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Épigraphe
« Je ne connais personne
qui ne soit pas heureux de faire du beau travail ; la joie de tout
homme est de réussir quelque chose ».
François Michelin
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Dédicaces
A mes parents à qui je dois tout et dont
l'affection, le dévouement et les encouragements ont été
pour moi le meilleur gage de réussite ;
A mes frères et soeurs ;
A mes amis ;
Je dédie ce travail
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Remerciements
Ce travail n'aurait être réalisé sans le
soutien de plusieurs personnes. La disponibilité et les
compétences de chacun m'ont souvent permis de franchir des obstacles en
apparence insurmontables. Que soient donc ici, remerciés tous ceux qui
m'ont communiqué l'énergie et la confiance nécessaires au
déroulement de ce travail.
Nonobstant l'incommensurabilité de notre joie d'arriver
à ce cap immense et gigantesque, je remercie tout d'abord le Seigneur
JESUS-CHRIST, lui qui nous a sorti de la médiocrité et qui nous a
amené au sublime, afin que nous parvenions à réaliser ce
travail qui sera consigné dans les annales des oeuvres scientifique.
J'exprime mes sincères reconnaissances à mes
parents pour leur amour démesuré qu'ils ont toujours eu envers
moi, cet amour leur a fait trimer pour que je puisse étudier.
J'exprime ma gratitude au directeur de l'Ecole
Supérieure d'Informatique Salama le père Jean marc NGOIE pour le
cadre qu'il nous a offert pour notre encadrement.
Je remercie mon directeur de travail, Monsieur Noel LUKOM BA
et notre codirecteur Ir HEMEDY SALHE pour m'avoir conduit dans les recherches
et dans la réalisation de ce travail.
Je tiens `à remercier très affectueusement mes
frères et soeurs jonathan MUKADI, Emmanuel KAPANBU, dan KALENGA, gloire
KAZADI, Joséphine MUNGELI, Josué BILOMBA, pour leur soutiens
spirituel et moral.
Je remercie chaleureusement mon oncle léonard BILOMBA
et mes tantes Géneviève SUMBU, martine NTUMBA, Philomène
KABEDI, Arlette BIMANCHA pour leur générosité.
Mes respectueux remerciements à mes amis et
collègues pierre KITENGE, heritier MALANGO, kunda KONDOKO, loriane
MWAYUMA barthelemy KONGOLO, germain KIME, eddy MASUKA, KIRO, sylavain
TSHEBWE.
Enfin, j'adresse mes remerciements les plus sincères
à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
la concrétisation de ce travail.
GRACIA KATOMBE
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Page | 1
INTRODUCTION GENERALE
1. Présentation du sujet
Dans le monde de la communication, la vague de la
numérisation continue de se répandre. Après avoir
révolutionnée le son, l'image, la vidéo et la
téléphonie, c'est au tour maintenant des réseaux hertziens
terrestres de passer au numérique. Les téléspectateurs
grand public dotés d'une bonne vieille antenne râteau peuvent
désormais progressivement bénéficier du fruit de la
technologie de la diffusion numérique terrestre, en recevant chez eux
des images et du son de qualité numérique.
La technologie est mûre. Des services nouveaux seront
donc proposés au consommateur et le marché déterminera
leur équilibre économique. Toutefois, ils reviennent aux pouvoirs
publics, dans leur accompagnement de l'essor du numérique,
d'opérer les arbitrages nécessaires en matière de normes
techniques. C'est dans ce cadre que s'inscrit l'objet de ce travail
intitulé : « Étude comparative entre la norme
européenne et la norme chinoise pour la diffusion de la
télévision numérique terrestre en RDC.
»
2. Etat de la question
L'honnêteté scientifique nous exige qu'à
une certaine étape du travail que nous présentons l'état
de la question, cette étape nous permet de dire si notre travail a
déjà été exploité par d'autres et sous
quelle dimension.
Quant à la question de savoir l'état actuel de
la question sur l'étude comparative entre la norme européenne et
la norme chinoise pour la diffusion de la télévision
numérique terrestre en RDC nous dirons donc que nous ne sommes pas les
premiers à traiter de cette manière. Des études ont
été menées à l'école Supérieure
d'Informatique Salama sur l'étude comparative entre les normes
européennes et japonaises.
Cependant notre travail ne vient pas écraser ce qui a
été fait avant, mais plutôt s'en servir et proposer la
meilleure norme que la RDC devra adopter.
3. Problématique et hypothèse
a. Problématique
La problématique à plusieurs définitions
parfois suscite des controverses. Mais qu'à cela ne tienne nous
prendrons la définition de MPALA MBABULA Louis, cet auteur
définit la
Page | 2
problématique comme étant « une approche ou
la perspective théorique que l'on décide d'aborder pour trouver
le problème posé par la question de départ. »1
Quelle est la meilleure norme que la république
démocratique du Congo doit-elle à d'opter pour la diffusion de la
télévision numérique terrestre ?
Quelles sont les modulations qui sont utilisées dans les
deux normes de la télévision Numérique terrestre ?
b. Hypothèse
D'après le dictionnaire Dicos Encarta
Encyclopédique, « une hypothèse est une supposition ou
prédiction fondée sur la logique de la problématique et
des objectifs de la recherche définis. C'est aussi la réponse
anticipée à la question de recherche posée
».2 La RDC doit adopter pour la norme européenne avec
ses multiples avantages et pour des raisons diplomatiques. De par sa grande
simplicité et sa robustesse vis-à-vis des longs échos du
signal engendrés par le canal de transmission, la modulation à
porteuses multiples de type OFDM a été adoptée dans la
norme européenne. Une modulation du type TDS-OFDM, également
connue sous le nom de PRP-OFDM ou KSP-OFDM est une nouvelle forme de signal
OFDM qui utilise pour intervalle de garde une séquence
pseudo-aléatoire, au lieu du préfixe cyclique a été
adoptée dans la norme chinoise.
4. choix et intérêt du sujet
Il sied de signaler d'ores et déjà que la
télévision numérique terrestre constitue à l'heure
actuelle une grande préoccupation technologique et soulève des
multiples problématiques quant aux normes à utiliser. La
télévision numérique, nouveau mode de diffusion de la
télévision, permet au contraire d'offrir beaucoup plus de
programmes et de déployer de nouveaux services. Grâce aux
avancées considérables qu'ont récemment connu les
techniques de traitement numérique du signal, il est aujourd'hui
possible de profiter d'une meilleure qualité d'image et de son. La
télévision numérique terrestre présente un grand
intérêt en raison de son déploiement aisé sur de
grandes zones de couverture, sa bonne qualité de service ainsi que sa
possibilité d'adaptation aux scénarios de réception fixe
et mobile.
1 MPALA MBABULA, L, Cours d'initiation à la recherche
scientifique G2 SIC, 2013, Inédit, p.19
2 Microsoft Encarta 2009
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Ainsi, l'intérêt de notre travail sur
l'étude comparative entre la norme européenne et la norme
chinoise se veut double c'est-à-dire sur le plan personnel et sur le
plan social.
y' Sur le plan personnel, ce travail va nous permettre
à connaitre et à élargir nos connaissances en
matière des nouvelles technologies de l'information et de la
communication.
y' Sur le plan social, cette démarche va permettre aux
professionnels de l'audiovisuel d'être suffisamment informés sur
les normes de la TNT.
5. Méthodes et techniques
a. Méthodes
Selon Jean Louis LAUBET Del Bayle, la méthode est
définit « Comme l'ensemble des opérations intellectuelles
permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la réalité
étudiée ».3
Pour l'élaboration de ce travail, nous avons
utilisé les méthodes ci-après :
Méthode analytique : Cette
méthode est la voie que nous suivons lorsque nous lisons un texte pour
découvrir le message nous adressé par l'auteur du texte. Nous
lisons attentivement le texte en nous arrêtant à chaque phrase
pour en saisir le sens ou le message.
Méthode comparative : elle consiste
à comparer et à catégoriser. On peut dire lier à la
typologie, la méthode comparative vaut, sur le plan scientifique ce que
valent les types qu'elle compare.
Méthode critique : elle consiste à
dégager le bon et le mauvais côté d'un problème.
b. techniques
Concernant les techniques utilisées, nous avons
utilisé les techniques documentaires qui sont des procédés
opératoires extériorisables et visibles des documents,
procédés que manipule le chercheur pour obtenir des informations.
A la base de techniques documentaires il y a donc des documents.
3 BURDEAU .G, Méthode de la science politique,
Dalloz, paris, 1459, p.24
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6. Délimitation du sujet
Délimiter un travail scientifique consiste à
déterminer l'espace et le temps de son élaboration. Dans le cas
de notre travail nous allons nous limiter sur l'étude comparative entre
la norme européenne et la norme chinoise. Les propositions que nous
allons suggérer peuvent aller jusqu' a d'autre normes de la TNT.
7. Subdivision du sujet
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail va
s'articuler autour de quatre chapitres suivants : le premier chapitre va nous
parler sur les généralités sur la télévision
numérique il sera question de parler de l'historique de la
télévision numérique, de parler de la numérisation
de l'information avec un accent sur les différentes types de diffusion
de la télévision numérique.
Le deuxième chapitre va nous parler de la norme
européenne avec un accent particulier sur la modulation OFDM et sur les
différents types des codages de l'information.
Le troisième chapitre va nous parler de la norme
chinoise.
Le quatrième chapitre va nous parler de l'étude
comparative entre la norme européenne et la norme chinoise.
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CHAPITRE I GENERALITES SUR LA TELEVISION
NUMERIQUE
I.1. Introduction
Les systèmes de transmission numérique
véhiculent de l'information entre une source et un destinataire en
utilisant un support physique comme le câble, la fibre optique ou encore,
la propagation sur un canal radioélectrique. Les signaux
transportés peuvent être soit directement d'origine
numérique, comme dans les réseaux de données, soit
d'origine analogique (parole, image...) mais convertis sous une forme
numérique. La tâche du système de transmission est
d'acheminer l'information de la source vers le destinataire avec le plus de
fiabilité possible.4
I.2. historique de la télévision
numérique
L'alliance du câble et du satellite a fait entrer la
télévision dans l'ère du numérique, d'abord aux
Etats-Unis, en 1994, avec direct TV, puis en Europe, et notamment en France en
1996, avec trois bouquets de programmes, reçus presque à la
demande, à la qualité des images, grâce aussi aux services
interactifs, qui ont conquis un public restreint mais averti et fidèle.
Ainsi, un pas décisif est franchi avec l'arrivée, à l'aube
du XXIe siècle, de la TNT, la Télévision
Numérique Terrestre enfin accessible à tous, puisque les
signaux-vidéos, audio et les données informatiques sont
numérisés, puis ordonnés dans un flux unique avant
d'être transportés jusqu'aux téléspectateurs par la
voie hertzienne terrestre, via les ondes électromagnétiques. De
nombreux pays, parmi lesquels la France, s'intéressent à
l'évolution de la télévision numérique hertzienne.
5
En France, le rapport des groupes de travail chargés de
cette réflexion est publié en avril 1999. Dès lors, la
société Télédiffusion de France (TDF), diffuseur
historique de la télévision hertzienne qui avait
déjà tenté de petites expériences de
télévision numérique à Metz et à
Nogent-le-Roi en 1998, se lance immédiatement dans une mise à
l'épreuve à grande échelle du dispositif dans les
principales villes bretonnes. En août 2000, la France vote avec un retard
la loi sur la TNT. Certains pays le Royaume-Uni, la Suède et l'Espagne
votent une nouvelle loi sur l'audiovisuel qui donne un cadre juridique à
la télévision numérique terrestre. Un an plus tard, le
Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), sous l'impulsion de son
nouveau président Dominique Baudis, lance un appel à candidatures
pour6 l'exploitation des canaux de
4 BENOIT Hervé, La télévision
numérique, Paris, Dunod, 2OO9.
5
http://www. MemoireOnline -
Intégration de la télévision numérique terrestre en
RDC à%%A0 l'horizon 2015, page , consultée le20 avril 2015
à 16h30
6 Ibidem
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diffusion. Le 23 octobre 2002, les candidatures de vingt-huit
chaînes dont quatorze diffuseront gratuitement sont jugées
recevables. La même année, et bien que tout paraisse se
dérouler sous des auspices favorables, un rapport, commandé par
le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, repousse le lancement de la TNT, tout
d'abord à la fin 2004, puis au 1er mars 2005 pour les
chaînes gratuites et au 1er septembre 2005 pour les
chaînes payantes. Enfin, le 31 mars 2005 débute officiellement la
diffusion de la TNT en France. Les quatorze premières chaînes
gratuites de la TNT sont : TF1, France 2, France 3, Canal+ (programmes en
clair), France 5, M6, Arte, Direct 8, W9, TMC, NT1, NRJ 12,
LCP-Assemblée nationale/Public Sénat, et France 4. Depuis
l'automne 2005, quatre autres chaînes gratuites sont diffusées :
télé, Europe 2 TV, BFM TV et Jeunesse TV.
I.3. la numérisation
L'importance des systèmes numériques de
traitement de l'information ne cesse de croitre (radio,
télévision, téléphone, instrumentation...).Ce choix
est souvent justifié par des avantages techniques tels que la grande
stabilité des paramètres, une excellente reproductivité
des résultats et des fonctionnalités accrues. Le monde
extérieur étant par nature analogique, une opération
préliminaire de conversion analogique numérique est
nécessaire. La conversion analogique numérique est la succession
de trois effets sur le signal analogique de départ7 :
V' l'échantillonnage pour rendre le
signal discret.
V' la quantification pour associer à
chaque échantillon une valeur.
V' le codage pour associer un code à
chaque valeur.
I.3.1 l'échantillonnage
I.3.1.1 définition
L'échantillonnage consiste à prélever
à des instants précis, le plus souvent équidistants, les
valeurs instantanées d'un signal. Le signal analogique s(t), continu
dans le temps, est alors représenter par un ensemble de valeurs
discrètes.
Se(t)=S (n.Te) avec :
n : entier,
Te : période d'échantillonnage
7 NOEL LUKOMBA, Cours de traitement des signaux, G2 TLC,
2014, Inédit, p.13.
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Cette opération est réalisée par un
échantillonneur souvent symbolisé par un interrupteur.
Figure1.1 l'échantillonneur symbolisé
par un interrupteur.
I.3.1.2 échantillonnage idéale
L'échantillonnage idéal est
modélisé par la multiplication du signal continu s(t) et d'un
peigne de Dirac de période Te.
Se(t)=s(t).??Te(t)=s(t)? ??(??
- ????
+8 e)=s(n Te)? ??(?? - ????
+8 e)
???-8 ??-8
Le spectre du signal échantillonné est donc le
suivant : ?? +8
Se(f)=??e ? ??(??) * ??(?? -
????e)
???-8
I.3.1.3 échantillonnage réel
En pratique, l'échantillonnage s'effectue en commandant
un interrupteur par un train d'impulsions étroites. Il est donc
impossible d'obtenir des échantillons de durée quasiment nulle.
