_UNIVERSITÉ DU HAVRE
UNITÉ DE FORMATION ET DE RECHERCHE
EN SCIENCES HUMAINES (UFR-LSH)
**********
FORMATION EN ESPACES-VILLES ET
SOCIÉTÉSDÉPARTEMENT DE GÉOGRAPHIE
OPTION : AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET
ENVIRONNEMENT
***********
Mémoire de Master 1-recherche
THÈME :
LES LITTORALES DJIBOUTIENS :
LE GOLFE DE TADJOURAH, LA MER INGONITA EST-
AFRICAINE
|
(Source : image satellite du golfe de
Tadjourah.fr.wikipedia.org)
Réalisé et
présenté par : YoussoufAli DJILANI
Sous la Direction de
Bruno LECOQUIERRE(professeur degéographieà
l'université du Havre)
Jury :
AnathasseBOPDA (professeur de géographie à
l'université du Havre)
Année universitaire 2014-2015
251658240Steck BENJAMIN (professeur de
géographie à l'université du Havre)
Remerciements Mes sincères
remerciements s'adressent à monsieur Bruno Lecoquierre, mon directeur de
mémoire qui a accepté à nouveau de diriger mon travail de
mémoire de master1. Je tiens à saluer ici la
bienveillance avec laquelle il m'aguidétout en respectant ma
liberté de choix et orienté mes réflexions par
d'opportunes suggestions issues de sa riche expérience. Me profonde
gratitude encore à lui pour avoir minutieusement supervisé ce
travail d'étude et de recherche. J`espère sincèrement
avoir l'occasion de collaborer de nouveau avec lui dans l'avenir pour la
poursuite de mon travail de recherche.
Mes remerciements vont également au corps enseignants
du département de géographie de l'université du Havre,
pour leurs déterminations, leurs compétences, la qualité
de leurs enseignements et pour leurs sacrifices consentis pour notre formation
de Master « Espace Villes et Société ».
J'exprime enfin notre entière reconnaissance à
Laetitia Lepicard qui est le secrétariat de
Master (Espace-villes et Société) de formation
de LSH pour nous avoir accueillis et guidés pendant les
périodes de recherche du directeur de mémoire.
Que tous ceux qui m'ont soutenus d'une manière ou d'une
autre veuillent bien trouver en ces lignes, l'expression de me profonde
gratitude.
SOMMAIRE
1ère partie :
Présentation général du cadre de
l'étude
INTRODUCTION
Chapitre I: Géophysique du golfe de
Tadjourah
Chapitre 2: La géologie du golfe
Chapitre 3: La biodiversité du golfe
Chapitre 4: La géohistoire du peuplement humain
du golfe
Chapitre 5: Les systèmes urbains du golfe de
Tadjourah
Chapitre 6: L'aspect géopolitique du golfe
2ème partie : Approches
méthodologiques du travail de recherche
1. Objectif de l'étude
2. La méthodologie initiale du travail
3. La démarche méthodologique sur les terrains
Conclusion
3ème partie :
Référencesbibliographiques
Annexes
1ère partie : Présentation
général du cadre de l'étude
Introduction Depuis quatre
décennies, les crises environnementales en particulier la
dégradation des ressources marines estdevenus des enjeux
planétaires.La conférence de Rio de 1992 et ses principes
universels favorisent et facilitent le développement des idées de
protection de la nature.
Tous les pays signataires de la convention de Rio doivent
respecter plus ou moins leurs engagements, mais dans les pays où
l'extrême pauvreté et les famines sont courantes ; la
question écologique et les principes de Rio 92 semblent être
oubliés.
Confrontée à des problèmes climatiques et
géopolitiques croissants, la corne de l'Afrique constitue un exemple
illustratif des régions fortement sensiblesàdiverses crises
notamment écologiques. En effet, c'est dans cette partie du continent
africain géographiquement diversifier qu'on trouve les
mers (d'Oman, Mer Rouge), des golfes (Aden,
de Tadjourah) et un détroit (
Bab- el-Mandeb) qui font à la unedes médias
internationaux en raison de la crise géopolitique qui traverse la
région, mais aussi du fait de son importance du trafic maritime.
Ce vaste espace maritimesitué dans la partie nord-est
de l'océan indien, la bai de Tadjourah est un minuscule golfe
à peine visible sur la carte du monde et constitue un trait d'union
entre le golfe d'Aden et la mer rouge.
Laperformance économique dopée par l'essor du
transport maritime et du tourisme que Djibouticonnaitdepuis ces cinq
dernières années et l'absence d'une étude réelleet
documentée sur l'enjeu écologique dans ce golfenous conduisent
à aborder cette thématique sensible et
intéressante. Avant de répondre à la
problématique centrale ci-contre en abordant l'enjeu du transport
maritime, du tourisme balnéaire ainsi que leurs impacts sur
l'écologie de ce petit golfe méconnu, il est donc important
d'étudier la présentation géographique, naturelle et
humaine de ce golfe.Problématique
centrale : Quels sont les défis
environnementaux marins liés au développement du transport
maritime et du tourisme balnéaire dans le golfe
de Tadjourah (en République de
Djibouti) ?
Chapitre1:Géophysique du golfe de
Tadjourah
La géographie physique du golfe est constituée par
des paysages variés et multiformes qui ne se correspondent pas aux
formes et aux couleurs des paysages continentaux minéral et arides de
Djibouti et de la Somalie qui les entourent.
1.1. La topographie physionomique du golfe
Le golfe de Tadjourah est situé entre
le 11°30 et 12°40 de latitude nord et comprise
entre 41°57 et 43°15 de longitude Est, il couvre
une superficie plus de 5 800 kilomètres carrésavec
l'étirement d'est en ouest sur 124 kilomètres de la ville d'Obock
jusqu'au Ghoubet al -kharab dans la rive nord et de 114
kilomètres du côté sud depuis les villages côtiers
Somaliens jusqu'au Ghoubet al-kharab, ainsi qu'environ
72 kilomètres du nord au sud dans la partie du haut golfe
,c'est-à-dire entre la ville d'Obock au nord jusqu'aux rivages Somaliens
au sud.
La longueur du littoral du golfe est estimée
à 247 kilomètres sur 372 kilomètres que compte Djibouti et
le golfe de Tadjourah est frontalier à l'Est par le golfe d'Aden, au
nord-est par le détroit de Bab-el-Mandeb et de la mer
rouge.
Dans son prolongement vers l'ouest, le golfe est
entouré par des massifs montagneux dans la partie de rive nord, mais
aussi du côté sud : c'est-à-dire depuis la plage de
Khor-Ambado près de Djibouti-ville où les monts Arta commencent
à surplomber les eaux du golfe jusqu'aux Ghoubet al-kharab.En
outre, l'épaisseur du plancher océanique du golfe
de Tadjourah reste faible par conséquent la profondeur reste
aussi modeste avec un maximum estimé à moins 1500 mètres
de profondeur dans la partie de haut golfe (la partie supérieur du
golfe) non loin du rivage de la ville d'Obock.
Carte A: Les données des latitudes et des
longitudes (RDD)
251657216
Sources : manta-passion.com 2008
Tableau n°1 : les données
géophysiques du golfe
Eléments physiques et activités humaines du
golfe
|
Données chiffrés
|
Apports de la pêche
|
2/3 de la consommation nationale
|
Longueur du littoral
|
247 km dont 20km appartiennent à la Somalie
|
Largeur maximum
|
69 km (nord-sud)
|
Largeur minimum
|
13 km
|
Marée
|
Bas :1 à 4m en moyenne, Haute : 2 à
12m
|
Indice de la salinité d'eaux
|
42 grammes du sel par litres
|
Température moyenne annuelle de l'eau
|
28°c
|
Source de l'institut National de la statistique sur
météo Djibouti (2011)
Tableau n°2 : les éléments
géographique du golfe
Carte du golfe de Tadjourah dans le monde
|
GÉOGRAPHIE HUMAINE DU GOLFE
|
-Pays côtiers : deux pays de la corne d'Afrique
(République de Djibouti et la Somalie ).
-Population du littoral est estimée à environ
1Millions des personnes.
|
GEOGRAPHIE PHYSIQUE DU GOLGE
|
Type
|
Golfe
|
Localisation
|
Océan Indien
|
Coordonnées
|
11°Nord 42 Est
|
Superficie
|
5894km2
|
Longueurs
|
247 km
|
Profondeur
|
1569 m
|
Îles
|
4 Îlots
|
Source géocarte de l'Afrique, Djibouti fait par
l'auteur de document (2014)
1.2. Les trois grandes parties du golfe
Situé dans l'extrême Nord-est de la corne
d'Afrique, le golfe de Tadjourah est un grand bras de mer qui
ressemble à une infime virgule depuis le satellite.
Ce golfe se prolonge sur des centaines de
kilomètres d'Est en ouest englobant les deux tiers du littoral
Djiboutien où il est territorialement profond, bordé et
cerné par des massifs montagneux abrupts et accidentés, ainsi une
petite passede 3km est située au fond de
l'échancrure. Cependant, ce second golfe du nord-est de
l'océan indien qui continue à se prolonger vers
l'intérieur du continent africain à travers Djibouti se
décompose en trois grandes parties peu identiques tant au niveau
topographique qu'au niveau des richesses et premièrement, on a le haut
golfe.Le haut golfe a une dimension rectangulaire de 600 kilomètres
carrés de surface avec une longueur de 73 kilomètres du nord au
sud et environ 22 kilomètres de largeur
entre Djibouti-ville et les villages Somaliens, ainsi que cette
partie du golfe est adossée à l'Est par les eaux du golfe d'Aden
et au nord-est par la mer rouge et à l'ouest par une autre partie du
même golfe de Tadjourah qu'on appelle le moyen golfe.
