REPUBLIQUE DU BENIN_
MINISTERE D'ETAT CHARGE DEL'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR
L'OBTENTION DE LICENCE
PROFESSIONNELLE
Filière
:TELECOMMUNICATION ET RESEAU
THEME
ÉTUDE ET PROCESSUS DE DEPLOIEMENT DE LA
TELEVISION SUR ADSL AU BENIN.
Réalisé par
:
WANYANG MASSA Antoine & TANMAKPI B.S.
Stephano
Sous la direction de
:
Maître de stage:
Directeur de Mémoire :
Contrôleur technique en service à la
rédaction web de l'ORTB.
Ingénieur télécoms
Mr.Adonis BOHOUN Mr. Théodore
BEHANZIN
Année
Académique
2014 - 2015
Sommaire
Sommaire
i
Dédicace 1
ii
Dédicace 2
iii
Remerciement 1
iv
Remerciement 2
v
Autobiographie 1
vi
Autobiographie 2
ix
Liste des sigles et abréviations
xii
Liste des figures et tableaux
xvi
Introduction
1
PROBLEMATIQUE
3
I - Présentation de Bénin TELECOM.SA
et Déroulement de stage
4
I.1 - Présentation de la structure
d'accueil
5
I.2 - Déroulement de stage
9
II - Généralités sur la
technologie ADSL et la Télévision.
17
II.1 - La généralité sur la
technologie ADSL.
18
II.2 - La généralité sur la
Télévision
40
III - Processus de déploiement de la
Télévision sur l'ADSL
74
III.1 - ETUDE DE L'EXISTANT
75
III.2 - Point important : strategie de
deploiement de télévision sur ADSL
93
CONCLUSION
122
ANNEXE
I
WEBOGRAPHIES
VII
Résumé
IX
Abstract
X
Table des matières
XI
Dédicace 1
Je dédie ce modeste travail :
A mon père Jean Aubin WANYANG, signe d'amour de
reconnaissance et de gratitude pour tous les soutiens et les sacrifices dont il
a fait preuve à mon égard. Papa, merci ! Votre soutien me va
droit au coeur et je ne saurais l'oublier.
Antoine WANYANG MASSA
Dédicace 2
Je dédis ce document
A mon père Maurice N. TANMAKPI, signe d'amour de
reconnaissance, de gratitude, de soutiens et tous les sacrifices faire à
mon egard. Je te remercie PAPA, votre soutien me va droit au coeur et je ne
pourrai oublier.
A ma mère Marguerite M. TANMAKPI né
DJOMATIN,signe d'amour de reconnaissance, de tendresse, de sacrifice et tous
les conseils que vous n'avez cessé de me donnés ainsi que les
paroles reconfortantes. Maman, merci ! Tes mots me vont droit au coeur et
sans cela je ne crois vraiment pas être ou je suis aujourd'hui.
TANMAKPI B.S. Stephano
Remerciement 1
Je tiens à remercier dans un premier temps, toute
l'équipe pédagogique de l'institut CERCO et les intervenants
professionnels responsables de la formation en
Télécommunications, pour avoir assuré la partie
théorique et pratique de celle-ci.
Je remercie également mon directeur de mémoire,
Monsieur Théodore BEHANZIN pour l'aide et les conseils concernant les
missions évoquées dans ce mémoire, qu'il m'a
apportés lors des différents suivis et mon maître de stage
Monsieur Adonis BOHOUN contrôleur technique en service à la
rédaction web de l'ORTB.
Je tiens à remercier tout particulièrement et
à témoigner toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour
l'expérience enrichissante et pleine d'intérêt qu'elles
m'ont fait vivre durant ces trois mois de stage au sein de l'entreprise BENIN
TELECOM.SA.
Monsieur Vivien G.ASSANGBE WOTTO, chef de centre
multimédia pour son accueil et la confiance qu'il m'a accordé
dès mon arrivée dans ce centre, ainsi que l'ensemble du personnel
de BENIN TELECOM.SA pour leur accueil sympathique et leur coopération
professionnelle tout au long de ces trois mois de stage.
Mes très chers parents, Jean Aubin WANYANG et
Valérie WANYANG , qui ont toujours été là pour
moi, « Vous avez tout sacrifié pour vos enfants
n'épargnant ni santé ni efforts. Vous m'avez donné un
magnifique modèle de labeur et de persévérance. Je
suis redevable d'une éducation dont je suis fier ».
Enfin, je tiens à remercier l'ensemble de ma famille en
particulier mon cousin Thierry Ézéchiel YONGO et mon grand
frère Modeste WANYANG MASSA pour leur soutien.
Antoine WANYANG MASSA
Remerciement 2
Aux termes de ce mémoire, je tiens á
remercierceux ou celles de loin ou deprès qui ont contribué
àl'élaboration de ce document par leur soutien moral, financier
et pratique. Je veux nommer :
v mon directeur de mémoire, Théodore BEHANZINqui
a accepté diriger ce mémoire, a su par sa perspicacité, sa
connaissance des technologies naissante et son sens du travail bien faire nous
guider vers l'essentiel nous lui sommes infiniment reconnaissant ainsi que mon
maître de stage Adonis BOHOUN.
v mon papa monsieur Maurice N. TANMAKPI ;
v ma très chère maman madameMarie-Marguerite
DJOMATIN ;
v mon oncle Anastase DJOMATIN et son épouse DJOMATIN
Estelle ;
v mon grand frère Dr. Jaurès A. S.
TANMAKPI ;
v ma grande soeur Gracia S. S. TANMAKPI ;
v ma petite soeur Hémi M. TANMAKPI ;
v ma petite soeur Exaucé DJOMATIN ;
v mes soeurs et frères, cousins et cousines ;
v monsieur Gontran EKE;
v mademoiselle Jecolia OGOUNDELE;
v mademoiselle Georgette LOKO;
v mademoiselle Femi DOHOU et ses soeurs ;
v mes amis ;
Tout le personnel administratif et les Professeurs qui ont
participé à notre formation.
TANMAKPI B.S. Stephano
Autobiographie 1
Je m'appelle WANYANG MASSA Antoine. Je suis né le 06
Juillet 1988 à Bouar l'une des villes de la république
Centrafricaine dans la préfecture de NANA-MAMBERE. Lorsque
j'étais petit nous étions affectés à Bangui, la
capitale de la république Centrafricaine. La maison familiale où
j'ai passé la pluspart de mon temps se trouve à GOBONGO l'un des
quartiers très connu de BANGUI. Il est donc situé au Nord de la
frontière de la capitale de la RCA.
Ma mère, Elisabeth YAZON est une femme formidable,
généreuse, accueillante. C'est une femme qui passe la plus part
de son temps à s'occuper de ses enfants. Après ses études
primaires, elle continua les cours secondaires dans un célèbre
lycée appelé Lycée Moderne de Bouar où elle a
arrêté les études en classe de 3ème.
Ensuite, elle a suivi une formation de couture où elle est sortie
brillante comme maitresse couturière. Malheureusement, ma mère
n'a pas eu la chance de vivre en compagnie de ses enfants comme elle le
souhaitait car elle a épousé un autre homme après avoir
divorcé avec mon père. Ma mère est restée
éloigner de ses enfants jusqu'à son décès le 17
octobre 2008.
Mon père Jean Aubin WANYANG, est un ingénieur
agroéconomiste, un homme qui consacre son temps dans l'oeuvre de Dieu,
un responsable digne d'une hécatombe. Mon père est allé
loin dans ses études, mais pas aussi loin qu'il le voulait. Après
les études primaires il s'est inscrit dans un célèbre
lycée appelé Lycée Marie Jeanne CARRON de Bangui,
où il a décroché son baccalauréat sérieB. Il
décida de s'inscrire à l'université de Bangui en institut
supérieur de développement rural (ISDR) ; ce qui lui a
permis d'obtenir le BTS (Brevet de Technicien Supérieur) en agronomie.
Vu la responsabilité de ses enfants, il a jugé mieux de
travailler dans le gouvernement centrafricain. Dans ce cadre, il a servi aux
postes de chef de phytosanitaire à PK 12, directeur des oeuvres
universitaires (D.O.U) puis chef de service d'études au ministère
de la JPN. Actuellement, il est le chargé de mission au ministère
de la DDR/JPN (Désarmement Démobilisation et Réinsertion /
Jeunesse Pionnière National). Il est membre d'une famille d'environ dix
(10) personnes dont cinq (5) garçons et cinq (5) filles. La petite
famille de mon père est composéede Modeste, moi, Rodéo,
Oldson, Milène, Idéal, Xavier et Lovely.J'occupe ainsi le
deuxième rang d'une famille qui compte huit (8) personnes.
Ecrire sur sa vie, c'est aussi rechercher une forme
d'immortalité. J'espère donc laisser à mes lointains
descendants le témoignage de l'aïeul qui aura fait partie de la
seule génération de toute l'histoire de l'humanité
à avoir vécu cette très courte période pendant
laquelle les progrès scientifiques, technologies et matériels ont
connu une croissance exponentielle.
Parlant demon cursus scolaire ; j'ai commencé
(l'école) la maternelle à l'âge de six(6) ans. A
l'époque,jefesais parti des élèves inscrit en retard. J'ai
fait une année à la maternelle avant de débuter la classe
Initiative CI à l'âge de sept(7) ans. Très brillant
élève, j'ai suivi mes études de façon très
assidue. J'étais toujours parmi les cinq premiers de ma classe jusqu'en
classe de CE2 où j'ai repris. Mes parents étaient très
déçus et furieux d'après moi ;surtout que mon
père en particulier n'aime pas vraiment l'échec. Arrivé en
classe de CM2, j'ai passé et je suis admis au concours d'entrer en
6ème et l'examen de CEP, j'ai pu aussi le décrocher
avec la grâce divine. Je me rappelle qu'à cette époque tout
ne me disait pas grand-chose. Je faisais juste ce que j'avais à faire :
suivre les cours, étudier et passer en classe supérieure avec de
bonnes notes tels que mes parents le désirent.
A quatorze(14) ans, j'étais en classe de
6ème dans un collège catholique nommée «
Saint KIZITO » c'est là où j'ai découvert un monde
tout nouveau. C'est là où les prêtres m'ont inculqué
la bonne conduite c'est - à - dire la discipline. Ils m'ont fait voir de
toutes les couleurs. Il s'agissait de noter le comportement de chaque
élève et d'en tenir compte lors des calculs des moyennes sans
compter les nombres considérables des matières en classe que je
n'ai jamais confrontés. J'avais eu du mal à m'y habituer puisque
c'était pour moi un nouvel environnement, un monde nouveau tout à
fait contraire à celui que j'avais vécu. Dans cemilieu j'ai
repris encore une autre classe celle de 6ème. Mon père
était et cette fois-ci très mécontent et contrarié
d'après moi. Mon cursus au premier cycle n'allait pas aussi bien que
j'avais souhaité, j'ai encore repris une autre classe celle de
4ème. De là, mon père m'a prodigué des
conseils inoubliables : «Il ne faut plus reprendre les classes car ton
âge ne va jamais t'attendre ». Depuis ce jour je me suis
décidé de ne plus reprendre une classe. Arrivé en classe
de 3ème là maintenant il fallait que je me
prépare àl'examen du BC (Brevet de Collège) ancien BEPC,
un diplôme académique de passage en second cycle. Cette
année, j'avais un objectif à atteindre et je me suis vraiment
concentré sur cet objectif de réussir à cet examen et de
passer au second cycle. J'étudiais beaucoup et sans arrêt. Il
fallait à tout prix avoir la meilleure note. Tout se passa bien et j'ai
pu composer normalement et brillamment réussir à mon examen avec
de bonnes notes à l'appui. Après les vacances, j'envisageais de
commencer le second cycle, vu les potentialités que j'ai, mon
père m'offre l'opportunité d'aller passer le test d'entrée
au lycée technique de Bangui. J'avais saisi l'occasion volontiers et
j'ai été admis au test d'entré au lycée technique.
Enfin, j'atteins le second cycle, je fus inscrit en 2nde STI
(Sciences Techniques Industrielles) étant donné que
j'étais inlassablement attiré par la technologie depuis mon
enfance. J'eu du mal à apaiser mon enthousiasme cette
année-là, je venais à peine de décrocher mon BC et
test, tous avec vivacité. L'extase d'être maintenant un vrai
lycéen, ne ralentit en rien mon ardeur au travail. Je continuais
à avoir d'excellentes notes. Mais, la particularité du
lycée technique est d'abord un lycée unique dans son genre sur
toute l'étendue du territoire et aussi un nombre considérable
des matières qui est plus que dans les lycées d'enseignement
général. Mon travail restait toujours exemplaire.J'ai
été admis en classe supérieur avec une bonne note que le
conseil de classe (constitué de membre de l'administration et les
professeurs principaux de chaque classe), vu les notes que j'avais obtenues
dans différentes matières, le conseil de classe a
décidé de m'envoyer en 1ère série GE ex
(F3). En Première, ce fut l'une des classes les plus difficiles de toute
ma vie. Il y avait un tout autre monde qui s'ouvrait à moi, des
coefficients beaucoup plus élevés et des matières suivies
des travaux pratiques beaucoup plus complexes. Malgré cela je redoublais
d'effort pour ma réussite. Et grâce à Dieu, j'ai
été admis en classe de terminale avec une bonne note mon
père était si content de moi. En classe de terminale je me suis
encore donné pour objectif de réussir au BAC avec une bonne
mention. Je ne négligeais aucune matière, ni les documents au
programme. Je fus ainsi un élève moyen de ma classe tout au long
de l'année. J'obtiens mon BAC en 2010 avec mention passable. Je fus un
peu déçu mais je m'en contentais de cette mention.
Un nouveau monde s'est ouvert à moi :
l'université. Je pus m'en sortir pendant quatre (4) dernières
années jusqu' aujourd'hui où je présente ce
mémoire.
Antoine WANYANG MASSA
Autobiographie 2
Je me nomme Stéphano TANMAKPI, je suis né le 26
août 1994 à KPEBIE un des quartiers de PARAKOU ville située
au nord du Bénin dans le département du BORGOU. Ma maison natale
se trouve à DOEKPA l'un des quartiers très connus de CALAVI car
il est situé à proximité du marché de Calavi. Ma
mère s'appelle Marie-Marguerite TANMAKPI née DJOMATIN. Elle est
laborantine, dactylographe et commerçante, une femme merveilleuse qui se
sacrifie pour satisfaire sa petite famille avec sa cuisine, quand on a des maux
elle sait quoi nous prescrire. Elle occupe une place importante dans la
formation de l'homme que je suis devenu aujourd'hui.Mais ce ne sont pas toutes
ses qualités, vu toutes les autres formidables qualités humaines
dont elle est dotée. Ma mère a suivi des études primaires
puis elle a passé son adolescence au CEG Ouidah puis au CEG d'ALLADA.
Elle est issu d'une bonne famille constituée de quatre(4) femmes et
un(1) homme tous mariés et ceux-ci uniquement pour ma grande mère
adorée car mon grand est polygame.
Mon père Mr Maurice N. TANMAKPI, est Professeur des
sciences mathématiques,un monsieur autoritaire, intègre et
responsable, il déteste les discriminations. Mon père aussi est
allé loin dans ses études, mais pas aussi loin qu'il le voulait.
Très tôt, il fût contraint de laisser les études pour
chercher un travail. Il entra dans l'armée où il passa quelques
années; puis rejoint le rang des enseignants où il a fini ses
années au service public. Il est membre d'une famille d'environ
cinq(5) individus dont trois(3) garçons et deux(2) filles. Tous vivants
que j'admire beaucoup.
J'ai un grand frère, une grande soeur et une petite
à savoir : Dr Jaurès, Peniella, moi et Merveille. C'est -à
- dire, je suis le troisième d'une famille qui compte quatre(4)
personnes. Pour raison des études universitaires seul mon grand
frère ne vit plus a la maison familiale.
Écrire sur sa vie, c'est aussi rechercher une forme
d'immortalité. J'espère donc laisser à mes lointains
descendants le témoignage de l'aïeul qui aura fait partie de la
seule génération de toute l'histoire de l'humanité
à avoir vécu cette très courte période pendant
laquelle les progrès scientifiques, technologiques et matériels
ont connu une croissance exponentielle. J'aurais vécu un temps où
ces progrès ont été en fait bien plus considérables
que tous ceux qui ont été réalisés depuis le
début de l'humanité. Quant à l'évolution des
mentalités, je crois qu'il en a été de même.
Parlant de ma vie scolaire, j'ai débuté mes
premiers cours à l'âge de quatre ans. J'étais en maternelle
à Parakou. Je fis 2 ans à la maternelle avant de débuter
mes premiers cours en Classe Initiative CI à l'âge de 6 ans.
Très brillant élève (d'après ce que tout le monde
disait), j'ai suivi mes études de façon très assidue.
J'étais toujours parmi les cinq premier de ma classe jusqu'en classe de
CM1. Au CM2, j'ai été à l'examen du certificat
d'étude primaire ou je réussi brillamment. Je me rappelle
qu'à cette époque tout ne me disait pas grand-chose, je faisais
juste ce que j'avais à faire, suivre mes cours, étudier et passer
en classe supérieure avec de bonnes notes. Les bonnes notes importaient
vraiment pour moi et mes parents.
A 12 ans, j'étais déjà en classe de
6ième au CEG1 Ab-Calavi et là je découvris un monde tout
nouveau. C'est là que je fus confronté à la conduite.
Cette bonne vieille conduite, elle me fit voir de toutes les couleurs. Il
s'agissait de noter le comportement de chaque élève et d'en tenir
compte pour le calcul des moyennes. Ce ne fut pas assez difficile de m'y
habituer puisque j'avais déjà une bonne conduite depuis le cours
primaire. J'avais une bande de copain avec qui je passais tout le clair de mon
temps. On passait notre temps soit à étudier en classe, à
jouer au foot quand l'occasion se présentait. Mon cursus au premier
cycle de secondaire se déroulât bien jusqu'en
3ème. Là maintenant il fallait que je prépare
un examen encore une fois le BEPC, Brevet d'Étude du Premier Cycle.
Cette année j'avais un objectif à atteindre et je me suis
vraiment concentré sur l'objectif à atteindre. Je passais peu de
temps au dehors, plus de temps avec mes amis et mes camarades de classe pour
des séances d'étude organisés. Je n'avais plus vraiment de
distractions même à temps partiel et j'étudiais beaucoup
sans arrêt. Il fallait à tout prix avoir la meilleure note. Tout
se passa bien et je pu composer normalement et brillamment réussir
à mon examen avec d'excellentes notes à l'appui. Pour me
récompenser mon père me donna un portable et une carte Sim je me
vis entrer dans la classe des grands alors il faut que je change de
mentalité. Avant la rentrée, j'ai voulu postuler pour
lycée de SEKOU où je voulais continuer avec une série dans
le domaine des TICs mais malheureusement je n'ai pu à cause du manque de
moyen, alors je continuai avec l'enseignement général dans la
série D.
Enfin j'entamais le second cycle, l'extase d'être
maintenant un vrai lycéen, ne ralentit en rien mon ardeur au travail. Je
continuais à avoir d'excellentes notes. Mon travail ne laissait personne
indifférent dans notre classe, j'ai été admis en classe
supérieure avec un Tableau d'Honneur. En première ce fut l'une
des classes les plus difficiles de toute ma vie. Il y avait un tout autre monde
qui s'ouvrait à moi, des coefficients beaucoup plus grands. Même
les mathématiques étaient devenues une matière «
bizarre » à cette époque-là mais je me
débrouillais. Soudain, vers le mois d'avril de cette année j'eus
un accident qui m'obligea à me stabiliser pendant un mois. Du retour de
l'hôpital, il me fallait composer sinon j'allais reprendre la
classe ;ce que je fus. Je fis admis en terminale avec un Tableau
d'Honneur. Je me donnais comme objectif de réussir au BAC avec une bonne
mention. Je ne négligeais aucune matière. Je lisais tous les
documents qui me passaient sous la main, je fus un élève moyen de
ma classe toute l'année avec, encore une fois, d'excellentes notes.
J'obtins mon BAC en cette année là avec mention Assez-Bien. Je
fus un peu déçu mais je m'en contentais.
Un nouveau monde s'ouvrait à nouveau à moi :
L'Université. Je pus m'en sortir pendant les trois(3) dernières
années jusqu'à aujourd'hui où je présente ce
mémoire.
TANMAKPI B.S. Stephano
Liste des sigles et abréviations
ADSL
|
Asymmetric Digital Subscriber Line
|
ADSL2+
|
Asymetric Digital Subscriber Line très haut débit
|
AM
|
Amplitude Modulation
|
ATM
|
Asynchronous Transfer Mode
|
ATU-R
|
ADSL Termination Unit Remote
|
AAL5
|
Atm Adaptation Layer 5
|
BTSA
|
BeninTelecom.S.A
|
BAS
|
Broadband Access Server
|
CPL
|
Courant Porteur en Ligne
|
CGI
|
Common Gateway Interface
|
CWDM
|
CoarseWavelenght Division Multiplexing
|
DNS
|
Domaine Name System
|
DSLAM
|
Digital subcriber Line AccéssMultiplxer
|
DSL
|
Digital Subscriber Line
|
DLP
|
Digital Light Processing
|
DVD
|
Digital VersatildisK
|
DVB-C
|
Digital VideoBrodcasting- cable
|
DVB-S
|
Digital VideoBrodcasting-satelite
|
DVB-H
|
Digital VideoBrodcasting- Handheld
|
DVB-T
|
Digital VideoBrodcasting -Terestre
|
EFM
|
Eight to Fourteen Modulations
|
EP
|
Entrée de Poste
|
ES
|
Elementarystream
|
FAI
|
Fournisseur d'Acces Internet
|
FDM
|
Frequency Division Multiplexing
|
FTTH
|
Fiber to the Home
|
FTTN
|
Fiber to the Neighborhood
|
FO
|
Fibre Optique
|
FTP
|
File Transfer Protocol
|
FTA
|
Fichiers Techniques d'Abonné
|
HTTP
|
Hyper Test Transfer Protocol
|
HTML
|
Hyper Test MarkupLanguage
|
HD
|
Haut Definition
|
HDML
|
HandheldDeviceMarkupLanguage
|
HDSL
|
High bit rate Digital Subscriber Line
|
IP
|
Internet Protocol
|
IPV4
|
Internet Protocol Version 4
|
IPV6
|
Internet Protocol Version 6
|
JPEG
|
Joint Photographic Expert Group
|
LS
|
Liaison Specialisée
|
LTE
|
Long-Term Evolution
|
MPEG
|
Moving Picture Expert Group
|
MODEM
|
Modulation Demodulation
|
MRF
|
Multiplexage par répartition de fréquence
|
NAT
|
Network Address Translation
|
NTSC
|
National Television Standard Committee (Surnomméaussi
Never Twice the Same Color)
|
OPT
|
Office des Postes et de la Télécommunication
|
PAL
|
Phase Alternation Line
|
POSTS
|
Plain Old Téléphone Service
|
PS
|
Program Stream
|
PTT
|
Poste Télégraphe et Téléphone
|
PPPoE
|
Point to Point Protocol Over Ethernet
|
PME
|
petites et Moyennes Entreprises
|
POP
|
Post Office Protocol
|
PC
|
Point de Concentration
|
PHP
|
Personal Home Page
|
RE-ADSL
|
Reach Extended Asymetric Digital Sibscraber Line
|
RTC
|
Réseau Téléphonique Commuté
|
RADSL
|
Rate adaptative Digital Subscriber Line
|
RBCI
|
Réseau Backbone Collecte Internet
|
SECAM
|
Sequentiel couleur a mémoire
|
SED
|
Surface Emission Display
|
SDH
|
Synchronous Digital Hierachy
|
SDSL
|
Single pair, ou symmetric Digital Subscriber Line
|
SONET
|
SynchronousOpitcal Network
|
STM
|
Synchronoustransfer (ou transport) Module
|
SDRH
|
Sous-Direction des Ressources Humaines
|
STB
|
Set Top Box
|
TS
|
Transport Stream
|
UHF
|
Ultra Hightfrequency
|
UER
|
Union Européenne de radiodiffusion
|
VC
|
Virtual Channel
|
VHF
|
VeryHightfrequency
|
VP
|
virtualPath
|
VDSL
|
Very high Digital Subscriber Line
|
WDM
|
Wavelenght Division Mutiplexing
|
Liste des figures et tableaux
Figures
|
Descriptions
|
Page
|
Figure I.1
|
Architecture simplifiée du réseau de BÉNIN
TÉLÉCOM .SA
|
12
|
Figure II.1
|
La paire de cuivres
|
22
|
Figure II.2
|
Les bandes de fréquence utilisées par l'ADSL
|
22
|
Figure II.3
|
Fonctionnement du filtre ADSL
|
24
|
Figure II.4
|
Représentation d'une interconnexion des équipements
ADSL
|
24
|
Figure II.5
|
Fonctionnement de la connexion internet ADSL
|
25
|
Figure II.6
|
Connexion Internet avec un modem USB
|
28
|
Figure II.7
|
Connexion Internet avec un modem Ethernet
|
29
|
Figure II.8
|
Multiplexage fréquentiel de trois canaux
téléphoniques
|
31
|
Figure II.9
|
Multiplexage des fréquences en ADSL
|
31
|
Figure II.10
|
Séparation du téléphone et des
données chez l'usager en ADSL
|
32
|
Figure II.11
|
Principe du multiplexage du TDM
|
33
|
Figure II.12
|
Principe de modulation du DMT
|
35
|
Figure II.13
|
les différents spectres utilisent par l'ADSL, l'ADSL2
l'ADSL2+.
|
35
|
Figure II.14
|
Dégroupage partiel d'une ligne d'abonné
|
37
|
Figure II.15
|
Dégroupage total d'une ligne d'abonné.
|
38
|
Figure II.16
|
Schéma général d'une connexion à
Internet via ADSL
|
39
|
Figure II.17
|
principe du balayage de l'écran.
|
44
|
Figure II.18
|
Constitution du signal vidéo pour une ligne.
|
45
|
Figure II.19
|
Choix du niveau de référence `noir' pour la
luminance.
|
46
|
Figure II.20
|
Intérêt du "front porch" pour la synchronisation
ligne.
|
47
|
Figure II.21
|
Déclenchement des trames pour un standard à 625
lignes.
|
47
|
Figure II.22
|
Les différentes natures de la diffusion de la
télévision.
|
48
|
Figure II.23
|
Plan de couleurs.
|
50
|
Figure II.24
|
Spectre du signal vidéo couleur modulé (standard
européen). Le son est généralement modulé en
fréquence (système NTSC et PAL) ou en amplitude (SECAM) autour
d'une sous-porteuse située en dehors de la bande de fréquence
occupée par le signal vidéo.
|
52
|
Figure II.25
|
Système PAL, plan de couleurs.
|
52
|
Figure II.26
|
Modulateur et démodulateur PAL
|
53
|
Figure II.27
|
Modulateur SECAM.
|
54
|
Figure II.28
|
Démodulateur SECAM.
|
55
|
Figure II.29
|
Génération d'une modulation d'amplitude en
quadrature.
|
56
|
Figure II.30
|
Plan de Couleurs NTSC. Les salves de synchronisation sont
transmises à 180° de DB.
|
57
|
Figure II.31
|
Plan de fréquence NTSC. La bande passante de la luminance
est limitée à 4,2 MHz.
|
57
|
Figure II.32
|
Démodulation cohérente d'un signal modulé en
quadrature.
|
57
|
Figure II.33
|
Salve de porteuse en début de ligne.
|
58
|
Figure II.34
|
Schéma de fonctionnement de la télévision
numérique
|
71
|
Figure II.35
|
Processuce de conversion de signal télévision
numérique en Paquet
|
72
|
Figure III.1
|
Encapsulation d'un flux MPEG2-TS
|
96
|
Figure III.2
|
Fonctionnement du RE-ADSL
|
98
|
Figure III.3
|
Utilisation directe de l'ATM ou d'Ethernet ou en liaison avec
SDH
|
105
|
Figure III.4
|
Schéma de la STP
|
109
|
Figure III.5
|
Connexion entre la STB et Internet.
|
111
|
Figure III.6
|
Raccordement centralisé
|
114
|
Figure III.7
|
Raccordement localisé
|
115
|
Figure III.8
|
La VoIP chez Free.
|
119
|
Tableau I.1
|
Ressources humaines du Centre Service Multimédia
|
11
|
Tableau I.2
|
Ressources matérielles du Centre Service Multimédia
|
11
|
Tableau I.3
|
Ressources humaines du CPIP
|
13
|
Tableau I.4
|
Ressources matérielles du CPIP
|
13
|
Tableau II.1
|
Les équipements de la chaine ADSL.
|
25
|
Tableau II.2
|
Dédit offert en fonction des distances de l'ADSL,
l'ADSL-2, l'ADSL2+.
|
36
|
Tableau II.3
|
Comparaison de télévision analogie et
numérique
|
73
|
Tableau III.1
|
Condition d'obtention d'une connexion ADSL.
|
83
|
Tableau III.2
|
Les débits offrir
|
83
|
Tableau III.3
|
Performances des fibres optiques
|
101
|
Tableau III.4
|
Comparaison de raccordement Centralisé et
Localisé
|
116
|
Tableau III.5
|
Devis estimative du déploiment des équipements d'un
FAI
|
120
|
Tableau III.6
|
Estimation des conditions d'obtention des services de connexion
internet, Téléphonique et Télévision par ADSL.
|
121
|
Introduction
L'humanité a toujours rêvé des
transmissions/réceptions d'images et de sons à distance. Dans son
roman "Le château de Carpates", Jules Verne1(*) décrit une cantatrice que l'on voit et que l'on
entend à travers la projection d'une image.
Ainsi, une des plus grandes révolutions qu'a connuesle
monde dans les domaines des technologies de communications est la
télédiffusion. Cette révolution est atteinte sans nul
doute grâce á la transmission des données par voie
satellitaire et/ou câbles, qui a permis une meilleure diffusion du son et
de l'image à travers le monde entier. À l'ère de la
mondialisation, cette révolution a réduit notre planète
à un simple « petit village » où les distances
géographiques sont quasi nulles, tant les informations y circulent
rapidement et simultanément grâce au direct et à
l'Internet, le summum du développement actuel.
La télévision était avant tout un moyen
de divertissement. Elle devient désormais un véritable outil
permettant de relayer l'information. Il y a quelques années, on se
posait moins la question de savoir ce qu'on allait regarder. Avec six
chaînes, la question était vite réglée. On se
mettait devant l'émission qui plaisait au plus grand nombre et on
regardait tous ensemble. Ce temps-là est révolu ! On compte
depuis quelques temps vingt-cinq chaînes sur la TNT sans parler des
câbles et paraboles qui proposent un nombre incommensurable de programmes
à regarder. Le choix n'est pas simple, le consommateur devient zappeur,
il regarde la télévision sans vraiment trop y être attentif
et ces moments de convivialité partagés deviennent parfois des
moments de « crise familiale » pour savoir qui aura la chance de
regarder ce qui lui plaît. Cependant voyons la rhétorique sous
d'autres angles. Pourquoi alors autant de chaînes avec l'usage des
câbles et paraboles?
Les techniques de transmissions DSL (Digital Subscriber Line)
ont été développées pour permettre la transmission
de données à débits élevés sur une ligne
d'abonné téléphonique classique. Noter donc
qu'après le développement rapide en France des liaisons à
haut débit, certains des fournisseurs d'accès à Internet
(FAI) qui s'appuyaient sur l'ADSL sont rapiment passé à la
vitesse supérieure en proposant en sus de la liaisonà haut
débit un «package » complet englobant des services
téléphoniques et télévisuels
supplémentaire d'où l'appellation de
«Tripelplay »qui est souvant utilisée.
En quelque année le Benin est passé de la
connexion internet à bas débit (liaison par modem
à 56Kb/s) à des offres qui regroupent la liaison
à haut débit, la
téléphonie illimitée.
Pour la télévision, la ligne
téléphonique en cuivre de nos ancêtres retrouve une seconde
jeunesse et devient un mode de diffusion supplémentaire, au
même titrequela diffusion hertzienne, par satellite ou à travers
les réseaux câblés urbains pour des bouquets pouvant
contenir plusieurs centaines de programmes.