La modélisation de l'échantillonnage par un peigne de Dirac est
donc erronée. En fait, chaque impulsion va avoir une durée
très courte T. L'échantillonnage peut donc être
modélisé par la multiplication du signal par une suite de
fonction rectangle (ou porte) de largeur T. L'expression du signal
d'échantillonnage devient donc :
Y(t)= ? ??-??????
+8 = (??? ?) * ? ??(?? -??????)
+8
???-8 ???-8
??
Et par conséquent, sa transformée de Fourier est
égale à :
??+8
Y(f)=(??????????????). ????? ??(?? -
????e)
???-8
Comme l'expression du signal échantillonné est :
Se(t)=S(t).S(y)
Sa transformée de Fourier devient :
Page | 8
+8
Se(f)=S(f)×Y(f)=S(f)* ?? ???? ? ????????(??f).
??(f - ??f e)
???-8
?? +8
Se(f)= ???? (????????(??f). ? ??(f - ??f
e)
???-8
I.3.2 la quantification
I.3.2.1 définition
La quantification consiste à associer à une valeur
réelle x quelconque, une autre valeur xq appartenant à un
ensemble fini de valeurs et ce suivant une certaine loi : arrondi
supérieur, arrondi le plus proche, etc...
L'écart entre chaque valeur est appelé pas
de quantification.
Le fait d'arrondir la valeur de départ entraîne
forcément une erreur de quantification que l'on appelle le bruit
de quantification.
I.3.2.2 quantification uniforme
La loi de quantification uniforme utilise un pas de
quantification (?) constant entre chaque valeur xq.
Figure 1.2 la loi de quantification
Le bruit de quantification nq est dans ce cas un signal
aléatoire. Ces caractéristiques sont donc définies par ses
propriétés statistiques. On peut alors démontrer que la
puissance du bruit de quantification est égale à :
???
Pnq=
????
I.3.3 le codage
Le codage consiste à associer à un ensemble de
valeurs discrètes un code composé d'éléments
binaires.
Page | 9
I.4 la modulation numérique
La modulation a pour objectif d'adapter le signal à
émettre au canal de transmission. Cette opération consiste
à modifier un ou plusieurs paramètres d'une onde porteuse
centrée sur la bande de fréquence du canal.
S(t)=?? cos(?????? + ????)
Les paramètres modifiables sont :
V' l'amplitude : A V' la
fréquence : fo V' la phase :
?o
Dans les procédés de modulation binaire,
l'information est transmise à l'aide d'un paramètre qui ne prend
que deux valeurs possibles. Dans les procédés de modulation
M-aire, l'information est transmise à l'aide d'un paramètre qui
prend M valeurs. Ceci permet d'associer à un état de modulation
un mot de n digits binaires. Le nombre d'états est donc M =
Tn Ces n digits proviennent du découpage en paquets de n
digits du train binaire issu du codeur8.
Les types de modulation les plus fréquemment
rencontrés sont les suivants :
V' Modulation par Déplacement d'Amplitude MDA (Amplitude
Shift Keying : ASK).
V' Modulation par Déplacement de Phase MDP (Phase Shift
Keying : PSK).
V' Modulation par Déplacement de Phase Différentiel
MDPD (Differential Phase Shift
Keying : DPSK).
V' Modulation d'amplitude de deux porteuses en quadrature MAQ
(Quadrature Amplitude
modulation : QAM).
V' Modulation par Déplacement de Fréquence MDF
(Frequency Shift Keying : FSK).
I.4.1 définitions de quelques termes
V' Un symbole : est un élément d'un alphabet.
V' La rapidité de modulation R : se définit comme
étant le nombre de changements d'états par seconde d'un ou de
plusieurs paramètres modifiés simultanément.
1
La rapidité de modulation R=s'exprime en "bauds".
??
8 F.de COULON, Théorie et traitement des signaux,
Paris, Dunod, 1984.
Page | 10
? Le débit binaire D : se définit comme
étant le nombre de bits transmis par seconde. Il sera égal ou
supérieur à la rapidité de modulation selon qu'un
changement d'état
1
Tb
représentera un bit ou un groupement de bits. Le
débit binaire D=
? L'efficacité spectrale d'une modulation se
définit par le paramètre ç=B et
s'exprime en
Bit/seconde/Hz La valeur D est le "débit
binaire" et B est la largeur de la bande occupée par le signal
modulé. Pour un signal utilisant des symboles Maires, on aura
1
ç :
T*B
loge M bit/sec/Hz. Remarquons que pour
B et T donnés, l'efficacité spectrale
augmente, comme on pouvait s'y attendre, avec le nombre de
bit/symbole n=log2 M C'est en effet la raison
d'être de la modulation M-aire.
I.4.2 Principe de modulations numériques
Le message à transmettre est issu d'une source binaire.
Le signal modulant, obtenu après codage, est un signal en bande de base,
éventuellement complexe, qui s'écrit sous la forme :
C(t)= Ek ck. g(t - kT) = ck(t) = ak +
jbk(t)
Avec Ck=ak+jbk
La fonction g(t) est une forme d'onde qui est
prise en considération dans l'intervalle [0, T [puisque t doit
vérifier la relation : kT<= t < (k+1)T.
Dans les modulations MDA, MDP et MAQ, la modulation transforme ce
signal c(t) en un signal modulé m(t) tel que
:
m(t)=R??[E ????(??).
????(??????+????)]
??
La fréquence `~0
q f~ 2~ et la phase ?0
caractérisent la sinusoïde porteuse utilisée pour la
modulation.
Si les ck(t) = ak(t)
+ jbk(t) sont réels (bk(t)
= 0), la modulation est dite unidimensionnelle, et s'ils sont complexes la
modulation est dite bidimensionnelle.
Le signal modulé s'écrit aussi plus simplement :
m(t)=Ek ak(t). cos( mot + (po) - Ek bk(t).
sin(mot + (po) En posant a(t)=Ek ak(t)
et b(t)=Ek bk(t)
M-aire
Entrée
Mise en
forme ou
filtrage
g(t)
g(t)
a(t)
b(t)
cos(co???? + p??)
-sin(co???? + p??)
m(t)
Page | 11
m(t)=a(t).cos(co???? + p??) - ??(??). sin(co???? +
p??)
I.4.3 Le schéma théorique du modulateur
Oscillateur
??/2
Figure 1.3 forme générale du
modulateur
I.4.4 Modulation par déplacement d'amplitude
Les Modulations par Déplacement d'amplitude (MDA) sont
aussi souvent appelées par leur abréviation anglaise : ASK pour
"Amplitude Shift Keying. Dans ce cas, la modulation ne s'effectue que sur la
porteuse en phase cos(ù0t + G0). Il n'y a pas de porteuse en
quadrature. Cette modulation est parfois dite mono dimensionnelle. Le signal
modulé s'écrit alors :
m(t)=? ?? ????. ??(?? - ????). ??????(??????
+ ????)
La forme de l'onde g(t) est rectangulaire, de
durée T et d'amplitude égale à 1 si t appartient
à l'intervalle [0, T [et égale à 0 ailleurs.
I.4.5 Modulation par déplacement de phase
Les Modulations par Déplacement de phase (MDP) sont
aussi souvent appelées par leur abréviation anglaise : PSK pour
"Phase Shift Keying".
I.4.6 Modulation par déplacement de
fréquence
Les Modulations par Déplacement de fréquence
(MDF) sont aussi souvent appelées par leur abréviation anglaise :
FSK pour "Frequency Shift Keying.
Le signal modulé m(t) peut s'écrire :
Re
[?e??Ø(??). e??(??????+????) ??
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Une propriété de la modulation par
déplacement de fréquence est d'avoir une enveloppe constante :
et 0(t)=Cte.
L'expression du signal modulé par déplacement de
fréquence s'écrit aussi plus simplement, et en prenant ?0 = 0,
par :
m(t)=cos(mot + 0(t)) = cos 27rfot + 0(t)
I.5 multiplexage
Le multiplexage est la technique permettant de faire passer
plusieurs canaux de communication sur un même circuit, un même
câble ou une même fréquence. En effet, à partir du
moment où plusieurs utilisateurs se partagent le même support de
transmission, il est nécessaire de définir le principe du partage
du canal de transmission. À l'arrivée, l'opération inverse
sera effectuée, elle permet en sortie du canal unique de séparer
différents signaux en leur affectant chacun une sortie. Cette
opération s'appelle le démultiplexage.9
Entrée multiple Sortie multiple
|
M U
|
|
D
|
|
|
|
|
|
Canal unique
|
E
|
|
|
L
|
M
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
T I
|
|
U L
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
P
|
|
T
|
|
Figure 1.4 schémas de principe du multiplexage
et démultiplexage
L I
I.5.1 Multiplexage temporel(TDMA)
Le principe est que les utilisateurs se partagent le même
canal en temps. Chaque
E E
utilisateur peut émettre périodiquement une partie
de son message. Pour émettre la suite du
U XEUR
message, chaque utilisateur doitR attendre une période
afin que l'intervalle de temps qui lui est attribué soit à
nouveau disponible
I.5.2 Multiplexage Fréquentiel (FDMA)
La technique du multiplexage en fréquence consiste
à partager la bande de fréquence du support de transmission en
différents canaux caractérisés par des fréquences
différentes.
9 CEDRICK LUBANZA, Cours de réseaux G2
TLC, 2014, Inédit, p.22
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Chaque utilisateur se voit alors attribuer un canal,
c'est-à-dire une fréquence sur laquelle il peut
émettre10
F
F
F
Bande de
Utilisat Utilisat Utilisat
Figure 1.5 schémas de repartions de la bande
de fréquence pour le FDMA
I.5.3 Multiplexage CDMA
Le CDMA (Code Division Multiple Access) est la méthode
d'accès plus récente. Le premier système CDMA qui a
été développé selon cette technologie est la norme
américaine TIA-EIA-IS-95-A/B. Le CDMA est basé sur la
répartition par codes. En effet, chaque utilisateur est
différencié du reste des utilisateurs par un code N qui lui a
été alloué au début de sa communication et qui est
différent du reste des codes liés à d'autres utilisateurs.
Dans ce cas, pour écouter l'utilisateur N, le récepteur n'a
qu'à multiplier le signal reçu par le code N associé
à cet utilisateur.
I.5.4 Multiplexage OFDMA
L'OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) est
une technique de multiplexage et de codage des données utilisée
principalement dans les réseaux de téléphonie mobile de
4e génération. Ce codage radio associe les
multiplexages en fréquence et temporel.
I.6 modes de diffusion de la télévision
numérique
I.6.1 diffusion par satellite
La télévision par satellite consiste à
émettre depuis un satellite en orbite géostationnaire (à
35 850 km, qui se déplace à la même vitesse que la rotation
de la Terre, donc qui paraît « immobile » depuis le sol) des
programmes de radio et de télévision, numériques, payants
(cryptés) ou gratuits (en clair). Chaque canal ou «
répéteur » (ou encore, transpondeur) est utilisé pour
transmettre un multiplex de six à dix programmes de
télévision, selon le taux de compression utilisé (et
plusieurs programmes radiophoniques), selon la norme utilisée.
10 Présentation des systèmes de
transmissions évolués : modulation, processus physiques dans la
chaîne de communication, fonctionnement des systèmes de
transmission hertzienne.
Page | 14
L'organisation d'une telle diffusion est la suivante
l'operateur de TV émet les signaux vers le satellite qui lui est
alloué, à l'aide d'une parole de grand diamètre (2à
3 m) : Faisceaux Uplink .Le satellite réémet les signaux vers la
terre, selon un cône qui permet la couverture totale d'une zone (Faisceau
Downlink). La réception s'effectue grâce à une antenne
parabolique, de faible diamètre (50 à 80 cm), pointée sur
le satellite en question.11
I.6.2 diffusion par câble
La diffusion par de services par le câble est
essentiellement assurée par des opérateurs et nécessite le
paiement d'une redevance. Les signaux sont diffusés sur le réseau
câblé avec la norme spécifique DVB -C, DVB - pour les
européens ;(la compression reste MPEG2 en SD et MPEG4 en HD, mais un
cryptage est ajouté).Techniquement un réseau câblé
se compose de 3 éléments principaux : La station de tête,
le réseau de télédistribution et le terminal
(téléviseur et ou/récepteur spécifique). La station
tête capte des flux vidéo et les encodes en vue de leur diffusion
sur le réseau. Elle comporte des antennes terrestres (râteaux) et
satellites (paraboles), ainsi qu'un accès à une épine
dorsale (backbone) de l'internet. Les signaux captés sont filtrés
et convertis sur des fréquences conformément à un plan
technique défini (canaux) ils sont démodulés,
décryptés voire transcodés pour les adapter aux normes,
réordonnés et ils sont de plus adaptés au contrôle
d'accès spécifique du réseau câble pour la gestion
directe des abonnements.
L'architecture technique du réseau comprend une
série des lignes de transport, entre la tête de réseau et
la prise d'abonné. Ces lignes acheminent les signaux vers les
répartiteurs et amplificateurs de distribution, par le câble
coaxial (avec amplificateurs des lignes), sur les réseaux les plus
anciens, par la fibre monomode (multiplexage de tous les types de
données numériques, pour les réseaux les plus
récents. Le terminal, chez l'abonné, comporte
nécessairement une carte à puce qui autorise le décodage
des flux et le choix d'un programme par l'abonné.12
11
http://www.electronique.biz/article/272005.htmlArticle
de Bernard Denis-Laroque, consultant spécialisé dans les
réseaux d'émission, sur les potentiels de la TNT et notamment sur
les problèmes liés aux frontières, page consultée
le 29avril 2015à 18h00
12 ibidem
Page | 15
I. 6.3 diffusion par internet
Ce type de diffusion utilise le protocole IP en utilisant une
connexion à haut débit sur ligne téléphonique
.Comme pour la TV par le câble, il y a nécessité d'un
abonnement au près d'un fournisseur d'accès internet (FAI).
I.6.4 diffusion terrestre
La télévision numérique terrestre (TNT)
est une évolution technique en matière de
télédiffusion, fondée sur la diffusion de signaux de
télévision numérique par un réseau des
émetteurs hertziens terrestres. Par rapport à la
télévision analogique terrestre à laquelle elle se
substitue, la télévision numérique terrestre permet de
réduire l'occupation du spectre électromagnétique
grâce à l'utilisation de modulations plus efficaces, d'obtenir une
meilleure qualité d'image, ainsi que de réduire les coûts
d'exploitation pour la diffusion et la transmission une fois les coûts de
mise à niveau amortis. La télévision numérique
terrestre est à comparer à la télévision
numérique reçue par câble ou par satellite -TNS-. Dans ce
dernier cas, la diffusion se fait non pas, par le réseau des
émetteurs terrestre, mais via un satellite (d'où l'utilisation
d'antennes paraboliques au lieu de l'antenne de télévision
classique dite râteau).13
I.6.5 la télévision mobile
C'est la dernière déclinaison de la
télévision terrestre de la télévision, à
destination des récepteurs portables et mobiles
(téléphones essentiellement). Elle s'appuie sur les
réseaux des opérateurs de téléphonie mobile et
utilise la norme DVB-H pour les européens.
