INTRODUCTION
I. PRESENTATION DU SUJET
L'idéologie des nouveaux Etats qui s'opposaient
à l'empereur et au pape, était de maintenir leur
souveraineté donc, de ne pas continuer à dépendre sur une
autre autorité extérieure. La volonté des Etats qui ne
voulaient céder aucune parcelle de leurs souverainetés, fut
consolidée dans le traité de Westphalie du 1648 qui posait les
premières bases du droit public Européen et les premières
règles entre autre (la souveraineté et
l'égalité).1
Le choix de procéder à la clarification
conceptuelle, et de dresser une critique littéraire relative à
notre thématique.
Nous rédigeons notre travail sur l'Ukraine afin de
proposer un cadrage du conflit ukrainien. Cadrer, cela signifie, resituer la
crise ukrainienne dans les différents espaces où elle prend sens.
Ce faisant, nous rompons avec des analogies historiques qui sont tentantes et
trop souvent utilisées au risque de recouvrir des oripeaux (apparence
trompeuse) de l'ancienne guerre froide, ce qu'il y a de neuf dans cette
crise.
Il est en effet trop commode de pointer du doigt le retour de
la guerre froide, d'associer aux événements présents les
épisodes les plus dramatiques de l'entre-deux guerre ou encore de mettre
en équivalence 1914 et 2014. Ces comparaisons, jouant des similitudes
les plus superficielles, risquent fort d'égarer le public. Comparaison,
rappelons-le, n'est pas raison.
La crise ukrainienne se situe dans un mode nouveau
inauguré par la fin du bloc soviétique (1989-1991). Elle ne peut
trouver son sens que dans les transformations ayant affecté le continent
européen, plus largement le reste de la planète.
1 Tshimpanga, M., Notes de cours d'histoire diplomatique,
deuxième graduat Relations Internationales, Université de
Lubumbashi, Lubumbashi, 2011-2012, inédit
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Nous nous proposons dans ce travail de lire la crise
ukrainienne à l'aune des grandes ruptures des vingt dernières
années. Nous ne recourons qu'à quelques-unes d'entre elles, ce
travail n'ayant pas vocation à fournir une synthèse
achevée de la crise
L'Ukraine telle qu'on la connaît actuellement est
née en 1991, à la chute de l'URSS, et si on peut parler de pays,
il n'est pas sûr que l'on puisse parler de Nation. Cet état de
fait prend ses origines dans l'histoire, la religion et la langue.
Historiquement, il a bien existé une Ukraine même si elle ne se
nommait pas comme cela lorsque Kiev était la principauté la plus
puissante et la plus organisée du monde slave (Moscou n'existait
même pas alors), mais elle a été détruite par les
mongols et ne s'est jamais remise de ses blessures.
L'Ukraine pourra être un champ de bataille
idéologique entre deux anciens protagonistes qui ont déjà
expérimenté la guerre froide. Si tel est le cas, l'aspect de
guerre froide peut avoir des aspects similaires comme la troisième
guerre mondiale ; ce qui fait énormément peur aux
Européens qui sont alliés directs des Etats-Unis
d'Amérique, telle est la diplomatie du couple franco-allemand qui
était en visite à Moscou pour solliciter une fin de la crise en
Ukraine par la négociation tout en s'opposant à l'intervention
militaire préconisée par les Etats-Unis d'Amérique.
II. CHOIX ET INTERET DU SUJET
II.1 Choix du sujet
Le choix porté à ce sujet n'est pas un fait de
hasard, parce qu'il est de devoir scientifique que tout chercheur qui aborde un
sujet apporte une ou plusieurs motivations. Pour notre part, nous ne pouvons
rester indifférent devant la situation que connaît l'Ukraine dans
cette crise violente qui semble être importée par les puissances
dites grandes puissances. Les relations internationales étant une
discipline large et complexe, ce sujet est utile et nous permet en tant que
futur analyste des questions internationales
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d'appréhender l'attitude de la communauté
internationale. Ce sujet est aussi utile aux chercheurs, car, il leur permet
d'appréhender la quintessence de dilemme d'une relance de la guerre
froide sur la question Ukrainienne.
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