Sur ce, la redaction de ce documentportera sur ETUDE et
PROCESSUS deDEPLOIEMENT de la TELEVISION SUR ADSL. Et sera traité en
trois parties la première sera consacrée à la
présentation de Bénin TELECOM.SA et Déroulement de stage,
la deuxième abordera la Généralité sur la
technologie ADSL et la Télévision, et enfin la troisieme partie
parlera de la méthode et stratégie de déploiment de la
télévision sur ADSL.
PROBLEMATIQUE
La réception d'image et son, dans le domaine de la
télévision, devient de plus en plus impossible dans les zones les
plus reculé au Bénin. Ce problème est dû à
l'interférence des fréquences en local ainsi qu'à
l'interférence atmosphérique. Ce mal aussi souffert, à
l'international avec la réception des signaux, par nos paraboles est au
sens technique la perte de signal. Ainsi la rédaction de ce document
permettra d'aborder, une solution à ce problème aussi de
permettre aux usagers de cette nouvelle technologie de souscrire à un
prix forfaitaire un service quatriple Play.
I - Présentation de Bénin TELECOM.SA et
Déroulement de stage
I.1 - Présentation de la structure d'accueil
I.1.1 - Historique
Crée le 1 juillet 1890, le service des postes
téléphonés et télégraphes (PTT) a vu le jour
grâce àVictor BALLOT, un administrateur français
chargé des établissements du golfe de Guinée. Ce service
par le décret n 80 pct/mp du 30 juin 1959 a été
transféré dans le patrimoine du Dahomey d'alors suite à
la balkanisation de l'Afrique occidentale français (AOF).
En 1894, le bureau de poste de Porto-Novo fut ouvert et le
service courrier postal s'étendait jusqu'à Savalou. Pendant cette
période, le développement du service télégraphique
a été lié aux besoins militaires des colonisateurs. Il se
limitait à la côte en raison de la permanence de la relation des
navires. Une des périodes les plus animées pour les PTT du
Dahomey fut celle de 1897 à 1907. Elle correspondait à la mise en
place de liaisons postale et télégraphique entre des
établissements installés et à la création de14
nouveaux bureaux de poste qui était, à partir de Cotonou en
relation avec Marseille, Dakar, Lomé et Lagos. Le service
télégraphique international était également
fonctionnel à l'ouverture des tronçons ; Cotonou-Lagos,
Cotonou-Grand-Bassam, Cotonou-Libreville, Cotonou-Brazzaville,
Cotonou-Conakry, Cotonou-Accra, etc.
Les investissements réalisés en ce moment ne
portaient que sur quelques centaines de millions et se résumaient
à 35 bureaux et quelques liaisons télégraphiques. Cette
situation a évolué timidement jusqu'en 1978 où
l'État, s'étant rendu compte de la nécessité de
développer les communications et la poste, a procédé
à la dotation en capital et autorisé la signature des conventions
de prêts et de subvention avec les bailleurs de fonds. C'est ainsi que
l'OPT a réalisé 3 centraux de district.
En 1989, l'État béninois a doté l'OPT
d'un nouveau statut qui lui permettait de fonctionner comme une
société de type privé. L'objectif visé était
de lui donner les moyens pour sa pleine émancipation. En 1991, le souci
permanent de l'OPT était de relever le taux de pénétration
du téléphone d'une part et de le moderniser pour coller à
l'évolution numérique d'autre part. Ce souci partagé par
le gouvernement béninois a conduit à l'augmentation du capital de
2,450 milliards de FCFA par emprunt de l'État auprès de la banque
européenne.
L'année suivante, le chiffre d'affaires qui croissait
habituellement de 7 à 12 % augmenta de plus de 34 % passant de 10,758
milliards en 1993 à 14,456 milliards en 1994. La même
évolution a été notée après quelques
années, de manière à ce que le chiffre d'affaires ait
atteint 26,604 milliards en 1998. Quant aux parcs téléphoniques,
ils ont eu une importance de 35.000 lignes principales au 31 décembre
1998. Les demandes d'abonnement non satisfaites se chiffraient à 15.000
à la même époque. L'Office des Postes et
Télécommunications poursuivaient toujours ses efforts, ce qui
avait abouti à l'atterrissement du réseau des câbles fibre
optique SAT3-WASC et SAFE avec son Centre de Câble sous-marin qui
constituait une autoroute de l'information. L'Office des Postes et
Télécommunications set aujourd'hui scindé en deux
entités distinctes par décret N° 2004-260 du 5 mai 2004,
pour devenir désormais Bénin Télécoms S.A. et la
Poste du Bénin S.A. Il est à noter que malgré cette
séparation, Bénin Télécoms S.A. demeure un
établissement public à caractère industriel et commercial,
et ses objectifs demeurent toujours les mêmes. Son Slogan «
nous accompagnons le développement » n'a toujours pas varié
malgré les difficultés du moment.
I.1.2 - Mission
Bénin Télécoms SA a pour mission
d'assurer au mieux :
Depuis sa création en 2004, BÉNIN
TÉLÉCOMS SA s'est assigné plusieurs missions. On peut
entre autres citer :
- offrir à la population béninoise des services
de télécommunication diversifiés, rapide, accessible,
fiable et compétitif sur le marché.
- Qualité de service exceptionnelle.
-Être à la pointe de la technologie afin d'offrir
à la population les nouvelles technologies en matière
d'informations et de communications à des prix défiant toutes
concurrences.
I.1.3 - Présentation du
service
Le déroulement des infrastructures, des technologies de
l'information de la communication et de la promotion de nouveaux services
á valeur ajoutées;
La téléphonie fixe
La Téléphonie mobile
Téléphonie fixe sans fil par la technologie
CDMA
L'accès internet haut débit avec les
technologies ADSL, WIMAX, CDMA et par Fibre Optique...
I.1.4 - Structure
Organisationnelle
L'organisation et la structure sont des paramètres
fondamentaux dans une société dans la mesure où elles
contribuent à la réussite des objectifs qu'elle s'est
fixée. C'est dans ce cadre que la décision n° 016/BT/DC du
31 octobre 2006 portant organisation et attribution des services centraux de
Bénin Télécoms S.A. a été mise en place et
nous permettra de mieux appréhender à travers ce qui suit et
à travers un organigramme, l'ossature de Bénin
Télécoms S.A. (voir organigramme en annexe 1)
La Direction générale (DG)
Elle assure la gestion technique, administrative et
financière de la société, dans la limite des pouvoirs qui
lui sont conférés par le conseil d'administration en
matière de planification, de la mise en oeuvre et du contrôle des
programmes, des ressources humaines, matérielles et financières
de ladite société. Elle a pour responsable le Directeur
général qui est supplé par un adjoint en cas d'absence.
Le Secrétariat général (SG)
Sous l'autorité du Directeur général, le
Secrétaire général assure :
L'assistance du Directeur dans le domaine administratif ;
La coordination des règles de la vie institutionnelle
de la société ;
L'organisation et la coordination des services d'appui
intellectuels de l'ensemble de la société (courriers
stratégiques du Directeur général, acheminement du
courrier interne, documentation et archivage) ;
La gestion des réunions de la Direction
générale.
Le Secrétariat général reçoit les
rapports d'inspection du Directeur, transmet les copies à la direction
concernée et l'audit interne pour le contrôle et le suivi de
l'exécution.
La Direction de l'Informatique et du Multimédia
(DIM)
Cette direction s'occupe des problèmes relatifs
à l'informatique, et aux multimédias. Elle a sous sa tutelle les
divisions multimédias, développements et applications, ainsi que
la division des services informatiques et de la maintenance.
La Direction de la Stratégie et du Marketing (DSM)
La Direction de la stratégie et du Marketing est
composée de deux divisions à savoir :
Le bureau d'étude chargé de la planification et
du marketing et le bureau chargé du développement
stratégique. Cette Direction est en outre chargée de l'analyse,
des études et de la planification.
La Direction commerciale (DC)
Elle est chargée de gérer le
développement, la promotion des produits du réseau conventionnel
de télécommunications. Elle élabore sa mise en oeuvre
à travers le plan de marketing. La Direction commerciale gère
l'ensemble des réseaux commerciaux et la force de vente, définit
les modalités d'abonnement et de règlements des litiges, la
politique de facturations et les recrutements. Elle s'occupe également
des réseaux commerciaux (ACTEL, PUBLIPHONE...) des départements
de l'Atlantique littoral, de l'Ouémé-Plateau et du Zou Collines.
Enfin, elle dirige les services régionaux des
télécommunications, la division vente et qualité de
services et la division des offres aux institutions.
La Direction de l'Interconnexion et du Réseau
international (DIRI)
Cette Direction s'occupe des contentieux touchant
l'interconnexion aux réseaux. Elle a sous sa tutelle la Division
Relations extérieure et la Division des comptes avec les
Opérateurs.
Elle assure la mise en oeuvre de la politique informatique de
l'ensemble de la société et de la promotion des technologies
nouvelles. Elle est responsable des relations avec les fournisseurs
d'équipements et de prestations informatiques extérieurs à
la société.
Elle assiste et conseille les différentes directions
dans le domaine informatique.
La Direction du Contrôle et de l'Audit interne (DCAI)
Elle est chargée :
Ø du contrôle de gestion (l'élaboration et
la mise en place des tableaux de bord du DG, l'assistance au DG pour le suivi
des performances de l'entreprise et de la gestion stratégique) ;
Ø de la coordination de l'élaboration du budget
et du suivi de son exécution ;
Ø du développement et du suivi de
l'application des procédures administratives ;
Ø du développement et de la mise en place de la
gestion du rendement et de l'assistance aux autres Directions en cette
matière.
Elle contrôle l'inspection technique et l'audit
interne.
La Direction de l'Administration (DA)
La Direction de l'Administration s'occupe de la
réalisation des systèmes politiques de gestion administrative, de
gestion prévisionnelle et de la formation ainsi que des problèmes
sociaux du personnel. Elle fournit aux différentes directions et aux
cadres de la société, assistance et conseil sur les
problèmes généraux ou spécifiques des ressources
humaines.
Elle dirige la Sous-Direction des Ressources humaines (SDRH),
le Centre de Formation professionnelle (CFP), le Bureau de
Réglementation et des Affaires juridiques, des analyses de cette
réglementation, de ses affaires et des divisions suivantes :
Administration du Personnel et Affaires sociales ;
Développement des Ressources humaines ;
Affaires générales ;
Achats et matériels ;
La Direction financière et Comptable (DFC)
La Direction financière et Comptable est chargée
de la planification, de l'organisation et du contrôle des
activités de préparation de la comptabilité
générale, du budget de la trésorerie, des finances et de
la centralisation des comptabilités auxiliaires. Elle a à sa
charge les divisions suivantes : la comptabilité, la trésorerie
et la gestion financière.
I.2 - Déroulement de stage
I.2.1 - Présentation de
centre service multimédia
I.2.1.1 - Historique de
centre service multimédia
Après le choixdu thème de mémoire le
centre Centre Service Multimédias est le cadre par excellence qu'il nous
fallait pour faire le stage afin de comprendre plus sur la technologie ADSL et
rédiger le mémoire en vue de soutenir pour l'obtention du
diplôme de fin de formation en licence professionnelle.
Sous l'autorité du chef de la sous-production, le
C.P.A.M est chargé de la gestion des équipements du Centre
Service Multimédia (autre fois appelé BENINPAC), de plate-forme
IP et bien d'autres choses. Créé en 1994 pour pallier au grand
besoin d'échange des données numériques avec
l'étranger, il avait pour objectif principal de faire de la
téléinformatique. Le Centre Service Multimédia est un
centre de transmission de données par paquet.
I.2.1.2 - Mission
Le Centre Service Multimédia travaille en collaboration
avec le centre des plates-formes IP, les deux se trouvent sous une même
structure. Ensemble, ils assurent la gestion des équipements du
réseau à savoir les routeurs, serveurs, Switch, liaisons
spécialisées, la messagerie et l'hébergement de sites web.
Cependant, il a pour mission principale d'assurer le bon fonctionnement des
infrastructures réseau (Back Bône) et d'en garantir la
disponibilité 24 heures sur 24. Il est chargé de:
- la maintenance des équipements et du réseau ;
- l'installation et l'administration des DSLAM et de tout
autre équipement du centre ;
- la mise en oeuvre des liaisons spécialisées
et de l'ADSL ;
- l'administration des liaisons spécialisées
numériques ;
- l'administration des liaisons spécialisées
Internet ;
- la participation à la phase de rédaction des
spécifications techniques ;
- la configuration des modems (xDSL, Wireless, etc.).
Toute structure, aussi bien organisée qu'elle soit,
dotée d'une excellente feuille de route ne peut véritablement
fonctionner sans un minimum de ressources.
I.2.1.3 - Ressources
On note les ressources humaines et matérielles.
a - Ressources
Humaines
Lesressourceshumaines sont récapitulées dans le
tableau I.1:
Tableau I.1: Ressources humaines du Centre Service
Multimédia
No
|
QUALIFICATION
|
NOMBRE
|
01
|
Chef centre BENINPAC
|
01
|
02
|
Agents
|
04
|
SOURCE : réalisation personnelle
b - Ressources
Matériels
Les ressources materiels sont récapitulées dans le
tableau I.2.:
Tableau I.2 : Ressources matérielles du Centre Service
Multimédia
TYPE
|
CARACTERISTIQUES
|
UTILISATION
|
QUANTITE
|
Modems
|
Linsksys X2000
(300 Mbits/s).
|
Transformer le signal analogique du téléphone en
signal numérique et vice-versa ; dépendant de la nature des
technologies utilisées
|
Indéfinie
|
Commutateur
|
Un commutateur utilisant un ancien protocole x25
|
Pour desservir les Chefs centres Postaux
|
Indéfinie
|
DSLAM
|
HUAWEI pour 128 abonnés
AVILINKS COMTREND
|
Pour desservir les abonnés ADSL
|
Indéfinie
|
SOURCE : réalisation personnelle
Les équipements du C.P.A.M s'intègrent de la
manière suivante dans l'architecture du réseau de BENIN
TÉLÉCOMS S.A :
Figure I.1 : Architecture simplifiée du réseau
de BÉNIN TÉLÉCOM .SA
Source : réalisation personnelle
I.2.2 - Centre de plate-forme
IP
Le centre des Plates-formes IP autrefois situé dans le
même local que le Centre Service Multimédia, est depuis le
début de l'année 2010 localisé au troisième
étage du bâtiment principal de la Direction Générale
de Bénin Télécoms S.A.
I.2.2.1 - Mission
Au nombre des tâches qui lui sont assignées par
la direction générale, nous pouvons citer:
- la surveillance de toutes les plateformes IP de BENIN
TÉLÉCOMS S.A en vue de détecter des intrus (pirates) et
des actions à entreprendre ;
- la gestion du réseau internet du BÉNIN et la
gestion technique du domaine national « .bj » ;
- l'installation et l'administration des bases de
données pour les services internet et pour l'annuaire
électronique téléphonique ;
- la sauvegarde des données de configuration des
routeurs et switchs ;
- la mise en oeuvre des solutions de sécurité
(matériel, système d'exploitation, firewall, serveurs) ;
- l'installation et l'administration de serveurs de services
: DNS, MAIL, WEB ;
- l'administration du portail numérique de BENIN
TÉLÉCOMS S.A et la veille technologique ;
- la conception de page Web (programmation HTML, CGI, JAVA,
etc.). Pour réaliser ses tâches, le CPIP dispose également
de quelques ressources.
I.2.2.2 - Ressources
Il s'agit des ressources humaines et matérielles
a - Ressources
Humaines
Les ressources humaines sont classées dans le tableau
I.3.:
Tableau I.3 : Ressources humaines du CPIP
N°
|
QUALIFICATION
|
NOMBRE
|
01
|
Chef Centre Plates-formes IP
|
01
|
02
|
Agents
|
02
|
SOURCE : réalisation personnelle
b - Ressources
Matériels
Pour satisfaire les besoins des clients de BENIN
TÉLÉCOMS S.A, le CPIP est équipé d'une baie de
serveurs. Ils sont classés dans le tableau I.4.:
Tableau I.4 : Ressources matérielles du CPIP
NOMS DES SERVEURS
|
RÔLES
|
Firewall
|
Servant de pare-feu
|
nsl.intnet.bj
|
DNS primaire
|
webmail.benintelecoms.bj
|
Serveur internet de messagerie pour le personnel de BENIN
TELECOMS.S.A. (pop et Web)
|
nheops.webenintelecoms.bj
|
Serveur hébergeant les sites web des clients
|
Radius
|
Serveur d'authentification des clients RTC
|
smtp.leland.bj
|
Serveur de messagerie
|
web01.kanakoo.bj
|
Serveur d'hébergement des sites web
|
mail.ortb.bj
|
Serveur de messagerie dédié à l'ORTB
|
Serveur de l'office du BAC
|
Serveur dédié à l'office du BAC
|
SOURCE : réalisation personnelle
I.2.3 - Organigramme du centre
Service Multimedia
SOURCE : Recherche de terrain
I.2.3.1 -
Légende
CSM: Centre Service Multimédia
ADSL: Asymetric Digital Suscreber Line
LS: Liaison Specialisée
C.P.I.P.: Centre des Plates-formes Internet Protocol
I.2.4 - Tâche
effectuées
Au cours de trois mois que nous avions passés au sein
de Bénin Télécoms SA, il a été
effectué les travaux ci-après :
-Recherches sur les différents protocoles mis en jeux
au niveau des réseaux ;
-Tester des modems sur sites chez les abonnées et
agences de Bénin Télécoms SA ;
-Démonter des châssis de DSLAM de marque AVILINKS
;
-Tirer des câbles de la salle des machines de Centre
Service Multimédias au répartiteur numérique de la
Transmission ;
-Mise en réseau local de deux ordinateurs portatifs en
vue de vérifier la continuité des câbles
-Sertir des câbles droits et croisés ;
-Poser des DSLAMs de marque HUAWEI ;
-Faire la maintenance des DSLAMs ;
-Configuration des modems ADSL modem LINSYS et NETGEAR
-Configuration des Routeurs wifi LTE CPE B310, Modems LTE
Mobile Wifi E5573 et Modems USB LTE E3372.
-Configuration d'un switch Catalyst 2960 - x serie
-Monter des armoires
I.2.5 - Remarques et
suggestions
Au cours de notre stage à BTSA, nous avions fait des
remarques et suggestions ci-après
I.2.5.1 - Remarques
Ces remarques sont énumérées à
travers les points ci-après :
Ø l'insuffisance d'agents dans les différents
centres ;
Ø l'insuffisance d'outil de travail et de pièces
de rechange du matériel roulant ;
Ø la vétusté des matériels mis
à la disposition des techniciens ;
Ø le véritable problème du réseau
d'accès de la ville de Cotonou est la coordination des
différentes sections ;
Ø la mauvaise gestion des fiches techniques des
abonnés.
Enfin, la saturation du réseau est le plus grand
problème du système à gain de paires et demeure un
casse-tête terrible pour Bénin Télécoms. Des
centaines de demandes sont en attente à cause des problèmes de
saturation et aussi de manque de fils à cuivre.
I.2.5.2 - Suggestions
Pour offrir une meilleure prestation à ses
abonnés et un meilleur rendement, il est suggéré avec
humilité ce qui suit :
Ø l'augmentation de l'effectif en tenant compte
à la fois de la quantité et de la qualité
Ø l'acquisition de pièces de rechange et
d'outils adéquats pour une bonne exécution des travaux sur les
différents chantiers;
Ø la mise à la disposition de matériels
roulants pour assurer le déplacement des agents de Bénin
Télécoms ;
Il faudrait penser à une maintenance de tout le
réseau, mettre les moyens logistiques à la disposition de tous
les techniciens.
Le manque de formation des agents de Bénin
Télécoms demeure un grand problème pour la
société.
I.2.5.3 -
Difficultés rencontrées
Au cours de notre stage à BTSA plus
précisément au centre service multimédia, nombreuses ont
été les difficultés rencontrées.
Les principales difficultés auxquelles nous
étions confrontés au cours de notre stage sont :
- l'effectif pléthorique des stagiaires ; ce fut
spécialement au centre Service Multimédia que ce problème
a été rencontré ;
- l'insuffisance de sièges pour les stagiaires qui,
parfois, sont contraints de rester debout;
- le manque de suivi des stagiaires du centre Service
Multimédia ; ce qui entraine l'exclusion de ses derniers des
réalités de ce qui se passe dans le centre ;
- la vétusté et le manque de matériel
roulant surtout pour les techniciens qui interviennent sur les chantiers ; pour
manque de véhicules, seuls les stagiaires les plus chanceux arrivaient
à suivre les techniciens sur les chantiers ;
- la difficulté dans la collecte d'informations due
notamment au manque de volonté de collaboration de certains techniciens
avec les stagiaires.
II - Généralités sur la technologie ADSL
et la Télévision.
II.1 - La généralité sur la technologie
ADSL.
II.1.1 - Historique
La technologie ADSL a été
développée dans le laboratoire américain BellCore en 1987.
Cette technologie a permis au réseau téléphonique de
s'étendre pour rejoindre le plus de foyers possibles et ainsi permettre
aux personnes de communiquer à distance. Cette communication se fait par
l'entremise de signaux électriques transmis sur un réseau
physique de câbles électriques constitues de fils de cuivres
torsades en paires (twisted-pairs).
Ce type de medium est caractérisé par des pertes
minimales causant peu de distorsion entre 300 et 3100 kHz environ. C'est
pourquoi la norme téléphonique utilise cette bande pour la
transmission des conversations.
Les technologies modem conventionnelles ont toujours
utilisé cette même largeur de bande pour la transmission de
données entre deux ordinateurs sur le réseau
téléphonique. Ces technologies ont pu atteindre des débits
typiques de 33.6 kbps et allant jusqu'à 56 kbps en utilisant la
même bande que celle utilisée par le réseau
téléphonique, soit entre 0 et 4 kHz. Il est évident que ce
type de technologie ne permettait pas l'utilisation simultanée du
téléphone et du modem.
Un calcul simple permet d'évaluer les
possibilités d'une telle technologie. En supposant qu'un modem
conventionnel atteint 33.6 kbps sur une largeur de bande de 4 kHz, une
règle de trois (3)permet de supposer qu'on puisse atteindre
jusqu'à 8.4Mbps ! En pratique, ce rythme de transmission sera
nécessairement moindre à cause de la mauvaise qualité du
canal de transmission en haute fréquence.
Contrairement au modem conventionnel, la technologie ADSL
permet l'utilisation du téléphone en même temps qu'on
utilise le modem.
France Télécom R&D (à l'époque
appelée C.N.E.T) a réalisé une première mondiale en
expérimentant fin 1996 des services de télévision
numérique en ADSL sur ATM.
Ensuite, la déréglementation en France comme aux
États-Unis a mis fin aux monopoles en matière de
téléphonie locale, ouvrant ainsi la compétition entre les
câblo-opérateurs, les opérateurs longue distance et les
fournisseurs d'accès Internet (FAI). Les opérateurs ont donc
cherché des solutions pour répondre à la concurrence du
câble.
Ainsi, les caractéristiques du canal de transmission
entre 4 kHz et 1 MHz ne sont pas AWGN et causent de la distorsion d'amplitude
et de délai de groupe. Pour cette raison, les techniques de modulation
ne permettent pas d'utiliser efficacement la largeur de bande disponible.
L'idée d'une modulation multi canal est de subdiviser un canal à
large bande en une multitude de sous-canaux de communication à bande
étroite. Dans le cas du modem ADSL, on divise la bande de 26 à
1100 kHz en 256 sous-canaux de 4 kHz avec une bande de garde de 300 Hz entre
chacun des sous-canaux. Chaque sous-canal peut alors être
considéré AWGN à cause de la faible largeur de bande. Par
contre, chacun possède un SNR qui lui est propre et qui peut varier dans
le temps. C'est ainsi que vont naître les différentes offres
ADSL.
II.1.2 - Les technologies
xdsl
Les techniques d'exploitation de la boucle locale (xDSL)
constituent l'enjeu technologique majeur dans un contexte de
dérégulation du marché des
télécommunications et d'ouverture à la concurrence. Le
terme DSL ou xDSL signifie Digital Subscriber Line (Ligne numérique
d'abonné) et regroupe l'ensemble des technologies mises en place pour un
transport numérique de l'information sur une simple ligne de
raccordement téléphonique.
Ces technologies se différencient principalement par
les caractéristiques telles que la Vitesse de transmission, la Distance
maximale de transmission et la Variation de débit entre le flux montant
(utilisateur/réseau) et flux descendant.
Les technologies xDSL sont divisées en deux grandes
familles, celle utilisant une transmission symétrique et celle utilisant
une transmission asymétrique (ADSL).
a - symétriques
HDSL: High bit rate DSL permet d'écouler le trafic de
façon symétrique, mais nécessite deux ou trois paires de
cuivres. Il alloue la même largeur de bande dans le sens montant que dans
le sens descendant et permet d'avoir un débit de 2Mbps, ce dernier
pouvant tomber à 384 kbps en fonction de la qualité de la ligne
et de la distance (limitée à 4,5 km).
SDSL: Single pair, ou symmetric DSL
Le précurseur de la technologie HDSL2 est le SDSL.
Comme HDSL, SDSL supporte les transmissions symétriques sur T1 et E1,
cependant, elle diffère d'HDSL par trois points importants :
La transmission se fait sur une paire torsadée La
longueur de la boucle locale est limitée à 3,6 km Le débit
est limité à 768 kbps.
b - Asymétriques
Il permet de transmettre les données plus rapidement
d'un central vers un utilisateur. Lorsque l'utilisateur envoie des informations
vers le central, ceux-ci sont plus sensibles aux bruits causés par des
perturbations électromagnétiques, car plus on se rapproche du
central, plus la concentration de câble augmente et donc ces derniers
gênèrent plus de diaphonie. Il s'agit :
ADSL: Asymmetric DSL
La plus importante caractéristique de l'ADSL est de
permettre une vitesse rapide en utilisant le réseau
téléphonique existant et l'utilisation simultanée du
téléphone. L'ADSL utilise trois plages de fréquences.
Un canal internet vers l'utilisateur haut débit
Un canal bidirectionnel moyen débit (utilisé en
upload et download)
Une plage utilisée par la téléphonie
(voix normales)
RADSL: Rate adaptative DSL
La vitesse de la transmission est adaptée de
manière automatique et dynamique, selon la qualité de la ligne de
communication. Aussi longtemps qu'il fut question de transfert de
données vidéo, il fut hors de question de faire varier le
débit.
Dans ce cas précis, il est nécessaire de faire
un traitement synchrone. Cependant, depuis l'échec du VDT (Video Dial
Tone), qui a subi la concurrence de la TV câblée et par satellite,
d'autres applications sont apparues.
-les architectures client/serveur ;
-l'accès aux réseaux à distance ;
-l'Internet et le multimédia.
VDSL: Veryhigh DSL
VDSL est la plus rapide des technologies xDSL. Elle est
capable de supporter, sur une simple paire torsadée, des débits:
· descendants de 13 à 52 Mbps.
· ascendants de 1,5 à 2,3 Mbps.
En revanche, la longueur maximale de la boucle est seulement
de 1,3 km
II.1.3 - Principe de l'ADSL
II.1.3.1 - La technologie
ADSL
L'ADSL, Asymmetric Digital Subscriber Line, en français
Réseau de Raccordement numérique asymétrique, est une
technologie permettant de faire passer de hauts débits sur la paire de
cuivres utilisée pour les lignes téléphoniques de la
Boucle locale. La technique consiste à utiliser les fréquences
supra vocales laissées libres par le service téléphonique
traditionnel. L'opérateur de télécoms proposant le service
ADSL installe du matériel dans ses répartiteurs (DSLAM) et un
modem chez l'abonné. Les débits constatés sont de 10
à 25 fois plus élevés qu'un modem 56Kbps classiques.
II.1.3.2 -
Présentation de la paire de cuivres
La liaison modem-central est la partie faible du
réseau. Il s'agit des fils de cuivres.
Les possibilités des fils de cuivre étaient
sous-utilisées, car le réseau téléphonique a
d'abord été conçu pour transporter de la voix et dans
cette optique, la bande passante utilisée par les équipements de
communication classiques est de l'ordre 3.3 kHz.
Or, les caractéristiques physiques des lignes
d'abonnés permettent en réalité de supporter la
transmission de signaux à des fréquences pouvant atteindre 1 MHz.
La figure II.1 illustre l'adaptation de la telephonie et de l'internet sur la
fibre optique.
Figure II.1 : La paire de cuivres
SOURCE :http://igm.univ-mlv.fr/~duris/NTREZO/20032004/Bouzon-Herve-Rapport
II.1.3.3 - Les bandes
passantes utilisées
Voici les bandes de fréquence utilisées par
l'ADSL :
· RTC : 300 - 3100 Hz
· ADSL Voie montante : 25 - 140 kHz
· ADSL Voie descendante : 140 kHz - 1,1 MHz
Figure II.2 : Les bandes de fréquence utilisées par
l'ADSL
SOURCE : Document StevePETAS, Nouvelles Technologies
Réseaux - ADSL.
II.1.3.4 - La notion
débit
L'ADSL offre des débits de 8 Mbps descendante (le
débit offert du centrale vers l'abonne) et des débits de 1 Mbps
ascendant (c'est le débit offert de l'abonné vers le serveur soit
640Kbit/s. Pour pouvoir bénéficier de telse débits, il
faut être très proche du central.
Sur ces deux débits se greffent deux autres
caractéristiques :
-Le débit minimum garanti : il définit le
débit que l'on garantit au client 100 % du temps.
Ce débit est garanti de bout en bout sous
réserve du respect de certaines règles de dimensionnement du site
central
-Le débit crête :(qui peut aussi être
appelé «Burst») : c'est le débit instantané que
le client peut potentiellement atteindre pendant une durée
limitée. Pour atteindre ce burst, il faut impérativement que le
site qui concentre les flux en provenance des accès ADSL soit
dimensionné afin d'absorber les burst cependant ces débits ne
sont pas fixes pour tous et dépendent de l'éloignement de
l'abonné par rapport à son commutateur de rattachement. Pour
obtenir une qualité de service satisfaisante, la distance
séparant ces deux derniers doit être de moins de 3
kilomètres, même si elle est envisageable jusqu'à 6
kilomètres.
En France, les offres ne dépassent pas aujourd'hui les
2Mbps. Pour le grand public, les offres commerciales vont de 128Kbps à
1Mbps.
II.1.3.5 - Le filtre
(splitter)
Il se présente sous forme d'un coffret qui peut
être fixé au mur. Côté client, il permet de
séparer les fréquences téléphoniques des
fréquences transportant les données ; il offre une prise pour le
téléphone et une pour le modem ADSL. Au centre, il permet de
diriger les flux de données vers le DSLAM et le flux voix vers le
réseau RTC. C'est un filtre passe-bas qui a pour rôle de laisser
passer uniquement le signal téléphonique vers les terminaux
téléphoniques (le filtrage des hautes fréquences des
signaux ADSL se fait quant à lui dans le modem) tel l'indique la figure
II.3. Pour que le téléphone puisse recevoir son alimentation en
courant continu, le filtre doit offrir une bonne condition des basses
fréquences.
Figure II.3 : Fonctionnement du filtre ADSL
SOURCE : réalisation personnelle
II.1.4 - Le fonctionnement de
l'ADSL
II.1.4.1 - Connexion
à internet ADSL
La mise en place d'une connexion nécessite l'usage de
filtres de fréquences pour séparer les données
informatiques (ADSL) et la voix.
Figure II.4 : Représentation d'une interconnexion des
équipements ADSL
SOURCE : Document Steve PETAS, Nouvelles Technologies
Réseaux - ADSL.
L'ADSL requiert une petite modification de la prise
téléphonique. Un nouveau câble sort de la prise
téléphonique pour se brancher dans un filtre. Ce filtre est
relié au modem ADSL, puis ce modem ADSL est relié à une
carte réseau.
Figure II.5 : Fonctionnement de la connexion internet ADSL
SOURCE : Document StevePETAS Vincent Nouvelles Technologies
Réseaux - ADSL.
II.1.4.2 - Les
équipements de la chaîne ADSL
Les equipements de la chaine ADSL
sont consignés dans le tableau II.1.
Tableau II.1 : Les équipements de la chaine ADSL.
