiser la communication
Après avoir créé le site web avec des
informations claires, accessibles, et optimisé pour les mobiles, il est
ensuite absolument nécessaire de communiquer sur les réseaux
sociaux. Une large part des internautes prennent connaissance des informations
du moment et des tendances sur les réseaux sociaux. Les réseaux
sociaux doivent être intégrés dans la stratégie
digitale de l'entreprise pour dynamiser la communication, augmenter la
notoriété et accroître le référencement.
Pour l'entreprise qui communique sur les médias sociaux
il faut être original dans la manière d'animer une
communauté sur Twitter, Facebook, Google + ou encore Instagram, il faut
absolument la faire réagir. Du contenu interactif, à base de
photos et de témoignages répond à cela afin de favoriser
le côté presque ludique de l'interaction entre entreprise et
client, cela peut lui donner envie de revenir.
Cette stratégie a pour but d'améliorer
l'interaction de l'entreprise avec les internautes, d'inciter ceux-ci à
réagir grâce à la bonne gestion de l'image de l'entreprise
sur tous les supports. C'est un investissement financier, humain et temporel
non négligeable mais sur le temps long, cela permet d'accroître
largement la visibilité d'une offre commerciale.
Pour avoir un retour extérieur sur la portée de
la stratégie digitale de l'entreprise et vérifier si la
communication digitale a porté ces fruits, il est intéressant
pour une entreprise d'ajouter un système d'avis et de notation du site,
ou encore de s'inscrire à des sites qui donne des avis extérieurs
(pour les musées et hôtel, TripAdvisor par exemple). Cela permet
d'accroître la notoriété mais également de rassurer
les internautes sur l'efficacité de l'offre proposée, de
vérifier qu'elle correspond bien aux attentes des clients.
Il y a donc bon nombre de manoeuvres possibles pour une
entreprise souhaitant investir sa communication dans la sphère du
digital, que ce soit pour une offre de bien ou de services, comme le propose
les musées de Paris dans le tourisme culturel. Il faut donc dès
à présent s'intéresser à ce que font ces
musées en matière de communication digitale et quelles sont les
outils digitaux les plus communément utilisés.
B) Quels sont les outils digitaux
utilisés par les musées de paris ?
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux4.png)
Figure : Etude des stratégies digitales
des musées, La Factory NPA
Le marketing digital permet d'attirer les touristes friands de
découvertes culturelles au travers de supports digitaux
personnalisée, avec des actions précises (exemple : applications
mobiles, services dédiés).
L'union des outils digitaux (web, médias sociaux et
mobiles) donne aujourd'hui à tous les musées le moyen de
communiquer de façon efficace et rapide avec des messages bien
ciblés auprès d'une partie de la population présente sur
tel ou tel support. L'important, réside dans la faculté des
musées à construire de façon rationnelle et
cohérente leurs stratégies de marketing digital en fonction de la
cible et de l'outil utilisé.
Les musées utilisent plusieurs sortes d'outils digitaux
afin d'être sur la une et surtout se distinguer parmi les autres
musées (S.E., S.M.O., Mobile) :
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux5.png)
Figure : Classement des musées de paris
les plus performants en Digital (WEB, SOCIAL, MOBILE) -Mars 2015, La
Factory NPA
- SE (Search engine marketing) :
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux6.png)
Figure : Classement des musées de paris les plus
performants en Digital(WEB)
La stratégie de promotion sur les outils de recherche
via le référencement naturel sur internet via des moteurs de
recherches est de plus en plus utilisée par les musées de
Paris.
Pour ceci, les musées ne cessent de se battre pour le
positionnement de leur site afin d'être sur la première page sur
les moteurs de recherche, cela leur permet d'avoir une visibilité
importante dans leur page et un taux de visite conséquent. Les
musées n'hésitent pas à utiliser des
référencements payants afin de rester le plus compétitif
possible.
D'après le graphique précédent, Le
musée du Louvre possède le site web le plus visité et
c'est le plus populaire au niveau de son référencement. Le
Centre Pompidou, 3ème du
classement général, réussi à prendre une
deuxième place sur cette dimension.
- SMO (Social media optimisation)
L'utilisation des réseaux sociaux (Facebook, Instagram,
Pinterest...) est de plus en plus fréquente chez les musées afin
d'interagir auprès de leurs cibles et animer leur communauté
respective, le but étant bien évidemment d'attirer les
internautes, de leur donner envie de venir physiquement pour voir le lieu
:« Une autre façon de parler des monuments et de créer
le désir » (Aurore Gallarino, Chargée des nouveaux
médias - ýCentre des monuments nationaux)
Aujourd'hui, Les réseaux sociaux sont
considérés comme un support qui permet le plus de croissance sur
le web, puisque cela permet aux musées de :
- Renforcer leur stratégie de communication via le
community management pour les lancements de nouveaux événements
et expositions.
- Fédérer les fans autour de ses
événements et échanger avec les internautes.
- Recevoir les critiques, les réclamations et les
remarques sur son musée afin de corriger son mix marketing.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux7.png)
Figure : Les différents réseaux
sociaux utilisés par les musées de Paris, La Factory
NPA.
Le musée de l'Orangerie est peu
présent sur tous les réseaux puisqu'il concentre toute son
activité sur Facebook et Twitter. Toutefois, cette concentration des
efforts paie puisqu'il affiche de bons niveaux d'engagements sur ces deux
plateformes.
Facebook et Twitter sont les deux
médias les plus utilisés, presque chaque musée y
possède un ou plusieurs comptes. YouTube est la plateforme vidéo
numéro 1 des musées parisiens, néanmoins Dailymotion est
également utilisé comme support vidéo avec de très
bons résultats par certaines institutions comme le Museum National
d'Histoire Naturelle, le musée d'Orsay ainsi que le Centre Pompidou.
Google+ et Pinterest sont peu
sollicités et souvent les lieux de maigres performances. Le Louvre et le
Château de Versailles étonnent par contre sur Google+ avec des
audiences larges et engagées, majoritairement internationales, sur ce
réseau qui a peu séduit en France.
Facebook : Le Louvre largement
en tête
Les musées réunissent près de 3 millions
de fans cumulés sur l'ensemble de leurs pages principales sur Facebook.
Puissance : des communautés
inégales
Le musée du Louvre est largement devant ses concurrents
puisqu'il possède à lui seul 54% de la base de fans des pages
consacrés aux musées avec sa page principale et ses 1,62 millions
de fans.
Le Centre Pompidou arrive juste derrière le Louvre avec
plus de 458 000 fans, puis viens le Château de Versailles avec ses 225
000 fans. Ces deux derniers musées peuvent attirer un public très
large compte tenu de leur réputation internationale.
- Marketing mobile :
Sur la sphère mobile, aucun musée ne propose une
version mobile responsive de son site Internet. Alors qu'aujourd'hui une grande
partie de l'audience bascule vers la sphère mobile, c'est un point
clé qui n'apparaît pas primordiale et maîtrisé par
les acteurs des musées à Paris. Les informations disponibles sont
aussi assez limitées puisqu'un visiteur dans un contexte mobile a
accès à très peu d'informations via leur plateforme
(tarifs, adresse, horaires, réservation, etc.).
Dans le monde des applications iOS/Android, les musées
se tourne plus volontiers vers ce système grâce à des
applications dédiés, il y apparaît souvent un audioguide et
des catégories par exposition. Néanmoins, la norme visible est
à l'application payante, ce qui limite le rayonnement potentiel des
institutions et d'une culture sensée être gratuite et accessibles
à tous. Le Louvre se démarque beaucoup par l'application Louvre
HD et leur audioguide disponible. Le Quai Branly s'illustre quant à lui
avec des applications nommés « Quai Branly » et « Quai
Branly HD » assez populaires sur les plateformes de
téléchargement
C) Quels avantages ?
Le Digital offre aux musées de multiples avantages,
cela permet de repenser et réinventer leurs communications afin de
toucher une audience plus large.
1) De multiples plus-values sur le plan marketing et
commercial
Pour développer son activité, le digital met en
avant des plus-values bien plus importantes que les méthodes
commerciales traditionnelles :
- le digital est moins cher. Les coûts
de communication et de distribution sur le net sont beaucoup moins
coûteux avec ceux des supports classiques (campagnes d'affichage, etc.),
les entreprises utilisent donc des outils directement mis à l'heure
disposition sans le moindre intermédiaire physique.
- les opérations marketing et commerciales sont
rapides et faciles à créer. Pas besoin de
préparer en amont beaucoup de choses, il n'y également pas
forcément de nécessité d'avoir plusieurs prestataires, les
délais de communication sont également très raccourcis.
Aujourd'hui une simple commande permet de créer et mettre en oeuvre des
opérations complexes.
- Les statistiques et les retours client permettent
aussi de bien mieux calculer la portée et l'efficacité d'une
opération marketing via les retours de personnes prises en
compte dans l'opération.
2) Des Perspectives vers un marché sans limites
Le digital marketing constitue aujourd'hui une
véritable révolution pour les entreprises : en effet, c'est un
moyen extrêmement puissant de s'approcher des gens dont on veut faire
notre cible en un temps record. Les champs des possibles pour une entreprise
s'aventurant dans le digital marketing est tout simplement infinie :
conquête de nouveaux marchés, acquérir de nouveaux contacts
commerciaux bien au-delà de sa zone géographique d'origine,
certitude que l'activité digital produit des effets constant 24h/24h. Le
digital n'a aucune frontière et ne peux donc qu'être
bénéfique pour les entreprises souhaitant s'aventurer sur ce
terrain.
3) Une modification profonde de la
relation-client
Dans le domaine du digital, le client est roi, il est
désormais au coeur de la stratégie de l'entreprise, il a
accès à toute les infos dont il peut avoir besoin, il communique
et peut très facilement rester en contact avec l'entreprise (notamment
avec un community manager par exemple) où il veut et quand il le
souhaite.
