Le plan comptable issu de la conférence inter africaine de la prévoyance sociale "CIPRES" et sa mise en Ĺ“uvre à l'institut national de sécurité sociale "INSS".( Télécharger le fichier original )par Gabriel Molele Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa - Graduat 2015 |
17 www.lacipres.org/textes-d-application/ 8. Organismes membresLes organismes membres de la CIPRES sont : - La Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Benin ; - La Caisse Autonome de Retraite des Fonctionnaires du Burkina-Faso ; - La Caisse Nationale de Sécurité Sociale de Burkina-Faso ; - La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Cameroun ; - La Caisse Nationale de Sécurité Sociale de Centrafrique ; - La Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Congo ; - L'Institution de Prévoyance Sociale de la Cote d'Ivoire ; - La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale de la Cote d'Ivoire ; - La Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale du Gabon ; - La Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Gabon ; - L'Institut National de Prévoyance Sociale du Mali ; - La Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Niger ; - L'Institut National de Sécurité Sociale de la République Démocratique du Congo ; - La Caisse de Sécurité Sociale du Sénégal ; - L'Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal ; - La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Tchad ; - La Caisse de Retraite du Togo ; - La Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Togo ; - La Caisse de Prévoyance Sociale de l'Union des Comores. 11 12 Section 2 : Plan Comptable CIPRES18Un plan comptable est défini comme la liste codifiée des comptes d'une entité classés selon leur nature et selon les différentes fonctions de l'entité, établi en vue de permettre une meilleure interprétation des comptes. En France, le Plan comptable général (PCG) renferme les principes et règles recommandés par l'État en matière de comptabilité des entreprises. Chaque plan comptable professionnel (plan propre à une catégorie d'entreprises) a, en principe, un plan de comptes (liste méthodique de comptes) qui lui est particulier bien que s'inspirant, dans ses grandes lignes, du Plan comptable général. Le plan de comptes d'une entreprise est établi, selon le cas, par référence à celui du Plan comptable général ou du plan comptable professionnel. Le compte ouvert par une entreprise en application d'une loi ou d'un règlement et dont l'utilité, le contenu ou le fonctionnement n'est pas conforme aux dispositions du Plan comptable général porte le nom de compte dérogatoire.19 Le conseil a relevé le 12 décembre 2012, en sa 21ème session extraordinaire du conseil des ministres de tutelle de la prévoyance sociale, que les Organismes de Prévoyance Sociale sont des structures créées par l'Etat pour gérer une mission de service public et dont les ressources constituent des derniers publics. Ils ne sont ni des structures privées au sens étymologique du terme « privé », ni commerciales. Ils ne recherchent non plus des bénéfices et ne sauraient donc être régis par les dispositions des actes uniformes de l'OHADA qui ont une vocation à s'appliquer au domaine des affaires et non point à la sécurité sociale.20 Ce plan comptable de référence est applicable aux organismes de prévoyance sociale des pays d'Afrique et a pour objet la normalisation des méthodes comptables. Il comporte : - la codification des différentes gestions ; - le cadre comptable fixant les règles générales de classement et la nomenclature des comptes ; - les modalités de fonctionnement des comptes avec leur terminologie explicative ; - les normes régissant la présentation et l'établissement des comptes et documents de synthèses. I. CODIFICATION DES DIFFERENTES GESTIONS21Chaque organisme de Sécurité Sociale participe à la gestion d'un certain nombre de fonds, activités ou oeuvres dont les résultats doivent être dégagés séparément en Comptabilité Générale. 18 Plan Comptable CIPRES, Lomé, édition 2006. 19 Louis MENARD, FCA et collaborateurs, Dictionnaire de la Comptabilité et de la Gestion Financière, 2ème édition, Canada, 2006, pp. 213-214. 20 CIPRES, 21ème session extraordinaire du Conseil des Ministres de tutelle de la prévoyance sociale, Cotonou, décembre 2014, p 02. 21 Plan Comptable CIPRES, OP.CIT. pp. 07-09. 13 L'ensemble des opérations intéressant un fonds de sécurité sociale, une activité ou une oeuvre constitue une gestion. L'identification des mouvements d'une gestion est assurée par l'affectation d'un indice de gestion qui précède le numéro des comptes de cette gestion. Les indices de gestion ouverte au plan comptable régional sont : a. Gestion techniques1 ou F - Gestion des prestations familiales. 2 ou A - Gestion des risques professionnels (accidents de travail, maladies professionnelles et prévention de ces risques). 3 ou V - Gestion des pensions vieillesse, d'invalidité et décès. 4 ou M - Gestion de l'assurance Maladie. b. Gestion budgétaires5 ou S - Gestion de l'action sanitaire et sociale. 7 ou G - Gestion administrative. 9 ou E - Gestion des établissements ou oeuvres qui pourra être divisée en autant de sous gestions qu'il existe d'établissements de soins gérés par organisme. c. Autres gestions6 ou I - Gestion des immeubles de rapport. 8 ou T - Gestion des placements financiers. La gestion des placements financiers décrit toutes les valeurs qui, en Comptabilité ne peuvent pas être classées parmi les gestions spécialisées. II. CADRE COMPTABLE22Il comprend : - la lise et le classement des comptes ; - l'instruction d'application. Le plan de compte est établi sur la base d'une codification décimale qui correspond au stade de détails nécessaires pour satisfaire à la production des documents normalisés. La méthode de classification suivante a été retenue : 22 Plan Comptable CIPRES, OP.CIT, pp. 09-11. 14 a. Choix des classes de ComptesLes opérations concernant le bilan sont reparties dans les cinq classes de comptes suivantes :
b. Structure des Comptes
c. Particularité de certains comptes
De même que pour les charges exceptionnelles, le champ d'application de ce dernier est aussi défini par son caractère exceptionnel par rapport à l'exploitation normale et courante de l'organisme. En OHADA, les produits exceptionnels sont enregistrés dans les comptes pairs de la classe 8 « Comptes des autres charges et produits hors activités ordinaires » ; et, en PCGC, ils s'enregistraient dans les comptes de la classe 7 « Produits par nature » également avec un astérisque tel que dit ci-haut pour les charges exceptionnelles afin de signaler son caractère exceptionnel. Il enregistre les produits soit à l'exercice en cours, soit de l'exercice antérieur et qui ne peuvent être classés dans d'autres comptes de la classe 7. Il est subdivisé en quatre sous-comptes : - 781 - Produits exceptionnels sur opérations de Gestion Ce compte enregistre les dédits et pénalités sur achats et ventes qui sont des sommes versées par un fournisseur en cas de non-respect d'une clause prévue dans un contrat exemple le retard de livraison ; les libéralités perçues, les rentrées sur créances amorties, les subventions d'équilibre reçues qui sont enregistrées qu'à titre tout à fait exceptionnel (en plan comptable OHADA c'est le compte 88 « Subventions d'équilibre »), les dommages intérêts de droits, les dégrèvements d'impôts et les autres produits exceptionnels sur opérations de gestion qui concernent ceux qui ne peuvent pas être imputés dans les énumérations précédentes. - 785 - Produits des cessions d'éléments d'actif Il est l'équivalent du compte 82 « Produits des cessions d'immobilisations » en Plan Comptable OHADA. 29 Plan Comptable CIPRES, OP.CIT, pp. 157-160. - 787 - Quote-part des subventions d'investissement et d'équipement virée au compte de résultat Il a pour contrepartie le compte 149 « Subventions d'investissement et d'équipement inscrites au compte de résultat ». Il enregistre la fraction du montant de la subvention d'investissement virée au compte de résultat de l'exercice pour les immobilisations amortissables acquises ou créées au moyen de subvention d'équipement. Cette fraction correspond au montant de la dotation aux amortissements de l'exercice. - 788 - Autres produits exceptionnels Ce compte qui ne concerne que des opérations d'immobilisations ne doit être utilisé que de façon exceptionnelle. 20 21 CHAPITRE II : L'INSTITUT NATIONAL DE SECURITE SOCIALE
ET
|
Légende : CA : Conseil d'Administration CG: Comité de Gestion SOS : Secrétariat des Organes Statutaires CTI : Centre de Traitement Informatique DP : Directions Provinciales DC : Directions Centrales DUK : Directions Urbaines de Kinshasa BD : Bureaux des Districts A : Antennes |
Source : INSS / DUK-O (adapté par nous)
25
CONSEIL D'ADMINISTRATION
COLLEGE DES
COMMISSAIRES AUX
COMPTES
SECRETARIAT DES
ORGANES
STATUTAIRES
DIRECTION GENERALE
DGA
C.T.I.