FILTRE
|
Du côté de l'abonné, le filtre fait la
différence entre la voix et les données numériques. Il
sépare la bande passante réservée au service
téléphonique grâce à un filtre passe-bas (<4kHz)
de la bande passante utilisée pour la transmission ADSL grâce
à un filtre passe-haut (>25kHz).
|
0
MODEM
|
Le MOdulateur - DEModulateur module un ensemble de signaux de
fréquence appartenant à une plage 26 - 1100 kHz pour transporter
les données `internet' (sans interférer avec la bande de
fréquence utilisée par la voie 0,3 - 3,4 kHz).
|
0
DSLAM
|
Le DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexer) est
l'équipement relié au client ADSL via la paire de cuivre ADSL. Il
récupère les flux `voix' et `internet'. Les flux `voix' sont
aiguillés vers le RTC et les flux `IP' vers le BAS en empruntant le
réseau de collecte. Le réseau ATM.
Le DSLAM est capable de traiter de 800 à 2500 clients
simultanément.
|
ATM
|
Le réseau ATM (Asynchronous Transfert Mode) est une
technologie de réseau permettant de transférer sur une même
ligne des données et de la voix. ATM est le réseau de collecte de
la chaine ADSL.
|
BAS
|
Le BAS (Broadband Access Serveur) est l'équipement qui
permet au client d'accéder à une large bande passante.
Il concentre le trafic remontant des DSLAM. Il est
chargé de répartir les flux `internet' sur le réseau ATM
en direction des DSLAM auxquels sont rattachés les clients. Il
gère les connexions, l'allocation des adresses.
Côté troc IP, il analyse des paquets IP, et
effectue le routage vers les fournisseurs d'accès via le Réseau
Backbone de Collecte interne (RBCI).
Par ailleurs, le BAS est le point d'entrée vers les
serveurs d'authentification, d'autorisation, de comptage et de taxation.
|
RBCI
|
Le Réseau Backbone de collecte Interne (RBCI) permet
d'acheminer les flux IP venant du BAS vers le FAI via des routeurs Ceux-ci
analysent l'en-tête des paquets inséré par le protocole IP
(@ IP destination) afin de les aiguiller sur le port de sortie concerné.
Le choix du port de sortie est réalisé par l'intermédiaire
d'une table de routage.
|
SOURCE : réalisation personnelle
II.1.4.3 - Les protocoles
mis en jeu
Pour établir la liaison entre les différents
équipements intervenant dans la chaîne ADSL et la connexion
Internet, on met en place l'encapsulation des protocoles du client vers le
BAS. L'architecture présentée est celle actuellement
utilisée dans le réseau France Télécom (qui est la
plus répandue).
Malgré un principe de connexion identique comme
l'élaboration d'une connexion PPP entre le client et le BAS,
l'empilement des couches réseau et les encapsulations de protocoles
varient en fonction du type de modem (liaison entre l'ordinateur et le
Modem).
Les deux schémas suivants représentent une
communication WEB « classique » et plus particulièrement entre
le client et le BAS. Elle met en oeuvre les protocoles HTTP (Hyper Text
Transfert Protocol) puis TCP (Transport Control Protocol) et IP (Internet
Protocol).
Lors d'une connexion à Internet via l'ADSL (modem USB
ou Ethernet), nous trouvons 4 équipements mis en jeux (Ordinateur
client, modem, DSLAM, BAS) et 3 types de liaisons :
Ø Ordinateur clientModem
Ø Modem DSLAM
Ø DSLAM BAS
II.1.5 - Modem USB
Avec un modem USB, l'acheminement des données se fait
comme suite :
L'ordinateur envoie ses données au modem par le biais
du protocole USB. Il encapsule toutes les données (de la couche
application à la couche liaison de données, mais aussi la
connexion PPP) pour les transmettre via le port USB au modem
Le modem récupéré les données
provenant de l'ordinateur puis les désapparient (dé
encapsulation) jusqu'au niveau 2 (protocole PPP) pour les encapsuler de nouveau
dans le protocole AAL5 (Adaptation à l'ATM) puis dans ATM. Une fois cela
réalisé, le modem transmet les données au DSLAM via la
technologie ADSL.
Le DSLAM récupère les données transmises
via l'ADSL et remonte jusqu'au protocole ATM pour pouvoir adapter ces
données au support physique reliant le DSLAM au BAS (souvent de l'ATM
« pure » sur fibre optique par le biais du protocole TC/PM ou en
étant encapsulé dans des trames STM pour aller sur le
réseau SDH).
Le BAS récupère ces données et remonte
jusqu'à la couche 3 (PHY->ATM->AAL5->PPP->IP) afin d'adapter
la transmission au réseau reliant le BAS au réseau de collecte.
La majeure partie du temps, ce réseau de collecte en sortie de BAS est
en Fast Ethernet (100Mbit/s). Tel l'illustre la figure II.6.
Figure II.6 : Connexion Internet avec un modem USB
SOURCE : Document StevePETAS Vincent Nouvelles Technologies
Réseaux - ADSL.
II.1.6 - Modem Ethernet
Avec un modem Ethernet, l'acheminement des données se
fait comme suite :
L'ordinateur envoie ses données au modem par le biais
du protocole Ethernet. Pour cela, il encapsule toutes les données (de la
couche application à la couche liaison de données, mais aussi la
connexion PPP par le biais du protocole PPPoE) pour les transmettre en Ethernet
au modem.
Le modem récupère les données provenant
de l'ordinateur et les dés encapsulent jusqu'au protocole Ethernet pour
les encapsuler dans le protocole LLC SNAP puis dans le protocole
AAL5 (Adaptation à l'ATM) puis dans de l'ATM. Une fois
cela réalisé, le modem transmet les données au DSLAM via
la technologie ADSL.
Le DSLAM récupère les données transmises
via l'ADSL et remonte jusqu'au protocole ATM pour pouvoir adapter ces
données au support physique reliant le DSLAM au BAS (souvent de l'ATM
« pure »sur fibre optique par le biais du protocole TC/PM ou en
étant encapsulé dans les trames STM pour aller sur le
réseau SDH).
Le BAS récupère ces données et remonte
jusqu'à la couche 3 (PHY->ATM->AAL5->LLC
SNAP->802.3->PPPoE->PPP->IP) afin d'adapter la transmission au
réseau reliant le BAS au réseau de collecte. La majeure du temps
ce réseau de collecte, en sortie de BAS, est en FastEthernet (100
Mbit/s). C'est ainsi que les données transmises entre le modem et le
DSLAM sont de la forme
Figure II.7 : Connexion Internet avec un modem Ethernet
SOURCE :http://igm.univ-mlv.fr/~duris/NTREZO/20032004/Bouzon-Herve-Rapport
II.1.7 - La
sécurité de l'ADSL
II.1.7.1 - Premier aspect
de la sécurité : la communication privée
Le fait d'utiliser un canal propre à chaque
abonné (sa ligne téléphonique, en l'occurrence) renforce
la sécurité de cet abonné. En effet, il sera très
difficile de "sniffer" (littéralement: renifler dans le but de
connaître le trafic) une connexion ADSL, puisque le signal d'un
abonné ne passe jamais chez un autre abonner (comme c'est le cas avec le
câble par exemple), et les lignes téléphoniques sont
généralement enterrées.
II.1.7.2 - Second aspect de
la sécurité : le NAT
Si le routeur reçoît un paquet et qu'aucune
correspondance n'est trouvée dans sa table de NAT, cela veut dire que la
communication n'a pas été initiée de l'intérieur.
Dans ce cas, le routeur n'a aucun moyen de savoir vers qui il faut envoyer ce
paquet. Ce dernier est donc tout simplement ignoré ("drop"). Par la
même occasion, cette action empêche une connexion initiée
d'Internet de s'établir. Cela a pour conséquence une
sécurité accrue: on ne peut pas accéder aux partages
Windows, ni même se connecter à un cheval de Troie qui serait peut
être installé sur un des ordinateurs derrière le routeur.
Du reste, c'est précisément à cela que sert un firewall
matériel, lorsqu'il n'est pas configuré plus
spécifiquement. Les routeurs évolués fournissent, de plus,
des règles de filtrage assez poussées, permettant de
définir une suite de règles à vérifier avant de
laisser passer, ou d'ignorer un paquet.
On peut par exemple spécifier que telle ou telle
adresse IP sur Internet a le droit de communiquer sur tel port.
Mais si le principe du NAT est bénéfique au
niveau de la sécurité, il n'en reste pas moins un obstacle
à certaines applications. Prenons un cas facile: vous avez l'ADSL, et
vous aimeriez pouvoir communiquer par visioconférence avec un ami. Vous
avez une webcam correctement installée, et vous lancez Netmeeting pour
héberger une nouvelle conférence.
Tout est prêt, vous envoyez maintenant par e-mail votre
adresse IP publique (pas la privée car elle n'a aucun sens sur
Internet). Votre correspondant tente donc de se connecter avec Netmeeting sur
l'adresse que vous lui avez envoyée, mais il n'y arrive pas ! En effet,
le routeur reçoît bien des paquets, mais ne peut pas savoir vers
quel ordinateur l'acheminer, même si vous n'avez branché que
votre ordinateur sur le routeur. C'est un cas classique où le NAT
est gênant.
II.1.8 - Technique de
codage
II.1.8.1 - Les techniques
de multiplexage
II.1.8.1.1 - FDM
FDM (Frequency Division Multiplexing) est une technique de
Multiplexage par répartition de fréquence (MRF). Elle est
utilisée pour accroître les débits sur paires
torsadées et plus particulièrement des lignes
téléphoniques. Le Multiplexage fréquentiel consiste
à partager la bande de fréquence disponible en un certain nombre
de canaux ou sous bandes plus étroites et à affecter en
permanence chacun de ces canaux à un utilisateur ou à un usage
exclusif.
L'organisation du groupe primaire ou groupe de base
utilisé en téléphonie est basée sur un Multiplexage
fréquentiel. Ce dernier consiste à regrouper 12 voix
téléphoniques de 4000 Hz chacune (3000 Hz utilisables plus 2
espaces inter bandes de 500 Hz) ce qui donne une largeur de bande de 48 kHz
répartie entre 60 et 108 kHz.
Figure II.8 : Multiplexage fréquentiel de trois canaux
téléphoniques
SOURCE : Document StevePETAS Vincent Nouvelles Technologies
Réseaux - ADSL.
On trouve également un bon exemple de l'utilisation de
FDM avec ADSL. ADSL est né de l'observation qu'une ligne
téléphonique possède une bande passante d'environ 1 MHz
dans laquelle seule, une largeur de bande de 4 kHz est utilisée pour les
communications téléphoniques. Il reste donc une bande passante
importante disponible pour un autre usage. C'est un multiplexage en
fréquence qui va permettre son utilisation :
Figure II.9 : Multiplexage des fréquences en ADSL
SOURCE : Document StevePETAS Vincent Nouvelles Technologies
Réseaux - ADSL.
Une bande de 4 kHz est réservée pour la
téléphonie classique (POTS : Plain Old Téléphone
Service).
Une bande est réservée pour le flux de
données usager vers réseau. (Upstream Data : Voie montante).
Une bande est réservée pour le flux de
données réseau vers usager. (Dowstream Data : Voie descendante)
L'ensemble de la bande passante s'étend sur 1,1 MHz. Le
canal dédié au téléphone est séparé
des canaux dédiés aux données par un filtre passe-bas
(splitter) passif. Le filtre envoie également
l'intégralité du signal au modem ADSL (ATU-R: ADSL transceiver
unit-remote). Celui-ci est doté d'un filtre passe-haut qui
élimine le canal dédié au téléphone. Le
signal est ensuite traité par la technologie DMT pour être
transmis à l'équipement informatique via une liaison de type
Ethernet 10BaseT ou ATM25.
Figure II.10 : Séparation du téléphone et
des données chez l'usager en ADSL
SOURCE : Document StevePETAS Vincent Nouvelles Technologies
Réseaux - ADSL.
II.1.8.1.2 - TDM
La technologie TDM (Time Division Multiplexing ou Multiplexage
temporel) permet d'échantillonner les signaux de différentes
voies à faibles débits et de les transmettre successivement sur
une voie à haut débit en leur allouant la totalité de la
bande passante.
On retrouve ce type d'utilisation sur les canaux T1 aux
États-Unis qui regroupent par multiplexage temporel 24 voies à 64
kbit/s en une voie à 1,544 Mbit/s ou sur les canaux E1 en Europe qui
regroupent 30 voies analogiques en une voie à 2,048 Mbit/s.
Figure II.11 : Principe du multiplexage du TDM
SOURCE : Support du cours sur la technologie ADSL.
Les différentes voies à faible débit
(100Mb/s) sont adressées successivement sur le canal à haut
débit (Nx100Mb/s). Le "mélange" des voies faibles débits
se fait par l'intermédiaire du Multiplexeur temporel (MUX) les signaux
sont récupérés ensuite grâce au
démultiplexeur (DEMUX) qui fait l'opération inverse. Entre le MUX
et le DEMUX, on retrouve le système optique de base
(Laser-Fibre-Détecteur).
II.1.8.2 - Les techniques
de Modulation
Le but des technologies xDSL est de doper la communication sur
le réseau téléphonique existant. Il s'agit de mettre en
oeuvre de nouvelles techniques de traitement du signal permettant d'augmenter
le débit. Pour l'ADSL, la clé réside dans la modulation.
Il existe différentes façons de traiter la
porteuse HF, en fonction de la donnée à transmettre; on utilise
pour cela les techniques Carrier Amplitude/Phase Modulation (CAP) et Discret
Multi tone Modulation (DMT).
II.1.8.2.1 - CAP
CAP utilise aussi bien la modulation de phase que la
modulation d'amplitude.
L'ensemble des combinaisons de bits qu'on peut envoyer
à un instant de modulation donné se nomme une constellation.
Chaque combinaison possible de bits est représentée par un point
de cette constellation. Ces combinaisons de bits sont obtenues par une
combinaison de plusieurs valeurs d'amplitudes possibles ainsi que par des
décalages de phase. La figure ci-dessous donne un exemple de
constellation pour un 2-CAP (un décalage de phase de 180° et un
niveau d'amplitude) et un 64-CAP (décalages de phase de 90° et
quatre niveaux d'amplitude). La constellation pour un codage de ligne à
2-CAP et 64-CAP (voir dans annexe 2).
Les émetteurs-récepteurs CAP peuvent utiliser
des constellations multiples qui créent 2 valeurs. Cependant en
réaction aux différentes conditions de la ligne (bruit,
défauts.), les algorithmes CAP peuvent étendre et contracter ces
constellations (c'est-à-dire : N-CAP = 512-CAP, 64-CAP, 4-CAP,
etc...).
Cette capacité à changer la taille des
constellations est une des deux façons utilisées par CAP pour
s'adapter aux caractéristiques de la ligne. L'autre méthode est
simplement de réduire la bande passante utilisée.
Contrairement à DMT, CAP ne subdivise pas la bande
passante disponible au-dessus des 4KHz en canaux étroits. CAP peut
augmenter ou diminuer la largeur de bande qu'il utilise par incrément de
1 Hz.
Dans les systèmes CAP, seulement deux canaux sont
requis en plus de celui utilisé par le téléphone:
"Upstream" et "Dowstream". Ces canaux sont séparés par la
technique de multiplexage FDM.
II.1.8.2.2 - DMT
La transmission des données sur la ligne
d'abonnés est basée sur la modulation DMT :
DMT (Discrete Multi Tone) est une modulation multi porteuse.
Pour son application à l'ADSL, le spectre de fréquence compris
entre 0 Hz et 1,104 MHz est divisé en 256 sous canaux distincts
espacés de 4,312 kHz. Les sous-canaux inférieurs sont
généralement réservés aux POTS, ainsi les
sous-canaux 1 à 6 (jusqu'à 25,875 kHz) sont en principe
inutilisés et laissés pour la téléphonie
analogique.
Figure II.12 : Principe de modulation du DMT
SOURCE :http://igm.univ-mlv.fr/~duris/NTREZO/20032004/Bouzon-Herve-Rapport-
La consultation internet privilégie la redescende
d'informations vers l'utilisateur et est donc basée sur les technologies
asymétriques : ADSL / ADSL2 / ADSL2+ et ReADSL.
Ces technologies sont sans cesse améliorées afin
d'augmenter la couverture des abonnés susceptibles d'utiliser le
service ADSL et d'être à même de supporter les nouvelles
applications développées sur l'ADSL (VOIP / TVADSL) qui demandent
de plus en plus de bande passante.
La technologie ADSL2+ augmente le nombre de canaux
utilisés (512) ainsi que le spectre qui s'étend jusqu'à
2.2 MHz.
Figure II.13 : les différents spectres utilisent par
l'ADSL, l'ADSL2 l'ADSL2+.
SOURCE :http://igm.univ-mlv.fr/~duris/NTREZO/20032004/Bouzon-Herve-Rapport
L'apparition et la normalisation récente des
technologies ADSL2 et ADSL2+ permettent d'augmenter la distance maximale de
raccordement d'abonné ainsi que les débits montants et
descendants. L'etude comparative est consigné dans le tableau II.2.
Tableau II.2 : Dédit offert en fonction des distances
de l'ADSL, l'ADSL-2, l'ADSL2+.
|
ADSL
|
ADSL-2
|
ADSL2+
|
Débits montants
(max théoriques)
|
1 Mbps
|
1 Mbps
|
1,2 Mbps
|
Débits descendants
(max théoriques)
|
8 Mbps
|
10 Mbps
|
25 Mbps
|
Temps d'initialisation de la connexion
|
10s
|
3s
|
3s
|
Segmentation en canaux (oui/non)
|
Non
|
Oui
|
Oui
|
Distance maximale de raccordement
|
5 Km
|
(5 à 10% sup)
|
(5 à 10% sup)
|
SOURCE : réalisation personnelle
II.1.9 - Dégroupage
Le dégroupage de la boucle locale est un processus qui
permet aux concurrents de Benin Télécom d'accéder aux
lignes téléphoniques (la « paire de cuivres »)
jusqu'à l'abonné et mettant fin au monopole de
l'opérateur historique sur les communications locales.
II.1.9.1 -
Dégroupage partiel
Le dégroupage " partiel ", ou accès
partiellement dégroupé à la boucle locale, consiste en la
mise à disposition de l'opérateur tiers de la bande de
fréquence " haute " de la paire de cuivres, sur laquelle il peut alors
construire, par exemple, un service ADSL. La bande de fréquence basse
(celle utilisée traditionnellement pour le téléphone)
reste gérée par Benin Telecom, qui continue de fournir le service
téléphonique à son abonné, sans aucun changement
induit par le dégroupage sur ce service.
Figure II.14 : Dégroupage partiel d'une ligne
d'abonné
SOURCE :
www.google.fr/20032004%2FBouzon-Herve-Rapport-ADSL.pdf
Ce schéma explique la répartition des
différentes communications et les frontières de
responsabilités entre Benin Telecom et les autres opérateurs.
C'est-à-dire que la partie concernant l'ADSL est redirigée vers
une salle de cohabitation où les autres opérateurs peuvent
organiser comme ils veulent leurs équipements et leur réseau de
collecte.
II.1.9.2 -
Dégroupage total
Le dégroupage " total ", ou accès totalement
dégroupé à la boucle locale, consiste en la mise à
disposition de l'intégralité des bandes de fréquence de la
paire de cuivres.
L'utilisateur final n'est alors plus relié au
réseau de BeninTelecoms, mais à celui du nouvel opérateur
entrant.
Figure II.15 : Dégroupage total d'une ligne
d'abonné.
SOURCE :
www.google.fr/20032004%2FBouzon-Herve-Rapport-ADSL.pdf
Ici, l'opérateur tiers a un contrôle total de la
ligne du client. À lui de fournir les services et équipements
qu'il désire.
II.1.9.3 - L'architecture
d'un abonné ADSL
Les équipements propres à l'ADSL sont de deux
ordres. Au niveau de l'utilisateur, on trouvera un modem spécifique qui
sera inséré entre la prise téléphonique et le
micro-ordinateur. La liaison entre le modem et le micro-ordinateur pourra
être de type filaire (USB ou Ethernet), hertzienne (Wifi) ou par le
réseau électrique (CPL). Côté opérateur,
le DSLAM regroupe les données numériques des
abonnés et les multiplexe sur un seul lien à haut débit
vers le coeur du réseau. Cette interface est installée dans les
centraux téléphoniques.
A l'autre extrémité de la chaîne, le
BAS ou Broadband Access Server réalise l'interface entre le
réseau de collecte et les réseaux d'accès aux fournisseurs
d'accès Internet pour la fourniture des contenus. Cet
élément est notamment chargé de l'authentification des
utilisateurs et du routage de leurs données vers le fournisseur
d'accès concerné.
Figure II.16 : Schéma général d'une
connexion à Internet via ADSL
SOURCE : réalisation personnelle
II.1.10 - Avantages et
Inconvénients de l'ADSL
II.1.10.1 - Avantage
L'ADSL présente de nombreux avantages par rapport
à une connexion Internet classique :
· l'ADSL permet des débits beaucoup plus
importants ;
· la plupart des offres ADSL sont des offres
illimitées ;
· la connexion est permanente et la ligne
téléphonique est libérée ;
· l'installation est facile : le client est en mesure
de l'effectuer lui-même, cela ne nécessite pas d'intervention de
la part du fournisseur d'accès, elle est donc à moindre
coût ;
· le haut débit a permis l'apparition de
nombreux services : tels que la vidéo, la téléphonie sur
IP, la télévision sur IP ....
Pour l'opérateur, l'ADSL ne nécessite pas un
investissement trop onéreux, le dernier kilomètre par l'ADSL est
moins cher que l'utilisation de la fibre optique. L'utilisation du
réseau téléphonique existant permet d'envisager un grand
nombre d'abonnés potentiels. L'ADSL est toujours en pleine expansion.
II.1.10.2 -
Inconvénients
Au nombre des inconvenients, il est cité :
· l'ADSL n'est pas encore disponible dans sur tout le
territoire béninois ;
· le débit affiché, bien que plus
rapide que par un modem 56kbps reste souvent théorique au vu des
problèmes de diaphonie et de la qualité de la paire de cuivres ;
· il est nécessaire de se situer dans une zone
compatible et proche d'un centre. Les campagnes sont alors exclues de ce mode
de communication. La dissipation d'énergie est à l'origine de
cette contrainte ;
· au Benin, pour bénéficier de l'ADSL,
il est nécessaire d'avoir un abonnement téléphonique.
II.2 - La généralité sur la
Télévision
La télévision est un ensemble de techniques
destinées à émettre et recevoir des séquences
audiovisuelles, appelées programme télévisé
(émissions, films et séquences publicitaire). Le contenu de ces
programmes peut être décrit selon des procédés
analogiques ou numériques tandis que leur transmission peut se faire par
ondes radioélectrique ou par réseau câblé.
II.2.1 - Historique
Encore très lu jusqu'à nos jours, c'est le
très visionnaire Jules Verne qui, en 1863, mentionna le premier dans ses
écrits la projection d'images sur un écran. L'oeuvre ne fut
pourtant publiée que bien plus tard. En effet, comme beaucoup d'autres
de ses visions aujourd'hui devenues réalité courante, on trouvait
cette idée trop fantastique et totalement inintéressante.
Quelques années de plus s'écoulèrent
avant la construction du premier téléviseur. C'est en 1884 que
l'ingénieur allemand Paul Gottlieb Nipkow fit breveter son «
télescope électrique ». Il s'agissait de décomposer
les images en points lumineux à l'aide d'un disque rotatif percé
de trous disposés en spirale.
Les « signaux sombres et clairs » ainsi
créés étaient acheminés jusqu'à un
deuxième appareil constitué également d'un disque
percé et d'une ampoule. La lumière de cet appareil de restitution
était dirigée vers un mur blanc afin de rendre l'image d'origine.
Il fallut pourtant encore 40 ans à Nipkow pour qu'il transforme son
idée en un appareil fonctionnel et puisse à nouveau
déposer un brevet. Ce brevet fut acquis par Siemens & Halske en
1930. En 1934, la première chaîne télévisée
allemande fut baptisée « Paul Nipkow ». Les appareils de
l'ingénieur furent utilisés jusqu'en 1940 à Berlin dans le
cadre des premiers tests télévisés.
Quelques années après le brevet du premier
télescope électrique, en 1897, Karl Ferdinand Braun inventa le
tube de Braun. Cette invention fut par la suite développée pour
donner naissance au téléviseur cathodique. Dès 1928, la
société à responsabilité limitée
cofondée par Braun, qui prit par la suite le nom de Telefunken AG,
procéda à un premier essai télévisé public.
La même année, l`Anglais Jahnn L. Baird fit de premiers essais de
télévision couleur avec l'entreprise Bell Company. C'est en 1929
que la British Broadcasting Corporation (BBC) inaugura enfin des
retransmissions télévisées d'essai
régulières. En 1940, Baird réussit pour la première
fois à transmettre des images télévisées couleur
sur de grandes distances.
En Suisse, l'ère de la télévision ne
débuta qu'en 1953 avec une diffusion régulière de
seulement trois heures par semaine. Très bientôt, la «
télévision suisse » se mit elle aussi à diffuser une
heure de programme cinq soirs par semaine. Une année plus tard,
plusieurs diffuseurs européens fondèrent l'Eurovision à
Genève afin de pouvoir échanger des supports
télévisés au-delà des frontières nationales.
Basé sur les faisceaux dirigés, le réseau commun de tous
les participants à l'Eurovision couvrait déjà à
l'époque plus de 6000 kilomètres être groupait 44
chaînes TV dans huit pays. La télévision suisse participa
dès le début à une retransmission de première avec
la diffusion en direct de la fête de la jonquille de Lausanne. Quelques
semaines plus tard seulement, neuf autres retransmissions en direct suivirent
avec le championnat du monde de football organisé à Berne.
Tandis que les différents diffuseurs et l'opinion
publique débattaient déjà âprement sur l'influence,
les finances et les compétences de la télévision, les
techniciens s'attaquaient à l'introduction de la
télévision couleur. Dès 1961, l'ingénieur allemand
Walter Bruch acheva sa propre version améliorée du système
PAL (« Phase Alternation Line ») en se basant sur le modèle
américain d'origine. Ce système permet d'intégrer des
informations chromatiques dans l'image télévisée en noir
et blanc. En 1966, presque tous les pays d'Europe de l'Ouest tombèrent
d'accord sur l'introduction de la télévision couleur PAL. Le coup
d'envoi fut ensuite donné en 1967 lors de l'exposition internationale de
la radio de Berlin-Ouest.
En Suisse, pour cause de manque de moyens de production,
l'exploitation officielle de la télévision couleur ne put
commencer que vers la fin de l'année1968. Là encore, les trois
chaînes linguistiques ne diffusaient « en couleur » en moyenne
que trois heures hebdomadaires d'émissions sélectionnées.
La situation changea avec l'acquisition de studios plus modernes en 1973.
Est suivi de cette époque l'arrivée du Betamax
(1975), le Dolby surround améliorant la qualité du son (1982).
Dans les années 90 est venu le formatage numérique avec
l'apparition des télévisions HD faisant place aux signaux format
analogique et numérique.
Depuis lors, la télévision évolue en
permanence. Elle se dote de nouvelles technologies de transmission et dispose
de poste téléviseurs sans cesse plus perfectionnés afin de
répondre à nos besoins actuels...
2010 · Apparition des téléviseurs HD
à D.E.L.
Demain, c'est maintenant, voilà ce que l'on peut dire
de ces dernières années avec des TV à écran plat
LCD, Plasma ou LED usant de technologies plus innovantes les unes que les
autres. La 3D, le full HD 1080p, la Smart TV connectée, le Wifi, le DLNA
et le Bluetooth... Et demain ? La 4k (ultra HD), la 8K, la reconnaissance
vocale améliorée, le contrôle par le geste, l'usage de la
technologie OLED...
II.2.2 -
Télévision analogique
Le terme analogique vient du grec analogikos et
signifie correspondant ou semblable. En d'autres termes, cela signifie que le
rendu d'une image ou d'un son est analogue à sa source. La technologie
de la télévision analogique utilise differents points mise
à la suite les uns des autres par ligne et enregistres avec les bonnes
valeurs chromatiques et de luminosite afin de rendre les diffrentes images.
L'enchanement de ces images en grand nombre sur une braif période de
temps (valeur typique de 25 images par seconde) donne une impression d'images
en mouvement. Le recepteur du téléviseur veille donc ce que les
differents points et images soient places dans le bon ordre chronologique afin
que le téléspectateur visualise ce que la caméra a vu et
enregistré.
II.2.2.1 Conception
Fondamentaux
II.2.2.1.1 Impression du
mouvement
La transmission sur un canal, ou l'enregistrement sur un
support magnétique ou optique d'une image animée,
nécessitent de la mettre sous forme d'un signal électrique dit
signal vidéo. Une image animée peut être
considérée comme une fonction de 3 variables : "Information
d'image" = I(x, y, t)
Dans le temps (t), on transmet un nombre suffisant d'images
par seconde pour que l'oeil, qui réagit assez lentement, ait
l'impression d'un mouvement continu ; connu depuis plus d'un siècle,
c'est le principe du cinéma. Au cinéma, la fréquence
d'affichage est de 24 images par seconde. Pour la télévision elle
est égale à la moitié de la fréquence du
réseau électrique, soit 25 images par seconde en Europe et dans
le reste du monde, à l'exception de l'Amérique du Nord, du Japon,
et d'une grande partie de l'Amérique du Sud pour lesquelles la
fréquence d'affichage est égale à 30 images par seconde.
Les valeurs numériques que nous donnerons par la suite correspondront
essentiellement aux normes d'affichage "européennes".
Si l'image contient des fréquences (temporelles ou
spatiales) supérieures à la moitié de la fréquence
d'échantillonnage, on assiste à des phénomènes de
repliement de spectre très nets : effet de moiré dans le domaine
spatial, battements dans le domaine temporel (c'est pourquoi une roue tournant
à 24 ou 26 tours par seconde apparaît à la
télévision comme faisant un tour par seconde, en sens inverse
dans le premier cas).
II.2.2.1.2 - le
balayage
a- Principe
Une image monochrome désigne une image "noir et blanc"
(dite "achrome") mais aussi chaque composante d'une image couleur, puisqu'on
sait qu'une image couleur peut être reconstituée par la
superposition de trois couleurs fondamentales (rouge, vert, bleu).
Dans l'espace (x ; y), on décompose l'image en un
nombre suffisant de lignes horizontales, puis on l'analyse point par point le
long de chaque ligne. Ces principes d'analyses sont les mêmes pour la
télécopie ou la transmission de photographies : après
l'échantillonnage dans le temps, on doit transmettre des images fixes.
Les images sont converties en signal électrique commandant l'afficheur
optique.
Figure II.17 : Principe du balayage de l'écran.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI
b- balayage
entrelacé
Cependant, si l'oeil est incapable de percevoir des images
séparées si celles-ci sont affichées avec un taux de
répétition de 20 à 30 Hz, il reconnaît pour cette
gamme de fréquences les variations de luminosité d'une image
à l'autre, d'où un désagréable effet de
papillotement Pour éviter cela, le taux de "rafraîchissement" de
l'ensemble des lignes correspondant à un balayage de l'écran doit
être égal à au moins 50 Hz.
Pour conserver une fréquence d'affichage des images
égale à seulement 25 Hz (un affichage à 50 images par
seconde conduirait au doublement de la bande passante nécessaire pour
transmettre le signal vidéo), une image est analysée en deux
trames entrelacées. Une ligne sur deux est analysée à la
première trame, l'autre à la trame suivante. Comme il y a en
général un nombre impair de lignes par image, chaque trame
commence (cas des trames impaires) ou finit (cas des trames paires) par une
demi-ligne. La fréquence trame est donc le double de la fréquence
image, soit en Europe, F trame = 50 Hz.
Dans certains téléviseurs haut de gamme, la
fréquence trame est même doublée afin d'améliorer la
stabilité de l'image (balayage à "100 Hz") et limiter encore plus
le problème du papillotement. En pratique, chaque trame est mise en
mémoire pour être projetée deux fois à 50 Hz.
II.2.2.1.3 Signal
composite
Le signal vidéo en télévision N&B est
constitué par deux composantes (Figure II.18) : d'une part des
impulsions de synchronisation déclenchant les balayages ligne et trame,
et d'autre part par des niveaux de tension variables dits de "luminance",
représentatifs de la luminosité des différents points
affichés à l'écran. Voyons plus en détails comment
s'organise ce signal.
