EPIGRAPHE
« Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est
amour.»
1Jean 4 :8
Dédicace
A mon DIEU le tout puissant le maitre de toutes choses sans
qui rien n'est possible, que gloire et louange lui soit rendu.
A mes parents, Augustes PANZU et Berth MVUMBI.
A toi mon père, un grand merci pour tous tes sacrifices
et efforts que tu fais pour moi.
A ma trèschèremère, je pense chaque
seconde à tes conseils et la protection que tu m'offre, toi qui es
toujours là pour moi je manques des mots pour te remercier.
A toi mon oncle Alexi MVUMBI, je te remercie pour les
sacrifices que vous avez consenti pour moi et pour tous vos conseils, j'en
ferai bon usage.
A ma grand-mère Lycie MALONDA, merci pour tout.
A Benjamin LENDO, Prisca LENDO, Chouna MVUMBI et tantine Alpha
je vous remercie.
A mes amies Andy Muaka, Merveille FUKIAU, Roland LUABEYA,
Pitchouna KANKU, Abas KANGA, Freddy MUGBANGAKA, Richard TSHIMANGA, Jean
KALOMBO, Dollarbill KASHAMA et Baku MPO R.10 je vous porte dans mon coeur.
A vous tous qui de près ou de loin étaient
toujours là pour moi, je vous remercie du fond du coeur.
Remerciement
Au terme de nos études du cycle de graduat en
informatique, nous tenons à remercier ici tous ceux qui, de près
ou de loin, ont daigné bien contribuer à notre formation et
à la réalisation de ce travail de fin de cycle.
Mes sincères remerciement a mon directeur de travail le
professeur NTUMBA BADIBANGA, les mots ne suffisent pas pour exprimer ma
reconnaissance.
A mon encadreur l'assistant MILAMBU Michel, je vous suis
très reconnaissant pour tous les sacrifices consentis.
Nous remercions, les dirigeants de l'Universite de Kinshasa en
général et en particulier au doyen de la faculté des
sciences le professeur PHUKU PHUATI, au chef de département le
professeur MBUYI MUKENDI et au vice doyen chargé de l'enseignement le
professeur MUSESA LANDA.
Aux professeursMANYA, MUBENGA, MVIBUDULU, MUHINDO et KAFUNDA
pour vos conseils qui nous ont poussés à aller loin pour la
formation.
Aux assistants TSHIMANGA Celestin, Yannick, Felicien Jordan,
Panzu qui sont des modèles pour moi, trouvez dans ces mots l'expression
de ma gratitude.
Au père DANAKPALI HUGUE, je vous remercie pour tous.
Liste
des figures
Figure II.1: Architecture d'un système
décisionnel
Figure III.1 : Passage de l'entrepôt de
données à la prise de décision
Figure III.2 : L'architecture d'un entrepôt de
données
Figure III.3 : Schéma d'un modèle en
étoile
Figure III.4 : Schéma d'un modèle en
flocon
figureIII.5 : Schéma d'un modèle en
constellation
Figure IV.3. Formulaire d'insertion
Figure IV.2. Formulaire d'authentification
Figure IV.1. Schémas de base de données
Figure IV.5. Cube
Figure IV.4. Vues des sources de données
Figure IV.6. Graphique d'Histogramme
Figure IV.7. Graphiques à secteur
Liste des tableaux
Tableau III.1 : Comparaison entre Entrepôt de
données et Bases de données
Tableau IV.1. Le rapport
Liste des
abréviations
ESU : enseignement supérieur et universitaire
EPSP : enseignement primaire secondaire et
professionnel
FOMULAC : Fondation Médicale de
l'Université de Louvain au Congo
CADULAC : Centres Agronomiques de l'Université de
Louvain au Congo
CUCL : Centre Universitaire congolais Lovanium
CUC : Centre Universitaire congolais
ULC : Université Libre du Congo
UNAZA : Université Nationale du Zaïre
ETL : Extract Transform Load(extraction
transformation chargement)
OLTP : OnLine Transaction Processing(processus
de transaction en ligne)
OLAP : OnLine Analytical Processing(traitement
d'analyse en ligne)
ERP : Entreprise Resource Planning(progiciel de gestion
intégré)
CRM : Customer Relationship Management(outil de gestion
de la relation client)
SAD: Système d'Aide a la prise de Décision
KM : Knowledge Management
SID : systèmes d'information pour dirigeants
BD : Base de Données
SQL : Structure QueryLanguage(langage structuré
d'interrogation)
MDDB, multi-dimensionaldatabase
DIM : dimension
0. Introduction
Pour ledéveloppement d'un pays,il est primordiale de
former les futurs cadres et agents qui devront prendre la relève de
dirigeants actuels pour assurés le progrès du pays, pour cela
tout les gouvernements du mondemettent à la disposition de sa
population des infrastructures (écoles, instituts et
université...) pour accueillir les jeunes en vue de leurs formations et
la poursuite de leuréducation, bien sûr quand nous voyons tout
cela il faut aussi du personnel nécessaires pour la formation de ce
dernier.
Alors mettre en place les infrastructures et cadres seuls ne
suffit pas, il faut une suivis de ce dernier, quand nous parlons de la suivis,
le gouvernement devrait adapter ces infrastructures par rapport à
lacroissance de sa population pour que dans un avenir proche qu'il n'y ait pas
insuffisance de ce dernier pour l'accueil des apprenants, fort malheureusement
dans un pays comme le notre où le taux d'accroissement de la population
dont l'Age varie entre 15 et 64ans en 2005 est de plus de 50%. L'augmentation
de la population estudiantine en général et dans certains
domaines de l'enseignement supérieur et universitaire en particulier est
une évidence que nous ne pouvons pas nous en doutés.
En effet,depuis quelques années certains domaines de
l'enseignement supérieur et universitaire sont en surnombre par rapport
aux autres,car des nos jours tout rêve de jeune élève du
secondaire est d'étudié à l'université une fois
qu'il a décroché son diplôme, mais si nous essayons de nous
renseigner sur ce qui ce passe sous d'autres cieux, nous allons vite nous
apercevoir qu'étudier à l'université n'est pas une
décision a prendre à la légère et pour tout les
jeunes ce n'est pas un rêve, car il y a beaucoup de critère pour
étudier à l'université.L'enseignement secondaire et
supérieur dans ce pays est bien organisé et le gouvernement a une
bonne politique d'orientation de jeune.
0.
I.Problématique
Parlons un peu de notre pays en remontant le temps vers les
années 60, à l'époque l'enseignement supérieur
était bien organisé avec une bonne orientation de jeunes
diplômés, au cour des années l'enseignement
supérieur et universitaire se vulgariser avec un recrutement pour
étudier à l'université de meilleurs élèves
du pays selon des critères bien établies. Vers les années
80 avec rupture d'octroyer les bourses, ce qui a impliqué que les
parents devraient maintenant supporter les études de leurs enfants ce
qui nous a conduit à ce qui est fort déplorable pour nous
aujourd'hui, de nos jour chacun fait ce qui lui semble bon les études
universitaires de ses enfants, sur ce point les responsabilités sont
partagées, d'une part la politique du gouvernement qui n'est pas bonne
et de l'autre coté la population qui n'a pas des bonnes informations.
- Parlons un peu de ce dernier les choix des domaines que
choisissent les jeunes et leurs responsables, si nous faisons un petit sondage
parmi nous les étudiants et nos futurs camarades, nous aurons comme
résultats que le choix de tel domaine ou autre est justifié par
l'intérêt financier avec comme argument un grand frère du
quartier, un cousin, son père ou son oncle est dans ce domaine, nous ne
tenons pas compte de la section suivis aux humanités, et si nous posons
la question par rapport au choix, la réponse serait par admiration, ou
bien la personne a une bonne vie ou autre, et pour certains les parents ont
choisis pour eux.
- La part du gouvernement dans tout ça est qu'il
n'assume pas son rôle du père de la nation, l'état par le
biais de son ministère de l'enseignement supérieur et
universitaire (ESU en sigle) et son ministère de l'enseignement primaire
secondaire et professionnel (EPSP en sigle), ces deux ministères
devraient bien s'organiser pour l'orientation de jeunes congolais et
congolaises.
0. II.Hypothèse
L'hypothèse est une proposition à partir de
laquelle on raisonne pour résoudre un problème, pour
démontrer un théorème. Au sens spécifique le terme
hypothèse est une proposition résultant d'une observation et que
l'on soumet au contrôle de l'expérience ou que l'on vérifie
par déduction, ou encore une supposition destinée à
expliquer ou à prévoir des faits. A en croire R.Pinto et M.
Grawitz, tout chercheur doit en effet présupposer au départ un
point de vue lequel constitue ce qu'on appelle le concept opérationnel
ou hypothèse de travail.
Alors de ce qui suit nous partirons de deux hypothèses
à savoir :
Ø le choix d'un domaine scientifique par chaque
étudiant doit être dicté par des intérêts
purement scientifiques,
Ø les établissements supérieurs devraient
vulgariser les domaines qui sont négligés par la jeunesse
0. III.Choix et
Intérêt du Sujet
Nous avons porté notre choix sur ce sujet, car nous
avons jugés bon que nos professeurs et les autres lecteurs qui sont les
cadres et les parents de notre pays tiendrons compte de ce problème, il
est déplorable de se retrouver a plus d'un millier d'étudiants
dans un auditoire pendant que dans les autres ils sont moins d'une dizaine.
Nous pensons que les solutions que nous allons proposées ici,
contribueront au développement de notre pays.
0. IV. Délimitation
du Sujet
Le sujet choisit est un peu vaste, dans la mesure où
une telle étude ne peut pas se faire sur toute la république
faute de moyen, si nous le menons sur toute la ville de Kinshasa le temps nous
ferrons défaut, alors notre travail sera fait à la faculté
des SCIENCES de l'Université de Kinshasa.
