![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie1.png)
UNIVERSITÉ DE NGAOUNDÉRÉ UNIVERSITY OF
NGAOUNDERE
|
|
|
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES
SCIENCES AGRO-INDUSTRIELLES NATIONAL SCHOOL OF AGRO-INDUSTRIAL
SCIENCES Département de Génie Électrique,
Énergétique et Automatique
|
|
Mémoire présenté et Soutenu publiquement
le 14 Juillet 2014
en vue de l'obtention du diplôme de Master en
Science et
Technologie
Mention : Ingénierie des
Équipements Agro-Industriels
Spécialité
: Énergétique et Procédés
ÉTUDE NUMERIQUE DU FEU
GÉNÉRALISÉ AVEC SORTIE DE
FLAMME DE DIFFUSION EN
SITUATION D'INCENDIE
Par : MBAINGUEBEM Arnaud
Matricule
:11S225EN
Licencié ès Génie
Mécanique
Superviseur : Pr. A. KUITCHE Maître de
Conférences, ENSAI de Ngaoundéré
Jury:
Pr. M.B. NGASSOUM Maître de
Conférences, ENSAI de Ngaoundéré Président
Dr. R. MOUANGUE Chargé de Cours, IUT de
Ngaoundéré Rapporteur
Dr. M. EDOUN Chargé de Cours, ENSAI de
Ngaoundéré Examinateur
Dr. F. EKOSSO Chef de Division Emploi du CNSP
Invité
Dédicace
Je dédie ce travail :
A la famille LAOUMIAN BEKOUTOU
et en particulier:
V à mon père: Roger MBAISSEGUEM
V
à ma mère : Berthe NEMBAYE
V à la famille Pierre
MBAIHOUNDAM
C'est le fruit de beaucoup d'années de prières, de
conseils et d'aides que vous m'avez
consacrés pour mon avenir. Que
Dieu vous comble de sa riche bénédiction. Que l'expression
de
ma satisfaction et ma profonde gratitude vous parviennent.
Remerciements
Arrivé au bout de ce travail, je voudrai profiter
de cette opportunité pour partager ma joie, mon contentement et exprimer
ma sincère reconnaissance à tous ceux ou celles qui, de
près ou de loin, d'une manière ou d'une autre, ont
contribué efficacement pour mener à bien ce
mémoire.
Tout d'abord, Mes remerciements vont à l'endroit du
corps administratif de l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences
Agro-Industrielles plus particulièrement au Directeur Pr. Emmanuel NSO
ainsi que le corps professoral qui m'a tout donné jusqu'au fond de son
savoir durant tout mon parcours.
J'adresse également mes vifs remerciements à
Monsieur Alexis KUITCHE, Maître de Conférences à l'ENSAI
pour avoir accepté la supervision de ce mémoire. Ses conseils et
son attention apportés tout au long de ces travaux d'initiation à
la recherche scientifique ont été d'une aide très
précieuse pour moi.
Ensuite, je remercie vivement Monsieur Ruben MOUANGUE, PhD
en Énergétique, Chargé de Cours à l'IUT de
Ngaoundéré qui, malgré ses préoccupations, s'est
engagé dans l'encadre-ment et a mis toutes ses ressources
intellectuelles pour l'accomplissement de ce mémoire.
Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers
Monsieur Marcel EDOUN, PhD en Génie des
Procédés-Énergétique, Chargé de Cours
à l'ENSAI pour ses conseils et ses orientations à la recherche
bibliographique.
Mes remerciements s'adressent aussi aux "Spartiates" du
Laboratoire de Combustion et de Technologie Verte à savoir Monsieur
Myrin KAZET YMYELE, Monsieur Stéphane NGAKO EMAGA, Monsieur Mathias
Gervais KAGOU ZAMO et Mademoiselle Emilienne LEUGOUE pour les échanges
et les partages de connaissances durant toute la période des travaux de
ce mémoire.
Je voudrai également préciser mes
reconnaissances à Monsieur Pierre MBAIHOUNDAM
Remerciements iii
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
et Monsieur Noël NODJITOUDJI, qui sans leurs
précieux soutiens durant tous mes parcours scolaires, ce mémoire
n'aurait jamais vue le jour. Qu'ils retrouvent ici leur satisfaction.
j'adresse également mes vifs remerciements à
la famille Jean-Paul BEGOTO, Benoit MBAINAM, Félix MBAIHAOUSSEM et Elias
MBAINDIGUESSEM, pour leur soutien morale et matériel durant mes
parcours.
J'exprime une reconnaissance particulière envers
tous mes promotionnel(le)s et en particulier à ceux de la filière
Ingénierie des Équipements Agro-Industriels pour leur entente et
leur compréhension durant mon parcours de Master.
J'exprime également ma profonde gratitude à
tous mes ami(e)s de la mini-cité "Musli Résidence" pour leur
partage durant tout mon séjour et ne cessent de me donner des conseils
et en particulier à Amine ALLARASSEM, Bonheur Innocent DJIMASRA, Fabien
N. DJE-KOMBE, Christian MBAITOUBAM, Narcisse NELNGAR, GABIN NELNGAR TALAOU,
Olivier TAWSESTING MBA, ADAPSIA André Vangtou, Narcisse MBAITELSSEM,
Gerard MBAITELNDOUA GANBE, Sandrine SOLMEM, Ariane Jeanne MEKOUI et Yanick TONY
MASRA .
Je tiens aussi à exprimer ma profonde gratitude
envers ma famille qui a toujours cru en moi et sans laquelle je ne serais peut
être pas arrivé à ce niveau.
En fin, je remercie tous ceux ou celles dont leurs noms
m'échappent, que Dieu les console et leur donne une satisfaction de ma
part. Que le ciel accorde une longue vie à tous.
Table des matières
Dédicace i
Remerciements ii
Table des matières viii
Liste des figures x
Liste des Tableaux xi
Nomenclature xii
Résumé xvi
Abstract xvii
Introduction générale 1
1 Synthèse bibliographique 4
1.1 Introduction 4
1.2 Approche phénoménologique du feu 5
1.2.1 Naissance du feu 5
1.2.2 Origines des incendies 6
1.2.3 Déroulement d'un incendie 6
1.2.3.1 Éclosion ou période de naissance 7
1.2.3.2 Croissance ou période d'ignition 7
1.2.3.3 Embrasement généralisé ou
période de généralisation 7
1.2.3.4 Déclin ou extinction/refroidissement 8
1.2.4 Propagation d'un incendie 8
1.2.4.1 Conduction 8
1.2.4.2 Convection 9
1.2.4.3 Rayonnement 9
1.2.4.4 Le déplacement de matières imbrulées
10
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
TABLE DES MATIÈRES
|
v
|
|
|
1.2.5 Paramètres caractéristiques de l'incendie
|
10
|
|
|
1.2.6 Les effets de l'incendie
|
11
|
|
|
1.2.7 Modèles analytiques des incendies
|
11
|
|
|
1.2.7.1 Courbes température-temps conventionnelles
normalisées . . .
|
12
|
|
|
1.2.7.2 Courbe hydrocarbure majorée :
|
12
|
|
|
1.2.7.3 Feu extérieur
|
13
|
|
1.3
|
Modélisation des incendies
|
14
|
|
|
1.3.1 Équation de continuité :
|
14
|
|
|
1.3.2 Équation de quantité de mouvement :
|
15
|
|
|
1.3.3 Équation d'énergie sous la forme enthalpie
:
|
15
|
|
|
1.3.4 Équation de conservation des espèces
chimiques :
|
16
|
|
|
1.3.5 Équation de la diffusion de la chaleur :
|
16
|
|
|
1.3.6 Équation des gaz parfaits :
|
16
|
|
1.4
|
Introduction à l'ingénierie de la
sécurité incendie
|
16
|
|
1.5
|
État des travaux antérieurs
|
18
|
|
|
1.5.1 Directive à la sécurité incendie
|
18
|
|
|
1.5.2 Le phénomène de combustion dans les flammes
de diffusion
|
18
|
|
|
1.5.3 Le taux de la chaleur dégagée (HRR
:Heat Rate Release)
|
19
|
|
|
1.5.4 Le taux de production de fumée (SPR : Smoke
Production Rate) . . . .
|
21
|
|
|
1.5.5 Production de suies (Soot production)
|
22
|
|
|
1.5.6 Influence des paramètres thermiques et de
mouvements
|
24
|
|
|
1.5.7 Turbulence des écoulements
|
25
|
|
|
1.5.8 Extinction du feu
|
26
|
|
|
1.5.9 Codes numériques en sécurité
incendie
|
27
|
|
1.6
|
Conclusion
|
28
|
2
|
Matériel et Méthodes
|
29
|
|
2.1
|
Introduction
|
29
|
|
2.2
|
Matériel
|
30
|
|
|
2.2.1 Présentation générale du
matériel
|
30
|
|
|
2.2.2 Configuration pour l'étude de la convection mixte
|
30
|
|
|
2.2.3 Configuration pour l'étude de la production des
suies
|
31
|
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
TABLE DES MATIÈRES
|
vi
|
2.3
2.4
|
Outil numérique: OpenFOAM
Les modèles numériques de la turbulence
2.4.1 Simulation numérique directe (DNS)
2.4.2 Simulation par Reynolds moyenné : OF-ReactingFOAM
2.4.3 Simulation des Grandes Échelle (LES) : OF-FireFOAM
|
32
32
33
33
35
|
2.5
|
Les sous modèles de turbulence
|
36
|
|
2.5.1
|
Modèle k-Epsilon
|
36
|
|
2.5.2
|
Modèle k-équation du modèle de
viscosité ou modèle de sous-maille . .
|
37
|
|
2.5.3
|
Modèle k-oméga
|
38
|
2.6
|
Les modèles de combustion
|
39
|
|
2.6.1
|
Modèle de fraction de mélange
|
39
|
|
2.6.2
|
Modèle de chimie irréversible et infiniment
rapide
|
40
|
2.7
|
Méthodes
|
41
|
|
2.7.1
|
Méthode des éléments finis
|
41
|
|
2.7.2
|
Méthode des différences finis
|
41
|
|
2.7.3
|
Méthode des volumes finis
|
41
|
|
|
2.7.3.1 Discrétisation du domaine
|
42
|
|
|
2.7.3.2 Discrétisation des équations
|
43
|
|
|
2.7.3.3 Terme de convection
|
46
|
|
|
2.7.3.4 Terme de diffusion
|
47
|
|
|
2.7.3.5 Termes sources
|
48
|
|
|
2.7.3.6 Termes temporels ou instationnaires
|
48
|
2.8
|
Démarche de la simulation numérique
|
49
|
|
2.8.1
|
Identification du système et ces mécanismes
physiques
|
49
|
|
2.8.2
|
Écriture des équations mathématiques
modélisant les mécanismes . . .
|
50
|
|
2.8.3
|
Choix du solveur
|
50
|
|
2.8.4
|
Implentation du modèle des suies dans OpenFOAM
|
50
|
|
2.8.5
|
Maillage du domaine
|
50
|
|
2.8.6
|
Spécification des conditions aux limites
|
51
|
|
|
2.8.6.1 Conditions aux limites du calcul de la convection
mixte. . . .
|
51
|
|
|
2.8.6.2 Conditions aux limites du calcul des suies
|
51
|
|
2.8.7
|
Spécification des conditions initiales
|
52
|
TABLE DES MATIÈRES vii
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.8.8 Préparation du schéma numérique
52
2.8.9 Conditions de convergence 52
2.8.10 Préparation du pas de calcul 53
2.8.11 Démarrage du calcul 53
2.8.12 Exportation et exploitation du résultat de calcul
53
2.9 Conclusion 53
3 Résultats et discussion 54
3.1 Introduction 54
3.2 Présentation des résultats de différents
cas d'étude 55
3.2.1 Maillages des domaines d'étude 55
3.2.1.1 Maillage du domaine de la convection mixte en 3D 55
3.2.1.2 Maillage du domaine de flamme de diffusion avec
production
des suies 55
3.2.2 Étude de sensibilité 57
3.2.3 Résultats de convection mixte dans une chambre
carrée 58
3.2.4 Résultats de flamme de diffusion avec production des
suies en micro-
gravité 64
3.2.4.1 Résultats avant
l'introduction des équations de transport des
suies dans le code source 64
3.2.4.2 Résultats
après introduction des équations de transport des
suies dans le code source 71
3.3 Discussion 75
3.4 Conclusion 76
Conclusion générale et Perspectives 77
Bibliographie 79
A Les fichiers d'entrée I
A.1 Fichiers d'entrée de la production des suies I
A.1.1 Conditions initiales et aux limites de la vitesse I
A.1.2 Conditions de résolution et de convergence II
A.2 Fichiers d'entrée de la convection mixte IV
TABLE DES MATIÈRES viii
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
A.2.1 Conditions initiales et aux limites de la vitesse IV
A.2.2 Conditions initiales et aux limites de la
température V
A.2.3 Propriétés de transport VI
B Les programmes sources d'introduction des
équations de transport des
suies VII
B.1 Le fichier d'entête createFields.H VII
B.2 Le fichier source programme XI
B.3 Le programme principal XII
B.4 Constantes du modèle des suies XIII
C Script de commande Gnuplot XIV
C.1 Ligne de commande pour la construction des courbes avec
Gnuplot XIV
Table des figures
1
|
Les flammes : aspects visibles de la combustion
|
1
|
1.1
|
Triangle du feu
|
5
|
1.2
|
Les phases de développement d'un incendie [1]
|
6
|
1.3
|
Mécanisme de la convection dans un milieu confiné
|
9
|
1.4
|
Courbe température-temps normalisée ISO-834
|
12
|
1.5
|
Courbe hydrocarbure majorée
|
13
|
1.6
|
Courbe feu extérieur
|
13
|
1.7
|
Les Objectifs généraux de la sécurité
incendie
|
17
|
2.1
|
Organigramme d'utilisation du matériel
|
30
|
2.2
|
Géométrie
|
31
|
2.3
|
Géométrie axy-symétrique
|
31
|
2.4
|
Paramètres et domaine de discrétisation
|
43
|
2.5
|
Principe de l'interpolation linéaire pour le calcul de
flux
|
47
|
3.1
|
Maillage
|
55
|
3.2
|
Domaine de calcul
|
56
|
3.3
|
Maillage du domaine
|
56
|
3.4
|
Profils de vitesse du test de sensibilité du maillage pour
la valeur de 0,1g . . .
|
57
|
3.5
|
Profils de température du test de sensibilité du
maillage pour la valeur de 0,1g
|
58
|
3.6
|
Contour de température de la convection mixte en
régime stationnaire(u =
|
|
|
1,51.10-5)
|
59
|
3.7
|
Champ de température de la convection mixte en
régime stationnaire(u =
|
|
|
1,51.10-5)
|
59
|
TABLE DES FIGURES x
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
3.8 champ de température (u = 1,
71.10-6m2.s-1)
60
3.9 Champ de vitesse (u = 1,
71.10-6m2.s-1)
61
3.10 Profils de température verticale (u = 1,
51.10-5m2.s-1)
61
3.11 Profils de température horizontale (u =
1,
51.10-5m2.s-1)
62
3.12 Profils de vitesse verticale (u = 1,
51.10-5m2.s-1)
63
3.13 Profils de vitesse horizontale (u = 1,
51.10-5m2.s-1)
63
3.14 Contour de température pour 0,1g et 0,25g 65
3.15 Profils de température (0,1g) 66
3.16 Profils de vitesse (0,1g) 66
3.17 Profils de température (0,25g) 67
3.18 Profils de vitesse (0,25g) 67
3.19 Profils de température (0,5g) 68
3.20 Profils de vitesse (0,5g) 68
3.21 Profils de température (0,75g) 69
3.22 Profils de vitesse (0,75g) 69
3.23 Profils de température (1,0g) 70
3.24 Profils de vitesse (1,0g) 70
3.25 Profils de température après introduction des
équations de transport des suies
dans le code 71
3.26 Profils de vitesse après
introduction des équations de transport des suies dans
le code 72
3.27 Profils de la fraction volumique
après introduction des équations de transport
des suies dans le code pour le coefficient Cã
= 1, 0.10-4 73
3.28 Profils de la
concentration après introduction des équations de transport
des
suies dans le code pour le coefficientCã
= 1, 0.10-4 73
3.29 Profils de la
fraction volumique après introduction des équations de
transport
des suies dans le code pour le coefficient Cã
= 1, 0.10-1 74
3.30 Profils de la
concentration après introduction des équations de transport
des
suies dans le code pour le coefficientCã
= 1, 0.10-1 74
Liste des tableaux
2.1
|
Les valeurs des constantes du modèle ( k-Epsilon)
|
37
|
2.2
|
Les valeurs des constantes du modèle (Delta)
|
38
|
2.3
|
Les conditions aux limites du calcul de la convection mixte
|
51
|
2.4
|
Les conditions aux limites du calcul des suies
|
52
|
3.1
|
Les valeurs maximales de température et vitesse du test de
sensibilité
|
57
|
B.1
|
Les constantes des équations des transports des suies
|
XIII
|
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie3.png)
Nomenclature
Symbole Description Dimension
Lettres
Am Coefficient stoechiométrique des
réactifs
Bm Coefficient stoechiométrique des
produits
CEDC Constante du EDC --
CP Capacité massique à pression constante
J.kg-1.K-1 ou
m2.s-2.K-1
C5 Constante du modèle delta
Ck Constante d'énergie cinétique
C Constante de dissipation d'énergie
cinétique
D Coefficient de diffusion moléculaire
m2.s-1
Dl Diamètre léger de la cheminée
m
Da Nombre Damkhöler
E ... . Chaleur de combustion par unité de masse
O2 .... 13,
1MJ.kg-1 ou 13,
1.106m2s-2
fv Fraction volumique des suies
fx Facteur d'interpolation
linéaire
g Pesanteur m.s
G Puissance émissive
kg.m2.s-3
Gk Tenseur des contraintes
kg.m-1.s-2
GB Termes de flottabilités
kg.m-1.s-2
hs Coefficient d'échange convectif
W.m-2.K-1 ou
kg.s-3.K-1
h Enthalpie massique J.kg-1
ou m2.s-2
hc Enthalpie chimique J
ou kg.m2.s-2
hs Enthalpie sensible J
ou kg.m2.s-2
--
ATC Surface du thermocouple m2
--
--
--
--
--
--
--
-2
Nomenclature xiii
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Hr Composante de la chaleur de
réaction J ou kg.m2.s-2
I Luminance kg.s-3
--
K Facteur d'extinction m-1
Ka Coefficient d'absorption moyen
k Énergie cinétique par unité
de masse m2.s-2
L Longueur m
Ma Masse molaire de l'air
g.mol-1
Mi Masse molaire des espèces i
g.mol-1
m Masse kg
ÿma
ns
NA
|
Débit massique de l'air
Concentration des suies
Nombre d'Avogadro
|
kg.s-1 m-3
6, 022.1023
at.mol-1
|
P
|
Pression
|
kg.m-1.s-2
|
Pa
|
Pression absolue
|
kg.m-1.s-2
|
Ps
|
Pression de saturation
|
kg.m-1.s-2
|
PO2
|
Pression partielle de l'oxygène
|
kg.m-1.s-2
|
Pi
|
Produit de la combustion
|
--
|
Pth
|
Pression théorique
|
kg.m-1.s-2
|
Pr
|
Nombre de Prandtl
|
--
|
Prt
|
Nombre de Prandtl turbulent
|
--
|
Q
|
Quantité de la chaleur
|
Jou kg.m2.s-2
|
ÿQR i
|
Énergie rayonnée
|
J ou kg.m2.s-2
|
qÿ Taux de dégagement de la chaleur kw
ou kg.m2.s-3
--
--
Re Nombre de Reynolds
Rf Flux du nombre de Richardson
RH Humidité relative %
R Constante des gaz parfaits 8,
3144.103kg.m2.s-2.mol-1.K-1
--
--
Sá Terme source des espèces
á
Sct Nombre de Schmidt
Sij Tenseur des contraintes moyennes
kg.m-1.s-2
--
s Taux stoechiométrique
t Temps s
Nomenclature xiv
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
T Température K ou °C
Tf Température du fluide K ou
°C
Tara Température du milieu ambiant K ou
°C
Ta Température d'activation K
ou °C
T0 Température initiale K ou
°C
Tr0 Transmission initiale de la fumée
V
Tr Transmission de la fumée V
U Vecteur vitesse m.s-i
u Vitesse moyennée
m.s-1
u' Vitesse fluctuante m.s-1
VTC Volume du thermocouple m3
ü Volume d'une maille m3
- -
x Nombre d'atome de carbone
- -
- -
y Nombre d'atome d'hydrogène
Xi Fraction molaire des espèces i
XFu Fraction molaire du fuel --
Y
- -
- -
- -
- -
°° i Fraction massique de l'espèce i
à l'ambiant
Yá Fraction massique des
espèces á
Z Fraction de mélange
Zst Fraction de mélange à la
stoechiométrie
Grec
p Masse volumique kg.m-3
psuies Masse volumique des suies
1800kg.m-3
Og Température moyenne K
ë Conductivité thermique
W.m-1.K-1 ou
kg.m2.s-3.K-1
ó Constante de Stéphane Boltzmann 5,
6696.10-8 W.m-2.K-4
ou kg.s-3.K-4
EP Emissivité relative entre le milieu ambiant
et la paroi --
es Emissivité du solide --
ef Emissivité du fluide --
Tij Tenseur des contraintes
kg.m-1.s-2
u' Viscosité dynamique fluctuante
kg.m-1.s-1
Nomenclature xv
u Viscosité dynamique
kg.m-1.s-1
ut Viscosité dynamique turbulente
kg.m-1.s-1
ít Viscosité cinématique
turbulente m2.s-1
í Viscosité cinématique
ordinaire m2.s-1
äij Kronecker
kg.m-1.s-2
eg Température moyenne
K
ôm Temps caractéristique du
mélange s
ôc Temps chimique s
--
ç Échelle de Kolmogorov
ùm Terme source de
fraction massique des espèces --
E Dissipation d'énergie cinétique par
unité de masse m2.s-3
â Coefficient de la dilatation thermique
K-1
ù Taux de dissipation d'énergie
cinétique à l'échelle de longueur s-1
õi Coefficient stoechiométrique des
espèces i --
-- -- -- --
÷ Dissipation scalaire
ã Fraction massique occupée par une
fine structure
ö Scalaire passif
ä Fonction de Dirac
åTC Emissivité du thermocouple --
Abréviations
RAS Ryenolds average Simulation
PDF Probably Density Fonction
LES Large Eddy Simulation
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Résumé
Un incendie est un feu généralisé qui
occupe tout le local où il brule et se développe sans
contrôle dans le temps et dans l'espace dans lequel plusieurs
phénomènes physiques apparaissent : augmentation de la
température, dégagement de la chaleur, production de fumée
et des particules suies. Le présent travail de simulation
numérique dans le cadre de la sécurité incendie se
focalise sur une étude du feu généralisé avec
sortie de flamme de diffusion en situation d'incendie. Cette étude est
abordée de deux manières : tout d'abord, une étude
préliminaire d'un mécanisme de transfert thermique a
été mise en exergue sur la convection mixte en régime
stationnaire dans une petite chambre carrée en 3D en faisant
varier la viscosité cinématique u de 5,
13.10_6m2.s_1 à
1, 28.10_5m2.s_1
pour stratifier le champ de température et de vitesse sur la paroi. Le
résultat optimal obtenu à la valeur de u = 1,
51.10_5m2.s_1
est en accord avec les résultats expérimentaux de Blay et ses
collaborateurs. Une deuxième portant sur l'étude numérique
de la production des suies dans une flamme de diffusion laminaire co-courant
sous différentes conditions de micro-gravité en régime
instationnaire. Il a pour but d'évaluer la température, la
vitesse à laquelle la production des suies est
prépondérante, de quantifier leurs concentrations et fractions
volumiques en dispersion. Il a été accompli par modification du
code source de l'application ReactingFOAM de la plateforme OpenFOAM-2.3.0
en introduisant les équations de transport des suies. Les
résultats des différentes valeurs de la gravité obtenus
sont comparés au résultat correspondant à la valeur de
pesanteur normale et on constate que ces résultats sont satisfaisants et
montrent l'aptitude du code à prédire la vitesse et la
température de la formation des suies, leurs concentrations et leurs
fractions volumiques. Le pic maximal de la fraction volumique varie de
7.10_8 à 4, 5.10_6. La
température maximale est environ 2410K après
l'implantation et était de 2423K avant la modification du code.