SADG
DT
DRH
DASS DA
DF DEO DJU DAI DR DGI DC
DUK/ E
DP/
8
DP
DP /
DP
/2
DP
/3
DP
/9
DP
/18
16
/17
DUK/S DP/12
DUK/ O
DUK/C DP/15
DUK/N DP/01
DP/ DP
4 /5
DP DP/
/6 7
DP/ DP
10 /11
LODJA
KIKWIT
LIKASI
KALEMIE
GEMENA
Source : INSS / Direction
Administrative
(adapté par nous)
GBADOLITE
LISALA
BOENDE
26
KOLWEZI
ISIRO
ILEBO
BUNIA
TSHIKAPA
BOMA
MBANZA NGUNGU
27
L'INSS a un patrimoine immobilier comprenant des immeubles disséminés à travers toute la RDC. Certains d'eux sont donnés en location (immeubles de rapport) alors que d'autres sont occupés comme immeubles administratifs par l'institut lui-même
Il dispose également d'un charroi automobile comprenant des véhicules utilitaires et motos pour faciliter le recouvrement des cotisations et le paiement des prestations sociales.
Dans le souci de promouvoir et de développer la sécurité sociale dans notre Pays et de s'ouvrir au monde extérieur, l'INSS est membre des organismes internationaux ci-après : AISS et CIPRES. Il bénéficie également de l'assistance technique du BIT et de l'OIT.
00- DIRECTION GENERALE « DG »
1- DUK - NORD
2- DUK - SUD
3- DUK - CENTRE
4- DUK - OUEST
5- DUK - EST
6- DIRECTION DE GESTION IMMOBILIERE « DGI »
7- DIRECTION CENTRE DE FORMATION « DCF »
8- DIRECTION DE RECOUVREMENT « DIRECOUV »
9- DIRECTION D'ACTIONS SOCIALES ET SANITAIRES « DASS »
- 090 DASS GOMBE
- 091 DASS MATONGE
- 092 POFUPOP
0- KATANGA 1 00- LUBUMBASHI 01- KASUMBALESA
1- KATANGA 2
10- LIKASI
11- KALEMIE
2- KATANGA 3
20- KOLWEZI
21- KAMINA
0- BAS-CONGO 1
00- MATADI
01- MBANZA-NGUNGU
1- BAS-CONGO 2
11- BOMA
12- MUANDA
D- PROVINCE ORIENTALE 00- KISANGANI
1- HOTEL CONGO PALACE « HCP »
2- BUNIA
3- ISIRO
E- NORD-KIVU 00- GOMA
1- BUTEMBO
2- BENI
F- SUD-KIVU 00- BUKAVU
G- KASAI OCCIDENTAL 00- KANANGA
1- TSHIKAPA
2- ILEBO
H- KASAI ORIENTAL 00- MBUJI-MAYI
1- MWENE-DITU
2- LODJA
I- EQUATEUR 00- MBANDAKA
1- LISALA
2- GEMENA
3- GBADOLITE
4- BOENDE
00- BANDUNDU-VILLE 01- KIKWIT
K- MANIEMA 00- KINDU
28
29
L'INSS est un établissement public avec autonomie administrative et financière conformément aux dispositions de la loi N° 08/009 du 7 juillet 2008 portant dispositions générales applicable aux établissements publics et du DLO 09/12 du 24 avril 2009 établissant la liste des entreprises publiques transformées en sociétés commerciales, établissements publics et services publics. La mission qui lui est confiée est de couvrir les prestations de vieillesse, d'invalidité et des survivants (branche des pensions) ; les prestations en cas d'accidents du travail et des maladies professionnelles (branche des risques professionnels) ; et les prestations en cas de charge de familles (branche des allocations familiales) en RDC.
L'objet de ce point consiste à présenter l'évolution de la situation financière de l'INSS. Pour ce faire, nous avons limité l'analyse entre 2010 et 2013 en menant une étude sur base de données reçues de la Sous-Direction de Comptabilité de l'INSS afin de dresser des tableaux et d'en faire des représentations graphiques. L'idée de base est de ressortir les principaux indicateurs qui contribuent significativement au financement dudit institut. Aussi, proposer si nécessaires les stratégies ou les aménagements susceptibles d'améliorer sa position en vue de le rendre beaucoup plus concurrentiel dans l'espace CIPRES. Il est à noter que l'INSS dispose d'un capital de CDF 45.512.255.943.
Tableau n° 1 EVOLUTION DU TAUX DE CHANGE
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
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TAUX MOYEN EN FCFA |
1,8324 |
1,7896 |
1,9306 |
1,9306 |
Source : Banque Centrale du Congo
Tableau n°2 Evolution des produits (en CDF)
2010 CDF |
2011 CDF |
2012 CDF |
2013 CDF |
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Produits techniques PF |
3697154414,51 |
4675708953,26 |
25688457005,30 |
5923720902,92 |
Produits techniques ATMP |
6090667690,79 |
17264639905,76 |
22238447117,79 |
35686598865,41 |
Produits techniques retraités |
91140876588,23 |
79065055560,16 |
103779419883,08 |
166571547464,66 |
Sous Total Produits |
||||
Techn |
100928698693,52 |
101005404419,17 |
151706324006,17 |
208181867232,99 |
AUTRES PRODUITS |
||||
Loyers |
3553988042,36 |
4186995877,21 |
3981321338,96 |
57698996137,76 |
Produits divers |
764087406,78 |
279348306,08 |
1697939352,56 |
1078778784,20 |
Revenus des placements |
1296189,48 |
174318,31 |
25269993,17 |
1090777186,76 |
Dividendes |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
Reclassement |
541053569,17 |
81525532,97 |
10284098036,24 |
5471882027,85 |
Sous Total autres produits |
4860425207,79 |
4548044034,57 |
15988628720,93 |
65340434136,56 |
TOTAL DES PRODUITS |
105789123901,31 |
105553448453,75 |
167694952727,10 |
273522301369,55 |
Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
30
Tableau n°3 Evolution du Taux d'accroissement des produits
Taux d'accrois 2010 |
Taux d'accrois 2011 |
Taux d'accrois 2012 |
Taux d'accrois 2013 |
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Produits techniques PF |
- |
0,265 |
4,494 |
-0,769 |
Produits techniques ATMP |
- |
1,835 |
0,288 |
0,605 |
Produits techniques retraités |
- |
-0,132 |
0,313 |
0,605 |
Autres produits (1) |
- |
-0,064 |
2,515 |
3,087 |
AUTRES PRODUITS |
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Loyers |
- |
0,178 |
-0,049 |
13,492 |
Produits divers |
- |
-0,634 |
5,078 |
-0,365 |
Revenus des placements |
- |
-0,866 |
143,965 |
42,165 |
Dividendes |
- |
- |
- |
- |
Reclassement |
- |
-0,849 |
125,146 |
-0,468 |
Total autres produits |
- |
-0,064 |
2,515 |
3,087 |
TOTAL DES PRODUITS |
- |
-0,002 |
0,589 |
0,631 |
Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
Commentaires
Par rapport à la composition des ressources financières de l'Institut, il ressort que sur les quatre années, les produits techniques représentent en moyenne 86,10% des ressources totales ; et les autres produits représentent 13,90% des ressources totales.
Les produits techniques sont essentiellement composés :
· de PT Prestations Familiales « PT PF », qui représentent 7,12% du Sous Total PT et 6,12% du Total des produits ;
· de PT Accidents de Travail et Maladies Professionnelles « PT ATMP », qui représentent 14,47% du Sous Total PT et 12,46% du Total des produits ;
· de PT Retraite, qui représentent 78,42% du Sous Total PT, et 67,51% du Total produits.
Les autres produits se composent de :
· loyers, qui en représentent 76,51% et 10,64% du Total des produits ;
· produits divers, en représentent 4,21% et 0,59% du Total des produits ;
· revenus des placements, en représentent 1,23% et 0,17% du Total des produits. Les reclassements, représentent 18,05% du Total autres produits et 2,51% du Total des produits.