Avec une superficie estimée à 4380
kilomètres carrés, le moyen golfe est la plus grande partie du
golfe par conséquent ; c'est la zone la plus riche en
biodiversité, ainsi que c'est une zone densément peuplée,
donc c'est le coeur du golfe, et aussi c'est ici qu'on trouve la ville
de Tadjourah qui a donné son nom au golfe
de Tadjourah.Les cadres de la topographie naturelle du moyen golfe se
caractérisent par l'étirement latéral en largeur de 32
kilomètres du nord au
sud (Tadjourah-ville et Djibouti-ville) et de 75
kilomètres de longueur entre Tadjourah-ville jusqu'à la passe
(étroite) à la porte du Ghoubet al-kharab.Cette partie du
golfe est de moins en moins profonde, car la profondeur maximale est de 850
mètres et sa limite géographique et territoriale est fixée
à la passe de
« namma-num-seihima8 en Afar » qui est
une étroite bonde de terre isolée au milieu de l'engouffrement de
l'eau de deux parties du golfe.La dernière partie du golfe
est topographiquement distincte et communément appelé
le Ghoubet al-kharab `les gouffres des
démons `, la zone couvre 21 kilomètres
carrés et ressemble à un lac à part entière
grâce à sa géomorphologie naturelle.
8
Le Ghoubet al-kharab est entouré des falaises
basaltiques dépassant les 600 mètres d'altitude et des canyons
intercalés qui communiquent la baie. Les trois îlots volcaniques
postés par les phénomènes géologiques au milieu et
à la porte du Ghoubet constituent eux aussi des curiosités
naturelles qui attestent jusqu'à aujourd'hui les rêves portaient
et les visites effectuées par les amoureux de la nature pour cet endroit
unique en son genre. Le cadre naturel du golfe de Tadjourah est
composé des variétés paysagères sculptées et
définies par les temps, car le golfe est parsemé d'environ cinq
petits îlots (Moucha, Maskali, Île du diable, deux autres du
côté Somalien) qui sont de nature madréporique et
corallienne et La majorité de ces
îles sont inhabitées. On trouve aussi des lagons et des
lagunes dans la rive nord comme dans le sud du golfe, mais aussi des plages
paradisiaques (sable blanc, Tadjourah, kalaf, Douloul
côté nord, Damerjog, Denkalelo, Siesta et Loyada au sud) dont
la plupart sont sablonneuses donc habitées, mais d'autres sont
rocheuses.Enfin, toute cette diversiténaturelle du golfe est bel et bien
issue des phénomènes géologiques impressionnants dont le
golfe est lui-même originaire.
La carte de trois grandes zones géographiques du
golfe(b)
1-Haut golfe
2- Le Moyen golfe
3- Le bas golfe (Ghoubet al-kharab)
Source : fr.wikipedia.org Image satellite du golfe de
Tadjourah
Plage de sable blanc dans la rive nord du golfe
(1)Île Moucha(2)
Source : fr.africatime.com Djibouti 2014, La Baie de
Tadjourah : un air marine isolée et méconnue.
1.3. Bilan climatologique du golfe
Ø La température
Tributaire de l'océan indien et de la mer
rouge, le golfe de Tadjourah a un climat typiquement différent par
rapport aux climats du paysage continental Djiboutien et Somalien qui
le borde.
En effet, c'est à partir de 100 mètres de
profondeur que l'amplitude thermique des eaux du golfe est relativement modeste
et faible donc c'est une situation similaire à la moyenne de la
température des mers chaudes dont ce golfe appartient d'où
normalement les thermomètres annuels varient entre 23
à 30°c en hiver et oscillent entre 25
à 30°c en été.
La température de l'eau ne dépasse guère
le 30°c quels que soient les temps et la variation du courant
marin dans la région, c'est qui est favorable au développement de
forme de vie qui colonise ce petit golfe est-africain.
Ø Vent et pluviométrie
Il n'existe aucun courant marin mondialement reconnu
dans cette partie du continent, mais l'influence grandissante de l'océan
indien sur le climat du golfe de Tadjourah est éminente
et omniprésente. C'està partir de mois
d'octobre jusqu'en avril que cette région maritime est sous
l'influence indirecte de mousson venue d'Asie du sud par la mer d'Arabie et du
golfe d'Aden qui bifurque vers le nord-ouest de la corne d'Afrique jusqu'au
golfe de Tadjourah.
Ce phénomène climatique se
caractérise par l'arrivée des cumulus (nuages)
chargés des eaux de pluie qui arrose non seulement la haute mer
du golfe, mais aussi toutes les plaines continentales et les
paysages de rivage du golfe.
Bref, le golfe bénéficie d'un
régime pluviométrique annuellement faible dont la
moyenne annuelle varie entre 400 à 600 millimètres par an.
De plus habituellement en été, toute la façade nord du
golfe est annuellement frappée (entre juillet et septembre) par des
vents violents accompagnés de pluie orageuse et les nuages de cette
intempérie proviennent généralement soit de l'Arabie par
l'Est, ou soit du nord par la mer rouge.
En dépit de l'intensité de sa violence,
cette saison climatique est localement attendue et communément
appelée « le Kharma9 » dans la rive nord du golfe,
ainsi des vents violents et des inondations inattendues sont les
conséquences de cette intempérie qui provoque chaque
année que des dégâts matériaux.
Ø Les ressources marines et les caprices climatiques du
golfe
Tous les éléments
climatiques et naturels (vent, courant marin et la température ou la
composition chimique et biologique de l'eau de mer) sont
indispensables, voire propices à l'épanouissement de la
vie sous-marine.
En revanche, au-delà des impacts
anthropiques,aléasclimatiquessont susceptibles d'être les
responsables des déséquilibres naturels en particulier des
écosystèmes marins et parmi ces problèmes naturels et
climatiques, les effets du dérèglement climatique
qui affectent la planète constitueront sans doute
une menace à long terme pour l'avenir des biocénoses marines du
golfe de Tadjourah.
Par conséquent, le changement induit par le
réchauffement climatique se caractérisera par la montée
relative des températures des eaux des océans
(estimées à 0,025°c par siècle), suivi d'une
élévation du niveau des eaux de la mer, mais les changements
profonds sont souvent liés à l'évolution
contrastée des courants marins et c'est qui n'est pas le cas pour
l'instant dans le golfe de Tadjourah.
La diversité des paysages sous-marins, la bonne
santé des ressources biologiques et un excellent fonctionnement
climatique du golfe du Tadjourahpeuvent être indirectement dus à
l'originalité géologique du golfe.
Chapitre 2: La géologie du golfe
La structure et la variété des paysages du golfe
sont généralement dues à une grande partie de l'importance
des phénomènes géologiques en particulier les
événements telluriques et les volcanismes qui modèlent la
région.
2.1. Contexte général de
géodynamique de la région
La dépression de l'Afar se situe dans la corne de
l'Afrique, au sud de la mer rouge et comme son nom la laisse
entendre, la majeure partie du site a une topographie peu élevée,
voire réside avec une profondeur moyenne inférieure à 105
mètres. Grâce à une vue prise d'avion, on s'aperçoit
que s'il n'y avait pas la parcelle d'eau qui les sépare, la
péninsule Arabique pourrait s'emboiter dans l'Afrique, de la
même manière que l'Amérique du Sud y trouverait son
encastrement du côté opposé.
Cependant, si en y regardant de plus près, on remarque
une sorte d'excroissance du continent Africain, au niveau du Yémen, qui
l'empêche de coïncider parfaitement avec l'Arabie, cette
région à géométrie triangulaire, surplombée
par des hauts plateaux est également un desdéserts les plus
chauds de la terre qui couvre principalement l'Ethiopie, Djibouti, mais aussi
le Sud de l'Erythrée. La sécheresse, mêlée à
l'intense activité volcanique et sismique sculptent les paysages de
façon spectaculaire depuis près de 30Ma.De surcroit, l'absence de
végétation démontre la particularité
géologique de cet endroit unique au monde, où le magma est
exposé à la surface de la terre a fasciné les
scientifiques qui ont eu le privilège de lire l'histoire de la Terre
comme dans un gigantesque livre ouvert de géologie comme nous pouvons le
constater sur les figures ci-contre.
Carte C : Leçon schématisée de
l'histoire géologique du golfe
Source: The nature of the crust beneath the Afar triple
junction: Evidence from,see.leeds.ac.uHammond et al, 2011
Le Ghoubet dans l'Afar : l'épicentre de
formation océanique en Afrique de l'Est
Cartographique (D) : Fracture de rift Est-africain
Source : afar dépression map macroevolution.net
2010
2.2. Miocène moyen : accrétion
océanique et la formation du golfe de Tadjourah (23-7 millions
d'années)
La déformation se concentre en Afar vers le
miocène supérieur en délaissant peu à
peu le Yémen, c'est l'époque, où il y a eu
l'océanisation du golfe d'Aden et de la mer Rouge ; alors que le
rift Est-Africain reste au stade continental.
En effet, entre 10 et 15 millions d'années,
l'ouverture de la ride d'Aden commence à se propager très
rapidement (13-15 cm/an) d'Est en Ouest venant court-circuiter la
propagation du rift Ethiopien et d'après les données
sismiques, Gaulier6 ( 1988), nous avons constaté
que l'accrétion océanique de la mer Rouge a débuté,
cette dernière n'est cependant pas synchrone avec la ride d'Aden, mais
survient en réalité, un peu plus tard ; son plancher cristal
est plus jeune que celui du golfe d'Aden.