Figure II.18 : Constitution du signal vidéo pour une
ligne.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI
a. Amplitude
L'amplitude du signal vidéo varie dans une plage de 1 V
crête à crête (sur lignes adaptées à 75 ?).
Les niveaux de synchronisation occupent 30% de cette plage, les niveaux de
luminance les 70% restants. Cette répartition résulte d'un
compromis entre la fiabilité de la synchronisation des balayages ligne
et trame et la qualité de l'image. Elle permet de plus de séparer
facilement à la réception les impulsions de synchronisation des
niveaux de luminance par un simple écrêtage.
Pour un signal dont l'amplitude varie entre 0 et 1 V, les
impulsions de synchronisation apparaissent entre 0 et 0,3 V.
Ce niveau de 0,3 V est désigné comme le niveau
de suppression (blanking). Il correspond à un affichage noir à
l'écran. Avec l'exemple précédent, les niveaux de
luminance s'échelonnent entre 0,3 V et 1 V. Plus le niveau de tension
est important, plus l'intensité du faisceau excitant le matériau
luminescent (luminophores, en anglais phosphors) de l'écran est grand et
plus le point de l'écran apparaît clair. Le niveau du "noir" peut
coïncider ou non avec le niveau de suppression, suivant que l'on souhaite
obtenir à la restitution sur l'écran une image plus ou moins
lumineuse (Figure II.19). On peut être également conduit à
introduire à un décalage pour un problème lié au
non linéarité de la réponse de l'écran (Figure
II.18). Le niveau du noir peut alors être situé 0,07 V au-dessus
du niveau de suppression.
Figure II.19 : Choix du niveau de référence
`noir' pour la luminance.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques.-
SysTélé2 Université Paris XI
b.Synchronisation
Les impulsions de synchronisation marquent le début
d'une trame ou d'une ligne. Elles déclenchent des signaux en dents de
scie qui permettent de repérer le balayage des lignes d'une trame ou les
points d'une ligne. La différenciation entre impulsion de
synchronisation "trame" et "ligne" s'effectue à partir de leurs
durées respectives.
Les impulsions correspondant au balayage horizontal sont des
impulsions de 0,3 V à 0 V (suivant l'exemple développé
dans la section précédente) de durée 4,7 us à 4,8
us (Figure II.18). Cette impulsion est placée 1,4 à 1,5 us
après la fin des variations du signal de luminance correspondant
à la ligne précédente, et 5,4 à 6,4 us avant le
début des variations des niveaux de luminance de la ligne à
balayer, d'où une durée totale du "retour ligne" de l'ordre de 12
us.
Les intervalles de temps entre impulsions de synchronisation
et niveaux de luminance (occupant pour une ligne les 52 us restantes)
permettent d'éviter les risques d'interférence entre ces deux
types de variations de tension. Pour ce qui est de l'intervalle de 1,4 à
1,5 us (front porchen anglais), il assure de plus que l'instant de
déclenchement du balayage ligne ne soit pas perturbé par le
dernier niveau de luminance intervenant dans la ligne précédente
(Figure II.20).
Figure II.20 : Intérêt du "front porch" pour la
synchronisation ligne.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques.-
SysTélé2 Université Paris XI
Les "codages" des télévisions à
péage peuvent consister à faire fluctuer selon un algorithme de
cryptage la position du front des impulsions de synchronisation de ligne.
Les impulsions de synchronisation de trame occupent
elles-aussi deux niveaux (0,3 et 0 V) mais apparaissent pendant la durée
de plusieurs lignes. Elles se décomposent en trois séquences de
2,5 lignes (une trame comporte 312,5 lignes) : une première avec 5
impulsions courtes apparaissant dans les 2,5 dernières lignes de la
trame précédente, une deuxième avec 5 impulsions plus
larges dans les 2,5 premières lignes de la nouvelle trame, et enfin le
troisième avec de nouveau 5 impulsions courtes (Figure II.21).
Figure II.21 : Déclenchement des trames pour un
standard à 625 lignes.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques.-
SysTélé2 Université Paris XI
A ces 7,5 lignes supprimées par trame s'ajoutent encore
une vingtaine de lignes "noires" ne transmettant pas d'informations image mais
par exemple des lignes test ou des informations codées (sous-titrage,
télétexte dans les 12 premières lignes...
II.2.2.1.4 - La
transmission
a. Son
Le signal sonore est multiplexé avec le signal
vidéo : il est modulé en amplitude (système
français pour la diffusion hertzienne) ou en fréquence (la
plupart des autres systèmes) sur une sous-porteuse d'environ 7,5 MHz
dans le standard européen. Il n'interfère pas alors avec la bande
de base du signal vidéo qui occupe au maximum 6 MHz. A
l'émission, la puissance transmise correspondant au son est environ 5
fois plus faible que la puissance correspondant à l'image.
b. fréquences
porteuses
Pour transmettre le signal vidéo sur de longues
distances, il faut le moduler. Les caractéristiques de la modulation
employée varient selon la nature de la transmission (Figure II.22).
Figure II.22 : Les différentes natures de la diffusion
de la télévision.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI
II.2.2.2
Télévision en couleur
II.2.2.2.1
Principe
Conformément aux caractéristiques de la vision
humaine, le cerveau peut reconstituer la plupart des couleurs visibles à
partir d'un mélange de 3 couleurs fondamentales situées dans le
rouge, le vert et le bleu. C'est la trichromie additive. L'image vidéo
est donc décomposée par des filtres optiques en ces trois
composantes fondamentales qui seront analysées indépendamment
pour donner trois signaux vidéo notés ER, EV et EB. On parle de
liaison RVB, en anglais RGB pour Red, Green, Blue.
II.2.2.2.2 Signal
Couleur
a- Colorimetrie
Les trois (3) signaux ER, EV et EB sont équivalents
à des luminances et peuvent être transmis
séparément. C'est parfois le cas en transmission locale, ou au
niveau de la prise péritel des téléviseurs,
magnétoscopes, décodeurs, etc.... Ce procédé n'est
pas applicable en diffusion hertzienne ni en distribution câblé
car il n'est pas compatible avec les téléviseurs noir et blanc
(problème fondamental lors de l'introduction de la
télévision couleur dans les années 60 et 70) et il triple
a priori la largeur de bande nécessaire à la transmission.
La compatibilité avec le noir et blanc est obtenue en
remplaçant les trois signaux ER, EV et EB par trois autres. Le premier
est la luminance qui est la même qu'en télévision N&B.
C'est donc le seul signal utile aux téléviseurs monochromes. La
luminance Y s'exprime sous la forme :
Y = 0,30 ER + 0,59 EV + 0,11 EB (les coefficients proviennent
de la différence de sensibilité de l'oeil selon les couleurs).
Les deux autres signaux, DB = EB - Y et DR = ER - Y, composent la chrominance
qui portent l'information de coloration de l'image. Ces deux signaux, qui
peuvent être négatifs, suffisent ; DV = EV - Y (le plus souvent
voisin de zéro du fait de l'efficacité visuelle de l'oeil) s'en
déduit. On parle alors de "liaison composite YUV" (U et V étant
respectivement associés à DB et DR).
On peut représenter les composantes dans le plan de
couleurs (DB; DR).
Pour une couleur "purement" rouge, soit ER = 1 et EB = EV =
0, on a DB = - 0,30 et DR = 0,7.
Pour un bleu, soit EB = 1 et ER = EV = 0, on a DB = 0,89 et
DR= -0,11.
Enfin pour un vert, soit EV = 1 et EB = ER = 0, on a DB = DR =
- 0,59.
Figure II.23 : Plan de couleurs.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI
Dans le plan de couleur, les points symétriques par
rapport à l'origine des points rouge, vert et bleu correspondent
respectivement aux couleurs cyan (bleu clair), magenta (rose pourpre) et jaune,
soit les couleurs complémentaires de rouge, vert et bleu (le cyan est
obtenu par mélange du vert et du bleu, le magenta du rouge et du bleu,
le jaune du rouge et du vert).
b- Aspect
fréquences
A l'origine de la télévision en couleur, la
contrainte était de ne pas modifier la répartition en
fréquences des émetteurs. Il a donc fallu insérer les
informations de chrominance dans le spectre de luminance. Le principe retenu
dans tous les systèmes a donc été de moduler la
chrominance sur une sous porteuse et de la multiplexer en des fréquences
avec la luminance. Pour cela, il a donc été nécessaire de
réduire fortement la bande passante occupée par la chrominance.
C'est possible sans trop de gène car l'oeil est beaucoup moins sensible
aux variations de chrominance qu'aux variations de luminance. L'acuité
visuelle de l'oeil est en fait environ 4 fois plus importante pour la luminance
que pour la chrominance. En conséquence, les signaux de chrominance sont
tout d'abord filtrés à environ le quart de la bande passante
vidéo, soit de l'ordre de 1,5 MHz.
Après quoi, les signaux de chrominance modulent une
sous-porteuse vers les 3/4 de la bande passante vidéo, de sorte que le
spectre de la sous porteuse modulée se situe dans la moitié
supérieure du spectre de la luminance. C'est dans le choix de la
fréquence de la sous-porteuse et du type de modulation que se situe la
différence entre les trois systèmes classiques de
télévision en couleurs : NTSC, PAL, SECAM.
Il y a donc nécessairement réduction de la
qualité du signal de luminance, dont une partie du spectre est
occupée par la chrominance. Cette réduction peut cependant
être limitée car l'énergie de la luminance est contenue
pour l'essentiel dans le bas de son spectre.
Compte tenu de la périodicité des images, donc
des lignes, des demi-trames et de la synchronisation, le spectre vidéo
est un spectre de raies. La chrominance est aussi un spectre de raies. Si elle
module une sous porteuse telle que les raies de chrominance soient
intercalées avec celle de la luminance, il sera alors possible de les
séparer avec un filtre en "peigne". Si cela n'est pas le cas, au prix
d'une acceptable altération de l'image (récepteurs bas de gamme)
il est possible de filtrer la partie "haute" du spectre de luminance pour
récupérer les informations de chrominance. Enfin, on transmet
souvent ce spectre en modulation BLA. Pour la diffusion hertzienne. A
l'aide d'un filtre passe-haut, on conserve la bande latérale
supérieure et une partie de la bande latérale inférieure
ainsi que la porteuse f0 atténuée (Figure II.24). Les
différents canaux de télévision peuvent être ainsi
espacés de 8 MHz. La présence de la porteuse permet d'utiliser la
démodulation par détection d'enveloppe, moyennant une distorsion
jugée raisonnable, procédé peu coûteux. Cette
méthode est cependant aujourd'hui supplantée par la
démodulation cohérente, la porteuse étant facilement
récupérable (transmission de salve de porteuse pendant la
transmission des niveaux de suppression, ou/et utilisation d'une boucle
à verrouillage de phase). C'est dans les basses fréquences de la
bande de base que se trouvent les signaux de synchronisation lignes et trames,
avec un faible niveau. Le résidu de la bande latérale
inférieure permet de doubler leur puissance.
Figure II.24 : Spectre du signal vidéo couleur
modulé (standard européen). Le son est généralement
modulé en fréquence (système NTSC et PAL) ou en amplitude
(SECAM) autour d'une sous-porteuse située en dehors de la bande de
fréquence occupée par le signal vidéo.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI.
II.2.2.2.3 les normes de
codages
a- PAL/SECAM
Ø Système PAL
Ce système allemand, développé chez
Telefunken en 1963, a repris le principe du NTSC, la MAQ, en corrigeant son
principal défaut, la sensibilité aux erreurs de phase en
réception. Pour cela, la phase du signal R modulant en quadrature la
sous-porteuse, est alternée à chaque ligne (Figure II.25),
d'où le nom du procédé : Phase Alternance Line, ou PAL.
Figure II.25 : Système PAL, plan de couleurs.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI.
A la réception, et avant la démodulation, on
sépare les signaux DR et DB en faisant :
Ligne n + ligne (n-1) = 2 DB
Ligne n - ligne (n-1) = #177; 2 DR, le signe dépendant
de la parité de n.
A ce point, les deux signaux sont toujours modulés,
mais ils sont séparés. En contrepartie, la définition
verticale est réduite de moitié, puisque l'on fait la moyenne de
deux lignes successives.
La porteuse est à 4,434 MHz, et une salve est transmise
pour la référence de phase en début de chaque ligne, avec
une alternance entre 3ð/4 et 5ð/4. Cette référence permet
de démoduler la voie DR avec sa phase correcte.
Les schémas des blocs d'émission et de
réception su système PAL sont donnés sur la Figure II.26.
Le démodulateur inclut une ligne à retard (retard de la
durée totale d'une ligne soit 64 us) pour obtenir simultanément
les lignes n et n-1.
L'addition (ou la soustraction) de deux lignes successives
crée l'effet de peigne qui améliore la séparation de la
luminance et de la chrominance
Figure II.26 : Modulateur et démodulateur PAL.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI.
Ø Système SECAM
Le système français SECAM (séquentiel
couleur à mémoire, mis en service en octobre 1967) utilise la
modulation de fréquence de la sous-porteuse de la chrominance. Un seul
signal pouvant être transmis de la sorte, on transmet alternativement la
composante DR et la composante DB. Au décodage, la chrominance est
reconstituée en utilisant la composante reçue et la composante
complémentaire de la ligne précédente qui a
été mise en "mémoire", c'est-à-dire retardée
par une ligne à retard de 64 us.
Comme en PAL, il y a réduction de moitié de la
définition verticale, ce qui est en général peu visible.
Un transitoire brusque d'une ligne à l'autre peut créer des
erreurs de couleur, mais comme il y a alternance d'une trame à l'autre
de la répartition de DR et DB entre les lignes, cet effet est
atténué.
La fréquence centrale de la sous-porteuse et
l'excursion en fréquence ne sont pas les mêmes pour DR et DB:
f0 = 4,406 MHz (soit 282 fois la fréquence
de balayage horizontal fL) et ?F = #177;280 kHz pour DR,
f0= 4,250 MHz (soit 272 fois fL) et ?F = #177;230
kHz pour DB.
Ces fréquences, asservies sur fL, sont transmises en
salves en début de chaque ligne, ce qui permet l'identification de la
composante transmise. Au codage, un commutateur aiguille alternativement DR et
DB vers l'émission (Figure II.27), tandis qu'au décodage (Figure
II.28), une permutation synchronisé par l'identification des salves
envoie le bon signal à l'entrée de chaque démodulateur.
Figure II.27 : Modulateur SECAM.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI.
Figure II.28 : Démodulateur SECAM.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques.-
SysTélé2 Université Paris XI
Comme il est classique en modulation de fréquence, on
utilise une préaccentuation-désaccentuation pour limiter l'effet
du bruit en hautes fréquences.
Le spectre de chrominance s'étend environ de 3,9
à 4,7 MHz. Il n'apparaît plus sous forme de raies du fait de la
modulation de fréquence. Il est donc nécessaire de le
séparer du spectre de la luminance par des filtrages
supplémentaires :
Au codage, par un filtre coupe-bande centré autour de
4,285 MHz pour éviter une présence de la luminance dans la
chrominance,
Au décodage, le même filtrage est effectué
sur la voie de la luminance pour en enlever la chrominance, elle-même
séparée par un filtre passe-bande,
Au codage, un filtre de mise en forme (dit "anti-cloche" car
compensé par un filtre en cloche au décodage) permet
d'améliorer le rapport chrominance à luminance pour des signaux
éloignés de la fréquence centrale. Il en résulte
une modulation artificielle d'amplitude de la chrominance, qui ne contient pas
d'information utile.
b- NTSC
Ce système américain (NTSC, National
Télévision Standard Committee) est ancien ; il date des
années 50. Son principe de base est la modulation d'amplitude en
quadrature (MAQ) d'une sous-porteuse par les deux composantes de la
chrominance. Ce procédé, illustré par le schéma
bloc de la Figure II.29, permet en effet de moduler deux signaux
indépendants I(t) et Q(t) sur la même sous-porteuse fsp.
Figure II.29 : Génération d'une modulation
d'amplitude en quadrature.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI.
Dans ce cas, les signaux modulants I(t) et Q(t) sont produits
par un matriçage des signaux de chrominance :
I = -0,27 DB + 0,74 DR et Q = -0,41 DB + 0,48 DR. Dans le plan
de couleur (la Figure II.30), la composante I se situe dans la direction de
l'orange où l'oeil est très sensible aux variations de couleurs,
et bénéficie d'une bande passante plus grande que Q (un peu plus
de 1000 kHz de bande passante pour I contre seulement 700 kHz pour Q), qui
correspond à une direction de faible sensibilité de l'oeil
(magenta). La sous-porteuse est à 3,58 MHz. L'avantage principal du
système est son faible encombrement spectral (la Figure II.30) : avec la
sous-porteuse son multiplexée à 4,5 MHz, l'espacement entre
canaux NTSC n'est que de 6 MHz en diffusion hertzienne.
Figure II.30 : Plan deCouleurs NTSC.
Les salves de synchronisation sont transmises à 180°
de DB.
|
Figure II.31 : Plan defréquence NTSC.
La bande passante de la luminance est limitée à
4,2 MHz.
|
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI.
L'utilisation de la MAQ implique que l'on effectue une
démodulation cohérente à la réception, comme
illustré sur la Figure II.31. L'inconvénient de cette
méthode réside dans le fait qu'elle est très sensible aux
erreurs de phase en réception (sur les sorties d1 et
d2 du montage de la Figure II.32, les signaux ne peuvent être
retrouvés séparément que si la sous-porteuse locale
utilisée à la réception est en parfait synchronisme avec
la sous-porteuse utilisée à l'émission, soit un
déphasage sur le schéma ? nul), qui vont se traduire par une
erreur de couleur. Bien que la référence de phase soit transmise
en début de chaque ligne par une salve de synchronisation (une dizaine
de périodes sur le palier suivant l'impulsion de synchronisation, Figure
II.32), cet effet reste le principal défaut du système NTSC.
C'est peut-être pour cette raison qu'il a été
surnommé Never Twice the SameColor (jamais deux fois la même
couleur).
Figure II.32 : Démodulation cohérente d'un signal
modulé en quadrature.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI.
Figure II.33 : Salve de porteuse en début de ligne.
SOURCE: Document Systèmes Electroniques-
SysTélé2 Université Paris XI.
Il est à noter que du fait des valeurs relatives des
fréquences de balayage ligne (15734,27 Hz) et de la sous-porteuse
chrominance (3579454 Hz), le générateur de sous-porteuse à
la réception produit 227,55 cycles lors du balayage d'une ligne. D'une
ligne à l'autre, la sous-porteuse chrominance
régénérée grâce aux salves est
déphasée d'environ 180° (une demi-période). On peut
exploiter cette propriété pour concevoir un filtre peigne assez
simple permettant de séparer les signaux de chrominance de la luminance
: par addition de deux lignes successives on isole la luminance et par
soustraction les deux composantes de la chrominance encore modulées par
la sous-porteuse fsp.
II.2.3 - Principes,
Équipements et Notions de base de la Télévision
Numérique
Les technologies de l'information et de la communication sont
d'un abord complexe. Des différents auteurs continuent à faire
l'objet de Télévision Numérique Terrestre plusieurs
traitements selon leurs orientations théoriques. C'est ainsi que dans ce
travail nous tenterons de mettre en surface, quelques définitions et
explications que nous avons jugé exploitables.
II.2.3.1 - Les normes de
codage
Le codage de canal a pour but de moduler le flux de
données numériques pour l'adapter aux caractéristiques du
canal de transport ou d'enregistrement. Par exemple, les longues suites de 1 ou
de 0 du message numérique créent des composantes continues,
impossibles à relire une fois enregistrées. Il faut donc les
rompre par un codage particulier, dont l'unique but est de modifier la forme du
signal, sans bien sûr toucher à son contenu. Il existe plusieurs
codes, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients qui les rendent
plus appropriés à tel ou tel type d'application :
réduction de la composante continue, mais aussi recouvrement de
l'horloge, distribution spectrale, etc.
Les images d'une séquence sont organisées en
groupes d'images : GOP (group of pictures) longueur : nombre d'images entre 2
images de type I (typique : N=12) ; nombre d'images entre 2 images type P (DVB
: M=3).
Pour coder un groupe d'images, nous devons utiliser une trame
complète (appelée trame Intra, I) comme base de codage des autres
trames.
Il y 3 types de trames :
Images I (Intra) : codées sans prédiction, elles
servent de référence, la taille moyenne du message est de 1000
kbit ;
Images P (Prédites) : définies à l'aide
de vecteurs de mouvements à partir des images passées. La taille
moyenne du message est de 300 kbit ;
Images B (Bidirectionnelles) : interpolées à
partir d'images passées et futures de type I et/ou P. la taille moyenne
du message est de 100 kbit ;
Structure d'un groupe d'image N = 12 et M = 3 (standard
DVB)
a- La norme MPEG -
1
Une image animée est en fait une suite d'images
décrivant un mouvement. Le nombre d'images par seconde doit être
suffisant pour donner à l'oeil une sensation de fluidité. Le taux
idéal est de 24 images par seconde. A cette fréquence, l'oeil
perçoit le mouvement de façon claire. A 40 Hz le mouvement est
suffisamment fluide pour un confort optimal de l'oeil. La technique la plus
utilisée pour augmenter cette fréquence est l'entrelacement qui
permet d'afficher plus vite une image en la décomposant en ligne paires
et lignes impaires. La fréquence de balayage est donc doublée et
permet d'atteindre des fréquences plus élevées.
La norme de compression MPEG1 reprend ce principe de
succession d'image et l'étend pour donner naissance à une
véritable hiérarchie. La séquence vidéo est
décomposée en plusieurs parties, ellesmémes
décomposées en d'autres parties, et ainsi de suite... Le niveau
de complexité de cette structure est assez profond, nous allons
l'étudier en détail.
Une séquence vidéo est décomposée
en groupes d'images qui sont l'âme du principe de codage MPEG, en effet
chaque image de ce groupe d'images à sa fonction propre dans ce groupe
selon son type et son emplacement. Chaque image est décomposée en
bandes qui sont des moyens de resynchroniser la décompression si une
erreur survenait. Cela permet donc de ne pas jeter une image en cas d'erreur au
sein de celle-ci. La bande est un groupe de macroblocs qui sont, dans le cas du
MPEG1, composés de quatre blocs de luminance (Y) et de deux blocs de
chrominance (Cb et Cr). Le macrobloc est l'unité de codage de base pour
ce que nous définirons comme la prédiction de mouvement et qui
nous servira pour le codage vidéo. Enfin le bloc est la plus petite
entité de cette hiérarchie, il permet de réduire les
redondances spatiales. Le bloc est un carré de 8*8 pixels.
Techniques de codage MPEG-1 Codage des images
Les normes MPEG prévoient comme format d'entrée
pour les images le format YCbCr. Où Y sont la luminance (le degré
de luminosité du pixel) et Cb et Cr les composantes de chrominance (la
teinte du pixel). Il existe plusieurs formats YCbCr différenciés
par le nombre de bits codant chacune des composantes. La norme MPEG1 utilise le
format 4:2:0, ce symbole indique pour chacune des composantes, sur un
carré de 4 pixels, combien sont échantillonnés sur 8 bits.
Dans ce cas, la composante Y est codée sur tous les pixels, alors que
sur 4 pixels, les composantes Cb et Cr sont sous échantillonnés :
les 4 pixels partagent les 8 bits codant chaque composante de chrominance. Sur
un carré de 4 pixels nous avons donc : 4×8 + 1×8 + 1×8 =
48 bits de codage ; ce qui donne en moyenne 12 bits par pixel. La raison
du sous échantillonnage de la chrominance et pas de la luminance vient
d'une particularité de l'oeil humain qui est plus sensible aux
écarts de luminosité qu'aux variations de teinte ; en exploitant
cette particularité, il est donc possible de compresser l'image en
réduisant le nombre de bits nécessaires pour la coder.
Une image dans la norme MPEG1 est décomposée en
trois matrices qui sont la composante de luminance (Y) et les deux composantes
de chrominance de l'image (Cr et Cb). On peut comparer ceci à des
pochoirs qui se compléteraient en les superposant pour donner l'image
que l'on veut utiliser. Chaque pochoir détenant une information que ne
détiennent pas les autres.
L'image à un format totalement différent selon
le rôle qu'elle tient dans le groupe d'image d'où elle est issue.
Nous parlerons de trois types d'images :
Les images Intra (I) : ces images sont des points de
resynchronisation dans le cas d'une erreur. En effet, elles ne tiennent compte
d'aucune autre image passé ou futur et sont codées uniquement sur
leur contenu ; on parle alors de codage inter-image. Ce sont les images qui
contiennent le plus d'informations et donc les plus critiques en cas d'erreur
de transmission. Ces images sont les premières d'un groupe d'image car
elles contiennent toutes les informations nécessaires pour leur
décodage. Elles servent également de références aux
autres types d'images suivantes ou éventuellement
précédentes. Les techniques de codage et de compression
employées seront expliquées par la suite.
Les images Prédictives (P) : ce type d'image est, comme
son nom l'indique, prédite d'une image précédente de
référence (une image I ou une autre image P). Les informations
utilisées sont les macroblocs d'images précédentes qui se
retrouvent dans l'image P courante. On recherche les macroblocs de l'image
courante dans l'image de référence et on indique, si on le
trouve, le déplacement effectué grâce à un vecteur
de mouvement. Dans le cas où le macrobloc ne se trouverait pas dans
cette image de référence, un codage de type I est utilisé
sur ce macrobloc. Ce type d'image a une taille égale, en moyenne,
à 30-50% de la taille d'une image I.
Les images Bidirectionnelles (B) : Ce sont les images les
mieux compressées, donc celles qui sont les plus sensibles aux erreurs.
Ces images nécessitent deux points de référence dans le
flux vidéo ou plus précisément dans les groupes d'images
dont elles sont issues. Elles nécessitent en effet une image I ou P
future ou passée pour pouvoir être construites. Pour chaque
macrobloc le meilleur macrobloc codé précédemment et le
meilleur codé postérieurement sont utilisés et une moyenne
est faite pour coder le macrobloc de l'image B courante. Comme pour les images
P, les informations que l'on ne peut retrouver dans une image
précédente ou suivante sont codées selon un codage
similaire à celui utilisé pour les images I. Ces images font
à peu près 50% de la taille d'une image P.
Ø La bande
Les bandes sont des points d'accès aléatoires
dans une image au même titre que les GOP sont des points d'accès
aléatoires dans une séquence vidéo. En cas d'erreur, cette
sous structure de l'image permet de ne pas avoir à ignorer
entièrement l'image. Si une bande est corrompue, on passe à la
suivante sans casser l'image courante. Une bande contient toutes les
informations nécessaires à l'emplacement des macroblocs qui la
constituent sur l'écran.
La présence d'une grande quantité de bandes dans
une image permet une plus grande fiabilité en cas d'erreur (moins
d'information seront perdues) mais nécessite une plus grande
quantité de codes. Un équilibre doit donc être
trouvé. C'est pour cela que la taille d'une bande est variable et n'est
donc pas définie dans la norme MPEG.
Ø Le bloc
Dernier composant utile de cette structure
hiérarchique, le bloc sert au codage effectif des informations visuelles
de l'image. Les blocs sont des carrés de 8×8 pixels et codent la
composante Y, Cb ou Cr. Des algorithmes mathématiques de codage et de
compression sont utilisés pour permettre une réduction du volume
de données nécessaires. Au sein du même bloc des
redondances, dites spatiales, font que certains pixels proches sont identiques,
cette redondance est gommée en appliquant sur chaque bloc une
Transformée en Cosinus Discrète (DCT). Ceci permet, depuis une
matrice (3 matrices (Y, Cb, Cr) constituent un bloc) codant la valeur de chaque
pixel selon chaque composante, d'obtenir une matrice de fréquences
spatiales. Cette matrice représente en fait la transition des couleurs
dans le bloc. Ces 64 coefficients sont ensuite quantifiés, c'est
à dire qu'on les divise par une certaine valeur afin de diminuer le
nombre d'informations nécessaires pour le codage. Un parcourt en zigzag
de la matrice obtenue permet de créer un vecteur unidimensionnel avec
pour premier élément le coefficient DC, sorte de coefficient de
référence au bloc, et ensuite les AC dont la fréquence
augmente vers la droite et vers le bas.
La quantification permet, en arrondissant d'obtenir des suites
de zéros. Ces zéros sont des éléments qui ne
pourront plus être reconvertis par transformation inverses. En effet, la
DCT est réversible et sans pertes, mais la réduction par exemple
de 0.015 à 0 engendre une perte d'information. La qualité sera
donc altérée. Le pas de quantification, c'est-à-dire la
valeur par laquelle les coefficients DCT sont divisés définit la
perte de qualité : plus il est grand, plus important est le nombre de
valeurs réduites à zéros et donc plus importante est la
perte d'informations. Ainsi sur un bloc très détaillé (un
oeil par exemple) le pas sera petit, alors que sur une zone moins
précise (un petit coin de ciel bleu) le pas sera plus grand.
Pour le moment, des techniques de codage ont été
utilisées, mais aucune n'ont assuré la compression des
données. Notre vecteur unidimensionnel obtenu est soumis à un
codage en run-length permettant de coder une chaîne de nombres identiques
en indiquant la valeur du nombre répété et son
occurrence.
b - La norme MPEG
-2
MPEG2 a été définie partiellement en 1994
et regroupe neuf recommandations dont certaines ont été
définies plus tard. Cette norme a une compatibilité ascendante
avec MPEG1 et permet donc de lire des flux MPEG1. Elle a été
créée afin de répondre aux limitations de MPEG1 dont la
qualité était insuffisante pour certains types d'applications.
Ø Les formats d'entrée
SIF (Source Input Format) est un format de vidéo
numérique. Il décrit la résolution spatiale et le format
d'échantillonnage des couleurs. Deux formats ont été
définis, les formats SIF NTSC et SIF PAL/SECAM.
Ces formats sont utilisés comme format d'entrée
pour le MPEG1. Nous remarquons que les composantes de chrominance sont sous
échantillonnées par rapport à la composante luminance et
nous en avons déjà expliqué les raisons.
MPEG-2 permet d'utiliser comme format de couleurs en
entrée 4:4:4, 4:2:2 et 4:1:1 en plus du 4:2:0 du MPEG1. De plus
l'utilisation des formats CIF et QCIF est possible.
Ø Les améliorations du codage
Quelques subtilités ont été
ajoutées au codage MPEG2. Elles permettent généralement
une plus grande précision au niveau du codage :
Taille des macros blocs de 16×8 et 16×16 pixels au
lieu de 16×16 uniquement La précision des vecteurs de mouvement
passe de un à un demi pixel.
Des algorithmes de codage ont été
également optimisés pour pouvoir améliorer la compression
:
Table de Huffman améliorées Balayage alternatif
des pixels des blocs pour le codage.
D'autres améliorations ont également
été apportées mais l'aspect le plus important du MPEG2
sont les notions de profiles et de codage hiérarchique.
c -La norme MPEG -
4
Les objets visuels codés peuvent être naturels ou
synthétiques, en 2D ou en 3D, fixes ou mobiles. Un objet peut être
un personnage se déplaçant, un objet fixe déplacé
à un moment donné, Ces objets peuvent être eux-mêmes
composés d'autres objets (les membres de la personne, sa tête,...)
et ainsi former une structure hiérarchique en arbre. MPEG4 fournit ainsi
des outils permettant le codage et la manipulation des objets visuels.
La compatibilité avec MPEG 1 & 2 est assurée
par l'acceptation au niveau du codage de l'utilisation des images comme
unité de codage ; c'est à dire que le flux vidéo peut
être codé (et donc décodé) soit selon la
méthode MPEG 1 ou 2 (gestion d'image rectangulaire, compensation de
mouvement...) ou utiliser la notion d'objets, donc de formes remarquables au
sein de l'image (contour d'un personnage, d'un objet,...). MPEG4 apporte au
codage vidéo des normes de génération
précédente, des outils permettant d'améliorer
l'efficacité du codage. Ces outils dépendent du style d'objet
à coder et permettent d'améliorer, dans un flux MPEG4,
l'efficacité du codage et du décodage ; un flux MPEG2 sera
décodé comme un flux MPEG2 standard.