Le tableau ci-haut nous présente une évolution significative et remarquable des ressources de l'entité.
N.B : Les PT retraite contribuent significativement au sous total PT et au Total des produits ; et les loyers contribuent significativement aux autres produits.
31
Les véritables ressources internes de l'INSS à savoir les intérêts de placements et les loyers sont insignifiantes par rapport aux ressources externes que constituent les produits techniques « les cotisations » ce qui est la mission principale de l'institut.
Graphique n° 1 Evolution des produits
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Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
Graphique n° 2 Evolution du total des autres produits
Sous Total autres produits
Sous Total autres produits
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Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
Graphique n° 3 Evolution des autres produits
Loyers
Produits divers
Revenus des placements Reclassement
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Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
32
Tableau n° 4 Evolution des Charges (en CDF)
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Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
Tableau n° 5 Evolution du taux d'accroissement des Charges
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Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
Commentaires
Par rapport à la composition des charges supportées par l'Institut lors de ces quatre années, il ressort que les charges techniques représentent en moyenne 38,83% du Total général des charges. Et les autres charges en représentent 61,17%.
Les charges techniques sont essentiellement composées de :
· prestations familiales qui représentent 27,21% du Sous Total et 10,57% du Total ;
· accidents du travail et maladies professionnelles « ATMP » qui représentent 3,20% du Sous Total des charges techniques et 1,24% du Total général de charges ;
·
33
charges liées à la pension de retraite représentent 68,24% des charges techniques et 26,50% du total général des charges ;
· charges liées aux Actions Sanitaires et Sociales « ASS » ne représentent que 1,35% des charges techniques et 0,52% du total général des charges.
Les autres charges sont constituées de :
· charges des gestions administratives qui représentent 77,64% des autres charges et 47,49% du total général des charges ;
· charges administratives ASS qui ne représentent que 1,69% des autres charges et 1,03% du total général des charges ;
· charges d'autres gestions qui représentent 20,67% d'autres charges et 12,65% du total général des charges.
N.B : Les charges liées à la gestion administrative prennent une part significative à la composition des autres charges et du total général des charges lors de ces quatre années. Suivies des charges liées à la pension de retraite qui à leur tour prennent une part remarquable à la composition des charges techniques et du total général des charges.
Graphique n° 4 Evolution des Charges Techniques
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Graphique n° 5 Evolution des autres Charges
Charges Gestions adm (1) Charges administ gest ASS Charges Autres gestions
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Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
34
Tableau n° 6 Evolution des Résultats et des Réserves (en CDF)
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Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
Tableau n° 7 Evolution du taux d'accroissement des Résultats et des Réserves
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Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
Commentaires
Par rapport aux calculs effectués ci-haut, nous avons remarqué ce qui suit :
· En 2010, deux résultats ont été négatifs notamment le Résultat PF et le Résultat autres Gestions. Le Résultat Retraite est significatif.
· En 2011, les mêmes résultats ont encore été négatifs et nous avons pu constater un taux d'accroissement de -0,48% de Résultat PF. Et pour le Résultat d'autres Gestion, le Résultat ATMP a accru de 1,74% par le fait que ses produits ont connu
35
un taux d' accroissement de 1,835% et le Résultat Retraite de -0,04%. Les Réserves immobilisées ont été statiques et les Autres Réserves ont connu un taux d'accroissement 0,56%.
~ En 2012, le Résultat PF est positif suite au fait que les produits PF ont connu un taux d'accroissement de 4,494% en passant de CDF 4.675.708.953,86 à 25.688.457.005,30 malgré qu'il y a eu une augmentation des charges PF de 0,623%. Le Résultat ATMP a connu un taux d'accroissement de 0,41% du fait les charges ATMP ont connu un taux de -0,293% et les produits ATMP ont augmenté de 0,288%. Le Résultat Retraite a connu un taux d'accroissement de 0,23% en enregistrant une augmentation de 0,313% des produits Retraite même si les charges ont pu augmenter de 1,355%. Les Résultats réglementaire et technique ont connu un taux d'accroissement de 1,86%, les Réserves immobilisées de 7,27% et les autres Réserves de -1,00%. Il est à signaler que les Réserves disponibles ont été évaluées à CDF 923.580.000,00.
~ En 2013, le Résultat PF est négatif du fait et a connu une baisse de 1,50% suite au fait que les charges PF ont augmenté de 0,323% et les produits PF ont baissé de 0,769%. Le Résultat ATMP a augmenté de 0,65% par le fait que les produits ATMP ont augmenté de 0,605% bien que les charges ATMP ont connu un taux d'accroissement de 0,003%. Le Résultat Retraite a augmenté de 0,66% suie au fait que les produits Retraite ont augmenté de 0,605% bien que les charges ATMP et les charges ont baissé de 0,007%. Le Résultat autres gestions a augmenté de 0,21% par le fait que ses produits ont connu une augmentation significative de 3,087% par les recettes qu'ont générées les loyers et les revenus de placement dont leurs accroissements sont respectivement de 13,492% et 42,165%. Les Réserves ont augmenté de 0,18%, les Réserves disponibles de 9,02%, les Réserves immobilisées de 0,18%, les Réserves disponibles de 9,02%, le Total Réserves de 0,34%.
Graphique n° 6 Evolution des Résultats
Résultat PF
Résultat ATMP Résultat Retraite Résultat autres gestions
2010 CDF 2011 CDF 2012 CDF 2013 CDF
-100000000000,00
-150000000000,00
150000000000,00
100000000000,00
50000000000,00
0,00
-50000000000,00
Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
36
Graphique n° 7 Evolution des Réserves
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2010 2011 2012 2013 CDF CDF CDF CDF
Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
TOTAL (Résultat+Réserve)
TOTAL (Résultat+Réserve)
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Graphique n° 8 Evolution du TOTAL (Résultat + Réserve)
Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
Tableau n°8 Evolution du total des bilians et du FRN
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Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS Graphique n° 9 Evolution du Total des Bilans et du FRN
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2010 CDF 2011 CDF 2012 CDF 2013 CDF
Source : Elaboré par nous-mêmes à l'aide des données tirées de la Direction Financière de l'INSS
Commentaires
Comme nous le présente le tableau ci-dessus, nous pouvons constater que le total bilan de l'INSS est passé de CDF 225.534.791.196 à CDF 255.674.624.105 soit un accroissement de 0,13%. Et, en 2012 la situation a dégringolé en passant de CDF 255.674.624.105 à CDF 223.294.165.703 soit un taux de -0,13%. Enfin, en 2013 il a basculé à CDF 217.351.390.946 soit un taux de -0,03% comme nous l'expose le tableau n°8.
Malgré cela, le FRN « excédent de l'actif à court terme sur le passif à court terme. C'est une mesure de la solvabilité à court terme de l'entreprise et de sa capacité de financer son exploitation courante et de rembourser ses dettes au moment où elles deviennent exigibles »32 n'est resté que positif et la courbe n'a eu qu'une allure ascendante telle que nous le démontre le graphique n°9. C'est ainsi que nous le constatons au graphique précité.
Il est passé de CDF 62.498.636.912 à CDF 84.256.755.881 soit un accroissement de 0,35%. En 2012, il a augmenté à CDF 99.729.375.2088 soit un taux de 0,18%. Et, en 2013, il a connu une augmentation de 0,20% par rapport à l'année passée et de 0,91% par rapport à l'année de base en étant évalué à CDF 119.601.333.940.
32 Louis Menard, FCA et Collaborateur, OP.CIT, p 1264.
37
38
A cette section, notre étude aura à porter sur la tenue de la comptabilité du point de vue organisationnel ainsi que sur la tenue des opérations comptable au sein de l'INSS.
