Autobiographie 2
Je me nomme Stéphano TANMAKPI, je suis né le 26
août 1994 à KPEBIE un des quartiers de PARAKOU ville située
au nord du Bénin dans le département du BORGOU. Ma maison natale
se trouve à DOEKPA l'un des quartiers très connus de CALAVI car
il est situé à proximité du marché de Calavi. Ma
mère s'appelle Marie-Marguerite TANMAKPI née DJOMATIN. Elle est
laborantine, dactylographe et commerçante, une femme merveilleuse qui se
sacrifie pour satisfaire sa petite famille avec sa cuisine, quand on a des maux
elle sait quoi nous prescrire. Elle occupe une place importante dans la
formation de l'homme que je suis devenu aujourd'hui.Mais ce ne sont pas toutes
ses qualités, vu toutes les autres formidables qualités humaines
dont elle est dotée. Ma mère a suivi des études primaires
puis elle a passé son adolescence au CEG Ouidah puis au CEG d'ALLADA.
Elle est issu d'une bonne famille constituée de quatre(4) femmes et
un(1) homme tous mariés et ceux-ci uniquement pour ma grande mère
adorée car mon grand est polygame.
Mon père Mr Maurice N. TANMAKPI, est Professeur des
sciences mathématiques,un monsieur autoritaire, intègre et
responsable, il déteste les discriminations. Mon père aussi est
allé loin dans ses études, mais pas aussi loin qu'il le voulait.
Très tôt, il fût contraint de laisser les études pour
chercher un travail. Il entra dans l'armée où il passa quelques
années; puis rejoint le rang des enseignants où il a fini ses
années au service public. Il est membre d'une famille d'environ
cinq(5) individus dont trois(3) garçons et deux(2) filles. Tous vivants
que j'admire beaucoup.
J'ai un grand frère, une grande soeur et une petite
à savoir : Dr Jaurès, Peniella, moi et Merveille. C'est -à
- dire, je suis le troisième d'une famille qui compte quatre(4)
personnes. Pour raison des études universitaires seul mon grand
frère ne vit plus a la maison familiale.
Écrire sur sa vie, c'est aussi rechercher une forme
d'immortalité. J'espère donc laisser à mes lointains
descendants le témoignage de l'aïeul qui aura fait partie de la
seule génération de toute l'histoire de l'humanité
à avoir vécu cette très courte période pendant
laquelle les progrès scientifiques, technologiques et matériels
ont connu une croissance exponentielle. J'aurais vécu un temps où
ces progrès ont été en fait bien plus considérables
que tous ceux qui ont été réalisés depuis le
début de l'humanité. Quant à l'évolution des
mentalités, je crois qu'il en a été de même.
Parlant de ma vie scolaire, j'ai débuté mes
premiers cours à l'âge de quatre ans. J'étais en maternelle
à Parakou. Je fis 2 ans à la maternelle avant de débuter
mes premiers cours en Classe Initiative CI à l'âge de 6 ans.
Très brillant élève (d'après ce que tout le monde
disait), j'ai suivi mes études de façon très assidue.
J'étais toujours parmi les cinq premier de ma classe jusqu'en classe de
CM1. Au CM2, j'ai été à l'examen du certificat
d'étude primaire ou je réussi brillamment. Je me rappelle
qu'à cette époque tout ne me disait pas grand-chose, je faisais
juste ce que j'avais à faire, suivre mes cours, étudier et passer
en classe supérieure avec de bonnes notes. Les bonnes notes importaient
vraiment pour moi et mes parents.
A 12 ans, j'étais déjà en classe de
6ième au CEG1 Ab-Calavi et là je découvris un monde tout
nouveau. C'est là que je fus confronté à la conduite.
Cette bonne vieille conduite, elle me fit voir de toutes les couleurs. Il
s'agissait de noter le comportement de chaque élève et d'en tenir
compte pour le calcul des moyennes. Ce ne fut pas assez difficile de m'y
habituer puisque j'avais déjà une bonne conduite depuis le cours
primaire. J'avais une bande de copain avec qui je passais tout le clair de mon
temps. On passait notre temps soit à étudier en classe, à
jouer au foot quand l'occasion se présentait. Mon cursus au premier
cycle de secondaire se déroulât bien jusqu'en
3ème. Là maintenant il fallait que je prépare
un examen encore une fois le BEPC, Brevet d'Étude du Premier Cycle.
Cette année j'avais un objectif à atteindre et je me suis
vraiment concentré sur l'objectif à atteindre. Je passais peu de
temps au dehors, plus de temps avec mes amis et mes camarades de classe pour
des séances d'étude organisés. Je n'avais plus vraiment de
distractions même à temps partiel et j'étudiais beaucoup
sans arrêt. Il fallait à tout prix avoir la meilleure note. Tout
se passa bien et je pu composer normalement et brillamment réussir
à mon examen avec d'excellentes notes à l'appui. Pour me
récompenser mon père me donna un portable et une carte Sim je me
vis entrer dans la classe des grands alors il faut que je change de
mentalité. Avant la rentrée, j'ai voulu postuler pour
lycée de SEKOU où je voulais continuer avec une série dans
le domaine des TICs mais malheureusement je n'ai pu à cause du manque de
moyen, alors je continuai avec l'enseignement général dans la
série D.
Enfin j'entamais le second cycle, l'extase d'être
maintenant un vrai lycéen, ne ralentit en rien mon ardeur au travail. Je
continuais à avoir d'excellentes notes. Mon travail ne laissait personne
indifférent dans notre classe, j'ai été admis en classe
supérieure avec un Tableau d'Honneur. En première ce fut l'une
des classes les plus difficiles de toute ma vie. Il y avait un tout autre monde
qui s'ouvrait à moi, des coefficients beaucoup plus grands. Même
les mathématiques étaient devenues une matière «
bizarre » à cette époque-là mais je me
débrouillais. Soudain, vers le mois d'avril de cette année j'eus
un accident qui m'obligea à me stabiliser pendant un mois. Du retour de
l'hôpital, il me fallait composer sinon j'allais reprendre la
classe ;ce que je fus. Je fis admis en terminale avec un Tableau
d'Honneur. Je me donnais comme objectif de réussir au BAC avec une bonne
mention. Je ne négligeais aucune matière. Je lisais tous les
documents qui me passaient sous la main, je fus un élève moyen de
ma classe toute l'année avec, encore une fois, d'excellentes notes.
J'obtins mon BAC en cette année là avec mention Assez-Bien. Je
fus un peu déçu mais je m'en contentais.
Un nouveau monde s'ouvrait à nouveau à moi :
L'Université. Je pus m'en sortir pendant les trois(3) dernières
années jusqu'à aujourd'hui où je présente ce
mémoire.
TANMAKPI B.S. Stephano
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