Ces deux simulations ont été conduites dans une approche
numérique RANS.
Mots clés: Feu
généralisé, flamme de diffusion, fumée et suies,
effets thermiques, sécurité incendie et OpenFOAM
Abstract
A fire incident is a generalized fire which occupies all the
room where it burns and develops without control in time and space in which
several physical phenomena appear : increase of the temperature, heat release,
smoke production and soot particle. This numerical simulation work, within the
framework of fire safety focuses on a study of the fire generalized with exit
of diffusion flame in a fire incident scenario. This study is approached in two
ways : first, a preliminary study of a heat transfer mechanism was highlighted
on mixed convection in steady state in a small square room 3D by varying the
kinematic viscosity u of 5.13 *
10_6m2.s_1 to 1.28
* 10_5m2.s_1 to stratify the
field of temperature and velocity on the wall. The optimal result obtained with
the value of u = 1.51 *
10_5m2.s_1 is in agreement
with the experimental results of Blay. A second on the numerical study of the
production of soot in a laminar coflow diffusion flame under different
micro-gravity unsteady. It aims to assess the temperature, the velocity at
which the production of soot is paramount to quantify their concentrations and
volume fractions dispersed. It was accomplished by modifying the source code of
the application of ReactingFOAM OpenFOAM-2.3.0 platform by introducing
transport equations soot. The results of different gravity values obtained are
compared to the results corresponding to the value of normal gravity and found
that the results are satisfactory and show the ability of the code to predict
the velocity and temperature of the formation of soot concentrations and their
volume fractions. The maximum peak of the volume fraction varies from
7.10_8 to 4.5.10_6. The
maximum temperature is approximately 2.410K and after
implantation was 2.423K before changing the code. Both
simulations were conducted in a numericcal approach RANS.
Key words : Generalized fire, diffusion
flame, smoke and soots, thermal effects, fire Safety and OpenFOAM
Introduction générale
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie4.png)
Source :
www.fond-ecran-image.com
FIGURE 1 - Les flammes : aspects visibles de la combustion
Depuis la haute antiquité, le feu fait partie de
l'expérience quotidienne de l'Homme dans toutes ses activités
après sa domestication, capacité à le conserver puis
à le recréer à volonté, a permis de nombreux
progrès (cuisson de la nourriture, chauffage durant les périodes
froides, éclairage la nuit, durcissement des outils, métallurgie
et transformations des matières et puissance motrice dans les machines
à vapeur puis les moteurs thermiques). Mais une fausse manipulation ou
la non maîtrise des causes d'initiation du feu peut conduire à une
situation inattendue qu'on appelle incendie.
La lumière sur le feu était partie d'une
réflexion philosophique de Descartes, au XVIIième siècle,
qui disait du feu qu'il était «un phénomène
provoqué par le mouvement de la matière subtile» et
abordant dans le même ordre d'idée, G. Stahl, au
XVIIIième siècle, avait initié la
théorie du phlogistique : pour bruler dans l'air, une substance doit
contenir un composé, le phlogiston. De nombreux chercheurs ont
étudié à cette époque le « phlogiston
» fluide destiné à expliquer la combustion et les
notables sont les travaux de Joachim Becher à qui
Introduction générale 2
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
a été attribué la découverte de
l'éthylène et d'Antoine Laurent de Lavoisier qui découvrit
notamment le rôle de l'oxygène dans la nouvelle science
appelée combustion [2].
Le feu (du latin focus, le foyer : endroit
où brûle le feu) est la production d'une flamme et la
dégradation visible d'un corps par une réaction chimique
exothermique d'oxydation appelée combustion [3]. Cette dernière
nécessite la réunion des trois facteurs : deux composés
chimiques (un combustible et un comburant) et une source d'énergie
(énergie d'activation) que l'on appelle le triangle du feu. Elle se
manifeste avec ou sans flamme.
Un feu généralisé est un feu qui occupe
tout le local où il brule dont plusieurs phénomènes
physiques apparaissent : augmentation de la température,
dégagement intense de la chaleur, production des fumées, perte de
visibilité et projection des imbrulés[4].
La flamme est donc un milieu d'espèces qui peuvent
être solides, liquides mais généralement gazeuses en cours
de réaction chimique [5] où se produisent des
phénomènes de diffusion d'espèces chimiques, ainsi que des
émissions lumineuses. Selon le niveau de rencontre entre combustible et
le comburant, on peut distinguer deux types de flammes, à savoir la
flamme de pré-mélange ou le combustible et le comburant se
mélange au niveau lointain avant d'en arriver dans la zone de
réaction et celle de diffusion ou le combustible et le comburant se
rencontre directement dans la zone de réaction puis s'enflamment sous
l'effet de l'énergie d'activation [6].
L'autre confrontation concernant les flammes consiste en la
distinction fondamentale entre flammes laminaires et celles turbulentes. Le
phénomène de turbulence apparaît lorsque la source
d'énergie cinétique qui met le fluide en mouvement est
relativement grande devant les forces de viscosité qu'il oppose à
son déplacement. L'inverse de cette situation est le régime
laminaire pour lequel l'écoulement est « régulier » et
prévisible [7].
L'incendie est donc un feu qui se développe sans
contrôle dans le temps et dans l'espace en se manifestant plus
généralement par des comportements turbulents à
gravité terrestre [8]. Cette turbulence rend le phénomène
de feu en générale très complexe.
En effet, il est grandement admis que l'étude de la
combustion et plus précisément celle du feu en incendie,
présente des enjeux considérables dans tous les secteurs
(économie, sécurité, environnement, santé, etc).
Par ailleurs, les incendies se payent en coûts humains, sociaux,
économiques qui, dans la plupart des cas constatés dans le monde,
sont insupportables. Ils sont tellement dramatiques, qu'il apparaît
particulièrement important de connaître les
caractéristiques de la propagation de la flamme afin de limiter les
risques et de prévoir les
Introduction générale 3
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
moyens de détection et de lutte adéquats.
Les principaux facteurs de risques provoqués par un
incendie sont les fumées (gaz toxiques, suies et chaleur) et le
rayonnement thermique dissipé pouvant être source d'inflammation
ou d'agression [9]. Afin de quantifier ces risques, la connaissance globale de
la physique de l'incendie est recherchée. Cela concerne les processus de
combustion, d'inflammation, la pyrolyse, le comportement des matériaux,
le panache thermique, les suies, la propagation des fumées... [10].
Dans cette optique qui prend en compte toutes ces remarques
que l'objet central de ce mémoire a été focalisé
sur le thème « Étude numérique du feu
généralisé avec sortie de flamme de diffusion en situation
d'incendie » pour apporter une contribution à la résolution
de ces problèmes. Tout d'abord, une modélisation de la simulation
numérique du feu généralisé sera envisagée
et en second lieu la propagation d'une flamme de diffusion
représentative d'incendie prenant en compte l'effet de
flottabilité des particules suies portera notre attention.
Plus en détail, ce travail sera mené selon le
fractionnement suivant qui débutera :
· en premier par une synthèse bibliographique
dans laquelle nous présenterons l'approche
phénoménologique du feu (origines, développement,
propagation et les équations mathématiques qui permettront de
prédire son comportement), une introduction à la
sécurité incendie (but et objectifs) et un état des
travaux effectués sur les phénomènes physiques qui
apparaissent lors d'un embrasement généralisé;
· en deuxième par la présentation du
matériel utilisé, la description de l'outil numérique, les
différents modèles et les méthodes de
résolution;
· en troisième position par une
présentation des résultats des calculs et leurs discussions sera
faite à ce sujet;
· en fin une conclusion générale et les
perspectives terminerons cette étude.
Chapitre 1
Synthèse bibliographique
1.1 Introduction
Le feu est un phénomène instable par nature
d'où le danger qu'il représente alors que les concentrations de
populations et d'énergie accroissent le besoin de prévisions des
risques. Cette instabilité provient des couplages entre les
différents phénomènes physiques impliquant le
dégagement de combustible gazeux sous l'effet de l'énergie
produite par la combustion avec l'air ambiant. Les trois éléments
mis en jeu dans ces couplages constituent le triangle du feu : le combustible,
le comburant et l'énergie. La science du feu présente un
caractère pluridisciplinaire, mettant en jeu des
phénomènes tels que la combustion qui détermine la
libération de l'énergie, l'effet des forces de
flottabilité qui influe sur la convection et le mélange
combustible-comburant, les transferts thermiques qui influent le transfert de
l'énergie et la turbulence qui influe la libération de
l'énergie, ainsi que le mélange. L'interaction entre ces
phénomènes couplés complique le problème physique,
d'où la difficulté de compréhension et de prévision
des feux. Dans un premier temps, à travers ce chapitre, nous allons
aborder succinctement les principaux phénomènes physiques
présents dans les incendies allant de la naissance à la
disparition du feu ainsi que leur rôle dans son développement puis
leur modélisation générale. En second lieu nous
introduisons une notion de l'ingénierie de la sécurité
incendie puis une présentation de l'état des travaux
antérieurs effectués dans ce domaine et la raison du choix de
code de calcul utilisé pour la réalisation de ce mémoire
clôtureront ce chapitre.
1.2 Approche phénoménologique du feu
5
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
1.2 Approche phénoménologique du
feu
1.2.1 Naissance du feu
L'incendie est une combustion non maîtrisée qui
se développe dans le temps et dans l'espace dont les manifestations par
des comportements turbulents sous la forme de libération de chaleur et
de production d'espèces chimiques sont potentiellement dangereuses pour
les personnes, et des biens ou pour l'environnement [8]. La combustion est une
réaction chimique exothermique d'oxydation d'un combustible par un
comburant, nécessitant une source d'énergie pour être
initiée [11]. Pour son déclenchement, il faut donc du
combustible, du comburant et une source d'énergie que l'on résume
par l'appellation triangle du feu. Ce dernier est une figure
géométrique simple qui aide à comprendre le
mécanisme de la combustion. C'est un symbole souvent utilisé pour
spécifier les liens nécessaires au feu entre combustible, oxydant
et chaleur représenté par la figure 1.1.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie5.png)
FIGURE 1.1 - Triangle du feu
Sous l'effet de l'énergie d'activation (source de
chaleur), le combustible se décompose (pyrolyse), le produit de cette
décomposition est un gaz qui réagit avec le comburant (en
général le dioxygène qui compose 21% de l'air). Ainsi,
l'on peut résumer le processus par la formule suivante :
Combustible + énergie d'activation +
dioxygène = feu(Produits de combustion + Chaleur)
Ce processus peut être modélisé par une
équation réactive globale pour un composé d'hydrocarbure
:
CxHy + (x + y 4)(O2 + (79,
1
20, 9N2)) -+ xCO2 + y 2H2O + (x +
y 2)(79, 1
20, 9N2) + Chaleur (1.1)
1.2 Approche phénoménologique du feu
6
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
1.2.2 Origines des incendies
Les causes des incendies sont nombreuses. Elles sont parfois
volontaires, involontaires et naturelles. Les principales sources
rencontrées dans la littérature sont : Thermique,
Électrique et électrostatique, Mécanique, Chimique,
Humaines, etc [12]. Les plus courantes sont les causes humaines
(Cigarettes, négligence, malveillance, accidents...). Ces
différentes causes occasionnent le déroulement d'un incendie.
1.2.3 Déroulement d'un incendie
Un incendie se développe en quatre phases au cours des
quelles la température des gaz augmente puis décroit
progressivement jusqu'à l'extinction [3]. Ainsi selon l'apport
d'oxygène à la source, de la nature et de la distribution du
combustible par rapport à la source et de la propagation de la chaleur
autour de la source, le développement sera plus ou moins rapide. Sa
sévérité et sa durée dépendent de plusieurs
paramètres : quantité et répartition des matériaux
combustibles (charge incendie), vitesse de combustion de ces matériaux,
conditions de ventilation (ouvertures), géométrie du
compartiment, propriétés thermiques des parois [13]. La figure
1.2 suivante montre l'évolution de ces phases :
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie6.png)
FIGURE 1.2 - Les phases de développement d'un incendie [1]
Selon la figure 1.2, les quatre phases expliquent :
1.2 Approche phénoménologique du feu
7
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
1.2.3.1 Éclosion ou période de
naissance
C'est la rencontre des éléments du triangle du
feu qui permettent l'initiation de la combustion. Le dégagement de
chaleur est modéré, les fumées peu abondantes [8]. Sa
durée est déterminée à partir de plusieurs facteurs
[14] à savoir : inflammabilité du carburant, vitesse de la
décomposition du carburant, possibilité de propagation de la
flamme, la géométrie et volume des atmosphères,
possibilité de dissipation de la chaleur dans le carburant, distribution
du carburant dans l'atmosphère, points de contact etc [15].
1.2.3.2 Croissance ou période d'ignition
A cette phase, la combustion produit de la chaleur, le feu
entretient et accroît l'énergie d'activation. Farid [1] avait
affirmé que l'incendie évolue de manière rapide lorsque le
combustible et le comburant sont disponibles en quantités suffisantes.
Selon Franco [15], on observe l'apparition des phénomènes tels
que la réduction de visibilité en raison des produits de
combustion, la production de gaz toxiques, formation et propagation des suies
avec concentration des gaz inflammables qui atteignent leurs limites
d'inflammabilité et de manifestation, augmentation progressive de la
vitesse, de température de combustion et de l'énergie rayonnante.
Dans le cas d'un feu clos, il a été estimé que la
température de l'air atteint 600 °C au bout de cinq
minutes. Dans ces conditions, nous pouvons rapidement atteindre un embrasement
généralisé.
1.2.3.3 Embrasement généralisé ou
période de généralisation
Cette phase est caractérisée par une
augmentation brusque de la température, augmentation exponentielle de la
vitesse de combustion et une forte émission des gaz [16].
Différents phénomènes physiques apparaissent dans cette
période selon que l'incendie est alimenté ou non en comburant
:
- Feu alimenté en comburant :
L'embrasement généralisé éclair (en anglais
flashover) est une période du développement d'un
incendie dans un local où tout le local se met à brûler
dans son intégralité de manière brusque. La chaleur
décompose les matériaux (bois, plastiques, tissus etc.) [17] et
produit des gaz inflammables par pyrolyse. Les gaz de pyrolyse brûlent
immédiatement et alimentent le feu (feu classique). Si l'air rentre
régulièrement dans la pièce, on peut avoir, à
partir d'un certain taux gaz/air,
1.2 Approche phénoménologique du feu
8
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
une inflammation de tout le gaz. Le feu occupe alors
littéralement tout l'espace, c'est l'embrasement
généralisé éclair [8]
- Feu carencé en comburant :
Quand l'air ne rentre pas dans une enceinte, on a une
atmosphère qui est riche en gaz et le feu s'éteint mais la
chaleur reste. Si l'on ouvre la porte, l'air entre brusquement à nouveau
et le mélange gaz/air devient explosif, c'est l'explosion de
fumées (en anglais backdraft) qui se produit lors d'un incendie
en l'absence de toute substance explosive ou de réservoir sous
pression.
1.2.3.4 Déclin ou extinction/refroidissement
Quand le feu atteint l'allumage complet des matériaux
combustibles, le phénomène commence à ralentir et en
l'absence des contributions externes, il se déplace vers
l'extinction.
En effet, la durée du feu dépend de
quantité des combustibles exposés au feu, de la nature et des
dimensions du local et de la répartition des combustibles. Le processus
de combustion évolue sans flamme vive puis la température dans
l'atmosphère commence à diminuer.
1.2.4 Propagation d'un incendie
L'incendie génère des flux thermiques qui se
déplacent dans toutes les directions et se propagent sous quatre formes
selon le mécanisme de transferts thermiques sur les structures par :
conduction, convection, rayonnement et la projection des imbrulés.
1.2.4.1 Conduction
C'est le phénomène par lequel la chaleur est
transmise par contact direct entre solides ou fluides en repos, des parties
chaudes vers les parties froides, jusqu'à uniformisation de la
température. Dans ce mode de transfert, la chaleur produite par les
incendies se propage de proche en proche à travers la matière
sans qu'il n'y ait transfert de cette dernière. La conduction se produit
donc dans les solides, elle correspond à la propagation de
l'énergie cinétique d'agitation thermique que possèdent
les particules constituant la matière. La quantité
d'énergie transférée dépend de la source de
chaleur, de la conductibilité du matériau et de la surface de
contact.
L'équation différentielle régissant le
transfert de chaleur dans les éléments de structure
1.2 Approche phénoménologique du feu
9
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
1.2 Approche phénoménologique du feu
10
exposés au feu, est basée sur l'équation de
Fourier [10]. Elle est représenté par l'expression
8
8xj
suivante.
j
8T + Q = PCp 8T (1.2)
8xj À 8t
1.2.4.2 Convection
Elle correspond à un transport de gaz chaud lors d'un
incendie. L'énergie thermique est transférée par les gaz
de combustion en mouvement. Un gaz chaud monte, la densité d'un gaz
diminue avec la chaleur, la poussée d'Archimède provoque donc
l'élévation de cette masse. Lorsque cette dernière atteint
un obstacle froid, elle lui transfert sa chaleur, refroidit et retombe. Dans le
cas d'un incendie, les fumées suivent le même comportement
ascendant. Elles peuvent parcourir des distances importantes et
transférer leur chaleur à un matériau combustible qui
serait sur leur trajet, figure 1.3. Ce phénomène peut s'exprimer
par la relation suivante en considérant la conductivité thermique
pour le matériau considéré [18].