-La compression du signal vidéo
Mais comme le poids des images numérisées est
trop important, il est nécessaire de les compresser et de ne faire
voyager que les codes qui ont changés. Comme le signal a
été découpé en une série de codes, il est
possible d'envoyer uniquement ceux qui ont changé par rapport à
l'image précédente. Pas besoin d'encombrer les ondes avec des
choses que l'on a déjà. Bilan : on gagne de la place et on va
l'occuper avec de nouveaux programmes.
II.2.3.2 Multiplexage des
programmes
Le principe du multiplexage consiste à regrouper tous
les codeurs MPEG et le multiplexeur en un même ensemble, et à
faire bénéficier les programmes les plus gourmands des
mégabits dont les autres programmes n'ont pas besoin à ce moment
là. Le multiplexeur ajuste en temps réel les paramètres de
débit de chaque programme pour que le débit total du transport
stream reste constant.
Il est indispensable de signaler que le multiplexage en MPEG-4
s'avère encore plus efficace en matière de compression. Avec ce
type de multiplexage, on peut atteindre jusqu'à 9 chaînes en
Standard Définition (SD) au lieu des 6 chaînes en MPEG-2. Plus de
chaînes peuvent donc être diffusées mais pas dans le cas de
la TVHD plus expansive. Le CODEC de compression MPEG-4 ultra efficace a
déjà fait ses preuves et est très largement utilisé
dans le monde du multimédia et de la micro-informatique (films MPEG-4,
DivX, Xvid, etc.).
Dans les faits, et de par son rapport d'image/compression de
qualité, c'est pour le moment la seule norme vidéo capable de
véhiculer une diffusion en Haute Définition, plus gourmande en
bande passante que le MPEG-2 mais aussi de meilleure qualité. Le
multiplexage MPEG-4, lorsqu'il est adopté pour les chaînes
payantes en mode TVHD (résolution en pixels plus élevée),
est naturellement composé de beaucoup moins de chaînes que le
MPEG-2. Dans ce cas précis, il y a une régulation au
détriment de la compression et en faveur de la qualité d'image et
du son.
II.2.3.3 Transmission
En application de la norme DVB-T, la vidéo en
définition standard peut exploiter un encodage MPEG-2 pour les chaines
gratuites et H.264 (également appelé MPEG-4 AVC) pour les
chaînes à péage. Les chaînes gratuites ou à
péage diffusées en HD exploitent la norme MPEG-4. La
télédiffusion numérique utilise la modulation COFDM
à 1 705 porteuses en 2K (Royaume-Uni) ou 6 817 porteuses en 8K. Plus
évoluée, la DVB-T2 dans son mode de diffusion pourrait
être plus performante face à la norme DVB-T de base, les
expérimentations allemandes débouchant sur ce constat. Cette
norme évoluée est en vigueur au nord des Pays-Bas et au
Royaume-Uni selon une observation en avril 2009 ainsi qu'en Autriche depuis
mars 2010.
Les performances obtenues sont plus particulièrement
favorables pour les transmissions HD car cette norme évoluée
accroît la bande passante numérique vidéo pour chaque
multiplex ou canal (32 Mbits sont évoqués, contre 24 Mbits pour
une porteuse principale de 8 MHz) dans les mêmes conditions
d'émission.
La norme officielle de la DVB-T2 est approuvée en juin
2008. Un démodulateur (récepteur décodeur) DVB-T2 est
compatible avec les signaux de la DVB-T de première
génération ; en revanche, les démodulateurs DVB-T ne
permettent pas de traiter et restituer les signaux à la norme T2.
II.2.3.4
réception
Pour le téléspectateur, l'intérêt
majeur est la réception, via une simple antenne râteau
adaptée aux UHF, voire d'une antenne d'intérieur, des
chaînes de télévision diffusées en
numérique. En effet, pour recevoir la TNT, il n'est pas
nécessaire de changer l'antenne UHF existante, sauf dans des cas
limités.
En revanche, la TNT nécessite sur un
téléviseur ancien l'utilisation d'un décodeur TNT
(démodulateur de réception numérique pour
télévision analogique). Ce décodeur injecte un signal
analogique en Composite NTSC ou PAL ou SECAM ou en S-VHS, voire
idéalement en RVB sur les téléviseurs
équipés d'entrées RVB. Il est capable en outre d'effectuer
le Letter box ou le Pan and scan d'émission 16/9 pour une
télé 4/3, de sélectionner une langue, des sous-titres. On
est donc très proche des fonctionnalités d'un lecteur DVD.
Il n'est donc pas nécessaire de remplacer un
téléviseur analogique par un téléviseur avec TNT
intégré (terminal DVB-T). Mais le recours à un
décodeur TNT externe achemine le signal par un raccordement vidéo
analogique : dans ce cas le système ne fonctionne qu'en numérique
partiel puisque seule la réception (haute fréquence) est en
numérique, mais pas le signal démodulé destiné
à l'affichage vidéo, qui est transmis par le câble de
raccordement au téléviseur (via une prise Péritel).
Cependant, certains décodeurs comportent une sortie en
numérique grâce à une prise DVI ou HDMI. Si la TV est
numérique (LCD ou Plasma) et possède une prise HDMI et/ou DVI,
cette solution doit être privilégiée.
II.2.3.5 les normes de
transport
Ce sont des adaptateurs DVB (Digital VideoBroadcasting)
parés pour la « diffusion vidéo numérique » dont
les modalités et normes ont été prescrites par le
consortium européen DVB. C'est pourquoi le matériel disponible
aux quatre coins du monde est, sauf exception, compatible (Royaume-Uni,
Amérique du Nord) avec celui que l'on peut trouver en France.
Il existe trois types de décodeurs : DVB-T, DVB-C,
DVB-S. Plus un quatrième pour le matériel portable : DVB-H
(Handheld). Puis, enfin, un autre spécifique à l'ADSL (Free box,
Live box, Cbox, etc.). On doit choisir le sien en fonction de son type de
réception (antenne collective « râteau », réseau
câblé, parabole, ADSL, etc.)
a- Terminal DVB-T
Le terminal DVB-T (terrestre) couvre les trois sous-bandes de
fréquences VHF de 47 à 68 MHz pour la télévision,
de 87,5 à 108,5 MHz pour les radios en modulation de fréquence
(FM) et de 174 à 230 MHz à la fois pour la
télévision et la radio numérique (DAB). Mais aussi, les
deux sous-bandes UHF de 470 à 614 MHz, et de 614 à 862 MHz pour
la télévision.
b- DVB-C et DVB-S
Les terminaux DVB-C (Câble) et DVB-S (Satellite)
exploitent les plages de fréquences inexploitées restantes.
Ce sont les inters bandes de 108 à 310 MHz en VHF et
les hyper bandes entre 310 et 470 MHz en UHF. Tandis que les récepteurs
intégrés dans les matériels mobiles
(téléphone, assistant personnel, etc.) tirent profit du DVB-H ou
de son concurrent le T-DMB (VHF entre 174 et 230 MHz, UHF entre 470 et 830 MHz)
et bande L (de 1,452 à 1,492 GHz).
II.2.3.6 Notion de
fréquence
L'utilisation du spectre des fréquences par les
états a conduit rapidement à la création d'un organisme
international, dénommé union internationale de
télécommunications depuis 1932, ayant vocation à optimiser
l'usage du spectre par la communauté internationale et à
éliminer les risques de brouillage entre stations d'émission. Ces
règles sont précisées dans la convention internationale
des télécommunications, ainsi que dans le règlement des
radiocommunications qui y est annexé.
Le fait que les fréquences hertziennes ne respectent
pas les frontières des Etats va rendre nécessaire
l'élaboration de règles pour éviter le brouillage
d'émission sur un territoire frontalier et limiter, autant que faire se
peut, la zone de diffusion du service au territoire du pays
d'émission.
Par ailleurs, le contenu des messages transportés
étant susceptible de porter atteinte aux bonnes relations entre Etats,
un code de bonne conduite s'impose. En outre, les fréquences constituant
un bien rare et qui, par nature, ne saurait être la
propriété des états, des dispositions devront être
édictées afin d'assurer un égal accès de tous au
spectre. Ce principe devra prévaloir aussi bien au niveau international
que national.
Le spectre radio électrique constitue la ressource
fondamentale sur laquelle se constituent les radios communications. Or, cette
ressource est très limitée. Et même si ce spectre
s'étend jusqu'à quelques centaines de gigahertz, les
fréquences inférieures à quelques dizaines de gigahertz
sont pratiquement les seules à être utilisées.
C'est pour cette raison que le passage de la diffusion de
télévision terrestre du mode analogique au mode numérique
suscite un intérêt extraordinaire dans la mesure où il
devrait s'accompagner d'un gain spectaculaire en efficacité
d'utilisation dudit spectre et donc permettre delibérer une
quantité très importante de spectre dans deux gammes de
fréquences particulièrement prisées dans la communication
et la télécommunication, à savoir: les bandes 174-223 MHz
et 470-862 MHz.
Au Bénin c'est la HAUTE AUTORITÉ de
l'AUDIOVISUEL et de la COMMUNICATION (HAAC) qui octroie aux différentes
chaînes les plages de bande de fréquence à utiliser dans
les différentes localités où sont installés les
services télévision :
Pour la télévision Nationale
183.25MHz BB24 Cotonou
183.25MHz Kandi
223.25MHz Malanville
175.25 MHz Natitingou
199.25 MHz Houantéou
191.25 MHz Boukoumbé
199.25 MHz Kouandé
215.25 MHz Abomey-Calavi
191.25 MHz Parakou
199.25 MHz Dassa-Zoumè
L
Canal 31 (550-558 MHz) Parakou
551.25 MHz
Canal 44 (654-668 MHz) Cotonou
Golfe TV
Canal 38 (606-614 MHz) Cotonou
607.25 MHz
Canal 3 (ex.Bell TV)
Canal 42 (638-646 MHz) Cotonou
639.25 MHz
Imalè Africa
Canal 68 (846-854 MHz) Porto-Novo
847.25 MHz
Carrefour TV (ex.Canal Centre)
Canal 67 (838-846 MHz) Bohicon
839.25 MHz
ATVS
Canaux 50/52/54/56/58/69
TV-COM/CANAL+HORIZONS
Canaux 47/49/51/53/55/57/59
TV + International
Canaux 46/60/62/64/66
II.2.3.7.1 - Les
caractéristiques de diffusion au Bénin
Pour la diffusion du signal télévision, on
utilise au Bénin la norme K' caractérisé comme suit :
Nombre de ligne / images : 625 lignes
Fréquence image : 25Hz
Fréquence ligne : 15625Hz
Nombre de trames / image : 2
Fréquence de trame : 50Hz
Largeur du canal : 8Mhz
Bande vidéo : 0-6Mhz
Talon de bande : 1.25 MHz
Type de modulation d'image : modulation d'amplitude
négative
Type de modulation son : FM
Excursion de fréquence : #177; 50Khz
Ecart porteuse son / porteuse image (interporteuse son /image)
: 6.5MHz
Bande son 15Hz -15KHz
Rapport Puissance Image / Puissance son : 10/1
FI Image : 32.7 MHz ou 38.9 MHz
FI Son : 39.2 MHz
II.2.3.7 - Mode de
fonctionnement de la télévision numérique
La technologie de transport flexible (multiplexeur de
programme et transport) permet de nombreuses possibilités pour la
transmission de formats audio-visuels différents ainsi que
d'informations supplémentaires. Un canal à haute fréquence
permet ainsi la transmission simultanée de plusieurs programmes, tandis
que la TV analogique est limitée à un programme par canal. La
transmission numérique permet en plus d'éliminer presque
complètement la perte de qualité sur les voies de diffusion.
Figure II.34 : Schema de fonctionnement de la
télévision numérique
SOURCE: Document de la série à 4 volets sur la
TV numérique.
Selon la voie de diffusion choisie, de manière typique
par DVB, plusieurs flux de programmes sont regroupés en un flux de
transport. De plus, les paquets variables, de taille relativement importante,
sont repartis en un grand nombre de petits paquets de taille constante de 188
bytes. Chaque paquet est constitué d'une tête (Header) et d'une
part de données utilitaires (Payload). Le Header contient, entre autres,
des informations concernant le contenu et l'affiliation du paquet afin de
permettre la reconstitution des flux élémentaires chez le
récepteur.
Le nombre des programmes par flux de transport dépend
des débits des données de chaque programme et des
caractéristiques de la voie de diffusion utilisée. Il faut donc
noter que avec cette technologie aucun problème ne se posera alors pour
la diffusion des signaux TV par le biais du canal ADSL qui, est adapter aux
données en paquet telle l'illustre la figure II.35.
Figure II.35 :Processuce de conversion de signal
télévision numérique en Paquet.
SOURCE: Document de la série à 4 volets sur la
TV numérique.
II.2.4 - la
télévision Numérique et Analogique
Le traitement et le transport numériques des signaux
présentent de nombreux avantages par rapport à la diffusion
analogique. Il est ainsi possible de comprimer la quantité de
données numériques sans limiter la qualité de l'image.
Cette manière de procéder est synonyme de gain de place lors de
l'enregistrement ou du transport des données dans les lignes et permet
entre autres la transmission de la télévision haute
définition (HDTV) et de la télévision interactive (ITV).
Il est également possible d'ajouter des informations
supplémentaires (informations de fond, bandes-annonces, données
des programmes) qui constituent un véritable enrichissement lors de
l'utilisation des programmes télévisés. Le
téléspectateur dispose d'un choix beaucoup plus important en
terme de programmes, d'informations, de jeux, de boutiques en direct et de
nombreuses autres nouvelles fonctions déjà en préparation.
En outre, la transmission numérique n'engendre pas de perte de
qualité. Le tableau II.3 informe de façon technique sur la
divergence qui existe entre ces deux systèmes.
Tableau II.3 : Comparaison de télévision analogie
et numérique
Nouveau (télévision numérique)
|
Jusqu'à présent (TV analogique)
|
Ajout presque illimité d'informations
supplémentaires (par exemple guide électronique des
programmes)
|
La bande passante disponible pour les informations
supplémentaires est très limitée
(télétexte)
|
Prise en charge de différents formats vidéo
(p.ex. SDTV 4:3, SDTV 16:9, HDTV)
|
Uniquement PAL 4:3
|
Plusieurs canaux audio stéréo, Doldy Digital
|
Limitation à deux canaux audio analogiques
(DoldySurround)
|
Transmission des données pour n'importe quelles futures
applications
|
La bande passante disponible pour les données est
fortement limitée et ne convient pas pour des applications utilisant les
données de manière intense
|
Transmission simultanée de plusieurs programmes par
canal (permet une offre de programmes plus importante)
|
Un programme utilise tout le canal
|
Il est presque possible d'éliminer totalement les
pertes lors de la transmission
|
Il est très difficile voire impossible de corriger les
dysfonctionnements « attrapés » lors de la transmission (p.ex.
bruits parasites)
|
SOURCE: Document de la série à 4 volets sur la
TV numérique.
III -Processus de déploiement de la
Télévision sur l'ADSL
III.1 - ETUDE DE L'EXISTANT
III.1.1- Secteur de la liaison
ADSL au BENIN
III.1.1.1 - Centre
Multimédia
Le déroulement de notre stage à BENIN TELECOM.SA
nous a permis de faire la découverte de quelques équipements qui
entre en jeux pour la réalisation de notre mémoire.
III.1.1.1.1 - Le
Modem
Le modem DSL (MOdulateur/DEModulateur) est un
périphérique servant à communiquer avec des utilisateurs
distants par l'intermédiaire d'un réseau analogique (comme une
ligne téléphonique). Il permet par exemple de se connecter
à l'Internet.
Techniquement, l'appareil sert à convertir les
données numériques de l'ordinateur en signal modulé, dit
«analogique», transmissible par un réseau analogique et
réciproquement.
Un modem DSL est installé à chacune des
extrémités de la ligne téléphonique cuivre
(également appelée "câble cuivre à paires
torsadées").
Ceux utilisés au Centre Services Multimédias
sont des modems de marque loops pour la connexion des abonnés aux
liaisons spécialisées Internet.
III.1.1.1.2 -
Routeur
Un routeur est un élément intermédiaire
dans un réseau informatique assurant le routage des paquets. Son
rôle est de faire transiter des paquets d'une interface réseau
vers une autre, au mieux, selon un ensemble des règles.
Les routeurs utilisés au Centre Service
Multimédia sont le suivant :
Routeur Cisco 4 ports Linksys
ROUTEUR CISCO - CATALYST 3560G - 48 PORTS 10/100/1000T -
WS-C3560G-24TS-S V02
Parmi ses routeurs énumérés dans le
centre, nous avons un nommé ISP (internet service provide) par les
agents du centre.
Ce routeur permet de diriger les paquets de données
dans le réseau informatique destiné au routage.
Il y a aussi le Routeur du Coeur de Réseau qui a pour
rôle de relier Bénin Télécoms SA à France
Télécoms.
III.1.1.1.3 -
Switch
Les Switch (commutateur réseau) utilisés au
centre service multimédia sont :
Switch Procurve 24 ports catalystserie 2950 /48 ports.
Les switchs énumérés sur le lieu
permettent l'interconnexion d'entités réseau appartenant à
un même réseau physique.
Un switch, est un équipement qui relie plusieurs
segments (câbles ou fibres) dans un réseau informatique et de
télécommunications et qui permet de créer des circuits
virtuels. La commutation est un des deux modes de transport de trame au sein
des réseaux informatiques et de communication, l'autre étant le
routage.
III.1.1.1.4 - Le
DSLAM
Les types de DSLAM utilisés par le centre service
multimédia sont :
DSLAM HUAWEI SMARTAX MA5616 de 220V
DSLAM Comtrend CT -1000
DSLAMS HUAWEIS SMARTAX MA 5616 de 48V et à la fois 48v
et 220v.
Le DSLAM est un multiplexeur permettant de
récupérer le trafic de données, issu des lignes
d'abonnés DSL (Internet haut débit, télévision par
ADSL, VoIP...), transitant sur les lignes téléphoniques qui lui
sont raccordées, après que ce trafic a été
séparé du trafic vocal issu de la téléphonie
classique, grâce à un filtre.
III.1.1.1.5 -
Brasseur
Le Brasseur assure l'aiguillage, qui est une action au
cours de laquelle de différentes longueurs d'onde
transportées sur des fibres sont orientées vers leurs
destinations respectives.
Les fonctions de réseau réalisées par
l'aiguillage optique peuvent être classées en fonction du niveau
d'aiguillage :
la répartition de fibre (ou de canal) consiste
à aiguiller n'importe quel multiplex optique entrant vers un
multiplex (ou un canal) de sortiele brassage consiste à mélanger
dans un multiplex optique des signaux provenant de fibres
différentesl'insertion/extraction est un cas particulier de brassage
consistant à extraire ou insérer, en un point d'une liaison, un
ou plusieurs signaux affluents. Cette fonction est particulièrement
appliquée aux réseaux en boucle. Ces trois fonctions de
réseau permettent également de sécuriser le
réseau optique en basculant le trafic transporté sur une
liaison (ou un canal) de secours.
III.1.1.1.6 -
Serveur
Un serveur informatique est un dispositif informatique
matériel ou logiciel qui offre des services, à différents
clients.
Les types de serveurs utilisent au centre service
multimédia :
Ces serveurs sont utilisés avec des systèmes
d'exploitation Unix Debian
SERVEUR PROLIGHT DL380 G7
SERVEUR PROLIGHT DL380
Benin télécom.SA, en tant qu'opérateur
historique et FAI dispose dans les centres réseau
spécifiques de sa Direction générale des serveurs.
Un serveur fonctionne en permanence, répondant
automatiquement à des requêtes provenant d'autres dispositifs
informatiques (les clients), selon le principe dit client-serveur. Le format
des requêtes et des résultats est normalisé, se conforme
à des protocoles réseaux et chaque service peut être
exploité par tout client qui met en oeuvre le protocole propre à
ce service.
a - Serveur de messagerie
électronique
Un serveur de messagerie électronique est un logiciel
serveur de courrier électronique. Il a pour vocation de
transférer les messages électroniques d'un serveur à un
autre. Un utilisateur n'est jamais en contact direct avec ce serveur mais
utilise soit un client de messagerie, soit un courrielleurweb, qui se charge de
contacter le serveur pour envoyer ou recevoir les messages.
La plupart des serveurs de messagerie possèdent ces
deux fonctions (envoi/réception), mais elles sont indépendantes
et peuvent être dissociées physiquement en utilisant plusieurs
serveurs.
Un serveur de messagerie électronique regroupe
plusieurs logiciels qui s'occupent d'envoyer et/ou de recevoir des courriers
électroniques. Autour de ces 2 fonctions principales, plusieurs
tâches essentielles s'y greffent: filtres anti-virus, filtres anti-spams
et black/white/grey-listing principalement
b - Serveur web
Un serveur Web est un serveur informatique utilisé pour
publier des sites web sur Internet ou un intranet. L'expression « serveur
web » désigne également le logiciel utilisé sur le
serveur pour exécuter les requêtes HTTP, le protocole de
communication employé sur le Word Wide Web.
Un serveur web diffuse généralement des sites
web, il peut contenir d'autres services liés comme l'envoi d'e-mail, du
streaming, le transfert de fichiers par FTP, etc.
c - Serveur HTTP
Un serveur HTTP ou daemon HTTP ou (moins
précisément) serveur Web est un logiciel servant des
requêtes respectant le protocole de communication client-serveur
Hypertext Transfer Protocol (http), qui a été
développé pour le World Wide Web.
Un ordinateur sur lequel fonctionne un serveur HTTP est
appelé serveur Web. Mais, un serveur HTTP peut aussi être
appelé, informellement, « serveur Web ». Ainsi, si «
serveur HTTP » désigne toujours un logiciel, « serveur Web
» peut aussi bien désigner le logiciel que l'ordinateur qui
l'héberge.
Les deux termes sont utilisés pour le logiciel car le
protocole HTTP a été développé pour le Web, et les
pages Web sont en pratique toujours servies avec ce protocole. Cependant,
d'autres ressources du Web comme les fichiers à
télécharger ou les flux audio ou vidéo sont parfois servis
avec d'autres protocoles.
d- Serveur DELL
Le Serveur DELL est réservé pour l'office du
BAC.
III.1.1.2 - Les
différents câbles utilisés
Pour interconnexion des différents équipements,
des câbles sont utilisés :
III.1.1.2.1 - Les
câbles de transport
Ce sont des câbles de forte contenance
(supérieur ou égale à 112 paires) qui quittent du
répartiteur général pour alimenter les sous
répartiteurs. Notons également que nous avons les câbles de
transport primaires et secondaires dans la mesure où on a des sous
répartiteurs primaires et secondaires.
III.1.1.2.2 - Les
rocades
En câblage, une rocade est un câble
constitué d'un nombre important de paires torsadées (32, 64, 128
ou plus). Elles servent à brasser diverses ressources voire des
répartiteurs appartenant à des zones voisines. Cette liaison
permet de pallier la saturation d'un sous répartiteur.
III.1.1.2.3 - Les
câbles de distribution
Les câbles de distribution sont de plus faibles
contenances que les câbles de transport, issus d'un sous
répartiteur de zone et aboutissant à des PC tout en
cheminant par des boîtes de raccordement. Dans une zone
d'adduction directe qui entoure le central, ces câbles sont
directement raccordés au répartiteur général et
peuvent être souterrains ou aériens.
III.1.1.2.4 - Les
câbles de branchement
Ce sont des câbles à une paire reliant les PC aux
RP installées aux murs des abonnés.
III.1.1.2.5 - Les
câbles d'installation
Ce sont des câbles sous polythène reliant les RP
aux conjoncteurs du poste téléphonique de l'abonné.
III.1.1.3 - Les types de
liaisons
Nous avons deux types de liaison en ADSL à savoir :
-la liaison spécialisée et la liaison ADSL.
-la liaison spécialisée est aussi divisée
en deux types de liaison qui sont:
-liaison spécialisée internet: La liaison
spécialisée internet est un accès haut débit point
à point, reliant le serveur du client à la plate-forme du FAI.
Cet accès dédié offre une connexion internet permanente
jusqu'à 2 Mbps et un ensemble de services internet. Ce produit est
destiné principalement aux entreprises professionnelles (cyber), pour
répondre à leurs besoins en services internet et
multimédias.
La liaison spécialisée numérique. La
liaison spécialisée numérique est une liaison
d'interconnexion de plusieurs structures appartenant à une même
organisation utilisant des brasseurs électriqués La liaison
ADSL utilise la fibre optique pour assurer la connexion des
structures de l'international.
III.1.1.4 -
Problèmes liés à la paire de cuivre
Dans un réseau téléphonique, de multiples
paires de fils téléphoniques sont regroupées dans un
même câble. Les signaux créent des interférences
magnétiques : c'est la diaphonie. De plus, souvent le réseau
téléphonique est ancien et la paire de cuivres est
dégradée. Ces problèmes limitent le débit obtenu
c'est le cas de Bénin Télécoms SA.
III.1.1.5 -
Problèmes liés à l'ADSL
III.1.1.5.1 -
Problèmes techniques
Avec l'augmentation du début sur les lignes jusque
là limitées à une bande passante réduite, les
abonnés ont été confrontés à des
problèmes de connexion ADSL.
Le modem utilisé pour la réalisation de
liaisons selon la technique ADSL met en oeuvre le résultat de
techniques évoluées et complexes issues de cette recherche. La
transmission numérique sur paire torsadée dans la boucle est
soumise à de nombreuses perturbations (Diaphonie, bruit impulsif,
bruit thermique...). Les lignes de plus de 4 kilomètres peuvent
présenter dans les hautes fréquences, un affaiblissement
pouvant atteindre 70 dB.
a - Distance séparant
le client du central
Vous connaissez votre répartiteur, il vous faut savoir
à quelle distance se trouve celui-ci. En effet, la technologie ADSL
est soumise à une sévère limitation en termes de
distance entre l'abonné et le central téléphonique.
Plus vous êtes éloigné de votre central, plus le
débit maximal est limité si vous êtes trop
éloigné de votre central téléphonique, vous ne
pourrez peut-être pas bénéficier de l'ADSL. La technologie
ADSL2+ est soumise à la même limitation de distance. Seuls les
abonnés qui sont proches de leur central pourront donc
bénéficier des débits de l'ADSL2+ (à condition que
votre DSLAM soit équipé).
b - Taux
d'atténuation
La valeur du taux d'atténuation dépend
essentiellement de la distance qui vous sépare du central. Comme
nous l'avons vu, la distance qui vous sépare de votre central
joue un rôle important sur les débits maximums que votre
ligne peut supporter. Pour connaître le débit maximum que
votre ligne peut supporter, les opérateurs effectuent un test de votre
ligne. Le résultat de ce test est donné sous forme d'un taux
d'affaiblissement mesuré en dB (décibels).
Plus vous êtes éloignés de votre central,
plus le taux d'affaiblissement augmente. Selon la valeur de ce taux, vous
pourrez bénéficier de débits plus ou moins importants. On
estime aujourd'hui qu'au-delà de 62-65dB le taux
d'affaiblissement est trop élevé pour pouvoir être
raccordé en ADSL. Un taux d'affaiblissement très bas permet
inversément d'obtenir théoriquement le débit maximum
permis (soit 7-8Mbps pour de l'ADSL et 16 à 18 Mbps pour de
l'ADSL2+).
c - Marge de
bruit
En ouvrant totalement les vannes de l'ADSL, le bruit augmente
sur votre ligne téléphonique. En d'autres termes, cela peut
provoquer chez vous des déconnexions que vous n'auriez pas avec un
débit bridé à 2 Mbps. On estime que quand la marge de
bruit est inférieure à 7 dB, les risques de déconnexion
sont importants.
Selon le "trafic" qui transite sur votre réseau
téléphonique, la marge de bruit varie. Ainsi, la journée,
elle est généralement plus élevée que le
soir, car plus de personnes utilisent leur téléphone ou
encore sont connectées à l'Internet.
III.1.1.5.2 -
Problèmes sociaux
a- La destruction des
infrastructures
Elle est due aux chocs
entre les usagers de la route et
certains équipements de
télécommunications (poteaux, point de concentration, boite RP,
etc.).
b - Le vol des
câbles
Compte tenu des propriétés multiples de la paire
de cuivres, le vol de câble devient le plus grand problème social
donc auquel BTSA est confronté. Certains individus mal
intentionnés coupent les câbles servant à desservir les
abonnés. Du coup, on a un isolement au niveau de ces différents
abonnés qui envoient des plaintes à BTSA. La majeure
partie de ces plaintes n'étant pas prises en compte due
à une mauvaise gestion de BTSA, il en résulte un
découragement des abonnés. Ainsi on a un délaissement
progressif du réseau filaire au profit du réseau sans fil
(mobile).
III.1.1.6 - Les fournisseur
d'accès Internet
À part l'opérateur historique BENIN
TELECOM.SA premier fournisseur d'accès internet de
référence, d'autres structures appelées FAI
alternatif y prennent la connexion internet de grande capacité pour
satisfaire leurs clients.
ISOCEL
EPHORBIA
OTI
ATHENA
III.1.1.7 - Les
utilisateurs de la connexion ADSL
Chez l'abonné, après l'installation de
la ligne téléphonique, par l'équipe de BENIN TELECOM.SA,il
faut :
- poser le filtre sur le conjoncteur femelle fixé au
mur ;
- connecter le modem préconfiguré au filtre
(au port data) à l'aide d'un câble aux
périphériques RJ11 au port Line de ce dernier après
l'avoir alimenté au secteur 220 V,s'assurer de la bonne installation du
ou des postes (s) de travail et de leur (s) branchement (s) aux
secteurs ;
Connecter le ou les postes de travail au(x) port
(s) Ethernet du modem via un ou des câbles (s) droits
(s),Le poste téléphonique quant à lui sera relié au
filtre (port VOIX)
NB :
Les postes de travail pouvant se connecter au modem
par câble sont des ordinateurs desktops ou laptop
c'est-à-dire des ordinateurs ne disposant pas de carte
réseau WiFi ou dont les cartes réseaux sont
défectueux.
Ceux qui ont des portatifs, disposant de carte
réseau WiFi pourront se connecter directement au WiFi du modem
en sélectionnant le nom du modem après détection
et saisir du mot de passe Pour informer la population sur le coût de
l'abonnement ADSL, nous avons décidé de faire l'inventaire des
prix des équipements et frais administratifs dont l'abonné doit
disposer pour couvrir son abonnement et la redevance de 1 Mois L'estimation
des frais d'installation est consignée dans le tableau III.1.
Tableau III.1 : Condition d'obtention d'une connexion ADSL.
N°
|
EQUIPEMENTS
|
MONTANT (F CFA)
|
1
|
MODEM ADSL/ADSL2+
|
75.000 F
|
2
|
FILTRE
|
15.000 F
|
3
|
FRAIS D'ABONNEMENT (à payer un mois d'avance)
|
20.000 F
|
4
|
REDEVANCE MENSUELLE
|
82.000 F
|
5
|
ABONNEMENT LIGNE TELEPHONIQUE
|
132.500 F
|
TOTAL
|
324.500 F CFA
|
SOURCE : réalisation personnelle
III.1.1.8 - Les
débits offrir
Les débits offrir par Bénin telecom.sa pour la
connexion Internet ADSL:
Tableau III.2 : Les débits offrir
Contenu de l'offre
|
Débits
|
Montant
|
Connexion internet illimitée.
|
1024 Kbps
|
80.000 F CFA
|
Connexion internet illimitée.
|
512 Kbps
|
25.000 F CFA
|
SOURCE : réalisation personnelle
III.1.2 - Secteur de la
télévision au BÉNIN
III.1.2.1 Etat des lieux
des stations de la télévision
Étude effectuée sur le terrain a permis de
constater qu'au Bénin plusieurs et divers centre de diffusion de
télévision excitent (Voir partie II.2.3.7).
Nous nous sommes intéressés à approfondir
les recherches sur la chaîne de diffusion nationale (ORTB) qui, depuis sa
création jusqu'en 2009 fonctionnait avec cinq centres mais dans
l'objectif d'atteindre plus de régions, ils ont progressé
jusqu'à 35 centres actuellement sur toute l'étendue du territoire
béninois (voir Annexe 4 : Tableau récapitulatif des 35 centres de
l'ORTB et leurs fréquence de diffusion).