L'article 19 du Décret du 29 juin 1961 organique de la sécurité sociale dispose que « l'Institut effectue au moins une fois tous les trois ans une analyse des opérations financières et les estimations actuarielles des différentes branches du régime de sécurité sociale ». Cette analyse des opérations financières, pouvant aboutir à un réajustement éventuel des bases de cotisations, est effectuée par la Direction Financière en étroite collaboration avec la Direction des Etudes et Organisation.33
Par rapport à la crise financière, les fonctions financière et comptable se sont enrichies de nombreuses innovations ces dernières années ; à la donne de la bonne gouvernance, au développement de la dématérialisation des échanges et des documents au sein et entre les entités économiques ainsi qu'à la perspective de la convergence vers les normes internationales IAS.IFRS accentuant en conséquence le rôle de ces fonctions dans l'entreprise qui consiste, pour le cas de l'I.N.S.S. :
- à mobiliser, par les procédés les plus économiques les ressources réputées rares dont l'Institut a besoin ;
- à les affecter en emploi avec toute la rationalité avérée (domaine de la gestion financière) ; et
- à assurer dans la rapidité, la traçabilité des actes de gestion en vue de garantir une information qualitative et pertinente sur les phénomènes affectant le patrimoine qui s'y produisent (domaine de la gestion comptable).
En conformité avec le principe de gestion généralement admis, aux dispositions des textes règlementaires et législatifs de la sécurité sociale et à la législation comptable en vigueur au pays, l'objectif général poursuivi par les deux fonctions ci-dessus évoquées est :
- le maintien tous azimuts de l'équilibre du régime à travers une gestion séparée et profitable des branches.
De manière spécifique les objectifs en la matière prennent compte :
- un système de gestion budgétaire ,
·- un système de gestion de la trésorerie ,
· et- un système de gestion comptable (méthodes comptables). La Direction Financière est alimentée par :34
- les instructions venant du Directeur Général ou de son Adjoint ;
- les demandes de paiement en provenance de la Direction Administrative et des autres Directions Centrales ainsi que des Centres de Gestion ;
33 INSS, Manuel des procédures de gestion financière et comptable, Kinshasa, Novembre 2008, p 02.
34 INSS, Manuel des procédures de gestion financière et comptable, OP.CIT, 08.
39
- les informations en provenance de banques en ce qui concerne les informations en rapport avec les situations des comptes bancaires où sont logés les avoirs en trésorerie ;
- les informations en provenance des Centres de gestion en ce qui concerne la gestion budgétaire, de trésorerie et comptable ;
- les informations produites par ses propres services en liaison ou non avec d'autres intervenants.
Les informations qui y sont traitées sont transmises :
- à ses propres services pour exploitation et/ou disposition ;
- aux autorités hiérarchiques sous forme de rapport synthétique ou détaillé, projet de note, d'instruction ou avis à émettre selon le cas ;
- aux Directions Centrales ainsi qu'aux Centres de Gestion pour exécution, disposition ou exploitation ;
- aux tiers lorsqu'elle en reçoit un mandat de l'autorité (remise de chèque, paiement en espèces).
Les rôles, les activités et les tâches des différents intervenants cités ci-dessus feront l'objet de description après l'analyse des trois systèmes d'information et de procédures de gestion retenues.
Les procédures sont élaborées en respectant les principes ci-après :
- Système de contrôle interne ou d'auto contrôle entre les différents intervenants ;
- Procédures d'identification de saisie et de traitement exhaustif des opérations
réalisées ;
- Fiabilité et présentation comptable appropriée des informations relatives
à ces opérations ;
- Justification et évaluation régulière des informations ;
- Mesures de sécurité et de protection des actifs.
La Direction est chapeautée par un Directeur Financier dit « DF » afin de :
· coordonner et superviser administrativement toutes les activités de la Direction Financière ;
· définir la politique de la gestion de la trésorerie ;
· assister aux réunions du Comité de Gestion ;
· présenter le Plan de trésorerie (mensuel ou trimestriel) au Comité de Gestion ;
· signer les titres de paiement et de recette pour les opérations financières de la Direction Générale conjointement avec le DG ou le DGA ;
35 INSS, Manuel des procédures de gestion financière et comptable, OP.CIT, p 05.
· signer les titres des opérations diverses de la Direction Générale conjointement avec le DG ou le DGA ;
· présenter le projet des prévisions budgétaires au Comité de Gestion ;
· défendre le projet des prévisions budgétaires au Conseil d'Administration et au CSP ;
· après adoption des prévisions budgétaires par le Conseil, il prépare la lettre de transmission au CSP ;
· présenter le projet des états financiers au Comité de Gestion ;
· préparer la lettre de transmission des états financiers au CSP après l'adoption de ceux-ci par le Conseil d'Administration. ;
· préparer le rapport mensuel d'activité de la Direction ;
· présenter le rapport d'exécution du budget au Comité de Gestion et au C.A. ;
· recourir à l'Audit Interne pour quelques tâches ponctuelles selon le cas :
- vol au niveau de la caisse ou la banque ,
·- vol ou disparition des immobilisations (en cas d'inventaire extracomptable
par exemple) ,
·- anomalie constatée dans les écritures comptables d'un Centre de Gestion.
· superviser les travaux de prise d'inventaire extracomptable.
40
DIRECTEUR FINANCIER
SECRETARIAT DU DF
SECRETARIAT DU SDF
SOUS-DIRECTEUR FINANCIER SDF
POOL
D'ANALYSE
FINSERVICE
SERVICE
BUDGET
TRESORERIE
ASSISTANT DF
SOUS-DIRECTEUR COMPTABLE SDC
SECRETARIAT DU SDC
SERVICE
COMPTES
COURANTSCOMPTABILITE
POOL
SERVICE
INVENTAIRES
& ARCHIVES
SECRETARIAT
Source : Direction Financière de l'INSS
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La Sous-Direction de Comptabilité, a en son en-tête un Sous-Directeur Comptable qui :
· supervise régulièrement des opérations d'imputations comptables ;
· veille sur l'organisation comptable (l'analyse et le contrôle) ;
· veille sur le planning des travaux comptables ;
· s'occupe des travaux de clôture comptable ;
· supervise la prise d'inventaire ;
· produit les états financiers.
Cette dernière est chapeautée par un Sous-Directeur Financier dit « SDF », qui :
· supervise les activités de la gestion de la trésorerie au niveau de la DG et au niveau des comptes de cotisations des Centres de Gestion et le compte de loyers de la DGI ;
· gère les imprimés financiers :
I) : Quittances ;
II) : Chéquiers ;
III) : OP.
· supervise les travaux d'élaboration des prévisions budgétaires :
I) : supervise les travaux de la préparation des canevas à transmettre aux Centres de Gestion ;
II) : centralise les projets de prévisions budgétaires de Centre de Gestion ;
III) : supervise les travaux de consolidation des données des Centres de Gestion ;
IV) : après adoption du budget, supervise les travaux de répartition en dotations sectorielles ;
V) : assure le suivi du contrôle et de l'exécution budgétaire ;
VI) : assure la discipline au niveau de la S/D ;
VII) : supervise les travaux du Pool analyse financière.
36 INSS, Manuel des procédures de gestion financière et comptable, OP.CIT, pp 05-06.
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43
SECTION
PERSONNEL
SERVICE COMPTES COURANTS
SECTION TIERS
SOUS-DIRECTEUR COMPTABLE SDC
COMPTABILITE
POOL
CENTRES NON
DECENTRALISES DE
L'INTERIEUR
CENTRES
DECENTRALISES
CENTRES NON
DECENTRALISES DE
KINSHASA
DIRECTION GENERALE
SECRETARIAT DU SDC
SECTION ARCHIVE
SERVICE INVENTAIRES & ARCHIVES
SECTION
INVENTAIRE
Source : Direction Financière de l'INSS
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Pour une bonne exécution du travail afin de donner un bon rendement, l'institut dispose :
- des locaux pour centraliser des opérations comptables au niveau de la Direction Générale et des locaux au sein de tous les centres de gestions ainsi qu'aux antennes ;
- ces locaux sont suffisamment lumineux, spacieux, peints et dotés des climatiseurs ;
- ces derniers disposent des tables et chaises adaptées aux conditions favorables du travail, les déplacements se font aisément et facilement à l'intérieur des bureaux avec accès interdit à toute personne étrangère, et chaque comptable dispose d'un ordinateur.