Q = À(T )8T 8~m |5 =
h5 [Tf - Ta] (1.3)
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie7.png)
Source :
http://jordirial.wikispaces.com
FIGURE 1.3 - Mécanisme de la convection
dans un milieu confiné. 1.2.4.3 Rayonnement
C'est un phénomène qui fait que lorsque l'on est
en face à un feu, le côté exposé est chaud alors que
le côté opposé est froid. Il s'agit d'un mode de
propagation à distance qui peut se faire dans le vide. La
fréquence du rayonnement est située dans l'infrarouge (IR). Ce
rayonnement se propage en ligne droite à la vitesse de la
lumière, sans support matériel. Lorsque cette radiation atteint
un élément, une partie est réfléchie, tandis que
l'autre est absorbée et se transforme en chaleur dans
l'élément récepteur. Ainsi, l'échauffement ou
l'inflammation d'un élément va émettre vers les
éléments voisins un flux thermique qui
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
sera susceptible de les enflammer. La transmission de la
chaleur par rayonnement suit la loi de Stefan-Bolzman [19]. La puissance du
rayonnement est fonction de la température (le rayonnement augmente avec
la puissance quatrième de la température) et de la distance (le
rayonnement diminue avec le carré de la distance) figure 1.3.
[ ]
Q = À(T )8T 8~m s = cpu T f 4 _ T
4 (1.4)
a
où cp est
l'émissivité relative globale entre le milieu ambiant et la paroi
de l'élément, ce paramètre dépend de la
géométrie de l'enceinte et du solide étudié, de
leur distance et de l'émissivité : cp =
EsEf
1.2.4.4 Le déplacement de matières
imbrulées
-par la propagation des imbrûlés (fumées
et gaz) qui peuvent se réenflammer à une distance variable;
-par la projection de brandons et d'escarbilles ou leur
entraînement, notamment par la ventilation;
-par l'écoulement de liquides inflammables en
combustion...
1.2.5 Paramètres caractéristiques de
l'incendie
L'incendie peut engendrer dans le local où il a pris
naissance : une élévation de température, une variation de
pression, des turbulences ainsi que la production de gaz chauds et
d'aérosols de combustion qui peuvent s'avérer inflammables,
toxiques, corrosifs et générateurs d'atmosphères opaques
ou explosives [20]. Les paramètres qui caractérisent l'incendie,
dont la connaissance de leurs évolutions au cours du temps peut
s'avérer nécessaire pour dimensionner des dispositifs de
protection sont : la température des gaz, les flux thermiques radiatifs,
la pression des gaz, la puissance thermique de l'incendie, le pouvoir
calorifique [21], le potentiel calorifique, le débit calorifique et les
caractéristiques des effluents (taux de production et
caractéristiques associées en termes de nature, de concentration
et d'effets générés (toxicité, anoxie,
opacité, corrosion, réenflammation, résistivité
électrique, humidité...)).
Il est important que l'ensemble des effets de l'incendie soit
considéré, d'une part pour évaluer la
vulnérabilité des cibles à protéger, d'autre part
pour dimensionner les dispositifs de protection contre l'incendie. En effet, la
problématique posée par les phénomènes de pro-
1.2 Approche phénoménologique du feu
11
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
pagation repose sur le fait que la fumée est un vecteur
de transport d'énergie et de la matière volatile pouvant
être à l'origine du dysfonctionnement d'équipements
(sensibilité aux élévations de la température ou
à la présence des suies) ou du transport de radio-nucléide
dans le cas d'un incendie impliquant de la matière nucléaire
[22]; c'est ce qui justifie le regard critique des chercheurs sur son
étude.
1.2.6 Les effets de l'incendie
Lors d'un incendie, la combustion des matériaux
s'effectue en dégageant de gaz qui peuvent avoir des effets toxiques et
corrosifs. Par ailleurs, ces gaz portés à température
élevée vont contribuer à la propagation du feu. La nature
des matériaux combustibles peut permettre de prévoir les
caractéristiques des principaux gaz de combustion. Les principaux gaz
susceptibles de se dégager sont :
CO : oxyde de carbone très toxique, mortel à 0,3
% dans l'air; provoque des réactions irréversibles dans le sang
[23].
CO2 : dioxyde de carbone (ou gaz carbonique) n'est pas
toxique, mais n'entretient pas la
vie.
HCl : gaz chlorhydrique toxique produit par la combustion des
polychlorures de vinyle. Très soluble dans l'eau, il pollue les eaux
d'extinction.
HCN : gaz cyanhydrique produit par la combustion des
matériaux azotés. Émis à partir de 250
°C, il est très toxique et dangereux en début
d'incendie.
NOx : divers gaz formés par la combustion des
composés azotés et le plus toxique.
Les fumées d'incendie sont constituées de gaz de
combustion et sont chargées de particules solides de produits
imbrûlés. Elles présentent donc tous les dangers des gaz de
combustion.
1.2.7 Modèles analytiques des incendies
La modélisation d'un système consiste
principalement à décrire formellement les processus intervenant
dans ce système. Elle a pour objectifs la compréhension et la
prédiction du comportement du système afin de permettre son
contrôle. La façon la plus simple de représenter un
incendie est d'utiliser des courbes nominales par de relation donnant
l'évolution de la température des gaz en fonction du temps. Des
courbes ont été établies à partir de
l'expérience sur des feux réels et les plus fréquemment
utilisées sont :
1.2 Approche phénoménologique du feu
12
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
1.2.7.1 Courbes température-temps
conventionnelles normalisées
Cette description du feu utilise uniquement une formule qui
fournit analytiquement une représentation de l'évolution typique
de la température moyenne dans un local de petite taille au cours d'un
feu [4]. Cette approche n'utilise aucun paramètre et n'indique pas la
durée réelle pendant laquelle une composante résiste dans
un incendie [1]. La courbe température-temps conventionnelle souvent
employée est définie par la norme ISO-834 et son équation
s'écrit :
eg = 20 + 345log10(8t + 1) (1.5)
où eg est la température moyenne,
exprimée °C, des gaz contenus dans le local et t
désigne le temps en minutes. Cette équation est
représentée par la figure 1.4 suivante :
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie8.png)
FIGURE 1.4 - Courbe température-temps
normalisée ISO-834 1.2.7.2 Courbe hydrocarbure majorée
:
Pour les feux alimentés par des hydrocarbures, il
existe également une courbe spécifique dite « Courbe
Hydrocarbure Majorée » (HCM). Cette dernière,
développée dans les années 70 par la compagnie
pétrolière Mobile présente une montée en
température très rapide de 1100 °C dans les 5
premières minutes et un plateau à 1300 °C [1]
dont l'équation s'écrit avec les mêmes notations que
précédemment :
eg = 20 + 1280[1 - 0.325exp(-0.167t) -
0.675exp(-2.5t)] (1.6)
Elle est représentée par la figure 1.5 suivante
:
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie9.png)
1.2 Approche phénoménologique du feu
13
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
FIGURE 1.5 - Courbe hydrocarbure
majorée
1.2.7.3 Feu extérieur
Lorsque l'on examine la résistance au feu d'une
structure extérieure, les températures des matériaux
seront plus proche des températures d'incendie correspondant, on peut
donc utiliser une courbe « d'incendie extérieur ». Elle est
une courbe plafonnée à une élévation de la
température égale à 20+ 660 °C nettement
inférieure à la courbe standard. Elle s'applique directement de
l'intérieur du compartiment en feu concerné ou d'un compartiment
se trouvant au dessous ou à coté de la face sollicitée et
est donnée par :
eg = 20 + 660[1 -
0.687exp(-0.32t) -
0.313exp(-3.8t)] (1.7)
Cette équation peut être représentée
par la figure 1.6 suivante :
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie10.png)
FIGURE 1.6 - Courbe feu extérieur
Ces courbes conventionnelles ne permettent pas une
interprétation réelle et directe du début du temps du
déroulement de l'incendie dont la nécessité des
modélisations numériques.
1.3 Modélisation des incendies 14
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
1.3 Modélisation des incendies
Au début des années 1950, la modélisation
des incendies s'est améliorée au fil du temps. Tout d'abord
fondée sur la corrélation de données issues
d'expériences ou d'observations, puis sur des travaux analytiques, elle
débouche ensuite sur des simulations « à zones » qui
constituent, de ce fait, la première génération de
logiciels de calcul dédiés à la simulation
numérique de ce phénomène [24]. Le développement du
calcul scientifique appliqué à la mécanique des fluides
permet ensuite de décrire l'incendie en résolvant
numériquement les équations de conservation régissant
l'écoulement [25]. Cette approche, connue sous l'appellation anglaise
CFD (Computational Fluid Dynamics), concentre désormais les
efforts de recherche en simulation et s'est généralisée
dans les domaines de l'ingénierie et de la sûreté. Cette
modélisation passe nécessairement par des équations de
Navier Stokes, auxquelles sont ajoutées des équations de
transport pour les espèces chimiques présentes dans le
mélange. Ces lois fondamentales régissant l'écoulement
d'un fluide sont des lois axiomatiques qui reposent sur les principes de
conservation de la masse, de la quantité de mouvement et de
l'énergie. Le système d'équations obtenu est fermé
en utilisant des lois de comportement qui relient les contraintes
appliquées au fluide avec sa déformation, la diffusion des
espèces avec leurs concentrations et le flux de chaleur avec le champ de
température. Une équation d'état permet également
de lier entre elles les grandeurs thermodynamiques [11]. Ces lois sont
exprimées de la manière suivante :
1.3.1 Équation de continuité:
op+ ot
|
o(pui) oxi
|
= 0 (1.8)
|
où
a(ñ)
at :est le taux d'accumulation dans le volume de
contrôle du à la variation de densité des
espèces;
a(ñui)
axi :représente le terme convectif du aux
écoulements des fluides.
1.3 Modélisation des incendies 15
1.3.2 Équation de quantité de mouvement :
?(ñui) + ?t
?(ñuiuj) ?xi
?(ôij) ?xi (1.9)
+ gi
?P
+
?xi
=
où
?(ñui)
?t : est le taux de changement local de quantité
de mouvement dans le temps pour un volume de contrôle ;
?(ñuiuj) : est le taux de changement de
quantité de mouvement due par un champ d'écoule-
?xi
ment instable ;
?P : représente la force de pression sur
le fluide ;
?xi
?(ôij) : représente les tenseurs de
contrainte visqueuse qui s'opposent au déplacement du
?xi
fluide ;
ñgi : représente les termes sources
relatifs aux forces gravitationnelles et dépendant des mouvement des
fluides selon la direction : si le mouvement s'effectue suivant la direction
autre que l'horizontale [26] alors : gi = -ñg sinon
gi = 0.
En générale le mouvement du feu en situation
d'incendie suit la direction verticale alors l'équation(1.9) sera :
?(ñui) + ?t
|
?(ñuiuj) ?xi
|
=
|
?P + ?xi
|
?(ôij) ?xi
|
ñg (1.10)
|
Tenseur de contrainte est un vecteur matriciel d'ordre 3. Il
est en général donné par la relation suivante[11] :
(u, 2?uk ?ui ?uj)
3u) axk äij + u \ ?xj
+?xi
1.3.3 Équation d'énergie sous la forme enthalpie :
|
(1.11)
|
?(ñh) + ?t
|
?(ñuih) ?xi
|
?P
= -+
?t
|
? ?xj
|
ë cp
|
?h ?xi
|
)
ÿQR (1.12)
i
|
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
h est l'enthalpie totale des espèces
donnée par :
h = CpT + ÓYaHr
(1.13)
1.4 Introduction à l'ingénierie de la
sécurité incendie 16
où Hr est la composante de la chaleur de
réaction(combustion) ;
?(ñh) ?t: est le
taux de changement de stockage d'enthalpie dans un fluide ;
?(ñuih)
?xi : le taux net d'afflux d'enthalpie dû à
la convection ;
?P?t : représente le travail de pression
effectuée sur le fluide ; ? (A ?h Q
_ÿRl : termes incluant des limites de
flux net de la chaleur dû à la conduction et
?xj \ cp ?xi 1
i
au rayonnement thermique respectivement.
1.3.4 Équation de conservation des espèces
chimiques :
?(ñYá) +
?t
|
?(ñuiYá)
?xj
|
!
? á 1.14
?xj ñD ?xj +
Sá ( )
|
où ?(ñYá)
?t : est le taux d'accumulation de l'espèce
á avec le volume de contrôle ;
?(ñn") :le taux net
d'afflux de l'espèce á due à la convection ;
axj
?aj (ñDaxá) :
est le taux net de changement d'espèce á en raison de la
diffusion moléculaire ; Sá : est le taux de
changement d'espèce á due aux différentes sources
dans le volume de contrôle.
1.3.5 Équation de la diffusion de la chaleur :
?T + ?t
|
?(uiT) ?xj
|
=
|
?
|
!
ë ?T + Q (1.15)
ñCp ?xj
|
?xj
|
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
1.3.6 Équation des gaz parfaits :
P = ñRT (1.16)
1.4 Introduction à l'ingénierie de la
sécurité incendie
L'ingénierie de la sécurité incendie est
globalement basée sur le principe de la recherche de tous les
enchaînements d'évènements susceptibles de conduire
à une situation d'atteinte aux personnes, aux biens et à
l'environnement. La sécurité incendie est donc un thème
sensible
1.4 Introduction à l'ingénierie de la
sécurité incendie 17
qui concerne un grand nombre de secteurs d'activité
(bâtiments, transports, matériaux, ...) et touche de nombreux
acteurs qu'ils soient producteurs de matériaux, fabricants de produits,
laboratoires, ou prescripteurs publics et privés [13].
L'ingénierie en sécurité incendie est
fondée sur l'évaluation qualitative de scénarios
d'incendie et sur une analyse quantitative des phénomènes et des
mesures de protection envisagées qui fait appel à des approches
analytiques, numériques et expérimentales [27]. Elle conduit
ainsi à l'établissement des systèmes de mesures de
protection répondant à des objectifs de conception, de
sécurité adaptés et établis à partir d'une
analyse poussée des risques encourus. Elle est applicable à tous
domaines à savoir le secteur du bâtiment, les complexes et sites
industriels, les ouvrages de génie civil, les transports maritimes,
ferroviaires,..., et autant la protection des vies humaines ainsi que la
protection de l'environnement. La mise en oeuvre des actions à mener
pour satisfaire ses besoins est réunie en deux grands objectifs [27].
Ces objectifs sont représentés par la figure 1.7.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie11.png)
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
FIGURE 1.7 - Les Objectifs généraux de la
sécurité incendie
A chacune des étapes, les moyens d'action peuvent
être des règlements, des essais à échelle
réelle ou sur maquettes, ou des simulations numériques.
L'avantage des simulations numériques est de pouvoir étudier de
nombreuses configurations en un minimum de temps,
1.5 État des travaux antérieurs
18
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
en s'affranchissant des contraintes liées aux essais
systématiques à échelle réelle [4].
Une partie de ces objectifs suppose l'emploie des
méthodes de calcul afin d'évaluer et d'obtenir des justifications
permettant d'atténuer les effets nuisibles d'un incendie pour les
personnes, les biens et l'environnement. Les principales clés
nécessaires à l'établissement de la
crédibilité de ces méthodes de calcul sont la
modélisation, l'évaluation, la vérification et la
validation des outils de calcul.
1.5 État des travaux antérieurs
L'étude du feu présente un caractère
pluridisciplinaire, mettant en jeu des phénomènes thermiques,
aérodynamiques et chimiques tels que la combustion, l'effet des forces
de flottabilité, les transferts thermiques ou la turbulence qui en
régissent le développement et la propagation. Ces
différents phénomènes ont été
étudiés il y a plusieurs années, de différentes
manières et la majorité des cas de manière
expérimentale. Cette section se consacrera donc à la
synthétisation des différents travaux de recherches
effectués sur ces phénomènes.
1.5.1 Directive à la sécurité
incendie
La sécurité incendie est basée sur le
principe de la recherche de tous les enchaînements
d'évènements susceptibles de conduire à une situation
d'atteinte aux personnes ou aux biens. Ainsi, afin de pouvoir construire des
directives pour les ingénieurs en sécurité incendie, Bird
et al. [28] ont pu délimiter en deux parties les objectifs de
la sécurité incendie : assurer la sûreté de la vie
en empêchant l'incendie de se produire et préserver des dommages
résultant par atténuation des effets. Par la suite les
investigations de Chorier [8] ont spécifiés plus en détail
ces objectifs..
1.5.2 Le phénomène de combustion dans les
flammes de diffusion
Les flammes de diffusion se caractérisent par le fait
que le combustible et le comburant se rencontrent directement dans la zone de
réaction et s'enflamment par l'apport d'énergie d'activation
[26]. C'est la flamme la plus naturelle, de la bougie au feu de forêt.
Les réactifs étant séparés, ils doivent diffuser
l'un vers l'autre pour réagir. Le combustible est à l'état
gazeux [29]. Ainsi, pour les flammes de diffusion pouvant mettre en jeu des
combustibles non
1.5 État des travaux antérieurs
19
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
1.5 État des travaux antérieurs
20
1.5 État des travaux antérieurs
21
gazeux, cela implique une étape de pyrolyse
(dégradation en gaz légers) pour les solides et les liquides
lourds ou d'évaporation pour les liquides légers [30].
Physiquement, la flamme s'établit grâce aux réactions
chimiques, à la diffusion de la chaleur des produits vers les
réactifs et des espèces les unes vers les autres Jukka et
al. [31]. Les incendies sont en générale
considérés comme des flammes de diffusion du fait que leur
départ est inattendu et sans contrôle dans l'espace et dans le
temps. Ainsi, pour répondre aux besoins de la sécurité
incendie, plusieurs travaux de recherche ont été menés
à divers niveaux selon le type de configuration considérée
et à l'entraînement libre de l'air. Pour des études plus
précises sur la flamme de diffusion, les efforts ont été
fourni sur les configurations de type co-courant [23, 32, 33], le combustible
et l'oxydant sont injectés parallèlement, permettant
également la détermination des concentrations
d'intermédiaires réactionnels. Il ressort de ces travaux que plus
les vitesses d'injection sont élevées, plus la turbulence
augmente et on a de micro-mélange dans la flamme. Afin de mieux
connaître l'influence des micro-échelles de mélange mettant
en contact intime les réactifs, les études sur les flamme
à contre-courant [34] se sont également multipliées,
constituant l'autre configuration de flamme de diffusion. Les travaux de Franco
Dischi [15] décrivaient le phénomène de combustion et de
ses produits du point de vue chimique et analysait les quatre phases de
développement d'un incendie. Il examinait les catégories de feux
en fonction de deux paramètres : type de combustible et type de flamme
active.
1.5.3 Le taux de la chaleur dégagée (HRR
:Heat Rate Release)
L'incendie génère des flux thermiques qui se
propagent dans toutes les directions de l'espace. Ces flux thermiques sont
caractérisés par un taux appelé taux de la chaleur
dégagée (HRR :Heat Rate Release) qui est un
paramètre important à prendre en compte [35, 36]. En effet, afin
de pouvoir quantifier et délimiter ce taux, plusieurs chercheurs se sont
engagés dans cette recherche et ont proposés des méthodes
de mesures expérimentales permettant de l'évaluer :
Clayton [37] dans ses investigations avait confirmé que
la mesure du taux de consommation de l'oxygène fournit un outil simple,
souple et puissant pour estimer le taux de dégagement de la chaleur dans
des expériences et des essais du feu. La méthode est basée
sur la conversion de la mesure du taux de consommation de l'oxygène en
mesure du taux de dégagement de
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
la chaleur à partir des données de la chaleur de
combustion. Il concluait que le taux de dégagement de la chaleur dans un
feu peut être estimé avec la bonne exactitude de deux mesures
simples : de l'écoulement d'air par le système du feu et la
concentration de l'oxygène dans le jet de fumée. Pour terminer,
le dégagement de la chaleur d'un feu impliquant les carburants
conventionnels de produits organiques est de 13.1 kJ par gramme de
l'oxygène consommé, avec une exactitude de + 5% ou meilleur.
Doat et Valette [21] se sont intéressé à
la détermination du pouvoir calorifique supérieur
d'espèces forestières pour évaluer le bilan
énergétique d'un incendie et de hiérarchiser les
végétaux selon leur caractère énergétique.
Ils proposaient des formules de calcul du pouvoir calorifique rapporté
au poids de matière sèche ou au poids de la seule matière
organique.
Janssens [38] a fournit un ensemble d'équations
complètes et de directives pour déterminer le taux de
dégagement de la chaleur dans les essais du feu basés sur le
principe de la consommation du dioxygène dont la forme principale
s'exprime comme suit :
[XA0 ]
O2 - XA O2 ÿma MO2
( )
qÿ = E 1 - X0 H2O -
X0 (1.17)
1 - XA CO2
Ma
O2
Il exprimait également les fractions massique et
moléculaire des différents composés . La fraction molaire
du dioxygène dans l'analyseur durant le test est donnée par :
XA O2 =
|
ÿmO2 MO2
|
|
|
(1.18)
|
MO2 + ÿmO2
|
ÿmN2
|
|
|
MN2
|
|
|
Et celle contenue dans l'air mesuré avant l'introduction
dans l'analyseur par :
ÿm0 O
|
2
|
XA0
O2 =
|
MO2
|
|
|
(1.19)
|
ÿm0
MO2 +
O2
|
ÿm0 N2
|
|
|
MN2
|
|
|
La fraction molaire de l'eau contenue dans l'air humide par:
X0 H2O = RH.Ps(Ta) (1.20)
100Pa
Il proposa également une procédure étape par
étape permettant de le calculer.