I.6.7 chaine d'émission analogique
Figure 1.6 chaine d'émission
analogique
13
http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9vision_num%C3%A9rique_terrestreDéfinition
de la TNT sur l'encyclopédie libre WIKIPEDIA, page consultée le
25 avril 2015 à 22h30
I.6.9 chaine d'émission
numérique
14
http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39215191,00.htmArticle
sur la convergence ADSL TNT par ZDNET page consultée le 30avril 2015
Page | 16
L'image à diffuser, c'est de la lumière qui est
transformée en signaux électriques par la caméra, ce qui
génère un signal vidéo qui est caractérisé
par sa fréquence (nombre d'oscillation par seconde). A chaque nouvelle
image on obtient un nouveau signal. Pour diffuser les images, il faut faire
voyager ces signaux en les plaçant sur une onde porteuse. C'est une onde
électromagnétique à fréquence très
élevée et bien régulière. Elle est
générée par un courant électrique produit par
l'émetteur. Quand on y ajoute le signal vidéo, l'onde porteuse se
met à moduler au rythme du signal vidéo. Le tour est joué,
les signaux voyagent sur l'onde porteuse. En fait une chaîne pour
émettre un programme n'utilise pas une onde porteuse mais plusieurs
réparties sur une fréquence de 8Mhz.14
I.6.8 chaine de réception analogique
Figure 1.7 chaine de réception
analogique
Chaque chaîne émet sur sa propre plage et
l'antenne râteau les reçoit toutes en même temps. Toutes les
ondes porteuses arrivent sur l'antenne sous forme de signaux électriques
qui modulent. Ces signaux pénètrent dans le
téléviseur et sont canalisés vers le tuner. C'est lui qui
va effectuer la sélection du programme (filtre qui sélectionne la
plage de fréquence utilisée par le programme souhaitée).
Mais pour obtenir l'image, il faut récupérer le signal produit
par la caméra, qui lui est encore mélangé à la
porteuse qui module. Donc étape suivante, le démodulateur qui
sépare l'onde porteuse du signal vidéo, qui lui est envoyé
sur le canon à électron, et celui correspondant au son
envoyé aux hauts parleurs.
Page | 17
Figure 1.8 chaine d'émission
numérique
Le signal électrique de la caméra est
numérisé : cela consiste à sélectionner des points
à intervalle régulier sur la courbe et à coder leur
position en binaire. Chaque code en binaire, par exemple 110, va correspondre
à un point sur la courbe. Quand on diffuse en numérique, ce sont
ces codes que l'on fait voyager sur les ondes porteuses. Comment ? A chaque
code (ou symboles) va être attribué un court signal
électrique qui a sa propre fréquence. 010 = signal 1, 001 =
signal 2, ... Ces signaux vont faire moduler l'onde porteuse de la même
façon. L'antenne de réception capte les ondes, ensuite
démodulation, on récupère les codes de départ et on
reconstitue le signal vidéo, donc l'image. Mais comme le poids des
images numérisées est trop important, il est nécessaire de
les compresser et de ne faire voyager que les codes qui ont changés.
Comme le signal a été découpé en une série
de codes, il est possible d'envoyer uniquement ceux qui ont changé par
rapport à l'image précédente. Pas besoin d'encombrer les
ondes avec des choses que l'on a déjà. Bilan : on gagne de la
place et on va l'occuper avec de nouveaux programmes ! Concrètement, sur
une bande de 8 Mhz, là où on pouvait ne diffuser qu'un programme
analogique, on va pouvoir diffuser simultanément 5 ou 6 programmes
numériques. Avec le numérique on gagne de la place mais ça
ne veut pas dire qu'on va diviser une bande de 8 Mhz uniformément en 5
ou 6 plages. Les programmes sont donc compressés et vont pouvoir voyager
ensemble par petits morceaux sur la même bande de 8 Mhz, là
où ils trouvent de la place. Au final, toute la bande sera
occupée, et les 5 ou 6 programmes qui voyageront ensemble sur la
même bande formeront un multiplex.15
I.6.10 chaine de réception numérique
Figure 1.9 chaine de réception
numérique
Mais avec ce système, tous les programmes sont
mélangés. A la réception dans le téléviseur,
il y a toujours le tuner qui va sélectionner la plage de
fréquence de 8 Mhz, c'est-à-dire un multiplex dans lequel sont
mélangés les éléments des programmes. Puis le
signal est démodulé (séparé de
15
http://www.etsi.com/Organisme
de normalisation européen.
Page | 18
l'onde porteuse), mais le signal obtenu est toujours
mélangé de 5 ou 6 programmes différents. Le
démultiplexeur, nouvel élément de la TNT, va effectuer le
tri. Comment ? Tous les éléments d'une image porte la marque du
programme auxquels ils appartiennent. Le démultiplexeur va lire cette
marque, et sélectionner les éléments d'un seul programme,
et le reste est éliminé. De cette façon, le multiplexeur
va reconstituer le programme demandé. Au final, les programmes ne se
mélangent pas, le son et l'image sont restituées
correctement.16
I.7 normes de la transmission numérique
I.7.1 définition
Une norme et une technologie identiques permettraient une
globalisation du marché des équipements. Une fois la norme et les
caractéristiques techniques requises définies, il pourrait aussi
être envisagé de créer un laboratoire de certification
commun de ces équipements au niveau sous régional.
I.7.2 DVB
En 1993, une organisation est née sous le nom de DVB
(Digital Video Broadcast) qui est un projet Européen associant plus de
180 structures (des industriels aux diffuseurs et aux instances de
régulation) de plus de 20 pays en Europe, qui a défini les
standard de diffusion numérique Satellite (DVB-S), Câble (DVB-C)
et Hertzien (DVB-T). Et qui a pour objectif de d'établir les
spécifications techniques pour l'élaboration des normes et de
faciliter l'introduction de nouveaux services utilisant ces
normes.17
I.7.2.1 DVB-S
Le standard DVB-S est l'un des premiers standards qui ont
été proposés pour la diffusion numérique, c'est un
standard de diffusion numérique par satellite. Et depuis son
introduction, il n'a pas arrêté d'évoluer jusqu'à
l'adoption du nouveau standard en 2004, le DVB-S2. Pour la transmission TV, le
DVB-S2 offre 30% de bande passante supplémentaire par rapport aux
standards satellites traditionnels, ce qui a permis d'augmenter le nombre de
chaînes à transmettre à partir d'un émetteur 33 MHz
classique. Le DVB-S2 a permis aussi de développer
16 GUILLOU, PADIOLEAU, La régulation de la
télévision, Paris, Documentation française, 2006.
17
http://www.dvb.orgOrganisme
officiel DVB Digital Video Broadcast.
Page | 19
des nouveaux services comme l'accès internet haut
débit en zone rurale inaccessible aux autres réseaux haut
débit.
I.7.2.2 DVB -C
C'est un standard pour la diffusion de vidéo
numérique par câble. A l'origine, le DVB-C a été
conçu pour assurer la continuité des émissions par
satellite, maintenant, il a un large domaine d'application. Le câble
coaxial, la fibre optique et les techniques mixtes de câblage se
prêtent bien à l'acheminement des signaux de
télévision. Le câble est un milieu bien
protégé mais à bande réduite. Donc la modulation
choisie est une modulation à efficacité maximale,
c'est-à-dire transportant un maximum de bits par symbole, c'est la
modulation du type QAM, à 16, 32 ou 64 états. Le
développement d'autres modulations plus performantes, comme le QAM-128
et la QAM-256, est actuellement à l'ordre du jour. Un décodeur
sera équipé d'un circuit correcteur d'échos afin de
compenser des échos courts liés à des
désadaptations dans la connectique ou les éléments
passifs. La largeur des bandes d'un canal en matière de transmission sur
câble est de l'ordre de 7 à 8MHz. Cette faible largeur constitue
l'une des difficultés les plus importantes en ce qui concerne la
transmission des signaux numériques de télévision.
I.7.2.3 DVB-T
Le DVB-T est la norme européenne de la TNT,
créée en 1995 et publiée en 1997 par le consortium DVB
(Digital Video Broadcasting). Elle est aujourd'hui utilisée dans plus de
50 pays. Le DVB-T consiste en une modulation de type COFDM (Code Orthogonal
Frequency Division Modulation) à porteuses multiples. Il existe deux
modes possibles, dits respectivement « 2K » et « 8K ».
C'est le mode 8K, combiné à une modulation spécifique (64
QAM), qui est généralement retenu pour la diffusion de
télévision numérique hertzienne, notamment en
France.18
I.7.2.4 DVB-H
DVB-H correspond à «Digital Video Broadcasting
Handheld», qui n'est pas très répondue, mais avec la
3éme génération de la communication mobile, le DVB-H peut
être devenue indispensable. Il repose sur le même principe que la
technologie DVB-T : les paquets DVB-H sont encapsulés sur des paquets
DVB-T. Le standard DVB-H a été développée pour
18 Emission « Ce n'est pas sorcier : la
Télévision Numérique Terrestre » diffusée le
18/02/2005 à 17h30 sur France 3Approche pédagogique et
illustrée de la TNT
Page | 20
répondre aux besoins et aux capacités des
téléphones mobiles qui sont limités à cause de la
taille réduite du mobile, contrairement au cas de DVB-T, où on
dispose des équipements suffisants (télévision,
antenne,...). Une autre différence importante entre DVB-T et DVB-H est
la capacité de transmission et de réception. Dans le premier
standard, en utilisant la technologie DVB-T, une chaîne de
télévision sera transmise sous un format MPEG-2 et utilisera une
bande passante de 4 à 5 Mbits, alors que pour le deuxième
standard, en utilisant la technologie DVB-H, la même chaîne de
télévision sera transmise en utilisant une bande passante de 128
à 384 kbps, soit environ 10 à 20 fois moins.
I.7.3 la norme ATSC
La norme ATSC (Advanced Television Systems Committee)
déployée aux États-Unis, au Canada et en Corée du
Sud ne permet pas, par la nature de la modulation 8-VSB employée, une
réception mobile. Les points clés de la norme TV numérique
nord-américaine sont l'utilisation du standard MPEG-2 (« Moving
Picture Experts Group») pour la compression des signaux vidéo et
audio ainsi que la technique de modulation 8VSB.
I.7.3.1 La norme UIT-T/J.83B
L'UIT-T/J.83B est la norme prédominante pour la
télédistribution de programmes TV numériques par
réseaux câblés en Amérique du Nord. Ses excellentes
caractéristiques ont amené d'autres organisations
réputées à l'adopter également comme norme de
couche physique pour la transmission de services de données par
câble.
I.7.3.2 la norme ATSC mobile DTV
La norme ATSC Mobile DTV, basée sur la norme TV
terrestre ATSC A/53, comprend désormais également des services
destinés aux récepteurs TV mobiles, pour lesquels une partie du
flux de données ATSC-8VSB (19,39 Mbit/s) est utilisée sans qu'il
ne soit porté atteinte ni aux services TVHD (High Définition), ni
aux différentes définitions SD (Standard Définition). Un
système de transmission ATSC Mobile. Dans la norme ATSC Mobile DTV,
toutes les données sont transmises, encapsulées dans les
intervalles de temps (slots) M/H, via une structure fixe.
I.7.4 la norme ISDB-T
La norme ISDB-T (Integrated Services Digital Broadcasting -
Terrestrial) a été retenue au Japon pour la diffusion de la TNT,
lancée en décembre 2003 à Tokyo, Osaka et Nagoya. L'ISDB-T
est en de nombreux points similaires à la norme européenne DVB-T
(notamment
Page | 21
pour le multiplexage et la modulation). La principale
différence réside dans le fait que, dans l'un des modes de
l'ISDB-T, la bande passante est divisible en 13 segments temporels (intervalles
temporels similaires à ceux introduits par le DVB-H par rapport au
DVB-T). Or, de 1 à 3 de ces segments temporels ont été
réservés pour la diffusion à destination des mobiles, le
reste ayant été consacré à la diffusion de la TNT
fixe. Bien qu'aucun service commercial d'ISDB-T mobile n'ait encore
été lancé au Japon, cette norme est donc
déjà compatible, et des prototypes de récepteurs qui
existent.
I.7.5 la norme DTMB
La norme DTMB est l'une de celles qui a été
développée le plus récemment. Ainsi, ses
spécifications techniques adoptent des technologies parmi les plus
récentes de l'état de l'art, comme par exemple les codes
correcteurs d'erreurs de type LDPC (Low DensityParity Check codes en anglais)
et la forme d'onde de transmission appelée TDS-OFDM(Time Domain
Synchronous- Orthogonal Frequency Division Multiplexing) utilisée en
chine.
I.8 conclusion partielle
Dans ce chapitre intitulé
généralités sur la télévision
numérique il a été question de parler de l'historique de
la télévision numérique, par la suite nous avons
parlé de la numérisation, qui consistait à
échantillonner, quantifier ainsi que coder l'information, nous avons
parlé aussi de différents modes de diffusion de la
télévision numérique et en fin nous avons introduit les
différentes normes de la télévision numérique
utilisées dans le monde entier.
Page | 22
CHAPITRE II ETUDE DE LA NORME EUROPEENNE
II.1 introduction
Dans ce chapitre il sera question de parler de la norme,
DVB-T, DVB-T2 de la compression MPEG-2 et MPEG-4, de la modulation OFDM ainsi
que des avantages et des inconvénients de la norme DVB-T2.
II.2 définition de la norme
européenne
DVB-T pour (Digital Video Broadcasting - Terrestrial) est une
norme de diffusion de la télévision numérique par liaisons
hertziennes terrestre il utilise une modulation OFDM. Cette norme est
conçue pour offrir de bonnes performances en prenant en compte les
contraintes d'une transmission hertzienne : bande disponible réduite 8
MHz en TV ; atténuation forte au niveau du récepteur,
interférence avec les canaux adjacents et présence de bruit
impulsif.
DVB-T2 pour (Digital Video Broadcasting - Terrestrial 2) est
l'un des standards de la télévision numérique terrestre le
plus récent successeur de DVB-T, parue en 2009 utiliser actuellement
pour la TNT dans le cadre du passage au tout numérique, le DVB-T2 permet
d'économiser environ 40% de bande passante. Cela pourrait permettre
d'optimiser la diffusion de chaînes HD, voir de permettre celle de
chaînes3D et Ultra HD.
