3.3. Difficultés
rencontrées
Aucun travail de recherche sur terrain ne peut se
réaliser sans embûches. Nous devrions nous déplacer pour
revivre les expériences rapportées dans cette étude, dans
le milieu de notre naissance après une vingtaine d'années ;
ce qui signifie une imputation budgétaire pour le déplacement
jusqu'en ce lieu. Aussi, avec le temps, beaucoup de choses ont-elles
changé et il y a eu avec la prolifération des églises
dites de réveil, une évolution remarquable dans les us et
coutumes constituant la culture luba. Avec cette prolifération des
églises, la population devient de plus en plus hypocrite et fait parfois
semblant de ne rien connaitre de coutumes etant donné que les affaires
coutumières sont considérées comme sataniques. Une autre
difficulté est que beaucoup de conduites de la culture luba sont encore
en tradition orale vernaculaire, donc en tshiluba et il ne nous a pas
été aisé de trouver une traduction très fiables,
car les dictionnaires disponibles en tshiluba-français ne couvrent pas
tout le vocabulaire et les tournures employés localement.
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