Notons que dans ce document nous n'allons pas nous
intéresser à la diffusion du signal télévisé
proprement dit mais à une nouvelle technologie de diffusion (canal
utilisé : la technologie ADSL)
III.1.2.2 - Description
technique
Pour realiser le deploiementde la television quelques blocs
constitues d'equipements nous permettent de rendre accessible le signal chez
les usagers. Il s'agit des :
III.1.2.2.1 -
Équipements plateau
Ils comportent :
- Les boîtiers de prises
- Les micros de prises de son
- Le monitoring et écoute plateau
III.1.2.2.1.1 - Boitiers de
prises
Le plateau comporte deux(2) boîtiers de prises
placés de chaque côté des accès, recevant chacun
vingt(20) liaisons audio sur double connecteurs XLR (mâle + femelle) et
des prises vidéo, reliée aux patchs correspondants à la
régie.
Les boîtiers de connexion et les liaisons
correspondantes sont à fournir et à installer au titre de ce
lot.
III.1.2.2.1.2 - Micros de
prise de son
Un lot de micros de prise de son et accessoires est
utilisé :
- 12 micros super cardioïdes type SCHOEPS CCM41 ou
équivalent + kit d'accessoires complet.
- 12 micros cravate type DPA 4071 Hi-sens Black ou
équivalent, + kit d'accessoires (y compris adaptateur microdot /
XLR).
- 4 systèmes d'émission/réception HF type
SHURE série UR4D.
- 4 émetteurs main type UR2 équipé avec
capsule KSM9.
- 4 émetteurs de poche type UR1 ou équivalent
avec adaptation pour micro DPA407.
- 4 récepteurs type UR4D.
III.1.2.2.1.3 - Monitoring
plateau
Il est assuré par :
- 2 HP amplifiés, type L-ACOUSTIC 108P ou
équivalent, portés par supports sur roulettes.
- 4 systèmes de monitoring HF, type SHURE PSM 700 ou
équivalent, équipés chacun de :
- 1 émetteur
- 4 récepteurs
- 12 oreillettes discrètes type AUDIO Implement.
- 4 moniteurs vidéo, LCD 24'' sur supports mobiles.
- 2 lampes rouges, pilotées par la signalisation
`'antenne'', une sur table et une à côté de l'horloge (prix
inclus dans le poste installation).
III.1.2.2.2 -
Équipements régis
Ils comportent :
- Les équipements de brassage et de distribution des
signaux
- Les machines et sources locales
- La console de mélange et les équipements de
conversion et correction
- L'amplification
- Centrale de gestion de l'interprétation
simultanée
- Le monitoring et contrôle
- L'interphonie et ordre
- La signalisation
- Le pupitre de travail
Autre que ces équipements, le régis est
constitué d'un serveur qui, connecté directement au fournisseur
d'accès transmet les programmes en cours d'exécution de la
chaîne télévisé.
Pour faire du streaming, le fournisseur d'accès se sert
d'un code pour accéder à la base de données de la
chaîne puis la diffuse en direct sur le réseau. Cependant, pour
réussir la diffusion par ADSL, on se servira du serveur connecter au FAI
(Tête de réseau) ce qui nous permettra d'accéder aux
programmes diffusés par la télévision concernée.
Ainsi le FAI s'en chargera de le mettre dans les bouquets voulu, le
traité pour la diffusion par le canal ADSL.
III.1.2.2.2.1 - Brassage -
distribution des signaux
Le panneau de brassage audio disposé à
côté de la console reçoit l'ensemble des entrées,
sorties des équipements :
- La console de mélange
- Le système d'amplification
- Les machines et sources locales
- Monitoring - écoute
- Equipements de correction et d'effets
- Liaisons externes
III.1.2.2.2.2 - Console de
melange
La console de mélange numérique (type DIGICO D5
ou équivalent) composée d'une surface de travail et d'un rack
d'entrées - sorties, répond aux fonctionnalités et
caractéristiques techniques d'écrites ci dessous :
Composition entrées- sorties
Entrées - Sorties
64 canaux de traitement "full-DSP" extensibles jusqu'à
128 via un simple ajout de cartes de traitement DSP. Les canaux de traitement
doivent pouvoir être connectés "en cascade".
Chacun des 64 canaux DSP doit contenir :
- Réglage de gain d'entrée analogique et
digital
- Délai
- Possibilité d'insertion de signal.
- Egaliseur "full-paramétrique" à 4
bandes
- Section dynamique configurable (compresseur +
noise-gate) avec la possibilité d'ajouter des filtres passe-haut et
passe-bas (dans les sections "Side-Chain et "Key-input")
- Section Auxiliaires: la console doit pouvoir
offrir jusqu'à 28 envois auxiliaires (soit en réalité 40
bus configurables en tant que groupes et envois auxiliaires).
- Balance /Pan
- Routage d'entrées et de sorties.
Interface MADI
- La console devra supporter 4 ports MADI (2
d'entrée et 2 de sortie); les signaux MADI doivent pouvoir être
transportés via un simple câble coaxial, ou par fibre optique.
Section "Matrix"
En plus des canaux d'entrée, la console doit offrir 16
canaux de traitement assignables (Matrix).
Chacun de ces 16 canaux doit contenir :
- Réglage de niveau d'entrée (Trim)
- Egaliseur paramétrique à 4 bandes +
High et LowCut
- Compresseur
- Délai (jusqu'à 200 ms)
- Routage de sortie
- Réglage de niveau de sortie.
L'ergonomie, l'exploitation de la console
L'ergonomie désirée est celle utilisée
avec des consoles dites "Live" avec un accès rapide et intuitif à
tous les paramètres de contrôle de l'audio tels que les gains
d'entrée, les compresseurs, les égaliseurs, les envois
auxiliaires etc. Ces consoles doivent offrir une visualisation des canaux
identique à celles des consoles analogiques prévues pour les
mêmes utilisations.
Nombre de faders
48 faders (idéalement) avec 32 modules de
contrôle des sources (canaux), et 2 x 8 modules de contrôle des
sorties, 1 module de contrôle du programme, dans la configuration
ergonomique suivante : 16 IN / Outputs / 8IN.
Metering
La visualisation des instruments de mesure doit être
permanente et ne peut être masquée ni entravée par d'autres
fonctions.
Les instruments de mesure seront placés en "casquette"
(overbridge) et doivent être de taille raisonnable, 10 à 15cm de
hauteur, comporter au moins 30 segments LED et doivent pouvoir être
commutés aisément en fonction du signal désiré
(niveau d'entrée, niveau de compression, niveau de sortie etc.).
Un contrôle aisé de la balistique des instruments
de mesure est souhaité.
Surfaces tactiles
Au minimum une surface tactile par série de huit canaux
d'entrées permettant un accès rapide à tous les
paramètres fréquemment utilisés tels que les compresseurs,
EQ, envois auxiliaires, et une surface tactile dédiée à la
gestion des matrices et sorties de la console.
Réglage du gain d'entrée
Accessible à tout moment par le biais d'un bouton par
tranche dédié exclusivement à cet effet.
GPI/GPIO
Télécommande des machines
La console doit pouvoir fournir une télécommande
sommaire (marche - arrêt) des machines périphériques
(lecteurs CD, DAT, PC de production, mini-discs) pour le démarrage
instantané de celles ci (fader-Start ou équivalent).
Stockage des configurations et travail hors console
Les paramètres d'exploitation doivent pouvoir
être stockés directement dans les mémoires de la console
mais aussi sur des mémoires de masses amovibles et transportables
(clés USB).
Ecrans déportés
Nécessité d'au moins 1 écran 19"
déporté afin que l'opérateur ait de visu la surveillance
permanente de tous les circuits de routage et de toutes les mesures des niveaux
d'entrées et sorties tels que la présence signal, ou les niveaux
de compression, les envois vers les groupes ou les sorties auxiliaires.
Et ce même s'il y a redondance partielle avec les
mesures fines sélectionnée sur l'overbridge. Ceci implique que
indépendamment du PC de contrôle, la surface utilisateur doit elle
aussi être pourvue au moins une sortie VGA.
"Effets"
La console doit offrir une section "effets" contenant au moins
6 unités séparées de traitement d'effets.
Chaque unité de traitement d'effet doit contenir 6
effets possibles du type égaliseur graphique ou compresseur multi-bande,
requis généralement dans les applications de télé
et radio diffusion afin de finaliser les signaux de sortie des programmes
émis.
Alimentations, redondances et
sécurités
La console doit être livrée avec une alimentation
secteur redondante pour palier toute panne éventuelle de l'alimentation
principale.
Tous les traitements DSP doivent impérativement
être intégrés à la l'interface utilisateur (surface
de contrôle) de manière à ce qu'une réinitialisation
ou une panne éventuelle de l'ordinateur de contrôle n'affecte
jamais l'opération en cours.
Une réinitialisation de la surface utilisateur (hot
boot) ne peut en aucun cas dépasser 15s.
Les démarrages et initialisations de la console (cold
boot-up) ne peuvent pas dépasser 25s.
Signalisation antenne
Nécessité d'un signal "micro ouvert" dans le
studio de radio. Se traduit par une lampe rouge allumée dès qu'un
micro est sur antenne.
Spécifications techniques
- Entrées- sorties sur connecteurs XLR
- Quantification d'échantillonnage : 24 bits
- Traitement interne: 40-bits "floating point DSP"
- Réponse en fréquence : de 20Hz à
20kHz
- Réjection de diaphonie > 90dB
- Niveau d'entrée maximum : +22dB (ligne et
micro)
- Gain d'entrée maximum : 60dB (micro et
ligne)
- Bruit d'entrée a vide : < -120 dB
- Distorsion d'harmonique totale : < 0.004%
- Niveau de sortie : jusqu'à +22dB
- Impédance d'entrée : Haute
impédance (1 kOhms pour les niveaux micro, 5 kOhms pour les niveaux
"ligne")
- Impédance de sortie : Basse impédance
(50 Ohms):
- Horloge interne à 48kHz et 44.1 kHz
- Synchronisation sur un black burst vidéo 75
Ohms
III.1.2.2.2.3 -
Amplification
Le monitoring étant réalisé par HP
amplifiés, seuls seront fournis et intégrés en baie des
équipements :
- 2
amplificateurs pour casques à 8 sorties pour la configuration
"interview"
- 4 amplis
distributeurs AES 1x 4
- Un lot
d'ampli distributeur pour la mise à niveau, correction et adaptation des
différentes modulations, nécessaires à la bonne marche de
l'ensemble de l'installation, étudié et fourni sous la
responsabilité du Titulaire. Leur nombre est fonction des
matériels et des modalités d'installation proposés par le
Titulaire. Leur coût sera compris dans le poste Installation.
III.1.2.2.2.4 - Machine et
sources locales
En plus des serveurs et des machines d'enregistrement et de
lecture fournis par d'autres marchés, ce lot comporte la fourniture et
l'installation de :
1 CD, lecteur - enregistreur
1 MBOX + logiciel PROTOOLS LE, ou équivalent, +1poste PC
complet (écran, clavier, souris, ports USB, ports Ethernet, Firewire,
lecteur, graveur CD, etc...).
III.1.2.2.2.5 -
Interprétation simultanée
La réalisation des programmes en studio TV, peut
être accompagnée des interprétations simultanées
jusqu'à 3 langues en plus de la langue originale.
3 cabines d'interprètes, reliées à la
régie son, sont équipées pour répondre à
cette demande.
Ces équipements font l'objet du lot 4 d'écrit plus
loin.
III.1.2.2.2.6 -
Monitoring
Le monitoring au niveau de la régie audio est
réalisé par :
2 HP, type GENELEC 1037C ou équivalent pour
écoute principale, avec supports muraux ou plafond, orientables. Leur
mise en place ne devra pas transmettre de vibrations à la structure du
bâtiment, ni au mobilier.
2 HP, type GENELEC 8130A ou équivalent pour
écoute proche, intégré au pupitre de travail. Leur mise en
place ne devra pas transmettre de vibrations à la structure du
bâtiment, ni au mobilier.
- 2 moniteurs vidéo de 14" intégré
au pupitre de travail.
- 2 lampes rouges, pilotées par la
signalisation `'antenne'', une sur table et une à côté de
l'horloge. (Prix inclus dans le poste Signalisation).
- 6 HP,
type FOSTEX 6301 DIGITAL ou équivalent, pour écoutes
auxiliaires
- 1
écoute de contrôle/test type WOLHER AMP1-V2DA ou
équivalent
- 4
peakmètres de programme/preview type NTP ou équivalent, 1 AES,
Full-Scale, et rack 19''.
III.1.2.2.2.7 - Equipements
de transmission par lignes téléphoniques
- 2
inserts téléphoniques digitaux, avec postes
téléphoniques associés, permettant la commutation
"on-line"
-
2 codecs type ORBAN
7600, ou équivalent, pour transmission RNIS et IP.
III.1.2.2.2.8 -
Signalisation
La distribution en régie et sur plateau du signal
"Rouge Antenne,
La mise en place de voyants type "Rouge Antenne" à
l'intérieur et à l'extérieur (au niveau de
l'accès).
Les liaisons vers l'alimentation et le dispositif de
commutation en régie.
III.1.2.2.2.9 - Pupitre de
travail
Le pupitre d'exploitation rassemble :
La console de mixage audio
Les équipements de monitoring et de contrôle
Les PC de gestion et les commandes déportées des
différents équipements
Le poste de gestion centrale du système IS
Les postes de commandes du système Media Asset
Management et des serveurs généraux
Les postes d'interphonie et de téléphone
La commande de la matrice de commutation du LTC
2 moniteurs vidéo de 14".
III.1.2.3 - Méthode
de déploiement de la télévision vers les usagers
La production du signal tv reçu dans nos maisons
nécessite un travail de traitement d'image et son bien soigné.
Pour ce fait plusieurs équipements entrent en jeux il s'agit notamment
de ceux citées à la partie III.1.2.2. La réception du
signal télévisé se fait sous deux formes (réception
en local et à l'international).
Ø Réception en local
Après traitement de l'image et son, la régie
envoie le signal modulant au centre de transmission via un câble
(utilisant les connecteurs XLR) qui, grâce à ces
équipements émet le signal reçu par une parabole vers les
centres d'émissions. A ce niveau, lorsque la diffusion regroupe
plusieurs chaînes le centre multiplexe ces données sur le canal
à utiliser. Une fois le signal amplifié, il est
rédigé vers les usagers grâce au pylône: on parlera
alors de la transmission par faisceau hertzien. Grâce aux antennes
râteaux,l'on reçoit alors chez soit le signal émit depuis
le centre du régie.
Ø Réception à l'international
De nos jours, avec l'évolution des TICs toutes les
chaines sont partantes pour la diffusion de leurs programmes à
l'échelle internationale. La diffusion vers l'international ne change en
aucun cas le système traditionnel pour l'émission du signal
télévisé. La question est donc qu'y a t-il de
différent ? Pour recevoir le signal de l'office des radios et
télévision du Benin(ORTB), la régie envoie le signal
modulant directement sur un serveur différent du serveur
dédié pour la programmation des informations défilantes en
bande en bas de nos écrans et autres. Ce serveur enregistre le flux
traité qui, grâce à un web master redirige en temps
réel le signal vers les producteurs de bouquet grâce au canal
dimensionné à ORTB. Ces producteurs s'en chargeront de la
réorganisation des bouquets ainsi que de la diffusion par satellite qui
sera transmis vers nos paraboles. Dans nos domiciles aujourd'hui, la
réception du signal de l'ORTB par satellite est plus
préférable compte tenu de la qualité de l'image.
Néanmoins nous vivons avec des problèmes techniques qui nous
interdisent parfois de jouir pleinement de notre suscription.
Ø Analyse du problème
Sommes-nous Dieu pour prévenir les facteurs climatiques
qui interfèrent avec les signaux ? Certainement, si nous ne
prenons pas au sérieux le problème du facteur climatique qui
influence beaucoup sur la qualité des signaux reçus, nous allons
peut-être nous voir un jour déconnecter du monde pour un temps
soit peu comme des hommes vivant dans l'obscuritésurtout avec le
changement climatique que nous traversons de jour en jour. Avons-nous
déjà posé la question, pourquoi nous changeons d'une
période à une autre les fréquences etdébit pour la
réception des chaînes par satellites captés par nos
paraboles ? Il s'agit de l'interférence locale et
atmosphérique qui embrouille nos antennes
d'émission/récepteur, le non-respect des plages de
fréquences etc. c'est alors l'objectif de la rédaction de ce
mémoire. Des études ont été faire dans le but de
recevoir la télévision par autres canaux qu'est l'internet :
c'est le streaming. Mais avec le débit qu'offrent nos FAI nous ne
pourrons jamais y arriver. Outre cette solution,il estpréférable
de faire le déploiement de la télévision sur ADSL. Mais
pour réussir *des stratégies*doivent être
mise en oeuvre.
III.2 - Point important : strategiede deploiement de
télévision sur ADSL
III.2.1-
Télévision par ADSL
Lorsque l'on parle de "télévision par ADSL", il
ne s'agit en aucun cas de regarder la télévision sur son
ordinateur. C'est bien sur votre poste téléviseur que vous
regardez la télévision. On parle de télévision par
ADSL, car votre poste téléviseur ne reçoit pas les
chaînes via une antenne sur votre toit ou le câble, mais via la
connexion ADSL (la "box"). La télévision par l'ADSL permet alors
d'accéder à des bouquets de chaîne
télévisée.
On peut trouver aujourd'hui des chaînes de
télévisions en ligne. Ces chaînes transmettent leurs
programmes en temps réel. C'est ce que l'on appelle du streaming
accessible grâce à des logiciels particuliers (le plus souvent
Windows Media Player). Il s'agit alors d'un simple flux disponible sur son
écran d'ordinateur. Mais comment recoit-on le flux de la
télévision sur ADSL sur son poste
téléviseur ?
III.2.1.1 -Processus de
reception du flux télévisé
Sur le câble et le satellite toutes les chaînes
sont transmises aux abonnés. C'est alors au décodeur de faire le
tri des chaînes. Le fonctionnement est différent par l'ADSL. Le
débit sur la boucle locale étant limité, le DSLAM ne
transmet qu'une seule chaîne au domicile de l'abonné. Il n'est
donc pas possible de regarder deux chaînes simultanément, ou
d'enregistrer une chaîne sur son magnétoscope pendant que vous en
regardez une autre. Lorsque l'utilisateur veut changer de chaîne, la
set-top-box transmet la demande au DSLAM. Celui-ci à la charge de
sélectionner le bon flux. Mais le DSLAM non plus ne reçoit pas
toutes les chaînes. Il ne reçoit que les chaînes qu'il
transmet à ce moment à ces abonnés, et cela pour ne pas
saturer le réseau. Donc quand un abonné change de chaine, le
DSLAM vérifie s'il ne reçoit pas déjà la
chaîne désirée. Ce serait le cas s'il la transmet à
un autre abonné. Si c'est le cas il duplique le flux pour l'envoyer aux
différents abonnés. Dans le cas contraire il doit aller le
rechercher à la tête du réseau. Cela peut entraîner
un délai lors du changement de chaîne.
La set-top-box reçoit enfin le flux vidéo. Il se
charge de le séparer des autres flux éventuellement reçus
(Internet ou téléphonie). Puis le décodeur
numérique traduit le signal à la volée. Il envoie ce
signal à la télévision (ou magnétoscope ...).
Avant de délivrer des programmes payant le DSLAM
consulte le serveur de gestion des droits d'accès situé sur le
centre de diffusion, pour vérifier que le client a bien souscrit
l'abonnement correspondant.
III.2.1.2 -Debit
alloué a la télévision sur ADSL
La télévision est le service le plus critique en
matière de bande passante pour les offres Triple play de l'ADSL. En
effet, elle est gourmande en bande passante, et requiert un débit
garanti pour une bonne visualisation. Il faut donc trouver un compromis entre
qualité de l'image et contraintes dues au débit. Ainsi les
opérateurs doivent reservés environ 4 à 5 Mbps de bande
passante pour le flux vidéo, même si le support est utilisé
en même temps pour d'autre technologie (Internet,
téléphonie...). Cette bande passante allouée à la
télévision sur ADSL devrait ainsi permettre d'obtenir une
qualité d'images très correcte.
Le type d'encodage retenu est généralement le
MPEG-2. Il permet de diffuser le flux vidéo dans la bande passante
réservé, tout en conservant une bonne qualité d'image. Une
compression trop importante pourrait bien sur entraîner une perte de
qualité d'image ou de fluidité. Ce taux de compression et le
débit garanti de 3,5 à 4 Mbps permettent d'attendre une
définition de 576; 480 points. L'usage du MPEG4 est aussi possible. Cela
permettra d'obtenir une meilleure qualité dans une bande passante
diminué de moitié. Les FAI pourrait alors envisagé de
permettre à l'abonné de recevoir deux chaînes
simultanément. Les fournisseurs de contenu (TPS, Canal Satellite ou
autres) livrent leurs contenues en direct au FAI. Ceux-ci encodent en direct
ces flux audio-vidéo en MPEG2. C'est une partie délicate qui peut
être à l'origine d'une grande perte de qualité. Mais cet
encodage est indispensable pour ramener le flux numérique à des
dimensions permettant la transmission via l'ADSL. Une fois cet encodage
réalisé, le flux peut être envoyé sur le
réseau.
III.2.1.3 la norme de
transport
Sur un plan purement audiovisuel, les flux audio et
vidéo constitutifs d'un programme ne sont pas transmis sur le
réseau de distribution dans leurs formats bruts, tels qu'ils
apparaissent au niveau de la tête de réseau après la phase
de compression et d'encodage en MPEG-2. Ils sont au contraire
découpés en paquets, multiplexés entre eux et
encapsulés avec des systèmes de correction d'erreurs en un
flux spécifique pour le transport baptisé MPEG-2 TS
(Transport Stream). Cet unique flux découpé en paquets de 188
octets intègre tous les éléments constitutifs
nécessaires à la reconstruction du programme. Au cours de son
transit dans le réseau, et en fonction des protocoles
informatiques utilisés, il pourra être éventuellement
encapsulé de nouveau pour le transporter dans des paquets IP ou
Ethernet, dans des cellules ATM... suivant les types de réseaux
traversés. L'encapsulation de données numériques sous
la forme de paquets a une conséquence immédiate en terme
de débits : l'ajout d'une entête contenant des
données de service augmente le volume total de données
à transmettre. Il en est donc de même lorsqu'on encapsule
des paquets IP dans des trames ATM. Dans ce cas, on estime
généralement à 20% l'augmentation de volume. Dans
leurs annonces commerciales, les opérateurs ont choisi aujourd'hui
de parler de débits ATM et non plus de débits IP. En d'autres
termes, lorsqu'ils annoncent un débit ATM de 20 Mb/s, il ne sera
réellement que de16 Mb/s sous IP.
Figure III.1 : Encapsulation d'un flux MPEG2-TS.
SOURCE : Sciences Technologies - Philippe GASSER - Avril
2006
Le flux élémentaire (Elementary Stream ou ES)
c'est le flux brut, continu qui sort d'un codeur. Chaque flux
élémentaire ne contient qu'un seul type d'informations (par
exemple vidéo, ou un canal audio, ou des données
numériques). Ce flux continu peut être ensuite
découpé en paquets (PacketizedElementary Stream ou PES).
Le flux de programme (Program Stream ou PS). Le flux de
programme est obtenu par un multiplexage de plusieurs flux
élémentaires (Exemple : 1 flux vidéo et 2 flux audio).
Le flux de transport (Transport Stream au TS). Le flux de
transport est composé d'un ou de plusieurs flux de programme. Comme il
est susceptible d'être affecté d'erreurs, des systèmes de
correction de gigue (jitter). C'est également le format qui est
utilisé pour la télévision numérique par
satellite.
III.2.2- Architecture de la
chaîne de diffusion
La figure II.6 : schema général d'une
connexion à internet via ADSLqui est développé pour le
seul accès Internet à haut débit doit maintenant
être complété par des infrastructures
spécifiques compte tenu des nouveaux services qui ont été
proposés par les opérateurs. La chaîne de diffusion
audiovisuelle peut se scinder en deux grands ensembles :
- les réseaux spécifiques de collecte et de
transport à grande distance.
- la boucle locale et les DSLAM.
Les données numériques liées aux services
de télévision et celles liées à l'utilisation
d'Internet n'ont pas les mêmes exigences en terme de routage, de
régularité, de pertes ou de débits. Les réseaux
d'acheminement et de distribution des programmes audiovisuels seront donc
séparés (physiquement par des câblages
séparés ou logiquement par l'utilisation de technologies
réseaux spécifiques) de ceux utilisés pour la connexion
à Internet.
III.2.2.1 - les
réseaux de transports grandes distances: l'ADSL2+,Re-ADSL et VDSL
III.2.2.1.1 - La technologies
ADSL2+
L'ADSL2+ est une évolution de l'ADSL qui autorise
les internautes à bénéficier de débits plus
rapides, jusqu'à une vingtaine de Mbits par seconde en réception
en théorie. Néanmoins, comme toute technologie basée sur
l'xDSL, l'ADSL2+ a aussi ses limites. Plusieurs éléments
conditionnent l'ADSL2+. D'une part, le noeud de raccordement doit
être préalablement équipé avec un DSLAM
compatible ADSL2+. Et d'autre part, l'internaute ne profite
réellement de meilleurs débits que si sa ligne n'excède
pas une longueur de 2500 mètres. Au-delà, les débits entre
l'ADSL et l'ADSL2+ sont quasi identiques.
III.2.2.1.2 - La technologie
Re-ADSL
Le ReADSL, dont le vrai nom est Reach Extended ADSL 2, est une
variante de l'ADSL2+ homologuée par l'autorité de
Régulation des Télécommunications (ARCEP) en mai 2005. Le
principe de cette technologie est d'envoyer un signal plus fort au niveau de
votre central téléphonique, afin de repousser un peu plus loin la
limite de l'éligibilité aux offres haut débit par la ligne
téléphonique grâce aux DSLAM Outdoor. Ces DSLAM sont
utilisés sur des distances dépassant la limite normale de l'ADSL
(soit 1 a 4KM) ; lorsque la distance est de 5 á 7 KM ces DSLAM sont
place á côté d'un sous-répartiteur dont les
technologies RE-ADSL et VDSL utilisent pour mettre fin aux affaiblissements du
débit offert et le dépassement de la distance normal.
Depuis décembre 2005, la limite maximale
d'affaiblissement pour prétendre aux offres commerciales Re-ADSL a
été repoussée à 78 dB, permettant à des
dizaines de milliers d'internautes supplémentaires d'accéder
à Internet haut débit avec un débit maximal de 512 Kbits
en réception pour les lignes dont l'affaiblissement est compris entre
70dB et 78 dB.
En effet, grâce à cette technologie, la distance
séparant le central ADSL de l'abonné est grandement
augmentée, passant de 4 à 4,5 km pour l'ADSL, à
près de 7 voir 8 km.
Figure III.2 : Fonctionnement du RE-ADSL
SOURCE : réalisation personnelle.
Concrètement, le RE-ADSL utilise la même
technologie que l'ADSL classique, à la différence qu'une
plus grande quantité d'énergie
est fournie afin d'augmenter significativement une
partie des hautes fréquences. C'est ce paramètre qui
permet d'expliquer l'augmentation de la portée. Bien entendu,
l'augmentation de la portée se fait au détriment du débit,
qui sera limité dans le meilleur des cas à 1 Mbps en
réception, mais le plus souvent à 512 kbps voir seulement 128
kbps. Ainsi on obtient en Re-ADSL
Porter maximal d'au moins 7 km
Bon début en réception cote abonne 1 Mbps
Accessible avec un affaiblissement de débit
jusqu'à 78 dB contre 65 dB pour l'ADSL classique.
Très forte consommation électrique du aux
matériels déploié.
Cout très élevé du aux nombre de
matériels déploié
Exposition aux aléas climatique
III.2.2.1.3-la technologie
VDSL
La technologie VDSL (Veryhigh bit-rateDSL) est une
technologie de type xDSL (les signaux VDSL sont transportés sur une
paire de cuivres, simultanément et sans interférence avec la voix
téléphonique). Elle permet d'atteindre de très hauts
débits et peut fournir de 13 à 55,2 Mb/s en Downlink et de 1,5
à 6 Mb/s en Uplink, si l'on veut en faire une connexion
symétrique, un débit de 34 Mb/s.
La distance maximale entre l'abonné et le central local
est inversement proportionnelle au débit. Le VDSL comme technologie
d'accès Internet n'a pas eu le succès escompté.
Mais, avec le déploiement massif de la
télévision numérique, le VDSL se révèle
être une technologie d'accès qui est largement utilisée
pour les diffusions IPTV et VoD.
Pour atteindre les débits maximaux, les abonnés
doivent être situés à moins de 300 m du DSLAM.
Au-delà du premier kilomètre de distance, il devient plus
intéressant d'utiliser une autre technique comme l'ADSL /
l'ADSL2+/Re-ADSL. Pour utiliser le VDSL, on devra donc effectuer du FTTN (Fiber
To The Neighborhood), c'est-à-dire amener la fibre optique
jusqu'à chaque quartier, où seraient implantés des DSLAM.
En France, cela se traduirait par la pose de DSLAM dans les
sous-répartiteurs, ce qui engendrerait de nombreux coûts
d'implantation. Une alternative intéressante et plus pérenne
consiste à implanter la fibre jusqu'à l'usager : FTTH (Fiber To
The Home).
Le VDSL a d'abord été utilisé en
Corée du Sud et a été déployé par RomTelecom
en Roumanie, puis s'est développé dans de nombreux pays. Le
VDSL2+ est utilisé en Belgique par Belgacom pour transporter
jusqu'à 3 flux HD pour la TV, en plus d'un canal pour Internet de 30
Mb/s. En Suisse l'opérateur historique, Swisscom, est en train de
systématiser le VDSL sur tous ses nouveaux abonnements.
III.2.2.2 - collectes des
programmes
Les opérateurs tels que Benin Telecom ou autres ne sont
pas des producteurs de télévision ils ne feront qu'assurer la
distribution pour des programmes qui seront produits par les chaînes de
télévisions. La collecte de ces contenus est
généralement réalisée en un point central du
réseau de l'opérateur (la tête de réseau) par
l'intermédiaire de dispositifs de réceptions (paraboles) ou de
liaisons directes en fibre optique avec les fournisseurs de programmes ou
de bouquets (TPS, CanalSat...). Ces différents programmes sont
éventuellement ré-encodés en fonction du cahier des
charges de l'opérateur puis ils sont multiplexés dans un flux
IP multicast et acheminés vers les différents points de
présence de l'opérateur sur le territoire puis vers les
quelques milliers de DSLAM. Le multicast permet de ne pas surcharger les
serveurs et d'économiser la bande passante du réseau puisque les
trames ou les paquets contenant les données ne sont émis
qu'une seule fois au niveau de la tête de réseau, mais
dupliqués si nécessaire au niveau des noeuds et de chacun des
DSLAM. C'est également au niveau de la tête de réseau que
peut être réalisé le cryptage éventuel pour les
programmes payants.
Comparativement à la voix sur IP ou de l'accès
à Internet qui ne génère que des débits somme
toute limités, le transport de programmes de
télévision induit des débits particulièrement
élevés et sans commune mesure avec ceux produits par les
autres services.
Le fonctionnement de ce type de service implique que la
totalité des programmes puisse être acheminée et
délivrée à tous les DSLAM. Pour fixer un ordre de
grandeur, à titre d'exemple, à un ensemble de 100 programmes
encodés avec un débit unitaire de 3,5 Mb/s chacun
correspond à un débit total de 350 Mb/s. En France par
exemple les opérateurs comme Free ou Neuf Telecom proposent chacun
plus de 200 programmes (si on intègre les bouquets de TPS et de CanalSat
dont ils peuvent aussi assurer la diffusion).
Des réseaux en fibre optique
En termes de support physique pour les réseaux
longs distances, c'est la fibre optique qui domine de manière quasi
exclusive aussi bien chez l'opérateur historique que pour tous les
grands opérateurs privés. Ces derniers doivent d'ailleurs
déployé leurs propres réseaux à travers l'hexagone
ce qui leur permettra d'être indépendants vis-à-vis
de Benin Telecom, afin de pouvoir réduire les coûts et donc
de maîtriser les tarifs. Pour exemple, le groupe Neuf Cegetel,
né de la fusion de Neuf Telecom et de Cegetel,
annonçait à l'automne 2005 posséder plus de 44 000 km de
câble s'en fibre optique.