Dans le cadre de la bonne exécution des travaux comptables, l'organisation humaine de la Sous-Direction de la Comptabilité est bien subdivisée et celle-ci a pour tâches :
- d'assister l'autorité hiérarchique dans la conception et la planification des travaux
comptables ;
- d'assurer la coordination des activités de la Sous-Direction ;
- de produire les états financiers ;
- de mettre à jour le manuel des procédures de gestion financière et comptable ;
- de participer aux inventaires ;
- de veiller à la protection du patrimoine ;
- de planifier la comptabilisation de toutes les opérations ;
- d'organiser et de coordonner les justifications et les rapprochements des comptes ;
- de programmer et de fixer le calendrier d'exécution des travaux ;
- de coordonner et contrôler les travaux ;
- d'assurer la comptabilisation et le suivi des opérations de l'institut ;
- d'apposer son visa sur les injonctions comptables proposées.
Le Professeur Venant-Patrice KINZONZI, père de la Comptabilité congolaise, l'a défini comme la science des comptes qui a pour but d'organiser les écritures par le choix judicieux des livres et des comptes afin d'en faire suivre facilement les opérations et d'en présenter les opérations de résultat.37La particularité que possède la comptabilité d'une caisse de sécurité sociale par rapport à la comptabilité classique réside sur deux aspects majeurs, à savoir :
· l'obligation de gérer financièrement de façon séparée en ressources et en emplois les opérations des branches constituant le régime de sécurité
37 Gisèle LUMBU, Notes de cours d'Organisation Comptable, 2em Graduat, ISC/Kinshasa-Gombe, 2013-2014.
45
sociale tout en mettant en commun les moyens administratifs affectés à la réalisation de sa mission ;
~ la détermination des résultats, leur emploi ou leur couverture éventuelle, la constitution et la gestion des réserves du fait de la spécificité des systèmes de financement des branches gérées et ce, suivant des modes qui divergent de ceux appliqués en comptabilité classique.
La notion de Gestions est une particularité du domaine de la Sécurité Sociale ; en tirant ses inspirations de la Comptabilité Analytique qui met en exergue l'affectation des coûts par destination (Différentes Gestions) pour répondre à la question « qui a consommé quoi ? » et d'affiner l'analyse de résultat tant des Gestions dites secondaires que des Gestions principales.
Par ailleurs, il est important de rappeler qu'avant l'adoption du référentiel CIPRES, la Comptabilité Générale de l'INSS était assise sur la notion de « Centre de Gestion ». Ce dernier, étant remplacé dorénavant par le terme « Centres de Frais » en vue d'éviter toute confusion sur le terme « Gestion ».
En effet, la tenue de cette dernière, débouchait essentiellement sur une présentation de résultat par Centre de Frais. Et, était loin de suivre la logique de « séparation de gestion » préconisée en Sécurité Sociale.
Eu égard aux diverses interprétations données aux terminologies utilisées dans le domaine de la Sécurité Sociale, il nous parait nécessaire de préciser le sens des termes Régime, Branche et Gestion.
> Notion du Régime :
Le régime est l'ensemble des dispositions législatives qui fixent la situation d'un groupe de personnes au regard de la protection sociale.
Il existe donc plusieurs sortes de régimes en fonction du groupe ciblé faisant l'objet de la protection.
Exemple 1 : le régime des travailleurs salariés du secteur privé, le régime des agents fonctionnaires de l'Etat, le régime des parlementaires, le régime du personnel militaire et paramilitaire, le régime de la pension complémentaire, etc. Le régime peut être constitué de plusieurs branches
> Notion de Branche
Par branche, il faut entendre l'ensemble des dispositions fixant la situation d'un groupe de personnes au regard d'un risque couvert par le régime de sécurité sociale : branche famille, branche risques professionnels, branche pension vieillesse -invalidité - décès, etc.
> Notion de Gestion
La gestion peut être définie comme l'ensemble des opérations intéressant un fonds, une activité (une branche par exemple) ou une oeuvre et qui doit être suivi séparément sur le plan comptable afin de dégager les résultats correspondants.
46
Tout d'abord, il est à noter que :
· la comptabilité est tenue à partie double : toute opération économique au sein de l'entreprise engendre au moins deux conséquences comptables d'un même montant : un débit et un crédit ;
· la justification des écritures se fait par des pièces datées, numérotées, conservées, classées dans un ordre défini dans le document décrivant les procédures et l'organisation comptables, susceptibles de servir comme moyen de preuve et portant les références de leur enregistrement en comptabilité ;
· les documents comptables doivent être dressés en Français et en Francs Congolais. Les documents et pièces comptables doivent être conservés pendant une période de 10 ans ;
· le plan de compte de l'entreprise « plan comptable particulier » est établi par référence à celui du plan comptable général ;
· lorsque les comptes prévus par les normes comptables ne suffisent pas à l'entreprise pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.
En résumé le circuit de l'enregistrement des opérations de l'I.N.S.S. est le suivant :
> établissement d'un titre de paiement ou de recette ou d'une pièce d'opérations diverses ;
> saisie du titre de paiement ou de recette dans le livre informatisé concerné par le service Trésorerie ;
> saisie des pièces d'opérations diverses dans le livre des engagements par le service compte courant, dans le livre de prestations sociales par le service technique, dans le livre de paie par le service du personnel, dans le livre de débit et de crédit des cotisations par le service gestion employeurs et salariés ;
> récupération par réseau ou flash des enregistrements effectués dans les différents livres par les services compétents et les pièces comptables ;
> imputation informatique des écritures en fonction de la nature des opérations et du plan comptable et éventuellement par gestion avec consultation des pièces ;
> établissement quotidien de grille de saisie ;
> édition mensuelle des relevés des comptes et des balances des comptes ;
> contrôle rapide des soldes accusés par les balances avant la génération de la balance générale à transmettre aux autorités et autres services utilisateurs.
Ainsi, une bonne organisation est requise, mettant en exergue :
> les préalables (existence d'un contrôle interne ; implication de la Direction Générale ; planification de l'ensemble des opérations et des étapes de clôture des comptes) ;
> le contrôle interne qui est un processus mis en oeuvre tant par les responsables que le personnel destiné à traiter les risques et à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation, dans le cadre de la mission de l'organisation, des objectifs généraux suivants :
> exécution d'opérations ordonnées, éthiques, économiques, efficientes et efficaces ;
>
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respect des obligations de rendre compte ;
> conformité aux lois et réglementaires en vigueur ;
> protection des ressources contre les pertes, les mauvais usages et les dommages ;
> le rôle de la Direction Générale et du responsable de la Comptabilité car la production des comptes annuels est une responsabilité de la Direction Générale et la mise en oeuvre est assurée par le Responsable de la Comptabilité ;
> le planning de clôture à publier au minimum à la mi-décembre de chaque année et devra comprendre comme activité : la production des balances provisoires de vérification des comptes généraux avant inventaire ainsi que des balances auxiliaires des comptes de tiers avant inventaire ;
> les travaux d'inventaires physiques (préparation, circulation, dénombrement/évaluation, production rapports sur les inventaires) ;
> les écritures de redressement et de régularisation ;
> les opérations de réévaluation, des dotations aux amortissements ;
> la proposition des dotations aux provisions ;
> la production de la balance définitive ;
> l'établissement des états financiers ;
> rédaction du texte ;
> transmission aux organes délibérants ;
> dépôt au Conseil Supérieur de Portefeuille « CSP » et CPCC.
Les taux d'amortissement retenus sont les suivants : |
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Immeuble |
5 % |
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Matériel de transport routier |
33 % |
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Matériel informatique |
20 % |
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Matériel et mobilier de bureau |
20 % |
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Matériel et mobilier d'habitation |
33 % |
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Matériel technique |
20 % |
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Matériel de transport routier |
33 % |
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Matériel de transport maritime et fluvial |
33 % |
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Mise à valeur de terre |
5 % |
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Portable |
50 % |
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Logiciel |
33 % |
D'ores et déjà, l'institut dispose d'un Logiciel comptable « COMPTABILITE » depuis 2009 dont la première saisie a été faite au mois de septembre de la même année. Logiciel adapté et répondant aux spécificités de la gestion de l'INSS permettant la saisie de pièces comptables envoyées et reçues ; et la récupération des données saisies par les différents services et/ou centres de gestions pour permettre aux Comptables de vérifier les données récupérées, de tirer des journaux, et autres afin de déverser les informations à la DG pour la centralisation. Ce dernier a été imposé par la Loi par le biais du Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo « CPCC », organe régulateur et normalisateur de la Comptabilité dans la République. Et conçu par celui-ci en collaboration avec la maison CID-COMPUTER.