II.3 Codage source
Le codage source a pour but de réduire la
quantité d'information transmise. Pour l'image, le codage source fait
intervenir en matière de compression de signaux, le découpage de
l'image en blocs, la prédiction temporelle et la compensation du
mouvement, la quantification et le codage à longueur variable. La norme
prend en compte le balayage entrelacé propre au système de TV et
permet un débit compris entre 2Mbps et 20Mbps. Dans le domaine son, le
codage source peut s'effectuer en monophonie ou en stéréophonie
selon le cas en utilisant plusieurs fréquences
d'échantillonnage.
II.3.1 Le groupe MPEG (Motion Picture Expert Groupe)
MPEG, est un groupe de travail pour les standards de
compression d'images animées, reconnu par l'ETSI (European
Telecomunications Standard Institut). Le groupe MPEG a normalisé la
norme du même nom et ses successeurs ; le MPEG2, MPEG4, MPEG 7, MPEG 21
... Dans la Télévision Numérique Terrestre seuls le MPEG-2
et MPEG-4 sont utilisés .Le but de ces normes est de définir les
codages qui permettront de limiter le débit d'une source audiovisuelle.
Il est à noter que la norme MPEG ne concerne que les images
animées. Les autres
Si des signaux multiples sont proches en fréquence (C
et D), le signal qui a l'amplitude la plus importante aura pour effet de
remonter le seuil d'audibilité B à son voisinage et par
conséquent
Page | 23
données, audio et informationnelles, sont codées
séparément puis rassemblées chez l'utilisateur. La norme
MPEG s'appuie sur un grand principe : "Ne jamais transmettre un
élément d'image déjà transmis". Les
principes de fonctionnement des normes seront expliqués par la suite.
II.3.1.1 la compression MPEG-2
Pour assurer l'animation dans une séquence
vidéo, l'envoi de 24 images par seconde compressée chacune en
JPEG est hors de question car beaucoup trop lourd : les taux de compression
resteraient trop faible. On doit encore optimiser la compression en tenant
compte des propriétés des images animées.
L'idée du codage MPEG2 (Moving Picture Expert Group)
est d'envoyer des images JPEG en alternance avec des images «
allégées » qui seront déduites des images JPEG en ne
retenant que les variations importantes (mouvement, couleurs...) et en
supposant que deux images successives sont en principe très semblables,
ce qui est le cas la plupart du temps. Ainsi, sur 24 images par seconde au
format cinéma, seules deux seront codées intégralement,
(la 1 et la 12). Les autres seront interpolées et reproduites par le
décodeur en tenant compte de ces deux images et des informations
transmises. Ces images intercalées sont elles-mêmes
calculées avec un degré de compression variable. La norme MPEG-2
a été utilisée dès le lancement de la TNT. Les
chaines ont diffusé dans un premier temps en définition standard
(SD=720x576 lignes)
II.3.1.1.1 compression MPEG-2 appliqué au
son
Le principe de la compression audio consiste à utiliser
les faiblesses de l'audition humaine pour réduire la quantité
d'information à transmettre sans pour autant détériorer la
qualité du signal audio. L'oreille humaine n'est capable de percevoir
que des sons compris entre 20 Hz et 20 KHz et pour chacune de ces
fréquences, la figure ci-dessous représente en A les
différents seuils d'audibilité en fonction de la
fréquence.
Figure 2.1 Seuil d'audibilité (A) et masquage
fréquentiel (D masqué par B)
Page | 24
de rendre l'oreille insensible aux fréquences voisines
: il s'agit du phénomène de masquage fréquentiel. D'autre
part, l'oreille ne perçoit pas les sons faibles précédant
ou suivant un son de forte intensité et de même hauteur : il
s'agit du phénomène de masquage temporel.
Figure 2.2 Masquage temporel
La compression audio va donc utiliser les
propriétés acoustiques du système auditif humain
décrit par les deux phénomènes de masquage
précédents. Un grand nombre de sons sont en effet inaudibles et
considérés comme inutiles. Ils sont alors éliminés
du signal audio à transmettre, permettant ainsi de réduire le
débit sans que la qualité subjective d'écoute n'en soit
altérée.
Le codage audio va dans un premier temps diviser la bande
passante audio (20Hz - 20KHz) en 32 sous-bandes. Le modèle
psycho-acoustique permet ensuite d'éliminer les signaux de sous-bandes
non perçus par l'auditeur et de quantifier chacune des sous-bandes de
manière à ce que le bruit de quantification reste
inférieur au seuil d'audibilité.
II.3.1.1.2 compression MPEG-2 appliqué à la
vidéo
Le format vidéo numérique utilise 166 Mbits/s de
débit brut pour coder les images avant compression. On souhaite obtenir
à la sortie du compresseur, un débit de 15 Mbits/s au format
MP@ML (profil défini par la norme
MPEG-2,
MP@ML : Main Profile at Main Level,
définissant les outils de compression utilisés et les
résolutions de l'image), d'où la nécessité de
réduire ce débit en partant du principe suivant :
y' Il est inutile de répéter un à un les
points qui sont identiques sur une image.
y' Si une image est très semblable à sa voisine, il
suffit de ne transmettre que leurs différences.
y' Certaines informations peu ou pas pertinentes pour notre
système visuel peuvent être codées plus
grossièrement, voire supprimées.
Page | 25
On souhaite donc obtenir un fort taux de compression tout en
préservant une bonne qualité d'image. Les outils
spécifiques pour la compression des images animées utilisent le
principe selon lequel une image renferme des pixels identiques. Il est donc
inutile de coder séparément chacun de ces pixels puisqu'un seul
peut les caractériser tous. D'autre part, il existe une très
forte corrélation entre les images successives.
Deux types de compressions sont principalement
appliqués : une compression intra image (pour chaque image) et une
compression dite temporelle. La compression intra image repose principalement
sur ce que l'on appelle la transformation en cosinus discrète (DCT), une
fonction mathématique permettant de transformer une image en
fréquences (principe de la compression pour les images JPEG). Les
informations superflues se trouvant concentrées dans les hautes
fréquences, il est très facile alors de les éliminer. Pour
que la DCT soit efficace, il faut, auparavant, découper chaque image en
une mosaïque de petits blocs, de 8 x 8 ou 16 x 16 pixels : les macros
blocs, Plus la surface de travail est faible, plus le traitement est
pertinent.
La compression temporelle va s'effectuer sur des
séquences répétitives d'images, appelées GOP (Group
Of Images), qui se composent de trois types d'images en partant du principe
qu'une image d'une séquence est généralement très
peu différente de celle qui la précède. Ces images sont
appelées : I (Intra), P (Prédite), B (Bidirectionnelle). Un GOP
est une séquence d'images comprises entre deux images « I ».
Plus les images I sont espacées, plus le GOP est grand et plus la
qualité de l'image diminue.
Figure 2.3 Enchaînement des 3 types d'images
MPEG sur un GOP
Les images : « I » (Intra) : ce
sont des images de référence compressées de manière
indépendante, sans référence à une autre image, qui
contiennent tous les macros blocs de la DCT. Le taux de compression des images
I est le plus faible car il fait seulement l'objet d'un codage de type JPEG.
Ces images représentent le point d'entrée obligatoire à
une séquence.
Les images « P » (Prédite) :
ces images sont codées en tenant compte des images « I » ou
« P » prédites précédentes. On ne pourra pas
multiplier indéfiniment le nombre d'images « P » entre deux
images « I », car, étant utilisées pour coder d'autres
images « P » ou « B », elles propagent
Page | 26
en l'amplifiant toute erreur de codage. Leur taux de
compression est nettement plus important que les images « I » car on
ne code plus que l'erreur de prédiction qui est normalement moins riche
en détails fins que l'image d'origine.
Les images « B » (Bidirectionnelles)
: elles sont obtenues par interpolation bidirectionnelle entre les
images « I » et « P » qui les entourent. Elles ont le taux
de compression le plus élevé car l'erreur de prédiction
est encore plus faible que pour les images « P ». Ces images ne sont
pas utilisées pour définir d'autres images : elles ne propagent
donc pas les erreurs.
La norme de compression MPEG-2 est la norme actuelle de
compression vidéo éprouvée pour le broadcast, et elle est
conçue pour toutes les applications de distribution d'images et de sons
par satellite, câble et voie terrestre. Elle introduit le principe de
profils et de niveaux (débits). Ce sont des techniques de codage et de
compression dont résulte chaque fois un débit maximal. De toutes
les combinaisons,
MP@ML est le meilleur compromis et est
devenue la norme de diffusion numérique pour la télévision
avec un débit de 15 Mbits/s.
Cela dit, cette norme MPEG-2 est déjà ancienne
et son évolution a donné naissance à un nouveau standard
MPEG-4, dédié plus spécifiquement au bas débit, et
qui va probablement révolutionner le monde de la vidéo.
II.3.1.2 La compression MPEG-4
Là où le MPEG-2 se contente d'encoder des
pixels, sans s'occuper de ce qu'ils représentent, le MPEG-4
s'intéresse au contenu, et introduit la notion d'objets. Chaque image de
la vidéo est ainsi décomposée : un personnage, une
voiture, un fond fixe, une voix, une musique... On parle d'objets
médias, regroupés en grandes familles (les objets vidéos,
les objets sons, etc.). Chacun peut bénéficier d'un traitement
spécifique adapté à sa nature.
Un tel système permet un gain de place évident :
imaginons un acteur sur un fond fixe. Codé une fois, le fond n'a plus
besoin, ensuite, d'être traité. Pour décrire ces objets, le
MPEG-4 a un langage : le BIFS (BInary Format for Scene) qui détaille
leur taille, leur forme, etc., ainsi que leurs mouvements. Mais le BIFS permet
aussi de définir le comportement des objets en fonction de l'utilisateur
; en clair, d'introduire de l'interactivité dans la vidéo. Un
clic sur un sportif à l'écran (défini comme l'objet
vidéo sportif), et on obtient toutes ses statistiques. Aussi le MPEG-4
prévoit aussi d'associer la notion de propriétés
intellectuelles aux objets. La MPEG-4, utilisée en suite par certaines
chaines, a permis de transmettre les émissions en haute
définition .Ce
Page | 27
nouveau standard HD 1920x 1080 lignes (2073600xpixels) apporte
un piqué 5fois plus élevé que la définition
standard (SD) 720x 576 lignes (414720 pixels).
II.3.1.2.1nteractions avec la scène
Un des points forts du MPEG-4 est la possibilité
d'interagir avec la scène, toujours en utilisant cette notion d'objet.
Il sera possible à l'utilisateur final de :
V' Modifier les paramètres d'un objet (forme, taille,
netteté,...). V' Déplacer un objet dans la scène.
V' Déclencher un événement.
II.3.1.3 L'embrouillage
Certaines chaines sont payantes et diffusées en
compression MPEG-4, donc il est nécessaire de les embrouiller afin de
limiter l'accès aux abonnés. La norme DVB a établi un
algorithme commun d'embrouillage CSA (Common Scrambling Algorithm)19
permettant de contrôler les abonnés et de limiter les
piratages.
Cet embrouillage peut être fait à deux niveaux :
V' Soit au niveau paquet élémentaire de
données PES. V' Soit au niveau paquet transport TS.
Tableau 2.1 comparaison des débits et
formats
Norme
|
Taille d'image (pixel)
|
Débit standard
|
MPEG-2
|
720x576
|
4Mbits/s
|
MPEG-4
|
720x576
|
2Mbits/s
|
MPEG-4 HD
|
1920x1080
|
~10Mbits/s
|
II.4 codage canal
Les opérations de codage de canal ont pour objet de
préparer le signal avant l'émission. Elles comprennent
essentiellement la dispersion d'énergie (brassage), le codage externe ou
Reed Solomon, Un codage convolutif, un poinçonnage et l'entrelacement
interne et externe. Les signaux codés, des différents composants
(sons, données et images) de plusieurs programmes, sont alors
multiplexés. Le signal binaire résultant, transporte toutes
les
19 CSA (Common Scrambling Algorithm) Algorithme
d'embrouillage spécifié par DVB
Page | 28
informations de synchronisation des différentes
composantes des programmes. L'entrelacement est une opération dont le
but est de rendre le signal le plus aléatoire possible,
l'intérêt est d'éviter les longues suites des «
zéros » ou des « uns » qui créent une raie
à forte énergie dans le spectre. Pour le codage correcteur
d'erreur, plusieurs algorithmes sont disponibles suivant l'application. Parmi
les codes correcteurs d'erreur on trouve le codage RS (Reed-SOLOMON), le codage
LDPC (Low Density Parity Check),... Pour des raisons techniques ou de
rentabilité.
L'acheminement d'une information numérique, ne peut pas
toujours se faire en bande de base. L'utilisation d'une fréquence
porteuse est alors nécessaire.20
Dispersion
|
|
Codeur externe RS
|
|
Codeur
|
|
Entrelaceur
|
d'énergie
|
|
|
|
convolutionnel
|
|
interne
|
|
|
Entrelaceur externe
|
|
|
|
|
|
|
|
Codeur
convolutionnel
|
|
Dispersion d'énergie
|
Codeur externe RS
|
|
|
Entrelaceur externe
|
|
|
Figure 2.4 Schéma illustrant le principe d'un
codeur canal
II.4.1 Dispersion d'énergie ou le brassage
Les paquets de transport TS sont assemblés par bloc de
8 paquets, ce qui fait 8*188 octets=1504 octets, la récupération
des blocs se fait en utilisant les octets de synchronisation de paquet TS :
Figure 2.5 Paquets TS assemblés en
bloc
Le brassage ou la dispersion d'énergie sur l'ensemble
de canal a pour objectif d'éliminer les longues suites de 0 ou de 1 afin
d'augmenter le nombre de transitions de signal et ainsi faciliter
20 Cours de l'INA formation « la
TNT » unité technique de Sylvie Kalinowski
Page | 29
la récupération de l'horloge. Le brassage des
données est réalisé par un ou exclusive entre une
séquence pseudo aléatoire, définie par la norme DVB
10010101000000, et les données d'entrer
Données d'entrées en claire
Génerateur
pseudoaleatoire
Ou exclusif
Données brasées
Mode d'initialisation
.
Figure 2.6 Schéma de
l'embrouilleur
L'octet de synchronisation de chaque paquet est : 01000111
soit 47 en hexadécimal. Pour pouvoir différencier entre l'octet
de synchronisation des blocs, le premier octet de premier TS de bloc sera alors
inverser à 10111000 qui vaut B8 en hexadécimal.
II.4.2 Codage externe ou Reed Solomon
Afin de pouvoir corriger la majeure partie des erreurs
introduites par le canal de transmission, on introduit une redondance dans le
signal permettant de détecter et de corriger ces erreurs. Le code
utilisé est un code de Reed-Solomon (aussi nommé RS) (188, 204,
t=8) qui permet, de compléter un procédé d'entrelacement,
de corriger les erreurs en rafale (plusieurs octets consécutifs). Il
s'applique à tous les paquets de transport TS brassés de 188
octets, y compris les octets de synchronisation.21
Mode d'information 188 octets
Mode de contrôle 16 octets
21 DUNOD. Principes de base des
télévisions numériques ainsi que leur mise en oeuvre dans
le système Européen DVB (Digital Video Broadcasting) janvier
2010.