Ce nouveau type de relation client-entreprise réinvente
totalement l'expérience du lien entre client et entreprise, qui elle
dispose désormais d'informations très précises sur la
manière de se comporter de sa cible. Ces informations permettent ainsi
à l'entreprise d'adapter sa stratégie marketing continuellement
et la rend bien plus adaptable à toutes les tranches de client
visés.
4) Une agilité de l'entreprise
plus importante :
Grâce au Digital, l'entreprise peut
bénéficier en temps réel d'un retour du marché.
Au niveau du business, grâce aux nouvelles pratiques
digitales, l'entreprise peut désormais lancer une nouvelle offre en un
rien de temps et bénéficier quasi instantanément du retour
du marché (comme des campagnes de publicités sur les
réseaux sociaux). Cette accélération de l'échange
entre entreprise et client permet à l'entreprise de s'adapter
très vite, elle lance des opérations, les testent, et en apprend
les qualités et les défauts et se réadapte en fonction.
Cela profite à tous les parties, l'entreprise gagne en efficacité
et le client reçoit une offre au plus proche de ses attentes et
constamment adaptable.
Au niveau du service client, la communication et le partage
d'information s'opérant en continu entre le client et l'entreprise,
celle-ci va pouvoir se montrer d'autant plus présente et réactive
afin de satisfaire rapidement la demande ou la réclamation de
l'utilisateur.
Au sein même de l'entreprise, les salariés
peuvent être connectés en continue n'importe où avec leur
entreprise, ce lien en continue permet une adaptation inégalée
quasi instantanément.
5) Des relations en internes bien
différentes :
Afin que le client reste la personne centrale de la structure,
l'entreprise doit briser les murs internes et externes mais aussi ceux de
l'entreprise elle-même. La nouvelle organisation permise grâce au
digital transcende par conséquent les barrières entre les
différents services de l'entreprise, favorise ainsi une communication
horizontale plutôt qu'uniquement verticale, et encourage même la
polyvalence et l'adaptabilité des collaborateurs. De fait,
au-delà du trafic nouveau due au prolongement de l'information, ce
rapprochement interne facilite également l'échange et le partage
des compétences de l'entreprise.
L'entreprise a tout à y gagner à user et abuser
du digital : elle peut ainsi faire d'importants gains de productivité et
favorise une meilleure cohésion entre les membres de son personnel.
6) Une image de l'Entreprise
revalorisée :
Les nouvelles pratiques digitales marquent un changement
profond de la société. Les adopter, c'et s'inscrire dans
l'actualité, autrement dit montrer que l'on est dans la
modernité. Cela veut dire que l'on se projette dans l'avenir grâce
à ce mouvement pérenne en constante réinvention.
Enfin, de manière générale, cela
démontre un certain dynamisme de l'entreprise, d'innover et de s'adapter
à toutes les contraintes et opportunités du temps.
7) Une Offre très
diversifiée :
Au-delà des retombées en termes d'image, le
digital offre à l'entreprise la chance de se différencier de ses
concurrents tant au niveau de ses produits que des services qu'elle propose. La
disponibilité, l'accessibilité, la rapidité, la
réactivité, la simplicité, la personnalisation sont des
forces auquel contribue le digital et sur lesquelles l'entreprise peut jouer
pour se différencier et se mettre en avant.
En clair, le digital c'est une chance pour l'entreprise de
montrer sa différence afin de faire LA différence !
8) L'opportunité de jouer dans la
cour des grands :
Avec l'aide du digital, une entreprise peut aspirer à
rivaliser avec des concurrents plus gros qu'elle et bien d'autres leaders du
marché. La puissance des outils digitaux grâce à leur
accessibilité financière permet même à un
autoentrepreneur de chercher à aller sur le terrain des plus grands
Malgré un grand nombre d'avantages permis par les
outils digitaux, il faut faire tout de même attention car se lancer le
dedans n'est pas sans risque, il faut bien étudier sa stratégie,
ses objectifs et la manière de les atteindre car sinon le digital peut
devenir une épine si l'entreprise ne sais pas correctement l'utiliser
d) Quels inconvénients
?
1) Les médias sociaux peuvent échouer faute de
contenu adéquat :
Une stratégie marketing lancé sur les
réseaux sociaux se doit d'être dense et de qualité et
surtout totalement adapté aux codes de chaque médias sociaux
visés.
Il faut pouvoir fournir du contenu textuel, des offres et des
vidéos, etc... bref, il faut savoir exactement quoi partager ? Il est
très facile de poster des messages, de tweeter ou prendre une belle
photo sur Instagram, mais si l'utilisation indique juste des informations sans
intérêt et insipide pour l'internaute qui ne vois pas ce qu'il
peut gagner ou pire peut ne pas comprendre ce qu'on lui propose, cela peut
totalement se retourner contre l'entreprise qui va traîner une image
amatrice auprès d'une communauté qui l'aura très vite
catalogué car le contenu n'aurait pas été
étudié et l'image ne sera donc pas maîtrisée. Cela
peut également nuire à l'entreprise si aucun lien ne redirige
vers le site web, et les internautes peuvent totalement se
désintéresser.
Une étiquette vite collée est difficile à
enlever, ceci est d'autant plus vrai pour le Net qui laisse des traces qui
restent !
2) Le succès ne se gagne pas tout
de suite :
Pour qu'une présence sur les réseaux sociaux
soit de qualité, cela nécessite un investissement humain et
temporel considérable, tout cela passe par un travail de veille
concurrentiel et d'animation constante sur les médias (d'où
l'apparition de métiers spécialisés comme celui de
community Manager). Mais même avec cela, une réputation forte ne
se crée pas sur un claquement de doigt, il faut du temps pour se
construire une image auprès des clients qui correspond à ce que
l'on souhaite montrer. Cela permet de se construire un trafic
intéressant à tous les niveaux.
Il est également d'accélérer l'expansion
du nom de l'entreprise sur les réseaux sociaux via des systèmes
de promotions payants, où l'on paye pour avoir des vues ou pour rendre
visible notre contenu pour des internautes qui ne se sont pas encore
abonnés ou pour simplement avoir de la publicité visible. Mais
tout cela est très chronophage et coûte des sous, d'autant plus
que les contenus proposés doivent être diversifiés à
grande rythme et on donc une durée de vie qui expire rapidement afin de
constamment susciter un intérêt chez l'internaute.
3) Une très courte durée des
contenus sur les réseaux sociaux :
Sur les médias sociaux, l'actualité est
constamment mise à jour, les anciennes publications sont très
vites remplacés par de nouvelles plus récentes (contrairement aux
blogs et autres forums), et donc un contenu isolés inséré
dans le fil d'actualité a une durée de vie très courte car
plus le temps moins il devient visible. Pour une entreprise qui a une offre
commerciale à proposer sur ces réseaux et qui a donc une image
à maintenir et un intérêt à garder chez ces clients,
il est donc primordial de constamment proposer du contenu nouveau et en phase
avec l'actualité et les intérêts des clients. Les mises
à jour sur les médias sociaux ont donc une durée de vie
très courte.
4) Les médias sociaux exigent
beaucoup de temps de présence :
Le travail sur les réseaux sociaux est
extrêmement chronophage et multiple et exige une multitude de
compétences et de tâches à effectuer afin d'être
constamment à la une des médias sociaux et des moteurs de
recherche : vérifier chaque flux, restez l'oeil ouvert et faire de la
veille concurrentielle, répondre aux messages, postez des commentaires
et liens, etc. Toutes ces tâches est un long travail de fond qui
nécessite souvent les capacités d'un community manager selon les
besoins
II) Analyse du secteur
Le Web dit 2.0 (c'est à dire le web des réseaux
sociaux et du mobile) a contribué a modifié en profondeur la
communication des grands musées à Paris. Le Centre Pompidou et le
Musée du Louvre modernise leurs missions habituelles, si bien que leurs
buts d'origines sont désormais poursuivis avec bien plus
d'efficacité l'aide des outils digitaux d'aujourd'hui.
Cette nouvelle ère du web a également
créé de nouvelles missions pour les musées. Notre
époque actuelle favorise le public à donner son avis, à
contribuer aux éléments qui font partis de leur vie culturelle,
les musées entrent donc en collaboration avec les visiteurs,
présentent les nouveautés du musée, recueille des avis
puis s'adapte en fonction des retours.
Néanmoins l'utilisation des outils digitaux
paraît en être à une phase d'essai, des Musées comme
le Louvre et le Centre Pompidou ont largement pris le virage du digital et du
numérique mais cela semble ne pas se fixer, car ils sont plus dans la
multiplication de plusieurs stratégies digitales plutôt qu'un
processus clair avec un chemin de maitrise optimal de chaque outil l'un
après l'autre
Un musée doit accomplir plusieurs tâches :
élargir son audience et la diversifier. Le musée utiliser
Internet en premier pour informer son public, pour ensuite le fidéliser
autour d'événements qui y prenne place. Le musée peut
également se servir de toutes ces nouvelles ressources offertes par le
web pour trouver de nouveaux financements et ainsi assurer sa
pérennité. Bref, toutes les missions habituelles d'un
musée se retrouvent considérablement transformés par le
web 2.0
Dans les messages publiés sur le net par les
musée, le public est largement pris en compte, ceci afin de toucher le
plus de monde possible, mais ce n'est pas seulement une cible qui doit
être touchés c'est plusieurs, un seul public ne suffit plus, et
cela est d'autant plus vrai depuis l'émergence du web 2.0 et des
différentes stratégies de communication digitales qui en
découlent.