Patrick et al. [39] ; Jesper et al. [35] ;
Brohez [40] se sont intéressés à l'incertitude de mesure
relative au taux de la chaleur rejetée par des dispositifs
expérimentaux. Ils affirmaient que
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
ces mesures souffrent des erreurs relatives à
l'installation des dispositifs expérimentaux et celles liées
à la manipulation. Ils proposaient en fin des directives pour estimer
ces différentes erreurs.
Sung [41] a examiné la possibilité pour estimer
le taux de la chaleur dégagée en utilisant l'écoulement
à travers une porte ouverte d'un compartiment lors d'un feu réel
sur les structures. Il procédait par une étude
préliminaire en faisant une série de calcul puis il comparait ses
résultats avec les résultats expérimentaux. Il concluait
que le taux de chaleur convective montre un bon accord raisonnable avec le taux
nominal de la chaleur rejetée.
1.5.4 Le taux de production de fumée (SPR : Smoke
Production Rate)
Au cours d'un incendie, la fumée est produite. En
l'absence de toute perturbation, son comportement est régi uniquement
par sa propriété de flottabilité : étant plus
chaude que l'air ambiant, elle suit un mouvement ascendant, puis elle se
répand de part et d'autre en direction des extrémités du
local. Cette fumée est un vecteur de transport d'énergie et des
particules imbrulées qui sont potentiellement dangereuses [42]. Par
ailleurs sa production et sa circulation s'accompagne de : CO, CO2, H2O
en phase vapeur, des particules de suies, des hydrocarbures lourds
condensés (goudrons), des cendres (combustion du bois. Selon Coppalle
[9], une émission importante de fumées a pour conséquences
: accroissement du risque de propagation, une perte de visibilité pour
l'évacuation et les secours puis une exposition à des gaz
toxiques. Ce processus a fait l'objet de recherche de plusieurs auteurs dans le
but de sa quantification, sa caractérisation et son désenfumage
à savoir:
Jesper et al. [35] montraient que la fumée
produite par les feux peut essentiellement être mesurée de deux
façons. Une première façon est de collecter et de filtrer
une partie des gaz de fumée, puis de mesurer le poids des particules. Et
la deuxième façon qui utilise une chambre et mesure la
transmission de la lumière à travers la fumée. Ils
proposaient également des équations permettant de calculer le
taux de production des fumées :
SPR = K ÿVT3
(1.21)
1.5 État des travaux antérieurs
22
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
le taux du débit volumique à la température
de Ts :
ÿVTS =
|
ÿV298.Ts
(1.22)
298
|
le coefficient d'extinction :
~T r0 ~
1
K = Lmn (1.23)
T r
oÙ Tr0 : transmission
initiale de la fumée, Tr :
transmission de la fumée dans la cheminée,
ÿVTS : taux du
débit volumique.
1.5.5 Production de suies (Soot production)
Les suies sont des polluants atmosphériques
formés lors d'un incendie, qui causent des maladies respiratoires et
augmentent le risque de mortalité. Elles sont des particules
imbru-lées contenues dans les flammes et dans les fumées
résultant de la combustion incomplète des composés. Elles
sont à l'origine de la luminosité visible des flammes. Aussi, la
composition chimique ambiante ainsi que la vitesse de ventilation sont des
paramètres de premier ordre dans la production de suie au sein de la
flamme. Par contre, les transferts radiatifs auquel contribuent fortement ces
particules de suie pilotent la propagation de flamme en l'absence de pesanteur.
Par ailleurs, plusieurs chercheurs se sont intéressés à la
compréhension de la phénoménologie des suies : Lee et
al. [43] dans une étude expérimentale confirmaient que
le taux de réaction est fonction de la température de la
production des suies et de la pression partielle de l'oxygène. Ils
observaient que le taux de génération des suies augmente avec le
jet d'oxygène enrichi. Ils proposaient un modèle Semi-empirique
basé sur la description simple de la chimie de suie pour leur
prédiction dans les flammes de diffusion. Edelman et al. [44]
disaient que la pertinence des procédures de maîtrise des
incendies dans des configurations spatiaux dépend à coup
sûr de phénomènes liés à la gravité
terrestre. Olson et al. [45] mesuraient la température
d'émission et la fraction volumique des suies dans une flamme de
diffusion laminaire dans un test de 43 hydrocarbures.
Moss et al. [46] ont proposé des
modèles pour l'étude de la formation et la propagation des suies
par radiation. En suite, Syed et al. [47] considéraient la
croissance en surface comme étant l'aire surfacique d'aérosol.
D'autres s'intéressent à la caractérisation [48],
modélisation et à la formation [49] des particules suies. Moss et
al. [50] ont passé en revue les modèles
1.5 État des travaux antérieurs
23
des suies par un test sur plusieurs combustibles pour
déterminer empiriquement certaines constantes du modèle et ils
affirmaient que la croissance en surface dépend de la densité des
suies
L'équation de la densité de la concentration
moyenne des suies :
? (ñns) + ?t
|
? (ñ uj
ns) ?xj
|
|
?
|
ut
|
! ?
ns
?xj
|
|
|
|
=
|
+ ñ ÿwns
(1.24)
|
|
|
?xj
|
Sct
|
L'équation de la fraction volumique moyenne des suies :
?(ñfv)+
?t
|
~ ~
? ñ uj
fv
?xj
|
=
|
? ?xj
|
ut Sct
|
?fv
?xj! +
ñÿwfv (1.25)
|
Les termes sources décrivant la physicochimie et les
phénomènes de la production des suies par nucléation,
coagulation et la croissance surfacique sont évalués par les
expressions suivantes :
ñ ÿwns =
NACáñ3 T 1/2
XFue-Tá/ T
| {z }
nucléation
n2 s
T1/2
ñCâ
| NA
{z }
coagulation
(1.26)
ñ3 T1/2
XFue-Tá/ T
n1/3
s
vf2/ñ2
T1/2 XFue-Tã/
T + CáCä 3
ñsuies
| {z}
| {z }
nucléation
croissance de surface
Cã
ñ ÿwfv =
ñ1/3
suies
(1.27)
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Où les termes :
nucléation traduit la germination
d'une nouvelle particule suies parmi ses précurseurs ;
coagulation spécifie la liaison des deux particules
suies en agrégats ;
croissance de surface explique l'augmentation
en masse et en volume des particules suies à travers l'addition de
carbone par réaction chimique produite sur la surface des particules.
Kennedy et al. [51] utilisait le modèle
à une équation de la conservation de fraction volumique des suies
pour décrire leur formation et oxydation dans une flamme de diffusion
laminaire d'éthylène-air. Martino et al. [52]
modélisaient la formation des suies dans une flamme diffusion sous
l'influence de la turbulence. Moss et Stewart [42] modélisaient le champ
de feux en se servant de la hauteur de la flamme basée des
propriétés de la fumée. McEnally et al. [32]
utilisaient la méthode optique pour déterminer la
température, les espèces gazeuses et la fraction volumique.
Morvan et al. [53] ont mis en oeuvre une approche pdf pour
simuler
1.5 État des travaux antérieurs
24
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
numériquement la flottabilité des particules
dans une flamme de diffusion de méthane-air. Smooke et al. [54]
ont mesuré la fraction de volume de suie aussi bien que les
concentrations en différents carburants (méthane), de
l'acétylène et du benzène dans la zone de flamme de
diffusion laminaire co-courant. Melissa et al. [55] ; Bijan et
al. [56] ont quantifié des particules suies à travers
leur fraction volumique par des simulations numériques. Pour
évaluer l'effet de la pression sur la formation des suies et les
structures des flammes de diffusion laminaire, Marc [57] dans une étude
expérimentale et numérique variait une gamme de pressions de 10
à 35 atm lors d'un test d'une flamme de diffusion laminaire
d'éthylène. Arup [58] évalue la température, la
vitesse de la formation des suies dans une flamme de diffusion sous condition
de microgravité à cinq (5) valeurs de la pesanteur: 0,1g; 0,25g;
0,5g, 0,75g et 1g dans une configuration co-courante d'une combustion de
méthane dans l'air. Il observait qu'à plus petite valeur de la
pesanteur, la concentration des suies est limitée et elle augmente
significativement avec des valeurs comprises entre 0,25g à 1g. Wang
[59], dans une simulation numérique modélisait la
flottabilité des particules suies et la formation du monoxyde de carbone
dans la flamme de diffusion turbulente entre deux murs verticaux en couplant
les modèles des suies et les mécanismes de rayonnement sous le
modèle d'approche L.E.S. Il confirmait que des simulations
couplées gaz/suies/rayonnement des flammes permettent d'évaluer
l'effet du rayonnement sur les structures des flammes. Le rayonnement dû
aux suies est identifié comme étant plus important que la
contribution associée à la phase gazeuse. Il a pour effet de
diminuer la température des flammes. Ahmet et Ömer [60]
étudiaient la formation des suies sous haute pression (40 à 100
atm) dans une flamme de diffusion laminaire d'une configuration co-courante
avec dilution de l'azote dans le mélange.
1.5.6 Influence des paramètres thermiques et de
mouvements
Les paramètres thermiques et de mouvements sont des
paramètres relatifs à la diffusion de la chaleur
(température, diffusivité et l'émissivité) et de
l'écoulement (vitesse de propagation) des flammes sur des structures.
Pour évaluer leurs influences, plusieurs chercheurs ont menés des
investigations avec différentes approches expérimentales et
numériques.
McCoffrey [61] a travers une étude expérimentale
d'une flamme de diffusion en faisant varié un nombre de Froude de
10-6 à 10-4 a pu proposer des formules de
corrélations permettant d'évaluer la vitesse et la
température des gaz produites lors d'un incendie.
1.5 État des travaux antérieurs
25
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Steckler et al. [62] ont mis en oeuvres plusieurs
approches (variation de vitesse de la propagation de la flamme, variation de
gravité des particules) pour étudier le mouvement du feu lors
d'une situation d'incendie.
D'autres travaux ont été menés dans le
cadre du feu de compartiment pour pouvoir déterminer les effets des
incendies généralisés sur les structures du bâtiment
puis quantifier l'émissivité des gaz toxiques
dégagés [63, 64].
1.5.7 Turbulence des écoulements
Les écoulements résultant d'une situation
réelle d'incendie sont généralement turbulents. D'un point
de vue général, les écoulements turbulents sont
caractérisés par une apparence très
désordonnée, un comportement local non prévisible et
l'existence de nombreuses échelles spatiales et temporelles [65]. Le
phénomène de turbulence apparaît lorsque la source
d'énergie cinétique qui met le fluide en mouvement est
relativement intense devant les forces de viscosité que ce dernier
oppose à son déplacement. L'inverse de cette situation est le
régime laminaire pour lequel l'écoulement est «
régulier » et prévisible. Cette turbulence est
caractérisée par un nombre adimensionnel appelé nombre de
Reynolds exprimé par :
UL
Re = (1.28)
u
où L est la longueur caractéristique du local, U
la vitesse de propagation de la flamme dans le local. Dans la grande
majorité des cas, la turbulence de l'écoulement joue un
rôle fondamental sur les flammes. En effet quelques travaux de recherche
rencontrés dans la littérature ont mis en évidence
différentes approches de la turbulence en fonction de la configuration
d'étude. Ceux qui se sont intéressés aux mécanismes
de transfert thermique sur des murs verticaux soumis à un feu turbulent
[16, 66, 67] pour déterminer les limites de température, de la
vitesse de pertes de masse, de la diffusion de la chaleur et de quantifier les
fractions volumiques des particules volatiles dans les fumées.
Afin de caractériser les modes de transfert thermiques
de la chaleur libérées par le feu, plusieurs chercheurs ont
montré certaines limites selon le mode de propagation de la flamme :
convection mixte [68, 69], rayonnement et conduction [70, 71].
1.5 État des travaux antérieurs
26
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
1.5 État des travaux antérieurs
27
1.5.8 Extinction du feu
Supprimer ou agir sur l'un des éléments du
triangle du feu, favorise l'extinction de l'incendie ou du moins en
atténuer les effets. Lorsque l'on supprime « combustible », le
feu s'éteint par manque de matières à brûler. Si
l'on bloque les arrivés d'air le feu cesse par étouffement. Il en
est de même lorsque l'on refroidit le système (par exemple par
arrosage). Si l'on empêche le rapprochement de l'air et du combustible
gazeux en « fermant » les frontières de production de ce
dernier par une couche imperméable (ce qui est un des modes d'action de
produits d'extinction), le feu cesse également. Retirer l'énergie
d'activation stoppe le développement du feu par refroidissement.
Selon Vivien et al. [34], le terme extinction de la
flamme dans la dynamique du feu dépend des certains nombres de facteurs
à savoir l'intensité de l'approvisionnement en carburant (taux de
production des vapeurs inflammables), la qualité de l'approvisionnement
en carburant (la composition des vapeurs inflammables), l'intensité de
l'offre de l'oxygène (la capacité de ventilation d'air), la
propension des vapeurs de carburant (taux de formation des particules), et la
présence possible de suppression du feu. Dans certaines configurations
du feu caractérisées par l'approvisionnement en carburant et
ventilation faible, les conditions de charge de suie sont
élevées, la zone de flamme correspond souvent à un
régime plus complexe et complète [29]. Dans de telles
configurations, l'extinction de flamme est responsable du niveau réduit
du taux de la chaleur dégagée et des plus grands niveaux de
l'émission des produits de la combustion incomplète. Par
ailleurs, la réduction du taux de rejet de la chaleur correspond
à un risque diminué de propagation de l'incendie. Par contre la
plus grande production de l'oxyde de carbone et de l'émission des
imbrûlées correspondent à un plus grand risque
d'empoisonnement toxique.
En effet, on peut éteindre les flammes de diffusion par
différents mécanismes : extinction aérodynamique, un
mécanisme dans lequel la flamme est affaiblie par des perturbations de
l'écoulement rapide et une diminution critique du temps de séjour
de flamme [64]. On peut également éteindre par l'extinction
thermique, un mécanisme dans lequel la flamme est affaiblie par le
refroidissement de pertes de chaleur. En fin, on peut éteindre des
flammes de diffusion par la dilution [72], un mécanisme dans lequel la
flamme de diffusion est affaiblie par changement de la composition du carburant
[73] ou en oxydant [74] (viciation d'air en feux sous-aérés).
Dans le courant ascendant et la dilution [75], l'extinction se produit en
ôm
Da =
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
raison d'une augmentation critique du temps de produit
chimique de flamme. C'est dans cette optique que Vivien et al. [34] a
travers la théorie laminaire de flamme ont suggéré que
tous ces différents phénomènes puissent être
expliqués par un critère simple d'extinction de flamme connu sous
le nom de critère du nombre de Dam Köhler défini comme
étant le rapport du temps caractéristique de mélange entre
carburant-oxydant par le temps chimique de la réaction :
(1.29)
-'-c
Jukka et al. [31] dans une simulation
numérique du mécanisme d'extinction d'une flamme de diffusion,
ont considéré comme critère : toute l'enthalpie de
mélange de gaz en fonction de la température, et évaluent
la limite de température adiabatique de la flamme a travers la
combustion dans une cellule.
1.5.9 Codes numériques en sécurité
incendie
Le détour sur les codes de calcul en
sécurité incendie montre l'insuffisance de leur nombre et leur
inaccessibilité du fait que certains sont payants et d'autres sont
limités par le système auquel ils sont implémentés.
Coppalle [14], lors de sa présentation intitulée " Quels
outils pour la modélisation des incendies" avait recensé
trois(3) groupes de codes de calcul en sécurité incendie ("Home
made" : fait par le chercheur lui même, les "codes avec restriction" et
"les plateformes de modélisation" (OpenFOAM (
www.openfoam.org)). Il existe
également des codes intermédiaires : ISIS
(développé à l'IRSN, libre et gratuit) et Saturn
(développé à EDF, libre et gratuit). Après avoir
évalué les avantages et les inconvénients, il concluait
qu'OpenFOAM est plus ouvert, plus orienté recherche universitaire et
pouvant évoluer plus facilement et dont il pourrait être
intéressant de se retourner vers ce code.
Par la suite, les études numériques relatives
à la sécurité incendie effectuées et
validées avec ce code rencontrées dans la littérature ont
montrés son importance : les études de Ning et al. [67]
portant sur l'évaluation de l'abilité du modèle L.E.S
à simuler les effets du feu sur les murs, de Drean et al. [76]
teste la capacité du code à modéliser la flamme de
diffusion, de Zhibin etal. [77] pour implémenter le
modèle à l'échelle du concept de dissipation, Wang et
al. [78], de Luca [79] validation et évaluation d'une
méthodologie CFD pour l'application en ingénierie de
sécurité incendie [80]
L'état de l'art des travaux effectués sur la
naissance, développement et extinction d'un
1.6 Conclusion 28
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
incendie a montré que la phase d'incendie la plus
redoutée est celle de généralisation. En
générale, les incendies sont souvent initiés par un
mécanisme de la flamme de diffusion du fait que le corps combustible et
le comburant se rencontrent directement dans la zone d'activation de la
flamme.
1.6 Conclusion
En somme, l'incendie est un feu qui se développe sans
contrôle dans le temps et dans l'espace en se manifestant par des
comportements turbulents à gravité terrestre. Ces causes sont
énormes et imprévisibles parfois. Il se développe en
quatre (4) phases à savoir la naissance, la croissance, la
généralisation et le déclin vers l'extinction au cour
duquel plusieurs phénomènes physiques apparaissent : Augmentation
de la température du milieu, production intense de chaleur,
dégagement des fumées, perte de visibilité et la
projection des matières imbrulées. Ces dernières
constituées par des particules suies qui sont très dangereuses
pour les êtres vivants. Selon les modes de transfert de chaleur,
l'incendie se propage par conduction, convection, rayonnement et par
déplacement de matières. De tout ce qui précède, un
détour sur les travaux antérieurs a permis de recenser quelques
investigations relatives au dégagement de la chaleur, production de
fumée et des suies, les paramètres de l'écoulement, les
mécanismes d'extinction ainsi les codes de calculs numériques. Il
ressort de cette analyse que la production des imbrulés du feu
généralisé, leurs agressions thermiques et le code
numérique pouvant les quantifier puis les prédire reste une
préoccupation. C'est donc l'objet de notre thématique de
recherche intitulée "étude numérique du feu
généralisé avec sortie de la flamme de diffusion en
situation d'incendie" qui sera implémentée dans
l'environnement de calcul OpenFOAM afin d'apporter une contribution à la
résolution des effluents causés par les incendies et au
développement de cet outil qui est en plein essor. Il sera abordé
en deux grandes étapes: Prise en main du code de calcul par la mise en
oeuvre d'une convection mixte dans une petite chambre carrée en trois
3D. Et une étude numérique de la production des suies dans une
flamme de diffusion laminaire sous condition de micro-gravité.
Chapitre 2
Matériel et Méthodes
2.1 Introduction
La simulation numérique consiste à reproduire
par calcul le fonctionnement d'un système, préalablement
décrit par un ensemble de modèles. Elle s'appuie sur des
méthodes mathématiques et informatiques spécifiques. Les
principales étapes de la réalisation d'une étude par
simulation numérique sont communes à de nombreux secteurs de la
recherche et de l'industrie, en particulier la sécurité incendie.
En chaque point de l' "objet" considéré, plusieurs grandeurs
physiques (espace, temps, vitesse, température, pression, masse ...)
décrivent l'état et l'évolution du système
étudié. Celles-ci ne sont pas indépendantes, mais
reliées et régies par des équations,
généralement aux dérivées partielles. Ces
équations constituent une traduction mathématique des lois de la
physique qui modélisent le comportement de l'objet. Simuler
l'état de ce dernier, c'est déterminer, idéalement en tout
point, les valeurs numériques de ses paramètres. Ainsi, il y a un
nombre infini de points, donc une infinité de valeurs à calculer,
cet objectif est inaccessible manuellement. Une approximation naturelle
consiste donc à considérer un nombre fini de points, les valeurs
des paramètres à calculer sont alors en nombre fini et les
opérations nécessaires deviennent abordables grâce à
l'ordinateur. Le nombre effectif de points traités dépendra bien
sûr de la puissance de ce dernier : plus il sera performant, meilleure
sera finalement la description de l'objet. A la base du calcul des
paramètres comme à la base de la simulation numérique, il
y a donc la réduction de l'infini au fini qui est la
discrétisation. Ce chapitre se consacrera à la
présentation du matériel, de l'outil numérique, des
modèles et méthodes implémentés dans cet outil
(OpenFOAM). En suite une présentation de la démarche
numérique adoptée pour résoudre les problèmes
clôturera ce chapitre.
2.2 Matériel 30
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.2 Matériel 31
2.2 Matériel
2.2.1 Présentation générale du
matériel
Pour accomplir ce travail nous avons utilisé un code de
calcul libre accès OpenFOAM sous l'environnement linux dont sa
description sera faite dans la section 2.3 pour les calculs et un interface
graphique Paraview pour la visualisation des résultats. Les
données exportées de paraView sont traitées par
l'utilisation d'un outils graphique libre accès sous linux appelé
Gnuplot. L'utilisation de ce dernier se fait par écriture des lignes de
commande dans un Script (cf. Annexe C.1) où directement dans la
fenêtre du terminal. Les données sont placées au
préalable dans un dossier approprié. L'organigramme d'utilisation
du matériel est représenté par la figure 2.1 suivante.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie12.png)
FIGURE 2.1 - Organigramme d'utilisation du matériel
2.2.2 Configuration pour l'étude de la convection
mixte
La configuration expérimentale [81], utilisé par
Desanghere [4] schématisée sur la figure 2.2 suivante, est une
petite chambre carrée de 1,04 m de haut, 1,04 m de long et 0,7 m de
profondeur, équipée d'une fente de soufflage en partie haute et
d'une reprise en partie basse, de hauteurs respectives égales à
0,018 m et 0,024 m, s'étendant sur toute la profondeur.