48
La tenue des livres est faite chronologiquement c'est-à-dire opération est jour par jour avec une procédure de validation qui interdit toute modification ou suppression de l'enregistrement. Les journaux comptables sont donc tenus par récupération des données des livres comptables en association avec l'examen des pièces comptables justificatives. Le positionnement des écritures sur les différentes fiches de comptes (grand livre) est réalisé à l'aide du logiciel « COMPTABILITE» dont les fonctions permettent l'enregistrement simultané de l'opération au journal correspondant, sur le grand livre de compte et aux différentes balances. Lorsque les opérations pour une date donnée ont été enregistrées, le préposé vérifie le solde du compte et l'équilibre de la balance des comptes.
Une fois validée les écritures doivent devenir intangibles, afin de faire respecter le principe d'inviolabilité des écritures. La rectification des erreurs matérielles est faite sur base d'un ticket spécial dont l'identification ne peut poser de problème et cela lors de la passation des écritures de régularisation ou de redressement en fin de période ou à la clôture des comptes.
Ecritures spécifiques :38
a) Constatation des déclarations des employeurs au niveau de Centre de Gestion : grâce à l'interface comptable, la récupération des déclarations (débit en compte) de cotisations saisies au niveau de GES entraîne, au niveau de la comptabilité, la passation en bloc (d'une manière groupée) de l'écriture comptable relative à toutes les déclarations reçues au courant de la journée de la manière suivante :
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N.B. : la saisie des déclarations, au niveau de GES, se fera individuellement (déclaration par déclaration) alors qu'au niveau de la comptabilité l'écriture sera passée en bloc sur base de « l'état journalier de déclaration des employeurs » dans la mesure où la GES jouera le rôle d'une comptabilité auxiliaire. En définitif, le détail des comptes des employeurs sera géré par la GES.
b) Réception des déclarations des employeurs cotisants pour le compte d'un autre Centre de Gestion
· Au niveau du centre qui a reçu la déclaration de l'employeur, la constatation de cette déclaration se fera par la passation de l'écriture comptable suivante :
38 INSS, Recueil des écritures spécifiques, Septembre 2009, pp 15-18.
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· Le Centre de Gestion ayant réceptionné la déclaration de l'employeur cotisant devra établir une Note de Crédit « NC » en faveur du (des) Centre (s) de Gestion bénéficiaire (s) et enregistrera cette NC de la manière suivante :
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NB : Pour le cas des organismes collectant des cotisations pour le compte d'autres Institutions dans le cadre des activités de recouvrement, celle-ci seraient portées au crédit d'un compte de tiers ouvert au nom de cette dernière.
Les encaissements des cotisations sont effectués en espèces dans les locaux du Centre de Gestion ou par virements bancaires à travers les comptes cotisations. Ces encaissements sont enregistrés au niveau des services financiers et saisis dans l'application Trésorerie « TRESORERIE » au jour le jour. A la fin de la journée, les services de la GES récupèrent ces encaissements au moyen de l'interface informatique liant l'application TRESO à l'application GES. La récupération des données provenant de la trésorerie permet aux services de la GES de mettre à jour les comptes courants des employeurs cotisants en affectant à chaque encaissement (crédit) le code correspondant à chaque employeur cotisant.
a) Lors de l'encaissement des cotisations dans le Centre de Gestion : l'écriture, en détail, à passer par la comptabilité à partir des données provenant de GES et de la trésorerie (relevé journalier des encaissements) sera la suivante :
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N.B. : la saisie des encaissements, au niveau de GES, se fera individuellement encaissement par encaissement grâce à l'interface entre l'application « GES » et l'application « Trésorerie ». Au niveau de la comptabilité, les encaissements seront comptabilisés sur base du « relevé des encaissements » à produire pour chaque compte bancaire et pour la caisse et ce, d'une manière groupée, c'est-à-dire en bloc suivant ces relevés.
b) Encaissement des cotisations dans un autre Centre de Gestion
· Le Centre de Gestion qui encaisse le montant des cotisations destiné à un autre Centre de Gestion passera l'écriture suivante sur base du relevé journalier des encaissements établi par le système informatique au moyen de l'interface comptable :
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· Après encaissement des cotisations destinées à un autre Centre de Gestion, le Centre de Gestion ayant réceptionné le fonds établit une NC et dont la copie devra donner lieu à l'enregistrement du type :
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Au niveau du Centre de Gestion bénéficiaire et sur base de la NC reçue, l'écriture suivante sera passée :
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c) Encaissement des cotisations par compensation
· L'encaissement par compensation des cotisations des employeurs avec les factures de prestation de services ou de fournitures de matières devra être comptabilisé tel que repris dans les lignes qui suivent. Toutefois, il faudrait noter que l'employeur qui sollicite un paiement par compensation est tenu de faire sa déclaration en bonne et due forme dans le Centre de Gestion concerné. Cette déclaration sera enregistrée telle que nous l'avons relevé au point 2.1.1 a).
Conformément aux instructions en vigueur reprises dans la Note d'Instruction n° CGP/INSS/249/2005 du 31 mai 2005, tout paiement des cotisations par compensation est soumis à une approbation préalable de la Délégation Générale de l'INSS. Par ailleurs, le paiement par compensation se fait sur base d'une Note de Crédit « NC » établie par le Service des Comptes Courants et dont la copie est remise au tiers concerné pour la mise à jour de sa comptabilité. La comptabilisation de cette NC par le Centre de Gestion s'effectue de la manière suivante :
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· Un tiers à qui la Direction Générale de l'INSS doit un montant quelconque peut demander à cette dernière la compensation du montant de sa dette avec le solde débiteur de son compte « Employeur Cotisant » ou de ses futures déclarations dans un Centre de Gestion où il effectue généralement ses déclarations. Dans ce cas, le service Comptes Courants de la DG établi une Note de Crédit « NC » en faveur du Centre de Gestion dont une copie sera transmise au tiers concerné en vue d'apurer le montant dû dans les livres comptables de ce Centre. Cette situation concerne généralement les factures de la REGIDESO et/ou de la
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SNEL Dans ce cas l'écriture suivante sera passée au niveau des Comptes Courants de la DG :
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· Au niveau du Centre de Gestion, l'écriture suivante sera passée au moment de la réception de la NC :
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Source : Direction Financière de l'INSS
N.B. : Lorsque le montant de la NC est supérieur au solde du compte 410, le compte Employeur Cotisant présentera un solde créditeur. Dans le cas contraire, il présentera un solde débiteur. Lorsque le montant de la NC est égal au solde du compte, le solde du compte Employeur Cotisant présentera un solde nul.
A la compensation de dettes et créances, le Centre de Gestion devra tenir informé par lettre l'employeur cotisant de l'effectivité de l'opération de compensation.
Un système comptable étant défini comme « l'ensemble des règles, méthodes et procédures suivies par une entité pour enregistrer et contrôler ses opérations et d'autres faits économiques, et pour communiquer des informations sur ces opérations et ces faits. »39
39 Louis MENARD, FCA et collaborateurs, OP. CIT., p 16.
Ainsi, tout système comptable repose sur des règles et des principes fondamentaux qui
donnent à l'information financière toute sa crédibilité et sa cohérence. Toutefois, le système n'est pas exempt de toutes critiques.40
Les limites du système de comptabilité générale tiennent à différents facteurs liés notamment aux multiples possibilités de déformations comptables, à l'influence de la fiscalité, aux effets de l'érosion monétaire, etc. Il va de soi que tout modèle est critiquable et perfectible même s'il présente, par ailleurs, des fondements très solides qui lui confèrent globalement une forte légitimité.41
Ce point vise précisément à exhiber tout d'abord les imperfections de la comptabilité tenue au sein de l'INSS du fait qu'elle est prise comme moyen de traduction de la vie économique de l'institut. L'une de principales faiblesses des systèmes comptables réside dans son incapacité à répondre parfaitement à la multiplicité des demandes des utilisateurs de l'information financière.42
Pour le cas de l'INSS, il dispose d'une comptabilité qui :
· est semi-informatisée ,
·· est non totalement décentralisée ,
·· n'est pas tenue en temps réel suite aux retards de la remontée des informations par les entités jusqu'à la comptabilité centrale ,
·· et elle ne permet pas de tirer des balances périodiques.