De manière traditionnelle, les musées ont
toujours voulu attirer des publics particuliers mais également des
publics peu habitués à fréquenter ces institutions (ce
public peu enclin à visiter des musées est probablement
usé par l'étiquette traditionnelle et rébarbatif que l'on
accole souvent aux musées). Grâce au web 2.0 et à la
formidable vitrine qu'offre les réseaux sociaux, les objectifs de
pouvoir enfin réussir à attirer le jeune public apparaît
à portée de main. Ces nouveaux outils imposent au musée
d'adapter sa manière de parler à son public et à diffuser
de l'information sur les expositions en cours, ainsi ils peuvent paraître
attractif auprès de la génération Y et attire donc les
plus jeunes qui ne sont pas forcément intéressés à
visiter un musée de prime abord. En clair, ces nouveaux outils
permettent une forme de démocratisation de la culture en l'ouvrant
à tous les publics. Tout cela permet de donner une nouvelle force au but
de tout musée, être un pilier de médiation culturelle en
créant le lien entre une oeuvre et son public.
A) Le Musée du Louvre
Musée du Louvre (ouverture en 1793) :
c'est la base du premier musée français, premier de son histoire
juste après la révolution française, il est l'un des
premiers éléments touristiques parisiens et jouie d'une aura
internationale considérable. Ce musée se doit donc d'être
présent sur Internet afin de conserver sa place et moderniser sans cesse
son aura afin de ne pas passer pour ringard.
1) Musée du Louvre et ses réseaux sociaux
:
Depuis 2009, le musée du Louvre est le musée le
plus présent sur les réseaux sociaux grâce à ses 14
comptes (Facebook, Twitter, Google+, Instagram, Weibo, WeChat, etc.), qui est
suivi par 3,8 millions d'abonnés.
Cette présence active lui permet de parler d'histoire
de l'art, de raconter la vie du musée, de faire découvrir le
travail des conservateurs les jours de fermeture, de partager des coups de
coeur - bref, de faire entrer le Louvre dans le quotidien des internautes.
- Sur Facebook : le musée du
Louvre est suivi par 2 millions de fans et noté 4,8/5
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux8.png)
- Sur Twitter : l'institution est suivie
par 1 millions de followers, il s'avère que le
musée du Louvre tweet entre 4 et 5 publications
(Photos) par jour, en moyenne par publication il y a 34 retweets.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux9.png)
- Sur Instagram : La score est équivalent
à Twitter, il y a 1 millions d'abonnés.
La stratégie de la publication sur Instagram est
journalière avec une photo par jour qui récolte en moyenne
de 20 milles de j'aime et 50 commentaires
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux10.png)
2) Musée du Louvre et son site web :
Le Musée du Louvre possède un site web
pensé adapté pour correspondre aux exigences du web 2.0. A
l'intérieur de celui-ci, Le musée du Louvre clame son envie de ne
pas creuser la fracture entre la jeune génération et la culture
dite « classique ». Afin de répondre à cela, les
responsables du site considèrent qu'il faut s'intéresser aux
nouveaux usages et comportement des jeunes d'aujourd'hui : labelliser un
contenu, le partager, l'envoyer à un ami, etc. Ceci afin d'être
attractif pour les gens qui sont nés avec le digital, le site du Louvre
a choisi de mettre en première page plus d'images et de vidéos
que de textes.
De cette manière le contenu proposé par le
musée peut plus facilement accrocher et susciter un intérêt
chez des personnes non habitués ou se désintéressent
totalement des codes de la culture classique
Le site web du Louvre axe sa communication sur les digital
natives mais également sur un public plus jeune grâce à une
offre ludique. Les « oeuvres à la loupe » permettent,
grâce à un dossier multimédia interactif, de
découvrir une oeuvre dans les moindres détails. « Le
Louvre raconté aux enfants » est une offre à la fois
sous la forme d'un jeu interactif et d'une animation dont le but est
d'expliquer d'une manière simple les anecdotes autour de la
création de certaines oeuvres.
Le site possède 4 axes différents qui permet aux
utilisateurs de naviguer facilement et récupérer les informations
nécessaires sur le Louvre.
2-1) Informations commerciales :
Possibilité de voir l'agenda des expositions et ainsi
préparer sa visite grâce aux informations pratiques.
2-2) Vitrine :
Les internautes peuvent grâce à l'ergonomie
pratique du site se retrouver facilement sur la partie de présentation
des oeuvres, ils peuvent aussi récupérer toutes sortes de
documents (catalogues, archives, iconothèques).
2-3) Corporate :
Le site possède tout un onglet sur l'histoire du Louvre
sous la forme d'un rapport d'activité.
2-4) E-Commerce :
Un onglet dédié pour Acheter ou réserver
ses billets d'expositions et évènements est présent sur le
site.
Il existe également une Boutique en ligne qui permet
d'acheter toutes sortes de goodies, livres, décoration, DVD...
3) Application mobile du Musée de Louvre :
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux11.png)
Slogan : «Ma visite, le guide c'est vous
!»
Il s'agit d'une application qui modélise un plan du
Louvre en 3D afin de faciliter la visite des visiteurs, avec cette application
il est facile de trouver une oeuvre ou une collection, il est aussi possible de
préparer sa propre visite sur-mesure en indiquant le temps dont dispose
le visiteur, le thème que celui-ci souhaite voir en priorité
(Antiquité, Arts Décoratifs, peintures, Histoire du Palais et
Sculptures).
C'est une application qui permet aussi d'écouter un
descriptif de chaque oeuvre (+ de 600 fiches synthétiques d'oeuvres et
de salles historiques du musée, mais aussi + de 600 commentaires sonores
sur les oeuvres et les salles du musée disponibles en achat
intégré payant)
4) Tendance du site Musée du Louvre et sa
réputation digitale :
a) Tendances sur Alexa :
Dans cette partie nous allons traiter le site internet
Louvre.fr à l'aide de l'outil Alexa qui nous a permis d'obtenir
des statistiques sur le trafic du site entre Janvier 2016 et Mai 2017 :
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux12.png)
Le musée du Louvre est classé
34ème à l'échelle mondiale, et en
3éme.
Pour comprendre ce classement nous avons décidé
tout d'abord d'analyser les indicateurs de participation afin de comprendre
l'intérêt des visiteurs du site
Louvre.fr.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux13.png)
Tout d'abord le Taux de rebond est le rapport entre le nombre
d'internautes qui ne visite qu'une page d'un site et le nombre de visiteurs
total, celui-ci est de 51,60%, ce taux est
considéré comme étant un bon taux puisqu'un taux moyen de
rebond est compris entre 40% et 60%.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux14.png)
Par la suite, nous avons décidé d'analyser par
pays, et on a trouvé qu'il y a 38% des visiteurs qui sont
résidant en France, suivis ensuite par les Etats Unis 18% et en
troisième position le Japon avec 6%.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux15.png)
Selon le graphique ci-dessus, on trouve parmi les visiteurs
plus de femmes (60%) que d'hommes (40%) avec une tranche d'âge qui est
plutôt homogène entre 18-64 ans.
b) La réputation digitale du musée du Louvre
:
Dans cette partie, nous avons décidé de voir 3
avis sur 3 sites différents et qui sont indispensables pour un
visiteur.
L'affichage des avis clients dans les résultats de
recherche Google, plus spécifiquement
appelés étoiles Google, est un moyen efficace de capter
l'attention, et ici le musée du Louvre est noté de 4,6
sur 5 avec 70% des avis sont excellent et le reste
réparti entre très bon et moyen.
Sur TripAdvisor
le
site qui offre des avis
et des conseils
touristiques, le
musée du Louvre est noté pareillement que sur GOOGLE de
4,6 sur 5 avec 67
960 avis positifs sur 73 870 des avis en totalité
et N° 3 sur 1 111
choses
à voir/à faire à Paris.
Sur Yelp le site qui publient des avis
participatifs sur les commerces, les loisirs, le musée du Louvre est
noté de 4,5 étoiles sur 5 avec 1 195 avis positifs sur 1 299 des
avis en totalité.
B) Le Centre Pompidou Paris
Le Centre Pompidou Paris fut inauguré le 31 janvier
1977, situé au quartier
Beaubourg à Paris 4ème, il est un centre national d'art moderne
français. Le public peut découvrir dans ce centre
dédié aux arts et à la culture de nombreuses collections
d'art moderne, des expositions temporaires mais aussi des concerts et des
spectacles.
1) Le Centre Pompidou et ses réseaux sociaux :
La présence du Centre Pompidou sur les réseaux
sociaux s'articule autour d'un planning de publications basée sur la
gestion de deux outils : le « planning conversationnel » et
le « tableau d'influenceurs ». Le planning conversationnel
sert à animer les comptes Twitter et Facebook sur lesquels se base une
bonne part de l'activité du Centre Pompidou. En dehors de ce
système de planning de conversation entre le centre et ses
abonnées, leur compte Instagram n'est pas en reste pour présenter
les oeuvres et les différentes actualités.
Le centre est donc présent sur Twitter et Facebook (un
compte principal institutionnel et plusieurs comptes thématiques : art,
cinéma, spectacles) mais également sur Dailymotion pour la
vidéo (et non YouTube à cause des conditions
générales d'utilisation de la plate-forme qui ne correspondent
pas aux contrats signés avec les ayants-droits des artistes
exposés au Centre). Bien que le musée se donne pour mission de
diffuser des contenus artistiques sur les réseaux sociaux, ces
mêmes contenus se retrouvent soumis à des restrictions due au
droit d'auteur. C'est à cause de cela que certains contenus
diffusés sur le Centre Pompidou virtuel ne peuvent se retrouver sur
d'autres plateformes, ce qui limite considérablement la
possibilité pour ces contenus d'être massivement vue par
d'éventuels futurs visiteurs.
- Sur Facebook, le Centre Pompidou est
suivi par 635 523 de fans et noté 4,5/5
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux16.png)
- Sur Twitter, le centre est suivi
par 898 000 de followers, on trouve aussi que
le centre Pompidou tweet 4 publications (Photos et
vidéos) par jour, en moyenne par publication il y a 20
retweets, ce qui prouve que le compte est très actif et fait
réagir les internautes.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux17.png)
- Sur Instagram, il y a 427 000
d'abonnés.
