CONCLUSION
Dans ce premier chapitre, nous avons eu à traiter de
l'approche notionnelle et théorique. Nous avons subdivisé ce
chapitre en deux sections, notamment le cadre conceptuel et
théorique.
A la première section, il a été question
de présentation des certains concepts clés. Ces concepts occupent
une position sémantique considérables dans la considérable
dans la compréhension de notre sujet d'étude. Il s'est agit en
l'occurrence de « la presse en ligne » et « du tout
numérique tout ».
Ces deux concepts sont les principales composantes de notre sujet
de mémoire. Ainsi les avons-nous exposés avec assez des
détails
qui gravitent tout autour d'eux.
A la seconde section, notre réflexion tourné
autour de du modèle théorique. De son choix et de son
application. Pour notre travail, nous sommes tombés sur la
théorie des « Usages et Gratification ». Cette théorie
a été élaborée en 1974 par Blumler et Kartz. Si
nous avons opté pour celle-ci, c'est parce qu'elle fait une sorte
d'interpellation et de rappel à l'endroit du public d'un media et sur
son rôle dans l'utilisation d'un web média étant
donné que sa réaction est un agent causal de
l'amélioration de la qualité du service.
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CHAPITRE DEUXIEME: PRESSE MBUJIMAYIENNE FACE A LA
PRESSE EN LIGNE
II.0. INTRODUCTION
Il est vrais qu'en R D Congo en général et dans
la ville de Mbuji-Mayi en particulier, la presse en ligne est une
réalité très récente. Le phénomène
est tellement nouveau qu'il présente bien des préalables en
termes de difficultés pour parvenir à la voie de la
perfection.
Parmi ces entraves, se trouvent en prélude le manque de
la maitrise de l'outil informatique qui d'ailleurs, est inaccessible pour la
plus part des usagers. Cette inaccessibilité qui est due aussi au faite
que la ville de Mbuji-Mayi est encore à court de l'énergie
électrique stable et permanente et aussi d'une connexion Internet
puissante et rapide donc un signal Internet à haut débit.
En fin se trouve en deuxième position, l'absence de la
formation sur la tenue et l'animation d'un site d'information d'une part et
l'ignorance d'accéder à l'information postées sur Internet
d'autre part.
Voilà d'ailleurs qui fait l'objet de ce deuxième
chapitre qui va en outre présenter la situation de la presse
audiovisuelle et écrite, sa genèse, son évolution et
état actuel à Mbuji-Mayi ainsi que la présentation des
quelques sites web qui postent localement.
II. 1. Aperçu historique et genèse de
la presse est-kasaïenne
1.1. Genèse de la presse au Kasaï oriental
La presse écrite et audiovisuelle constituent selon la
tradition, le 4ème pouvoir dans la mesure où elle joue
un rôle primordial dans la société. Elle se tient entre la
base et le sommet dans toute démocratie pluraliste.
Pour la ville diamantifère, l'avènement de cette
profession date des années 1963-1964 c'est à la suite des
querelles fratricides conséquentes à l'accession du pays à
l'indépendance en 1960 que l'exode des ressortissants du sud-kasaï
refoulés des provinces voisines Luluabourg et Katanga que les medias ont
vu le jour à Mbujimayi l'un après l'autre et de manière
intempestive !
En 1962, les lubas qui sont partis de la ville de Luluabourg
s'installent à Bakwanga, territoire minier habité par environs
30.000 personnes.
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Parmi ces refoulés se trouvent quelques journalistes
commendés par Joseph Shambuyi Madimba qui avec l'appui du leader de
l'époque, le défunt Albert kalonji ditunga. Se servi d'un vieux
émetteur emporté de Luluabourg pour lancer le 1er
signal de la RTNC à bakuanga.
Cette radio publique véhicule le message au profit d'un
peuple victimisé par les guerres tribales. En sa qualité d'outil
de travail de l'Etat, elle est également la voix des sans voix durant
des années et le marché de la presse est resté non
concurrentiel jusqu'à la naissance en 1966-1967 de l'Agence congolaise
de presse, ACP, soeur cadette de la RTNC qui à travers son bulletin
imprimé à Kinshasa collecte, traite et publie les infos à
travers l'Etat autonome du Sud Kasaï, actuelle province du Kasaï
Oriental.
C'est en 1970 que René Senga Ndomba mettra avec
périodicité hebdomadaire. Cet organe basé à
Mbujimayi est imprimé à Kinshasa mais distribué à
travers toute la province et en dehors des frontières Est-Kasaiennes.
Avec le pluralisme politique, syndical et médiatique de
1990, les media écrits et audiovisuels foisonnent à Mbujimayi.
Après la radio diocésaine catholique Radio télé
fraternité buena Muntu RTF/BM, la KHRT (Kasaï Horizon Radio
Télé) voit le jour suivi de la RTDK (Radio Télé
Débout Kasaï) tandis que les journaux comme la parole de sans
parole, le défi, le jour, Juka, le Pari africain, Congo wetu, Lubilanji,
la plume d'or, le Congo espoir, la transparence et le tourbillon
révélateur, la liste est longue, ces organes à
périodicité quasi mensuelle ont paru certes mais à cause
de la précarité socio-économique et face à une
crise qui ne dit pas son nom, les propriétaires ont été
butés aux nombreux problèmes dont la carence des consommables
dont l'accès au marché est très pénible, l'absence
d'imprimeries en province et l'éternelle pénurie du courant
électrique dans la province.47
De l'irrégularité de publication à la
disparition, beaucoup des journaux ont cessé d'exister et cette
catégorie de média écrit laisse éclore la presse
audiovisuelle. Les radios et télévisions telles que la Radio
Télé Océan Pacifique, la RT Zoé, la RTEELDA, la
radio Mon Carmel et Télévision, la RTR, la RTK, la RT Lotus ont
ouvert leurs portes créant ainsi les emplois dans la province en
dépit de la crise multiforme que connait l'entité
démembrée.48
Les deux tableaux synoptiques en annexe montrent avec
exactitude, le nombre des médias écrits et audio-visuels
basés à Mbuji-Mayi.
47 Propos de Baba Isaac Kalonji coordonnateur adjoint
de l'observatoire de medias congolais OMEC 2015
48 Op cit
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