0. V.Méthodes et
Techniques Utilisées
V.1. Méthodes
Par définition une méthode est
unedémarche organisée rationnellement pour aboutir à un
résultat. Ou encore ensemble ordonnée de manière logique
de principes, de règles, d'étapes permettant de parvenir à
un résultat.
Pour le présent travail, nous avons fait appel a une
méthode :
Ø Méthode Analytique : consiste à
analyser les informations existantes.
V .2.Techniques
Les techniques sont des supports d'un travail scientifique qui
viennent appuyer les méthodes et constituent de ce fait des outils
efficaces dans la récolte des données. Ce sont des instruments,
des procédés opératoires pour récolter les
données sur terrain. Les techniques ci-après vont nous aider de
récolter les données nécessaires pour notre
travail :
- L'observation
Permet de vérifier le contenu des fiches et les
manuels des procédures existants.
- Analyse de document
Chaque document émis, reçu ou
conservé à un poste doit être enregistré et
analysé.
- L'entretien
On choisit un interlocuteur au quel on pose des questions
concernant le traitement des informations.
0. VI. Plan du Travail
Mise à part l'introduction et la conclusion, le
présent travail comprend quatre chapitres.
Le premier chapitre parle de Généralités
sur les domaines de l'enseignement supérieur et universitaire
Le deuxième chapitre présente le système
décisionnel
Le troisième chapitre explique clairement les
entrepôts de données
Le quatrième chapitre concerne le déploiement de
l'application
Chapitre I :
GENERALITES SUR L'ENSEIGNEMENTSUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE[5]
I.1. Introduction
Deux années importantes sont à considérer
dans l'histoire de l'enseignement au Congo. Il s'agit de 1906 et 1948.
En 1906 fut signée la convention scolaire entre l'Etat
et le Saint-Siège et à partir de cette date les missions
essaimèrent des écoles sur l'entendue du territoire national,
chacune pratiquant des programmes et des méthodes propres. Ces
écoles avaient pour objectif principal la formation des agents
auxiliaires de la colonisation car, à cette époque la production
de l'élite autochtone n'était pas une préoccupation de la
métropole.
Quant à l'année 1948, elle marque un changement
important dans la politique scolaire, par la décision d'introduire, dans
le réseau destiné aux congolais, des écoles secondaires
générales donnant accès à l'enseignement
supérieur. L'organisation de l'enseignement supérieur
était subordonnée à l'existence d'un enseignement
secondaire d'un niveau plus élevé que l'enseignement moyen. Mais
hélas ! L'enseignement secondaire général n'existait pas
au Congo.
Hormis les écoles réservées aux
Européens et les petits séminaires, il n'existait donc pas
d'école secondaire de formation générale donnant
accès à l'enseignement universitaire.
Le refus de la métropole d'organiser au Congo
l'enseignement secondaire général est l'une des causes majeures
qui expliquent le retard de l'émergence de l'enseignement
supérieur et universitaire.
Dans les lignes qui suivent nous allons montrer que les
secousses relatives à la seconde guerre mondiale et les contraintes de
la communauté internationale ont offert l'opportunité
d'ébaucher les premières expériences qui, plus tard
déboucheront sur la création effective des universités en
République Démocratique du Congo.
I.2. Naissance de
l'enseignement supérieur et universitaire au Congo
Les premières universités congolaises ont vu le
jour au cours des années 50, mais leurs véritables origines sont
à situer dans la décennie précédente comme le
montre les points ci-dessous ;
I.2.1. Elisabethville :
première ville universitaire du Congo
C'est à Lubumbashi, alors Elisabethville, que serait
né l'enseignement universitaire au Congo et ce, dès juillet
1944.
En effet, à cette date, à l'initiative des
associations postuniversitaires de la colonie, fut constituée à
Elisabethville une commission universitaire composée de trois
représentants des anciens élèves de l'Ecole
spéciale d'Artillerie et du génie, des universités de
Bruxelles, de Gand, de Liège, de Louvain et de la faculté
Polytechnique de Mons.
A ce groupe s'ajoutèrent trois autres
représentants, du Collège Saint - François de Sales
(actuel Institut Imara), établissement officiel d'enseignement moyen
à Elisabethville. Cette commission eut pour objectif de :
· Donner la possibilité aux étudiants
(belges) ayant leurs humanités et retenus à la colonie par la
guerre, de continuer leurs études en milieux universitaires belges et
d'entretenir leurs goûts et aptitudes pour le travail intellectuel ;
· Préparer les étudiants aux sessions
spéciales d'examens du jury central de Belgique.
Une première année académique fut
organisée au Collège Saint - François de Sales en trois
facultés : Philosophie et Lettres, Sciences physiques et
Mathématiques, Sciences Naturelles et Médicales.
27 candidats s'y inscrivirent. Mais comme beaucoup parmi eux
étaient des miliciens mobilisés pour la guerre, ce nombre fut
sensiblement réduit suite au retrait par le commandement de la Force
Publique des autorisations qu'il avait pourtant lui-même accordées
aux miliciens.
Huit candidats seulement se présentèrent aux
examens de la session de juillet 1945, et un seul fut reçu pour chacune
des trois facultés.
Cependant, lorsque ces trois lauréats se
présentèrent en Belgique ils rencontrèrent de telles
difficultés que cette expérience universitaire a dû
être abandonnée au Congo. Il est clair que la Belgique ne voulait
pas de l'enseignement universitaire dans sa colonie, l'université
était considérée comme un foyer de subversion. Finalement
l'enseignement universitaire réapparaîtra au Congo par le biais
des milieux catholiques, prélude à la création de
l'université de Lovanium à Léopoldville en 1954.
I.2.2. Kisantu : le
berceau de l'Université de Lovanium
En 1926, un groupe de professeurs de l'université de
louvain créèrent la Fondation Médicale de
l'Université de Louvain au Congo, FOMULAC. La FOMULAC se proposait de
recruter des médecins et de créer en Afrique des centres
médicaux, placés sous le patronage de la Faculté de
Médecine de l'Université.
Le choix de porta sur Kisantu, dans le Bas-Congo, où
était installée une très importante Mission de la
Compagnie de Jésus.
L'école fut ouverte en 1927, avec cinq
élèves. Le cycle des études y était de trois ans,
suivis de deux années de stage. Le programme était le même
que celui des écoles officielles d'infirmiers et consistait surtout en
des travaux pratiques.
Le manque de formation primaire complète et moyenne
était un obstacle sérieux au recrutement de la FOMULAC, et le
nombre d'élèves ne fut jamais élevé.
En 1931, un autre groupe de professeurs de l'Université
de Lovanium décida de créer un organisme analogue à la
FOMULAC, pour l'enseignement de l'agriculture : les « Centres Agronomiques
de l'Université de Louvain au Congo. »
La CADULAC ouvrit, en 1933, à côté de
l'école médicale de la FOMULAC, une école moyenne de
l'agriculture, qui devait comprendre quatre années d'études et
une année de stage.
Au cours des années suivantes, La FOMULAC et la
CADULAC relevèrent progressivement le niveau de leur enseignement pour
passer du stade d'enseignement moyen à celui d'enseignement
supérieur spécialisé.
En 1936, le gouvernement colonial avait ouvert à
Léopoldville une école d'assistants médicaux.
La FOMULAC ouvrit à son tour à Kisantu, en 1936,
une Ecole d'Assistants Médicaux Indigènes (EAMI). Pour y
être admis, les candidats devaient avoir fait trois à quatre
années d'études et une année de stage au grade d'Assistant
Médical Indigène.
A partir de 1946, la CADULAC réorganisa aussi son
enseignement. Quatre années d'enseignement moyen de formation
générale furent exigées pour entrer à
l'école, qui devint en 1948 « Ecole d'Assistants Agricoles. »
Trois années d'études agricoles et une année de stage
menaient au grade d'Assistant Agricole Indigène.
En 1947, fut ouvert une école de Sciences
administratives destinée à former des agents auxiliaires de
l'Administration, et à laquelle fut adjointe une section de Sciences
Commerciales pour intéresser les milieux d'affaires à
l'entreprise, fut ouverte à Kisantu, avec six élèves. Deux
années préparatoires, quatre années d'études
administratives et commerciales, une année de stage devait conduire
à un grade qui n'était pas encore déterminé en
1951.
Ces fondations ne dépassaient pas et ne voulaient pas
dépasser le stade de l'enseignement professionnel. Il n'était pas
question de créer un enseignement universitaire, les dirigeants
estimaient que l'enseignement universitaire devait être organisé
très progressivement ; l'émancipation et la promotion
précoces des congolais devaient être évitées. Il ne
fallait donc pas piéger le système colonial.
Au congrès national d'octobre 1947, on décida de
grouper les trois enseignements existant à Kisantu en une seule
institution qui devait être élevée progressivement au
niveau d'une Institution d'enseignement supérieur. FOMULAC et CADULAC
furent ainsi absorbées par un nouvel organisme : le Centre
Universitaire Congolais.
Au moment d'organiser le Centre, embryon de la future
université catholique du Congo, il fallait fixer les modalités de
la collaboration future entre la Compagnie de Jésus et les
représentants de l'université de Louvain.
Pour ces derniers, le Centre universitaire devait
dépendre exclusivement du Conseil d'Administration émanant de
l'université de Louvain tout en bénéficiant de l'aide de
la Compagnie de Jésus ; pour les Jésuites, la future
université congolaise devait être placée sous leur
direction, tout en bénéficiant de l'aide des professeurs de
l'université de Louvain.