La stratégie de la publication sur Instagram est
journalière avec 3 photos par jour, celles-ci récoltent en
moyenne 4000 de j'aime et 20 commentaires, ce qui est
considérable et non négligeable.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux18.png)
2) Le centre Pompidou et son site web :
La plateforme numérique du Centre Pompidou permet de
diffuser des contenus culturels sur Internet : le Centre Pompidou virtuel. Elle
est mise en ligne à l'adresse
http://www.centrepompidou.fr .
Le but de La plateforme est surtout de permettre à tous
les publics de pouvoir s'informer sur des sujets dans le domaine de l'art
moderne et contemporain, elle a un rôle de pure bibliothèque
virtuel à simple valeur informative.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux19.png)
Ce nouveau site Internet permet à ses visiteurs de
pouvoir consulter l'ensemble des oeuvres mises à disposition du public
par le Centre, la plateforme permet aux internautes de naviguer de
manière fluide et leur permet de construire leur propre parcours qu'ils
emprunteront une fois présent physiquement dans le centre.
Le site a 4 axes différents qui permet aux utilisateurs
de naviguer facilement et récupérer les informations
nécessaires sur le Centre Pompidou.
2-1) Informations Commerciales :
La plateforme numérique du Centre Pompidou permet aux
internautes d'organiser leurs visites, de voir les expositions et
nouveautés en cours du musée. Ils peuvent également voir
des spectacles et des concerts, ce qui fait également que le centre
n'est pas seulement un musée mais également un centre artistique
et culturel complet.
2-2) Vitrine :
Les internautes peuvent grâce à l'ergonomie
pratique du site se retrouver facilement sur la présentation des
oeuvres, ils peuvent récupérer y toutes sortes de documents
(catalogues, archives, iconothèques).
2-3) Corporate :
Dans cet onglet, il y a une partie pour s'informer sur
l'histoire du Centre Pompidou et les anecdotes qui ont marqué son
existence.
2-4) E-Commerce :
Un onglet dédié est présent pour Acheter
ou réserver ses billets d'expositions et évènements, pas
de boutique existante.
3) l'Application Mobile du Centre
Pompidou :
Il existe une application pour smartphones et tablettes (
iOS,
Android,
Windows
Phone) pour préparer, accompagner et prolonger votre visite à
la maison, à l'école du Centre Pompidou.
Grâce à cette application on peut facilement
retrouver le musée et ses différentes salles grâce à
la visite par plans.
Egalement elle permet aux mobinautes de bien préparer
leur visite, ils pourront trouver toutes les utilités (agenda, tarifs,
horaires, plans des salles, moteur de recherche, services...)
Cette application a aussi un parcours guidé pour chaque
exposition avec des commentaires audio, des textes...
Et la nouveauté il existe un
espace personnel pour partager les coups de coeur de leur visite sur les
réseaux sociaux
Le Centre Pompidou dispose donc d'une stratégie pour
les plateformes mobiles très complètes et efficace.
4)Tendance du site Centre Pompidou et sa réputation
digitale :
a) Tendances sur ALEXA :
Dans cette partie nous allons traiter le site internet
www.centrepompidou.fr à l'aide de l'outil
Alexa pour obtenir des statistiques sur le trafic web du site entre
Janvier 2016 et Mai 2017 :
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux20.png)
Le Centre Pompidou est classé
73ème à l'échelle mondiale, et en
4éme à l'échelle nationale.
Pour comprendre ce classement nous avons décidé
tout d'abord d'analyser les indicateurs de participation afin de comprendre
l'intérêt des visiteurs du site
centrepompidou.fr
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux21.png)
Le Taux de rebond ou Bounce Rate (rapport entre le nombre
d'internautes qui ne visite qu'une page d'un site et le nombre de visiteurs
total) est de 54%, ce taux est considéré comme
étant un bon taux puisqu'un taux moyen de rebond est compris
entre 40% et 60%.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux22.png)
Par la suite, nous avons décidé d'analyser par
pays, et on a trouvé qu'il y a 64,8% des visiteurs qui résident
en France, suivis par les Etats Unis 7,9% et en troisième position
l'Espagne avec 3%.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux23.png)
Parmi les visiteurs il y a plus de femmes (80%) que d'hommes
(20%) avec une tranche d'âge entre 18-64 ans avec une tendance
plutôt jeune entre 18-34 ans
b) La réputation digitale du centre Pompidou :
Dans cette partie, nous avons décidé voir 3 avis
de visiteurs sur 3 sites différents.
L'affichage des avis clients dans les résultats de
recherche Google, plus spécifiquement
appelés étoiles Google, est un moyen efficace de capter
l'attention, et ici le Centre Pompidou est noté de 4,2 sur
5 avec 3989 avis positifs sur 4749.
Sur TripAdvisor
le site qui offre des
avis et des conseils
touristiques, le
musée du Louvre est noté de 4 sur 5 avec
3719
avis positifs sur 4649 des avis
en totalité et N° 64 sur 1 111
choses
à voir/à faire à Paris.
Sur Yelp le site qui publient des avis
participatifs sur les commerces, les loisirs, le Centre Pompidou est
noté de 4,2 étoiles sur 5 avec 221 avis positifs
sur 264 avis en totalité.
C) Musée du quai Branly
PARIS :
Le projet du musée du Quai Branly, à
l'initiative de Jacques Chirac et conçu par Jean Nouvel, a
été ouvert le
20
juin
2006.
Le Musée du Quai Branly est un
musée
parisien qui se trouve dans le 7ème arrondissement de Paris, la
grande tendance de ce musée est d'y présenter des oeuvres d'art
issues d'Afrique, d'Amérique, d'Océanie et d'Asie.
Le bâtiment d'inspiration moderne a été
créé par Jean Nouvel. En plus de ces collections permanentes, le
musée propose aussi des expositions temporaires mais également
d'autres activités culturelles comme des spectacles et des visites
adaptés pour les enfants.
1)Musée du Quai de Branly et ses réseaux sociaux
:
D'après nos observations des comptes du musée
sur les réseaux sociaux, on constate que le musée aspire à
trois objectifs dans sa stratégie digitale : communication, information
et médiation. Les réseaux sociaux et les espaces pour partager
des contenus servent énormément le musée, ce sont de
puissants outils d'information et de communication autour de l'actualité
du musée : la majorité des contenus publié concernent les
informations autour des expositions, spectacles, concerts, activités
culturelles et autres manifestations scientifiques.
- Sur Facebook, le Musée du
Quai Branly est suivi par 136 018 de fans et noté 4,5/5
avec une publication/jour pour montrer les collections sous un angle
décalé et surprenant.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux24.png)
- Sur Twitter, le musée du Quai
Branly est suivi par 273 000 de followers, on trouve aussi que
musée tweet entre 4 et 5 publications (Photos) par
jour, en moyenne par publication il y a 34 retweets, ce qui est beaucoup et
montre que le musée est très présent sur cette
plateforme.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux25.png)
- Sur Instagram, il y a 13 000
abonnés au compte du Musée du Quai Branly.
La stratégie de la publication sur Instagram n'est pas
périodique (dernière publication date du 24 mai 2017)
généralement ce sont des photos qui récoltent en moyenne
plus de 600 de j'aime par publication et 10 commentaires.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux26.png)
2) Quai du Branly et son site web :
Le site possède 4 axes différents qui permettent
aux utilisateurs de naviguer facilement et récupérer les
informations nécessaires sur le Quai de Branly et son
actualité.
2-1) Informations commerciales :
Sur leur site, il est possible d'accéder à
l'agenda et aux présentations des expositions, on peut également
préparer sa visite grâce aux informations pratiques.
2-2) Vitrine :
Au niveau de l'aspect générale du site, il est
possible à l'internaute de naviguer au coeur des collections et
d'obtenir des précisions sur les oeuvres exposées (catalogues,
archives, iconothèques)
2-3) Corporate :
Pour la facette corporate, il est possible en tant
qu'internaute sur le site de se renseigner sur l'organisation de
l'établissement, les différents rapports d'activités,
l'emploi et la politique de développement durable que veux mettre en
avant le musée.
2-4) E-Commerce :
Pour l'aspect e-commerce, il possible sur le site du
musée d'acheter ou de réserver ses billets d'expositions et les
évènements, mais également d'accéder à la
boutique en ligne du musée : livres, DVD...
3) Application mobile du Quai de Branly :
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux27.png)
Il existe une application officielle du musée du Quai
Branly uniquement disponible sous Android sous le nom de «Le
musée en musique», le but de l'application est d'apporter une
nouvelle approche de la culture à ses visiteurs.
«Musée en musique» permet de :
? Voir les informations sur des instruments de musique exotique
du monde, leur histoire ainsi que leur culture (provenance, usages, etc.)
? Organiser des parcours contant l'histoire de plusieurs
instruments de musique et objets répartis sur les quatre continents du
Plateau des collections.
? Jouer de façon éducatif et interactif, afin
d'attirer les plus jeunes
? L'application possède également des extraits
sonores sur les oeuvres ainsi qu'un autoguide très précis pour
aider à la visite du musée
4) Tendance du site Quai de Branly et sa réputation
digitale :
b) Tendances sur Alexa :
Dans cette partie nous allons traiter du site internet
quaidebranly.fr à l'aide à nouveau de
l'outil Alexa entre Janvier 2016 et Mai 2017 :
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux28.png)
Le musée du Quai Branly est classé
304ème à l'échelle mondiale, et en
16éme à l'échelle nationale.