Mode de code Reed solomon 204 octets
Figure 2.7 Format des paquets transports
protégés
II.4.3 Entrelacement externe
Cette étape est destinée à augmenter
l'efficacité du codage de Reed-Solomon. Un code a une capacité de
correction de paquets d'erreurs très inférieure à la
capacité de correction d'erreurs isolées. Afin de rendre plus
efficace la correction par le codage Reed-Solomon, on
Page | 30
disperse les erreurs au moyen d'un entrelaceur. A la
réception, l'ordre initial des échantillons est rétabli,
ce qui a pour effet de diviser les paquets d'erreurs en erreurs isolées
et de faciliter la correction. L'entrelacement n'augmente pas la
capacité de correction mais seulement son efficacité.
II.4.4 Code convolutif et poinçonnage
II.4.4.1 Code convolutif
Lorsque l'on affronte des milieux très bruités,
il est nécessaire de renforcer encore les mesures de protection des
données à transmettre, d'où la naissance de code
convolutif. Contrairement au code Reed Solomon, le code convolutif travaille
sur un flux binaire dont l'idée consiste à relier chaque bit
à un ou plusieurs bits qui le précède en
générant deux bit à la sortie.22
II.4.4.2 Poinçonnage
Le poinçonnage consiste à améliorer ce
rendement en ne transmettant pas certains bits sortant du codeur convolutif. Si
trois bits se présentent en entrée du codeur, on va en retrouver
6 en sortie mais on en transmettra que 4. Le rendement sera alors de 3/4. On
parle aussi de FEC 3/4 (FEC = Forward Error Correction).
II.4.5 Entrelacement interne
L'entrelacement interne dite aussi l'entrelacement
fréquentiel consiste à disperser de données successives
sur des porteuses suffisamment éloignées pour pouvoir corriger
les longues séquences de bits erronés, cet entrelacement passe
par deux étapes :
V' Entrelacement bit : dont le rôle est de supprimer la
corrélation des erreurs par symbole. V' Entrelacement symbole : dont le
rôle est de supprimer la corrélation des erreurs sur des. symboles
transmis sur des porteuses consécutives.
II.5 modulation OFDM
II.5.1 Introduction
Dans un premier temps la modulation OFDM consiste à
coder le signal à transmettre sur un grand nombre de symboles qui
peuvent être modulés soit :
V' En phase QPSK : chaque symbole est codé sur 2 bits.
22 ROHDE&SCHWARZ « Digital TV Rigs and
Recipes DVB-T »
23 Ibidem
Page | 31
V' En amplitude 16QAM : chaque symbole est codé
sur 4 bits. V' En amplitude 64QAM : chaque symbole est codé sur
6 bits.
II.5.2 Principe de la modulation OFDM
Ainsi, le principe de la modulation OFDM consiste à
répartir les symboles à transmettre sur plusieurs sous-porteuses,
afin de transmettre le maximum d'information en utilisant la
quasi-totalité de la bande passante.
Soit m l'intervalle pendant lequel un symbole OFDM sera transmis,
durant cet intervalle, Nc symboles de modulation seront transmis (a0, a1, a3,
..., aNc-1) et seront appliqués à Nc sous-porteuses. La figure
ci-dessous donne une description d'un modulateur OFDM.23
Figure 2.8 Modulateur OFDM de base
D'où le signal OFDM x(t) s'exprime :
X(t)=? ??=????-?? ??=????-??
????(??) = ? ? ??????????????????
??
??=?? ??=?? ??
II.5.2.1 L'orthogonalité
Souvent que l'utilisation d'un très grand nombre de
sous-porteuses amène à des interférences, d'où la
nécessité d'introduire la notion d'orthogonalité qui
consiste à utiliser un espacement, entre les symboles, F=1/T, où
T est la période pour laquelle le récepteur intègre le
symbole démodulé. Ce qui rend l'interaction entre sous-porteuses
approximativement nulle.
Page | 32
Dans le domaine temporel, chaque sous-porteuse correspond
à une impulsion rectangulaire, ce qui donne un spectre sinus-cardinal
dans le domaine fréquentiel.
Figure 2.9 Spectre du signal en sortie du modulateur
OFDM
II.5.2.2 L'intervalle de garde
Lors de la transmission d'un symbole, la multiplicité
des trajets donne naissance à des échos retardées ce qui
amènent à des interférences avec le symbole qui suit. La
modulation OFDM a pu résoudre ce problème en introduisant un
intervalle de garde, entre deux symboles successifs, qui a pour rôle est
d'absorber les échos, ce qui augmente la durée de transmission
du symbole :Ts= m+?t
m : la durée de transmission d'un symbole OFDM. ?t :
L'intervalle de garde.
Cet intervalle de garde ?tva correspondre au retard dû
au plus long trajet parcouru, donc il va être calculé comme suit
:
???? ???????? ???????? ???????????? ????????????????
?t=
???? ?????????????? ???? ???? ??????????????
En présence d'un canal multi trajet, la
réception de plusieurs échos en opposition de phase peut donner
lieu à des évanouissements (atténuation
sévères sur une partie de la bande de fréquence). Dans le
cadre d'un système OFDM, il est généralement impossible de
reconstruire les symboles transportés par les sous-porteuses
affectées par ces phénomènes d'évanouissements.
Cela s'explique par le fait que l'OFDM non-pré codé n'introduit
pas de redondance (ou diversité
Page | 33
fréquentielle). Cet inconvénient peut être
pallié en utilisant le COFDM au prix d'une diminution de
l'efficacité spectrale.24
II.5.3 description mathématique de l'OFDM
L'équivalent passe-bas d'un signal OFDM est exprimé
ainsi :
Où sont les symboles de donnée, est le nombre de
sous-porteuses et la durée du
bloc OFDM. L'espacement entre porteuses de Hz rend les
sous-porteuses orthogonales
entre elles ; cette propriété est
exprimée ainsi :
?? ? ?? (????2????1??/??
1 ) * (????2????2??/??) ????= 1 ?? ? ?? ????2??(??2-??1)??/??
????={1, ??1 = ??2
0 0 0, ??1 ? ??2
Pour éviter l'interférence inter-symboles dans
un environnement de propagation multi chemins, un intervalle de
garde-Tg= ?? < ??, oùTg est la période
de garde, est inséré avant le bloc OFDM.
Pendant cet intervalle, un préfixe cyclique est
transmis. Ce préfixe cyclique est égal au dernier Tg du bloc
OFDM. Le signal OFDM avec le cyclique préfixe est donc :
Le signal passe-bas ci-dessus peut soit être
constitué de valeur réelles ou complexes. Pour le signal à
valeurs réelle celui-ci est généralement transmis en bande
de base et exprimé ainsi :
S(t)=R{?? (??)?? ??2????????}
Le signal en bande de base à valeurs complexes est par
contre modulé à une fréquence supérieure
fc. En général, le signal est
représenté ainsi :
24 Screen Service «automatic change-over operation manual
».
Page | 34
S(t)=? |????| cos(2?? [?? ?? + ??
??-1 ??] t + ??????[????]
??=0
II.6 La norme DVB-T
La norme DVB-T permet de mettre en place des réseaux
iso fréquence synchrone ce qui permet d'économiser les
fréquences en utilisant la même fréquence pour des
émetteurs qui couvrent des zones adjacentes. Ce principe de
réseau nécessite une synchronisation parfaite temporelle et
fréquentielle de tous les émetteurs du réseau et est
totalement transparent pour le récepteur. La norme DVB-T (Digital Video
Broadcasting Terrestriel) de la télévision
numérique permet aux faisceaux hertziens de jouer le
rôle de satellite pour une transmission numérique des signaux
vidéo. En effet, le principe de fonctionnement est basé sur un
ensemble d'équipement permettant de réaliser une adaptation des
signaux TV en bande de base en sortie de multiplexeur aux
caractéristiques du canal de transmission terrestre. Le flux de
données à transmettre subit à un traitement selon le
schéma synoptique ci-dessous :
Figure 2.10 : Schéma synoptique de la Chaine
DVB-T
Le processus d'une chaine d'émission DVB-T peut être
résumé en trois étapes :
y' Un codage source : permettant la compression,
l'embrouillage et le multiplexage des données.
y' Un codage canal : qui vise à transformer les
données de manière à augmenter la sûreté de
transmission.
y' Une adaptation au canal de transmission terrestre : qui se
fait par la technique de modulation numérique visant à faire face
aux problèmes typiques du canal de transmission terrestre.
II.6.1 Problèmes de DVB-T
y' Bande passante réduite
y' L'image n'est pas assez fine et présente un aspect
pixélisé
Page | 35
y' Les signaux OFDM présentent
généralement un facteur décrète
élevé. Cela réduit le degré d'efficacité de
l'émetteur et par conséquent, augmente les coûts
d'exploitation car l'émetteur doit être conçu pour pouvoir
gérer la puissance de crête du signal.
II.7 Avantages de la Norme DVB-T2
y' L'un des avantages déterminants de la norme DVB-T2
par rapport à son prédécesseur DVB-T est de disposer de
modes de diffusion optimisés pour des réseaux SFN (Single
Frequency Network) de grande taille.
y' L'avantage de la DVB-T2 est qu'elle est capable de
transmettre un débit plus élevé qui est favorable à
la transmission HD.
y' Pour réduire le facteur de crête du signal de
transmission. A cet effet, le modulateur DVB-T2 peut modifier le signal DVB-T2,
soit par modulation appropriée des porteuses OFDM non utilisées
(Reserved Tones), soit en décalant les (Frame Builder and OFDM
Generation) génère les symboles OFDM et transpose le signal
à la fréquence d'émission.25
y' Le DVB-T2 utilise également les technologies des
autres normes DVB. Il s'agit notamment de la protection contre les erreurs par
codage LDPC, développée à l'origine pour la DVB-S2.
y' Le DVB-T2 permet pour la première fois de
réaliser une protection contre les erreurs spécifie au programme.
Cela signifie qu'un opérateur peut choisir pour chaque programme
à transmettre un équilibre entre le débit et la
fiabilité de transmission.26
Tableau2.2 comparatif entre DVB-T et DVB-T2
Paramètres
|
DVB-T
|
DVB-T2
|
FFT sise
|
2k, 8k
|
1k, 2k, 4k, 8k, 16k, 32k
|
Intervalle de garde
|
1/4,1/8,1/16,1/32
|
1/4, 19/128,1/8, 19/256,1/16,1/32, 1/128
|
Mode porté
|
Standard
|
Extended
|
Capacité
|
24.1 Mbit/s
|
34.1Mbit/s
|
Modulation
|
OFDM
|
OFDM
|
Schémas de modulation
|
QPSK, 16QAM, 64QAM
|
QPSK, 16QAM, 64QAM, 256QAM
|
25 ETSI TS 102 831 v1.2.1, Implementation guidelines for a
second generation digital terrestrial television broadcasting system
(DVB-T2). Rapport, Digital Video Broadcasting, 2012.
26 Ibid.
Page | 36
II.8 Conclusion partielle
Dans ce chapitre il a été question de parler de
la norme européenne (DVB-T et DVB-T2), du codage canal et du codage
source, de la modulation OFDM qui est un procédé de codage de
signaux numériques par répartition en fréquences
orthogonales sous forme de multiples sous-porteuses. Et
d'énumérer les problèmes de la norme DVB-T et de
dégager les avantages de la norme DVB-T2 contrairement à la norme
DVB-T et afin un tableau comparatif a été établi entre les
deux normes de la TNT.
Page | 37
CHAPITRE III ETUDE DE LA NORME CHINOISE (DTMB)
III.1 introduction
Dans ce chapitre il est question de parler de l'historique de
la norme DTMB, de la modulation TDS-OFDM, du codage LDPC ainsi que de donner
quelques avantages de la norme DTMB.
III.2 historique de la norme DTMB
La Chine a la plus grande population du monde consommateur de
l'électronique. Il y a actuellement plus de 400 millions de
téléviseurs en Chine, ce qui représente environ 30% de
tous les postes téléviseurs dans le monde entier. Comme d'autres
pays en développement, la Chine a décidé de
développer sa propre norme afin d'éviter de payer les frais de
licence. Le DTMB est une fusion des normes BDIAT-T
(développé par l'Université Jiao Tong de Shangai), DMB-T
(développé par l'Université de Tsinghua) et TMI (terrestre
interactive Multiservice infrastructure) ; Ce dernier est le standard
proposé par L'Académie des sciences de radiodiffusion en 2002. Le
DTMB est devenu une norme de la TNT officiellement en 2006. La norme DTMB a
été publiée comme une norme nationale de la Chine en
août 200627. Cette norme adopte des techniques récentes
de l'état de l'art tels que la forme d'onde de transmission
appelée TDS-OFDM (Time Domain Synchrones-OFDM) et la technique
avancée de codage de canal LDPC (low-density parity-check). La norme
DTMB est conçue pour soutenir des scénarios de réception
non seulement fixes, mais aussi portables et mobiles. Enfin, la norme DTMB
permet de fournir différents débits utiles allant de 4,813 Mbit/s
à 32,486 Mbit/s.
III.3 définition de la norme DTMB
DTMB signifie (Digital Terrestrial Multimedia Broadcasting)
est la norme de la télévision numérique terrestre
adoptée en République populaire de chine .Elle est
destinée à être utilisée avec les deux terminaux
fixes et mobiles.
27
www.adtc.org.cn page
consultée le 15 mai 2015
Page | 38
III.3.1 Récepteurs DTMB
Figure 3. 1 différent type de
récepteurs DTMB
III.4 Les techniques multi porteuses
III.4.1 Canal de propagation
Le terme « canal » fait référence au
milieu physique dans lequel les signaux portant l'information sont
propagés entre l'émetteur et le récepteur. Un
modèle de canal important est le canal à trajets multiples. La
propagation par trajets multiples est due aux différentes interactions,
telles les réflexions et diffractions, de l'onde
électromagnétique avec les obstacles présents dans le
canal de propagation : sol, arbres, couches atmosphériques,
bâtiments, etc. Le signal reçu est donc une somme de versions
pondérées et retardées du signal transmis appelées
échos. Le canal de propagation est souvent modélisé sous
la forme d'un filtre pouvant être décrit par sa réponse
impulsionnelle28 :
Avec L le nombre de trajets. Le lème
trajet est caractérisé par son retard de propagation (t)
et son facteur d'atténuation ãl(t). Cette
multitude de répliques de l'onde émise, se traduit dans le
domaine fréquentiel par une réponse du canal, présentant
de fortes atténuations pour certaines valeurs, de fréquences
définissant ainsi la sélectivité fréquentielle du
canal dans une bande donnée. En passant dans le domaine dual par la
transformée de Fourier, la réponse du canal dans le domaine
fréquentiel s'exprime donc :
28LAROQUE BERNARD Denis, Télévision
numérique terrestre, fondamentaux et perspectives Paris, Dunod,
2009.