De son côté, le délégué
apostolique à Léopoldville estimait que l'enseignement
supérieur pour congolais devait être placé sous
l'autorité des évêques du Congo. Un compromis intervint,
proposé par le recteur d l'université de Louvain, en lieu et
place de la FOMULAC et de la CADULAC, l'université catholique de Louvain
devenait elle-même fondatrice du Centre Universitaire Congolais, qui
serait appelé Lovanium. Le Conseil d'Administration de Lovanium, qui
comprendrait des administrateurs représentant la Compagnie de
Jésus et le Vicaire Apostolique, et devrait lui soumettre toute
décision importante, les points de friction étaient nombreux.
Par la suite, une série d'incidents et de conflits de
compétences aboutirent à la rupture entre le Conseil
d'administration et la Compagnie de Jésus et au retrait de celle-ci en
1954.
L'enseignement donné au Centre Universitaire de 1948
à 1953 était considéré comme un programme post -
secondaire de transition ; il se donnait de la même manière que
les années précédentes, mais devait évoluer
lentement vers la formule enseignement universitaire à partir de 1953.
Pour être admis à Lovanium, les candidats
devaient avoir fait six années d'études primaires et au moins
trois années d'études moyennes.
Pour les éléments moins avancés, on
organisa une année puis deux années préparatoires,
où l'enseignement portait sur la langue française, les
mathématiques, les sciences et la philosophie. Les étudiants qui
avaient fait des humanités complètes pouvaient être
dispensés de la première année.
Le centre regroupait les trois Ecoles existantes, qui
étaient devenues des Sections du Centre Universitaire congolais Lovanium
(CUCL).
Sous la pression des Nations - Unies, la crainte de voir se
réaliser une université sous l'égide des organismes
internationaux et donc de voir lui échapper la formation de
l'élite amena le gouvernement Belge à se préoccuper de la
création d'un enseignement supérieur en Afrique non seulement
dans les territoires dont la tutelle lui avait été confiée
par les Nations - Unies, mais dans sa colonie.
Une convention fut signée, le 11 mars 1950, entre le
gouvernement belge et le Conseil d'administration du CUCL. D'après cette
convention, Lovanium devait s'engager, notamment, à préparer pour
1953 l'organisation d'un enseignement supérieur, et à accepter
tout étudiant du Congo belge et du Rwanda, quelle que soit sa confession
religieuse.
En septembre 1951, le gouverneur général donna
l'autorisation d'occupation provisoire de la colline du Mont Amba et, « le
21 avril 1952, un Arrêté Royal accordait à Lovanium la
cession définitive du terrain demandé. »
L'Université Lovanium connut sa première
rentrée académique le 12 octobre 1954. A cette rentrée
académique, le Conseil d'administration confia l direction de Lovanium
à un jeune abbé Luc Gillon docteur en physique
nucléaire.
1. Facultés de L'Université de Kinshasa
L'université de Kinshasa compte aujourd'hui 12
facultés que nous pouvons citer :
v Sciences
v Lettres et Sciences humaines
v Sciences Economiques et De gestion
v Sciences sociales politiques et administratives
v Droit
v Pharmacie
v Médecine
v Psychologie et sciences de l'éducation
v Agronomie
v Médecine vétérinaire
v Pétrole et Gaz
v Polytechniques
2. Présentation de la Faculté des
Sciences
La création de la faculté des sciences
remonte à la création de l'université Lovanium
aujourd'hui université de Kinshasa en 1954.
La pose de la première pierre du bâtiment de
toute l'université a eu lieu le 26 septembre 1954. Cette pierre
provenait d'un mur de la halle de Louvain, le plus ancien bâtiment de
l'Alma Mater. On y a gravé les dates suivantes 1425-1954 pour symboliser
la continuité entre la jeune université et l'une des plus
anciennes des universités du monde.
L'ouverture officielle de la faculté des sciences a eu
lieu en 1957 avec les cycles d'études variés : Candidatures
en sciences Mathématiques, Physiques, Chimiques, Biologiques,
Géologiques, première épreuve de la candidature en
sciences naturelles et médicales, Licence en Zoologie .Plus tard se sont
ajoutées les études d'ingénieur civil et agronome, la
candidature en Pharmacie les licences en sciences mathématiques,
Chimiques et un certificat en météorologie, etc.
De nos jours la faculté des sciences comporte 6
départements (Biologie, Chimie, Mathématiques et
Informatique, Physique, Sciences de la Terre et Sciences de
l'Environnement), un centre Régional de formation Doctoral en
Mathématiques et Informatique, organise une Propédeutique
en physique-Mathématique, un diplôme spécial en gestion de
l'environnement et la faculté dispose aussi d'un centre de formation en
Informatique. Elle mène au point de vue recherches, bien que ces moyens
matériels soient limités, des études tant fondamentales
qu'appliquées contribuant ainsi au développement de la
science et à l'amélioration de notre environnement.
Depuis 2009, la faculté anime une école
doctorale régionale de formation en mathématique et
Informatique.
Pour l'année en cours, la faculté compte 130
Professeurs, 71 chefs des travaux, 65 Assistants et 50 agents administratifs.
Sur les facultés que renferme l'université de Kinshasa. La
faculté des sciences assure les enseignements dans neuf d'entre
elles.
I.2.3. La naissance de
l'université officielle du Congo
En 1954, la « guerre scolaire » avait conduit
à la création des écoles officielles au Congo, des
Athénées.
Au niveau universitaire, la logique voulut que l'on
créât une université officielle. C'est dans ce contexte que
naquit à Elisabethville l'Université officielle du Congo belge et
du Rwanda. Elle fut constituée par le décret du 26 octobre 1955.
Après la nomination du premier recteur, Walther Bourgeois, et du Conseil
d'administration, le 22 décembre 1955, l'ouverture solennelle de
l'Université eut lieu le 11 novembre 1956, en présence du
Ministre des colonies, Auguste Buisseret.
Cette université allait changer plusieurs fois de
dénomination. Au départ, elle « l'Université
officielle du Congo belge et du Rwanda». Mais ce nom fut abandonné
pour deux raisons :
· D'abord, le Congo qui venait d'accéder à
l'indépendance se sépara du Ruanda-Urundi, dont
l'indépendance n'aura lieu qu'en juillet 1962.
· Le Katanga a fait sécession. C'est pourquoi par
ordonnance n°800/162 du 14 juillet 1962, le Président TSHOMBE
débaptisa l'Université officielle qui devin l'Université
d'Etat à Elisabethville.
Lorsqu'en 1963, la sécession prit fin,
l'université fut débaptisée à nouveau, au mois de
juin 1963, pour devenir l'université officielle du Congo à
Elisabethville d'abord, à Lubumbashi ensuite, en mai 1966.
Au 11 novembre 1956, les premières facultés
furent les suivantes :
Ø Philosophie et Lettres, comprenant : le Droit et le
Notariat, la philosophie romane, les Sciences Commerciales et les Sciences
Administratives et Sociales,
Ø Sciences, comprenant la Médecine et les
Sciences ;
Ø Ecole des Sciences de l'Education. Au fil des
années, ces facultés subiront des modifications profondes.
I.2.4. L'université
libre du Congo
L'Université Libre du Congo (ULC) est née d'une
initiative privée. Le Conseil protestant du Congo et du Ruanda - Urundi
tient une session à Kumbya au Rwanda du 16 au 22 février 1960. Il
décide alors de la création d'une commission ad hoc
présidée par Monsieur Andremo. « Cette commission est
chargée d'étudier les principes et les conditions
d'établissement d'une université protestante au Congo. »
Son rapport est approuvé en 1961 et propose le nom
d'Université Libre du Congo. Deux ans plus tard, l'ULC est
créée par l'ordonnance n°160 du 10 juin 1963 relative
à la création de l'Etablissement d'utilité publique
d'enseignement universitaire dénommé « Université
Libre du Congo ».
Ainsi, celle - ci est à l'origine une oeuvre de
l'Eglise protestante : c'est donc une Institution confessionnelle.
Ce nouvel établissement doit cependant faire face
très tôt aux rébellions Lumumbistes de 1964. De 1964
à 1967, il est ainsi contraint de fonctionner en dehors de son site de
Stanley ville : d'abord à Léopoldville de 1964 à 1966,
dans les locaux de l'Université de Lovanium puis de 1966 à 1967,
à Luluabourg (Kananga) suite à des difficultés de
fonctionnement à l'université de Lovanium.
Seulement en 1967 qu'il revient à Kisangani,
après la pacification du pays. Les facultés suivantes y furent
organisées : Lettres, Théologie, Sciences Sociales et
Economiques, Psychologie et Pédagogie. De nouvelles facultés y
ouvrirent également leurs portes. Il s'agit des facultés des
Sciences, de Médecine et d'Agronomie.
L'Université Libre du Congo devait ainsi couvrir les
provinces orientales du pays alors que Lovanium et l'université
officielle du Congo desservaient respectivement l'Ouest, le Sud et le Sud -
Est. L'ULC a aussi, dans l'esprit de ses initiateurs, une vocation
régionale. Ce qui explique notamment que nombre d'étudiants
rwandais et burundais y font leurs études jusque dans la première
moitié des années 1990.
A partir des années 1990, on observe la politique
d'essaimage des Institutions d'Enseignement Supérieur et Universitaire
à travers le pays. Cette politique est liée à la
montée des revendications particularistes et géopoliticiennes.
Au nombre de ces établissements, nous pouvons citer
à titre illustratif, les universités privées
(essentiellement confessionnelles : université protestante du Congo,
Facultés Catholiques de Kinshasa, Université Catholique de
Bukavu) et Universités Communautaires (Universités Kongo, du
Kasaï, de Graben, etc). Ces universités et Instituts
Supérieurs seront étatisés et connaitront une forte
politisation à partir de 1971.
I.2.5. Création des
Instituts Supérieurs
A côté des grandes universités officielles
et privées ci - haut présentées, le pays s'est doté
au fil des années d'une gamme variée d'Instituts
Supérieurs.