Pour comprendre ce classement nous avons décidé
tout d'abord d'analyser les indicateurs de participation afin de comprendre
l'intérêt des visiteurs du site
quaidebranly.fr
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux29.png)
Le Taux de rebond sur le site est de 67,20%,
ce taux est mauvais taux puisqu'un taux moyen de rebond est compris
entre 40% et 60%. On en déduit que les internautes
restent relativement peu longtemps sur le site web du musée.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux30.png)
Par la suite, nous avons décidé d'axer l'analyse
par pays, on peut constater qu'il y a 81,1% des visiteurs qui sont
résidant en France suivis du Mexique à 4,8% et en
troisième position des Etats-Unis avec 3,6%. Ce musée
intéresse donc particulièrement le continent
Nord-Américain
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux31.png)
Via les données obtenues ci-dessus, on constate qu'il y
a parmi les visiteurs plus de femmes (60%) que d'hommes (40%) avec une tranche
d'âge qui est plutôt homogène entre 18-64 ans.
b) La réputation digitale du Musée du Quai
Branly :
Dans cette partie, nous avons décidé
également de voir 3 avis visiteurs sur 3 sites différents
L'affichage des avis clients dans les résultats de
recherche Google, plus spécifiquement sur les
étoiles Google, est un bon moyen de capter l'attention, et ici le
Musée du Quai Branly est noté de 4,3 sur 5 avec
919 de voix positive sur 1069 en totalité.
Sur TripAdvisor
le site qui offre des
avis et des conseils
touristiques, le
Musée du Quai Branly est noté pareillement que sur Google de
4,5 sur 5 avec 1932
avis positifs sur 2274 des avis en totalité
et N°37 sur 1 111 choses à voir/à faire
à Paris.
Sur Yelp le site qui publient des avis
participatifs sur les commerces, les loisirs, le Musée du Quai Branly
est noté de 4 étoiles sur 5 avec 112
avis positifs sur 141 avis en totalité.
D) Le Musée d'ORSAY :
Le Musée d'Orsay est très connu dans le monde
pour sa collection d'arts du monde occidentale. Ses collections sont sous
plusieurs formes (Peinture, sculpture, arts décoratifs et
photographie).
1)Le Musée d'Orsay et ses comptes sur les
réseaux sociaux :
- Sur Facebook, le musée
d'Orsay est suivi par 753 479 de fans et noté 4,7/5
avec une publication/jour et tente de montrer les collections sous un
angle différent pour attirer le visiteur.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux32.png)
- Sur Twitter, le musée d'Orsay
est suivi par 544 000 de followers, on y voit que le
Musée d'Orsay tweet entre 4 et 5 publications (Photos)
par jour, en moyenne par publication il y a 53 retweets., ce qui n'est pas
mal.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux33.png)
- Sur Instagram, le compte du Musée d'Orsay
possède 219 000 d'abonnés.
La stratégie de la publication sur Instagram n'est pas
périodique ce sont des publications hebdomadaires : 2 fois par semaine
(mercredi, jeudi ou vendredi) généralement, ce sont des photos
qui récoltent en moyenne de 4000 de j'aime par publication et 32
commentaires.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux34.png)
2) Musée d'Orsay et son site web :
Le site possède 4 axes différents qui permet aux
utilisateurs de naviguer facilement et récupérer les informations
nécessaires sur le Musée d'Orsay.
2-1) Informations Commerciales :
Grâce à ce site on peut découvrir l'agenda
des expositions de conférence de cinéma et toutes autres
manifestations sur l'onglet «Événements»
2-2) Vitrine :
Il n'est pas possible de voir les oeuvres qui sont
exposées au musée d'Orsay directement depuis le site web.
2-3) Corporate :
Dans cette partie, il n'y a que l'histoire du musée en
lui-même, et celle-ci est présenté de manière
très classique et austère.
2-4) E-Commerce :
Il n'existe pas de Billetterie directement en ligne sur le
site, il faut passer par les partenaires comme Fnac, digitick ou ticketmaster.
Le Musée d'Orsay paraît donc très en
retard au niveau de l'optimisation de son site web, c'est une plateforme qui
est très peu attractive pour de futurs visiteurs car on ne peut ni voir
les oeuvres présentés avant de se rendre sur place, ni acheter sa
place directement auprès du musée, il faut passer par des
tiers.
3) Application mobile du Musée D'Orsay :
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux35.png)
Grâce à cette application disponible uniquement
sous Android, le visiteur peut découvrir l'architecture parisienne (soit
18 monuments) à travers de dessins, de photographies d'époque, de
peintures, gravures et autres plans. L'application permet de découvrir
Paris grâce à plus de 180 illustrations des oeuvres, elle sert de
bibliothèque du musée à mettre dans sa poche mais
également de guide du musée. Contrairement aux autres
musées que nous avons vus, l'application du musée d'Orsay ne
propose que très peu de fonctions et aucun mécanisme interactif
pour intéresser le visiteur digital native.
4) Tendance du site musée D'Orsay et sa
réputation digitale :
c) Tendances sur Alexa :
Dans cette partie nous allons traiter le site internet
www.musee-orsay.fr à l'aide de l'outil Alexa entre
Janvier 2016 et Mai 2017 :
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux36.png)
Le Musée d'Orsay est classé 65
ème à l'échelle mondiale, et en
4ème à l'échelle nationale.
Pour comprendre ce classement nous avons décidé
tout d'abord d'analyser les indicateurs de participation afin de comprendre
l'intérêt des visiteurs à visiter le site web
www.musee-orsay.fr.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux37.png)
Le Taux de rebond du site est de 48,40%, ce
taux est très bon taux puisqu'un taux moyen de rebond est compris
entre 40% et 60%. Il est donc extrêmement
étonnant de constater que le site possède un excellent taux de
rebond, alors qu'il manque des choses au site pour le rendre plus clair et
pratique. Les futurs visiteurs restent donc assez longtemps sur le site du
musée pour trouver les informations qu'ils cherchent.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux38.png)
Par la suite, nous avons décidé d'analyser par
pays, et on a trouvé qu'il y a 47,3% des visiteurs qui sont
résidés en France poursuivis des états unis de 14,9% et en
troisième position l'Italie avec 6,7%.
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux39.png)
Parmi les visiteurs il y a plus de femmes (60%) que d'hommes
(40%) avec une tranche d'âge qui est plutôt vieille soit 65+.
b) La réputation digitale du musée d'Orsay :
III) L'étude de terrain
et ses résultats :
Nous avons vu tout au long de notre étude que les
principaux musées à Paris ont opté pour une
stratégie tournée vers le digital assez poussé, avec plus
ou moins de réussites pour certains. Même avec leur histoire
à chacun qui peut avoir construit leur réputation, il leur a
été nécessaire de s'engager sur le terrain du digital pour
continuer à exister et conquérir des publics plus jeunes (peu
habitué à la retransmission classique des savoirs).
Les Musées au final lancent beaucoup de projets
différents avec chacun des formes distinctes, nous avons vues beaucoup
de données précédemment il est donc nécessaire
dès à présent de comparer les différentes
stratégies de communication entre chaque établissement et surtout
savoir auprès du public si ces stratégies portent leur fruit,
c'est pour cela que nous avons réalisé un sondage afin de
connaître l'avis de public sur le sujet (nous y avons collecté
plus de 390 répondants).
A) Les gagnants de la
communication digitale des musées à Paris :
1) Au niveau des réseaux sociaux
i) Facebook :
Concernant Facebook, plusieurs critères des
musées sont à prendre en comparaison.
Le nombre d'abonnés : sur ce terrain-là le
Musée du Louvre arrive largement en tête avec 2 341 980
abonnés et gagne en moyenne 2 000 abonnés par jour (chiffre
obtenus sur un temps de 4 jours), ensuite arrive le Musée d'Orsay avec
753 479 fans qui lui gagne environ 200 abonnés par jour, en
troisième position arrive le Centre Pompidou avec 635 523 qui ne gagne
qu'environ qu'une cinquantaine d'abonnés par jour, en dernier arrive le
Musée du Quai Branly avec 136 018 abonnées et gagnant qu'un
vingtaine d'abonnés par Jour. Le Musée de Louvre est donc en
termes de réputation sur Facebook le musée ayant la plus large
audience à ce jour sur cette plateforme grâce à son nombre
d'abonnés faramineux qui augmente de façon exponentielle, ceci
peut s'expliquer par la réputation internationale du musée et sa
place en tant que plateforme touristique générale dans la
capitale
Mais il ne suffit pas seulement d'être présent
sur ce réseau, il faut faire réagir les gens, montrer que le
musée en se renouvelant et en présentant sans cesse des
nouveautés et en ayant un rythme de publications élevés.
Sur ce point le Centre Pompidou arrive 1er à raison de 3 à 4
publications quotidiennes, ensuite le Louvre arrive 2ème avec 1 à
2 publications par jour sur ce réseau (aucune publication le dimanche),
ensuite le musée d'Orsay publie lui aussi 1 à 2 publications par
jour, tandis que le Quai Branly se limite à une seule publication par
jour et aucune le weekend end. À la vue de ces observations, on constate
que le Centre Pompidou essaie d'être le plus visible possible sur
Facebook en proposant un rythme très élevé pour être
sûr d'accrocher et d'intéresser l'internaute plus que les autres
sur la diversité d'événements qui prennent place dans
l'établissement, c'est donc très varié.