29 G.J. Foschini. Layered space-time architecture
for wireless communication in afading environment when using multi-element
antennas. Bell labs technical journal, 1(2):41-59, 1996.
Page | 39
Si les paramètres du canal varient au cours du temps,
le canal est qualifié de canal dynamique, sinon on parle de canal
statique.
III.5 modulation TDS-OFDM
III.5.1 origine de TDS-OFDM
L'OFDM est une technique de transmission
particulièrement adaptée aux canaux multi trajets. Le principe de
l'OFDM repose sur la transmission de plusieurs flux d'information
multiplexés en fréquence, sur une base de sous-porteuses
orthogonales. Plus précisément, les données du flux
à transmettre de débit élevé sont réparties
sur N flux à bas débit, transmis par les N
sous-porteuses orthogonales. Les symboles transmis par chaque sous
porteuse ont donc une durée N fois plus grande que les symboles
originaux. Ainsi, si le nombre de sous-porteuses est suffisamment grand, la
durée des symboles devient bien supérieure à
l'étalement des retards de la réponse impulsionnelle du canal.
Les effets d'interférence entre symboles (intersymbol
interference, ISI en anglais) s'en retrouvent alors fortement
minimisés. Dans le domaine fréquentiel, le canal sélectif
en fréquence est divisé en N sous-canaux qui peuvent
être vus comme localement non-sélectifs en fréquence.
Aujourd'hui, l'OFDM est utilisé dans de nombreux standards tels que DAB,
DVB-T/T2, DTMB, ADSL, WLAN, 3GPP LTE, WiMAX, UWB etc. Pour éliminer
l'effet de l'ISI résiduelle, un intervalle de garde peut être
inséré en préfixe de chaque symbole OFDM. L'intervalle de
garde peut être réalisé sous la forme d'une extension
cyclique de la partie utile des symboles OFDM, ou en utilisant des symboles nul
sous encore par le biais d'une séquence déterministe connue. Ces
différents choix conduisent à trois versions différentes
de systèmes OFDM respectivement nommés CP-OFDM, ZPOFDM et
TDS-OFDM29.
Page | 40
III.5.1.1 Différents types d'intervalle de
garde
Figure 3.2 Différents types d'intervalle de
garde
III.5.2 définition de TDS-OFDM
Le TDS-OFDM Est une nouvelle forme de signal OFDM qui utilise
pour intervalle de garde une séquence pseudo-aléatoire
(Pseudo Random Sequence, PN), au lieu du préfixe cyclique
(cyclic prefix, CP) classiquement utilisé dans la plupart des
systèmes OFDM, alors appelés CP-OFDM. En plus de servir
d'intervalle de garde, la séquence PN est également
utilisée comme séquence d'apprentissage pour l'estimation de
canal et la synchronisation.30
III.5.3 problème de la modulation TDS-OFDM
Le problème majeur provient de l'interférence
mutuelle inévitablement présente entre les échantillons de
la séquence PN et ceux des symboles des trames OFDM. Ainsi, la
séquence PN doit être retranchée du signal reçu
avant la démodulation des symboles de données OFDM. Une
estimation précise de la réponse impulsionnelle du canal
(Channel Impulse Response, CIR) est alors nécessaire pour
estimer la séquence PN reçue et pouvoir la retrancher
précisément. Si l'estimation de canal est imprécise, des
échantillons résiduels de la séquence PN seront
présents
30 J. Wang, C. Y. Pan, and Z. X. Yang. A simple
space-frequency transmitter diversity scheme for TDS-OFDM in SFN. In
Proceedings of the 2005 International Conference on Communications,
Circuits and Systems, pages 260- 264, 2005.
Page | 41
au sein des symboles de données OFDM, ce qui aura pour
conséquence de dégrader assez fortement les performances du
système.
III.5.4 principe de la modulation TDS-OFDM
.De manière générale, l'utilisation d'un
intervalle de garde a pour conséquence de dégrader le
débit utile puisque qu'une portion de temps est dédiée
à la transmission d'informations autres que les données utiles.
Récemment, une structure alternative d'intervalle de garde a
été proposée dans le but d'optimiser l'utilisation de la
ressource spectrale. Dans cette nouvelle structure, l'intervalle de garde est
composé d'une séquence connue qui est réutilisée
pour l'estimation de canal et la synchronisation (récupération de
rythme, récupération de porteuse et de synchronisation de trame),
afin de réduire le surcoût global de transmission. Cette solution
est communément appelée TDS-OFDM. Le TDS-OFDM peut atteindre une
efficacité spectrale supérieure à l'OFDM de préfixe
cyclique standard (CP-OFDM). Actuellement, il peut soutenir des constellations
jusqu'à 64QAM, mais ne peut pas soutenir d'ordre supérieur comme
256QAM en raison des interférences mutuelles.
Le signal de TDS-OFDM peut s'écrire comme :
Ou
Avec la séquence connue.
Le signal reçu
s'écrit alors :
On peut voir qu'il y a bien sûr apparition
d'interférence mutuelle entre les données et la séquence
connue au sein du signal reçu. En supposant que l'on dispose d'une
estimation parfaite de la réponse du canal, on peut intégralement
supprimer la contribution de la séquence PN au sein du flux
d'échantillons reçus et ainsi transformer les symboles TDS-OFDM
en symboles ZP-OFDM. Les processus décrits précédemment
dans le cas du ZP-OFDM peuvent alors être directement mis en oeuvre. Si
le canal n'est pas parfaitement connu, des résidus de la séquence
PN demeurèrent au sein du signal reçu et engendreront des
interférences sur la partie utile des symboles OFDM. Ainsi, on comprend
que le processus d'estimation de canal est une opération critique pour
les systèmes TDS-OFDM et à laquelle il faut apporter un soin
particulier.
Page | 42
III.5.5 Efficacité d'exploitation de la puissance
émise
Chaque système doit allouer des ressources
dédiées aux fonctions de synchronisation, d'estimation de canal
et de signalisation. Il s'agit souvent de sous-porteuses
réservées au sein du multiplex OFDM dont la puissance peut
être augmentée par rapport aux sous-porteuses de données
utiles afin de fiabiliser leur transmission. Dans le cas du système
TDS-OFDM, ces données d'apprentissage sont en partie transmises au sein
de l'intervalle de garde par le biais de la séquence PN. Dans tous les
cas, la transmission de ces données se traduit par une utilisation d'une
portion de la puissance d'émission qui n'est pas utilisée pour
transmettre les données utiles. Pour évaluer cette perte, nous
calculons « le facteur d'efficacité d'exploitation de la
puissance » qui est défini par le taux de la puissance
allouée aux sous-porteuses de données utiles sur la puissance
totale consacrée à la transmission.
III.5.6 Schémas de principe d'un système
DTMB
Figure 3.3 schéma d'un système
DTMB
Les données d'entrée passent d'abord par un
embrouilleur, Forward Error Correction FEC de codage bit à symbole
cartographie, en suite par l'entrelacement pour former le bloc de base de
données. Après cela, le bloc de base de données est
multiplexées avec les données du système et les
données sont traitées pour former le FB. Ensuite, le signal de la
trame est une combinaison du FB et FH est converti en bande de base signal de
sortie RF (avec la largeur de bande de 8 MHz). Enfin, la sortie est obtenue
après conversion ascendante du signal de bande de base.
III.6 code LDPC (Digital Terrestrial Multimedia
Broadcasting)
III.6.1 historique du code LDPC
L'impossibilité de mettre en oeuvre les codes LDPC
développés par Gallager en 1963, fait qu'ils furent
oubliés jusqu'à ce que le travail de Gallager ait
été redécouvert en 1996. Les
Page | 43
Turbo-codes, une autre classe de codes capacité
similaire, découvert en 1993, est devenu le schéma de codage de
choix dans les années 1990. Ces dernières années, les
avancées dans les codes de contrôle de parité faible
densité les ont fait surpasser les turbo-codes en termes d'erreur
planché et de performance de taux de codage, laissant les turbo-codes
mieux adapté pour les taux réduits de code
uniquement.31
III.6.2 principe du codage LDPC
LDPC est un code linéaire correcteur
d'erreur, permettant la transmission d'information sur un canal de transmission
bruyant. LDPC est construit en utilisant un graphe biparti clairsemé.
À l'aide de techniques itératives de propagation d'information
sur la donnée transmise et à décoder, les codes LDPC
peuvent être décodés en un temps proportionnel à
leur longueur de bloc. Ces informations supplémentaires (qu'on appelle
aussi contraintes) sont en fait un groupe de bits de parité, chaque bit
protégeant un sous-ensemble du bloc, chaque sous-ensemble étant
recouvert par d'autres sous-ensembles. Les codes LDPC ont trouvé une
utilisation dans les applications exigeant le transfert d'informations fiables
et hautement efficace avec peu d'information en retour. Bien que la mise en
oeuvre de codes LDPC ait pris du retard sur d'autres codes, notamment les turbo
codes, l'absence de brevets logiciels a rendu LDPC attrayant pour certains. Les
codes LDPC sont également appelés codes Gallager, en l'honneur de
Robert G. Gallager, qui a développé le concept de LDPC dans sa
thèse de doctorat du Massachusetts Institute of Technology en 1960.
III.6.3 Application du code LDPC
En 2003, un code de LDPC a été
préféré à six Turbo Codes pour devenir code
correction d'erreur dans le nouveau DVB-S2 standard pour la transmission par
satellite de la télévision numérique. En 2008, LDPC
plutôt que le système de Turbo Codes a été choisi
comme système de correction aval des erreurs (FEC) pour la
normeITUTG.hn. GHN a choisi LDPC
plutôt que les turbo-codes en raison de leur complexité de
décodage plus faible (surtout quand fonctionnant à des
débits de données près de 1,0 Gbit/s). LDPC est
également utilisé pour 10GBase-T, qui envoie des données
à 10 gigabits par seconde sur un câble à paires
torsadées. À partir de 2009, les codes LDPC font également
partie de la spécification Wi-Fi de l'IEEE 802.11 comme une option pour
802.11n et 802.11ac. Certains systèmes OFDM ajoutent une correction
d'erreur externe supplémentaire qui corrige les erreurs occasionnelles
qui ont
31
www.wikipedia.com
/dtmb&dvb-t2/LDPC%20--%20Wikipédia.html page consultée le 22
juin 2015.
Page | 44
outrepassé le code de correction de LDPC même
à faible taux d'erreur de bit. Par exemple : La norme DTMB, DVB-T2, et
la norme DVB- utilise un code externe BCH (Bose, Ray-Chaudhuri, et Hocquenghem)
pour éliminer les erreurs résiduelles après
décodage par LDPC.
III.6.4 Décodage d'un code LDPC
Comme avec d'autres codes, le décodage d'un code LDPC
sur un canal binaire symétrique est un problème, bien que dans la
pratique on puisse arriver à une bonne approximation. En revanche, la
propagation d'information sur la donnée codée sur un canal
binaire à effacement, est particulièrement simple lorsqu'il est
possible de satisfaire des contraintes de façon
itérative32.
Par exemple, si l'on suppose que le mot de code valide,
101011, est transmis à travers un canal binaire à effacement et
reçu avec les premiers et quatrièmes bits effacés, ce qui
donne ?01? 1 1. Le premier bit de parité correspond aux quatre premiers
bits de l'information à décoder. Le deuxième bit de
parité correspond aux bits trois, quatre et six. Le troisième bit
de parité correspond aux bits un, quatre et cinq. Dans cet exemple, le
premier bit ne peut pas encore être rétabli parce que toutes les
contraintes de codage ne permettent pas d'identifier plus d'un bit inconnu
à la foi.
Première contrainte La première
contrainte indique que les quatre premiers bits sont erronés, la
deuxième indique que les bits trois, quatre et six sont également
erronés, de même le troisième bit de parité indique
que les bits un, quatre et cinq sont erronés. Afin de décoder le
message, les contraintes sont examinées sur un seul des bits à la
fois.
Si l'on examine la deuxième contrainte, le
quatrième bit doit avoir été à "zéro",
puisque seul un zéro à cet emplacement peut satisfaire la
contrainte (il n'y a que deux possibilités 101011 et 101111).
Cette procédure est ensuite
répétée sur la nouvelle configuration où seule la
première contrainte et la troisième contrainte sont fausses.
32 R.G. Gallager, « Low-density parity-check
codes ». IRE Transactions on Information Theory, vol. 8, no 1, pages
21-28, 2007.
Page | 45
Deuxième contrainte Les bits en commun
à ces deux contraintes sont les bits un et quatre, mais on connait
maintenant la valeur du bit quatre, donc cela signifie que le premier bit doit
être à "un" pour satisfaire la contrainte. Ainsi, le message peut
être décodé par itération.
DTMB système qui utilise une concaténation de
BCH extérieure et intérieure que la LDPC. Le code BCH est
dérivé du BCH (1023, 1013). 261 zéros sont ajoutés
en face de la 752 des bits d'information avant le codage BCH et ensuite
retirés de la sortie du BCH codeur.
III.6.5 Schéma de correction d'erreur
Pour le système DTMB, un code interne de type LDPC
concaténé avec un code BCH (Bose-Chaudhuri-Hocquenghem)
est adopté offrant trois options de rendement de codage, à savoir
0.4, 0.6 et 0.8. On peut remarquer qu'aucun entrelacement n'est prévu
entre les deux codes. Par ailleurs, le code LDPC utilisé est une version
raccourcie du code LDPC spécifié dans la norme DVB-S2. En
conséquence, le système DTMB ne peut pas tirer pleinement partie
du pouvoir de correction qu'il aurait été possible d'obtenir avec
le code d'origine.
Tableau3.3 Taux de code LDPC
Code rate
|
Block length (bits)
|
Information bit length
|
0.4
|
7488
|
3008
|
0.6
|
7488
|
4512
|
0.8
|
7488
|
6016
|
III.7 les avantages de la norme DTMB
Les avantages les plus importants de DTMB sont qu'il
possède les droits de propriété intellectuelle
indépendants complets et est détenue par l'Etat. Dans le
même temps, la première génération de la Chine de la
norme DTMB possède les caractéristiques d'une grande
efficacité de spectre, une large couverture, une bonne performance
mobile et l'acquisition rapide des signaux. Les avantages techniques de DTMB
sont principalement incorporés dans cinq aspects comme suit:
Page | 46
III.7.1 Structures de cadre hiérarchique
synchronisé avec le temps absolu
Avec une structure de cadre hiérarchique unique,
synchronisé avec le temps absolu, la norme DTMB chinoise pourrait
fournir une deuxième horloge synchrone correspondant au flux TS pour le
réseau à fréquence unique, ce qui est pratique pour la
mise en place de réseau à fréquence unique. .