Au nombre de ceux-ci, nous citons à titre illustratif
les anciens.
v Instituts Supérieurs Techniques :
- Institut National des Arts (INA) de Kinshasa,
créé en 1967.
- Académie des Beaux Arts (ABA) de Kinshasa,
créé en 1967.
- Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa,
créé en 1964.
- Institut Supérieur des Statistiques (ISS) de
Kinshasa, créé en 1965.
- Institut Supérieur des Techniques Médicales
(ISTM) de Kinshasa, créé en 1970.
- Institut Supérieur d'Etudes Sociales (ISES) de
Lubumbashi, créé en 1971.
- Institut Supérieur des Statistiques (ISS) de
Lubumbashi, créé en 1971
v Instituts Supérieurs Pédagogiques
- Institut Supérieur Pédagogique de Lubumbashi,
créé en 1959.
- Institut Supérieur Pédagogique National de
Kinshasa (IPN), créé en 1961.
- Institut Supérieur Pédagogique de Kinshasa
Ngombe, créé en 1961.
- Institut Supérieur Pédagogique de Kananga,
créé en 1958.
- Institut Supérieur Pédagogique de Mbuji-Mayi,
créé en 1968.
- Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu,
créé en 1968.
- Institut Supérieur Pédagogique Technique de
Likasi, créé en 1976
I.3. Etatisation et
politisation de l'Enseignement Supérieur et Universitaire
(1971-1981)
Suite aux multiples problèmes qu'ont connus les
universités à la fin de la première décennie de
l'indépendance, le Bureau Politique du Mouvement Populaire de la
Révolution décida en date du 6 juin 1971 de constituer une
commission de réforme de l'enseignement supérieur.
Du 27 au 31 juillet 1971 se tint le Congrès de la
N'Sele réunissant les professeurs nationaux sur le thème de la
réforme de l'Enseignement Supérieur.
De ces cogitations naquit l'Université Nationale du
Zaïre (UNAZA), créée le 6 août 1971 qui était
constitué de l'université Lovanium, l'
université
Libre du Congo (protestante) et l'
université
du Congo à
Lubumbashi(fondée
en 1956).
Les membres du Conseil d'Administration et les
autorités des Comités sectionnaire ou sous-sectionnaire, donc des
militants convaincus.
Les objectifs poursuivis par cette réforme sont ainsi
résumés par Mon seigneur TSHIBANGU TSHISHIKU, recteur de
l'UNAZA.
- Affirmation de la souveraineté nationale :
l'Enseignement Supérieur doit être national et pour la nation,
c'est-à-dire conçu et contrôlé par l'Etat
zaïrois et les éléments d'élite intellectuelle
nationaux.
- Renforcement de l'intégration nationale aux plans de
la formation et de la recherche scientifique. Cet objectif a visé
à établir les rivalités et complexes qu'engendraient les
diversités originelles et idéologiques entre les trois
universités, entre les universités et les Instituts
Supérieurs qui étaient sous-estimés et n'exerçaient
d'attraction ni sur les parents ni sur les étudiants.
- Une meilleure rationalisation et planification de la
politique de formation, en permettant une meilleure canalisation des
énergies, tout en visant une utilisation plus rationnelle du personnel
scientifique et du matériel dont dispose le pays.
- Assurance d'une plus grande efficacité, par le
principe de l'unité de commandement, garant de l'uniformisation des
règles de gestion afin d'offrir les meilleures possibilités de
contrôle par les pouvoirs publics.
C'est au cours de cette période que les
universités congolaises commencèrent leur chemin de croix
inauguré par la déstructuration et la restructuration, le
détournement de leur mission, la politisation et enfin la
clochardisation des enseignants et des étudiants. Les valeurs
universitaires de critique, de travail, d'honnêteté, d'ouverture
et de tolérance se perdent.
Face à cette réalité
déconcertante, le régime de Mobutu dût revenir sur la
décision créant l'UNAZA et procéda à la
décentralisation.
I.4. Autonomie et
problèmes d'Enseignement Supérieur et Universitaire
La réforme de 1981 a consisté à
décentraliser le fonctionnement des Etablissements de l'Enseignement
Supérieur et Universitaire, tout en éclatant l'UNAZA au niveau de
l'autorité centrale en entités, trois conseils d'administration :
pour les Universités, pour les Instituts Supérieurs Techniques
(IST) et pour les Instituts Supérieurs Pédagogiques (ISP).
L'unification des principes académiques et
administratifs appliqués dans les Universités comme dans les
Instituts Supérieurs reste acquise.
Chapitre II: LE SYSTEME
DECISIONNEL[2] [6][7][9]
De nos jours la prise de décision est devenue cruciale
pour les entreprises car la concurrence sur le marché leurs
imposent d'avoir la maitrise de l'information, l'efficacité de cette
prise de décision repose sur la mise à la disposition des
informations pertinentes et des outils adaptés. Les entreprises sont
confrontées à des sérieux problèmes celui de
manipuler d'importantes masse d'information qui proviennent soit de leur
système opérationnel, soit de leur environnement pour supporter
la prise de décision. Par conséquent les systèmes
existants ne sont plus à la hauteur pour aider les décideurs des
entreprises à bien décider, pour palier à des tels
problèmes, des systèmes décisionnels ont été
développés, ceci sont les résultats des progrès
réalisés en technologies de l'information, les entreprises
peuvent aujourd'hui recueillir, traiter, stocker et diffuser de gros volumes
d'information et toutes ces opérations s'effectuent de plus en plus
rapide à un coût raisonnable.
Les soucis majeurs des entreprises sont la satisfaction
continuelle de leurs clients potentiels, ceci les oblige à prendre des
décisions adéquates en vue de répondre aux exigences du
marché. L'analyse de ce marché repose sur la quantité
importante d'information provenant des différentes sources des
données d'une part et les outils de datamining d' autre part. La
connaissance de l'environnement décisionnel est un élément
vital dans la prise de décision. Par exemple, la connaissance des
clients et leurs comportements d'achat constitue une des clés
décisionnelles pour le lancement d'un produit.
L'approche décisionnelle vise à extraire des
données de la base de production à des ensembles par sujet,
à les organiser, à le transformer pour l'aide à la prise
de décision ; Pour mieux connaître sa clientèle, une
entreprise peut décider d'effectuer une classification basée sur
le comportement des clients. Ceci implique la nécessité de mettre
en place des outils de datamining. Ces outils reposent en
général sur des techniques basées sur les statistiques,
classification ou extraction des règles associatives.
II.1.
Définitions
Nous allons définir les termes suivants :
v Un système
v Une décision
v Un système décisionnel
II.1.1. Un Système
· Un système est un ensemble des moyens
matériels, financiers, humains en interaction, structuré,
dynamique poursuivant un but commun en fonction des objectifs. Selon
MVIBUDULU
· Jean Louis LEMOIGNE définit un système
comme suit :
- Quelque chose ;
- Qui fait quelque chose
- Qui est doté d'une structure ;
- Qui évolue dans le temps ;
- Dans quelque chose ;
- Pour quelque chose.
II.1.2. Une décision
· Une décision selon NTUMBA BADIBANGA est un
processus mental visant à faire un choix entre les différentes
possibilités
· une décision est le résultat d'un
processus comportant le choix conscient entre plusieurs solutions, en vue
d'atteindre un objectif.
II.1.3. Un Système
décisionnel
Le Système décisionnel est l'ensemble des moyens
informatiques et techniques destiné à améliorer la prise
de décision.
L'informatique décisionnelle couvre toutes les
solutions informatisées pour améliorer la prise de
décision des décideurs dans l'organisation.
Dans ses débuts, l'informatique décisionnelle
s'est contentée tout d'abord de dupliquer les bases de données
des systèmes de gestion, afin d'isoler les requêtes d'analyse de
données des requêtes opérationnelles. Les requêtes
d'analyse étant souvent très lourdes, l'objectif était
surtout de préserver les performances des systèmes
opérationnels. Ensuite cette base de données dédiée
aux requêtes et à l'analyse a progressivement muté et s'est
organisée.
Partant du constat qu'il est difficile de croiser des
données contenues dans des bases de données distinctes, le plus
simple a été de regrouper ces données éparses. Le
concept de la base unique pour centraliser les données de l'entreprise
est plus que jamais d'actualité. Il s'agit du concept d'entrepôt
de données (ou Data Warehouse).
S'il est plus simple d'analyser ces données une fois
qu'elles sont dans l'entrepôt de données, il n'en reste pas moins
qu'il faut tout de même remplir l'entrepôt de données.
L'extraction et le croisement des données des différents
systèmes opérationnels puis le chargement dans l'entrepôt
de données, ont fait émerger des outils dédiés
à cette tâche, avec des concepts métiers qui leur sont
propres: les outils d'ETL (Extract Transform Load).
Si au début, les requêtes d'analyses portaient
sur une base relationnelle (dites OLTP pour OnLine Transaction
Processing), le concept de base multidimensionnelle (dites OLAP pour
OnLine Analytical Processing) s'est démocratisé fin des
années 90. Ce concept de bases de données offrait des
performances très largement supérieures aux basesOLTP pour
répondre à des requêtes d'analyse. Ces bases OLAP se sont
alors couplées avantageusement avec l'utilisation de l'entrepôt de
données. En effet, elles offraient à la fois un environnement
plus performant, mais permettaient également aux utilisateurs finaux de
bénéficier d'une interface simplifiée d'accès aux
données, beaucoup plus intuitive qu'une base de données OLTP. On
parle alors de métamodèle.
II.2. Architecture d'un
système décisionnel
Comprendre le rôle que peut jouer l'architecture
décisionnelle en termes de potentialité d'aide à la
décision managériale, peut être illustré par
exemple, au travers de la différence entre les deux questions suivantes
:
· Quels sont les noms et prénoms des personnels de
mon entreprise qui reçoivent des primes d'un montant supérieur
à 20% de leur salaire ?