N.B : Il y a absence des clôtures périodiques des comptes. La comptabilité ne produit
pas des états périodiques avec comme risque le non-respect des échéances relatives au dépôt des états financiers au niveau de la hiérarchie.43
53
40 Eric TORT, Organisation et management des systèmes comptables, Dunod, Paris, 2003, p 32.
41 Robert MAZARS et JF CASTA, cités par Eric TORT, IDEM.
42 Eric TORT, OP.CIT., p 42.
43 INSS, Rapport mensuel n°001/2009 sur les travaux d'assistance comptable réalisés par le CPCC, Kinshasa, 16 Février 2009, p 7.
54
Le Plan Comptable Général Congolais « PCGC » étant un Plan Comptable qui est général, il ne pouvait pas être utilisé à l'INSS. C'est pourquoi, il devrait être doté d'un Plan Comptable sectoriel adapté à ses spécificités. Mais, cela n'a pas été normalisé par le CPCC.
Désormais, les Normes Comptables de la CIPRES s'appliquent à l'INSS en remplacement de l'ancienne organisation comptable, qui, jadis puisait les mécanismes de fonctionnement des Comptes en même temps dans le Plan Comptable Général Congolais et dans le Plan Comptable CIPRES (l'INSS, Etablissement Public doté de la personnalité juridique et de l'autonomie financière, recourait à un Plan Comptable Hybride).44
Après plusieurs contacts avec la CIPRES, il a obtenu du Gouvernement l'autorisation d'adhérer à cette Organisation régionale qui regroupe certaines Caisses Sociales de l'Afrique de l'Ouest, Centrale et Australe. Cette adhésion se justifie dans la mesure où l'INSS dont la mission est de collecter les ressources auprès des travailleurs par l'entremise des employeurs, afin de les redistribuer aux prestataires sociaux, ne pouvait pas basculer dans le Système Comptable OHADA (SYSCOHADA) qui concerne les Entreprises Industrielles, Commerciales, et d'autres Organismes, Structures et Entités.
Le Plan Comptable actuel a été complètement remplacé à l'horizon 2015 par le Système Comptable CIPRES, sous réserve d'un délai de grâce dont la République Démocratique du Congo a largement bénéficié dans le cadre de la mise en oeuvre de cette nouvelle législation. Ainsi, l'enregistrement des opérations de l'Institut, la clôture des Comptes et l'élaboration des Etats Financiers de l'Exercice 2014 ont été élaborés selon un plan comptable hybride mais la réouverture sera selon le Référentiel Comptable CIPRES.
Ceci implique également certaines exigences dont notamment la restructuration de la Direction Financière et plus particulièrement la Sous-Direction de la Comptabilité, la remise à niveau du Personnel Comptable, Fiscal, Financier et informatique, l'adaptation de l'actuel Plan Comptable Particulier de l'INSS au Nouveau Référentiel CIPRES. Bref, les Comptes de l'Institut encore tenus en Plan Comptable Général Congolais devront être obligatoirement convertis intégralement en Plan Comptable CIPRES. Pour éviter le retard dans les opérations de basculement, il faudra dès maintenant adopter une approche pragmatique, efficace et réaliste qui exige l'implication du General Manager c'est-à-dire la Direction Générale pour voir réussir cette importante réforme. Ce passage au Nouveau Référentiel Comptable appelé techniquement Basculement n'étant pas une simple recodification des comptes, nécessite plutôt une analyse approfondie de ces derniers en vue d'identifier ceux à reclasser et ceux à retraiter dans le strict respect des nouvelles normes Comptables édictées par la CIPRES.
44 INSS, Plan de Basculement vers le Référentiel CIPRES, Kinshasa, 2014, p 01.
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Afin de faciliter la mise en application effective du Plan Comptable CIPRES, il a été proposé à la Direction Général de l'institut que le Basculement du Plan Comptable Particulier vers le Nouveau Système Comptable CIPRES se fasse selon la méthodologie ci-dessous :
> Mettre en place un planning : Il s'agit d'un calendrier fixant dans le temps
les différentes actions que nécessite la mise en application du plan comptable, ce qui aura l'avantage de permettre l'évaluation de la réalisation des étapes et d'apporter les corrections nécessaires en cas de besoins.
> Élaborer un Plan Comptable interne inspiré du Plan Comptable CIPRES :
Il consiste tout d'abord à déterminer les gestions devant être créées et la codification à retenir (numérique ou alphabétique), ensuite les comptes à ouvrir dans les différentes gestions et enfin, l'élaboration de la nouvelle nomenclature des comptes.
> Élaborer un tableau de concordance entre les comptes de ce nouveau Plan
Comptable et ceux du plan comptable en application : Cette tâche consiste, à partir de la nomenclature arrêtée ci-dessus, à mentionner en face de chaque compte (nouveau) son correspondant dans l'ancien plan comptable. Il pourrait se présenter sous forme de tableau, ce qui faciliterait sa compréhension aux utilisateurs.
Modèle
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Source : Direction Financière de l'INSS.
> Définir le contenu des nouveaux comptes : Il s'agit d'indiquer les informations
intéressant le compte et la contrepartie qui est généralement mouvementée.
> Élaborer le manuel de procédures : Au cas où des procédures comptables
formalisées existent, il suffirait de les adapter aux nouvelles exigences du plan comptable notamment dans le domaine des cotisations et des prestations techniques. Dans le cas contraire, c'est l'ensemble des procédures qu'il faut élaborer et diffuser.
> Adapter les programmes informatiques : La tenue des comptabilités
auxiliaires cotisants (pour les employeurs) et prestataires (concernant cette catégorie d'adhérents) nécessitera une organisation particulière des processus de gestion de ces informations. C'est pourquoi, le système d'information qui doit permettre d'automatiser ces activités devraient être rigoureusement analysé et défini.
45 INSS, Support de Comptabilité, Kinshasa, 2013, pp 37-39.
56
> Former les personnels comptables et les autres services, recouvrement
notamment : la mise en oeuvre de tout changement est difficile à mener. Aussi, est-il essentiel de préparer les acteurs par une sensibilisation et une formation adéquates sur le sujet, ce qui facilitera d'autant l'adhésion de tous.
> Tester le processus : Le test évoqué devrait se réaliser sur des données réelles
antérieurement traitées afin de disposer d'éléments de comparaison qui permettront d'apprécier les résultats obtenus. On pourrait par exemple retraiter la comptabilité d'un mois, d'un trimestre ou d'une année donnée, et comparer les résultats avec ceux qui avaient été réellement produits. Ce test devrait être répété plusieurs fois afin de s'assurer de la fiabilité du système. Au cas où il était possible de tenir parallèlement la comptabilité de l'exercice précédent la période de test dans les deux systèmes, cette situation garantirait la meilleure assurance de fiabilité.
> Mettre en application le Plan Comptable CIPRES : Tous les comptes
de l'exercice doivent être ouverts selon la nomenclature CIPRES. Les comptes du bilan de l'exercice précédent le test devront être convertis dans la nomenclature CIPRES avant d'être intégrés à la comptabilité. Dans cette optique, les actions suivantes devront être menées :
- La Direction Financière (à travers la Sous-Direction de Comptabilité) doit tenir et éditer les journaux, le grand-livre et la balance (mensuellement) en vue d'exercer un contrôle permanent et plus strict sur l'ensemble d'opérations financières et particulièrement sur les imputations afin d'éviter que les opérations qui devraient se dénouer au cours de l'exercice, ne soient négligées et figurent en suspens au bilan de fin d'exercice.
- En matière de comptabilités auxiliaires, l'accent est mis sur la maîtrise de l'ensemble de sa situation active et passive comme l'impose le plan comptable de référence CIPRES. L'organisme doit apporter les améliorations nécessaires afin de fiabiliser la situation de ses créances et dettes. Plus particulièrement, les créances sur les employeurs cotisants et les dettes de prestations vis-à-vis des bénéficiaires (dépenses techniques liquidées non payées) doivent être enregistrées et faire l'objet d'un suivi attentif. Cette option se traduira précisément par une refonte des méthodes comptables dans ces domaines.
