1.5.8 Extinction du feu
Supprimer ou agir sur l'un des éléments du
triangle du feu, favorise l'extinction de l'incendie ou du moins en
atténuer les effets. Lorsque l'on supprime « combustible », le
feu s'éteint par manque de matières à brûler. Si
l'on bloque les arrivés d'air le feu cesse par étouffement. Il en
est de même lorsque l'on refroidit le système (par exemple par
arrosage). Si l'on empêche le rapprochement de l'air et du combustible
gazeux en « fermant » les frontières de production de ce
dernier par une couche imperméable (ce qui est un des modes d'action de
produits d'extinction), le feu cesse également. Retirer l'énergie
d'activation stoppe le développement du feu par refroidissement.
Selon Vivien et al. [34], le terme extinction de la
flamme dans la dynamique du feu dépend des certains nombres de facteurs
à savoir l'intensité de l'approvisionnement en carburant (taux de
production des vapeurs inflammables), la qualité de l'approvisionnement
en carburant (la composition des vapeurs inflammables), l'intensité de
l'offre de l'oxygène (la capacité de ventilation d'air), la
propension des vapeurs de carburant (taux de formation des particules), et la
présence possible de suppression du feu. Dans certaines configurations
du feu caractérisées par l'approvisionnement en carburant et
ventilation faible, les conditions de charge de suie sont
élevées, la zone de flamme correspond souvent à un
régime plus complexe et complète [29]. Dans de telles
configurations, l'extinction de flamme est responsable du niveau réduit
du taux de la chaleur dégagée et des plus grands niveaux de
l'émission des produits de la combustion incomplète. Par
ailleurs, la réduction du taux de rejet de la chaleur correspond
à un risque diminué de propagation de l'incendie. Par contre la
plus grande production de l'oxyde de carbone et de l'émission des
imbrûlées correspondent à un plus grand risque
d'empoisonnement toxique.
En effet, on peut éteindre les flammes de diffusion par
différents mécanismes : extinction aérodynamique, un
mécanisme dans lequel la flamme est affaiblie par des perturbations de
l'écoulement rapide et une diminution critique du temps de séjour
de flamme [64]. On peut également éteindre par l'extinction
thermique, un mécanisme dans lequel la flamme est affaiblie par le
refroidissement de pertes de chaleur. En fin, on peut éteindre des
flammes de diffusion par la dilution [72], un mécanisme dans lequel la
flamme de diffusion est affaiblie par changement de la composition du carburant
[73] ou en oxydant [74] (viciation d'air en feux sous-aérés).
Dans le courant ascendant et la dilution [75], l'extinction se produit en
ôm
Da =
Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud
Mémoire de fin d'études
raison d'une augmentation critique du temps de produit
chimique de flamme. C'est dans cette optique que Vivien et al. [34] a
travers la théorie laminaire de flamme ont suggéré que
tous ces différents phénomènes puissent être
expliqués par un critère simple d'extinction de flamme connu sous
le nom de critère du nombre de Dam Köhler défini comme
étant le rapport du temps caractéristique de mélange entre
carburant-oxydant par le temps chimique de la réaction :
(1.29)
-'-c
Jukka et al. [31] dans une simulation
numérique du mécanisme d'extinction d'une flamme de diffusion,
ont considéré comme critère : toute l'enthalpie de
mélange de gaz en fonction de la température, et évaluent
la limite de température adiabatique de la flamme a travers la
combustion dans une cellule.
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