· Est-ce que le nombre de salariés, qui
reçoivent des primes d'un montant supérieur à 20% de leur
salaire, est en augmentation sur les deux dernières années ?
La différence provient d'un choix d'architecture
décisionnelle. En effet, la première question se
réfère directement à des données issues d'une base
de données servant à enregistrer les transactions de
l'organisation. La seconde question nécessite de mettre en oeuvre un
système permettant, notamment, de conserver d'une manière
structurée un historique des données.
Figure II.1: Architecture d'un système
décisionnel
251677184
II.2.1. Les systèmes
sources
Les systèmes sources sont l'ensemble de données
qui alimente un entrepôt de données, ils sont constitués de
fichiers plats, les bases de données, ERP (Entreprise Resource Planning
en français la planification des ressources de l'entreprise), CRM
(Customer Relationship Management).......
II.2.2. L'architecture
transactionnelle
Les organisations ne sont pas des systèmes
fermés et leur survie implique des échanges avec leur
environnement. On nomme ces échanges des transactions. Ces
dernières doivent être prises en compte par le SI via un
traitement spécifique, c'est-à-dire, un processus qui part de la
reconnaissance d'un évènement et qui débouche sur un
ensemble d'opérations dont le résultat est le traitement de la
transaction. Une architecture technologique, centrée sur la gestion des
transactions quotidiennes de l'organisation, s'est construite, au travers
d'applications transactionnelles (On-Line Transaction Processing
OLTP).
Afin d'aider les décideurs, des SAD ont
été installés, ces derniers interrogeant directement les
bases de données transactionnelles. Cette première architecture
décisionnelle a été dominante pendant de nombreuses
années et demeure présente dans bon nombre d'organisations.
Quels sont alors les avantages et surtout les limites d'une
telle architecture ?
Deux avantages peuvent être trouvés à un
SAD interrogeant directement une base de données transactionnelle :
Ø Rapidité de la réponse à une
requête ;
Ø niveau de détail très fin de la
réponse (le niveau de détail est directement
corrélé aux champs de la base de données transactionnelle,
c'est donc le niveau le plus fin que l'organisation peut fournir).
Dans ce cadre, les applications décisionnelles qui
interrogent directement une base de données transactionnelle sont
réservées à des décideurs :
Ø du niveau hiérarchique opérationnel ;
Ø qui ont besoin d'informations rapides sur un point
précis ;
Ø qui possèdent une bonne connaissance de leur
domaine ;
Ø qui effectuent des demandes routinières
pouvant être programmées à l'avance.
Ainsi, cette architecture ne peux traiter l'ensemble des
décisions de l'organisation et ne concerne qu'un nombre limité de
décideurs. Cependant, la fin de la décennie 1990 a vu la mise en
oeuvre d'une nouvelle architecture, entièrement orientée vers la
prise de décisions managériales : les entrepôts de
données ou Data Warehouse.
II.2.3. Les outils de
restitution
Si l'informatique décisionnelle s'est contentée
dans ses débuts d'une approche technicienne, elle progresse et converge
de plus en plus rapidement vers le poste utilisateur et s'adapte aux
métiers des utilisateurs. Nous sommes encore aujourd'hui dans cette
phase de convergence.
Vous le comprendrez, dans le contexte actuel, les
décideurs étant de natures très différentes, les
outils de restitution sont multiples afin de convenir et répondre
à toutes les attentes des différents acteurs de la prise de
décision.
On dénombre sur le poste de travail des outils de
natures très variées :
Ø Les outils de reporting pour délivrer une
information opérationnelle ou une information décisionnelle de
suivi d'activité. Dans le cadre du reporting décisionnel, il
s'agit notamment de reporting de masse destiné à la publication
d'un rapport personnalisé vers de nombreux utilisateurs avec un profil
de décideur opérationnel.
Ø Les outils d'analyses pour comprendre et
appréhender une situation passée. Les outils d'analyse reposant
sur une base multidimensionnelle (OLAP) pour des performances optimales. Ces
outils doivent permettre aux analystes de naviguer et d'explorer les
données disponibles facilement, rapidement et en toute autonomie.
Ø Les outils de statistiques pour modéliser des
situations ou des comportements, pour tenter de les anticiper.
Ø Les outils de tableaux de bord et de pilotage pour
assurer l'alignement des objectifs stratégiques, tactiques et
opérationnels de l'organisation et permettre le suivi des politiques.
Ø Les outils d'intranet pour partager l'information
dans l'entreprise, favoriser la production d'informations qualitatives (Wiki,
Blog, forum, enquêtes...) et associer informations qualitatives et
quantitatives. L'objectif de l'intranet, dans une optique décisionnelle,
est de favoriser l'émergence de véritables espaces de prises de
décision, personnalisés à un service et/ou à un
utilisateur. L'intranet est aussi le relais idéal du décisionnel
lorsqu'il s'agit de mettre en oeuvre les actions correctrices et bien entendu
de les suivre.
II.2.4. Limites actuelles des
architectures décisionnelles
Au moins deux limites actuelles peuvent être
soulignées.
v La première concerne la qualité des
données. En effet, la qualité des données demeure un
défi majeur pour une organisation. La mise en oeuvre d'une architecture
décisionnelle conduit le décideur à n'appréhender
la tâche qu'il à gérer uniquement au travers de l'interface
de son SAD. Dès lors, si des données sont erronées ou
manquantes, la représentation qu'il construit risque d'être
faussée sans moyen pour lui de la corriger. En outre, certaines
applications, et notamment celles de Datamining, sont sensibles à la
qualité des données et, dans le cas d'une faible qualité,
ces applications peuvent indiquer des corrélations incohérentes.
v La seconde limite concerne l'intégration des
applications décisionnelles avec celles centrées sur la gestion
des connaissances (outils de Knowledge Management - KM). En effet, les
outils de KM se proposent d'améliorer l'efficacité
organisationnelle. Or cette efficacité passe par l'amélioration
des processus décisionnels. Ainsi, aide à la décision et
gestion des connaissances sont deux activités interdépendantes.
Pourtant les passerelles entre ces deux domaines sont délicates à
mettre en oeuvre du point de vue conceptuel comme cela peut s'observer dans
plusieurs études consacrées à ce thème (Holsapple
et Joschi, 2001). Ces difficultés conceptuelles s'illustrent au niveau
des technologies et des outils disponibles actuellement. En effet, très
peu d'éditeurs de logiciels proposent des solutions technologiques
englobant aide à la décision et gestion des connaissances.
II.3. Les
fonctionnalités et les apports d'un système
décisionnel
II.3.1. Les
fonctionnalités d'un système décisionnel
Les besoins des utilisateurs peuvent être
regroupés en quatre catégories :
v Simuler : gestion des modèles de calculs
v Analyser : fonctionnalité OLAP,
établissement d'analyse dynamique multidimensionnelles avec
possibilité de trier, de filtrer et des fonctionnalités
avancées de datamining ensemble de technique permettant de faire
apparaître des corrélations, des tendances et de
prévision.
v Produire des états de gestion :
fonctionnalité rapide de reporting, requeteur permettant de façon
rapide des tableaux des données et incorporent des suivi et de
contrôle.
v Suivre et contrôler les analyses par les interfaces
homme machine (IHM)
II.3.2. Les apports d'un
système décisionnel
Parmi les apports d'un système décisionnel, nous
pouvons citer :
Ø Une meilleure planification de décisions dans
l'entreprise qui augmente la performance ;
Ø L'amélioration du pilotage de l'entreprise
résulte de décision prise rapidement
Ø L'amélioration de la satisfaction des clients
des employés.
II.4. Les outils du
système décisionnel
Le business Intelligence se distingue par l'usage
d'information validée, basées sur des faits associés
à des outils d'analyse et de reporting permettant de supporter ou
d'éclairer le processus de décision en vue de l'optimisation de
la stratégie. Un système d'informatique décisionnelle
correctement conçu offrira des capacités immédiates de
l'analyse des données en vue d'identifier toute anomalie, exception ou
tendance.
Les systèmes décisionnels supportent typiquement
l'analyse statistique, la prévision, l'analyse prédictive, et de
la corrélation des analyses. Ces outils peuvent définir et
valider des scénarios comme points de départ du processus de
décision. Il existe de nombreux produits offrant une
fonctionnalité décisionnelle, chacun avec des niveaux
fonctionnels et une apparence propres. La première chose à
considérer est qu'un produit sélectionné supporte
effectivement le type d'analyse que votre activité nécessite.
Toutes les activités sont différentes, chacune
impliquant une stratégie de croissance et de succès qui lui est
propre. Il y a des attributs clés communs à tous les
systèmes décisionnels de la classe d'entreprise :
v Ils procurent une bonne autonomie grâce à la
compréhension complète de l'environnement pour les domaines
contrôlés par les managers. Cette compréhension de leur
place dans la chaîne de valeur est aussi une source d'idées
novatrices et efficaces menant à l'implication des processus et à
d'autres améliorations.
v Ils améliorent les performances en procurant un outil
d'optimisation de la stratégie.
v l' analyse prédictives sont de très bons
outils décisionnels permettant d' identifier les changements à
conduire en fonction d'un objectif prévu. Reliés à des
indicateurs spécifiques pour la stratégie d'entreprise, ils
mettent en relief les changements qui auront le meilleur impact sur
l'organisation.
v Ils procurent une information adéquate et un retour
qui permettent de définir les changements à mettre en oeuvre sur
une période déterminée.
v Ils procurent des tableaux de bord qui délivrent les
messages à même de rappeler aux personnes qui les consultent
quelle stratégie est poursuivie par l'organisation. Il est toujours plus
simple d'atteindre ses objectifs lorsque l'on comprend le but de
l'organisation.