III.7.2 Haute efficacité spectrale
L'intervalle de garde en TDS-OFDM est également
utilisé pour la transmission du signal d'estimation de canal, tandis
qu'environ 10% de sous-porteuses dans la norme DVB-T sont utilisés pour
transmettre le signal de pilote pour la synchronisation et l'estimation de
canal, avec un intervalle de garde de préfixe cyclique. Par
conséquent, l'efficacité de spectre de système DTMB est
augmentée d'environ 10% que pour le système DVB-T.
III.7.3 Convient pour la réception mobile
La réception mobile génère l'effet
Doppler et l'interférence d'occlusion, ainsi le canal de transmission
présente des caractéristiques variant dans le temps.
III.7.4 capacité du système de
synchronisation
TDS-OFDM adopte la séquence PN (Pseudo Random
Sequence) de synchronisation uniquement dans le domaine temporel, et
le temps de synchronisation est d'environ 1 ms, ce qui correspond à
l'intervalle de temps de séquence PN adjacente. Cet avantage a
été vérifié dans les tests de radiodiffusion.
Cependant, la réalisation de la technologie de synchronisation C-OFDM
est complexe, et le temps de synchronisation est de dizaines de
millisecondes.
III.7.5 Permet de mettre en place un réseau
à fréquence unique
DVB-T nécessite la couche de flux MPEG synchronisation
avec le réseau à fréquence unique, et sa technologie de
réalisation est complexe. La structure de trame de DTMB est
mesurée dans l'unité de seconde intégrale, ce qui permet
la synchronisation de la couche physique avec le réseau à
fréquence unique avec un équipement simple et faible coût
de mise en réseau.
Tableau 3.2 sept modes recommandés par le
système DTMB
Mode
|
Nombre des pilotes
|
Taux de FEC
|
Modulation
|
Choix de cadre d'entête
|
Longueur d'entrelacement
|
Débits(Mbps)
|
Page | 47
1
|
3780
|
0,4
|
16QAM
|
PN945
|
720
|
9,626
|
2
|
1
|
0,8
|
4QAM
|
PN595
|
720
|
10,396
|
3
|
3780
|
0,6
|
16QAM
|
PN945
|
720
|
14,438
|
4
|
1
|
0,8
|
16QAM
|
PN595
|
720
|
20,791
|
5
|
3780
|
0,8
|
16QAM
|
PN420
|
720
|
21,658
|
6
|
3780
|
0,6
|
64QAM
|
PN420
|
720
|
24,365
|
7
|
1
|
0,8
|
32QAM
|
PN595
|
720
|
25,989
|
III.8 les multiples services du système
DTMB
Figure 3.4 schémas de différents
services DTMB
III.9 conclusion partielle
Dans ce chapitre, intitulé « étude de la
norme chinoise (DTMB) » nous avons parlé de l'historique de la
norme DTMB, qui est une fusion des normes (BDIAT-T , DMB-T et TMI),
Page | 48
de la modulation TDS-OFDM (qui est une nouvelle forme du
signal OFDM qui utilise pour intervalle de garde une séquence
pseudo-aléatoire (PN), au lieu du préfixe cyclique'(CP)
classiquement utilisé dans la plupart des systèmes OFDM), du Code
LDPC, de l'efficacité d'exploitation de la puissance émise et du
schéma correcteur d'erreur. Par la suite nous avons parlé de
l'architecture du système DTMB et en fin nous avons parlé de sept
modes recommandés par le système DTMB.
Page | 49
CHAPITRE IV ETUDE COMPARATIVE ENTRE LA NORME
EUROPEENNE (DVB-T2) ET LA NORME CHINOISE(DTMB)
IV.1 Introduction
Dans ce chapitre, il sera question non seulement de donner les
différentes comparaisons sur le plan technique et sur le plan
international entre la norme DVB-T2 et la norme DTMB, mais aussi
d'énumérer les différents types de réception de la
TNT enfin, présenter les avantages de la TNT et ses
inconvénients.
IV.2 Réception avec la TNT
La télévision numérique est reçue
soit par un syntoniseur intégré à un
téléviseur récent, soit par un boîtier
décodeur numérique (en anglais set-top box) relié à
un téléviseur plus ancien. Le récepteur décode le
signal reçu par une antenne de télévision standard.
Toutefois, en raison de problèmes de planification des
fréquences, une antenne adaptée à la réception d'un
ensemble de canaux analogique peut ne pas convenir pour un ensemble de canaux
numériques. Ceci est assez fréquent au Royaume-Uni. Les antennes
d'intérieur (également appelées oreilles de lapin) sont
encore plus susceptibles d'être touchées par ces problèmes
et peuvent avoir besoin d'être
remplacées.il existe trois
types de réception : fixe, portable et mobile33.
IV.2.1 Réception fixe
y' Elle fonctionne simplement à l'aide d'une antenne de
toit conventionnelle.
y' Elle ne nécessite aucune intervention requise sur
l'antenne dans 75% des cas seule l'acquisition d'un adaptateur est
nécessaire.
IV.2.2 Réception portable
y' C'est la possibilité de recevoir les programmes
numériques par une antenne intérieure posée sur le
téléviseur voir intégrée à ce dernier.
y' Elle permet de s'affranchir du câblage (exemple : TV
secondaire).
IV.2.3 Réception mobile
y' C'est la possibilité de recevoir les programmes en se
déplaçant (ex : en voiture...).
33 OLIVIER TUTA, Cours de
télévision, G2 TLC, 2014, Inédit, p.15.
Page | 50
Bouquet : Un bouquet est une sélection
de programmes de télévision et/ou de radio, accompagnés de
services annexes (télétexte, EPG...) qui sont envoyés
ensemble dans un même flux numérique.
L'EPG : EPG est l'initial d'"Electronic
Program Guide" ou "guide électronique de programme". C'est un service
présent dans le bouquet qui vous permet de connaître quels sont
les programmes diffusés sur La Une, La Deux ou La Trois sur plusieurs
jours.
IV.3 Modèle technique de planification
Il existe deux types de réseaux : les réseaux
MFN (Multi Frequency Network ou réseau à fréquences
multiples) et les réseaux SFN (Single Frequency Network ou réseau
à fréquence unique). Dans la pratique, un réseau de
diffusion peut être soit un réseau MFN, ou un réseau SFN ou
encore un réseau mixte (MFN+SFN).
IV.3.1 Le réseau multifréquence
Le réseau MFN correspond actuellement à la
planification utilisée pour la télévision analogique. Dans
un réseau MFN, les fréquences ne peuvent être
réutilisées que lorsque les sites d'utilisation sont suffisamment
séparés les uns des autres de façon à
réduire au maximum l'interférence entre les émetteurs. Ce
type de réseau présente l'avantage de34 :
V' Il est plus rapide à mettre en place car il reprend
le schéma de déploiement des chaînes de
télévision analogiques.
V' Jl n'impose pas la modification des orientations des antennes
de réception.
IV.3.1 Inconvénients
V' Il est très gourmand en fréquence.
IV.3.2 Le réseau mono fréquence
Dans le cas du réseau SFN, les fréquences
peuvent être réutilisées sur des sites voisins. Cela
nécessite une parfaite synchronisation entre les émetteurs. La
mise en oeuvre d'un réseau SFN nécessite une bonne maîtrise
de la synchronisation. Par contre, le déploiement d'un réseau SFN
permet d'utiliser de façon optimale les ressources en fréquences.
La plupart des pays ont réalisé une planification de leur
réseau en MFN. Toutefois, il n'est pas rare de voir que certains
34 GUILLOU, PADIOLEAU, La régulation de la
télévision, Paris, Documentation française, 2010.
Page | 51
pays font recours à la combinaison du réseau SFN
avec le réseau MFN, notamment pour combler les espaces blancs où
il n'est plus possible de trouver une fréquence libre. Ce type de
réseau présente l'avantage de35 :
y' Faire une économie drastique sur le nombre de
fréquences utilisées.
y' Favoriser le développement des récepteurs
portables en permettant d'augmenter la densité des émetteurs.
IV.3.2.1 Inconvénients
y' Très coûteux car il multiplie le nombre des
émetteurs.
IV.4 Avantages de la TNT
La migration numérique offre plusieurs avantages.
Cependant, il faut comprendre que ces bénéfices ne seront pas
répartis uniformément sans l'intervention des gouvernements. Ces
avantages sont :
y' Réception d'un plus grand nombre de programmes
télévisuels et meilleure gestion des
fréquences de transmission.
y' Melleure qualité de l'image et du son.
y' Meilleure compatibilité des contenus, la source
audiovisuelle étant codée en MPEG2 ou
MPEG4.
y' Passage naturel de la définition standard (SD) à
la haute définition (HD) .
y' Possibilité de visualiser plusieurs chaînes en
même temps sur l'écran.
y' Possibilité de sauvegarder les contenus
(émissions, films, etc.) sur un disque dur ou sur
DVD aussi facilement qu'un fichier sur ordinateur et en
conservant la qualité d'origine.
IV.4.1 Inconvénients de la TNT
IV.4.1.1 Fardeau économique
La transition vers le numérique présente un
fardeau économique pour tous les acteurs - d'abord les gouvernements qui
doivent établir de nouvelles réglementations; l'industrie, qui
35 OSSAMA, F., Les Nouvelles technologies de l'information et
de la communication, en- jeux pour l'Afrique en- jeux pour l'Afrique
subsaharienne, Paris, Le harmattan, 2008.
Page | 52
doit tout changer son équipement, ainsi que les
consommateurs qui doivent se procurer des nouveaux décodeurs
numériques ou de nouvelles télévisions numériques.
Il est important de souligner que les technologies de radiodiffusion
numérique doivent être acquises sur le marché mondial. La
faiblesse des moyens dans la plupart des pays africains est un obstacle majeur
à l'acquisition, à la fois pour les promoteurs et les
consommateurs.
Le passage au numérique n'est pas réellement
gratuit car il faut au minimum s'équiper d'un décodeur
numérique.
IV.5 architecture du réseau de diffusion
L'émetteur principal et les équipements de
tête de réseau permettent la constitution du multiplex à
diffuser. La tête de réseau permet :
V' De traiter les programmes nationaux et régionaux.
V' D'insérer des services multimédias.
V' D'injecter des programmes codés localement (permanent
ou décrochage régional).
Le transport du multiplex de programmes
depuis la tête de réseau jusqu'aux sites de diffusion peut se
faire par satellite ou via le réseau terrestre (faisceaux hertziens,
fibres optiques). Les multiplex de programmes sont diffusés à
l'identique sur tous les autres sites.
Figure 4.1 schémas global de la diffusion de
la TNT
Page | 53
IV.6.comparaison entre la norme DVB-T2 et DTMB
Tableau6.1 comparatif des paramètres de
transmission entre la norme DVB-T2 et la norme DTMB
DVB-T2 DTMB
Largeur de bande du canal
|
1,7 MHz, 5 MHz, 6 MHz, 7 MHz, 8MHz, 10MHz
|
6 MHz, 7MHz, 8MHz
|
Tailles de FFT disponibles
|
1K, 2K, 4K, 8K, 16K, et 32K
|
1/4k
|
Intervalle de garde
|
1/4, 1/8, 1/16, et 1/32 19/128, 19/256, et
1/128
|
1/4, 1/6, 1/9
|
SFN
|
Oui
|
Oui
|
MFN
|
Oui
|
Oui
|
Modulation
|
OFDM
|
TDS-OFDM
|
Codage de canal interne
|
LDPC
|
LDPC
|
Codage de canal externe
|
BCH (1/2, 3/5, 2/3, 3/4, 4/5, 5/6)
|
BCH (0.4, 0.6, 0.8)
|
Compression de l'information
|
MPGEG2, MPGE4
|
MPEG2
|
Constellation
|
QPSK, 16QAM, 64QAM, 256QAM
|
4QAM, 16QAM ,64QAM
|
Rotations de constellation
|
Oui
|
Non
|
Débit binaire
|
5.35-50.4 Mbit/s
|
4.813Mbps - 32.486 Mbps
|
SDTV/HDTV
|
Oui
|
Oui
|
Prix du décodeur
|
Faible
|
Moyen
|
FEC
|
LPDC + BCH 1/2, 3/5, 2/3, 3/4, 4/5, 5/6
|
LPDC + BCH 0.4, 0.6, 0.8
|
Page | 54
IV.6.1 comparaison entre la norme DVB-T2 et DTMB sur le
plan international
IV.6.1.1 Obligations pour les Etats membres de
l'UIT
L'accord de Genève est une décision qui s'impose
à tous les Etats membres de l'UIT répartis en trois
régions. L'UIT compte en effet 3 grandes régions. La
Région1del'Union internationale des télécommunications
comprend l'Europe, l'Afrique, le Moyen-Orient et la République islamique
d'Iran. Le passage de l'analogique au numérique s'impose ainsi a la RDC
comme à tous les pays signataires de l'accord. La RDC, Etat-membre de
l'Afrique, région 1 de l'UIT est ainsi concerné par cette
opération. Sous l'impulsion de l'Union africaine des
télécommunications(UAT) et avec l'aide de l'UIT et un rôle
important de l'Agence nationale des fréquences (ANFR)situe en France,
les pays africains ont adopté des normes communes d'origine
européenne (DVB-T2 et MPEG4) : lorsqu'on sait que les
téléviseurs sont des cadeaux appréciés que la
diaspora ramène d'Europe Les lignes directrices de l'Union
internationale des télécommunications (UIT) pour le passage de la
radiodiffusion analogique à la radiodiffusion numérique avant le
17 juin 2015, qui tiennent compte des dispositions de l'Accord régional
relatif à la planification du service de radiodiffusion numérique
de terre dans la Région 1 signé à Genève en 2006,
optent pour la norme de transmission DVB-T (DVB-T2) pour les nouveaux services
de radiodiffusion télévisuelle numérique de Terre.
IV.6.1.2 lacement de la TNT en RDC avec la norme
DVB-T2
Le ministre des Médias et communication de la
République démocratique du Congo (RDC), a procédé
officiellement, le mercredi 17 juin 2015, au lancement de la
Télévision numérique terrestre (TNT).
L'évènement a eu lieu à partir du site d'émission
de Binza-Pigeon, dans la commune de Ngaliema. Les exigences techniques du
nouveau paysage audiovisuel ont conduit le gouvernement à mettre en
place un diffuseur public chargé du transport et de la diffusion du
signal en provenance des éditeurs de programmes de la
télévision gratuite aux quatre coins du pays .Il est important de
noter que le processus d'extinction de la diffusion de la
télévision en mode analogique et de passage à la
télévision numérique a démarré le mercredi
17 juin 2015 pour les bandes de fréquences Ultra High Frequencies (UHF),
soit la bande des 470-862 MHZ pour les pays d'Afrique subsaharienne .Pour les
bandes de fréquences Very High Frequencies (VHF), soit la bande des
174-230 MHz la mutation s'opérera le 17 juin 2020. Et ce basculement
commence d'abord par la ville province de Kinshasa. Il s'étendra
progressivement sur l'ensemble du territoire national. La norme de diffusion en
TNT en RDC est le DVB-T2. Celle du décodage
vidéo est le MPEG-4. Le défi à relever
consiste en
Page | 55
l'extension, le déploiement et l'implantation des
infrastructures et équipements numériques dans tous les centres
stratégiques du réseau des réémetteurs terrestres
du pays.