Ensuite nous nous retrouvons alors dans la situation où
deux grosses failles se propagent dans une direction convergente et
déchirent petit à petit de la plaque africaine et chacun
évolue indépendamment de façon opposée et celle de
la mer rouge progresse vers le sud-est alors que la ride d'Aden, comme
nous pouvons le voir dans les figures ci-contre, la déchirure
a empruntéla direction ouest-sud jusqu'en Afar pour
créer plus tard le golfe de Tadjourah à fin qu'il s'ensuivra une
séparation définitive de l'Arabie et l'Afrique. Toutefois, le
véritable continuation des plaques ne se réalisera
réellement qu'au pliocène récent ainsi que les deux
fissures tardent à se rejoindre, cela peut s'expliquer par la
présence du point chaud que l'on attribue à l'Afar, responsable
des épanchements de lave datant de 30 millions d'années dont
nous avons parlé précédemment et il est vrai que la
lithosphère s'est considérablement réchauffée et
ramollie, adoptant ainsi un caractère ductile.1(*)
2.3. Pliocène supérieur : la
naissance du Ghoubet al-kharab (-7 millions d'années)
Constituant le point d'avancement du golfe vers l'ouest, le
Ghoubet al-kharab et se paysage lunaire (la dernière
partie du prolongement du golfe) attestent le prolongement de la mer donc
du golfe vers l'ouest par conséquent, il est aussi le lieu tampon de la
séparation de deux plaques (Africaine et Arabique).En effet, le
Ghoubet al-kharab se caractérise par la présence des
paysages des laves solidifiés, mais surtout d'une faille ouverte visible
à l'oeil nu avec un rythme d'écartement estimé à
deux centimètres par an ainsi, cette ouverture se soldera selon les
géologues par la naissance d'une croûte
océanique (futur océan Afar ou
Érythréen), par conséquent, la cuvette du lac Assal
gardera pour toujours son mythique appellation « paradis de
géologie ».
Île de diable au Ghoubet (3) Passe à
l'entrée du Ghoubet(4)
Source : recitsdeplongee.fr, 2005
« croisière à Djibouti dans le Golfe de
Tadjourah»
2.4. Les activités sismiques et volcaniques
depuis 1950-2010
Appartenant à la zone volcanique et sismique où
les deux plaques s'écartent dans le sens contraire, le golfe
de Tadjourah continue à se prolonger vers l'ouest en suivant
la trace de la faille Est-Africaine et constituante elle-même un des
points du départ de la faille de grand riftafricainqui jalonne l'Afrique
sur 6 000 kilomètres de Djibouti jusqu'au Mozambique. En effet,
ce golfe représente aussi une zone potentiellement riche en volcans et
de la sismicité permanente dont les degrés peuvent atteindre en
moyenne trois à cinq à l'échelle de Richter. En outre,
la partie centrale du golfe (moyen golfe) est couronnée par
des volcans sous-marins encore non identifiés et méconnus, mais
d'après l'ancien relevé sismique que nous avons obtenu du centre
d'observation sismique d'Arta ; les années 1973, 1991 et 2004
demeurent trois années mémorables dans l'histoire
géologique récente du golfe de Tadjourah. C'est durant
ces trois années historiques que les intensités sismiques ont
atteint six degrésà l'échelle de Richter, mais c'est
dans la dernière partie du golfe (le
Ghoubet al-kharab) que se résume toute l'histoire insolite de
la géologie du golfe, car c'est ici qu'on a des îlots volcaniques
au centre du Ghoubet (le guni coma), des paysages des laves rigidifiés
à perte de vue qui bordent le Ghoubet, mais on dénombre aussi
pas moins de 9 cônes des volcans éteints à l'exception de
l'Ardoukoba2 qui s'est réveillé en 1978 sous les
yeux attentif du célèbre volcanologue Français
Haroun Tazieff7.
Enfin, depuis vingt ans l'observatoire sismique d'Arta a
pu enregistrer 107 secousses mensuelles par an dans la partie centrale du golfe
et au Ghoubet, mais jusqu'à présent ce rythme sismique et du
volcanisme de la région en particulier du golfe et du Ghoubet n'ont eu
aucune impact direct et dévastateur sur l'homme et sur les
espèces marines du golfe de Tadjourah.1(*)
L'observatoire sismique d'Arta(5)
Source : recitsdeplongee.fr, 2005
« croisière à Djibouti »1(*)
Chapitre3: La biodiversité du golfe
Avec un climat marin subtropical similaire à
ceux des mers chaudes, les eaux du golfe de Tadjourah grouillent
d'innombrable richesse faunique et floristique constituant de
véritables atouts pour ce petit golfe de la corne de l'Afrique.
3.1. La richesse faunique du golfe
de Tadjourah
Dans le fond marin du golfe de Tadjourah, la richesse du
patrimoine biologique et animalière reste foisonnant, car on y
recense pas moins de 57 espèces des poissons et neuf espèces de
grandes et des petits mammifères dont la majorité sont
endémiques et appartiennent aux eaux des mers avoisinantes telles que le
golfe d'Aden et de la mer d'Arabie et la mer rouge.
Les mérous du golfe (6)
En effet, la présence de la population des
mammifères marins se caractérise par l'existence en
variétés et en couleurs des trois espèces des
requins (requin marteau, requins baleine, requin nourrice, tigre de mer,
requins bleus) ainsi que deux espèces de petite baleine, une
espèce de raie géante et des orques, des dugongs et six
espèces des dauphins endémiques de la mer rouge (dauphin
long bec, dauphin à bosse, dauphins tachetés, dauphins
indiens) ; ainsi que deux espèces des murènes et le
requin baleine de 18 mètres considérés comme le plus grand
poisson du monde.
Requin baleine (7)
Requingris de récif (8)
Cependant, les eaux de ce golfe intérieur abritent des
multiples espèces des tortues telles que les tortues de luth, tortue
écaille, tortue Ridley, tortue vert qui émigrent habituellement
vers fond nord-ouest du golfe pour la reproduction
entre octobre à février.
En outre, ce golfe abrite aussi une cinquantaine des
variétés des poissons tous généralement
endémiques comme par exemple (thon, barracudas,
murènes) qui sont la famille des espèces originaires de
l'océan indien au détriment de ceux qui sont les descendants des
espèces de la mer rouge comme les poissons loches, caranges,
poissons tazard, poisson Napoléon, espadon crocodile et ainsi que
des 96 espèces des poissons coralliens.
La diversité des espèces de poisson
(9)
Source: Imagenesygraficos.com,
Djibouti-the-islands-of-maskali-and-moucha,
2010 (sources des photographies 7, 8, 9).
Comme le golfe de Tadjourah est issu de la confluence des
eaux de deux mers (mer rouge et océan indien), on trouve donc la
forte présence de 150 espèces de coraux avec des couleurs
très diversifiées (bleu, rouge, beige, marron, vert
blanc) qu'en rencontre dans les récifs coralliens et dans les
îlots du moyen du golfe, mais aussi d'autres créatures fauniques
telles que les crétacés, des mollusques, des langoustes, des
crabes, 35 espèces de porcelaines et deux espèces de
huîtres perlières comblent peu à peu la liste de
l'inventaire des petites espèces molles du golfe.
3.2. L'ornithologie et oiseaux du golfe
Le golfe de Tadjourah demeure aussi un haut lieu de
passage pour des nombreux oiseaux migrateurs qui font le voyage entre l'Afrique
de l'Est, océan indien et le golfe Arabique, mais c'est aussi le milieu
de vie de grand nombre d'espèces résidentes ou
endémique. Dans les mangroves de littoral, de nombreux animaux y
trouvent leur abri et leurs nourritures et c'est ici qu'on rencontre les
marabouts, des ibis, goélands, des hérons, des pélicans
qui se nourrissent de poissons, de batraciens, des jeunes tortues qui sont
actuellement classées comme espèces vulnérables.
On y trouve également des oiseaux des types migrateurs
Est-africains et asiatiques que tel le cisticole de Carothers,
la rousserolle des cannes, le gobemouche à ailes blanches et
deux espèces menacées, et bien évidemment la
présence du flamant rose est aussi courante. En outre, entre octobre
et mars, on peut rencontrer l'échasse blanche, des espèces des
cormorans (cormoran africain), ainsi que de diversesespèces
comme le crabier blanc et aigrettes, aigrette gazette, grande aigrettese
rencontrent souvent dans les zones d'eau libre plus éloignées de
la rive.
Flamants rose (10) Cormoran
africain (11)
Enfin, le golfe de Tadjourah est l'un des rares
golfes au monde où les syncrétismes de forme de vie sous-marine
et aérienne sont confirmés par la richesse étonnante de
vie faunique de ce petit golfe de la corne d'Afrique, mais comme il est
toujours difficile de savoir globalement les secrets de vie sous-marine des
mers et des océans, ce golfe de brassage de la diversité
biologique garde aussi son secret.
3.3. La richesse floristique du golfe
La diversité floristique du jardin d'éden
sous-marine du golfe de Tadjourah appartient spécialement
à la famille des espèces végétales marines des mers
chauds en l'occurrence à lamerrouge et àl'océan indien,
c'est un biotope sous-marin de paysage subtropical, bien enrichi par les
courants marins et par d'autres phénomènes climatiques qui sont
indispensables aux développements et à la survie de
biocénose qui peuplent les eaux de ce golfe.