L'intérieur de la chambre constitue ici un système ouvert. L'air
est soufflé à l'intérieur de la chambre à la
température Tf =15,0oC et à une vitesse
débitante de 0,57 m/s sous le plafond pour imposer un
phénomène de la convection forcée. Le plancher de la
chambre est chauffé
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
à une température Tc=35,5°C. Les
deux parois latérales sont considérées adiabatiques, alors
que le plafond et les deux parois verticales sont maintenus à la
température Tf; ceci impose le phénomène de convection
naturelle.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie13.png)
FIGURE 2.2 - Géométrie
2.2.3 Configuration pour l'étude de la production
des suies
Le système de combustion considéré dans
ce travail est la flamme de diffusion laminaire dans un environnement physique
confiné avec les jets co-courant de carburant et d'air (oxydant). Deux
tubes verticaux concentriques constituent le brûleur. Le carburant est
admis par un gicleur central dans le tube et l'air par le tube externe comme
montré sur la figure 2.3. Le diamètre intérieur de tube de
carburant est de 1,27 cm et le diamètre extérieur de tube d'air
est de 5,04 cm. Un bouclier cylindrique de diamètre 5,04 cm
définit la frontière externe imperméable (mur) du
système axisymétrique.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie14.png)
FIGURE 2.3 - Géométrie axy-symétrique
2.3 Outil numérique: OpenFOAM 32
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.3 Outil numérique: OpenFOAM
OpenFAOM(Open Field Operation And Manipulation) est
un outil multi-physique principalement axé sur la résolution des
équations de la mécanique des fluides (CFD) et les
problèmes des fluides impliquant les réactions chimiques, de la
turbulence, du transfert thermique radiatif, des problèmes de dynamique
des solides ou d'électromagnétisme et les problèmes
financiers . Mailleur et solveur à la fois, OpenFOAM, produit par
OpenCFD et stabilisé en 2004, est sous licence GNU-GPL gratuit en
environnement Linux. Les codes sources d'Open-FOAM sont écrit dans un
langage puissant C++ orienté objet qui facilite le développement
de ses nouveaux solveurs pour des problèmes particuliers. Cette
structure sous forme de classes permet de se rapprocher de l'écriture
mathématique en termes d'opérateur divergence, ro-tationnel,
gradient, laplacien et dérivée temporelle [82]. Les constituants
d'OpenFOAM sont divisés en quatre modules : les solveurs, les outils de
maillages, les outils de post-traitement et les utilitaires. Chaque module se
décompose en plusieurs catégories. Chaque catégorie
propose à son tour assez d'outils différents. Les extensions des
domaines d'application d'OpenFOAM sont : Diffusion, Rayonnement,
Transport de particules (suies), Pyrolyse du solide, combustion,....La
résolution des équations des fluides est basée
sur les équations de Navier Stockes et les méthodes des volumes
finis.
2.4 Les modèles numériques de la
turbulence
Le calcul numérique consiste à approcher la
solution d'un problème continu en utilisant des méthodes
d'intégration discrètes spatiales et temporelles [83]. L'erreur
commise lors du passage du continu au discret est imputable d'une part à
la discrétisation des opérateurs continus et d'autre part
à la non-représentation des structures dont les échelles
caractéristiques sont inférieures aux pas de
discrétisation choisis, notés Lx pour le pas d'espace et
Lt pour le pas de temps. En effet, il existe principalement trois
modèles de simulation d'un écoulement turbulent : la simulation
numérique directe, dans laquelle on cherche à représenter
la totalité des phénomènes physiques, la simulation des
grandes échelles, dans laquelle on représente seulement les plus
gros tourbillons en fonction du temps, et la simulation moyen-née dans
laquelle on représente que l'écoulement moyen. Chacun de ce
modèle présente une limitation dont il sera nécessaire
d'en parler.
2.4 Les modèles numériques de la turbulence
33
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.4.1 Simulation numérique directe (DNS)
L'approche DNS pour Direct Numerical Simulation en
anglais discrétise et résout complètement le
système instantané continu en captant numériquement tous
les temps et les échelles caractéristiques de la turbulence, des
plus grosses structures turbulentes jusqu'aux plus petites et nécessite
une taille de maille inférieure à l'échelle de Kolmogorov,
soit Äx < ç [25]. Le nombre de points de
discrétisation dans une direction de l'espace N est directement
proportionnel à la séparation d'échelle entre les gros
tourbillons énergétiques et les petits tourbillons dissipatifs,
c'est-à-dire au rapport lt ç '
(Rel)3/4. Un
calcul tridimensionnel nécessite par conséquent un nombre de
points N3 directement proportionnel au nombre de Reynolds turbulent
:
(lt !3
N3 ~ =
(Rel)9/4 .
(2.1)
ç
Il apparaît alors clairement que la densité de
maillage nécessaire augmente fortement pour des écoulements
turbulents comportant des nombres de Reynolds supérieurs à
quelques milliers. De ce fait, la DNS se limitera à la simulation
d'écoulements turbulents académiques pour de faibles nombres de
Reynolds.
2.4.2 Simulation par Reynolds moyenné :
OF-ReactingFOAM
Dans cette méthodes, les équations de
Navier-Stokes moyennées sont résolues après l'application
des moyennes d'ensemble ou temporelles aux équations de
l'écoulement. L'ensemble du spectre turbulent est modélisé
mais le caractère fluctuant de la turbulence n'est pas pris en compte
[84]. Cette simplification explique que les structures cohérentes ne
peuvent être modélisées par un modèle RANS. La
méthode RANS utilise une moyenne d'ensemble du signal, moyenne dite de
Reynolds.
ui = lim
t-+oo
|
1 Z t+T
t uidt , avec, u' i = 0 (2.2)
T
|
En appliquant cette opération aux autres variables , on
peut écrire:
ñ = ñ+ ñ'
, p = p + p' , T =
|
T+ T' , ui = ui
+ u' (2.3)
i
|
2.4 Les modèles numériques de la turbulence
34
Si l'on applique cette approximation aux équations des
Navier-Stockes, les équations (1.8), (1.10), (1.11), (1.12), (1.13),
(1.14) et (1.16) de la page 14 se présentent comme suit par utilisation
de l'opération de fermeture basée sur le concept de la
viscosité de Boussinesq : Conservation de la masse :
Quantité de mouvement :
|
?(ñ)+ ?t
|
?(pûi) ?xi
|
= 0 (2.4)
|
?(ñuj) + ?t
|
?(ñuiuj) ?xi
|
|
? P
|
?
|
?ui+ ?uj _2?Uk
"(í + ít) ?xj ?xi 3?xkäij + ñgi,
(i, j, k = 1, 2 3)
(2.5)
|
=
|
+ ?xj
|
?xi
|
Énergie sous forme enthalpique :
?(p h) + ?t
? tl Qr
?xi f P Cv + Prt) ax l
?xi (2.6)
L J
DPth
?(p i h)
=
?xi
+
Dt
Conservation des espèces chimiques :
?(ñYm) + ?t
|
?(pui Ym)
|
=
|
?
|
"fi ( UtaYm
í + )
Prt ?xi
|
#+ wm, (m = fu, O2, CO2, H2O) (2.7)
|
|
|
?xi
|
?xi
|
Enthalpie totale :
h= hc +
|
Xhs =
m
|
h0mYm +
|
ZTÿ
To
|
X
m
|
(Cp(ô)Ym)dô (2.8)
|
Pression théorique :
p=pth +pd =p0 + pgixi +
|
pd, pth = ñ
|
R
|
T (2.9)
|
MW
|
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Pour une simulation en deux dimensions, l'équation (2.5)
se résume à :
?(ñuj) + ?t
|
?(p i j) ?xi
|
=
|
? P ?xj
+
|
? "p(í + ít) ?ui
+ ?uj !# + pgi, (i, j = 1,2) (2.10)
?xi ?xj ?xi
|
Ce modèle est à la base du solveur reactingFOAM
avec de considération que le fluide est compressible et
l'écoulement est instationnaire.
Par ailleurs, pour l'implémentation du module de
transfert thermique BuoyantBoussiness-qSimpleFOAM, les équations (2.4),
(2.5) et l'équation de la diffusion de la chaleur suivante
2.4 Les modèles numériques de la turbulence
35
sont utilisées.
?T
|
?(ûz T)
|
|
?
|
"~ P í r + ít~
? T # (2.11)
Prt ?xz
|
+
?t
|
=
|
|
|
|
?xz
|
?xz
|
Pour cette étude, l'on considère que le fluide
est incompressible et l'écoulement est stationnaire alors les
équations (2.4), (2.5), et (2.11) se réduisent à :
Conservation de la masse :
Quantité de mouvement :
|
?(pûz) ?xz
|
= 0 (2.12)
|
?(pflzfii) ?xi
|
1
= -â(T - TTef)g - ñ
|
? P*
+ ?xz
|
í
??xz
|
!
?ui
(i, j, k = 1, 2, 3) (2.13)
?xi
|
Diffusion de la chaleur :
?(ûz T)
|
=
|
?
|
"P í r + ít ~
?T # (2.14)
Prt ?xj
|
|
|
?xz
|
?xz
|
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.4.3 Simulation des Grandes Échelle (LES) :
OF-FireFOAM
Pour combler la principale limitation de la simulation directe
qui est la finesse de discréti-sation nécessaire à la
capture de l'ensemble des structures de l'écoulement, la simulation aux
grandes échelles constitue une alternative où seuls les processus
de grande taille sont simulés alors que l'effet des petites structures
est modélisé par une loi de «sous-maille».
L'idée directrice de cette méthode est que la partie du spectre
négligée correspond aux petites structures obéissant aux
hypothèses d'équilibre de la turbulence homogène isotrope
dont l'effet peut, par conséquent, être modélisé
simplement par l'introduction d'un terme assurant la dissipation de
l'énergie provenant des structures résolues de plus grande
taille. Ces avantages sont les suivant : réduction de la puissance de
calcul requise pour la simulation numérique directe, l'utilisation des
modèles de fermeture donne de bons résultats et l'étude
d'écoulement plus complexe. Ce modèle est
implémenté dans le FireFOAM associé aux équations
des Navier Stockes quantifiées par la moyenne de Favre [84].
2.5 Les sous modèles de turbulence 36
2.5 Les sous modèles de turbulence
Plusieurs sous modèles de la turbulence sont
utilisés dans OpenFOAM mais nous présenterons seulement ceux dont
nous allons utiliser dans ce travail. Il s'agit du modèle k -
E, modèle k-équation du modèle de viscosité ou
modèle de sous-maille et le modèle k - ù.
2.5.1 Modèle k-Epsilon
Le modèle de turbulence k - E est un
modèle à deux équations implémentant deux
équations de transport additionnelles aux dérivées
partielles pour déterminer la viscosité turbulente locale,
u(x, y, z, t). Dépendant de l'écoulement,
différentes équations de transport sont utilisées. Par
ailleurs, le modèle k - E peut être divisé en
modèle k - E à grand nombre de Reynolds et à
faible nombre de Reynolds [25]. Le modèle k - E à grand
nombre de Reynolds, introduit en 1940 par Kolmogorov et Prandtl cité par
Jorgen [11], qui ont indépendamment proposé que la
viscosité turbulente pourrait être approximativement
utilisée proportionnellement par :
-/
ít ñL k (2.15)
où ils dérivaient de cette formule la relation
de viscosité turbulente liant l'énergie cinétique et celle
de dissipation par :
Les équations de transport de l'énergie
cinétique et celle du taux dissipation sont écrites de la
manière suivante :
Équation d'énergie cinétique
turbulente
~ ~
? ñk +
ui
?t
|
~ ~ ? ñk
|
=
|
?
|
"~ ut ~ ?k
#
+ u + GK + GB -
ñ~ (2.17)
ók ?xi
|
?xi
|
?xi
|
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Équation du taux de dissipation de
l'énergie cinétique turbulente
? (ñÉ)?
(ño= ?xi óE
?"(ut+)
?É?t + uz ?xi
+ CE1 k (GK + GB)(1 +
C€3Rf) - C€2ñ E (2.18)
2.5 Les sous modèles de turbulence 37
Où GK le tenseur des contraintes
représenté par :
?ui ?uj)
?ui
(2.19)
GK = ut ?xj + ?xi
in
GB le terme de flottabilité
représenté par :
GB = -âg ut
ót
|
?T (2.20)
?xi
|
Rf le flux du nombre de Richardson donné par :
GB
Rf =- (2.21)
GK
et â le coefficient de dilatation thermique
exprimé par :
1
â = -ñ
(2.22)
? T
?ñ
?kSGS + ?t
!
?kSGS
ôi
j ?xi?uj
ESGS (2.23)
Prt ?xi -
í
?uikSGS ?
=
?xi ?xi
t
Les valeurs des constantes standard dans les équations
de k et E ont été proposé pour la
première fois en 1974 par Launder et Spalding [11] :
TABLE 2.1 - Les valeurs des constantes du modèle
(k-Epsilon)
Cu
|
CE1
|
Ca
|
CE3
|
ók
|
óE
|
0,09
|
1,14
|
1,92
|
0,80
|
1,00
|
1,30
|
2.5.2 Modèle k-équation du modèle de
viscosité ou modèle de sous-maille
Le modèle de sous-maille appelé autre fois
Sub-Grid-Scale (SGS) model en anglais est basé sur la
transformation de l'équation du transport de l'énergie
cinétique du modèle k - E. Il est
représenté par l'expression suivante :
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.5 Les sous modèles de turbulence 38
Le tenseur des contraintes s'exprime par :
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Où le taux de dissipation de l'énergie
cinétique est écrit sous le modèle Delta par :
ESGS = CE
3/2
kA
S (2.24)
La viscosité turbulente sous le modèle Delta par
:
í =
|
uSGS = Ckk1/2
SGSA (2.25)
ñ
|
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie15.png)
ôij= -2ít
|
21 (?ui
+?û)(2.26)
ij + kSGSäij ; Sij =2 ?xj
?xi
|
Le modèle (A) est implémenté dans
OpenFOAM par la relation suivante dépendante du volume V de la maille du
domaine de calcul :
A = CÄ * V 1/3 (2.27)
Les constantes standards du modèle (A)
implémentées dans OPenFOAM sont représentées dans
le tableau suivant :
TABLE 2.2 - Les valeurs des constantes du modèle
(Delta)
Ck
|
Prt
|
CE
|
CÄ
|
0,094
|
1
|
1,048
|
0,158
|
2.5.3 Modèle k-oméga
Le modèle de turbulence k - ù
est une variante du modèle k - E qui introduit
dans les équations (2.17) et (2.18), page 36 de l'énergie
cinétique turbulente, le taux de dissipation d'énergie
ù basée sur la longueur à l'échelle en
remplacement de E par la relation suivante :
k1/2
ù =
(2.28)
C1/4
u L
2.6 Les modèles de combustion 39
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.6 Les modèles de combustion
Les mécanismes chimiques qui contrôlent le
dégagement de chaleur d'une flamme de diffusion sont très
complexes. Une résolution numérique optimale nécessite
à la fois l'utilisation d'un maillage beaucoup trop fin et la
résolution simultanée d'un nombre bien trop important de bilans
chimiques pour être envisageable avec les calculateurs [85]. Il est donc
nécessaire de faire de fortes hypothèses simplificatrices. Ainsi,
Il existe deux modèles de simulation numérique de combustion :
modèle de fraction de mélange et le modèle de chimie
irréversible et infiniment rapide.
2.6.1 Modèle de fraction de mélange
La flamme de diffusion dépend essentiellement de la
mise en présence des réactifs et de la manière dont ils
réagissent. En effet, la composition d'un mélange
d'espèces chimiques peut être caractérisée par la
donnée des fractions massiques de chacune des espèces. Par
ailleurs, la production et la consommation de ces dernières sont
liées entre elles par les réactions de combustion qui peuvent
être représentées par l'équation bilan globale
suivante :
õFF +
õO2O2 -+
ÓiõiPi (2.29)
La stoechiométrie de cette équation fait que les
termes de production et de consommation sont liés entre eux par les
relations :
õO2MO2
õFMF
ÿùO2 =
s ÿùF et ÿùP
= (1 - s) ÿùF ;
avec s =
Chacune des espèces est régie par l'équation
de transport suivante :
?(ñYm)
+ ?t
|
?(ñuiYm)
?xi
|
!
? ñD?Ym
= + ñwYm
(2.30)
?xi ?xi
|
m = (F,O2,Pi)
La fraction de mélange est donc définie
classiquement par l'expression suivante:
sYF - YO2 + Y O2
8
Z = (2.31)
sY F 8 - Y
O2 8
2.6 Les modèles de combustion 40
En fonction du taux stoechiométrique, l'expression de la
fraction de mélange se présente de la manière suivante
:
1
öYF-YOY°°
=ö +1Y °°
Y2+ 1! avec
ö=s· (2.32) 8
F O2 O2
Cette grandeur varie de Z = 0 dans les régions
où la fraction massique d'oxygène prend sa valeur ambiante
Yô2, Z = 1 jusqu'à la
région où il n'y a que le combustible. Le terme
YF8 représente la fraction massique du
combustible en écoulement.
La combinaison des équations (2.30) et (2.32) permet de
dire que la fraction de mélange Z est régie par l'équation
de convection-diffusion sans terme source :
?(ñZ) + ?t
|
?(ñuiZ) ?xi
|
!
? ñD ?Z
= (2.33)
?xi ?xi
|
Si la structure de la flamme ne dépend que de Z, et les
gradients normaux aux iso-surfaces de Z [86], les équations de transport
prennent la forme :
?2Ym
?Z2 + ÿùYm
(2.34)
2
?(ñYm)
?t
ñ÷ =
YF
21 - ZF ä(Z - ZF) (2.36)
ñ÷
= -
ñ÷
2
ÿùF =
?2YF
?Z2
m = (F, O2, Pi)
2
Où ÷ = 2D~
âx est la dissipation scalaire de la variable Z
[86].
2.6.2 Modèle de chimie irréversible et
infiniment rapide
Dans ce modèle, le combustible et comburant ne peuvent
coexister et la flamme est nécessairement située sur
l'iso-surface Z = Zst , la fraction du mélange se
réduit à :
1
Z = (2.35)
ö + 1
Dans cette condition, le taux de réaction est nul en
dehors de l'iso-surface Z = Zst. Si on suppose que la
structure de la flamme est stationnaire, l'équations (2.34) peut
être écrite comme pour le fuel par :
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.7 Méthodes 41
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
où S est la fonction de Dirac. Cette
expression traduit le fait que le dégagement de chaleur n'a lieu qu'au
niveau de l'iso-surface Z = Z8t et que ce dégagement
est proportionnel au mélange entre le fuel et l'oxydant
caractérisé par la dissipation scalaire x.
2.7 Méthodes
Il existe trois (3) méthodes de discrétisation
d'un maillage dans les domaines de calcul numérique: La méthode
des différences finies, des éléments finis et des volumes
finis. Chacune de ces méthodes à une particularité dont
nous ferrons état avant de s'immerger profondément dans celle
qu'utilise notre code de calcul.
2.7.1 Méthode des éléments finis
Cette méthode introduit une fonction test
polynômiale de faible ordre permet d'intégrer les équations
et de minimiser les résidus [83]. Elle traite des
géométries complexes (maillages composés de
tétraèdres), et la validité mathématique des
équations est bien démontrée. Elle a comme
inconvénients : complexité de mise en oeuvre et grand coût
en temps de calcul et mémoire.
2.7.2 Méthode des différences finis
Introduit en 1800, cette méthode fonctionnant sur un
maillage régulier permet d'atteindre des précisions d'ordre
élevé avec un faible coût de calcul; mais elle ne permet
pas l'assurance que les flux intégraux sont conservés et un
traitement des géométries complexes puis la prise en compte des
conditions aux limites de type Neumann est difficile. Cette méthodes ne
présente pas un intérêt particulier pour l'emploi dans
notre étude du fait que les configurations d'incendie sont trop
complexes et nécessitent une considération intégrale du
domaine.