Comparativement aux autres supports, la fibre optique
offre des performances inégalées en termes de débits.
Ses caractéristiques intrinsèques lui permettent d'acheminer un
flux numérique d'une dizaine de giga bits par seconde sur plusieurs
centaines de kilomètres.
Tableau III.3 : Performances des fibres optiques
Débits Possible
|
Distance
|
2,5 Gb/s
|
6000 Km
|
10 Gb/s
|
400 Km
|
40 Gb/s
|
25 Km
|
SOURCE : réalisation personnelle
Une seule fibre avec une capacité de 2,5 Gb/s
peut véhiculer plus de 30 000 communications
téléphoniques simultanées. Des technologies
particulières ont été développées afin
d'accroître encore ces capacités de transport. Les
technologies WDM (Wavelength division multiplexing) s'appuient sur la
multiplication des longueurs d'ondes des sources émettrices (lasers)
permettant de ce fait la multiplication dans le même rapport du
nombre de canaux optiques et donc de flux numériques distincts
pouvant simultanément transiter dans une seule et unique fibre optique,
chacun avec les débits que ce support autorise par ailleurs.
Différentes déclinaisons de cette famille de normes ont
été développées. Les systèmes DWDM (dense
WDM) les plus commercialisés aujourd'hui comportent 8, 16, 32, 80 voire
160 canaux optiques. La technologie CWDM (CoarseWavelength Division
Multiplexing) est moins coûteuse mais est limitée à
seulement 8 à16 canaux. Elles sera utilisée pour des dessertes
de moindre importance en termes de débit. Les performances de
ces technologies sont en perpétuelle augmentation : déjà
en 2004, Alcatel faisait la démonstration d'une liaison à 10 tera
bit/sec sur 100 km en multiplexant256 canaux à40 Gb/s.
Des protocoles pour le transport des
données
De nombreux protocoles ont également
été développés pour apporter des
fonctionnalités spécifiques lors du transit des données
sur ces réseaux. Ils ne se situent pas tous au même niveau.
Nous nous limiterons ici aux trois principaux, d'une part, les
protocoles SDH pour la connexion avec la couche physique (fibre
optique), et d'autre part l'ATM et le Gigabit Ethernet pour la
transmission et la gestion des données.
SDH pour le transport sur la fibre
optique:
SDH (Synchronous Digital Hierarchy ou Hiérarchie
numérique synchrone) est un ensemble de protocoles concernant la
transmission de données numériques sur fibre optique.
C'est l'équivalent pour l'Europe du standard
américain SONET (synchronous Optical Network ou réseau
optique synchrone). Dans la littérature spécialisée,
les deux acronymes sont d'ailleurs souvent regroupés sous l'unique
appellation SONET/SDH. La topologie de ces réseaux peut être
en bus, en boucle ou en étoile. L'un des intérêts
du SDH réside dans ses capacités de gestion et de
surveillance du réseau et d'auto cicatrisation. Sur le plan de
la sécurité des liaisons, le SDH est bien adapté
à une structure en anneau puisqu'en cas de coupure, il est
possible d'utiliser l'autre branche de l'anneau (avec des temps de
récupération d'une liaison très courts, 50 ms environ). En
cas de coupure de ligne, le signal peut égalementêtre
automatiquement ré-acheminé sur un réseau de secours (une
seconde fibre optique). Les niveaux de performances sont organisés
hiérarchiquement en STM-n (Synchronous Transport Module niveau n) :
ils permettent des débits compris entre 155 Mb/s (STM-1 soit 3
fois la valeur de base 51,84 Mb/s du SONET américain) et 40 Gb/s
(STM256). Le SDH peut assurer le transport de tout type de données
(téléphonie, données, vidéo) y compris celles
qui sont déjà encapsulées dans des protocoles
réseaux et déjà formatées sous forme de paquets
ou de trame (cellules ATM, paquets IP, trames Ethernet).
Les deux grandes technologies réseaux : ATM et
Giga Ethernet
Parallèlement à SDH, deux grandes
technologies de réseau se sont imposées : ATM est la plus
ancienne et a été largement implantée dans les
réseaux de France Telecom ;
Ethernet est plus récent (du moins pour ce qui
concerne ses applications dans les réseaux nationaux) et vient
donc directement concurrencer l'ATM. Mais les deux peuvent également
cohabiter en des points différents d'un même réseau de
transport.
L'ATM (Asynchronous Transfer Mode) : Il s'agit d'une
technologie de transmission et de commutation de circuits virtuels (le
chemin qui sera emprunté par les cellules est établi dès
le départ), offrant des interfaces jusqu'à 622 Mbit/s et
est utilisable aussi bien dans des configurations de type LAN que de
type WAN, aussi bien sur fibre optique que sur paire torsadée.
Il supporte tout type de communications (voix, vidéo,
données...).
Par rapport à d'autres technologies réseau
(IP, Ethernet) qui utilisent des paquets de données de taille
variable, l'ATM s'appuie sur des cellules de longueur fixe (53 octets dont 48
pour la charge utile) permettant de ce fait une plus grande
flexibilité dans la gestion de la bande passante. L'un des
avantages de l'ATM réside dans sa polyvalence en termes de
qualité de service (QoS) et dans ses capacités à pouvoir
transporter simultanément des flux ayant des caractéristiques et
des exigences différentes et à gérer différemment
leur transit en fonction de la priorité qui leur est accordée.
L'ATM dispose de quatre classes d'applications en fonction des besoins en
synchronisation ou non entre émetteur et récepteur, de
débit (constant ou variable) et du mode de connexion (connecté
ou non connecté). Lors de l'établissement de laconnexion, un
réseau ATM peut gérer des circuits virtuels (VC pour Virtual
Channel) et des chemins virtuels (VP pour Virtual Path). Un VP est
le regroupement de plusieurs VC qui possèdent des
caractéristiques communes. Une chaîne de télévision
pourra correspondre à un VC et un bouquet de programmes à un
VP.
L'Ethernet :
Dans la chaîne de distribution, l'ATM peut
être utilisé de bout en bout, mais la technologie Ethernet
est aujourd'hui de plus en plus employée pour alimenter les DSLAM. La
capacité maximum limitée à 622 Mb/s d'un DSLAM ATM
comparativement à la taille importante des bouquets de
télévisions à transmettre a sans doute
favorisé la migration des équipements vers les technologies de
type Gigabit Ethernet et 10 Gigabit Ethernet.
Ethernet était à l'origine une simple norme
pour la transmission de données sur un réseau local (ou
LAN Local Aera Network). Cette technologie est née en 1973, il y a
plus de quarante ans. La transmission des données est
réalisée sous la forme de paquets (trames), dont la
longueur, peut être variable (entre 64 et 1518 octets). Les
débits possibles n'ont cessé de croître au fil des
années : depuis 10 Mb/s au milieu des années 1980 pour les
premiers réseaux locaux puis 100 Mb/s quelques années plus tard,
avant d'atteindre 1 Gb/s avec le début de ce siècle et 10 Gb/s
aujourd'hui. Quatre générations qui sont regroupées sous
l'appellation IEEE 802.3.
Les topologies des réseaux Ethernet peuvent
être diverses (bus linéaire, étoile...) sur des
supports qui peuvent être tout aussi variés (câbles
coaxiaux, fibre optique, ou paires de fils torsadés). Aujourd'hui
Ethernet est sorti du domaine des réseaux locaux et s'implante
largement dans le cadre des réseaux longues distances nationaux qui ont
été déployés par les opérateurs pour mailler
l'ensemble du territoire français, d'abord avec le Gigabit Ethernet
(à 1 Gb/s) puis ensuite avec le 10 Gigabits Ethernet (10 Gb/s).
Il s'introduit également dans les boucles au sein des grandes
agglomérations (MAN Metropolitan Area Network). Le 10 Gigabits
Ethernet a été normalisé en 2002 et défini
à l'origine pour une utilisation sur la fibre optique. Il conserve
le même format de trame Ethernet et est donc totalement compatible avec
les autres versions d'Ethernet, ce qui est aussi un avantage dans le cadre
d'interconnexion entre un WAN et des réseaux locaux.
SDH, ATM, Ethernet...des technologies complémentaires
ou concurrentes ?
La notion de « qualité de service » est
aujourd'hui concevable avec Ethernet au travers des normes 802.1q et
802.1p. Huit classes de service ont été définies.
Ethernet présente aussi un avantage économique certain avec
des coûts d'infrastructures inférieurs à ceux des
technologies concurrentes.
SDH est adapté pour la fibre optique et apporte
notamment des fonctionnalités spécifiques notamment en
termes de sécurisation des réseaux. Mais, c'est aussi un
standard intermédiaire qui, s'il est très fortement
implanté, n'est pas pour autant obligatoire : aujourd'hui, il est
tout à fait possible de réaliser le transport direct
de cellules ATM, de trames Ethernet ou même de paquets IP sur
de la fibre optique (exemple Cegetel). Pour Ethernet par exemple, c'est
d'autant plus facile que le nouveau standard Ethernet 802.17 (ou RPR
ResilientPacket Ring) qui a été approuvé par
l'IEEE il y a de cela quelque année, offre également,
à l'image du SDH, des dispositifs de sécurisation et de
restauration rapide des liaisons rompues.
Figure III.3 : Utilisation directe de l'ATM ou d'Ethernet ou
en liaison avec SDH
SOURCE : Sciences Technologies - Philippe GASSER - Avril
2006
III.2.2.3 La distribution
sur la boucle locale
Les DSLAM constituent le dernier maillon de la chaîne de
distribution. Ils sont à la limite entre la boucle locale en paire
torsadée cuivrée (zone d'application de la technologie ADSL) et
le réseau de transport à haut débit en fibre optique de
l'opérateur. C'est en ces points que convergent toutes les lignes
téléphoniques en cuivre des usagers. Ces équipements qui
étaient conçus à l'origine pour un seul service seront
remplacés par des modèles plus performants afin d'assurer
également la fourniture et la gestion de services de
téléphonie sur IP et de télévision au niveau de
Benin Telecom.
ATM est encore très utilisé lorsque des
nécessités de qualité de service s'imposent. C'est pour
cette raison qu'il est très présent au niveau de la boucle locale
pour la liaison terminale entre le modem usager et le DSLAM. Dans ce cadre,
l'ATM présente de nombreux avantages et s'adapte parfaitement
aux offres triple play des opérateurs qui doivent
aujourd'hui pouvoir faire transiter sur le même support en cuivre
torsadé des flux aux exigences radicalement différentes :
pour les données (accès Internet,
téléchargement de fichiers...) des flux sans contrainte
temporelle importante mais qui ne supportent pas les pertes de
données ; pour les services de télévision et de
téléphonie, des flux qui, au contraire, tolèrent des
pertes de données, avec des débits qui peuvent être
importants, qui sont irréguliers et sensibles aux délais
d'acheminement (applications en temps réel).
Avec ATM, et bien qu'empruntant le même support (la
ligne filaire de l'abonné), chacun de ces flux peut emprunter un chemin
virtuel (VC) séparé sur lequel il est facile, en fonction du type
de données qui y transite, d'appliquer des politiques de QoS
différentes. L'opérateur Free en France par exemple utiliserait
quatre canaux virtuels pour acheminer ses différents flux entre
le DSLAM et le modem de l'utilisateur (Freebox) : un premier pour la
téléphonie, un second pour la télévision, le
troisième pour le trafic Internet et un quatrième
destiné à l'acheminement des données de contrôle
et de commande entre les équipements d'extrémité. Plus en
amont, au niveau du DSLAM, un ordre de priorité peut être
établi pour l'émission des différentes données :
c'est ainsi qu'on peut admettre que les données
téléphoniques doivent être prioritaires (même si le
débit est très faible, l'oreille humaine est très sensible
au jitter) par rapport au flux de la télévision, lui même
devant être prioritaire par rapport au flux des données Internet.
Ethernet pourrait dans un proche avenir investir aussi la boucle locale
après l'adoption par l'IEEE du standard 802.3ah également connu
sous le nom d'Ethernet «first mile ».
La totalité des programmes de télévision
proposés par chaque opérateur doit être acheminée
jusqu'à l'ensemble des DSLAM. A partir de ce point, et pour chaque ligne
téléphonique, il ne circule ensuite, du moins pour
l'instant, qu'un seul et unique programme, celui qui a
été sélectionné par l'usager. Il n'est pas question
d'acheminer l'ensemble des programmes jusque chez l'abonné comme c'est
le cas dans le cadre de la diffusion hertzienne ou satellite. Les débits
ADSL sur la boucle locale sont bien insuffisants pour cela. C'est
le DSLAM qui, délivre le flux demandé par le
téléspectateur. Lorsque un téléspectateur souhaite
changer de programme, l'ordre émis par sa télécommande
« remonte » jusqu'au DSLAM (utilisation du protocole IGPM - pour
Internet Group Management Protocol- par exemple mais d'autre
technologies sont possibles), qui après vérification des
droits d'accès auprès d'un serveur spécifique,
sélectionne le programme demandé et le redirige vers le
décodeur de l'utilisateur.
A ce niveau, deux opérations sont
réalisées. Les flux numériques audiovisuels, une
fois extraits de leurs conteneurs de transport, sont appliqués aux
circuits de traitement audio et vidéo et décompressés
séparément (décompression MPEG-2 ou MPEG-4) puis ils sont
dirigés, sous forme analogique cette fois, via la prise péritel
jusque vers le téléviseur. Les nouvelles décodeuses
compatibles hautes définitions sont par contre équipées de
connecteurs HDMI. Ils assureront une liaison, en numérique cette
fois, avec les téléviseurs compatibles avec les formats
haute définition (téléviseurs HD Ready ou Full HD).
En résumé, pour l'acheminement des
programmes de télévision depuis la tête de
réseau jusqu'au téléspectateur final, ce sont finalement
deux supports de transmission aux performances très opposées mais
complémentaires qui sont utilisés :
- pour la distribution primaire, la fibre optique qui autorise
des débits de plusieurs dizaines de gigabits/s sur des centaines
de kilomètres mais qui n'est pas véritablement utilisable
pour les liaisons terminales compte tenu de son coût (sauf peut
être à l'avenir, sur les zones de forte urbanisation (FTTH).
- pour la boucle locale : des fils torsadés en cuivre,
aux caractéristiques très limitées en termes de
débit et de distance, mais qui n'induit pas de frais
importants pour son implémentation, le réseau étant
déjà déployé et toute façon peu
onéreux à compléter. Au point de jonction de ces deux
supports, le DSLAM (voir Annexe 3).
III.2.3- OFFRES de
commercialisation
III.2.3.1-les offres
Aujourd'hui, en France les fournisseurs d'accès
Internet disposent d'une offre de télévision sur ADSL :
France Telecom avec son offre baptisée MaLigne TV (en liaison avec sa
filiale Wanadoo), Free avec son service Freebox TV, Neuf Telecom et le dernier
« en lice » Alice.
La télévision par ADSL se positionnant
comme un vecteur supplémentaire de diffusion, on y retrouve donc, en
fonction des accords signés entre les opérateurs ADSL et les
diffuseurs, des programmes également proposés par ailleurs par
satellite ou sur le câble.
Les contenus sont variables selon les offres mais comprennent
généralement des chaînes françaises ou
étrangères gratuites (c'est-à-dire incluses dans
l'abonnement au service de base) et des chaînes payantes (avec suivant
les cas, des abonnements à l'unité, par pack regroupantquelques
programmes ou à un bouquet complet pour ce qui concerne Canal+,
CanalSat ou TPS). Au total ce sont plus de 200 programmes qui peuvent
être diffusés par chacun d'entre eux.
Un nouveau candidat, Club Internet, est dans les «
starting blocks ». Il présente aujourd'hui la singularité
par rapport aux quatre autres opérateurs, de ne diffuser ses
programmes de télévision que sur l'ordinateur, du streaming en
somme avec une qualité qui n'est évidemment pas comparable
à celle proposée par ses concurrents. Mais ce n'est qu'une
étape.Suite à un partenariat avec Microsoft autour de sa
plate-forme logicielle IPTV, l'opérateur devrait très
prochainement présenter une véritable offre de
télévision et de VOD sur ADSL.
Cependant où en somme nous au BENIN? Les
différents fournisseurs d'accès sont très loin de mettre
en place ce réseau en particulier BENIN TELECOM.SA, qui, malgré
les équipements de nouvelle génération
implémenté avec l'accès á la fibre optique n'ont
pas eu l'idée d'innovation d'offrir un service de plus aux
abonnés ADSL. En effet, il faut noter qu'avec le projet actuel de la
structure BENIN TELECOM.SA pour le déploiement de la fibre optique vers
les usagers pourrait révolutionner la télévision par ADSL
avec un bénéfice très important pour les
sociétés. On estime donc pour les temps à venir que ces
offres feront parties des plans commerciaux offerts par BENIN TELECOM.SA
III.2.3.2 - Boîtiers
et infrastructures chez l'usager
Afin de tirer pleinement partie des réseaux qu'ils
mettent en place, les fournisseurs d'accès ont chacun
développé leur propre terminal.
Deux politiques de commercialisation sont aujourd'hui
proposées un terminal unique regroupant toutes les fonctions ou des
éléments séparés d'une part le modem pour la
connexion ADSL et d'autre part le décodeur pour la réception de
la télévision et la gestion de toutes les
fonctionnalités audiovisuelles. La première, symbolisée
par Free, était celle du « tout en un » : un prix unique
(29,90 euros soit19600 FCFA) et un terminal unique multiservice
intégrant la totalité des fonctionnalités accès
Internet, téléphonie sur IP et télévision. La
seconde, celle adoptée par France Telecom, Neuf Telecom ou Alice, est
celle de la séparation des fonctions et des équipements. C'est
aussi celle désormais qui est adoptée par Free. Celle ciest
décomposée en deux modules un module réseau (Freebox V5)
et un module multimédia Freebox HD.
Le téléviseur et le micro-ordinateur peuvent
être fort éloignés l'un de l'autre, parfois à deux
étages différents. Pour s'affranchir des liaisons filaires
Ethernet ou USB, les opérateurs proposent différents dispositifs
informatiques complémentaires :
· liaison Wifi (liaison sans fils
hertzienne, norme 802.11 b ou /et g) pour relier l'ordinateur et le modem ADSL.
Des interfaces spécifiques (carte émetteur / récepteur)
doivent être bien sur intégrés sur les deux
équipements. Ce dispositif est proposé par la
majorité des opérateurs et permet des débits
théoriques maximaux de 11 Mb/s (norme 802.11 b) ou de 54 Mb/s (norme
802.11 g) sur quelques dizaines de mètres en intérieur.
· liaison par courant porteur (CPL),
c'est à dire en s'appuyant sur le réseau électrique pour
assurer l'acheminement des données numériques d'une prise
secteur à une autre. Deux interfaces spécifiques doivent
être présentes aux deux extrémités.
III.2.3.2.1 - La Set Top
Box Principe et Fonctionnalités
Une Set-top-box (STB), terme anglophone, est un boîtier
décodeur (littéralement « boîte de dessus de poste
»). Il désigne de façon générique tout
adaptateur transformant un signal externe en un contenu et l'affichant sur
l'écran d'un téléviseur. En français, il est plus
commun de parler de décodeur TV.
La Set-Top Box est un appareil que les FAI ADSL fournissent
(parfois gratuitement) à leurs abonnés pour pouvoir
bénéficier des offres Triple Play. Il s'agit d'un boîtier
qui se connecte sur la ligne téléphonique, et qui dispose au
minimum d'une sortie télévision (prise Péritel ou RCA),
d'un connecteur téléphonique (RJ11 ou prise
téléphonique), et d'un connecteur Internet (RJ45, USB, WiFi,
etc.).
Figure III.4 : Schéma de la STP
SOURCE : Document RazzaghiRouvioSantelLeborgne
-TriplePlayNouvelles Technologies Réseau.
1 - Connecteur pour le bloc externe d'alimentation
électrique
2 - Connecteur d'extension IDE SATA (réservé
à des usages futures)
3 - Connecteur audio optique S/P-DIF
4 - Connecteur Péritel
5 - Connecteur téléphonique
6 - Connecteur USB
7 - Connecteur Ethernet
8 - Connecteur xDSL
La STB est en quelque sorte un mini-ordinateur capable de
communiquer via ADSL avec le FAI, et de proposer des services avancés
aux abonnés. Certaines STB disposent de services supplémentaires
(parfois payant) comme des fonctionnalités de partages de connexion
Internet (routage IP/NAT), de lecteur multimédia (à
destination de la télévision), de streaming multi-postes.
a - connexion à la
STB
La STB est connectée à la ligne
téléphonique de l'utilisateur. A l'autre bout de la ligne
téléphonique se trouve le DSLAM qui a pour tâche de faire
la passerelle entre les équipements des utilisateurs (via la STB) et le
réseau du FAI. Le DSLAM se situe au niveau du central
téléphonique local (plus techniquement appelé le Noeud de
Raccordement Abonné), et peut être un équipement
appartenant au FAI ou à l'opérateur historique, France
Télécom (cela dépend du niveau de dégroupage de
l'abonné). Un même DSLAM est connecté à un ensemble
d'abonnés (du même FAI). Le nombre d'abonnés par DSLAM
varie en fonction du fabricant (ex: 1008 abonnés par DSLAM pour
Free).
La communication entre la STB et le DSLAM est effectuée
en utilisant la technologie ADSL. Cette technologie provenant des
télécommunications, elle implique quasiment tout le temps
l'utilisation du protocole ATM au dessus, ce dernier étant suffisamment
simple pour être implémenté facilement dans des appareils
de télécommunication et offrant une très bonne gestion de
la QoS. Dans le cas d'une offre Triple Play, il peut aussi s'agir d'une
extension du protocole ATM qui est utilisée (RFC 2684), afin de
permettre le transport de plusieurs flux (protocoles) différents via
ATM. Ces flux sont généralement au nombre de quatre: un pour les
données audio (téléphonie), un pour les données
vidéo (télévision), un pour les données Internet,
et un dernier pour les données de contrôle des trois flux
précédents.
Enfin, au dessus d'ATM, on peut trouver un certain nombre de
protocoles, mais pour ce qui nous intéresse (l'accès à
Internet), il s'agit bien évidemment du protocole IP (qui peut
être encapsulé dans de l'Ethernet chez certains FAI pour faciliter
l'interfaçage avec le réseau interne de ces FAI).
Le DSLAM peut contenir certains services IP, comme un service
DHCP par exemple, pour configurer les STB.
La connexion entre le DSLAM et le réseau du FAI est
effectuée à l'aide d'une ou plusieurs fibres optiques. A ce
niveau, les technologies utilisées sont SDH ou DWDM, couplées
à un protocole pouvant supporter le très haut débit, type
ATM ou Gigabit Ethernet. Dans ce dernier cas, les fonctions de routages sont
effectuées par la pile TCP/IP, le protocole IP étant
inévitablement utilisé dans tous les cas pour pouvoir interagir
avec Internet et les services IP du FAI (e-mails, newsgroup, proxy Web,
etc.).
Figure III.5 : Connexion entre la STB et Internet.
SOURCE : Document RazzaghiRouvioSantelLeborgne
-TriplePlayNouvelles Technologies Réseau.
b -Branchements chez
l'usager
La connexion entre l'utilisateur et la STB peut
généralement s'effectuer de trois façons
différentes:
· Connexion USB: il s'agit d'une liaison série
qui permet à l'utilisateur de connecter directement son ordinateur
à la STB. Elle ne spécifie aucun protocole de communication
particulier à utiliser. Cependant, la communication avec la STB se fait,
la plupart du temps, en utilisant soit le protocole ATM, soit le protocole
Ethernet. Il se peut aussi que la STB ne fonctionne que comme un modem ADSL
classique en utilisant ce type de connexion, obligeant alors l'utilisation du
protocole PPP au dessus d'ATM (PPPoA) ou d'Ethernet (PPPoE) dans ce cas.
· Connexion Ethernet: il s'agit en fait d'une
connexion FastEthernet (100 Mbit/s) qui permet à l'utilisateur de se
connecter à la STB au moyen d'une carte réseau.
·Connexion WiFi: la plupart du temps, il s'agit d'un
module optionnel payant qui permet à l'utilisateur de se connecter
à la STB au moyen d'une connexion sans fils, type 802.11b/g.
Bien évidemment, le protocole réseau
utilisé ici est le protocole IP. Sa configuration au niveau de
l'ordinateur de l'utilisateur est effectuée à l'aide d'un serveur
DHCP, soit implémenté dans la STB, soit se situant dans les
locaux du FAI.
En général, les FAI ne procurent qu'une seule
adresse IP par abonné (l'abonné peut cependant en obtenir d'autre
en payant, mais ce n'est pas fréquent avec tous les FAI). Cette
dernière peut d'ailleurs changer dans le temps (IP dynamique), mais
étant donné la nature quasi permanente des connexions
ADSL, les IP dynamiques n'offrent aucun avantage aux FAI.
Pour partager la connexion Internet entre différent
ordinateurs, il existe généralement deux solutions:
· soit la STB permet d'effectuer du routage IP (et
plus précisément, du routage NAT), et dans ce cas, il suffit de
la configurer de manière à ce qu'elle partage la connexion
Internet (ou, plus exactement, qu'elle partage l'adresse IP publique de cette
connexion).
Sion veut pouvoir se connecter en Ethernet à Internet,
il faut alors prévoir des appareils de partage du lien Ethernet (hub ou
switch). En Wifi, le lien est naturellement partagé. Enfin, en utilisant
la connexion USB, on doit posséder un appareil qui fasse la passerelle
entre le lien USB et un lien réseau (principalement Ethernet), et qui
soit compatible avec les drivers USB de la STB. Cela ne peut bien sur pas
fonctionner si la connexion à Internet dépend du protocole
PPP.
Ce type de partage de connexion permet de pouvoir utiliser en
même temps les trois types d'accès à la STB pour se
connecter à Internet.
· sinon, on doit utiliser un appareil externe
à la STB capable d'effectuer le routage NAT. Cela peut être un
appareil dédié, ou un ordinateur.
Pour accueillir, héberger et connecter les produits
opérateurs, le câblage intérieur doit en particulier :
· Etre en conformité avec les normes
d'installation en vigueur (la norme NF C 15-100),
· Permettre d'envisager tous les scénarios de
déploiements actuels et futurs des box opérateurs,
· Permettre de proposer tous les nouveaux usages
apportés grâce à la fibre, comme la distribution de
services de télévisions sur plusieurs
téléviseurs,
· Permettre de prendre en compte et de s'adapter au cours
du temps aux changements d'usages des occupants (ajout/déplacement
téléviseurs, téléphones...), aux changements
d'occupants, voire aux changements d'opérateurs (changement de box,
ajouts de services).
Ainsi, il est recommandé de:
· Prévoir une zone de 240x300mm minimum attenante
ou intégrée au tableau de communication au sein de la gaine
technique logement, afin d'accueillir les équipements opérateurs
et accessoires réseaux,
· Positionner les prises de courant soit dans le tableau
de communication, soit dans la zone attenante, afin de pouvoir alimenter ces
équipements,
· Prévoir 2 liens connectés cuivre et une
réservation (fourreau) entre le TC et la zone proche du
téléviseur principal (généralement dans le
salon),afin de pouvoir mettre en place des équipements opérateurs
à proximité du téléviseur,
· Identifier les socles du bandeau RJ45 dans le TC
suivant l'affectation de celles-ci, ainsi que sur les prises terminales se
trouvant dans les lieux de vie du logement,afin de pouvoir faciliter la lecture
et la modification de l'affectation des services sur les prises
principales,
· Prévoir l'activation de toutes les prises
raccordées du logement (Internet, téléphone ou TV), en
installant un commutateur Ethernet (switch) dans le TC,afin de faciliter
l'exploitation de ce réseau par les particuliers et les
opérateurs.
Sur la prise en compte de ces recommandations, 2 grands
principes de raccordement des équipements opérateurs peuvent
être envisagés :
· Un raccordement avec un box opérateur
centralisée, qui place ce box opérateur au coeur du réseau
dans la gaine technique logement. Cette architecture facilite la distribution
des applications sur chaque prise du logement.
Figure III.6 : Raccordement centralisé
SOURCE : réalisation personnelle
Un raccordement avec un box opérateur localisée,
qui permet de placer cette box opérateur dans le salon et de conserver
l'ONT dans la gaine technique logement. Cette architecture facilite
l'accès au box opérateur par le client (LED, bouton
d'appairage).
Figure III.7 : Raccordement localisé
SOURCE : réalisation personnelle
Sur la prise en compte de ces recommandations, il sera possible,
en fonction des évolutions, de passer alternativement d'un principe de
raccordement à l'autre sans nécessité de modifier le
câblage intérieur. Ainsi pour mieux comprendre le rôle de
chaque câblage nous proposons le tableau suivant pour un chois
désirer par l'usager.
Tableau III.4 : Comparaison de raccordemenr
Centralisé et Localisé
Principe de raccordement « centralisé »
|
Principe de raccordement « localisé »
|
Avantage :
?la plupart des équipements actifs sont dans la GTL, et
seuls les équipements nécessitant
d'être proches du téléviseur se trouvent
près de l'utilisateur.
Inconvénients :
? Dans ce cas, les diodes de contrôle et bouton reset
des équipements actifs se trouvent dans la GTL.
? Les performances du point d'accès Wifi inclus dans la
box opérateur peuvent s'en trouver réduites.
|
Avantage :
?les équipements actifs se trouvent près de
l'utilisateur pour un accès facile aux diodes
de contrôle, bouton reset, etc.
Inconvénients :
?cette architecture nécessite la prise en compte au
plus tôt de la réalisation du câblage de l'installation du
lien de localisation à l'emplacement où sera prévue la box
opérateur.
|
Voix sur IP :
la sortie téléphone/voix du box opérateur
est reliée (via le répartiteur RJ45) à la prise RJ45 de la
pièce du logement où l'on souhaite brancher son
téléphone ou sa base DECT pour permettre d'utiliser plusieurs
combinés sans fil.
|
Voix sur IP :
la sortie téléphone/voix du box opérateur
est branchée directement à un téléphone ou à
une base DECT pour permettre d'utiliser plusieurs combinés sans fil.
|
Distribution internet et réseau local :
Les sorties Ethernet du box opérateur sont
reliées (via le répartiteur RJ45) à chaque prise RJ45 des
pièces du logement où l'on souhaite brancher son PC ou
équipements en réseau (imprimante, disque dur, etc.).
Note : si le nombre de sorties Ethernet du box
opérateur est insuffisant, une des sorties Ethernet du box
opérateur peut être reliée à un switch informatique
pour raccorder toutes
les prises sur lesquelles on souhaite brancher un PC.
|
Distribution internet et réseau local :
Une des sorties Ethernet du box opérateur est
reliée (via une prise RJ45 et le répartiteur RJ45 du tableau de
communication) à un switch informatique. C'est de ce switch informatique
que sera reliée (via le répartiteur RJ45) chaque prise RJ45 des
pièces du logement où
l'on souhaite brancher son PC ou équipement
en réseau (imprimante, Disque Dur, ...).
|
Distribution TV sur IP :
La sortie TV du box opérateur est reliée (via le
répartiteur RJ45) à la prise RJ45 de la pièce du logement
où l'on souhaite brancher un téléviseur.
Si le nombre de sorties TV du box opérateur est
insuffisant, une des sorties TV du box opérateur peut être
reliée à un Switch informatique pour raccorder toutes les prises
sur lesquelles on souhaite brancher un téléviseur.
Chacun de ces téléviseurs sera relié
à la prise
RJ45 de la pièce au travers du décodeur TV.
|
Distribution TV sur IP :
?Cas d'une seule TV: la sortie TV de la box opérateur
est reliée directement au décodeur TV lui-même
reliée à la TV.