Une plateforme décisionnelle correctement conçue
peut aussi ajouter une importante valeur à toute organisation
engagée à maintenir sa compétitivité dans un
environnement global. Une telle plateforme peut apporter différents
angles de vue de votre activité opérationnelle, tactique,
stratégique et en fonction des besoins de l'utilisateur. Cette
connaissance permet de déterminer ce qui a besoin d'être
amélioré dans le cadre de la stratégie globale.
Même si les définitions des outils d'accès
des utilisateurs finaux se chevauchent souvent, pour les besoins de notre
exposé, nous répartissons ces outils en cinq catégories
distinctes :
o Les outils de rapport et de requête;
o Les outils de développement d'application;
o Les systèmes d'information pour dirigeants (SID);
o Les outils de traitement analytique en ligne (OLAP).
v Les outils de rapport et de
requête
Les outils de rapport comprennent les outils de
génération d'états et les outils d'édition
d'états.
Les outils de génération d'états
permettent de produire des rapports opérationnels normaux ou de
supporter des lots de travaux de grand volume, tels que les commandes client,
la facturation client et les feuilles de salaire.
Les outils d'édition d'état sont des outils peu
coûteux destinés aux utilisateurs finaux.
Les outils de requête pour les entrepôts de
données relationnel sont conçus pour accepter des Instructions
SQL ou en générer, de façon à interroger les
données présentes dans l'entrepôt de données. Ces
outils protègent les utilisateurs finaux vis-à-vis de la
complexité de SQL et des structures de bases de données en
incorporant un méta couche entre les utilisateurs et la base de
données. Cette méta couche est un logiciel qui fournit les vues
orientées sujet de la base de données; il autorise la
rédaction de commandes SQL en quelques clics de souris (cfr.
l'utilitaire QBE (Query-By-Example) du SGBD Office Access). Les outils de
requête jouissent d'une grande popularité auprès des
utilisateurs des applications professionnelles telles que l'analyse
démographique et les listes de publipostage de clients. Malheureusement,
comme les questions des utilisateurs deviennent rapidement de plus en plus
complexes, ces outils perdent vite de leur efficacité.
v Les outils de développement
d'application
Les exigences des utilisateurs finaux deviennent telles, que
les capacités intrinsèques des outils de rapport et de
requête s'avèrent inadéquates, parce qu'ils ne parviennent
pas à effectuer les analyses requises ou parce que les interactions de
l'utilisateur demandent à celui-ci un niveau d'expertise
irréaliste. Dans ce genre de situation, l'accès par l'utilisateur
risque de passer par le développement d'applications
réalisées sur mesure à partir d'outils graphiques
d'accès aux données prévus initialement pour les
environnements client-serveur. Certains parmi ces outils de
développement d'application intègrent déjà des
outils OLAP populaires et sont capables d'accéder à tous les
principaux systèmes de bases de données, dont Oracle, Sybase et
Informix.
v Les systèmes d'information pour dirigeants
(SID)
Les systèmes d'information pour dirigeants
(SID ou EIS, executive information systems),
désignés plus récemment comme les « systèmes
d'information pour tous », ont été développés
à l'origine en soutien des prises de décisions
stratégiques de haut niveau. La portée de ces systèmes a
été cependant élargie, de façon à s'adapter
à tous les niveaux de gestion. Les outils SID étaient
associés initialement aux ordinateurs centraux, permettant aux
utilisateurs de générer des applications sur mesure, graphiques,
de soutien à la décision, pour donner une vue d'ensemble des
données de l'organisation et offrir un accès à des sources
de données externes.
Actuellement, la ligne de démarcation entre les outils
SID et les autres outils d'aide à la décision est de plus en plus
ténus car les développeurs d'outils SID ajoutent des
fonctionnalités de requête supplémentaires et
réalisent des applications sur mesure destinées à des
domaines professionnels tels que la vente, le marketing et les finances.
Chapitre III: L'ENTREPOT DE
DONNEES[1][6][9]
Le Data Warehouse qui signifie en français
«Entrepôt des Données» est un concept qui a
été formalisé pour la première fois par Bill Inmon
vers les années 90, étant donné que les entreprises
avaient stocké des grandes quantités d'informations dans leurs
bases de données opérationnelles, un problème
commencé à se poser pour la prise de décision.
En effet, la simple logique de production (produire pour
répondre à une demande) ne suffit plus pour pérenniser
l'activité d'une entreprise. Elle est un système ouvert sur son
environnement au coeur des systèmes d'informations confrontée
à des phénomènes économiques et sociaux lourd de
conséquences.
Pour faire face aux nouveaux enjeux, l'entreprise doit
collecter, traiter, analyser les informations de son environnement pour
anticiper. Mais cette information produite par l'entreprise est surabondante,
nonorganisée et éparpillée dans de multiples
systèmes opérationnels hétérogènes et peut
provenir de toutes les places de marchés (mondialisation des
échanges).
Il devient fondamental de rassembler et
d'homogénéiser les données afin de permettre l'analyse des
indicateurs pertinents pour faciliter la prise de décisions. L'objet de
l'entrepôt de données est de définir et d'intégrer
une architecture qui serve de fondation aux applications
décisionnelles.
1. Définition
Un entrepôt de données est une collection de
données thématiques, intégrées, non volatiles et
historisées pour le support d'un processus d'aide à la
décision. (Bill Inmon)
L'infrastructure technique mise en oeuvre est capable
d'intégrer, d'organiser, de stocker et de coordonner de manière
intelligible des données produites au sein du Système
d'Information (issues des applications de production) ou importées
depuis l'extérieur du Système d'information (louées ou
achetées) dans lesquelles les utilisateurs finaux puisent des
informations pertinentes à l'aide d'outils de restitution et d'analyse
(OLAP, Datamining ).
1.1. Caractéristiques des données d'un
Entrepôt de données
Ø Intégrées : les données
résultent de l'intégration de données provenant de
différentes sources pouvant être
hétérogènes ;
Ø Historisées : les données d'un
entrepôt de données représentent l'activité d'une
entreprise durant une certaine période (plusieurs années)
permettant d'analyser les variations d'une donnée dans le
temps ;
Ø Non-volatiles : les données de
l'entrepôt de données sont essentiellement utilisées en
interrogation et ne peuvent pas être modifiées.
1.2. Passage de l'entrepôt de données à
la prise de décision
L'entreposage des données : avant d'être
chargées dans l'entrepôt, les données
sélectionnées doivent être :
· Extraites des sources internes (Bases de données
Opérationnelles) ou Externes (Bases de données et les fichiers
provenant du Web)
· Soigneusement épurées afin
d'éliminer des erreurs et réconcilier les différentes
sémantiques associées aux sources
Figure III.1 : Passage de l'entrepôt de
données à la prise de décision
251680256
Base de données
251686400
Sources Externes
251687424
Système décisionnel
251694592
Extraction Transformation Chargement
251688448251683328251682304251681280
Entrepôt de données
251689472251684352
Analyse
251693568
Stockage etGestion
251692544
Collecte
251691520251685376
OLAP
Fouille de données
251690496
Exploitation des données de l'entrepôt de
données: système décisionnels
A partir des données d'un entrepôt de
données diverses analyses peuvent être faites, notamment par des
techniques « On-Line AnaliticalProcessing »(OLAP) ou de
fouille de données et de visualisation.
Notons que les informations et connaissances obtenues par
exploitation de l'entrepôt de données ont un impact direct sur les
bénéfices de l'entreprise.
1.3. Comparaison entre Entrepôt de données et
Bases de données Opérationnelles
|
Bases de données Opérationnelles
|
Entrepôt de données
|
Niveau de détail des informations
|
Très détaillé
|
Données agrégées,
métadonnées
|
Homogénéité
des informations
|
Informations homogènes
|
Informations ne sont pas nécessairement
homogènes.
|
Fonctions de l'entreprise concernées par les
données
|
Données organisées par processus fonctionnel
|
Données orientées sujet
|
Comparaison de données sur plusieurs années
|
Non : archivage ou mise à jour des données
|
Oui : données non volatiles, données
historisées
|
Operations réalisées sur les données
|
Consultation, mais surtout mise à jour et ajout des
données
|
Consultation de données unique
|
Tableau III.1 : Comparaison entre Entrepôt de
données et Bases de données
251678208
2. Importance d'un
entrepôt de données
Pour améliorer sa performance, l'entreprise doit
toujours construire son système décisionnel. Parce que
gérer, c'est prévoir, elle doit anticiper en fonction de ses
informations disponibles et tenir compte de son expérience.
L'informatique a un rôle à jouer, en permettant
à l'entreprise de devenir plus entreprenante et d'avoir une meilleure
connaissance de ses clients, de sa compétitivité ou de son
environnement.
A ce titre l'entrepôt de données doit être
rapproché de tous les concepts visant à établir une
synergie entre le système d'information et sa stratégie.
3. Les objectifs d'un
entrepôt de données
Toutes les données qu'elles proviennent du
système de production de l'entreprise ou qu'elles soient
achetées vont devoir être organisées, coordonnées,
intégrées et stockées, pour donner à l'utilisateur
une vue intégrée et orientée métier.
L'objectif d'un entrepôt de données est de
stocker à un endroit unique toute l'information utile provenant des
systèmes de production et des sources externes.
4. Architecture d'un
entrepôt de données
Figure III.2 : L'architecture d'un entrepôt de
données
251679232
Dans l'architecture ci-dessus, nous avons trois niveaux
distincts :
· Niveau d'exploitation
· Niveau de fusion
· Niveau d'extraction
4.1.