Cependant, dans ce biotope sous-marin, on y recense pas moins
de 119 espèces végétales très diversifiées
dont les algues multicolores qui sont représentées par 400
espèces des algues, ainsi qu'on trouve aussi des dizaines d'autres
espèces des plantes telles que la phanérogame qui constitue une
vaste prairie dans le moyen golfe et qui se développent entre 20
à 200 mètres de profondeur et les mangroves arrivent à la
première place en matière de densité de
végétation maritime dense dans le golfe, elles se localisent
surtout sur les rivages sud du golfe comme celle de la proximité de la
capitale et ceux des îles dans le haut golfe. On compte néanmoins
deux espèces de palétuvier, ces arbres qui profilent dans
l'humidité des rivages avec mille astuces et qui assurent la survie de
la grande moitié de petitesespèces fauniques du golfe. La
mangrove ne couvre pas la majeure partie du littoral du golfe, mais elle
constitueune végétation très dense jusqu'alors bien
préservée et qui constitue le principal refuge et haut lieu de
reproduction des mollusques, des oiseaux ainsi que d'autres espèces
marines sur lesquelles aujourd'hui plane la possibilité de l'extinction
fatale.
La mangrove au sud du golfe (12)
Source : djibouti.ch.2010 ambassade de la
république de Djibouti - Tourisme
3.4. Eutrophisation et simulation des risques
écologiques
Malgré sa dimension cartographique réduite, le
golfe de Tadjourah ne pourra pas être épargné par
la pollution des diverses origines en particulier par le
phénomène de l'eutrophisation qui affecte les mers et les
océans de notre planète.
En effet, ce minuscule golfe n'a pas encore atteint le
niveau de l'alerte en terme de risque écologique majeur, car pour
l'instant, la pression faite par l'homme ou par des phénomènes
naturel n'ont visible ni sur ses rivages, ni dans sa biocénose, maisnous
vous rappelons que ce golfe appartient et entouré par des Étais
parmi les plus pauvres au monde qui pourraient mépriser la valeur et la
protection de la mer par conséquent, ce golfe intérieur peut
être touché un jour par des désastres écologiques
impressionnant due au naufrage de l'une des 160 supertankers pétroliers
qui empruntent cette seconde corridor maritime le plus importante au monde
(Bab-el-Mandeb) border par des régions géopolitiquement
instabledont le golfe de Tadjourah fait partie prenant des sous-zones maritimes
très sensibles aux crises environnementales. La nouvelle exploration du
gisement du pétrole dans le sud-est de haut golfe, des explorations qui
finiront par l'exploitation des ressources pétrolières qui
pourront avoir à long terme des terribles répercussions sur
l'équilibre de l'écosystème marin de tout le golfe
de Tadjourah, un écosystème qui était
déjà relativement fragilisé par la pollution issue des
grands centres urbains qui bordent le golfe.
En revanche, après désastres, les
opérations des nettoyages et des secours des faunes marines seront une
tache financièrement et techniquement lourde pour les États
riverains déjà traumatisés par d'autres fléaux que
les problèmes environnementaux.
Bref, il existe néanmoins un dispositif politique
sécuritaire de l'environnement peu performant, mais boiteux du
côté Djiboutien qui se caractérise par la présence
de ses gardes des côtes bien équipées et
épaulées, son ministère et ses lois respectables, ainsi
que des airs marins protégés sur plusieurs dizaines de
kilomètres et des parcs maritimes et bien évidemment avec l'appui
financier et technologique de la France et des État unis. Par
conséquent les efforts sont fournis, mais pourtant la panoplie du
ministère de l'environnement est toujours remise en cause tant sur les
feuilles que sur les terrains par les difficultés insurmontables,
ainsi les côtes Somaliens appartenant déjà à un
pays ruiné depuis deux décennies par une interminable guerre
clanique n'auront aucune chance d'être protégées et donc
ces côtes sont abandonnées aux toutes sortes de vice.
Chapitre 4: La géohistoire du peuplement humain
du golfe
Dans cette région du monde déjà
réputée comme berceau de l'humanité, la colonisation
humaine des rivages de golfe a commencé tôt et depuis lors, des
hommes bâtisseurs, consommateurs anciens ou modernes exercent leurs
emprises totales sur la nature en particulier sur les rivages de ce golfe aux
cours du temps.
4.1. L'époque préhistorique du golfe
: les premières phases du peuplement des rivages
Avant les Arabes et les occidentaux (Français,
Italiens), la région fut fréquentée par les aventuriers,
les pêcheurs et les commerçants des grandes civilisations riches,
rayonnantes et développées de l'époque comme celle de
l'Egypte pharaonique et de l'Empire de Nubie4. En revanche,
d'après les écrits de l'Antiquité, les traces de
présence des Egyptiens étaient plus courantes que les autres et
il y a bien juste 4 000 avant notre ère, l'actuel golfe de Tadjourah
était pour les Égyptiens la partie septentrionale du pays
de Punt5(actuelle corne d'Afrique), une région
humainement presque vide, mais climatiquement intéressantes, car
possédant presque tous les produits de commerce (encens, ivoire,
plume d'autruche) cherchés par les Égyptiens de
l'époque.En effet, à l'exception de ces aventuriers et visiteurs
étrangers, les récentes découvertes archéologiques
attestent aussi la présence des traces de l'homme remontant au
IIème millénaire avant notre ère dans les environs du
rivage du golfe.Selon les historiens de l'Antiquité, c'était
peut-être une famille ou un clan qui venait de s'installer sur la rive
pour la fraicheur du climat maritime en hiver et ces historiens ont même
déduit que ça pourrait être l'extension maximale de la
civilisation d'Asgoumataéen3 qui se situait dans la montagne
du Goda qui surplombe le nord du golfe, ainsi qu'autres traces de
présence de l'homme ont été justifiées par la
découverte archéologique soldée par la retrouvaille des
objets fabriqués par les mains qui remontent au Ier
millénaire de notre ère ont été trouvées non
loin du rivage du Ghoubet al-kharab.
En outre, malgré sa réputation d'être le
premier foyer de l'humanité (la corne d'Afrique) et
d'appartenir à la zone vallée du rift, les rivages des eaux du
golfe de Tadjourah n'étaient que très peu des temps des
refuges humains, car toutes ces nouvelles révélations et
découvertes historiques basées sur les traces et la
vérification des hypothèses archéologiques.Dans la
continuité de l'histoire du peuplement, les historiens évoquent
du retrait définitif des Égyptiens après deux
siècles de domination sans partage qui ont laissés la
région aux autres aventuriers et visiteurs venus au plus tard des grands
empires ou civilisations riches et envahissantes de l'époque
suivante.
4.2. Le golfe de Tadjourah au temps
du Moyen âge
Dans le sillage de l'expansion de civilisation arabo-musulmane
au début de VIIIème siècle après
Jésus-Christ, la corne d'Afrique tout entière et notamment les
rivages du golfe de Tadjourah commencent à tomber sous la
domination des étrangers notammentdes Arabes venus de la
péninsule Arabique.Les Arabes apportent avec eux la nouvelle religion
qui était islam et depuis lors, des aventuriers, des commerçants
et des religieux sillonnent et colonisent religieusement puis
administrativement la région avec l'établissement des
régimes politiques basés(le califat et des sultanats) dans
les grands airs urbains de l'époque qui bordent le
golfe (Tadjourah, Zeila), eux qui étaient déjà
mentionnés par les grands voyageurs et géographes Arabes et Grecs
dans leurs récits de voyage à travers le monde
musulman. Cependant, à l'instar des Arabes, il y en avait aussi des
Perses qui étaient venus dans la même période et ils furent
les seconds grands visiteurs et aventuriers dans la région et
aujourd'hui cette présence des Perses est justifiée par la
présence des traces des sites funéraires fréquentés
par les touristes religieux qu'on trouve néanmoins à travers tout
le pays en particulier dans les montagnes du nord qui surplombent le golfe, des
sites généralement baptisés du nom des premiers
aventuriers Perses décédés sur place.Malgré cette
double influence des puissances étrangères post-pharaoniques de
même religion de deux grandes branches
opposées (Arabe sunnite, Perse chiite), la région
reste dominée par l'islam sunnite.En effet, le plus grand bouleversement
a eu lieu aussi dans le domaine des moeurs et des pratiques culturelles et des
modes vies des habitants qui se caractérisent par l'avènement de
pratique de la mer (voyages, pêches, nages) de cette population
du golfe jadis tous pratiquant du nomadisme et des élevages.Avec les
temps, cette population se tourne et profit peu à peu de la mer et de
ses richesses oubliées auparavant, par conséquent une fraction de
la population décimée par la sécheresse et de manque de
pluie tend à s'installer sur les rivages du golfe là où
ils pourront vivre sans être victimes des sécheresses, on
profitant des richesses exploitées de la mer ou d'autres richesses rares
venues par les bateaux de l'étranger.Finalement, on assiste à la
multiplication de peuplement des littoraux pour en profiter de cette ouverture
vers le reste du monde à travers la mer et la tendance de conditions de
vie les basculent avec les temps à faire beaucoup des connaissances et
des contacts avec les étrangers notamment les Européennes qui
sont venues à leurs tours au début
au 19ème siècle.
4.3. Les périodes contemporaines
jusqu'à aujourd'hui
L'ouverture du canal de suez en novembre 1869 marque une
nouvelle ère du commerce maritime mondial et offre la meilleure
perspective rassurante à l'occident colonisateur de l'époque,
mais aussi des pays, empires et régions qui bordent ce nouveau corridor
maritime reliant l'occident à l'orient.