?Cas de plusieurs TV: une des sorties (TV/ Ethernet) du box
opérateur est reliée (via une prise RJ45 et le répartiteur
RJ45 du tableau de communication) à un switch informatique. C'est de ce
switch informatique que sera reliée (via le répartiteur RJ45)
chaque prise RJ45 des pièces du logement où l'on souhaite
brancher son téléviseur au travers du décodeur TV. Ce lien
est commun avec le lien utilisé pour la distribution Internet et le
réseau local.
|
SOURCE : réalisation personnelle
c - Débit
IP
Le débit théorique en ADSL dépend du
contrat de l'abonné, mais surtout, de la distance entre l'installation
de l'utilisateur et le central téléphonique où se trouve
le DSLAM auquel il est connecté. Actuellement, cela va de 128 kbit/s
à 25 Mbit/s (ADSL2+) pour le flux descendant (download), et de 128
kbit/s à 1 Mbit/s (ADSL2+) pour le flux montant (upload), sachant que
seuls les utilisateurs habitant prés de leur central
téléphonique peuvent bénéficier des meilleurs
débits. Les limites de débits par utilisateur sont
effectuées au niveau du DSLAM.
Ainsi, en ADSL, le débit vendu n'est que rarement
garanti. De plus, il est spécifié par un débit ATM, qui ne
correspond pas au débit IP, et, de fait, encore moins au débit
utile disponible pour l'utilisateur.
On notera enfin que la totalité du débit ADSL
vendu n'est pas totalement dédié à l'accès à
Internet dans une offre Triple Play. En effet, ce débit est
partagé entre le flux de données (Internet), le flux audio
(téléphonie) et le flux vidéo (télévision),
sachant que ce dernier est extrêmement gourmand. Ce partage est
cependant adaptatif, c'est à dire que, tant qu'un flux est
tout seul à utiliser la connexion, il peut jouir de la
totalité du débit (c'est une spécificité d'ATM).
III.2.3.2.2 - La
téléphonie par ADSL
La téléphonie au travers d'une ligne ADSL
(parfois nommée Voice over xDSL) peut être effectuée de
plusieurs manières, même si aujourd'hui, les FAI ADSL
semble tous adopter la même technologie pour mettre en place leurs
services de téléphonie.
a - Voice Over IP
La voix sur IP est un mécanisme qui permet de faire
passer des conversations audio entre plusieurs appareils interconnectés
entre eux via un réseau informatique supportant le protocole IP. Dans le
monde ADSL, on peut aussi le retrouver sous l'acronyme VoMSDN (Voice over
Multiservice Data Networks).
Il se compose essentiellement de trois modules:
· un module de
numérisation de la voix, qui a pour tâche de convertir la voix
analogique en données numériques (et inversement), en utilisant
éventuellement des algorithmes de compression.
· un protocole de contrôle
de la conversation, qui permet d'établir une conversation entre
plusieurs participant, et qui se charge de négocier les
différents paramètres de configuration de cette conversation.
· un protocole de transport des
données audio, qui encapsule la voix numérisée dans des
paquets IP afin de la transporter à travers le réseau. La VoIP
est une technique rentable pour les FAI, car elle ré-utilise leur
réseau interne (initialement destiné aux services Internet) pour
faire passer leurs services de téléphonie. De plus, cela permet
de supprimer la notion de distance dans le coût des appels
téléphoniques étant donné que le trafic IP n'est
pas facturé à la distance, mais à la quantité de
données transférées, et que les réseaux des FAI
s'étendent sur la quasi-totalité du territoire Béninois.
Enfin, les circuits électroniques de numérisation de la voix
étant aujourd'hui peu coûteux (du fait qu'il s'agisse d'une
technologie amortie, et qu'ils sont maintenant produit en masse), cela permet
d'inclure directement dans les STB de tels circuits à moindre frais.
Ainsi, c'est ce type de technique qui est presque exclusivement utilisé
par les FAI français pour proposer leurs services de
téléphonie.
La VoIP ne reste cependant qu'un concept, et il en existe
aujourd'hui plusieurs implémentations incompatibles entres elles. Elles
fonctionnent cependant globalement avec les mêmes types
d'éléments réseaux:
· les terminaux: cela peut
être soit un ordinateur disposant d'une connexion IP, soit un
téléphone IP, soit un appareil permettant de numériser les
signaux d'un téléphone classique (le cas d'une STB par exemple).
C'est par eux que les utilisateurs initialisent et reçoivent les
conversations téléphoniques.
Simple téléphone classique) à des signaux
de contrôles VoIP. Ainsi, on peut par exemple trouver les protocoles
SIP-T (Session Initiation Protocole - T)
Figure III.8 : La VoIP chez Free.
SOURCE : Document RazzaghiRouvioSantelLeborgne
-TriplePlayNouvelles Technologies Réseau.
Dans le cas de Free, les commutateurs XC jouent à la
fois le rôle de passerelle (vers le RTC ou les réseaux d'autres
FAI), de proxy et de registre (en se servant de la base de données des
abonnées). Ils communiquent entre eux à l'aide du protocole
SIP-T. Les STB communiquent quant à elles avec un commutateur XC
à l'aide du protocole MGCP. Chaque STB est associée
(géographiquement) à un commutateur dont elle dépend pour
passer et recevoir des appels.
Les commutateurs ont besoin de communiquer entre eux pour
acheminer un appel, soit en provenance (ou à destination) d'un autre
réseau, soit en provenance (ou à destination) de deux STB ne
dépendant pas du même commutateur.
Les données audio voyagent par le protocole RTP, entre
une STB et un commutateur, dans le cas d'une communication
inter-réseaux, ou directement entre deux STB, dans le cas d'une
communication entre deux abonnés. On notera, dans le premier cas, qu'un
seul commutateur XC est concerné par les paquets RTP: le commutateur qui
fait la passerelle avec le réseau du second participant de la
communication. La VoIP est donc une technique particulièrement
adaptée à la téléphonie dans les offres Triple
Play, de part son faible coût et sa simplicité
d'intégration dans les STB.
III.2.3.3 - Budget
a- Implémentation des
équipements de la télévision
Pour l'implémentation des équipements de la
télévision nous aurons besoin d'une table de mixage pour corriger
le rapport signal sur bruit, d'une table de transmission d'image et autre
programme, d'un serveur d'un émetteur de base et d'une antenne
d'émetteur/récepteur. Compte tenu de la confidentialité
des équipements utilisés par chaque
Radio/Télévision nous n'avons pas pu obtenir le prix des
équipements. Mais, pour un achat éventuel de ces
équipements prié contacté des fournisseurs Européen
en fonction du poids de la monnaie que l'on détient.
b- Implémentation des
équipements pour le FAI
Tableau III.5 : Devis estimative du déploiment des
équipements d'un FAI.
N°
|
Désignations
|
Quantité
|
Prix
|
01
|
Brasseur
|
01
|
178.815 F
|
02
|
Serveur d'authentification TV et VOD
|
01
|
383.175 F
|
03
|
Serveur Vidéo VOD
|
01
|
589.500 F
|
04
|
BAS
|
01
|
524.000 F
|
05
|
DSLAM
|
-
|
655.000 F
|
07
|
Bâtis
|
01
|
1.200 000 F
|
TOTAL
|
3.530.480 F
|
SOURCE : réalisation personnelle
c- Implémentation des
équipements chez usager
Tableau III.6 : Estimation des conditions d'obtention des
services de connexion internet, Téléphonique et
Télévision par ADSL.
N°
|
Désignations
|
Quantité
|
Prix
|
01
|
Filtre ADSL
|
01
|
15.000 F
|
02
|
Modem ADSL
|
01
|
75.000 F
|
03
|
Set-Top-Box
|
01
|
30.625 F
|
04
|
Poste Téléviseur
|
01
|
75.000 F ou plus
|
05
|
ABONNEMENT LIGNE TÉLÉPHONIQUE
|
-
|
132.500 F
|
06
|
REDEVANCE MENSUELLE
|
-
|
80.000 F
|
TOTAL
|
408.125F
|
SOURCE : réalisation personnelle
Ce budget est edité pour les nouveaux abonnées, en
ce qui conserne les anciens, ils n'aurontqu'a payer le Set-Top-Box et à
souscrire au service de la télévision par ADSL.
CONCLUSION
Les grands axes de convergence technologique s'effectuent
principalement entre le monde des télécommunications et celui
del'informatique. Cela se voit notamment avec l'arrivée de solutions
concernant la télévision sur ADSL. La convergence des
opérateurs de télécommunications avec les FAI, s'effectue
entre le téléphone fixe, le mobile, l'Internet ainsi que la
télévision à travers les diverses offres. L'objectif
principal de la télévision surADSL est d'éradiquer
totalement les problèmes en perte de gain du signale reçu qu'on
observe au niveau de la liaison satellitaire ou hertzien. En effet, avec cette
offre, l'utilisateur bénéficie á la fois de l'Internet
á Haut Débit, la téléphonie (VoIP) et la
télévision sur ADSL. Ils ne dépendent plus de,
l'opérateur téléphonique pour des appels internes, ni de
parabole pour les bouquets de télévision avec un coût de
fonctionnement réduit. Portée par des services de contenus
vidéo qui concurrencent le temps de consommation des chaînes de
télévision, la télévision connectée ne doit
toutefois pas se voir en opposition à la télévision
traditionnelle. Les capacités d'interactivité nouvelles
apportées par Internet sont un formidable atout pour les chaînes
qui peuvent ainsi enrichir l'expérience proposée à leurs
téléspectateurs.
Afin de garder leur clientèle, et de gagner plus de
part du marché, les FAI et les câblo-opérateurs
français ne cessent pas de développer des services
supplémentaires. De la même manière, les FAI du
Bénin devraient faire autant pour leur clientèle.
Demain, notre télévision ainsi que le
téléphone mobile basculera de manière automatique, en
fonction du lieu d'utilisation et sans que nous le sachions, sur les modes de
télécommunications les plus adaptés, comme le WiFi et le
WiMAX grâce á la nanotechnologie qui vient á grand part.
ANNEXE
Annexe 1: Organigramme de BÉNIN TELECOM.SA
Annexe 2 : Constellation pour un codage de ligne
à 2-cap et 64-cap
Annexe 3 : Schéma détaillé
de l"ensemble des dispositifs du service de télévision.
Annexe 4 : Tableau récapitulatif des trente cinq centres
de l'ORTB et leurs fréquences de diffusion
N°
|
LOCALITE
|
EMISSIONS TV
|
DMS
|
FREQUENCES
IMAGE (MHz)
|
PAR (dBW)
|
Heff(m)
|
1
|
Cotonou
|
615.25
|
743.25
|
30
|
101
|
1997/ -
|
2
|
Abomey-calavi
|
183.25
|
215.25
|
37
|
239
|
1978/2009
|
3
|
Séhouè
|
703.25
|
519.25
|
35
|
166
|
2009
|
4
|
Abomey
|
495.25
|
615.25
|
35
|
289
|
2009
|
5
|
Agouna
|
575.25
|
591.25
|
35
|
189
|
2009
|
6
|
Lokossa
|
175.25
|
191.25
|
22
|
266
|
2009
|
7
|
Pobè
|
471.25
|
799.25
|
35
|
136
|
2009
|
8
|
Kétou
|
183.25
|
207.25
|
35
|
209
|
2009
|
9
|
Idigny
|
775.25
|
791.25
|
22
|
248
|
2009
|
10
|
Dassa-zoumé
|
199.25
|
215.25
|
35
|
299
|
1995
|
11
|
Savalou
|
543.25
|
567.25
|
35
|
280
|
2009
|
12
|
Bantè
|
191.25
|
175.25
|
35
|
343
|
2009
|
13
|
Bassila
|
183.25
|
207.25
|
35
|
500
|
2009
|
14
|
Aledjo
|
607.25
|
655.25
|
22
|
520
|
2009
|
15
|
Djougou
|
511.25
|
679.25
|
35
|
564
|
2009
|
16
|
Natitingou
|
175.25
|
215.25
|
34
|
542
|
1994/2010
|
17
|
Tanguiéta
|
199.25
|
183.25
|
35
|
314
|
2010
|
18
|
Materi
|
583.25
|
839.25
|
35
|
310
|
2010
|
19
|
Boukoumbé
|
191.25
|
207.25
|
22
|
246
|
2010
|
20
|
Pendjari
|
559.25
|
623.25
|
22
|
|
-
|
21
|
Porga
|
607.25
|
855.25
|
22
|
188
|
-
|
22
|
Kouandé
|
183.25
|
199.25
|
35
|
542
|
2009
|
23
|
Kérou
|
559.25
|
623.25
|
35
|
438
|
2009
|
24
|
Banicoara
|
199.25
|
215.25
|
35
|
417
|
2009
|
25
|
Madékali
|
575.25
|
623.25
|
22
|
261
|
2009
|
26
|
Kompa
|
479.25
|
559.25
|
22
|
174
|
-
|
27
|
Ségbana
|
583.25
|
839.25
|
35
|
460
|
2009
|
28
|
Malanville
|
191.25
|
223.25
|
31
|
261
|
2002
|
29
|
Kandi
|
183.25
|
207.25
|
35
|
470
|
1994
|
30
|
Bembéréké
|
175.25
|
215.25
|
35
|
484
|
2009
|
31
|
Nikki
|
479.25
|
751.25
|
35
|
525
|
2009
|
32
|
Parakou
|
191.25
559.25
|
207.25
711.25
|
37
30
|
489
-
|
1989 /2010
-
|
33
|
Kaboua
|
703.25
|
735.25
|
22
|
286
|
2009
|
34
|
Tchaourou
|
183.25
|
199.25
|
35
|
439
|
2009
|
35
|
savè
|
479.25
|
727.25
|
35
|
292
|
2009
|
WEBOGRAPHIES
Document : Regard neufs sur la Télévision
`Peuple et culture' de Etienne LALOU.
http://www.pfast.fr/IMG/pdf/Television_et_video_sur_IP_pg3.pdf[11h16,
15/08/2015]
http://www.memoireonline.com/10/12/6185/Transmission-dun-signal-audio-video-frequence-par-faisceau-hertzien-et-par-satellite-cas-de-l.html
[11h24, 15/08/2015]
http://igm.univ-mlv.fr/~duris/NTREZO/20052006/RazzaghiRouvioSantelLeborgne-TriplePlay-rappport.pdf[11h31,
15/08/2015]
http://igm.univ-mlv.fr/~duris/NTREZO/20052006/RazzaghiRouvioSantelLeborgne-TriplePlay-rappport.pdf[10h16,
11/10/2015]
https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9vision_IP[14h16,
11/11/2015]
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0CCYQFjABahUKEwiRrOO6qpfJAhUFMhoKHZtFB2U&url=http%3A%2F%2Fwww.maison-europe27.org%2Fimages%2Fdocs%2Frapport_tableronde_26mars2008.pdf&usg=AFQjCNGqMotFo_UOPdfivhFXgmGSRNRqOQ&bvm=bv.107467506,d.ZWU
[09h42, 03/11/2015]
https://www.google.bj/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CBsQFjAAahUKEwipnf3R1ZfJAhWJ1BoKHUPrBuM&url=http%3A%2F%2Fwww.pfast.fr%2FIMG%2Fpdf%2FTelevision_et_video_sur_IP_pg3.pdf&usg=AFQjCNG0Q1swoWq0MrWVdBm7WafF7s7D-g&bvm=bv.107467506,d.d2s[12h32,
07/10/2015]
https://www.google.bj/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CBsQFjAAahUKEwj_1pyx1pfJAhUC1hoKHWwFDuY&url=http%3A%2F%2Fwww.pfast.fr%2FIMG%2Fpdf%2F3emepartie_television_sur_adsl.pdf&usg=AFQjCNFsQOUZisRZiJUPHLfl7T3g4IDuCw&bvm=bv.107467506,d.d2s[06h16,
28/08/2015]
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CB8QFjAAahUKEwjVnvKI2pfJAhXLChoKHRV7BB4&url=http%3A%2F%2Fwww.europarl.europa.eu%2Ftenders%2Fs_170-209062%2Fannexiii_c1_technical_description_fr.doc&usg=AFQjCNG0vuWO2GHYv3-um6hdMYWKtywUHA&bvm=bv.107467506,d.ZWU
[09h00, 04/11/2015]
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CB8QFjAAahUKEwjh1vGK25fJAhWLOxoKHWNhAWU&url=http%3A%2F%2Figm.univ-mlv.fr%2F~duris%2FNTREZO%2F20032004%2FBouzon-Herve-Petas-Rapport-ADSL.pdf&usg=AFQjCNHp75hJVKpdwfqvmnlOLnCY6rv2Eg&bvm=bv.107467506,d.ZWU
[16h18, 06/08/2015]
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=10&cad=rja&uact=8&ved=0CFkQFjAJahUKEwjZhtW63pfJAhWMcBoKHYgRBn8&url=http%3A%2F%2Fwww.suissedigital.ch%2Ffileadmin%2Fuser_upload%2Fsuissedigital%2Fpublic%2Ffr%2Fthemes_publications%2Fautres_publications%2Fcomment-fonctionne.pdf&usg=AFQjCNERAubzN5nYoHdvJ2doPK_aIdNHjw&bvm=bv.107467506,d.ZWU
[13h15, 30/10/2015]
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCEQFjAAahUKEwiKn6zQ4pfJAhWPhhoKHdFCB_8&url=http%3A%2F%2Figm.univ-mlv.fr%2F~duris%2FNTREZO%2F20042005%2FDessaigne-Poirot-TriplePlay.pdf&usg=AFQjCNG5zmvKfMnZFkN7xWv3r80fCc1qDA
[06h59, 28/08/2015]
http://wallu.pagesperso-orange.fr/[12h05,
117/11/2015]
http://adsl.comprendrechoisir.com/comprendre/television_tv_adsl[11h01,
17/11/2015]
http://wallu.pagesperso-orange.fr/pag-offre.htm[21h45,
20/08/2015]
http://experttvvideo.com/tv-antique.html[08h20,
24/07/2015]
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CB8QFjAAahUKEwi-gJC43ZzJAhVJxRQKHZlPD8U&url=http%3A%2F%2Fwww.haacbenin.org%2FIMG%2Fppt%2FETAT_DES_LIEUX_DU_PAYSAGE_AUDIOVISUEL_DU_BENIN_A_MOINS_DE_CINQ_ANS_DE_LA_DATE_BUTOIR.ppt&usg=AFQjCNGjnGfQsmeCWaFaCYsJWhuJxnlzIA&bvm=bv.107763241,d.bGg[15h54,
19/11/2015]
Résumé
L'Office des postes et Télécommunication d'entre
temps est devenu aujourd'hui BENIN TELECOM SA; l'unique qui, reçoit
grâce à la SAT3la fibre Optique, un moyen de transport.
Malgré cela, l'accès à l'internet au Benin n'est par
encore totalement stable. Face à cette situation, la BTSA est sur pied
d'oeuvre pour satisfaire sa clientèle. Il offre désormais sur
l'espace national la fibre optique chez certains usagers urbains. Mais, ce
document ne parlera pas de la distribution de la fibre optique mais
plutôtle processus du Déploiement de la
télévisionsur ADSL. L'ADSL est une des liaisons XDSL très
puissantes utilisées pour l'acheminement de données
numérique ainsi que des voix. La télévision quant à
elle depuis les années 1863 a connu le jour, a évolué
progressivement jusqu'aujourd'hui. Vers les années 1950, elle a connu
une grande révolution qui lui apermit de s'amélioré
grâce aux différentes méthodes de compression
images/vidéo il s'agit du PAL, du SECAM en France et NTSC en
Amérique, depuis une décennie les MPEGs. La question est :
est-ce du streaming que veut dire le Déploiement de la TV par ADSL? On
dira simplement qu'aujourd'hui, la télévision est accessible
depuis son ordinateur via son fournisseur d'accès internet mais
parallèlement à la diffusion des signaux TV normal par ondes
hertziennes, câble ou satellite, chaque programme TV est transmis en
numérique au fournisseur d'accès. Ces flux vidéo sont
encodés en DVB, le format utilisé pour la
télévision par satellite. Les programmes envoyés par les
chaines de TV sont reçu en continu par le centre de diffusion
télévisuelle du FAI, où des ordinateurs les convertissent
à la volée en MPEG-2 avant de les diffuser sur le réseau.
Le centre de diffusion télévisuelle du FAI héberge le
serveur qui gère l'accès aux chaines payantes. Il peut
accueillir des serveurs de video à la demande. Le réseau en fibre
optique du fournisseur d'accès véhicule les programmes au centre
de diffusion télévisuelle jusqu'aux centraux
téléphoniques des différentes villes où le service
de télévision par ADSL est proposé. Ce réseau est
relié par ailleurs à l'internet et aux infrastructures des
operateurs téléphoniques. Tous les concentrateurs de lignes ADSL
(DSLAM) du FAI reçoivent en permanence la totalité des programmes
proposés aux abonnés. Mais ils ne transmettent à chaque
abonné que le flux video correspondant à la chaine
regardée. Avant de délivrer des programmes payants, les DSLAM
contactent le serveur de gestion des droits d'accès situé dans le
centre de diffusion pour vérifier que les abonnements correspondant ont
bien été souscrits. Notifions que, ce système existe
déjà en France et dans quelque pays de l'Europe, conçu
pour révolutionné le monde de la télévision
numérique, en réduisant considérablement le
problème de la perte de signal offrir un service de plus aux
abonnés ADSL. Le seul problème auquel on n'est confronté
avec cette technologie est le débitde 4Mbps nécessaire pour la
réception du signal. Cependant, pour régler ce problème on
n'est obligé de respecter une distance de au plus 4Km du centre du
réseau. On pourra donc utilisé des DSLAM Outdoors pour y arriver.
Abstract
OPT others days is become Benin Telecom SA. This society is
the only who receive optical fiber grace to SAT3. But the admission of internet
in Benin isn't totally. The BTSA try to do their best to satisfy their
customers' .He offer henceforth to the national space the optical fiber beside
some user. But here we will not talk about the distribution of optical in the
residency, so we will talk about the deployment of TV by ADSL.
The ADSL is very strong XDSL liaison used forwarding numerical
data thereby voice. Since years 1863 the TV was create and exist until
nowadays. Around the year 1950, she got a great revolution which give him
amelioration grace to the different method to squeeze pictures and video it is
PAL/SECAM or NTSC, since the decenary we use the MPEG. So we ask ourselves if
it is the streaming which means the deployment of the TV by ADSL? We will
simply say that today we can access to the television by laptop via his network
provider. But like the signal TV normal broadcasting by hertz wave, cable or
satellite. Each TV program is hand over in numerical to network provider.
This stream are encoding in DVB, the size used forTV
satellite. the signal center TV broadcasting of network provider received
continually the channel TV programmed ,which are convert by laptop in to MPEG-2
before diffuse on the network. This center accommodate the subscribe channel
server and VOD server. We will use the optical fiber of network provider to
strew the program to the broadcasting TV center still the telephonic center.
The network is connecting to the internet and telephonic operator
infrastructure. The DSLAM of network provider receive permency the totality of
the programme suggests to the subscriber. But it transmit to them, video flux
corresponding to the channel watching. Before to transmit the subscriber
program the DSLAM informed the access administrator of the broadcasting center
to verify the subscription. Today the republic of France and others country of
Europe use this technology who is building to increase the numerical TV area
for decrease the signal falling and extend of BTSA to fulfill the subscriber.
The only issue we have with this technology it is the quality of debit to
receive the video flux (4Mbips). Yet we use the DSLAM 0utdoor to resolve this
problem.
Table des matières
Sommaire
i
Dédicace 1
ii
Dédicace 2
iii
Remerciement 1
iv
Remerciement 2
v
Autobiographie 1
vi
Autobiographie 2
ix
Liste des sigles et abréviations
xii
Liste des figures et tableaux
xvi
Introduction
1
PROBLEMATIQUE
3
I - Présentation de Bénin TELECOM.SA et
Déroulement de stage
4
I.1 - Présentation de la structure d'accueil
5
I.1.1 - Historique
5
I.1.2 - Mission
6
I.1.3 - Présentation du service
6
I.1.4 - Structure Organisationnelle
7
I.2 - Déroulement de stage
9
I.2.1 - Présentation de centre service multimédia
9
I.2.1.1 - Historique de centre service multimédia
9
I.2.1.2 - Mission
10
I.2.1.3 - Ressources
10
a - Ressources Humaines
10
b - Ressources Matériels
11
I.2.2 - Centre de plate-forme IP
12
I.2.2.1 - Mission
12
I.2.2.2 - Ressources
13
a - Ressources Humaines
13
b - Ressources Matériels
13
I.2.3 - Organigramme du centre Service Multimedia
14
I.2.3.1 - Légende
14
I.2.4 - Tâche effectuées
14
I.2.5 - Remarques et suggestions
15
I.2.5.1 - Remarques
15
I.2.5.2 - Suggestions
16
I.2.5.3 - Difficultés rencontrées
16
II - Généralités sur la technologie ADSL et
la Télévision.
17
II.1 - La généralité sur la technologie
ADSL.
18
II.1.1 - Historique
18
II.1.2 - Les technologies xdsl
19
a - symétriques
19
b - Asymétriques
20
II.1.3 - Principe de l'ADSL
21
II.1.3.1 - La technologie ADSL
21
II.1.3.2 - Présentation de la paire de cuivres
21
II.1.3.3 - Les bandes passantes utilisées
22
II.1.3.4 - La notion débit
23
II.1.3.5 - Le filtre (splitter)
23
II.1.4 - Le fonctionnement de l'ADSL
24
II.1.4.1 - Connexion à internet ADSL
24
II.1.4.2 - Les équipements de la chaîne ADSL
25
Les equipements de la chaine ADSL sont consignés dans le
tableau II.1.
25
II.1.4.3 - Les protocoles mis en jeu
26
II.1.5 - Modem USB
27
II.1.6 - Modem Ethernet
28
II.1.7 - La sécurité de l'ADSL
29
II.1.7.1 - Premier aspect de la sécurité : la
communication privée
29
II.1.7.2 - Second aspect de la sécurité : le NAT
29
II.1.8 - Technique de codage
30
II.1.8.1 - Les techniques de multiplexage
30
II.1.8.1.1 - FDM
30
II.1.8.1.2 - TDM
32
II.1.8.2 - Les techniques de Modulation
33
II.1.8.2.1 - CAP
33
II.1.8.2.2 - DMT
34
II.1.9 - Dégroupage
36
II.1.9.1 - Dégroupage partiel
36
II.1.9.2 - Dégroupage total
37
II.1.9.3 - L'architecture d'un abonné ADSL
38
II.1.10 - Avantages et Inconvénients de l'ADSL
39
II.1.10.1 - Avantage
39
II.1.10.2 - Inconvénients
40
II.2 - La généralité sur la
Télévision
40
II.2.1 - Historique
40
II.2.2 - Télévision analogique
42
II.2.2.1 Conception Fondamentaux
43
II.2.2.1.1 Impression du mouvement
43
II.2.2.1.2 - le balayage
43
a- Principe
43
b- balayage entrelacé
44
II.2.2.1.3 Signal composite
45
a. Amplitude
45
b.Synchronisation
46
II.2.2.1.4 - La transmission
48
a. Son
48
b. fréquences porteuses
48
II.2.2.2 Télévision en couleur
49
II.2.2.2.1 Principe
49
II.2.2.2.2 Signal Couleur
49
a- Colorimetrie
49
b- Aspect fréquences
50
II.2.2.2.3 les normes de codages
52
a- PAL/SECAM
52
b- NTSC
55
II.2.3 - Principes, Équipements et Notions de base de la
Télévision Numérique
58
II.2.3.2 - Les normes de codage
58
a- La norme MPEG - 1
59
b - La norme MPEG -2
63
c -La norme MPEG - 4
64
II.2.3.3 Multiplexage des programmes
64
II.2.3.4 Transmission
65
II.2.3.5 réception
66
II.2.3.6 les normes de transport
66
a- Terminal DVB-T
67
b- DVB-C et DVB-S
67
II.2.3.7 Notion de fréquence
67
II.2.3.7.1 - Les caractéristiques de diffusion au
Bénin
70
II.2.3.8 - Mode de fonctionnement de la télévision
numérique
70
II.2.4 - la télévision Numérique et
Analogique
72
III - Processus de déploiement de la
Télévision sur l'ADSL
74
III.1 - ETUDE DE L'EXISTANT
75
III.1.1- Secteur de la liaison ADSL au BENIN
75
III.1.1.1 - Centre Multimédia
75
III.1.1.1.1 - Le Modem
75
III.1.1.1.2 - Routeur
75
III.1.1.1.3 - Switch
76
III.1.1.1.4 - Le DSLAM
76
III.1.1.1.5 - Brasseur
76
III.1.1.1.6 - Serveur
77
a - Serveur de messagerie électronique
77
b - Serveur web
78
c - Serveur HTTP
78
d- Serveur DELL
79
III.1.1.2 - Les différents câbles utilisés
79
III.1.1.2.1 - Les câbles de transport
79
III.1.1.2.2 - Les rocades
79
III.1.1.2.3 - Les câbles de distribution
79
III.1.1.2.4 - Les câbles de branchement
79
III.1.1.2.5 - Les câbles d'installation
79
III.1.1.3 - Les types de liaisons
79
III.1.1.4 - Problèmes liés à la paire de
cuivre
80
III.1.1.5 - Problèmes liés à l'ADSL
80
III.1.1.5.1 - Problèmes techniques
80
a - Distance séparant le client du central
80
b - Taux d'atténuation
81
c - Marge de bruit
81
III.1.1.5.2 - Problèmes sociaux
81
a- La destruction des infrastructures
81
b - Le vol des câbles
81
III.1.1.6 - Les fournisseur d'accès Internet
82
III.1.1.7 - Les utilisateurs de la connexion ADSL
82
III.1.1.8 - Les débits offrir
83
III.1.2 - Secteur de la télévision au BÉNIN
83
III.1.2.1 Etat des lieux des stations de la
télévision
83
III.1.2.2 - Description technique
84
III.1.2.2.1 - Équipements plateau
84
III.1.2.2.1.1 - Boitiers de prises
84
III.1.2.2.1.2 - Micros de prise de son
84
III.1.2.2.1.3 - Monitoring plateau
85
III.1.2.2.2 - Équipements régis
85
III.1.2.2.2.1 - Brassage - distribution des signaux
86
III.1.2.2.2.2 - Console de melange
86
III.1.2.2.2.3 - Amplification
90
III.1.2.2.2.4 - Machine et sources locales
90
III.1.2.2.2.5 - Interprétation simultanée
91
III.1.2.2.2.6 - Monitoring
91
III.1.2.2.2.7 - Equipements de transmission par lignes
téléphoniques
91
III.1.2.2.2.8 - Signalisation
92
III.1.2.2.2.9 - Pupitre de travail
92
III.1.2.3 - Méthode de déploiement de la
télévision vers les usagers
92
III.2 - Point important : strategie de deploiement de
télévision sur ADSL
93
III.2.1- Télévision par ADSL
93
III.2.1.1 - Processus de reception du flux
télévisé
94
III.2.1.2 - Debit alloué a la télévision sur
ADSL
94
III.2.1.3 la norme de transport
95
III.2.2- Architecture de la chaîne de diffusion
96
III.2.2.1 - les réseaux de transports grandes distances:
l'ADSL2+, Re-ADSL et VDSL
97
III.2.2.1.1 - La technologies ADSL2+
97
III.2.2.1.2 - La technologie Re-ADSL
97
III.2.2.1.3-la technologie VDSL
99
III.2.2.2 - collectes des programmes
99
III.2.2.3 La distribution sur la boucle locale
105
III.2.3- OFFRES de commercialisation
107
III.2.3.1-les offres
107
III.2.3.2 - Boîtiers et infrastructures chez l'usager
108
III.2.3.2.1 - La Set Top Box Principe et Fonctionnalités
109
a - connexion à la STB
110
b -Branchements chez l'usager
111
c - Débit IP
117
III.2.3.2.2 - La téléphonie par ADSL
118
a - Voice Over IP
118
III.2.3.3 - Budget
120
a- Implémentation des équipements de la
télévision
120
b - Implémentation des équipements pour le FAI
120
c- Implémentation des équipements chez usager
121
CONCLUSION
122
ANNEXE
I
WEBOGRAPHIES
VII
Résumé
IX
Abstract
X
Table des matières
XI
* 1Jules Verne,
né le 8 février 1828 à Nantes en France et mort le 24 mars
1905 à Amiens en France, est un écrivain français dont
l'oeuvre est, pour la plus grande partie, constituée de romans
d'aventures et de science-fiction.
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