2.7.3 Méthode des volumes finis
La méthode des volumes finis, très
utilisée dans les calculs numériques trouve son importance par sa
facilité de mise en oeuvre et sa robustesse numérique. Cette
dernière se fonde sur la division du domaine à des volumes de
contrôles élémentaires sur lesquelles les équations
sont intégrées. Elle permet de traiter des
géométries complexes et déterminer les conditions
2.7 Méthodes 42
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
aux limites de type Neumann. Toutes les discrétisations
du code OpenFOAM sont faites en se basant sur cette discrétisation. Le
principe de la discrétisation est de transformer les équations
aux dérivées partielles considérées,
précédemment présentées, en un système
d'équations algébriques [82]. La démarche de la
discrétisation peut être divisée en deux étapes, la
première est la décomposition du domaine en un ensemble de
volumes élémentaires que l'on appelle volume de contrôle
(VC). La deuxième est l'intégration des équations du
problème sur ces volumes de contrôle. La méthode des
volumes finis (FVM : Finite Volume Method) est
caractérisée par les propriétés suivantes :
- La discrétisation de la forme intégrale des
équations sur un volume de contrôle. Les quantités
"primaires" comme la masse ou la quantité de mouvement sont donc
conservées par construction dans le temps et dans l'espace;
- Le maillage est défini dans le système de
coordonnées cartésiennes et est fixe dans le temps;
- Les volumes de contrôle sont exclusivement des
hexaèdres, c'est-à-dire constitués de six volumes voisins
[82].
2.7.3.1 Discrétisation du domaine
Dans la discrétisation du domaine, le choix du domaine
est arbitraire en ce sens que le nombre de face est limité. Les volumes
de contrôle sont généralement appelés des mailles
polyédrales. Les paramètres de discrétisation sont
définis sur la figure 2.4. Les règles de construction applicables
aux volumes de contrôle sont les suivantes :
- Toutes les faces sont plates;
- Le point P est localisé au centre du volume de
contrôle;
- Toutes les inconnues sont définies à partir du
point P;
- Les volumes de contrôle sont constant dans le temps.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie16.png)
2.7 Méthodes 43
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
(A) Paramètres de discrétisation (B) Domaine
temporaire
FIGURE 2.4 - Paramètres et domaine de
discrétisation
Considérons que N est le centre du volume de
contrôle voisin et P est le point central
?- d tels que ?- d = --?
du volume considéré. P et N sont reliés par
un vecteur P N. Le vecteur
unitaire orthogonal ?- S à la face commune aux
deux volumes de contrôle est nommé Sf. Pour permettre la
discrétisation des équations, les variables u et p sont
définies au centre P du volume de contrôle (VC). Cette
répartition simplifie l'implémentation dans le code et minimise
le nombre d'informations nécessaires relatives à la
géométrie du volume de contrôle [82]. Il sera
intéressant de pénétrer dans les équations pour les
rendre linéaires.
2.7.3.2 Discrétisation des équations
La discrétisation des équations consiste
à convertir les équations aux dérivées partielles
en des équations algébriques généralement sous la
forme:
[A][X] = [b] (2.37)
Où [A] est une matrice carrée, [X]
est un vecteur colonne dépendant des variables et [b].
Considérons un déplacement d'un petit élément de
volume selon le Point P, une intégration volumique centrale suivant le
point P peut s'exprimer par :
ZV p(x - xP)dV = 0 (2.38)
Celle d'un élément de surface peut également
être écrit :
2.7 Méthodes 44
On peut matérialiser l'équation
générale de transport d'un scalaire ö
représentative des tenseurs par l'expression suivante :
?(ñö)
| ?t
Y J
Dérivée temporelle
|
+? · (ñUö)
| {z J
Convection
|
- ? · (ñ15?ö)
| Y J
Diffusion
|
= Sö(ñö) | Y J
Sources
|
(2.40)
|
Où o représente le coefficient de la
diffusion ö. En volume fini, l'équation (2.40) peut donc
être écrite sous la forme intégrale volumique par :
Lt+Ät ?[?tfvP
(ñö)dV + fP V V.
(ñUö)dV - fP ? ·
(4,?ö)dV dt =
Zt
|
rt+Ät
|
Z ]
VP Sö(ñö)dV dt
(2.41)
|
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Par ailleurs, cette expression assume que les valeurs de
ö varient linéairement en espace et en temps de la
manière suivante :
ö(x) = öP + (x -
xP) · (?ö)P (2.42)
ö(t + Ät) =
öt + Ät8(a ) l
t (2.43)
C /
Dans l'équation de transport, les termes de convection
et diffusion contiennent les opérateurs divergence dans
l'intégrale alors que les termes temporels et sources ne l'ont pas. En
un premier temps nous considérons les termes n'ayant pas
l'opérateur divergence, les intégrales volumiques pourraient
être évaluées par :
fvP
(p0(x))dV = p [ f °pdV +
f(x --xp)
·(Vc)pdV] (2.44)
Vp p
En utilisant l'hypothèse que le point P est
localisé au centre du volume alors le second terme de l'équation
(2.44) sera éliminé par l'utilisation de l'équation
(2.38), l'expression se réduit à :
fv
(ñö(x))dV =
ñöP f dV = ñöPVP
(2.45)
p P
2.7 Méthodes 45
Les intégrales volumiques contenant l'opérateur
divergence sont traitées différemment par la théorie de
Gauss comme suit :
f V · adV = f
dS · a (2.46)
vp VP
En utilisant l'impact que le volume de contrôle a un
nombre fini de faces, l'intégrale de surface peut être
considéré comme la somme des surfaces autour de la surface du
volume de contrôle :
ImVP dS · a
=E (f dS · a)
(2.47)
f f
L'intégrale de surface sous la somme pourrait être
réécrite par utilisation de l'équation (2.42) : Z
(Z ) Z ~
f dS · a = f
dS · af +
f dS(x - xf)
.(Va)f (2.48)
En utilisant
l'équation (2.39), on élimine le second terme de
l'équation (2.48) et elle se résume à :
f
dS · a = (f
dS) · af =
S · af (2.49)
f
Maintenant les intégrations volumiques avec l'opérateur de
divergence peuvent être écrites
comme suit :
fV · adV
=ES · af
(2.50)
Vp f
Communément, pour déterminer les valeurs de
a à la surface des mailles
(af); nous allons discuter de cela dans les sections
suivantes en traitant terme par terme l'équation de transport. Par
ailleurs, la forme intégrale standard de l'équation de
Navier-Stockes dans un volume de contrôle VP de centre P est
exprimée par :
Zt
t+Ät d
dt fP ñûdV +
fvP V · (pûû)dV - fP V
· [ueff(Vu + VuT )] dV dt
=
-
|
Zt
|
~t+Ät
|
Z ~
VP V P dV dt (2.51)
|
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Où ueff = u + ut est la
viscosité effective dans laquelle est inclue la viscosité
turbulente, û, P sont des variables moyennées où
soit filtrées. Cette équation nous servira à
présenter la manière de transformation des équation aux
dérivées partielles continues en des équations
algébriques discrètes utilisées dans OpenFOAM pour les
solveurs de feu FireFOAM et
2.7 Méthodes 46
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.7 Méthodes 47
ReactingFOAM du module de combustion.
2.7.3.3 Terme de convection
Le terme de la convection est une intégrale volumique
contenant un terme sous l'opérateur divergence. Nous pouvons le
discrétiser en utilisant le résultat de l'équation (2.50)
. Cette linéarisation doit être faite en introduisant la valeur de
la vitesse au pas de temps arrière :
ZVP ? · (pUçb)dV =
Sf · (pU)fçbf = (2.52)
F çbf
f f
Le champ de flux surfacique peut être
déterminé de plusieurs manières selon le cas. Pour une
différentiation centrale de second ordre, il s'exprime par :
çb = fxçbP + (1 -
fx)çbN (2.53)
Dans le modèle sous maille par exemple, le terme de
diffusion est discrétisé par l'utilisation de l'équation
(2.52) comme suit :
ZVP ? · (p-u-u)dV =
pSf -uf -uf
f
X
f
|
(ñSf ·
-un+1 f ) ·
-un+1
f
|
X=
f
|
Fn ·
-un+1 (2.54)
f
|
Où F est le flux à travers la surface
f tel que Fn = pSf
· -un+1
f . Ce flux utilisé pour résoudre la
vitesse au nouveau pas de temps n + 1, est celui calculé
à partir de la vitesse au pas de temps arrière n. La
valeur de la vitesse à la face f est obtenue de l'équation (2.55)
par similitude à l'équation (2.53) . L'hypothèse d'une
linéarité entre les vitesses aux centres des cellules de part et
d'autre de la face f est faite comme l'illustre la figure 2.5.
u- = fx-uP + (1 -
fx)-uN (2.55)
Où fx est le facteur
d'interpolation linéaire défini comme le ratio entre les
distances fN et PN tel que: fx = P fN
N .
Finalement l'équation (2.54) peut donc se
réécrire en fonction de la vitesse au centre du
volume de contrôle, P , et de ses voisins N sous la forme
linéaire par :
X Fn-n+1· u f =
acPuP + X acN ÛN (2.56)
f f
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
où les coefficients acP
et acN sont des fonctions explicites de
fin.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie17.png)
FIGURE 2.5 - Principe de l'interpolation linéaire pour le
calcul de flux 2.7.3.4 Terme de diffusion
Le terme de la diffusion de l'équation (2.41) sera
intégré et linéarisé en utilisant la forme de
l'équation (2.50) de la façon suivante :
Z Z X
VP ? · (Fö?ö)dV = s
dS · (Fö?ö) =
FfSf · (?ö)f
(2.57)
f
Dans OpenFOAM, la discrétisation du gradient de face est
implicite lorsque la longueur du
?-
vecteur d entre le centre P de la maille et le celui de
sa voisine est orthogonale à la face
plane c'est-à-dire parallèle à
Sf.
Sf · (?ö)f =
|Sf|öN - öP (2.58)
|d|
Si nous considérons que nous sommes dans un
modèle de sous maille ou à Reynolds moyen tel que exprimé
par l'équation (2.51), le terme de la diffusion sera
linéarisé en utilisant l'expression de l'équation (2.57)
comme suit :
f
J V · hueff (?u +
?uT /i dV =
X(ueff)fSf ·
(?u)f + ? ·
hueff(?an)1 J VP (2.59)
Vp f
2.7 Méthodes 48
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
où le gradient de vitesse à la face f ,
(Vu)f , est calculé par
l'équation (2.55). (Vun)
au centre du volume de contrôle. Les insertions faites dans
l'équation (2.59) permettent de réécrire le terme de
diffusion sous la forme algébrique :
Z [ ( X
Vu + VuT )]
VP V ueff dV = adP uP + adN
uN + ad (2.60)
f
où adP, adN dépendent de
caractéristiques géométriques du volume de contrôle
et ad de la vitesse au pas de temps précédent
un.
2.7.3.5 Termes sources
Les termes sources peuvent être discrétisés
et linéarisés de la façon suivante :
Sö(ñö) = ñSu + ñSPö
(2.61)
Ceci permet d'avoir la forme discrétisée suivante
en utilisant l'équation (2.45) :
ZVP Sñö(ö)dV =
ñSuVP + ñSP VP ö (2.62)
2.7.3.6 Termes
temporels ou instationnaires
L'équation de Navier-Stokes peut se réécrire
sous forme semi-discrétisée, c'est à dire sous la forme
discrétisée pour les termes spatiaux et sous la forme
intégrale pour les termes temporels. La dérivée
première temporelle est intégrée sous un volume de
contrôle comme suit :
Z
? V ñödV = ?(ñöVP )
(2.63)
?t ?t
La dérivation temporaire est discrétisée
en utilisant une différentiation récurrente. Cette
dernière est basée sur le développement de Taylor [83]
comme suit :
(ñöVP)n-1
= (ñöVP)n -
?(ñöVP)
?t t + 1 ?2(ñöVP )
?t2 Ät2 + O(zt3) (2.64)
2
(ñöVP)n-2
= (ñöVP)n -
2?(ñöVP )
?t Ät +
2?2(ñöVP )
?t2 Ät2 + O(zt3) (2.65)
2.8 Démarche de la simulation numérique
49
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
En fin la discrétisation de la dérivation partielle
peut être construite comme suit :
?(ñöVP) ?t
|
2(ñöVP)n -
2(ñöVP)n-1 +
1
32(ñöVP)n-2
=(2.66)
At
|
De même une dérivation temporelle seconde
s'exprimera sous la forme discrète par :
??(ñöVP)
2(ñöVP)n -
(ñöVP)n-1 +
(ñöVP)n-2 (2.67)
?t [ ?t = ot2
Dans l'expression représentée par
l'équation (2.51), le premier terme s'écrit de la manière
suivante :
?(ñûVP) ?t
|
2(ñuVP)n -
2(ñuVP)n-1 +
1
3
2(ñuVP)n-2
=(2.68)
At
|
Définitivement la forme générale
discrétisée de l'équation de Navier Stockes s'exprime par
:
3 2(ñöVP)n -
2(ñöVP)n-1 + 1
2(ñöVP)n-2
At +EFöf -ErfSf
· (?ö)f =
f f
ñSuVP + ñSPVPö (2.69)
Par exemple, dans le modèle de sous maille, elle s'exprime
par :
3 2(ñuVP)n -
2(ñuVP)n-1 +
1
2(ñuVP)n-2 E+ Fn
· '717+1 E(ueff)fSf
· (?u)f
f f
At
h
-? · ueff(?un)T J VP = ñSuVP
+ ñSPVPö (2.70)
2.8 Démarche de la simulation
numérique
Le chemin adopté pour accomplir ce travail est
basée sur une démarche structurée selon les étapes
de la simulation numérique suivantes :
2.8.1 Identification du système et ces
mécanismes physiques
Cette étape consiste à identifier le système
à étudier, délimiter sa frontière, et de recenser
les phénomènes physiques qui apparaissent dans le système.
Elle permet également d'identifier les paramètres physiques
nécessaires à la modélisation du système.
2.8 Démarche de la simulation numérique
50
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.8.2 Écriture des équations
mathématiques modélisant les mécanismes
Il s'agit des équations qui gouvernent les
phénomènes physiques du système. Elles sont en
générale écrites de sorte à prendre en compte tous
les paramètres physiques intervenant dans le système.
2.8.3 Choix du solveur
Le choix du solveur est fait après vérification
de l'ensemble des équations précédemment écrites
par comparaison des celles introduites initialement dans les codes sources.
Cette étape permet d'identifier et d'introduire les paramètres
qui n'ont pas été introduits dans le code avant de passer
à l'étape suivante.
2.8.4 Implentation du modèle des suies dans
OpenFOAM
Les équations (1.24), (1.25) , (1.26) et (1.27) page 23
de transport des suies sont implantées dans OpenFOAM par la mise en
oeuvre des opérateurs algébriques ddt()
dérivée temporaire, div() divergence,
laplacian() laplacien qui expliquent respectivement les
instationnaires, la convection, la diffusion des suies. Cette
implémentation s'effectue par la déclaration et la
définition des variables n , f, et les constantes dans
le fichiers createFields.H (c.f. l'annexe B.1). Les constantes quant
à elles seront lues dans le répertoire constant. Le
fichier source FvEqn.H (c.f. l'annexe B.2) a été
créé puis incorporé dans le programme principal
mareacting-Foam.C(c.f. l'annexe B.3). La compilation nous permet de
produire une nouvelle application.
2.8.5 Maillage du domaine
Le point nécessaire dans la réalisation d'une
simulation numérique est la définition d'un maillage
adapté au problème physique à étudier. Sa
qualité influe sur la précision des calculs. En effet, un nombre
de mailles insuffisant peut par exemple être à l'origine de la
divergence du calcul ou être responsable d'une diffusion numérique
trop importante alors qu'un maillage trop fin alourdira le calcul et un
maillage grossier peut causer des variations trop grandes à travers le
reste du domaine. Cette étape consiste à définir le nombre
de maille nécessaire à la simulation. Ceci se passe soit directe
dans le fichier d'entrée de mailleur interne blockMesh
2.8 Démarche de la simulation numérique
51
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
où soit par des mailleur externe comme Gmsh,
Gambit...
2.8.6 Spécification des conditions aux limites
La définition des conditions aux limites est un
problème très délicat dans les simulations utilisant
OpenFOAM. Elle consiste à imposer les conditions selon le critère
choisi sur les frontières du système en terme
d'entrée-sortie des vitesses, températures et les flux
surfaciques,...
2.8.6.1 Conditions aux limites du calcul de la
convection mixte
Les conditions aux limites dans cette partie prescrivent les
valeurs dépendantes des variables et celles qui conditionnent le flux de
chaleur sur la surface. Certaines de ces conditions répondent au
condition de Dirichlet (zeroGradient). Le tableau 2.3 explique les
conditions de chaque groupe.
TABLE 2.3 - Les conditions aux limites du calcul de la
convection mixte
|
base
|
inlet
|
outlet
|
sides
|
fixedwalls
|
U
|
zeroGradient
|
pDIOV
|
inletOulet
|
zeroGradient
|
fixedValue
|
T
|
fixedValue
|
fixedValue
|
zeroGradien
|
zeroGradient
|
fixedValue
|
p_gh
|
fFP
|
fFP
|
fFP
|
zeroGradient
|
fFP
|
p
|
calculated
|
calculated
|
calculated
|
zeroGradient
|
calculated
|
nut
|
nKF
|
fixedValue
|
zeroGradient
|
zeroGradient
|
nKF
|
alphat
|
aJKF
|
fixedValue
|
zeroGradient
|
zeroGradient
|
aJKF
|
pDIOV : pressureDirectedInletOuletVelocity; aJKF :
alphatJayatillKewallFunction; nKF : nutKwallFunction; fFP :
fixedFluxPressure
2.8.6.2 Conditions aux limites du calcul des suies
Le tableau 2.4 suivant explique les conditions aux limites de
chaque groupe. Ceci permet de se rapprocher rapidement de la limite de
convergence.
2.8 Démarche de la simulation numérique
52
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
TABLE 2.4 - Les conditions aux limites du calcul des suies
|
fuel
|
air
|
outlet
|
sides
|
wedge
|
fAB
|
alphat
|
fixedValue
|
fixedValue
|
zeroGradient
|
fixedValue
|
sym
|
empty
|
CH4
|
fixedValue
|
fixedValue
|
inletOutlet
|
inletOutlet
|
sym
|
empty
|
CO2
|
fixedValue
|
fixedValue
|
inletOutlet
|
inletOutlet
|
sym
|
empty
|
H2O
|
fixedValue
|
fixedValue
|
inletOutlet
|
inletOutlet
|
sym
|
empty
|
N2
|
fixedValue
|
fixedValue
|
inletOutlet
|
inletOutlet
|
sym
|
empty
|
02
|
fixedValue
|
fixedValue
|
inletOutlet
|
inletOutlet
|
sym
|
empty
|
k
|
fixedValue
|
fixedValue
|
zeroGradient
|
fixedValue
|
sym
|
empty
|
P
|
zeroGradient
|
zeroGradient
|
totalPressure
|
zeroGradient
|
sym
|
empty
|
T
|
fixedValue
|
fixedValue
|
inletOutlet
|
zeroGradient
|
sym
|
empty
|
U
|
fRIV
|
fRIV
|
pIOV
|
zeroGradient
|
sym
|
empty
|
Ydefault
|
fixedValue
|
fixedValue
|
inletOutlet
|
inletOutlet
|
sym
|
empty
|
n
|
fixedValue
|
fixedValue
|
inletOutlet
|
inletOutlet
|
sym
|
empty
|
fv
|
fixedValue
|
fixedValue
|
inletOutlet
|
inletOutlet
|
sym
|
empty
|
pIOV : pressureInletOuletVelocity; fRIV :
flowRateInletVelicity; sym : symmetryPlane; fAB : frontAndBack.
2.8.7 Spécification des conditions initiales
A cette étape, on définit les valeurs des
paramètres d'entrée ainsi que les conditions aux limites de
résolution.
2.8.8 Préparation du schéma
numérique
Cette étape consiste à expliciter dans un fichier
de schéma numérique ou de discrétisation, les
méthodes numériques nécessaires à la
résolution du problème ainsi que leur limite dans le fichier
d'entrée fvScheme.
2.8.9 Conditions de convergence
La convergence de calcul numérique dépend de la
précision imposée et des limites des méthodes
mathématiques de calculs numériques. Cette étape permet de
spécifier ces méthodes et des précisions de convergence
dans un fichier d'entrée fvSolution.
2.9 Conclusion 53
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
2.8.10 Préparation du pas de calcul
Cette étape permet de bien éviter les erreurs
lors du passage du continu au discret par la discrétisation des
opérateurs continus et d'autre part à la
non-représentation des structures dont les échelles
caractéristiques sont inférieures aux pas de
discrétisation choisis, notés Lx pour le pas d'espace et
Lt pour le pas de temps. Le choix de ces deux derniers est régi
par un nombre dont sa valeur est comprise entre 0 et 1. Le réglage de
ces deux paramètres s'opère dans un fichier d'entrée
nommé controlDict
2.8.11 Démarrage du calcul
Comme tout autre logiciel, le début de calcul
s'opère par l'activation du bouton de démarrage où par la
commande spécialisée. Pour OpenFAOM, cette opération se
fait en ligne de commande avec le nom du solveur en se plaçant
normalement dans le répertoire concernant.
2.8.12 Exportation et exploitation du résultat de
calcul
Après les calculs, les résultats sont
visualisés à travers paraView par l'utilisation de la commande
paraFoam puis les donnés sont exportées et traitées avec
les outils de graphes tels que Gnuplot, Tecplot, etc.