Dans la corne de l'Afrique politiquement
hétérogène et fragmentée entre les sultanats Afars,
le royaume d'Axoum et les empires coloniales, la France de Napoléon II
participa rapidement aux rivalités coloniales contre d'autres puissances
en particulier les Anglais et les Italiens qui avaient fait la mainmise sur
l'ensemble des pays riverains (toute la corne d'Afrique et mer
rouge) de cette nouvelle voie maritime.Cependant, vers 1830 la France se
lance dans la conquête de la corne d'Afrique et de la mer rouge qui
demeurait un haut lieu géostratégique et finalement, elle fait un
accord avec les Anglais et les sultans Afars du golfe de Tadjourah afin qu'elle
puisse acheter rapidement la rade d'Obock (extrême nord-est du
golfe) en 1862.Depuis cette date, la France assure et démontre sa
présence dans la corne d'Afrique avec la création de son premier
port sur l'océan indien et sur la mer rouge à
Djibouti; ensuite, le succèsde la présence
Française est épaulée par l'arrivée massive des
commerçants et des aventuriers voire même des intellectuels
Français de l'époque tels que Paul Soleillet, Léonce
Lagarde, Joseph Kessel ou encore Arthur Rimbaud qui étaient des
ambassadeurs de la relation Franco-Abyssinienne de l'époque.Ainsi, le
golfe de Tadjourah devient dans cette nouvelle relation diplomatique,
un poste clé et privilégié. En 1911 Henri
de Monfreid, grand poète et commerçant Français connu
pour son amour de l'Abyssinie et de la région débarqua dans la
ville de Tadjourah qui était pour lui un petit port de
l'Ethiopie sur la mer rouge sous l'autorité du sultanat Afar, où
finalement Monfreid érigea sa propre maison.Malgré la
présence administrativement forte de la France dans le golfe, les
visites des aventuriers étrangers dans ce golfe
géostratégique à l'entrée de l'Afrique de l'Est
n'ont jamais cessés par conséquent, après les Italiens et
les Anglais, les Français doivent faire face à des nouvelles
puissances et conquérants étrangers qui étaient les Russes
de Star et les Turques de l'empire Ottoman
Les aventuriers et commerçants venu de l'empire Ottoman
s'installent et se mêlèrent dans la population de la rive nord du
golfe et l'histoire de la présence Russe est immortalisée par le
fameux affaire diplomatique coloniale « L'affaire de Sagallou ou
Sagallo » entre la France de Napoléon II et la Russie du
Tsar.
Cette affaire coloniale qui a déclenché le coup
de froid diplomatique entre ces puissances étrangères remonte
à l'été 1886 à Sagallou ancien territoire de sultan
Afar et actuelle petite ville du rivage nord-ouest du golfe, qui a accueilli le
matin de ce juillet 1886 un certain commandant Atchinof (Command Russe) qui a
largué les amarres de son bateau sur les sables fin de la plage du
village pour installer une base militaire et une école religieuse russe
à Sagallou, mais la tentative de ce projet a été
échouée avec le refus de la France, elle qui garda son
hégémonie sur l'ensemble du territoire jusqu'à
l'indépendance de Djibouti. Depuis 1980, le golfe de Tadjourah et le
cuvette du lac Assal attirent et fascinent encore des nombreux aventuriers
scientifiques et du domaine de science humaine tels que l'océanographe
Jacques-Yves Cousteau (1995), les géologues Jacques Varet, Haroun
Tazieff et Roger Can, le paléontologue Yves Coppensdans les
années 1985-2000, ou encore le grand reporter et animateur
Français Nicolas Hulot (2008), mais l'ambiance historique de cette
présence de la France à Djibouti est toujours immortalisée
par une forte présence militaire avec leurs famille installés
dans le pays, qui est la première base militaire de l'armée
française en dehors de l'hexagone.
Chapitre 5:Les systèmes urbainsdu golfe
Ancienne destination prisée des nombreux aventuriers
étrangers, le golfe de Tadjourah n'était jamais vide de l'homme,
car la présence de l'homme sur ses rives constitue aussi son atout
incontournable puisque les 200 kilomètres de rivage du golfe abritent
80% de la population du pays du côté Djiboutien.
Carte de proportion de la population
côtière en République de Djibouti(F)
Source : Recensement de la population en 2009 par le
ministère de l'intérieur
5.1. La rive du nord ou le rive Afar6
S'étendant sur plus de cent kilomètres d'Est en
ouest sur le territoire du sultanat, la rive septentrionale du golfe de
Tadjourah enregistre une faible densité démographique
contrairement aux rives sud.En revanche, c'est dans cette partie
qu'apparaissent auparavant les
premières grandes cités littorales (Tadjourah et Obock) ; on trouve
aussi des dizaines des villages qui longent cette rive jusqu'au
Ghoubet al-kharab.Cependant, depuis des millénaires, la
présence de l'homme confirme bel et bien l'importance du trafic
portuaire et maritime dans ce golfe notamment entre Djibouti-villede la
rive sud et les grandes cités urbaines du nord constituant la plus
grande et le plus actif corridor maritime du pays.Avecl'importance de la
richesse peu exploitée du golfe, les rivages nord du territoire du
sultanat et ses villages côtiers semblent désormais bien
intégrés grâce aux secteurs portuaires du pays.Quand
aujourd'hui, des petits commerces redonnent plus d'espoir à cette
population pauvre de la rive nord qui ignore la gravité du danger des
fosses septiques de leurs grandes villes du
nord orientés toujours vers la mer, ce qui peut constituer le
seul danger de pollution directe qui pourra planer sur les eaux du golfe
et ses ressources biologiques.1(*)
Carte des villes et des villages de la rive nord du golfe
de Tadjourah(G)
Source : image satellite du golfe de
Tadjourah.fr.wikipedia.org
Douloul(13)
Obock-ville(15) Tadjourah-ville
(16)
Source : mouddo.free.tourisme-Onta 2011
Tableau n° 3 : Liste des villes et des
villages de la rive nord du golfe de Tadjourah
Grandes villes
|
Nombre de population
|
Fonctions et activités écono
|
Apport des pêches
|
Tadjourah
|
69 677 habitants
|
Chef-lieu de district
|
17%
|
Obock
|
25 300 habitants
|
Chef-lieu de district
|
26%
|
Villages
|
Nombres d'habitants
|
Fonctions
|
Apport des pêches
|
Ambabbo
|
Environs 2000 pers
|
Agriculture
Pêche
|
3%
|
Dallayi
|
200 à 5000 habitants
|
Ecole primaire
Pêche
|
5%
|
Douloul
|
100 à 1500 habitants
|
Ancien base militaire
Pêche
|
8%
|
Kalaf
|
3 000habitants
|
Ecole primaire
|
10%
|
Ghoubet
|
100 à 2000 habitants.
|
Nouveau port moderne du sel
|
14%
|
Orobbor
|
100 à 200 habitants
|
Ecole primaire
|
4%
|
Sagallou
|
5 200habitants
|
Port de pêche
Ecole primaire
|
13%
|
Totale de la part de pèche
|
|
84%
|
Source de l'institut National de la statistique sur la
pêche (2008)
5.2. La rive sud ou larive multiethnique
Géométriquement parallèle à la
rive nord, la partie méridionale du golfe
de Tadjourah s'étend sur plus de 90 kilomètres depuis
le phare du Ghoubet jusqu'aux villages Somaliens à
l'extrême-sud du golfe.Cette littorale concentre la plus forte
densité humaine depuis le camp de l'armée Française de
Mairama jusqu'aux Loyada à l'autre bout du golfe, on passant notamment
par Djibouti-ville qui abrite à elle seule 70% de la
population de la République de Djibouti.
Bref, des équipements urbains et
industriels telles que (autoroute, port, aéroport, des diverses
avenues et quartiers, des grandes usines et des laboratoires) qui font
Djibouti-ville la macrocéphalie unique en son genre dans la
région par conséquent, elle pourra être
responsable du premier plan de l'empreinte environnementale marine.À
l'exception de Djibouti-ville, le sud du golfe n'est pas jalonné
par des villes moyennes et des villages comme la rive nord, mais il existe
néanmoins des petits villages perdus dans les lagunes où les
habitants n'exploitent pas encore la richesse marine.En outre, cette partie du
golfe est habitée à l'origine par trois groupes ethniques du
pays (Djibouti), mais la majeure partie de ce littoral est bordée
par pays des Issas10 par conséquent depuis les
villages Somaliens jusqu'à la plage d'Arta ; on trouve des villages
et des petites villes appartenant aux tribus Issas qui
prédominent sur les littoraux sud, mais on trouve aussi des cabanes
Afars perdus dans les montagnes d'Arta, une minorité desArabes d'origine
yéménite au sud de Djibouti-ville. Dans la même partie
du sud golfe, plus exactement depuis le phare de Ghoubet, on trouve des
chapelets des petites villes et des villages comme les camps
de Mairama (camp de l'armée Français), la plage
touristique d'Arta qui est reliée par une route bitumée aux
villages et les plages
suivantes (Khor Ambado, Doraleh) jouxtent la
capitale Djibouti-ville.Finalement, dans l'extrême du sud et dans la
façade ouverte du golfe, nous avons la
bourgade Damerjog située à 10 kilomètres
de Djibouti-ville et ainsi sur la même direction il y a
le Loyada qui est une petite bourgade frontalière de deux
pays.
Tableau n° 4 : Liste des villes et des
villages de la rive sud du golfe de Tadjourah
Grandes villes
|
Nombre de population
|
Fonctions et activité
économique
|
Apport des pêches
|
Djibouti-ville
|
780 000 habitants
|
Capitale du pays
|
27%
|
Villages
|
Nombres d'habitants
|
Fonctions
|
Apport des pêches
|
Ambado
|
Environs 2000 personnes
|
Agricultures
Tourismes
|
3%
|
Damerjog
|
200 à 5000 habitants
|
Ecole primaire
Collège
|
4%
|
Doraleh
|
1000 à 8000 habitants
|
Nouveau port moderne
|
7%
|
Loyada
|
1700habitants
|
Ecole primaire
|
1%
|
Maimara(camp armée)
|
100 à 2000 habitants
|
Ecole primaire
|
1%
|
Plage d'Arta
|
100 à 3000 habitants
|
Tourismes
|
|
Villages des Somaliens
|
2000habitants
|
Port de pêche
|
Non comptabiliser
|
Totale de la part de pèche
|
|
|
16%
|
Source de l'institut National de
la statistique sur la pêche (2008)
Carte des villes et des villages de la rive sud du
golfe de Tadjourah(H)
Carte de l'image satellite du golfe refait par
l'auteur
Agglomération de Djibouti-ville(17)
village de la plage d'Arta (18)
Source : theiguides.org, d'après le recensement
de 2009, la population de Djibouti.