1.1. Niveau
d'exploitation
L'extraction de données des bases de données
opérationnelles et de l'extérieur, avec deux approches :
1. L'approche « push » :
détection instantanée des mises à jour sur les bases de
données opérationnelles pour intégration dans
l'entrepôt de données
On parle aussi des sources d'informations
hétérogènes
Les données sources alimentant l'entrepôt de
données sont :
- généralement modifiées
quotidiennement
- fortement hétérogènes car ils sont
issues de différentes sources : BD relationnelles, BD objets,
BD réseaux, fichiers (flat files), documents HTML, bases de
connaissances et de différents environnements
2. L'approche « pull » :
détection périodique des mises à jour des bases de
données opérationnelles pour intégration dans
l'entrepôt de données (Data Warehouse)
Le moniteur est un composant logiciel détectant
les mises à jour effectuées sur la source d'information et
repérant les données à envoyer à l'entrepôt
de données pour sa mise à jour ultérieure :
- Utilisation de triggers si les SGBD en disposent
- Sinon interrogation périodique de chaque base locale
ou son journal afin de récupérer les mises à jour
effectuées durant la dernière période
4.2. Niveau de fusion
Le médiateur (mediator) est un composant logiciel
capable de donner une vision intégrée des différentes
sources d'information, d'effectuer l'extraction par des requêtes des
parties de ces vues intégrées avant d'être
déversées dans l'entrepôt de Données, les
données doivent être nettoyées, transformées,
réorganisées et souvent filtrées.
Les données, en provenance de sources multiples,
doivent généralement êtreintégrées ou
fusionnéescette fusion en général assurée par union
ou jointures de sources multiples,des sélections et agrégats.
Le médiateur s'appuie principalement sur le SGBD de
l'entrepôt de données.
Ce qui donne lieu a deux opérations :
1. L'intégration, le chargement et le stockage des
données dans la base de données de l'entrepôt de
données sont organisées par sujets ;
2. Le rafraichissement s'effectue au fur et à mesure de
mises à jour
4.3. Niveau d'exploitation
Ø Les rapports, les tableaux de bords, la visualisation
graphiques diverses ;
Ø L'analyse et l'exploration des données
entreposées(OLAP)
Moteur OLAP est un composant logiciel qui permet :
- d'exécuter des requêtes interactives complexes
- d'analyser interactivement les données selon des axes
d'analyse et niveaux de détail particuliers : changement de points de
vue, de niveau de détail
- de visualiser les résultats de ces analyses
- d'effectuer les opérations OLTP classiques
Ø Les requêtes complexes pour l'analyse de
tendance, l'extrapolation, découverte de connaissances (Datamining).
Outils de fouille de données (Data Mining) :Sont des
composants logiciels permettant sur les données de l'entrepôt de
données ou des Magasins de données :
- l'extraction automatique de propriétés
cachées
- l'extraction automatique de connaissances : connaissances
valides, nouvelles, compréhensibles, pertinentes, implicites, ...)
5. Les magasins de
données (Data Mart)
Avec un entrepôt de données, il y a risques
d'échec. Rien n'invite l'utilisateur à se servir d'un
entrepôt de données. Le succès d'un entrepôt de
données dépend donc uniquement de son effective utilisation. Un
des gros risques de la construction est de se cristalliser autour de la
problématique informatique et de se détourner de l'utilisateur.
Le magasin de données minimise la complexité informatique. Il est
donc plus facile de se concentrer sur les besoins utilisateurs.
6.1. Définition
Un magasin de données est une base de données
moins coûteuse que l'entrepôt de données, et plus
légère puisque destinée à quelques utilisateurs
d'un département. Il séduit plus que l'entrepôt de
données les candidats au décisionnel.
C'est une petite structure très ciblée et
pilotée par les besoins utilisateurs. Il a la même vocation que
l'entrepôt de données (fournir une architecture
décisionnelle), mais vise une problématique précise avec
un nombre d'utilisateurs plus restreint. En général, c'est une
petite base de données (SQL ou multidimensionnelle) avec quelques
outils, et alimentée par un nombre assez restreint de sources de
données.
7. Modélisation d'un
entrepôt de données
Les analyses décisionnelles sont directement
reliées à une modélisation de l'information conceptuelle
proche de la conception et basée sur une vision multidimensionnelle des
données.
La modélisation multidimensionnelle : considère
un sujet analysé comme un point dans un espace àplusieurs
dimensions et les données y sont organisées de façon
à mettre en évidence le sujet analysé et les
différentes perspectives de l'analyse.
La modélisation multidimensionnelle a donné
naissance aux concepts de fait et de
dimension.
7.1. Concepts de base
v Un Fait :
Ø modélise le sujet de l'analyse
Ø est formé de mesures correspondant aux
informations de l'activité analysée.
Ø ces mesures sont numériques et
généralement valorisées de façon continue,
on peut les additionner, les dénombrer ou bien
calculer le minimum, le maximum ou la moyenne.
v UneDimension
Le sujet analysé, le fait, est analysé suivant
différentes perspectives ou axes caractérisant ses mesures de
l'activité : on parle de dimensions.
Une dimension : modélise un axe d'analyse et se
compose de paramètres correspondant aux informations faisant varier les
mesures de l'activité.
En OLAP les mesures d'un fait sont généralement
analysées selon les dimensions qui les caractérisent.
Il est nécessaire de définir pour chaque
dimension ses différents niveaux de détail définissant
ainsi une (ou plusieurs) hiérarchie(s) de paramètres
La hiérarchie de paramètre d'une dimension :
définis des niveaux de détail de l'analyse sur cette
dimension.
7.2. Types de Modèles
7.2.1. Modèle en Etoile
Une Etoile est une façon de mettre en relation les
dimensions et les faits dans un entrepôt des données. Le principe
est que les dimensions sont directement reliées à un Fait.
L'identifiant d'une table de Fait est une clé multiple
composée de la concaténation des clés de chacune des
dimensions d'analyse.
Caractéristiques
1. Une structure simple
2. une table centrale : la table des faits:
Ø objets de l'analyse
Ø taille très importante
Ø nombreux champs
3. les tables de dimensions :
Ø dimensions de l'analyse
Ø taille peu importante
Ø peu de champs
Figure III.3 : Schéma d'un modèle en
étoile
251612672
ID_4
251613696
T_Dim4
251614720
ID_2
251615744
T_Dim2
251616768251637248251638272251639296251640320
T_FAIT
251617792
ID_3
251618816
ID_1
ID_2
ID_3
ID_4
251619840
ID_1
251620864
T_Dim1
251621888
T_Dim3
251622912
7.2.2. Modèle en Flocon
Un modèle en flocon : une évolution du
schéma en étoile avec :
Ø une décomposition des dimensions du
modèle en étoile en sous hiérarchies.
Ø le fait est conservé et les dimensions sont
éclatées conformément à sa hiérarchie des
paramètres
Ø cela conduit à une normalisation des tables de
dimensions :
- structure hiérarchique des dimensions
- un niveau inférieur identifie un niveau
supérieur
v Avantage de cette modélisation :
Ø formaliser une hiérarchie au sein d'une
dimension.
Ø maintenance des tables de dimensions
simplifiée
Ø réduction de la redondance
v Inconvénient de cette modélisation :
Ø induit une dé normalisation des dimensions
générant une plus grande complexité en termes de
lisibilité et de gestion.
Ø navigation coûteuse
T_Dim1
251623936
ID_2
251624960
T_Dim2
251625984
Figure III.4 : Schéma d'un modèle en
flocon
251627008251695616
ID_9
251629056
T_Dim9
251628032251630080
ID_1
251631104
T_Dim6
251632128
ID_6
251633152251641344251642368
ID_7
251634176
T_Dim7
251635200
T_Fait1
251636224
ID_1
ID_3
ID_4
251654656251643392251644416251645440
ID_4
251655680
T_Dim4
251656704
ID_3
251657728
T_Dim3
251658752
7.2.3. Modèle en Constellation
Un modèle en constellation :
Ø fusionne plusieurs modèles en étoile
qui utilisent des dimensions communes,
Ø comprend en conséquence plusieurs faits et des
dimensions communes ou non.
T_Dim1
251659776
ID_2
251660800
T_Dim2
251661824251646464
ID_8
251662848
T_Dim8
251663872251647488
figureIII.5 : Schéma d'un modèle en
constellation
251664896
ID_2
ID_8
ID_9
ID_1
251665920251648512251649536
ID_9
251666944
T_Dim9
251667968251650560251651584
T_Fait2
251668992
ID_1
251670016
T_Fait1
251671040
ID_1
ID_3
ID_4
ID_9
251672064251652608251653632
ID_4
251673088
T_Dim4
251674112
ID_3
251675136
T_Dim3
251676160
8. . Exploitation d'un
entrepôt de données
Pour exploiter un entrepôt de données, nous avons
quelques applications dont on peut citer :
- Réalisation des rapports divers (Reporting)
- Réalisation de tableaux de bords (Dashboards)
- Analyse en ligne diverses (OLAP)
- Visualisation autour d'un entrepôt de données
(Visualizations)
8.1. LES RAPPORTS (Reporting)
· Pour les utilisateurs qui ont besoin d'un accès
régulier à des informations d'une manière presque
statique
· Un rapport est défini par une requête
(plusieurs requêtes) et une mise en page (diagrammes, histogrammes,
etc)
· Les rapports peuvent être exécutés
automatiquement ou manuellement
8.2. LES TABLEAUX DE BORDS (Dashboards)
· Affichent une quantité limitée
d'informations dans un format graphique facile à lire
· Fréquemment utilisé par les cadres
supérieurs qui ont besoin d'un rapide aperçu des changements les
plus importants
· Pas vraiment utile pour une analyse complexe et
détaillée
8.3. L'ANALYSE OLAP
Les outils de traitement analytique en ligne (OLAP, Online
Analytical Processing) se fondent sur le concept des bases de
données multidimensionnelles et permettent à un utilisateur
expérimenté et de grande compétence professionnelle
d'analyser les données à l'aide de vues complexes et
multidimensionnelles. Parmi les applications commerciales types de ces outils,
citons l'évaluation de l'efficacité d'une campagne
promotionnelle, la prévision des ventes de produits et la planification
des capacités de production. Ces outils supposent que les données
soient organisées selon un modèle multidimensionnel, soutenu par
une base de données multidimensionnelle (MDDB,
multi-dimensionaldatabase) spéciale ou par une base de
données relationnelle spécialement conçue pour
gérer des requêtes multidimensionnelles.