Ensuite, il est nécessaire de voir si les publications
font réagir les gens, s'intéresse-t-il au contenu qu'on leur
propose sur Facebook. Sur ce point, le Musée du Louvre récolte
entre 8500 et 650 j'aime, une moyenne de 35 commentaires et entre 87 et 1785
partage par publication. Le Musée d'Orsay quant à lui arrive
deuxième et récolte entre 3 987 et 113 j'aime, entre 123 et 4
commentaires et entre 946 et 27 partages par publication. En troisième,
le Centre Pompidou récolte entre 1 089 et 16 j'aime par publication, un
nombre de commentaires maximum de 27 par publication (les publications du
centre suscite très peu de réactions), ainsi qu'un maximum de 680
partage par publication. Ensuite le Musée du Quai Branly récolte
entre 489 et 23 j'aime par publications, un maximum de 13 commentaires et
très peu de partage (449 grand max). Il est très
intéressant de noter que le Centre Pompidou malgré sa
diversité de publication fait beaucoup moins réagir les gens que
les autres musées, les internautes ne postant que très peu de
commentaires.
Au niveau du type de publications, le Musée du Louvre
se contente de diffuser des photos de tableaux et de sculptures assez
anciennes, le contenu diffusé est donc très classique, Le
Musée d'Orsay quant à lui propose une diversité visuelle
plus marquée et ne contente pas de photos basiques mais également
de vidéos, de gifs, d'événements, le tout en mixant le
visuel classique des oeuvres avec un habillage plus coloré. Le Centre
Pompidou propose des contenues au visuel jeune, très habillé et
très coloré avec une multitude de vidéos, de photos
d'oeuvres mixées avec des montages, des jeux et des vidéos
interactives. Le Musée du Quai Branly se contente de largement diffuser
des photos publicitaires sur les expositions en cours ou prochaines de
l'établissement, on y trouve peu de vidéos. Le Centre Pompidou
gagne ici largement en proposant une esthétique jeune à sa
manière de publier ainsi de toucher au mieux la cible des digital
natives.
Concernant les événements des musées pour
inviter les internautes à venir, sur l'année 2017, le centre
Pompidou a proposé 41 événements, le musée du
Louvre en a proposé 12, le quai Branly en a proposé 3 et le
musée d'Orsay en a proposé seulement 2. Ici on peut
déduire que le Centre Pompidou tente énormément de
rassembler et fédérer son public autour du grand nombre
d'événements proposés.
ii) Twitter :
Twitter est également un réseau social que les
musées tentent d'investir, bien qu'il propose de s'adapter à un
autre type de publication pour intéresser les internautes.
Au niveau du nombre de followers, le Louvre arrive premier
avec plus d'un million d'abonnés, Il ne gagne que très peu de
followers par jour, ensuite viens le Centre Pompidou avec 898 214
abonnés, suivi du Musée d'Orsay avec 543 980 abonnés puis
du Musée du Quai Branly avec 273 334 abonnés. Encore une fois,
même sur ce réseau, le Louvre arrive premier surement due à
sa réputation internationale.
Chaque musée tente également de publier sur
Twitter à des rythmes divers, le Louvre publie environ 3 à 4
tweets quotidien (ce qui est peu) pour un total de 17 867 tweets depuis la
création de la page, leur nombre moyen de retweets se situe entre 13 et
99. Le Centre Pompidou tweet quant à lui 4 à 5 fois par jour pour
un total de 22 864 tweets, ses contenus sont retweetés environ 25 fois.
Le Musée d'Orsay tweet lui 3 à 5 fois par jours sur un total de 5
557 tweets (ce qui prouve que leur page est récente), le nombre de
retweet est d'environ 49. Pour finir le Quai Branly tweet environ 3 à 5
fois par jour avec un total de 17 763 tweets, leur nombre de retweets se situe
environ entre 2 et 19.
iii) Instagram
Aujourd'hui, Instagram est un réseau social plus
récent mais qui n'est clairement pas à négliger pour les
musées parisiens car tout y est basé sur l'esthétique des
photos diffusés, ce qui peut constituer une manne de visibilité
des musées sur internet sans précédent. Sur ce
réseau, le Louvre publie une photo par jour qui récolte entre 49
000 et 11 000 likes ce qui est énorme, ce nombre très
élevés est proportionnelle au nombre d'abonnés qui
dépasse le million. Le Centre Pompidou effectue 3 publications sur son
compte et même 4 à 6 photos pour des formats plus grands, ces
photos récoltent entre 6 500 et 1 000 j'aime. Le Musée d'Orsay
publie lui une seule photo par jour qui récolte entre 9 500 et 2 350
j'aime. Pour le Musée du Quai Branly, la situation de publication de
leur compte est très chaotique, il n'y a pas de rythme de publications
précis car le musée axe sa publication sur ces
événements, c'est à dire qu'il va publier une photo par
jour pendant le temps de l'exposition en cours puis s'arrête totalement
une fois celle-ci terminée.
2) Les applications mobiles des
musées :
Concernant les applications, c'est une technologie très
récente pour les musées parisiens, tous ne l'utilisent pas
complètement voire pas du tout, mais les quelques applications
existantes sont assez notables notamment dans l'échantillon des 4
musées sur lesquels nous nous sommes concentrés pour notre
étude.
Il n'y a que les applications du Centre Pompidou et un
musée du Louvre qui sont tout autant disponibles sur l'App Store que sur
Android, pour les applications du Musée du Quai Branly et du
Musée d'Orsay, elles ne sont disponibles que sous Android, ce qui est un
gros défaut pour l'accessibilité de cette technologie à
tous les futurs visiteurs de ces deux musées.
Posséder une application dédiée à
un musée peut également ouvrir la voie à de nouvelle
façons de visiter les établissements c'est le cas du Louvre qui a
implanté dans son application un plan complet en 3D sur lequel le
visiteur peut créer sa propre visite en fonction de son temps et peut
très facilement trouver une oeuvre ou un thème spécifique
à visiter dans le musée.
Les applications du Centre Pompidou et du Louvre proposent de
larges illustrations de leurs oeuvres disponibles (voir des guides audio payant
accessibles depuis le téléphone).
Seules les applications du musée du Quai Branly et du
Centre Pompidou propose une interaction de leur système d'applications
avec leur réseaux sociaux, ce qui peut pousser les visiteurs dans le
musée à partager leur expérience de visite et autres coups
de coeur avec d'autres internautes (le quai Branly propose également des
jeux ludiques et interactifs sur son application ? «Le Musée en
Musique»). L'application du Musée d'Orsay est-elle très
incomplète car il manque le plan du musée ainsi que les oeuvres
exposés en cours.
3) Les Sites Web :
Actuellement, beaucoup d'internautes et de de futurs sont en
possession de terminaux mobiles et peuvent tout à faire exprimer le
désir de visiter le site web des musées via leur
téléphone ou tablette. Malheureusement selon nos études
réalisées des plateformes web des musées
étudiés aucun d'entre eux ne dispose de la technologie du
Responsive Design afin d'adapter en temps réel la navigation du site
pour chaque visiteur.
B) Les résultats du
sondage :
Afin de connaître la portée des stratégies
de communication digitales menés par les musées parisiens, il
nous a paru intéressant de mener un sondage sur Internet pour comprendre
les tendances de visites issues des stratégies de communication
menés par les musées.
Nous avons donc constitué un sondage de 16 questions
mené du 13 Mai au 3 Juin 2017 (voir Annexes)
afin de caractériser les internautes intéressés par la
visite régulière de musées et de centre d'art à
Paris. Nous avons choisi de le diffuser sur Facebook sous la formes Google
Forms afin de maximiser le taux de réponses. Nous en avons tirés
les informations suivantes :
Définitions des sondés
:
- Genre :
? 87, 4 % sont des femmes (339 personnes)
? 12,6 % sont des hommes (49 personnes)
- Age :
? 51, 3 % (199 personnes) ont entre 18 et 24 ans
? 35, 8 % (139 personnes) ont entre 25 et 34 ans
? 13, 9 % du reste de l'échantillon répartie
entre 35 ans et plus
- Catégorie socio-professionnelle :
? 49 % sont des étudiants (soit 190 personnes)
? 22 % sont des employés (soit 89 personnes)
? 13,1 % sont des cadres (soit 51 personnes)
? 15 % sont alloués sur d'autres CSP
Selon les données ci-dessus, il s'avère que les
personnes que nous avons interrogées sont en majorité des femmes,
elles ont entre 18 et 24 ans et sont en majorité étudiantes.
C'est donc ce public qui est le plus réceptif à la communication
digitale des musées.
Les sondés et le monde des musées
:
- Intérêt du public :
? 89, 2 % des sondés sont
intéressés par la visite des musées
- La fréquence de visite :
? 31, 7 % des sondés (soit 123
personnes) visitent un musée ou plusieurs musées tous les deux
mois
? 30.9 % des sondés (soit 120
personnes) visitent un musée 1 ou deux fois par an.
? 19.8 % des sondés (soit 77
personnes) visitent un musée une à deux fois par mois.
- La raison de la visite :
? 72.5 % des sondés sont autant
intéressés par les expositions permanentes que par les
expositions temporaires
? 20 % des sondés sont
également intéressés de se rendre dans des musées
pour des expositions.
Les sondés que nous avons interrogés sont
très intéressé par la visite de musée, la plupart
d'entre eux visitent des musées une à deux fois par an voir plus.
La raison de leur visite est qu'ils sont tout autant intéressé
par voir des expositions permanentes que temporaires mais ils peuvent
également être amenés à visiter un musée
uniquement pour son exposition temporaire qui y est présenté
(20,5 % des sondés).
La présence des sondés sur les
réseaux sociaux :
- La présence sur les réseaux :
? 99, 5 % des sondés possèdent au moins un
compte dans un réseau social sur Internet
- Quels réseaux ?
? 100 % présent sur Facebook
? 74, 7 % des sondés ont un compte
Instagram
? 58, 9 % des sondés possèdent
un compte Snapchat
Selon nos données, quasiment tous les sondés
sont présent sur les réseaux sociaux et possèdent au moins
un compte. Facebook en premier lieu (ce qui s'explique par le fait que nous
avons diffusé ce sondage par Facebook) puis viens Instagram et Snapchat
sur lesquels nos sondés possèdent un compte.