5.3. Comparaison de la vulnérabilité
et des risques entre nord-sud du golfe
Malgré son avantage pour sa longueur en
kilométrage, la rive nord du golfe ne représente que 25 % de
la population du pays, mais paradoxalement, c'est dans cette partie du golfe
de Tadjourah qu'on trouve le plus grand nombre des villes et des
villages des pêcheurs et le plus grands nombres des pêcheurs
professionnalisés.
En effet, l'avantage est confirmé par la
présence de la grande poissonnerie du
pays à Obock et quant à l'écosystème
marin du littoral nord du golfe semble moins affecté que ceux des eaux
de la rive sud déjà mise en danger par des pollutions
diverses (industrielle, agricole, pétrolière,
domestiques) provenant généralement de Djibouti-ville.Au
sud, à l'instar Djibouti-ville, qui demeure le centre
névralgique du pays et qui constitue le poids lourd en matière de
la pollution ; il n'existe aucun autre grand centre urbain qui peut
générer la pollution. En raison de la construction de deux
ports pétroliers et ses fosses septiques non contrôlées qui
se jettent dans la mer (golfe
de Tadjourah), Djibouti-ville constitue déjà un
énorme danger potentiel en matière de pollution et des
désastres marins dans toute la région nord de l'océan
indien dans laquelle on trouve l'un des quinze points chauds de la
biodiversité marine de la planète.
Carte de la démographie du pays (I) : Les grandes villes
et les villages du littorale du golfe
Source : l'image (Exploration géographique
Djibouti Terre des extrêmes republiquedjibouti.chez.com
Port pétrolier de Doraleh (19)
Source : agenceecofin.com2010, Djibouti prépare
un appel d'offre international pourl'extension du terminal
Chapitre 6:L'aspect géopolitique du
golfe
Ce petit golfe intérieur est situé dans la
région où la mondialisation de cinquante dernières
années a provoqué un véritable bouleversement
géopolitique. Ce séisme géopolitique se caractérise
et se manifeste par la multiplication de naissance des nouveaux États
dans la corne d'Afrique où aujourd'hui la baie
de Tadjourah est localisée.C'est exactement entre la
République de Djibouti et la Somalie que les eaux du golfe
de Tadjourah sont administrativement scindées, mais la
rivalité géopolitique continue toujours à
déstabiliser la région par conséquent, la chance de
protection de l'environnement reste minime.
6.1. Les découpages administratifs : un
golfe pour deux pays
Le golfe de Tadjourah prend son nom d'une
ville Afar (Tadjourah) située dans le nord de la
République de Djibouti, mais sa dimension cartographique dépasse
bel et bien la frontière de Djibouti, car les vingt premiers
kilomètres de la côte nord-est du
Somaliland(Puntland) appartiennent au golfe de Tadjourah.En effet,
malgré ce partage politique du golfe, les 95 % d'espace de ce golfe de 5
800 kilomètres carrés correspondent aux eaux territoriales de
Djibouti, car ce golfe demeure la seule structure géomorphologique et
naturelle autour de laquelle s'organise le territoire national de la
République de Djibouti. Quant aux eaux territoriales maritimes du golfe
appartenant à la Somalie voisine ne s'étirent que sur une
vingtaine des kilomètres et malgré la présence des
pécheurs et leurs villages côtiers du côté Somaliens,
le mépris et la négligence totale de cette minuscule zone
maritime par les autorités de Puntland sont confirmées
par la réalité du terrain. Sur la question de limite
géographique, le village de Zella et de Tokhashi constitue les
lieux des tampons de la frontière politique entre ces deux voisins de la
corne d'Afrique.
Carte du partage géopolitique du
golfe(J)
Source : (Carte refait par l'auteur du
dossier)
6.2. Les perspectives et limites de
l'équilibre politico-environnemental du golfe La partie
partagée avec la Somalie au sud-est du golfe, demeure un haut lieu de
préoccupation géopolitique du partage des eaux du golfe, car des
villages côtiers banalement localisés constituent des zones
tampons de la frontière maritime appartenant à un pays
autoproclamé (le Puntlande) donc pays internationalement
non reconnu.Cette absence de l'autorité centrale est une aubaine pour la
multiplication des vices et du trafic illicites de tout genre dans ce minuscule
littoral qui a profité du déclin de la Somalie par
conséquent, cette zone est l'un des foyers centraux des pirates
Somaliens qui attaquent les grands navires dans le golfe d'Aden, mais c'est
aussi une arrière base de contrebande illicite et de violence où
la loi est dictée par les hommes sans coeurs.
Cependant, la découverte du gisement
pétrolifère officialisé du côté Djiboutien
par le quotidien Djiboutien la nation en 2012 a semé un nouveau doute
qui pourra obscurcir l'horizon géopolitique et environnemental entre ses
deux voisins de la corne d'Afrique.
Cette zone de découverte du pétrole est
située tout près des eaux territoriales où les accrochages
sont très permanents entre les forces anti-pirateries de la coalition
internationale et les pirates Somaliens.L'exploitation du pétrole de
cette zone maritime très instable pourrait engendrer un jour des graves
usures écologiques marines dans le nord-est de l'océan où
le golfe de Tadjourah est bel et bien localisé.
Le pays des pirates Somaliensdans le sud-est du
golfe (20)
Source: Go-to-djibouti.blogspot.com, 2009, La barque,
les picots et la glacière, nous voici partis en nomado.
2ème PARTIE : APPROCHES
MÉTHODOLOGIQUES DU TRAVAIL DE RECHERCHE
Tout travail de recherche ou scientifique, doit
répondre à certaines règles méthodologiques pouvant
lui permettre d'atteindre l'objectif de sa recherche. La démarche
méthodologique comprend à la fois la méthode et la
technique qui sont l'une des étapes déterminantes de la recherche
scientifique.
1. Objectif de l'étude
Comme tout le travail scientifique, le but d'un mémoire
de recherche est de répondre à une question explicitement
posée afin de trouver une solution, donc notre objectif principal dans
ce travail de recherche est de répondre à une
problématique qui est : « comment
réconcilier la survie, la durabilité des ressources marines du
golfe et la politique d'expansion économique vorace basée sur
l'essor des activités portuaires et du développement du tourisme
balnéaire dans le golfe de Tadjourah ? ».
Pour un pays géostratégique situé sur
l'une des routes maritimes le plus fréquentées au monde et qui
rêve d'être un hub de transport logistique dans la
sous-région de l'Afrique de l'Est, la façade maritime comme celle
du golfe de Tadjourah a une importance capitale. Rappelons-nous que sur sept
ports que possédera Djibouti d'ici 2018, six sont déjà
implantés sur les rivages du golfe et le volume des conteneurs connait
depuis 15 ans une augmentation nette de 17% ce qui encourage l'État
Djiboutien àlancer des nouveaux projets d'envergure comme
l'agrandissement des sites portuaires ou la construction des nouveaux ports
dans le golfe.
Quant au tourisme, le tourisme balnéaire a
commencé à se développer depuis 10 ans dans le pays et le
golfe de Tadjourah et ses littoraux des plages de sable fin ont tous les atouts
pour émerveiller les touristes dont le nombre dépassera les 20000
visiteurs par an d'ici 2025 selon l'ONTD.
Pour répondre à la problématique
présentée ci-dessus et tenter de proposer des solutions à
la question de la durabilité des ressources marines du golfe de
Tadjourah, nous chercherons à répondre aux objectifs
suivants :
-Évaluer et étudier les impacts des transports
maritimes et du tourisme balnéaire sur les écosystèmes
marins du golfe.
-Mettre en lumière la qualité de politique de
protection de l'environnement dans ce golfe.
- Exposer et réactualiser publiquement dans la
société, et notamment auprès de ministère
concerné, cette question de gestion et de protection marine.
-Envisager et trouver rapidement des solutions durables pour
la survie des espèces marines.
-Proposer à l'Etat l'instauration durable d'une
politique de l'économie verte dans ce petit golfe de la
république de Djibouti.
-Rendre populaire et historique notre engagement et notre
mobilisationspour la protection de la biodiversité marine pour qu'elles
servent un exemple un jour.
Pour mener à bien ce travail de recherche, nous
proposons des démarches méthodologiques qui seront le ciment de
nos recherches.
2. La méthodologie initiale du travail
Cette année, les paramètres
méthodologiques ci-dessous nous ont facilité l'organisation et
la finalisation de notre travail de recherche sur ce sujet.
2.1. Recherche documentaire
Au Havre, bibliothèque de l'université du
Havre (BUH) et la bibliothèque municipale
Armand Salacrou sont les deux centres documentaires dans lesquels on
a pu faire notre première recherche du travail.Les résultats de
la recherche dans ces deux bibliothèques n'ont pas été
satisfaisants, car notre sujet de mémoire se porte sur une zone
géographique méconnue.Le manque et la raréfaction des
résultats précédents nous ont poussés à
faire la recherche sur internet.