2.9 Conclusion
L'outil numérique (OpenFAOM) est un outil
multi-physique fonctionnant sous la base du langage de programmation
orienté objet présente un grand intérêt pour son
utilisation en sécurité incendie. La discrétisation du
domaine et des équations est en générale basée sur
la méthode des volumes finis. Des méthodes numériques et
des modèles de turbulences sont implémenté selon les cas
d'application. Les plus remarquées pour une étude en
sécurité incendie sont les méthodes LES et RAS.
L'application d'une démarche méthodologique numérique
permettra d'obtenir des résultats et de les discuter
Chapitre 3
Résultats et discussion
3.1 Introduction
Le présent chapitre se consacrera à la
présentation, à l'interprétation et la discussion des
résultats des nos simulations avec le code de calcul CFD libre
accès OpenFOAM-2.3.0 sur un ordinateur 2x1,65GHz de fréquence et
4Go de capacité mémoire morte. Cette étude est
abordée de deux façons : tout d'abord, une étude
préliminaire d'un mécanisme de transfert thermique par convection
mixte dans une chambre carrée en 3D a été mise en oeuvre
par la variation de la viscosité cinématique pour stratifier le
champ de température et de vitesse sur la paroi afin de prendre en main
l'outil numérique. Une deuxième portant sur la formation des
suies dans une flamme de diffusion laminaire co-courant sous conditions de
micro-gravité par variation de la pesanteur de 0,1g à 1g pour
évaluer la température et la vitesse à laquelle la
formation des suies est prépondérante puis une modification du
code source par l'implantation des équations de transport de
concentration et de la fraction volumique pour prendre en compte leurs effets
à fin de les lutter contre. Le premier calcul a été
conduit dans une approche PCG (preconditioned conjugate gradient solver for
symmetric matrices) dans un algorithme SIMPLE avec contrôle des
résidus ( p_rgh : 10-2; U : 10-4; T :
10-2) et des facteurs de relaxation (p_rgh : 0,7; U : 0,3; T : 0,5)
pour assurer la stabilité des processus itératifs. Les termes de
diffusion correspondant aux équations de quantité de mouvement et
de la diffusion de chaleur ont été discrétisés par
l'utilisation du schéma de discrétisation "Upwind". Le
second calcul a été conduit sous une approche Diagonal pour "rho"
et PCG pour les autres variables dans un algorithme PISO avec critère de
convergence de 10-6. Après avoir effectué un test de
sensibilité au maillage, nous présenterons les différents
résultats de calculs obtenus. Les contours des températures et de
vitesse sont mis en forme par paraView, les profils de température et de
vitesse sont mis en forme grâce à l'outil graphique libre
accès Gnuplot.
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 55
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude
3.2.1 Maillages des domaines d'étude
3.2.1.1 Maillage du domaine de la convection mixte en
3D
Cette simulation emploie une viscosité cinématique
variant de 5,
13.10-6m2.s-1
; 1,
71.10-6m2.s-1
;
1,
51.10-5m2.s-1
et 1,
28.10-5m2.s-1
. Elle utilise une représentation des mailles non régu-
lières raffinées suivants les deux axes horizontaux
et verticaux : 30 mailles sur l'horizontal,
30 mailles sur vertical et 10 mailles sur la profondeur. Le
maillage est présenté sur la figure
3.1
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie18.png)
FIGURE 3.1 - Maillage
3.2.1.2 Maillage du domaine de flamme de diffusion avec
production des suies
Dans cette partie, une flamme de diffusion laminaire
axisymétrique [58] confinée a été simulée
sous différentes conditions de micro-gravité. Le combustible
(méthane) est injecté avec un débit massique de
3,71x10-6 kg/s et de 2,214x10-4 kg/s d'air. La
température d'injection de l'air préchauffé est de 700 K,
celle du combustible est maintenue à la température ambiante. Le
domaine d'étude est représenté par la figure 3.2.
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie19.png)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 56
FIGURE 3.2 - Domaine de calcul
Cette simulation utilise 3 485 mailles raffinées sur
l'axe verticale et horizontal du domaine
d'étude.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie20.png)
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
(a) Maillage Arup(2011) (b) Maillage blockMesh
FIGURE 3.3 - Maillage du domaine
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 57
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
3.2.2 Étude de sensibilité
La qualité du maillage est nécessaire pour
obtenir une bonne convergence du calcul numérique et des bons
résultats. Cette section présentera le test de sensibilité
de maillage pour le cas de la formation des suies. Ainsi, diverses
densités de maillage composées de cellules ont été
testées dans l'optique d'établir un bon compromis entre la
précision des résultats et la durée nécessaire pour
que le calcul converge. Par ailleurs, trois densités de mailles ont
été testées dans le cas de formation des suies (60x50;
85x82; 100x90) en comparant l'évolution axiale des différents
profils de la vitesse (figure 3.4) et de température (figure 3.5) dans
les mêmes conditions de calcul (0,1g). Le résultat est
observé sur les profils de vitesse et de température
représentés par les figures 3.4 et 3.5 page 57 . Le tableau 3.1
présente les valeurs maximales de température et de la vitesse
après calcul.
TABLE 3.1 - Les valeurs maximales de température et
vitesse du test de sensibilité
Nombre de mailles
|
60x50
|
85x82
|
100x90
|
Tmax (K)
|
2397,64
|
2393,21
|
2393,34
|
Umax (m/s)
|
2,89
|
2,80
|
2,78
|
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie21.png)
FIGURE 3.4 - Profils de vitesse du test de sensibilité
du maillage pour la valeur de 0,1g
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie22.png)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 58
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
FIGURE 3.5 - Profils de température du test de
sensibilité du maillage pour la valeur de 0,1g
D'après les figures 3.4 et 3.5 et le tableau 3.1 , on
constate que pour les nombres de mailles 85x82 et 100x90, l'évolution
des profils et les valeurs maximales de vitesse et de température sont
très proches, tandis que pour le nombre de maille 60x50, les valeurs et
profils correspondants s'écartent significativement des valeurs
précédentes. Ce qui explique qu'un maillage lèger peut
induire des pertes d'informations. Ainsi le maillage 85x82 répond mieux
en guise de temps de calcul que le maillage 100x90 alors il présente un
bon compromis pour notre calcul.
3.2.3 Résultats de convection mixte dans une chambre
carrée
Les résultats expérimentaux mesurées par
Blay et al. [81] et comparées numériquement par
Desanghere [4] font comparaison avec nos résultats sur les deux
composantes caractéristiques du champ de vitesse ainsi que le profil
horizontal et le profil vertical de température au milieu de la chambre.
Le contour et le champ dynamique de la température sont
représentés par les figures 3.6 et 3.7. Les profils de
température le long des lignes verticales et horizontales situées
au centre de la chambre sont donnés par les figures 3.10 et 3.11 page 62
et ceux de vitesse sont sur la figure 3.12 et 3.13 page 63 . Les courbes en
triangle sont les résultats numériques de Desanghere , celles en
étoile sont des résultats expérimentaux de Blay et
al. et les cercles
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 59
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
sont nos résultats numériques obtenus avec le
solveur BuoyantBoussinesqSimpleFoam.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie23.png)
FIGURE 3.6 - Contour de température de
la convection mixte en régime stationnaire(u = 1,
51.10-5)
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie24.png)
FIGURE 3.7 - Champ de température de
la convection mixte en régime stationnaire(u = 1,
51.10-5)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 60
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Blay et al. [81] ont observé dans leur cas
expérimental qu'il existe une plage de valeurs critiques du nombre de
Froude au-delà de laquelle le mouvement rotatif du fluide au sein de la
chambre s'effectue suivant la direction de la vitesse orientée en
entrée. Le résultat de notre simulation présenté
sur la figure 3.7 pour une valeur de la viscosité cinématique de
u = 1,
51.10-5m2.s-1
explique également la première observation de Blay et
al. Sur la figure 3.6 on observe qu' un fort gradient de
température qui se concentre au niveau de l'origine des axes; ceci peut
être expliqué par le fait que la chaleur imposée par la
température du sol préchauffé peut imposer
également le sens de déplacement du fluide dans la chambre
suivant celui observé. Par contre, pour des valeurs inférieures
à u = 1,
51.10-5m2.s-1,
on observe aussi que l'écoulement s'effectue dans le sens contraire de
celui de la vitesse imposée (par exemple pour u = 1,
71.10-6m2.s-1
sur le champ de température et de vitesse représenté
par les figures 3.8 et 3.9; c'est ce qui a été observé par
Blay et al. pour des faibles valeurs du nombres de Froude. Desanghere
[4] avait fait également le même constat lors de sa simulation
avec le code FDS. Selon lui, Blay et al. ont également
observé que l'augmentation des pertes thermiques au niveau du plafond
peut conduire au retournement du tourbillon.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie25.png)
FIGURE 3.8 - champ de température
(u = 1,
71.10-6m2.s-1)
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie26.png)
3.2 Présentation des résultats de différents
cas d'étude 61
U Magni
0_4255 -9:i25
0.375
0.35
0,325 0.3 0.275 0.25 0.225 0.2 0.175 0.15
0.125 0. 1
=0.075
--0.05
=0.025
FIGURE 3.9 -- Champ de vitesse (v = 1,
71.10-6m2.s-1)
0.8
0.6
E
0.4
0.2
0
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie27.png)
OF-883F(2013)
|
0
|
FDS(DESANGHERE, 2006)
|
A
|
Exp(Blay et al,, 1992)
|
>(
|
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
14 16 18 20 22 24 26 28 :30
TEMPERATURE (C)
FIGURE 3.10 -- Profils de température verticale (v
= 1, 51.10-5m2.s-1)
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie28.png)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 62
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
FIGURE 3.11 - Profils de température
horizontale (u = 1,
51.10-5m2.s-1)
Sur la figure 3.10, on observe que le gradient de
température verticale sur la paroi est approximativement estimé
pour les valeurs de Y supérieures à 0,25 m. Cette même
observation est faite sur la figure 3.11 de la température horizontale.
Mais pour des valeurs inférieures à 0,25 m, les gradients de
températures sont en générale inférieures à
ceux expérimentés. Ceci peut être dû par le fait que
le flux surfacique n'est pas bien conditionné à ce niveau.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie29.png)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 63
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
FIGURE 3.12 - Profils de vitesse verticale
(u = 1,
51.10-5m2.s-1)
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie30.png)
FIGURE 3.13 - Profils de vitesse horizontale
(u = 1,
51.10-5m2.s-1)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 64
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Par ailleurs, sur la figure 3.13, on constate que la courbe
représentative de notre résultat du profil de vitesse horizontale
est en accord avec l'expérimental et les résultats de Desanghere
au centre de la chambre pour la plage de 0,2 à 0,83 m suivant l'axe des
abscisses. Mais elle présente l'effet contraire pour les plages de 0
à 0,2 m puis de 0,83 à 1 m . Cette même remarque est faite
sur la figure 3.12 mais cette fois dans l'intervalle de 0,83 à 1 m
suivant l'axe des ordonnées où on a observé un effet
contraire.
D'après ces résultats, on constate que les
calculs numériques conduisent à une bonne estimation des profils
de vitesse et des températures.
3.2.4 Résultats de flamme de diffusion avec
production des suies en micro-gravité
3.2.4.1 Résultats avant l'introduction des
équations de transport des suies dans
le code source
La production des suies dans une flamme de diffusion laminaire
axisymétrique [58] confinée a été simulée
avec 5 valeurs différentes de gravité : 1,0g (la valeur de la
pesanteur normale) et 4 autres valeurs avec des facteurs de réduction
0,1g; 0,25g; 0,5g; 0,75g. Les résultats obtenus sont
représentés sous la forme de profils de température et de
vitesse axiale à chaque valeur de la pesanteur sur les figures 3.15,
3.16, 3.17, 3.18, 3.19, 3.20, 3.21, 3.22, 3.23 et 3.24 . Ceci permet de savoir
à quelle valeur de la pesanteur la production des suies est
prépondérante afin de prendre en compte son influence dans les
investigations de lutte contre les suies. Pour toutes les courbes, celles qui
sont en cercles rouges sont les courbes représentatives de nos
résultats de calcul obtenu avec le solveur reactingFoam et celles en
triangles vertes sont des courbes de résultats numériques d'Arup
(2011).
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie31.png)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 65
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
(a) Contour de température (0,1g) (b) Contour de
température (0,25g)
FIGURE 3.14 - Contour de température pour 0,1g et
0,25g
Pour des valeurs 0,1g et 0,25g de la gravité (figure
3.14 (a) et (b)), on observe une faible variation de la température en
fonction de la pesanteur. Ce qui explique de manière
générale que la variation de la pesanteur n'influence peu sur la
température de la formation des suies.
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 66
2500
2000
TEMPERATURE (K)
1500
1000
500
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie32.png)
0.1G OF-RF(2014) Q
0,1G Arup(2011) y
vvvyviivirorr
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
0.05 0.1 0.15 0.2
Distance axiale (m)
|
0.25 0.3
|
0
Vitesse (m/s)
4
3.5
3
2.5
2
1.5
1
0.5
FIGURE 3.15 -- Profils de température (0,1g)
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie33.png)
0,1d OF-RF(2014) Q
0,1G Arup(2011) y
Q
Q
Q Q
tti111x;ss0111=:::sis.:ess3tss41:04al3:s:3.iis:mssftet
tsssltssss;Essif
Q VTV VV VV vv
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
Distance axiale (m)
FIGURE 3.16 -- Profils de vitesse (0,1g)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 67
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie34.png)
FIGURE 3.17 - Profils de température (0,25g)
FIGURE 3.18 - Profils de vitesse (0,25g)
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Sur les figures 3.15, 3.16, 3.17 et 3.18, les courbes d'Arup
ont pour valeurs maximales de température pratiquement les mêmes
pour les deux valeurs de gravité; les courbes représentatives des
nos résultats ont également les mêmes valeurs maximales.
Sur les profils de
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 68
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie35.png)
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie36.png)
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
vitesses, il observait que le pic maximum des deux courbes
pour les valeurs 0,1g et 0,25g est de 1,2 m/s avec une forte évolution,
ce qui est fortement plus faible que le pic de nos résultats.
FIGURE 3.19 - Profils de température (0,5g)
FIGURE 3.20 - Profils de vitesse (0,5g)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 69
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie37.png)
FIGURE 3.21 - Profils de température (0,75g)
FIGURE 3.22 - Profils de vitesse (0,75g)
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
A partir de la valeur 0,5 et 0,75 de la gravité, Arup
observait que la vitesse de formation des suies évoluent
considérablement. Les températures axiales restent toujours les
mêmes.
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 70
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie38.png)
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie39.png)
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Cette évolution de la vitesse est également
observée sur nos résultats de les figures 3.22 et 3.20 pour la
vitesse et sur la figure 3.21 pour la température.
FIGURE 3.23 - Profils de température (1,0g)
FIGURE 3.24 - Profils de vitesse (1,0g)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 71
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
Les figures 3.23 et 3.24 montrent l'évolution de
température et de la vitesse pour 1,0g. A cette gravité, la
vitesse maximale était de 3,58 m/s pour Arup et de 3,2 cm/s pour notre
résultat
3.2.4.2 Résultats après introduction des
équations de transport des suies dans
le code source
Les figures 3.25 et 3.26 représentent les profils de
températures et de la vitesse après modification du code source
par implantation des équations de transports des suies. Sur la figure
3.25, on observe que la valeur maximale de la température pour
différentes valeurs de gravité est environ 2410 K tandis que
cette valeur était de 2423 K. Par contre sur la figure 3.26 la vitesse
reste inchangée.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie40.png)
FIGURE 3.25 - Profils de température après
introduction des équations de transport des suies dans le code
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie41.png)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 72
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
FIGURE 3.26 - Profils de vitesse après
introduction des équations de transport des suies dans le code
Les profils de fraction volumique et des concentrations des
suies matérialisés par les figures 3.27, 3.28, 3.29 et 3.30 pour
différentes valeurs de la gravité comparés à celui
de la gravité normale sont des résultats obtenus après
résolution des équations de transports des suies
implantées dans le code. Pour les résultats obtenus, les
fractions volumiques maximales varient entre 7.10_8
à 8, 3.10_8 lorsque le coefficient
Cã du terme de la croissance en surface est pris
à 1, 0.10_4 et entre 3,
5.10_6 à 4, 5.10_6
lorsque le coefficient Cã du terme de la
croissance en surface est pris à 1, 0.10_1.
La concentration des suies varie en général de
8.1016 à 9, 3.1016.
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie42.png)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 73
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
FIGURE 3.27 - Profils de la fraction
volumique après introduction des équations de transport des suies
dans le code pour le coefficient Cã = 1,
0.10-4
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie43.png)
FIGURE 3.28 - Profils de la concentration
après introduction des équations de transport des suies dans le
code pour le coefficient Cã = 1,
0.10-4
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie44.png)
3.2 Présentation des résultats de
différents cas d'étude 74
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
FIGURE 3.29 - Profils de la fraction
volumique après introduction des équations de transport des suies
dans le code pour le coefficient Cã = 1,
0.10-1
![](tude-numerique-du-feu-generalise-avec-sortie-de-flamme-de-diffusion-en-situation-d-incendie45.png)
FIGURE 3.30 - Profils de la concentration
après introduction des équations de transport des suies dans le
code pour le coefficient Cã = 1,
0.10-1
3.3 Discussion 75
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
3.3 Discussion
Tous les résultats des figures
précédentes montrent que plus la gravité augmente, plus la
vitesse de formation des suies augmente. On observe que les valeurs maximales
des températures des différents cas étudiés
diffèrent faiblement. Cela explique que la variation de gravité
influence peu sur la température de formation des suies. Par contre sur
les profils de vitesse, Arup observait que la vitesse de production des suies
évolue très rapidement lorsque la gravité amorce la valeur
0,5g à 1g. Nous observons la même chose également sur nos
résultats représentés par les figures 3.19, 3.20, 3.21,
3.22, 3.24 et 3.24 mais avec des faibles écarts entre les
différentes courbes pour le calcul sans implantation des
équations de transport des suies. Après implantation des
équations de transport des suies, sur la figure 3.25, on observe que la
valeur maximale de la température pour différentes valeurs de
gravité est environ 2410 K tandis que cette valeur était de 2423
K. Par contre sur la figure 3.26 la vitesse reste inchangée. Les
fractions volumiques maximales des suies varient entre 7.10_8
à 8, 3.10_8 lorsque le
coefficientCã du terme de la croissance en surface
est pris à 1, 0.10_4 et entre 3,
5.10_6 à 4, 5.10_6
lorsque le coefficient Cã est à 1,
0.10_1. La concentration des suies varie en
général de 8.1016 à 9,
3.1016. Par ailleurs, Olson et al. [45]
observaient que la température d'émission variait entre 1450 k
à 1550 K et la fraction volumique de 2 à
11.10_6. Pour Syed et al. [47], la
température variait de 2000 à 2100 K et la fraction volumique de
2 à 25.10_8 selon la hauteur de la flamme. McEnally
et al. [32], la fraction volumique des suies expérimentale
maximale est de 7, 85.10_7 et celle
numérique est de 1, 0.10_6 . Bijan et
al. [56], observait que la température maximale constante
était 2400 K et la fraction volumique maximale est de
65.10_8. La comparaison de nos résultats aux autres
travaux démontre un bon accord et prouve que le code est susceptible de
prédire le comportement des suies en situation d'incendie. L'autre
aspect intéressant qu'expliquent les différentes courbes de
températures est le phénomène de la montée/descente
des particules suies dans la fumée. Ainsi, lorsqu'un incendie prend
naissance, un courant ascendant de la fumée chaude composée de
gaz inertes, d'oxygène et des suies est créé. La
différence de densité entre les particules chaudes et celles
froides engendre des mouvements de convection sous l'effet des
différences de températures. Étant plus
légères que les particules fraîches, les particules chaudes
montent sous l'effet de la poussée d'Archimède. Au contraire, les
particules froides sont plus lourdes et denses que les particules chaudes et la
gravité provoque leur descente. Par ailleurs, les mouvements de
convection en-
3.4 Conclusion 76
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
gendrés par ces deux forces opposées expliquent
en partie des phénomènes comme la forme du panache de
fumée, la propagation d'un incendie et de même que l'effet de
roulement de la fumée au niveau du plafond (cas de convection mixte
étudiée). Lorsque la fumée transmet sa chaleur au plafond
par diffusion, provoquant ainsi son refroidissement et sa descente. C'est ce
qui explique la décroissance des courbes des températures. En
résumé, plus la température ambiante est
élevée, plus la fumée monte
3.4 Conclusion
Bref, les résultats de ces deux simulations expliquent
bien les phénomènes physiques mis en jeux et montrent que
OpenFOAM est capable de prédire les phénomènes
intervenants lors des incendies. Il est susceptible de reproduire les
phénomènes de convection sur les structures permettant de
prédire leur comportement sous l'effet de champ thermique et dynamique.
