3.3 Discussion
Tous les résultats des figures
précédentes montrent que plus la gravité augmente, plus la
vitesse de formation des suies augmente. On observe que les valeurs maximales
des températures des différents cas étudiés
diffèrent faiblement. Cela explique que la variation de gravité
influence peu sur la température de formation des suies. Par contre sur
les profils de vitesse, Arup observait que la vitesse de production des suies
évolue très rapidement lorsque la gravité amorce la valeur
0,5g à 1g. Nous observons la même chose également sur nos
résultats représentés par les figures 3.19, 3.20, 3.21,
3.22, 3.24 et 3.24 mais avec des faibles écarts entre les
différentes courbes pour le calcul sans implantation des
équations de transport des suies. Après implantation des
équations de transport des suies, sur la figure 3.25, on observe que la
valeur maximale de la température pour différentes valeurs de
gravité est environ 2410 K tandis que cette valeur était de 2423
K. Par contre sur la figure 3.26 la vitesse reste inchangée. Les
fractions volumiques maximales des suies varient entre 7.10_8
à 8, 3.10_8 lorsque le
coefficientCã du terme de la croissance en surface
est pris à 1, 0.10_4 et entre 3,
5.10_6 à 4, 5.10_6
lorsque le coefficient Cã est à 1,
0.10_1. La concentration des suies varie en
général de 8.1016 à 9,
3.1016. Par ailleurs, Olson et al. [45]
observaient que la température d'émission variait entre 1450 k
à 1550 K et la fraction volumique de 2 à
11.10_6. Pour Syed et al. [47], la
température variait de 2000 à 2100 K et la fraction volumique de
2 à 25.10_8 selon la hauteur de la flamme. McEnally
et al. [32], la fraction volumique des suies expérimentale
maximale est de 7, 85.10_7 et celle
numérique est de 1, 0.10_6 . Bijan et
al. [56], observait que la température maximale constante
était 2400 K et la fraction volumique maximale est de
65.10_8. La comparaison de nos résultats aux autres
travaux démontre un bon accord et prouve que le code est susceptible de
prédire le comportement des suies en situation d'incendie. L'autre
aspect intéressant qu'expliquent les différentes courbes de
températures est le phénomène de la montée/descente
des particules suies dans la fumée. Ainsi, lorsqu'un incendie prend
naissance, un courant ascendant de la fumée chaude composée de
gaz inertes, d'oxygène et des suies est créé. La
différence de densité entre les particules chaudes et celles
froides engendre des mouvements de convection sous l'effet des
différences de températures. Étant plus
légères que les particules fraîches, les particules chaudes
montent sous l'effet de la poussée d'Archimède. Au contraire, les
particules froides sont plus lourdes et denses que les particules chaudes et la
gravité provoque leur descente. Par ailleurs, les mouvements de
convection en-
3.4 Conclusion 76
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
gendrés par ces deux forces opposées expliquent
en partie des phénomènes comme la forme du panache de
fumée, la propagation d'un incendie et de même que l'effet de
roulement de la fumée au niveau du plafond (cas de convection mixte
étudiée). Lorsque la fumée transmet sa chaleur au plafond
par diffusion, provoquant ainsi son refroidissement et sa descente. C'est ce
qui explique la décroissance des courbes des températures. En
résumé, plus la température ambiante est
élevée, plus la fumée monte
|