Page | 56
IV.5.1.1.1 carte des régions de l'UIT
Figure 4.2 carte des régions de
l'UIT
Page | 57
IV.7 Déploiement de différentes normes
de la TNT
Figure 4.3 les différentes normes de la
TNT
IV.8 conclusion partielle
Dans ce denier chapitre intitulé étude
comparative entre la norme européenne (DVB-T2) et la norme chinoise
(DTMB), il a été question d'établir la comparaison entre
la norme DVB-T2 et DTMB, présenter les différents types de
réception de la TNT qui sont : Fixe, Portable et Mobile. Et donner
quelques avantages et inconvénients de la TNT et donner aussi la
position de la RDC face à l'adoption de la norme européenne
DVB-T2
Page | 58
Conclusion générale
Au terme de notre travail scientifique portant sur
l'étude comparative entre la norme européenne DVB-T2 et la norme
chinoise DTMB pour la diffusion de la télévision numérique
terrestre en République Démocratique du Congo, nous avons pu
comprendre que la TNT est le mode de diffusion audiovisuelle terrestre en
numérique, dans lequel les signaux vidéo, audio et de
données ont été numérisées pour être
ordonnés dans un flux unique (le multiplex) avant d'être
modulés puis diffusés, c'est-à-dire transportés
jusqu'aux antennes des terminaux des téléspectateurs.
Cette technologie présente donc l'avantage de
réduire le nombre de fréquences indispensables à
l'industrie télévisuelle, ce qui permet d'augmenter l'offre des
programmes. En outre, son intégration en RDC changera, à la fois,
le son et l'image. C'est-à-dire un son plus clair qui ne souffre pas de
bruits parasites comme cela peut être le cas avec la
télévision analogique.
La norme DVB-T2, est la norme améliorée du DVB-T
adoptée par la quasi-totalité des pays membres de la
Région 1 de l'Union internationale des télécommunications
(IUT), lors de la Conférence régionale des radiocommunications
(CRR-06), tenue en mai-juin 2006 à Genève en Suisse. Étant
donné que la RDC appartient à la région 1, choisir une
norme autre que la norme européenne, devrait avoir des
conséquences négatives sur l'achat des matériels
(émetteur, décodeur etc...), dans la mesure où tous les
pays membre de la SADC ont opté pour la norme européenne et la
RDC faisant parti. Forte de sa démographie, la SADC compte plus d'un
demi-milliard d'habitants dont le deux tiers résident en ville et quand
on sait, dans les villes africaines, un foyer sur trois dispose d'un poste
téléviseur, la SADC sera, dans un plus proche avenir, un
marché très demandeur en équipements audiovisuels. Outre
les pressions politiques et sûrement diplomatiques qui ont conduit la RDC
à préférer la norme européenne à la norme
chinoise, le pays se baser aussi sur les paramètres techniques et
économiques pour opter pour cette norme. Le dossier avait aussi une
couleur économico-commerciale. "Zone d'influence" de l'Europe,
l'Afrique(RDC) constitue un marché d'avenir pour l'Union
européenne. Imposer cette norme en Afrique(RDC) aura des
conséquences commerciales et économiques très importantes
pour l'Europe.
La norme européenne (DVB-T2) est à ce jour le
standard le plus évolué et le meilleur du point de vue
technologique, technique et économique. La norme DVB-T2 met donc en
oeuvre des techniques parmi les plus avancées à ce jour. Un
nombre de paramètres d'appréciation
Page | 59
technique avait été retenu pour pouvoir faire
l'étude comparée des normes existantes sur la TNT. Les experts
ont conclus que sur les 15 paramètres de comparaison, la norme
européenne DVB-T2 répondait oui à tous les
paramètres en jeu soit 100%, la norme chinoise DTMB répondait oui
à 4 paramètres soit 27%. Ainsi, en toute technicité et
dans un esprit de pragmatisme nous proposons la norme européenne
(DVB-T2) qui est déjà en marche en RDC. Une transition
numérique réussie nécessite l'apport de toutes les
compétences dans le domaine et l'implication des trois principaux
acteurs (pouvoirs publics, fournisseurs de services et consommateurs). Un
accent particulier devra être mis sur certains
«bénéficiaires» qui sont les chaînes de
télévision privées, communautaires et associatives ainsi
que les populations démunies afin de les préparer à la
transition numérique. C'est le rôle du gouvernement, des radios et
télévisions mais aussi des associations de consommateurs.
Page | 60
Glossaire
TNT
|
Télévision numérique terrestre
|
OFDM
|
Orthogonal Frequency Division Multiplexing
|
TDS-OFDM
|
Time Domain Synchronous- Orthogonal Frequency Division
Multiplexing
|
CSA
|
Common Scrambling Algorithm
|
DTMB
|
Digital Terrestrial Multimedia Broadcasting
|
DVB
|
Digital Video Broadcasting
|
DVB-T
|
Digital Video Broadcasting - Terrestrial 1
|
DVB-T2
|
Digital Video Broadcasting - Terrestrial 2
|
ISDBT
|
Integrated Services Digital Broadcasting - Terrestrial)
|
RDC
|
République démocratique du Congo
|
FFT
|
Fast Fourier Transform
|
ATSC
|
Advanced Television Systems Committee
|
MPEG
|
Moving Picture Expert Group
|
UTT
|
Union international des telecommunication
|
LDPC
|
Digital Terrestrial Multimedia Broadcasting
|
BCH
|
Bose-Chaudhuri-Hocquenghem
|
FEC
|
Forward Error Correction
|
ETSI
|
European Telecomunications Standard Institut
|
UHF
|
Ultra High Frequencies
|
VHF
|
Very High Frequencies
|
PN
|
Pseudo Random Sequence
|
CP
|
cyclic prefix
|
TDF
|
Télédiffusion de France
|
MFN
|
Multi Frequency Network
|
SFN
|
Single Frequency Network
|
Page | 61
TABLE D'ILLUSTRATION
Figure1.1 l'échantillonneur symbolisé
par un interrupteur. 7
Figure 1.2 la loi de quantification 8
Figure 1.3 forme générale du modulateur
11
Figure 1.4 schémas de principe du multiplexage
et démultiplexage 12
Figure 1.5 schémas de repartions de la bande de
fréquence pour le FDMA 13
Figure 1.6 chaine d'émission analogique
15
Figure 1.7 chaine de réception analogique
16
Figure 1.8 chaine d'émission numérique
17
Figure 1.9 chaine de réception numérique
17
Figure 2.1 Seuil d'audibilité (A) et masquage
fréquentiel (D masqué par B) 23
Figure 2.2 Masquage temporel 24
Figure 2.3 Enchaînement des 3 types d'images
MPEG sur un GOP 25
Figure 2.4 Schéma illustrant le principe d'un
codeur canal 28
Figure 2.5 Paquets TS assemblés en bloc
28
Figure 2.6 Schéma de l'embrouilleur
29
Figure 2.7 Format des paquets transports
protégés 29
Figure 2.8 Modulateur OFDM de base 31
Figure 2.9 Spectre du signal en sortie du modulateur
OFDM 32
Figure 2.10 : Schéma synoptique de la Chaine
DVB-T 34
Figure 3. 1 différent type de récepteurs
DTMB 38
Figure 3.2 Différents types d'intervalle de
garde 40
Figure 3.3 schéma d'un système DTMB
42
Figure 3.4 schémas de différents
services DTMB 47
Figure 4.1 schémas global de la diffusion de la
TNT 52
Figure 4.2 carte des régions de l'UIT
56
Figure 4.3 les différentes normes de la TNT
57
Page | 62
LISTES DES TABLEAUX
Tableau 2.1 comparaison des débits et formats
27
Tableau2.2 comparatif entre DVB-T et DVB-T2
35
Tableau3.3 Taux de code LDPC 45
Tableau 3.2 sept modes recommandés par le
système DTMB 46
Tableau 6.1 comparatif des paramètres de
transmission entre la norme DVB-T2 et DTMB 53
Page | 63
BIBLIOGRAPHIE
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scientifique G2 SIC, 2013, Inédit. + BURDEAU .G, Méthode de
la science politique, Dalloz, paris, 1459.
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TLC, 2014, Inédit.
+ OLIVIER TUTA, Cours de télévision, G2
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+ F.de COULON, Théorie et traitement des
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+ CEDRICK LUBANZA, Cours de réseaux G2 TLC,
2014, Inédit.
+ LAROQUE BERNARD Denis, Télévision
numérique terrestre, fondamentaux et perspectives, Paris, Dunod,
2005.
+ OSSAMA, F., Les Nouvelles technologies de l'information
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+ BENOIT Hervé, La télévision
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+ GUILLOU, PADIOLEAU, La régulation de la
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Articles, revues et autres publications
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+ Présentation des systèmes de transmissions
évolués : modulation, processus physiques dans la
chaîne de communication, fonctionnement des
systèmes de transmission hertzienne.
Sites web
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http://www.electronique.biz/article/272005.htmlArticle.
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http:// www.dunod.com.
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Intégration de la télévision numérique terrestre en
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+ http :www.adtc.org.cn page.
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www.tnt.com.
+ http //
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TABLES DES MATIERES
Épigraphe I
Dédicaces II
Remerciement III
INTRODUCTION GENERALE 1
1.Présentation du sujet 1
2.Etat de la question 1
3. Problématique et hypothèse 1
4.choix et intérêt du sujet 2
5. Méthodes et techniques 3
6. Délimitation du sujet 4
7. Subdivision du sujet 4
CHAPITRE I GENERALITES SUR LA TELEVISION NUMERIQUE
5
I.1. Introduction 5
I.2. historique de la télévision
numérique 5
I.3. la numérisation 6
I.3.1 l'échantillonnage 6
I.3.2 la quantification 8
I.3.3 le codage 8
I.4 la modulation numérique 9
I.4.1 définitions de quelques termes 9
I.4.2 Principe de modulations numériques
10
I.4.3 Le schéma théorique du modulateur
11
I.4.4 Modulation par déplacement d'amplitude
11
I.4.5 Modulation par déplacement de phase
11
I.4.6 Modulation par déplacement de
fréquence 11
I.5 multiplexage 12
I.5.1 Multiplexage temporel(TDMA) 12
I.5.2 Multiplexage Fréquentiel (FDMA)
12
I.5.3 Multiplexage CDMA 13
I.5.4 Multiplexage OFDMA 13
I.6 modes de diffusion de la télévision
numérique 13
I.6.1 diffusion par satellite 13
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I.6.2 diffusion par câble 14
I. 6.3 diffusion par internet 15
I.6.4 diffusion terrestre 15
I.6.5 la télévision mobile 15
I.6.7 chaine d'émission analogique 15
I.6.8 chaine de réception analogique
16
I.6.9 chaine d'émission numérique
16
I.6.10 chaine de réception numérique
17
I.7 normes de la transmission numérique
18
I.7.1 définition 18
I.7.2 DVB 18
I.7.3 la norme ATSC 20
I.7.4 la norme ISDB-T 20
I.7.5 la norme DTMB 21
I.8 conclusion partielle 21
CHAPITRE II ETUDE DE LA NORME EUROPEENNE 22
II.1 introduction 22
II.2 définition de la norme européenne
22
II.3 Codage source 22
II.3.1 Le groupe MPEG (Motion Picture Expert Groupe)
22
II.4 codage canal 27
II.4.1 Dispersion d'énergie ou le brassage
28
II.4.2 Codage externe ou Reed Solomon 29
II.4.3 Entrelacement externe 29
II.4.4 Code convolutif et poinçonnage
30
II.4.5 Entrelacement interne 30
II.5 modulation OFDM 30
II.5.1 Introduction 30
II.5.2 Principe de la modulation OFDM 31
II.5.3 description mathématique de l'OFDM
33
II.6 La norme DVB-T 34
II.6.1 Problèmes de DVB-T 34
II.7 Avantages de la Norme DVB-T2 35
II.8 Conclusion partielle 36
CHAPITRE III ETUDE DE LA NORME CHINOISE (DTMB)
37
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III.1 introduction 37
III.2 historique de la norme DTMB 37
III.3 définition de la norme DTMB 37
III.3.1 Récepteurs DTMB 38
III.4 Les techniques multi porteuses 38
III.4.1 Canal de propagation 38
III.5 modulation TDS-OFDM 39
III.5.1 origine de TDS-OFDM 39
III.5.2 définition de TDS-OFDM 40
III.5.3 problème de la modulation TDS-OFDM
40
III.5.4 principe de la modulation TDS-OFDM 41
III.5.5 Efficacité d'exploitation de la puissance
émise 42
III.5.6 Schémas de principe d'un système
DTMB 42
III.6 code LDPC (Digital Terrestrial Multimedia
Broadcasting) 42
III.6.1 historique du code LDPC 42
III.6.2 principe du codage LDPC 43
III.6.3 Application du code LDPC 43
III.6.4 Décodage d'un code LDPC 44
III.6.5 Schéma de correction d'erreur
45
III.7 les avantages de la norme DTMB 45
III.7.1 Structures de cadre hiérarchique
synchronisé avec le temps absolu 46
III.7.2 Haute efficacité spectrale 46
III.7.3 Convient pour la réception mobile
46
III.7.4 capacité du système de
synchronisation 46
III.7.5 Permet de mettre en place un réseau
à fréquence unique 46
III.8 les multiples services du système DTMB
47
III.9 conclusion partielle 47
CHAPITRE IV ETUDE COMPARATIVE ENTRE LA NORME
EUROPEENNE (DVB-T2) ET LA NORME
CHINOISE(DTMB) 49
IV.1 Introduction 49
IV.2 Réception avec la TNT 49
IV.2.1 Réception fixe 49
IV.2.2 Réception portable 49
IV.2.3 Réception mobile 49
IV.3 Modèle technique de planification
50
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IV.3.1 Le réseau multifréquence
50
IV.3.1 Inconvénients 50
IV.3.2 Le réseau mono fréquence
50
IV.4 Avantages de la TNT 51
IV.4.1 Inconvénients de la TNT 51
IV.5 architecture du réseau de diffusion
52
IV.6.comparaison entre la norme DVB-T2 et DTMB
53
IV.6.1 comparaison entre la norme DVB-T2 et DTMB sur le
plan international 54
IV.7 comparaison de différentes normes de la TNT
57
IV.8 conclusion partielle 57
Conclusion générale 58
Glossaire 60
TABLE D'ILLUSTRATION 61
LISTES DES TABLEAUX 62
BIBLIOGRAPHIE 63
TABLES DES MATIERES 64