Il présente également de bon résultats pour l'étude
de la formation des suies. Il se dégage de ces deux études deux
aspects physiques intéressants : la montée et la descente du
vecteur de transport des particules suies, la fumée et son effet de
roulement sous les plafonds des habitats. La montée de la fumée
sous l'effet de la poussée d'Archimède est expliquée par
la croissance des courbes des températures jusqu'aux maximums
lorsqu'elle est chaude et la descente sous la gravité par la
décroissance des courbes lorsque cette fumée transfère sa
chaleur à son environnement et se refroidie puis elle tombe. De cette
observation, il se dégage un aspect sécuritaire qu'un intervenant
en cas d'incendie doit se courber ou se baiser la tête pendant qu'il
évacue les personnes et les biens pour éviter les effets
néfastes des particules suies qui retombent. L'effet de roulement est
également expliqué par le tourbillonnement observé dans le
mécanisme de convection mixte étudiée.
Conclusion générale et Perspectives
Ce mémoire a été porté sur
l'étude numérique du feu généralisé avec
sortie de la flamme de diffusion en situation d'incendie. Ce dernier est un feu
qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l'espace en
se manifestant par des comportements turbulents à gravité
terrestre. Ces causes sont énormes et imprévisibles. Il se
développe en quatre (4) phases à savoir la naissance, la
croissance, la généralisation et le déclin vers
l'extinction au cour duquel plusieurs phénomènes physiques
apparaissent : Augmentation de la température du milieu, production
intense de la chaleur, dégagement des fumées, pertes de
visibilité et la projection des matières imbrulées qui
sont très dangereuses pour les êtres vivants. Selon les modes de
transfert de la chaleur, l'incendie se propage par conduction, convection,
rayonnement et par déplacement de matières.
De tout ce qui précède, un détour sur les
travaux antérieurs ont permis de recenser quelques investigations
relatives au dégagement de la chaleur, production de fumée et des
suies, les paramètres de l'écoulement, les mécanismes
d'extinction ainsi que les codes de calculs numériques pouvant les
simuler. Il ressort de ces analyses que la production des imbrulés du
feu généralisé, leurs agressions thermiques et le code
numérique pouvant les quantifier puis les prédire reste une
préoccupation. C'est ce qui a fait l'objet de notre thématique de
recherche implémentée dans un environnement de calcul OpenFOAM
afin d'apporter une contribution à la résolution des effluents
causés par les incendies et au développement de cet outil qui est
en plein essor.
Ce travail a été abordé en deux grandes
étapes par la prise en main du code de calcul par la mise en oeuvre
d'une convection mixte en régime stationnaire dans une petite chambre
carrée à trois 3D et une étude numérique de la
formation des suies dans une flamme de diffusion laminaire sous condition de
micro-gravité en régime instationnaire.
La première a été mis en exergue en
faisant varier la viscosité cinématique ordinaire
u
Conclusion générale et Perspectives
78
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
de 5,
13.10_6m2.s_1
à 1,
28.10_5m2.s_1
pour stratifier le champ de température et de vitesse sur la
paroi. Les résultats optimaux de température et de vitesse sont
obtenus pour u = 1,
51.10_5m2.s_1.
A cette valeur le mouvement rotatif du fluide dans la chambre s'effectue dans
le sens de la vitesse orientée en entrée. On observe aussi que
pour des faibles valeurs de u = 1,
51.10_5m2.s_1,
cet écoulement s'effectue dans le sens contraire (par exemple u
= 1,
71.10_6m2.s_1
sur le champ de température et de vitesse représenté
par la figure 3.8 et 3.9 page 61. Ce même constat a été
fait par Blay et al. lors qu'ils faisaient varier le nombre de Froude.
Ensuite, on observe que les gradients de température verticale et
horizontale sur la paroi sont approximativement estimés pour les valeurs
supérieures à 0,25 m sur les axes. Mais pour des valeurs
inférieures à 0,25 m, les gradients de températures sont
en générale inférieures à ceux
expérimentés. Ceci peut être dû par le fait que le
calcul n'est pas optimisé. Les profils de vitesse sont bien reproduits
de manière générale.
La deuxième a été faite en variant les
valeurs des pesanteurs de 0,1g à 1,0g pour évaluer la
température et la vitesse à laquelle la formation des suies est
prépondérante. Les résultats obtenus sont comparés
aux résultats de la valeur de la gravité normale. Pour toutes les
valeurs de la gravité, le profil de température reste
pratiquement le même avec un maximum de 2423 K. Le pic maximal de la
fraction volumique des suies varie entre 7.10_8 à
8, 3.10_8 pour le coefficient Cã
de la croissance en surface pris à 1,
0.10_4 et entre 3, 5.10_6
à 4, 5.10_6 lorsque
Cã est à 1,
0.10_1. La concentration des suies varie en
général de 8.1016 à 9,
3.1016. La valeur maximale de la température
pour différentes valeurs de gravité est environ 2410 K
après l'implantation du modèle des suies tandis que celle-ci
était de 2423 K avant la modification du code. Une variation
significative est observée sur les profils de vitesse. Ces derniers
augmentent avec l'augmentation de la gravité jusqu'à la valeur
maximale de 3,2 m/s. Dans la généralité, ces
résultats expliquent bien la production des suies.
En somme, ce travail contribue au développement du code
et son résultat montre la capacité du code OpenFOAM à
produire et prédire les phénomènes physiques intervenant
lors des incendies. Il est susceptible de reproduire les
phénomènes de convection sur les structures permettant de
prédire leur comportement sous l'effet de champ thermique et dynamique.
Il est susceptible de reproduire les phénomènes relatifs à
la production des suies.
Pour des travaux futurs, l'utilisation du terme d'oxydation
dans les équations de transport des suies pourrait améliorer au
mieux le résultat. Un travail de désenfumage pourrait
également contribuer à lutter contre les suies par la mise en
oeuvre du solveur FireFOAM.
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Annexe A
Les fichiers d'entrée
A.1 Fichiers d'entrée de la production des suies A.1.1
Conditions initiales et aux limites de la vitesse
Ce fichier décrit les conditions initiales et aux limites
de la vitesse.
/* *- C++ -* *\
| ========= | |
| \\ / F ield | OpenFOAM: The Open Source CFD Toolbox |
| \\ / O peration | Version: 2.3.0 |
| \\ / A nd | Web:
www.OpenFOAM.org |
| \\/ M anipulation | |
\* */
FoamFile
{
version 2.0;
format ascii;
class volVectorField;
location "0";
object U;
}
// * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
* * * * * * //
dimensions [0 1 -1 0 0 0 0];
internalField uniform (0
0 0); boundaryField
fuel
{
} air
{
{
type flowRateInletVelocity;
massFlowRate 3.71e-6; //kg/s
value uniform (0 0 0);
type flowRateInletVelocity;
massFlowRate 2.214e-4; //kg/s
value uniform (0 0 0);
A.1 Fichiers d'entrée de la production des suies
II
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
} outlet
{
type pressureInletOutletVelocity;
value $internalField;
} sides
{
type zeroGradient;
} wedge
{
type symmetryPlane;
}
frontAndBack
{
type empty;
}
}
//
************************************************************************* //
A.1.2 Conditions de résolution et de
convergence
Il permet d'utiliser les méthodes de résolution
numérique et d'imposer les conditions de convergence.
/* *- C++ -* *\
| ========= | |
| \\ / F ield | OpenFOAM: The Open Source CFD Toolbox |
| \\ / O peration | Version: 2.3.0 |
| \\ / A nd | Web:
www.OpenFOAM.org |
| \\/ M anipulation | |
\* */
FoamFile
{
version 2.0;
format ascii;
class dictionary;
location "system";
object fvSolution;
}
// * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
* * * * * * //
solvers
{
"rho.*"
{
solver diagonal;
A.1 Fichiers d'entrée de la production des suies III
} p
{
solver PCG;
preconditioner DIC;
tolerance 1e-6;
relTol 0.1;
}
pFinal {
$p;
tolerance 1e-6;
relTol 0.0;
}
"(U|h|k|epsilon)" {
solver PBiCG;
preconditioner DILU;
tolerance 1e-6;
relTol 0.1;
}
"(U|h|k|epsilon)Final"
{
$U;
relTol 0;
} Yi
{
$hFinal;
}
}
PIMPLE
{
momentumPredictor yes;
nOuterCorrectors 1;
nCorrectors 2;
nNonOrthogonalCorrectors 0;
}
//
************************************************************************* //
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud Mémoire de
fin d'études
A.2 Fichiers d'entrée de la convection mixte
IV
A.2 Fichiers d'entrée de la convection mixte A.2.1
Conditions initiales et aux limites de la vitesse
Ce fichier décrit les conditions initiales et aux
limites de la vitesse.
/* *- C++ -* *\
| ========= | |
| \\ / F ield | OpenFOAM: The Open Source CFD Toolbox |
| \\ / O peration | Version: 2.3.0 |
| \\ / A nd | Web:
www.OpenFOAM.org |
| \\/ M anipulation | |
\* */
FoamFile
{
version 2.0;
format ascii;
class volVectorField;
object U;
}
// * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
* * * * * * //
dimensions [0 1 -1 0 0 0 0];
internalField uniform (0
0 0); boundaryField
{
base
{
type zeroGradient;
}
fixedWalls
{
type fixedValue;
value uniform (0 0 0);
} inlet
{
type pressureDirectedInletOutletVelocity;
inletDirection
uniform (0.57 0 0);
value uniform (0.57 0 0);
}
frontAndBack
{
type empty;
} outlet
{
type inletOutlet;
inletValue uniform (0 0 0);
value uniform (0 0 0);
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
A.2 Fichiers d'entrée de la convection mixte
V
}
}
//
************************************************************************* //
A.2.2 Conditions initiales et aux limites de la
température
Ce fichier permet d'imposer la température
d'entrée.
/* *- C++ -* *\
| ========= | |
| \\ / F ield | OpenFOAM: The Open Source CFD Toolbox |
| \\ / O peration | Version: 2.3.0 |
| \\ / A nd | Web:
www.OpenFOAM.org |
| \\/ M anipulation | |
\* */
FoamFile
{
version 2.0;
format ascii;
class volScalarField;
location "0";
object T;
}
// * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
* * * * * * //
dimensions [0 0 0 1 0 0 0];
internalField uniform 293;
boundaryField
{
base
{
type fixedValue;
value uniform 308.75;
}
fixedWalls
{
type fixedValue;
value uniform 288;
}
inlet
{
type fixedValue;
value uniform 288;
}
frontAndBack
{
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
A.2 Fichiers d'entrée de la convection mixte
VI
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
type empty;
} outlet
{
type zeroGradient;
}
}
//
************************************************************************* //
A.2.3 Propriétés de transport
Ce fichier permet d'imposer les valeurs de la viscosité
cinématique, du coefficient de dilatation thermique, la
température de référence, les nombres de Prandtl laminaire
et turbulent
/* *- C++ -* *\
| ========= | |
| \\ / F ield | OpenFOAM: The Open Source CFD Toolbox |
| \\ / O peration | Version: 2.3.0 |
| \\ / A nd | Web:
www.OpenFOAM.org |
| \\/ M anipulation | |
\* */
FoamFile
{
version 2.0;
format ascii;
class dictionary;
object transportProperties;
}
// * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
* * * * * * // transportModel Newtonian;
// Laminar viscosity
nu nu [0 2 -1 0 0 0 0] 1.51e-05;
// Thermal expansion
coefficient
beta beta [0 0 0 -1 0 0 0] 3e-03;
// Reference temperature
TRef TRef [0 0 0 1 0 0 0] 300;
// Laminar Prandtl number
Pr Pr [0 0 0 0 0 0 0] 0.9;
// Turbulent Prandtl number
Prt Prt [0 0 0 0 0 0 0] 0.7;
//
************************************************************************* //
Annexe B
Les programmes sources
d'introduction des équations de
transport des suies
B.1 Le fichier d'entête createFields.H
Ce fichier permet de faire la déclaration des variables et
des constantes.
Info<< "Creating reaction model\n" << endl;
autoPtr<combustionModels::psiCombustionModel> reaction
(
combustionModels::psiCombustionModel::New(mesh)
);
psiReactionThermo& thermo = reaction->thermo();
thermo.validate(args.executable(), "h", "e");
basicMultiComponentMixture& composition =
thermo.composition();
PtrList<volScalarField>& Y = composition.Y();
word inertSpecie(thermo.lookup("inertSpecie"));
volScalarField rho
(
IOobject
(
"rho",
runTime.timeName(),
mesh
),
thermo.rho()
);
Info<< "Reading field U\n" << endl; //
déclaration de U
volVectorField U
(
IOobject
(
"U",
B.1 Le fichier d'entête createFields.H VIII
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud Mémoire de
fin d'études
runTime.timeName(),
mesh,
IOobject::MUST_READ,
IOobject::AUTO_WRITE
),
mesh
);
Info<< "Reading field fv\n" << endl; //
déclaration de fv
volScalarField fv
(
IOobject
(
"fv",
runTime.timeName(),
mesh,
IOobject::MUST_READ,
IOobject::AUTO_WRITE
),
mesh
);
Info<< "Reading field n\n" << endl; //
déclaration de n
volScalarField n
(
IOobject
(
"n",
runTime.timeName(),
mesh,
IOobject::MUST_READ,
IOobject::AUTO_WRITE
),
mesh
);
Info<< "Reading transportProperties\n" << endl; //
Déclaration et définition du repertoire des constantes
IOdictionary transportProperties
(
IOobject
(
"transportProperties", runTime.constant(), mesh,
IOobject::MUST_READ_IF_MODIFIED, IOobject::NO_WRITE
)
);
Info<< "Reading turbulent Schmidt number Sct\n" <<
endl; dimensionedScalar Sct
B.1 Le fichier d'entête createFields.H IX
(
transportProperties.lookup("Sct")
);
Info<< "Reading Avogadro number No\n" << endl;
dimensionedScalar No
(
transportProperties.lookup("No")
);
Info<< "Reading soot density rhosoot\n" <<
endl;
dimensionedScalar rhosoot
(
transportProperties.lookup("rhosoot")
);
Info<< "Reading coefficient Calphat\n" << endl;
dimensionedScalar Calphat
(
transportProperties.lookup("Calphat")
);
Info<< "Reading coefficient Cbeta\n" << endl;
dimensionedScalar Cbeta
(
transportProperties.lookup("Cbeta")
);
Info<< "Reading coefficient Cdelta\n" << endl;
dimensionedScalar Cdelta
(
transportProperties.lookup("Cdelta")
);
Info<< "Reading coefficient Cgamma\n" << endl;
dimensionedScalar Cgamma
(
transportProperties.lookup("Cgamma")
);
Info<< "Reading Temperature Ta\n" << endl;
dimensionedScalar Ta
(
transportProperties.lookup("Ta")
);
Info<< "Reading Temperature Ty\n" << endl;
dimensionedScalar Ty
(
transportProperties.lookup("Ty")
);
Info<< "Reading Avogadro inverse A\n" << endl; //
rendre l'équation homogène
dimensionedScalar A
(
transportProperties.lookup("A")
);
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud Mémoire de
fin d'études
B.1 Le fichier d'entête createFields.H X
Info<< "Reading constant B\n" << endl;
dimensionedScalar B
(
transportProperties.lookup("B")
);
Info<< "Reading molar frcation of fuel Xfu\n" <<
endl;
dimensionedScalar Xfu
(
transportProperties.lookup("Xfu")
);
volScalarField& p = thermo.p();
const volScalarField& psi = thermo.psi();
const volScalarField& T = thermo.T();
#include "compressibleCreatePhi.H"
Info << "Creating turbulence model.\n" << nl;
autoPtr<compressible::turbulenceModel> turbulence
(
compressible::turbulenceModel::New
(
rho,
U,
phi,
thermo
)
);
Info<< "Reading field alphat\n" << endl;
// Set the turbulence into the reaction model
reaction->setTurbulence(turbulence());
Info<< "Creating field dpdt\n" << endl;
volScalarField dpdt
(
IOobject
(
"dpdt",
runTime.timeName(),
mesh
),
mesh,
dimensionedScalar("dpdt", p.dimensions()/dimTime, 0)
);
Info<< "Creating field kinetic energy K\n" <<
endl;
volScalarField K("K", 0.5*magSqr(U));
multivariateSurfaceInterpolationScheme<scalar>::fieldTable
fields;
forAll(Y, i)
{
fields.add(Y[i]);
}
fields.add(thermo.he());
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud Mémoire de
fin d'études
B.2 Le fichier source programme XI
volScalarField dQ
(
IOobject
(
"dQ",
runTime.timeName(),
mesh,
IOobject::NO_READ,
IOobject::AUTO_WRITE
),
mesh,
dimensionedScalar("dQ", dimEnergy/dimTime, 0.0)
);
B.2 Le fichier source programme
FvEqn.H
{
volScalarField alphat("alphat", turbulence->mut()/Sct );
//Concentration des suies
fvScalarMatrix NEqn
(
fvm::ddt(rho, n)
+ fvm::div(phi, n)
- fvm::laplacian(alphat, n)
(((Calpha*No*pow(rho,3)*sqrt(T)*Xc*exp(-Ta / T)) / A) -
((A*(rho*Cbeta*sqrt(T)*sqr(n)) / No)))
+ fvOptions(rho, n)
);
NEqn.relax();
fvOptions.constrain(NEqn);
NEqn.solve();
fvOptions.correct(n);
//fraction volumique des suies fvScalarMatrix FEqn
(
fvm::ddt(rho, fv)
+ fvm::div(phi, fv)
- fvm::laplacian(alphat, fv)
R*(((Cdelta / rhosoot)*Calpha*pow(rho,3)*sqrt(T)*Xc*exp(-Ta / T))
+ ((Cgamma/pow(rhosoot,1 / 3))*sqr(rho)*pow(n,1 / 3)*pow(fv,2 / 3)
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud Mémoire de
fin d'études
B.3 Le programme principal XII
*sqrt(T)*exp(-Tgamma/ T)))
+ fvOptions(rho, fv) );
FEqn.relax();
fvOptions.constrain(FEqn);
FEqn.solve();
fvOptions.correct(fv);
}
B.3 Le programme principal
mareactingFoam.C
#include "fvCFD.H"
#include "turbulenceModel.H"
#include "psiCombustionModel.H"
#include "multivariateScheme.H"
#include "pimpleControl.H"
#include "fvIOoptionList.H"
// * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
* * * * * * //
int main(int argc, char *argv[])
{
#include "setRootCase.H"
#include "createTime.H"
#include "createMesh.H"
#include "readGravitationalAcceleration.H"
#include "createFields.H"
#include "createFvOptions.H"
#include "initContinuityErrs.H"
#include "readTimeControls.H"
#include "compressibleCourantNo.H"
#include "setInitialDeltaT.H"
pimpleControl pimple(mesh);
// * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
* * * * //
Info<< "\nStarting time loop\n" << endl;
while (runTime.run())
{
#include "readTimeControls.H"
#include "compressibleCourantNo.H"
#include "setDeltaT.H"
runTime++;
Info<< "Time = " << runTime.timeName() << nl
<< endl;
#include "rhoEqn.H"
while (pimple.loop())
{
#include "UEqn.H"
#include "YEqn.H"
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud Mémoire de
fin d'études
B.4 Constantes du modèle des suies
XIII
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
#include "FvEqn.H" // inclusion du programme source #include
"EEqn.H"
while (pimple.correct())
{
#include "pEqn.H"
}
if (pimple.turbCorr())
{
turbulence->correct();
}
}
runTime.write();
Info<< "ExecutionTime = " << runTime.elapsedCpuTime()
<< " s"
<< " ClockTime = " << runTime.elapsedClockTime()
<< " s"
<< nl << endl;
}
Info<< "End\n" << endl;
return 0;
}
//
************************************************************************* //
B.4 Constantes du modèle des suies
Les constantes A et R ont été
définies pour homogenéiser les dimensions des équations
telque : A = 1mol-1 et R =
1kg
TABLE B.1 - Les constantes des
équations des transports des suies
|
Constante Valeur Dimension
|
|
|
Cá 6,
54.104
kg-2.m3.s-1.K-1/2
Câ 1,3.107
m3.s-1.K-1/2
Cã 1,
0.10-4
kg-2.m3.s-1.K-1/2
NA 6, 022.1023
at.mol-1
Psuies 1800 kg.m-3
C5 144 -
Tá 46100 K
Tã 12600 K
Sct 0,7 -
XFu 0,07
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe C
Script de commande Gnuplot
C.1 Ligne de commande pour la construction des courbes avec
Gnuplot
Les lignes de commande suivantes permettent de tracer les
courbes des données exportées des calculs numériques.
Elles peuvent être copiées ligne par ligne et collées dans
une fenêtre du terminal après avoir tapé la commande
suivante : gnuplot.
gnuplot > reset;
set term X11;
set autoscale;
set grid;
set xrange [0:1.04];
set yrange [-0.4:0.4];
set key on inside right top;
set datafile separator",";
set xlabel "X (m)";
set ylabel "Vitesse (m/s)";
plot 'dat.csv' using 14:9 ti " OF-BBSF" w lp lt 2 lw 4 pt 6;
replot 'FDSVX.csv' using 1:2 ti "FDS" w p lt 6 pt 5 pointsize
2;
replot 'expVX.csv' using 1:2 ti "Exp" w p lt 5 pt 7 pointsize
3;
set term png enhanced;
set output"vitesse.png";
rep;
set out;
set term x11;
pause -1
/*********************************************************/
'dat.csv' : représente le nom du fichier des
données; OF-BBSF : titre du graphe.