2.2. Recherches et consultations en ligne
L'internet constitue une énorme plateforme
parfaitement organisée pour des recherches, ici nos recherches se font
essentiellement dans les catalogues des grandes bibliothèques (BNF,
de congrès Américains, etc.) ainsi que dans d'autres
sites des recherches.Les résultats sont parfois intéressants
même si elles n'évoquent pas exactement de cas de cette zone
maritime Est-Africain, car on a eu l'occasion de consulter des ouvrages qui
traitent des transports maritimes dans le golfe d'Aden donc non loin du golfe
de Tadjourah dont il est l'objet d'étude ici.
2.3. La rédaction de mémoire
: organisation, soins et efficacité
Dans le cadre de l'organisation du travail de recherche
comme le nôtre, on s'est rendu compte que la valorisation et la
qualité de la rédaction de textes sont indispensables à la
bonne réussite du travail, donc la structuration
générale, la mise en page ainsi que la
méthodologie de la rédaction de mémoire en
géographie constituaient des pistes très importantes pour le soin
et pour la réussite de rédaction de notre travail de
mémoire.Pour cela, on a eu l'occasion de feuilleter, lire et consulter
attentivement l'ouvrage intitulé « Comment rédiger un
mémoire de recherche ? » réalisé en 2003 par
Colette Kleemann-Rochas, Graziella Farina, Mercedes Fernandez et
Mireille Michel1(*).
Voici les principaux chapitres qu'on a retenus de ce manuel de
méthodologie.
Module 1 : quel type de rapport allez-vous produire
? Module 2 : comment présenter votre rapport ? Module 4
: comment structurer votre rapport ? Module 5 : comment faire pour
qu'un texte se tienne et avance ? Module 8 : pièges à
éviter : pièges grammaticaux et
interférences Module 14 : éléments
bibliographiques : notices, formes, respects des normes
Les plus grands et les plus importantes sources indispensables
à l'hypothèse et à la réponse de la
problématique centrale proviendront de notre travail sur les
terrains.
3. La démarche méthodologique sur le
terrain
Comme le début du travail de mémoire, la
continuité de ce travail de recherche sur le terrain à Djibouti
nécessitera aussi d'appliquer avec soin la démarche
méthodologique. Pour l'obtention des résultats fiables par
rapport aux objectifs assignés à ce travail, l'observation sur le
terrain est l'une d'étapes importantes, elle consistera à dresser
une partie des recherches documentaires et trois fiches d'enquêtes.
3.1. La technique documentaire
Elle nous aidera à procéder à des
consultations des ouvrages et à une analyse des différents
documents en rapport avec l'étude sur les transports et l'environnement.
Les principaux centres et sites des recherches du pays sont :
- CERD :Centre d'Etude et de Recherche de Djibouti
-IFAR : Institut Français d'Arthur Rimbaud
-Bibliothèques des lycées et des
universités
Pour enrichir en contenu et en qualité notre travail de
recherche sur les terrains et pour pallier les manques d'information et des
sources, nous allons procéder à d'autres types de
démarches méthodologiques indispensables au travail de recherche
qui sont les enquêtes et les interviews.
3.2. Trois fiches d'enquêtes
1. La premièreenquête sera consacréeen
général aux questions simples et globales qui se focalisent sur
ces trois domaines (transport maritime, tourismes balnéaires et
écosystèmes marins).
Ø Transport maritime
- L'évaluation annuelle du trafic maritime dans le golfe
-La typologie et la structure des activités maritimes du
pays
-La gestion des moyens du transport maritime dans le golfe
Ø Tourisme balnéaire
-Etudier la gestion et le positionnement des sites
balnéaires par rapport aux principaux parcs marins
protégés dans le golfe
- Recenser, étudier et surtout distinguer l'origine et les
catégories sociales des touristes fréquentant ces sites
- Etudier la politique de gestion et du respect de
l'environnement instaurée par l'autorité compétente du
tourisme on la comparant à la réalité du terrain
-Vérifier l'état des moyens mis en oeuvre (sur le
plan humain et sur le plan matériel) pour le respect de l'environnement
marin
Ø Écosystème et biodiversité du golfe
-Etudier les sanctuaires marins sensibles et inventorier les
espèces marines en question
-Les difficultés rencontrées pour la
préservation (politiques, financières, etc.)
2. La seconde enquêteportera sur la question de l'aspect
politique, administratif et judiciaire de ces trois domaines.
· Ministre de l'Équipement et des
Transports
- Quelle politique de construction des ports ? (aspects
géophysique et géomorphologique des sites marins)
-Typologie des moyens des transports maritimes
-Nombres annuels des voyageurs (quotas respecté)
-Nombres des voies marines fréquentées dans le
golfe de Tadjourah
-Qualité des services et des sécurités
à bord des moyens de transport maritime
- Difficultés rencontrés et la question de
perspective.
· Directeurs des ports
-Structures des services et aménagement des sites
portuaires
-Sécurité contre les risques
· Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de
l'Environnement
-Nombre des sanctuaires marins et espèces
protégées dans le golfe de Tadjourah
-Modèles des protections des zones marines et
résultats
-Difficultés.
· Ministre Délégué auprès du
Ministre de l'Economie et des Finances chargé du Commerce, des PME, de
l'Artisanat, du Tourisme et de la Formalisation
Directeur général de l'office national de
tourisme de Djibouti (ONTD)
- Étudier l'enjeu, les résultats et la perspective
de la politique de bonne gestion environnementale
- Difficultés insurmontables et aides
· Ministre de l'Energie, chargé des Ressources
Naturelles
- états actuelle et la question d'avenir des ressources
halieutiques dans le golfe
- Difficultés
3. 3. La troisième partie de l'enquête sera
l'application de la cartographie
Cette étude fait usage desimagessatellitaires :
-La modélisation cartographique des zones marines
à risques.
-Cette méthode permet de voir en profil l'état
du site vu d'en haut et de ressortir certains éléments ne pouvant
pas suffisamment être détectés sur terre et sous la mer et
de voir en grand la situation à travers des exercices
cartographiques.
Conclusion
Né d'un véritable bouleversement
géologique, ce minuscule golfe de la corne d'Afrique a des
particularités tantôt en matière de sa structure
géomorphologique, tantôt au niveau de sa richesse biologique
diversifiée.Le cadre géophysique du golfe semble directement issu
des événements telluriques qui chamboulent lentement
jusqu'à aujourd'hui cette région d'Afrique et
laparticularité topographique est justifiée par la
diversité des paysages qui forment respectivement les différentes
zones géographiques du golfe.
Si les effets du changement climatique et d'autres
phénomènes naturels pourraient menacer ultérieurement la
biodiversité de ce golfe, quel serait donc la part de
l'empreinte écologique de l'homme en particulier celle des impacts
liés au développement du trafic maritime et du tourisme
balnéaire dans ce petitgolfe ?
En perspective, la continuité du travail sur ce
sujets'appuiera sur des panoplies de recherche et d'informationsur le terrain
pour que finalement, nous puissions réussir à finir ce travail
d'étude de cas sur cette zone maritime trop peu étudiée et
documentée.
3ème partie : Références
bibliographiques
1.
Les ouvrages généraux
ALLAYER, C. (2003), Djibouti
Aujourd'hui, Paris, Edition jaguar, 79p. ATLAS AFRIQUE.
(2007), Djibouti. Paris, Edition J-A, ,46p. CHALVET, M.
(1954), le port de Djibouti, Djibouti, journal la Nation,
7p. COUBBA, A. (1995), une Nation en otage, Paris, Le
Harmattan, 360p. GIL, J. (1976) les problèmes urbains de
Djibouti, thèse de 3èm cycle, université de
Bordeaux II, 121p.
LAUDOUZE, A. (1989), Djibouti, nation carrefour,
Paris, Karthala, 246p.
MIBRATHUS, S. (190), l'Etats Djiboutien à travers le
rapport interethnique, Paris, Harmattan, 45p.
POISBLAUD B., (1999), le site du Ghoubet dans le cadre de la
préhistoire récente dans l'Afrique de l'Est, thèse de
l'université de Paris 1,2vol ,460p.
PRUNIER G, (1992),
Sanglante recomposition dans le corne d''Afrique,
le Monde diplomatique, N°457, p13. ROBLEH, A. (1986), Djibouti
: clef de la mer rouge, Paris, éditeur broché,
165p. SCET-TUNISIE, SODETCG. (2000), Étude sur le
développement de Djibouti dans le Djibouti, cadre
régionale, 72 p.
TAZIEFF H, (1976), L'odeur du souffre dans l'Afar,
expédition en Afar, (postface sur la Soufrière),
édition stock, Paris, 206 p.
THIBAUT et PASCAL V, (2010), Djibouti vu du ciel, FVW
Editions, 220 p.
THOMPSON, V, ADLOFF, R. (1972), Djibouti et la
corne d'Afrique, Paris, éditeur Tholomier, 378
p. YOUSSOUF, D. (2013), La Biodiversité de
la RDD, mini-mémoire de Licence à l'université
de Djibouti, 34p.
2. Les revues et les ouvrages consultés en
ligne
AUBERT DE LA RUE E, 1936 « Les
itinéraires géologiques de la somalie française
», Revue de géophysique et géologie dynamique, vol
XII, fasicule3 : 2-9. BRUNET R, DURESSON A., MARCHAL J-Y.,
RAISON P., GASCON A., « Les Afriques au
sud du Sahara /Afrique orientale : nations sans
Etats », géographie universelle, p. 286-294. DILLEYTA
A, 1989, « Les Afars : la Fin du
nomadisme », politique Africaine, n° 34, p51-62. JOUFFREY R,
1985, « La RDD et ses activités économies », Afrique
contemporaine, n°13, p 33- 42. LAGARDE A, .1988,
« Corne d'Afrique : conflit interne
et grandes puissances », Marches Tropicaux,
2425-2427p. LATREMOLIERE J, 1983, « Un point d'équilibre
politique dans une région explosif», Marchés Tropicaux,
n°1024,895-907p. POISBLAUDE ET ALI.BERNARD D., CROIS
J-P, JOUSSAUME R., 2001, Mission archéologique, dans le
Ghoubet (Djibouti), Rapport de mission M.A.E. ROBIN A., 1972, «
Les pics du Ghoubet al kharab », punt, t,
Paris, p23-3. SALEM ABDOU F, .1990, « El Nino et la
variabilité des précipitations dans la RDD », Revue de
l'institut supérieurs d'Etude et des recherches scientifiques,
N°54, Djibouti, p19 -30. VENNETIER P, .1988, « Cadre de
vie et problème en Afrique noire » annale géographique,
N°540, p171- 19.