7.1. 8.4. LA
VISUALISATION AUTOUR D'UN ENTREPOT DE DONNEES (Visualizations)
· Facilitent l'analyse et l'interprétation de
données
· convertissent des données complexes en images,
graphiques en 2 et 3dimensions, voire en animations
· Sont de plus en plus intégrées dans les
entrepôts de données
Chapitre IV : Le
déploiement de l'application
Pour le présent chapitre nous avons mise en place une
application permettant de faire l'analyse des étudiants dans certains
domaines de l'enseignement supérieur dont il est question pour notre
travail.
Alors pour cela nous avons quatre principaux points, à
savoir :
ï La modélisation du problème,
ï L'application,
ï Les différentes étapes de la prise de
décision,
ï Les décisions.
IV .1. La
modélisation du problème
Après l'analyse de l'existant nous avons opté
pour le modèle en étoile avec quatre tables, dont trois tables de
dimensions (Dim_Faculté, Dim_Etudiant et Dim_Heure) et une table de
fait(Fait_Analyse).
D'où voici notre modèle:
Figure IV.1. Schémas de base de données
251696640
Plus loin ce modèle peut être normalisé de
telle sorte que l'attribut Département puisse devenir une dimension qui
sera en relation avec la dim_faculté.
IV.2. Application
Pour la présente application qui est conçue en
CSharp dans la plate forme Microsoft Visual Studio Ultimate 2012 avec le
Framework 4.5, elle a pour rôle principal l'insertion des enregistrements
dans notre base de données, mais nous pouvons aussi faire des
modifications et la suppression des enregistrements, tout en sachant que c'est
un magasin de données donc les informations doivent être
historisées.
Nous avons utilisés pour notre application :
ï Deux formulaires (une pour l'authentification et
l'autre pour l'insertion des enregistrements)
ï Quatre boutons (Ajouter, Modifier, Supprimer et
Annuler)
ï Trois groupbox
ï Huit textbox et deux combobox
Voici nos formulaires :
Figure IV.2. Formulaire d'authentification
251697664
Figure IV.3. Formulaire d'insertion
251698688
IV.3. Les
différentes étapes de la prise de décision
Nous avons menés une étude comparative sur
l'augmentation des étudiants dans certains de l'enseignement
supérieur et universitaire, à l'issue duquel nous avons mise en
place un entrepôt de données.
Nous avons suivis les étapes suivantes :
- Créer un nouveau projet avec Business Inteligent
- Créer une source de données,
- Créer une vue de données
- Créer un Cube à partir des tables
existantes,
- Changer en lieu et place d'afficher les Clés que nous
puissions afficher le nom au choix,
- Déployer le cube
D'où les images :
Figure IV.4. Vues des sources de données
251699712
Figure IV.5. Cube
251700736
Rapport_TFC
|
|
|
|
Code DptMatriculePK Date
Nombre d Etudiant Inscrit
Math-Info10102012-01-01 00:00:00.000
734
Math-Info10112012-01-01 00:00:00.000
30
Math-Info10122012-01-01 00:00:00.000
423
Biologie10132012-01-01 00:00:00.000
86
Géosciences10142012-01-01 00:00:00.000
115
Science naturelle10152012-01-01 00:00:00.000
850
Chimie10162012-01-01 00:00:00.000
50
Géosciences10172012-01-01 00:00:00.000
90
Biologie10182012-01-01 00:00:00.000
23
Math-Info10192012-01-01 00:00:00.000
330
|
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Tableau IV.1. Le rapport
251701760
Figure IV.6. Graphique d'Histogramme
251702784
Figure IV.7. Graphique à secteur
251703808
IV.4. Décisions
A l'issue de cette étude qui n'est pas complet, nous
avons constaté que:
Ø le nombre d'étudiant inscrit en informatique
est en augmentation
Ø dans les sciences naturelles, le nombre
d'étudiant inscrit ne cesse d'augmenter
Ø certains domaines comme la chimie, la physique, la
biologie et la mathématique sont moins peuplées que les domaines
cités ci-haut.
Nous suggérons aux autorités administratives, ce
qui suit:
Ø s'il y a possibilité d'offrir aux jeunes
désirant embrasser les enseignements supérieurs et universitaires
des bonnes informations concernant certains domaines qui nous sont inconnus ca
seraient une bonne idée
Ø de limiter le nombre d'étudiant à
inscrire dans certains domaines pour l'amour de la science.
CONCLUSION
En guise de conclusion, nous tenons à signaler que le
présent travail nous permet de palper de doit les connaissances
accumulées durant les trois premières années de notre
cursus universitaire. Outre l'introduction et la conclusion notre travail
été subdivisé en quatre chapitres suivants :
Le premier chapitre, présente un aperçu du
ministère de l'enseignement supérieur et universitaire, en
parlant de son évolution au cours des années, la création
des universités et instituts ainsi que les difficultés
rencontrées.
Le deuxième chapitre était consacré au
système décisionnel, nous avons parlé des
généralités sur le système décisionnel en
définissant certains concepts clés, nous avons parlé de
son architecture, des fonctionnalités de ce dernier, ses apports dans la
vie des entreprises et ainsi que ses outils.
Au troisième chapitre, nous avons eu à expliquer
brièvement les entrepôts de données en définissant
ses objectifs, son importance, son architecture, le magasin de données
(Data Mart) et la modélisation.
Et enfin le quatrième chapitre qui consister au
déploiement de l'application, nous avons mise en place un modèle,
une application qui permet a l'utilisateur d'interroger la base de
données et nous avons utilisés les outils du système
décisionnels que nous offre le SQL Server business inteligent management
studio pour prendre des décisions.
Signalons que, le travail reste ouvert à quiconque de
proposer des valeurs ajoutées pour corriger les failles afin
d'étendre la solution à cette application.
Bibliographie
I. Ouvrage :
1. Bernard ESPINASSE, Introduction aux entrepôts de
données 2013;
2. E. GRISLIN-LE STRUGEON, Système d'information
décisionnelle ;
3. Le Larousse illustré, Edition 2009
4. R. Pinto et M. Grawitz, Méthodes des sciences sociales,
Tome I, paris, Dalloz, 1964
5. M.J. ALULA LIOKA NYOTA, Aperçu historique de
l'enseignement supérieur
et universitaire
II. Cours
6. NTUMBA BADIBANGA, Informatique de gestion, G3 informatique,
UNIKIN 2014-2015(inédit) ;
7. MVIBUDULU, Méthode d'analyse informatique II,
G3informatique, UNIKIN 2014-2015 (inédit);
8. MUSESA LANDA, Initiation à la recherche scientifique,
G2 informatique, UNIKIN 2013-2014 (inédit);
9. INFORMATIQUE DECISIONNEL, Haute Ecole
Spécialisée de Suisse Occidental
III. Sites Web :
10.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Démographie_de_la_République_Démocratique_du_Congo
le 15-09-2015
11.
Http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/methodele
15-09-2015
Table des matières
EPIGRAPHE
Erreur ! Signet non
défini.
Dédicace
i
Remerciement
ii
Liste des figures
ii
Liste des tableaux
iv
Liste des abréviations
v
0. Introduction
1
0. I. Problématique
2
0. II. Hypothèse
3
0. III. Choix et Intérêt du Sujet
3
0. IV. Délimitation du Sujet
3
0. V. Méthodes et Techniques
Utilisées
4
V.1. Méthodes
4
V .2. Techniques
4
0. VI. Plan du Travail
5
Chapitre I : GENERALITES SUR L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE [5]
6
I.1. Introduction
6
I.2. Naissance de l'enseignement supérieur
et universitaire au Congo
7
I.2.1. Elisabethville : première ville
universitaire du Congo
7
I.2.2. Kisantu : le berceau de
l'Université de Lovanium
8
I.2.3. La naissance de l'université
officielle du Congo
14
I.2.4. L'université libre du Congo
15
I.2.5. Création des Instituts
Supérieurs
17
I.3. Etatisation et politisation de l'Enseignement
Supérieur et Universitaire (1971-1981)
18
I.4. Autonomie et problèmes d'Enseignement
Supérieur et Universitaire
19
Chapitre II: LE SYSTEME DECISIONNEL [2] [6] [7]
[9]
20
II.1. Définitions
21
II.1.1. Un Système
21
II.1.2. Une décision
21
II.1.3. Un Système décisionnel
22
II.2. Architecture d'un système
décisionnel
23
II.2.1. Les systèmes sources
24
II.2.2. L'architecture transactionnelle
24
II.2.3. Les outils de restitution
25
II.2.4. Limites actuelles des architectures
décisionnelles
27
II.3. Les fonctionnalités et les apports
d'un système décisionnel
28
II.3.1. Les fonctionnalités d'un
système décisionnel
28
II.3.2. Les apports d'un système
décisionnel
28
II.4. Les outils du système
décisionnel
28
Chapitre III: L'ENTREPOT DE DONNEES [1] [6] [9]
33
1. Définition
33
2. Importance d'un entrepôt de
données
35
3. Les objectifs d'un entrepôt de
données
36
4. Architecture d'un entrepôt de
données
36
5. Les magasins de données (Data
Mart)
38
6. Modélisation d'un entrepôt
de données
39
7 . Exploitation d'un entrepôt de
données
42
Chapitre IV : Le déploiement de
l'application
44
IV .1. La modélisation du
problème
44
IV.2. Application
45
IV.3. Les différentes étapes de la
prise de décision
46
IV.4. Décisions
50
CONCLUSION
51
Bibliographie
52
|