L'intérêt des sondés à
suivre les musées sur les réseaux sociaux :
- Suivi des musées
? 60,2 % ne suivent pas l'activité des
musées sur les réseaux sociaux
? 39,8 % surveillent l'activité de ces
musées
- Les musées le plus suivi sur les réseaux
:
? 143 sondés ont répondu à cette
question, beaucoup d'entre eux affirment suivre l'activité de
musée comme le Louvre, le Musée d'Orsay et le Centre Pompidou
- Les réseaux utilisés pour les musées
:
? 145 sondés ont répondu à cette question
et la plupart ont affirmé suivre les musées majoritairement via
Facebook et Instagram.
- L'efficacité de la communication digitale des
musées sur les réseaux sociaux :
? 61,8 % des sondés (soit 233) sont
sensibles à la communication menée par les musées sur les
réseaux.
? 38,2 % des sondés n'y sont pas
sensibles
- Le rythme de communication des musées :
? 68,4 % des sondés considèrent
que les musées ne parlent pas ou ne font pas assez d'eux sur les
réseaux sociaux
? 31,6 % des sondés considèrent
que les musées communiquent suffisamment
- Les publications sur les réseaux sociaux
entraînent elles de futures visites :
? 63, 9 % des sondés
considèrent que ne se sont pas les publications effectuées par
les musées sur les réseaux sociaux qui les as poussés
à se rendre sur place.
? 207 sondés ont répondus à cette
question, la plupart se rendent dans les musées plus pour la
renommée de l'établissement plutôt qu'à sa
manière de parler et d'attirer son public sur Internet, néanmoins
c'est un outil de rappel (dates d'expositions, etc.)
- L'utilité des réseaux sociaux pour rester
informé de l'actualité des musées et centres d'art :
? 51 % des sondés (soit 195 personnes)
considèrent que ce n'est pas grâce aux réseaux sociaux
qu'ils sont informés de ce qu'il s'y passe.
? 49 % des sondés (187 personnes)
trouve utile de rester en contact avec le réseau social pour rester
informé de son actualité.
- Les autres moyens pour les musées de communiquer
:
? 79, 3 % des sondés
considèrent que l'affichage publics est un moyen complémentaire
aux musées pour parler de lui en plus d'Internet
? 60,9 % des sondés pensent que le
bouche à oreille est également un moyen efficace au musée
pour parler de lui indirectement.
- L'existence d'un possible lien fort entre visiteurs et
institutions grâce à la communication digitale :
? 78 % des sondés considèrent
que les musées peuvent tout à fait créer un lien entre
client et institutions grâce à une stratégie de marketing
digitale forte (passant probablement par la fidélisation)
- Les moyens de créer un lien entre musée et
visiteurs
? 206 sondés ont répondu à cette
question, la plupart considèrent qu'Internet facilite et peut
créer des accès ludiques et efficaces qui restent plus en
tête des utilisateurs, cela crée une meilleure visibilité
et une certaine forme d'intimité entre le visiteur et le lieu où
le client se sent privilégié, pour les sondés les
réseaux sociaux favorisent une connexion large et facile au savoir.
Selon nos données, la plupart des sondés ne font
pas particulièrement attention à l'activité des
musées sur les réseaux sociaux, néanmoins certains grands
musées sont bien suivis (comme le Louvre, Le Centre Pompidou et le
Musée d'Orsay). La plupart des sondés suivent ces musées
majoritairement sur Facebook et Instagram, une majorité d'entre eux sont
sensibles à ce que dire un musée sur un réseau social mais
trouvent ne le font pas assez. Beaucoup de sondés considèrent que
les publications des musées sur les réseaux sociaux n'ont aucune
incidence sur une possible prochaine visite, mais par contre à titre
purement informatif, les sondés que les publications sur les
réseaux sociaux sont importantes pour se rappeler de la date de tel ou
telle exposition. Par ce biais informatif, les sondés ont
acquiescé sur le fait qu'il existe un lien possible et fort entre eux et
l'institution culturelle nationale que constitue.
Selon ce que nous avons recueilli auprès des
sondés pour améliorer la communication générale des
musées, beaucoup considèrent encore l'affichage et le bouche
à oreille comme des moyens efficaces de communiquer pour amener plus de
visiteurs.
C) Les recommandations :
1) Les évolutions possibles sur les réseaux sociaux
:
Tout au long de notre étudié et des observations
que nous avons tout au long de ce mémoire, nous avons constaté
plusieurs choses qui seraient bienvenue à améliorer dans la
communication de nos musées parisiens.
En ce qui concerne Facebook, il est fortement
nécessaire de rajeunir le contenu des publications (surtout pour le
Musée du Louvre) et la manière d'en parler afin d'attirer la
génération Z (les plus jeunes n'ayant aucune connexion avec les
musées traditionnels), par exemple en faisant des
références à la pop culture dans le contenu des
publications. Il sera également intéressant d'utiliser les
nouvelles fonctionnalités du réseau sociale, notamment leur
système de story (similaire à Instagram) et le système de
direct et Facebook live pour présenter le contenu de nouvelles
expositions. Pour Instagram, les améliorations possibles seraient
d'augmenter le rythme de publication journalier à savoir atteindre 3
publications constitué d'ensembles d'oeuvres et présentant des
expositions dans leur entièreté et pas seulement des oeuvres
séparés.
Un autre énorme chantier d'amélioration serai
pour les musées d'investir massivement Snapchat car comme nous l'avons
dans notre sondage plus de 58,9 % des sondés y possède un compte,
il y a donc une grande possibilité d'y atteindre un nouveau qui
possède ses propres codes. A l'heure aucun des musées que nous
avons pris en exemple ne possède de compte Snapchat, et pourtant, pour
atteindre le public de la génération Z c'est une
opportunité sans précédent à prendre pour ces
institutions. Car Snapchat peut mettre en place dans le contenu des
publications un humour dont le public jeune est particulièrement friand,
afin de donner ludique aux visites qui ne soit pas similaire une forme de
sortie scolaire rébarbative. La fonctionnalité de Snapchat
concernant les Geofilters (c'est à dire des filtres de photos
dédiés à l'endroit où une personne peut se trouver)
pour habiller une photo d'un visiteur à la couleur du musée qu'il
visite.
2) Les évolutions sur le site web et les mobiles :
En ce qui concerne les sites web des musées, le grand
chantier à mener est celui du responsive design, en effet, nous avons pu
constater au cours de notre étude qu'aucun des sites visités n'a
adopté le responsive afin de le rendre compatible avec un visionnage sur
smartphone ou tablette. Il est absolument nécessaire pour ces
institutions d'adopter ce format pour le confort de visionnage de ces
utilisateurs présent et futurs et d'y ajouter une forme de
complémentarité avec les réseaux sociaux.
Un autre aspect à mener pour les musées est
l'amélioration de leur application mobile respectives. Des
fonctionnalités comme un plan interactif et modélisé en 3D
peut s'avérer très utile et interactif pour les futurs visiteurs
afin de se créer une visite innovante d'un musée. Des ajouts de
fonctionnalités d'achat en ligne direct seraient également les
bienvenus.
3) L'usage de nouvelles technologies :
Nous sommes dans une époque de technologie très
poussée, Il serait dommage que nos musées français n'en
profitent pas. Des technologies comme la réalité augmentée
peut être un chantier majeur néanmoins coûteux, cette
technologie permettra de superposer au visionnage d'une oeuvre via un
smartphone des éléments qui rendrait l'oeuvre presque vivante en
ajoutant des éléments 3D ou des éléments
réels qui ont ajoutés numériquement. La galerie Sukiennice
du musée national de Cracovie s'est lancé avec succès dans
cette technologie qui attire massivement les visiteurs via l'exposition
«Stories Behind the Paintings». Les sculptures
délabrées peuvent également profiter de cette technologie
en ajoutant numériquement les éléments manquants de
l'oeuvre.
La Réalité virtuelle peut également
servir à renouveler les visites de musées, de faire voyager les
visiteurs virtuellement à l'aide d'un casque de réalité
virtuelle pour les emmener dans des époques révolues. Ces
nouvelles technologies permettent la perspective d'attirer massivement la jeune
génération, en utilisant des codes qui leur sont familiers, par
exemple recréer la totalité d'un musée sur le jeu
vidéo Minecraft (comme l'a fait le British Museum au Royaume-Uni).
Pour finir, il existe pléthore d'opportunités
aujourd'hui pour les musées parisiens de se réinventer et
créer ainsi le musée du futur où visite purement cultuel
rimera avec amusement et évasion.
Conclusion
Pour conclure cette longue étude, nous pouvons dire que
l'influence du web 2.0 sur la communication digitale des musées est
aujourd'hui particulièrement forte et croît sans cesse de
façon exponentielle, ces institutions culturelles ne peuvent plus
exister sans ces outils digitaux.
Les objectifs initiaux des musées d'attirer de nouveaux
publics et de les informer ont désormais l'opportunité
d'être suivis par des nouveaux moyens, cela suppose une remise en
question net des stratégies traditionnelles de communication, les
musées doivent se réinventer pour continuer à exister
à l'heure du tout digital.
L'important est de changer sa manière de communiquer
pour inciter la génération future (Génération Z)
à visiter le musée, et pour cela il faudra que les musées
innovent dans leur stratégie digitale tout en apportant de nouvelles
façons de communiquer, il faut pour cela réduire la distance
institutionnelle entre le musée et son public, adopter les mêmes
codes de langages ainsi que se montrer proche des tendances actuelles des
internautes.
En transformant sans cesse la communication via une transition
vers l'écran annexe, n'y va-t-il pas un danger à remplacer la
visite réelle par une visite virtuelle ? Tant d'outils pour digitaliser
la visite qui demeurent complémentaire mais n'y a-t-il pas un danger de
dénaturer la culture via une digitalisation de celle-ci et de la
manière de la présenter ? C'est une bonne question à
soulever ...