3. Romans et récits de voyage
DE MONFREID H, (1968), le secret de la mer rouge,
Grasset, Paris, 720p
KESSEL J, (1932), Fortune carrée, presses Pocket,
Paris, 319 p.
4. Rapports et études des cas
Commission nationale pour le développement
durable (rapport 2006), 16p. Direction de l'urbanisme de
l'aménagement du territoire et de l'environnement,
2001, Guide officielle nationale du tourisme
Djiboutienne (sources IFAR 1997). Plan d'action national pour
l'environnement (2001 à 2010), Djibouti, 128p. Mémoire
DEA, étude africaine, université de Bordeaux I,
117p. Ministère de l'énergie et des ressources
naturelles (rapports 2006). Ministère de l'habitat, de
l'urbanisme, de l'environnement et de l'aménagement du
territoire (revue de la conférence sur la biodiversité en
2011). Science et environnement,
(CERD) : les ressources marines Djiboutiennes,
N°20, l'année 2007, p 5 (source BUDJ).
5.Sites internet
http://hypo.ge
http://www-bu.univparis8.fr/absys.html
http://www.aresearchguide.com/11guide.html
http://www,.ens-lyon.fr/Bibli/ .
http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/www
http://www-bu.univparis8.fr/absys.html http://www .aresearchguide.com/11guide.html.
http://www.universalis.fr/encyclopedie/djibouti/
http://www.ens-lyon.fr/Bibli/
6. Thèses
AHMED DAOUD M, dynamique du rifting continental de 30 MA à
l'actuel dans la partie sud-est du triangle Afar : tectonique et
magmatisme du rift de Tadjourah et des domaines Danakil et d'Ali Sabieh en
République de Djibouti, thèse, université de Brest, 2008,
211 p.
SOURIOT THIERRY, Cinématique de l'extension
post-pliocène en Afar : imagerie spot et modélisation
analogique, thèse, université de Rennes 1, 1992, 202 p.
KASSIM M, Fonctionnement sismique du golfe de Tadjourah :
approche statistique (1973-2007) et déterministe (cas de la
séquence 2004), thèse, institut de géophysique de Paris,
2009, 194 p.
ANNEXES
Les cartes
Carte A : carte des données des latitudes
et des longitudes (RDD) Carte B : cartographie de trois
ou zone géographique golfe Carte C : illustration
schématique (géologie) Carte D : Fracture du rift
Est-Africain (géologie) Carte E : carte de
proportion de la population côtière en République de
Djibouti Carte F : carte des villes et des villages de la
rive nord du golfe de Tadjourah Carte G : carte des
villes et des villages de la rive sud du golfe de Tadjourah Carte H
: carte de la démographie du pays : les grandes villes et les
villages du Littorale du golfe Carte I : carte du partage
géopolitique du golfe
Figures et photographies
Figure 1 : plage de sable blanc (rive nord du moyen
golfe) Figure 2 : île Moucha (haut golfe) Figure 3
: île du diable (Ghoubet) Figure 4 : passe à
l'entrée du Ghoubet Figure 5 : falaises surplombant
le Ghoubet Figure6 : l'observatoire sismique
d'Arta Figure7 : requin baleine Figure 8: requin gris de
récif Figure 9 : les mérous Figure 10 : flamants
roses Figure 11 : Cormoran africain Figure 12 : La
mangrove au sud du golfe Figure 13 : Douloul Figure 14
: Sagallou Figure 15 : Obock ville Figure 16
: Tadjourah ville Figure 17 : Agglomération
de Djibouti-ville Figure 18 : village de la plage
d'Arta (voir la carte) Figure 19 : Port pétrolière
de Doraleh Figure20 : Le pays des pirates Somaliens dans le
sud-est du golfe
Tableaux
Tableau n°1: les données physiques du golfe
Tableau n°2 : les éléments
géographiques du golfe Tableau n°3: liste des grandes
villes et villages de la rive Nord du golfe de Tadjourah
Tableau n°4: liste des grandes villes et villages de la
rive Sud du golfe de Tadjourah.
Abréviations et sigles
CERD : Centre d'Etude et de
Recherche de Djibouti
IFAR : Institut Français
d'Arthur Rimbaud
Ma : millions d'années
RDD : République de Djibouti
ONTD : Office National de Tourisme de
Djibouti
TABLE DES MATIÈRES
Remerciements
SOMMAIRE............................................................................................. 3
1ère partie : Présentation
général du cadre de l'étude
INTRODUCTION.......................................................................................4
Chapitre I:La géophysique du golfe de
Tadjourah
1.1. La topographie physionomique du
golfe ............................................5
1.2. Les trois grandes parties du
golfe..................................................8
1.3. Bilan climatologique du golfe
......................................................10
Chapitre 2:La géologie du golfe
2.1. Contexte général de géodynamique de la
région................................12
2.2. Miocène moyen: accrétion
océanique et la formation du golfe de Tadjourah (23-7
Ma)...................................................... .............................14
2.3. Pliocène supérieur : la naissance du Ghoubet
al-kharab (-7millions
d'années)...................................................................................15
2 .4.Les activités sismiques et volcaniques depuis
1950-2010.....................16
Chapitre 3:La biodiversité du golfe
3.1. La richesse faunique du golfe de
Tadjourah.....................................17
3.2. L'ornithologie et oiseaux du
golfe................................................19
3.3. La richesse floristique du
golfe...................................................20
3.4. Eutrophisation et simulation des risques
écologiques..........................21
Chapitre 4:La géohistoire du peuplement humain
du golfe
4.1. L'époque préhistorique du golfe : les
premières phases du peuplement des
rivages......................................................................................22
4.2. Le golfe de Tadjourah aux temps du Moyen
âge...............................23
4.3. Les périodes contemporaines jusqu'à
aujourd'hui..............................24
Chapitre 5:Les systèmes urbains du golfe de
Tadjourah
5.1. Le rive du nord ou le rive
Afar........................................................26
5.2. Le rive sud ou le rive
multiethnique.............................................30
5.3. Comparaison de la vulnérabilité et des risques
entre nord- sud du golfe .32
Chapitre 6: L'aspect géopolitique du golfe
6.1. Les découpages administratifs : un golfe pour
deux pays.....................34
6.2. Les perspectives et limites de l'équilibre
politico-environnemental du
golfe........................................................................................35
2ème partie: Approches
méthodologiques du travail de recherche
1. Objectif de
l'étude..........................................................................37
2. La méthodologie initiale du travail
2.1. Recherche
documentaire...................................................38
2.2. Recherches et consultations en
ligne......................................39
2.3. La rédaction de mémoire
: organisations, soins et efficacités.........39
3. La démarche méthodologique sur les terrains
3.1. Le technique
documentaire..............................................................40
3.2. Trois fiches d'enquêtes
...............................................................40
Conclusion..........................................................................................................43
3ème partie :
Référencesbibliographiques
Ouvrages généraux
Revues et les ouvrages consultés en ligne
Romans et récits de voyage
Rapports et études de cas
Sites internet
Thèses
ANNEXES
Cartes
Photographies et Figures
Tableaux
Abréviation et sigles
Tables des matières
Résumé
Résumé Dans le cadre du travail
de mémoire en fin d'études de Master 1,
l'auteur (étudiant) de ce document complet a eu l'idée
de travailler sur une zone maritime encore non étudiée et
méconnue dénommée le golfe de Tadjourah. Ce
document vous apporte et décrit les informations essentielles concernant
les aspects de la géographie physique (géomorphologie,
climat, biodiversité), l'histoire (géologique, de peuplement et
répartition actuelle de la population), mais aussi la
réalité géopolitique, la question de l'écologie et
de la pollution dans ce golfe. Ce document composé des cartes
spécifiques, des photographies claires et des tableaux
synthétiques sera utile à tous ceux, adultes,
élèves, étudiants, qui ont besoin de retrouver les
données ou les informations essentielles (géographiques,
historiques, géologiques) sur ce golfe. Enfin, le travail
méthodologique ajouter par l'auteur à la fin du document, sont
les sources et les ingrédients de base de ce travail de mémoire,
mais cette phase méthodologique permet aussi de continuer à faire
l'étude approfondie dans plusieurs domaines sur ce petit golfe
est-Africain.
*
Gaulier6 : géologue Français des
années 70-80 et spécialiste de la dépression
du Danakil.
* Haroun
Tazieff7: géologue Français qui a
étudié les volcans du Ghoubet et du lac Assal en
particulier l'Ardoukoba en 1978 (à Djibouti).
*
2Ardoukoba :
volcan éteint au centre du Lac Assal dans le Ghoubet.
*
Afar ou Danakil6 : peuples et ethnies
de la corne de l'Afrique vivant dans essentiellement à Djibouti, en
Ethiopie et en Erythrée
Issas ou Somali10 : peuples et ethnies de la
corne de l'Afrique vivant dans essentiellement à Djibouti, en
Ethiopie et en Somalie
* 1Source : http :
//blog.expertmemoire.com/memoire-géographie/#sthash. H4YQup3y.dpuf.
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