5.3. Comparaison de la vulnérabilité
et des risques entre nord-sud du golfe
Malgré son avantage pour sa longueur en
kilométrage, la rive nord du golfe ne représente que 25 % de
la population du pays, mais paradoxalement, c'est dans cette partie du golfe
de Tadjourah qu'on trouve le plus grand nombre des villes et des
villages des pêcheurs et le plus grands nombres des pêcheurs
professionnalisés.
En effet, l'avantage est confirmé par la
présence de la grande poissonnerie du
pays à Obock et quant à l'écosystème
marin du littoral nord du golfe semble moins affecté que ceux des eaux
de la rive sud déjà mise en danger par des pollutions
diverses (industrielle, agricole, pétrolière,
domestiques) provenant généralement de Djibouti-ville.Au
sud, à l'instar Djibouti-ville, qui demeure le centre
névralgique du pays et qui constitue le poids lourd en matière de
la pollution ; il n'existe aucun autre grand centre urbain qui peut
générer la pollution. En raison de la construction de deux
ports pétroliers et ses fosses septiques non contrôlées qui
se jettent dans la mer (golfe
de Tadjourah), Djibouti-ville constitue déjà un
énorme danger potentiel en matière de pollution et des
désastres marins dans toute la région nord de l'océan
indien dans laquelle on trouve l'un des quinze points chauds de la
biodiversité marine de la planète.
Carte de la démographie du pays (I) : Les grandes villes
et les villages du littorale du golfe
Source : l'image (Exploration géographique
Djibouti Terre des extrêmes republiquedjibouti.chez.com
Port pétrolier de Doraleh (19)
Source : agenceecofin.com2010, Djibouti prépare
un appel d'offre international pourl'extension du terminal
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