Annexes
Résultat sondage
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux40.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux41.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux42.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux43.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux44.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux45.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux46.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux47.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux48.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux49.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux50.png)
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![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux56.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux57.png)
![](Tourisme-culturel-parisien-et-outil-digitaux-etats-des-lieux-dynamiques-et-enjeux58.png)
Bibliographie
Ouvrages :
- AUBIN Laetitia, « Museum 2.0. La construction de la
participation sociale » mémoire de master, Université
Paris I Panthéon Sorbonne, soutenu en septembre 2010
- LISSILLOUR Vincent, « TIC et institutions
muséales. Pour une typologie des usages. » mémoire de
master, Université de Rennes 2, soutenu le 4 octobre 2012
- GREFFE Xavier, « Introduction : L'économie de
la culture est-elle particulière ? », Revue d'économie
politique, 2010/1 Vol. 120, p. 1-34
- NOTEBAERT Jean-François et al., « Quelles
stratégies pour les musées sur Internet ? Entre « click and
mortar » et « mortar and click » », Management &
Avenir, 2011/4 n° 44, p. 147-164
- DEBIESSE François, Le mécénat, Paris,
P.U.F. « Que sais-je ? », 2007, 128 pages
- Visite culturelle et TIC. «Le numérique au
service de la visite touristique et culturelle», Développement
touristique, n.8, Atout France, 2009
- POULARD Frédéric, Conservateurs de musées
et politiques culturelles. «L'impulsion territoriale», La
documentation française, collection Musées-Mondes, 2010.
Liens Internet :
- http://www.centrepompidou.fr
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Retranscription
d'Interviews
Interview réalisé
le Vendredi 26 Mai 2017 avec Clémence Laurent de Cassini, responsable de
communication numérique au Centre Pompidou
Je vous remercie d'avoir accepté que l'on puisse
se rencontrer. Pour commencer pouvez vous vous présenter de
manière large : votre nom, votre âge, votre fonction au sein du
musée ?
Alors je m'appelle Clémence Laurent de Cassini, je suis
responsable de communication numérique au Centre Pompidou, j'ai 24 ans,
cela fait un an et demi que je suis là et avant ça j'ai fait une
prépa littéraire et j'ai fait le CELSA, l'école de
communication de la Sorbonne et ensuite j'ai travaillé chez Arte et je
suis venu ici, cela fait un an et demi que je travaille ici
Ah d'accord, vous donc avez travaillé dans
l'audiovisuel chez Arte ?
Non chez Arte, je travaillai également dans la
communication numérique
D'accord, donc dans de la communication assez large.
Votre fonction au sein du Centre Pompidou, qu'elles sont les tâches
quotidiennes dont vous vous occupez pour la communication du Centre Pompidou
?
Mes fonctions ont évolué,actuellement en fait,
moi je suis responsable donc j'ai des personnes qui travaillent dans mon
équipe, enfin on est deux, enfin deux et demi. Actuellement j'ai
plusieurs rôles, le premier est le plus classique, je me charge de la
publication qui va être sur tous nos réseaux sociaux, ça
veut dire Facebook, Twitter, Instagram, Soundcloud, Deezer, Youtube, Pinterest
donc du coup ...
Pas de Snapchat ?
... non pas de Snapchat. Euh donc du coup, tout ce qui va
aller ... donc sachant que sur Facebook il faut que l'on demande les droits
pour pouvoir publier la photo, donc du coup, il y a la demande d'une gestion de
budget par rapport à toutes les demandes de droits que l'on peut faire.
Ensuite, toute la partie rédaction et la validation avec les
commissaires pour que l'on respecte le discours scientifique, et ensuite toute
la partie statistique qui va aller avec toutes ces publications là, on
est à peu près à 140 publications par semaine
D'accord, 140 c'est plutôt pas mal
Ensuite après ça, je coordonne le système
des pages Facebook : la page Facebook de la parole, la page Facebook au niveau
des spectacles vivant, la page Facebook des cinéma donc comme le savez,
nous ne sommes pas seulement un musée, on est un centre d'art
pluridisciplinaire, donc je coordonne tout ça. En plus de ça, du
coup, je m'occupe des projets numériques, un projet numérique
ça veut dire, on a un compte Soundcloud, on va y créer des
capsules sonores, on a une chaine Youtube, on y va créer des teasers ou
des capsules vidéos.
Qui vont servir pour la promotion de quoi exactement ?
Dans l'imaginaire d'une personne qui ne connais pas le Centre Pompidou, il a en
tete peut etre le musée un peu plus classique, l'image du musée
un peu plus classique. Quand vous parlez de capsules sonores, c'est quoi
exactement ?
Alors les capsules sonores, ça va être par
exemple, on peut avoir une promenade sonore dans le musée avec quelqu'un
qui ne se repère qu'au son ou qui vois une oeuvre et qui l'explique de
façon sonore ou des capsules beaucoup plus classiques.
Comme un guide audio ?
Pas vraiment parce que l'idée, c'est de pouvoir
l'écouter chez soi, l'idée c'est de pouvoir détacher
l'expérience du musée chez soi donc le principe n'est pas
forcément, de venir, de chercher d'être face à l'oeuvre et
de le faire, c'est de pouvoir l'écouter un peu comme une webradio, la
par exemple on travaille sur des capsules sonores de commissaires qui
expliquent leur exposition donc on essaie de remettre ça dans un
contexte musical où on met en musique leurs paroles, on rajoute des
réactions du publics, etc. Donc quelque chose qui s'écoute avant
tout.
Comme une visite auditive ?
Même pas une visite car en fait l'idée t c'est
juste de ... en fait le principe ici c'est de ne jamais faire de la redondance
de ce qu'il se passe dans le musée parce que ça sert à
rien, dans ce cas là, on ouvre le musée, on ouvre une expo, on
prend un audioguide ou on visite avec une conférencière,
l'idée c'est d'accompagner et de proposer quelque chose en plus, sinon
on est pas là pour répéter juste ce qu'il se passe et ce
qu'il se dit. Donc du coup c'est jamais vraiment une visite c'est plus un
accompagnement avec quelque chose qui va pouvoir donner un angle
différent, une approche différente, par exemple lorsque l'on
pense capsule vidéo, ça va pas être sur une expo, ça
va être sur un mouvement dont on peut trouver quelques oeuvres dans le
musée mais pas sur une exposition qui est actuellement au Centre
Pompidou; l'idée c'est d'amener un discours en plus, par exemple
là on vois ouvrir l'expo David Hockney, l'idée c'est pas de dire,
voilà ce qu'il y a dans la salle, l'idée c'est ce que vous ne
pouvez pas voir dans la salle, nous on va vous le dire sur support
numérique.
Pour apporter un complément de la visite
?
Exactement, sachant qu'après au delà même
de la visite, l'idée c'est qu'il faut venir au Centre et ça c'est
un enjeu de communication et nous c'est pas vraiment l'enjeu sur lequel on
travaille, l'idée c'est de, à partir du moment où on est
sur des projets numériques, l'idée c'est de créer un
contenu culturel qui est indépendant presque de ce qu'il peut se passer
au Centre. L'idée ce n'est pas de faire de la pure communication, dans
ce cas on fait des affiches et des événements facebook pour que
les gens viennent, après pour les intéresser, il faut proposer
autre chose qu'une pure lecture un peu agenda de la programmation.
Selon votre vision, quelle est la place du Centre
Pompidou dans la diversité des musées parisiens ? Qu'est ce que
le musée apporte de plus par rapport à d'autres ?
Alors, déjà ce qui importe c'est que c'est pas
un musée, c'est à dire qu'on est un musée au sens
où il y a des collections permanentes donc ça d'accord,
déjà on a les plus grandes collections permanentes de France en
termes d'art modernes et d'arts contemporains, littéralement on est
largement au dessus, enfin c'est la deuxième plus grande collection du
monde, donc c'est pas comparable avec autre chose,donc ensuite on est un
musée ça d'accord donc en fait concrètement au Centre
Pompidou, vous avez les collections permanentes et vous avez six
expositions.
Qui elles sont temporaires ?
Qui sont temporaires oui, vous avez un accrochage qui change
tout le temps, vous avez actuellement quatres spectacles vivant, trois
débats qui ont été prévus cette semaine, six cycles
cinema, donc en fait c'est ça plus des événements pour
amener le public jeune en faisant des soirées avec Arte Radio ou alors
en faisant des concerts dans le musée ou alors en faisant des visites
les yeux bandés, donc en plus, il y a trois ateliers jeunes publics car
il y a une galerie pour les enfants, plus il y a une fabrique. Donc euh enfin
c'est énorme
Donc une visite insolite pour intéresser un
public qui n'a pas envie d'avoir une visite classique ?
Bah on peut avoir une visite classique, on aller voir Picasso
et après on va aller voir autre chose, la question se pose pas, mais
c'est plus en fait que l'on est un centre d'art pluridisciplinaire donc c'est
de fait pas comparable avec n'importe quel autre musée. Parce que si
actuellement vous allez au Centre Pompidou, vous allez par exemple pouvoir
aller voir un atelier au studio des ateliers 100 avec le coiffeur de Lady Gaga
ou voir une exposition photo ou voir une exposition de design ou voir une
exposition avec des objets imprimés, ou vous pouvoir voir comme je vous
l'avais dit une visite les yeux bandés, ou vous allez pouvoir aller voir
un spectacle vivant ou un débat qui va être sur le rapport
à la mode au numérique, ou un débat sur Donald Trump, ou
alors vous allez pouvoir avoir un cycle de cinéma que ça soit
quelque chose de hyper connus comme Barbet Schroeder ou quelque chose de
beaucoup plus complexe. Donc aujourd'hui au Centre Pompidou, on vous propose
plus de 30 activités dans la seule journée dont on parle.
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