Ainsi, en ce qui concerne les créances sur les employeurs cotisants et les dettes de prestations vis à vis des assurés, le plan comptable CIPRES a retenu comme principe, la comptabilisation des cotisations de l'exercice en produits, et celle des dépenses techniques ordonnancées au cours de l'exercice, en charges.
Cela a pour conséquence, la mise en place des comptabilités auxiliaires « employeurs cotisants » et « prestataires » devant aboutir à une saine gestion de ces assujettis. Périodiquement, ces comptes doivent être rapprochés de la situation tenue en comptabilité générale dont ils constituent des sous-comptes.
57
En conséquence, en fin d'exercice, les comptes auxiliaires employeurs cotisants devraient être analysés individuellement. Les créances dont le recouvrement présente une incertitude devraient être transférées en créances douteuses, puis provisionnées.
Dans tous les cas pour parvenir à une saine gestion de ces comptes, il est impératif de fiabiliser les procédures de recouvrement ainsi que les programmes informatiques.
Les comptes individuels allocataires (comptes de tiers) devraient pour leur part, enregistrer les émissions de droits à leur crédit et les paiements effectués au débit ; ce qui permettra non seulement de suivre les engagements et les paiements, mais également de disposer d'une information permanente nécessaire à la maîtrise des dettes de prestations.
A ce point, nous allons expliciter certaines innovations et apports du Plan Comptable CIPRES. Elle permet à l'INSS :
· d'avoir un plan comptable spécifique aux organismes de sécurité sociale, comme le prescrit d'ailleurs l'acte uniforme de l'OHADA portant organisation et harmonisation des Comptabilités des entreprises (cfr art.5) ;
· de tenir la comptabilité par gestion et non par nature ;
En plus de ce qui a été cité ci-haut, nous pouvons ajouter :
· la notion de Gestion constitue l'élément essentiel porteur d'innovation par rapport à l'ancien plan comptable qui regorgeait déjà à soixante-dix pourcent les aspects du référentiel CIPRES ;
· la notion de « Centres Frais » en vue d'éviter toute confusion sur le terme « Gestion » ;
· selon CIPRES, l'ASS ne gère que les prestations en nature qu'on sert principalement aux Prestataires et accessoirement aux autres couches vulnérables de la société ; aussi longtemps que les textes avant CIPRES classifiaient dans cette rubrique en sus des frais funéraires, soins médicaux administrés aux retraités et autres, la gestion de dispensaires. De ce fait, le nouveau référentiel prône la dissociation des activités de l'ASS de celles de la gestion de dispensaires. Ces derniers doivent se retrouver dans la catégorie des établissements et oeuvres.
La CIPRES étant une institution régissant les caisses nationales de sécurité sociale des Etats africains membres, elle présente les avantages suivants par rapport au PCGC, l'INSS dispose d'un plan comptable spécifique et adapté lui permettant d'analyser sa gestion selon les normes prudentielles édictées par la CIPRES ce qui devra avoir comme effet de mieux servir les affiliés.
Plusieurs opportunités sont offertes à l'INSS par la CIPRES telles que :
- la mutualisation des supports, des textes juridiques... C'est-à-dire l'INSS peut partager son logiciel comptable avec n'importe quel organisme de sécurité sociale membre de la CIPRES ;
- promouvoir et de développer la sécurité sociale en RDC ;
- s'ouvrir à l'espace interafricain, bref au monde extérieur.
58
59
Notre étude a porté sur la mise en oeuvre de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale à l'Institut National de Sécurité Sociale «INSS» en sigle. Ce dernier est un établissement public à caractère technique et social doté de la personnalité juridique, de l'autonomie administrative et financière qui tire ses moyens de financements à travers les cotisations sociales requises pour le financement des différentes branches du régime de sécurité sociale, les majorations encourues pour cause de retard de paiement des cotisations sociales, les taxations d'office pour non déclaration des cotisations, les produits des placements immobiliers, les intérêts moratoires, les subventions de l'Etat et les dons ou legs ou toutes autres ressources attribuées à l'institut par un texte légal ou réglementaire.46 Il a pour objet social la gestion et l'organisation du régime général de la sécurité sociale en République Démocratique du Congo. A ce jour, il couvre cinq éventualités sur les neuf prévues par la convention n° 102 du 28 juin 1952 de l'Organisation Internationale du Travail.
L'examen des données de la comptabilité de l'institut a mis en exergue que la mise en oeuvre est belle et bien effective ainsi que la manière dont la comptabilité est tenue, les opérations spécifiques ainsi que les faiblesses et les failles de celle-ci sans oublier la démarche méthodologique qu'a suivie l'INSS pour basculer vers ce référentiel. Son apport, son avantage et ses opportunités.
A la lumière de ce qui précède, la CIPRES en tant qu'institution africaine telle que l'OHADA et la Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances « CIMA », ne régissant que les organismes de sécurité sociale de ses Etats membres en vue de modéliser et d'harmoniser les normes de la sécurité sociale en Afrique afin d'uniformiser les dispositions législatives et réglementaires applicables aux organismes et régimes de sécurité sociale. Ainsi que la volonté qu'ont les Etats membres de se doter d'un droit de la sécurité sociale résolument moderne témoigne la préoccupation qu'ils ont de s'offrir un cadre propice à ce secteur.
C'est ainsi que nous recommandons, vu l'importance de la Comptabilité au sein de l'entité et de la mutualisation des supports et textes juridiques, un renforcement des capacités et des moyens afin d'informatiser totalement la comptabilité, de la décentraliser totalement, de la tenir en temps réel en évitant tout retard qui pourrait intervenir lors de la remontée des informations des entités vers la comptabilité centrale. De faire en sorte qu'elle puisse permettre de tirer les états comptables périodiques afin de procéder à des clôtures comptables périodiques pour produire les états financiers à bonne échéance, de réviser le logiciel actuel en le mettant régulièrement à jour et de mettre continuellement à jour le manuel des procédures de gestion financière et comptable afin de l'adapter aux enjeux et défis de l'heure. Ce renforcement permettra à l'INSS de régler tous les problèmes inhérents en vue de faciliter la remontée des informations et de produire les états de synthèse à l'échéance prévue.
Telle est l'issue de notre étude.
46 Confer « L'article 12 du Droit de la Sécurité Sociale des Codes Larcier République Démocratique du Congo », tome IV, Afrique édition, 2003, p 224.
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ivww.Droit Afrique.cmn Conventions panafricaines
Titre 5 - Dispositions transitoires
et finalesArt.4S.- Dès son entrée en fonction et après avis du comité d experts mentionné a l'article 12 du présent traité. le chef de l'Inspection régionale organise le fonctionnement de l'Inspection.
Art.49.- Pour une période transitoire de 3 ans. le chef de 1 Inspection régionale est nommé selon une procédure exceptionnelle par le Conseil lors de sa première réunion. parmi les personnalités ayant exercé un emploi de direction au sein cl-un organ isme de prévoyance sociale. Cette personnalité aura la possibilité de postuler au mène poste selon les conditions de droit commun.
Art.50.- Le premier exercice financier s étendra de la date d'entrée en vigueur du présent traité jusqu'au 31 décembre Suivant. toutefois. cet exercice s'étendra jusqu'au 31 décembre de l'année suivant celle de l'entrée en vigueur du traité. si celle-ci se situe au cours du deuxième semestre.
Art.51.- Dès 1-entrée en vigueur du présent traité. le chef de l'Inspection régionale le notifiera. indépendamment du depot des instruments de ratification auprès de l'Etat dépositaire. au secrétaire géné-
ral de l'Organisation de l'Unité Africaine ainsi qu'à tout Etat et toute organisation intergouv-ernenein-tale ou professionnelle en mesure d'être intéressés par ledit traité.
Art.52.- Dans l'attente de la création dune structure régionale de formation. les parties conviennent d'utiliser prioritairement le CIFOCSS à Abidjan pour la formation du personnel d'encadrement des Organismes de prévoyance sociale. A cet effet. tune convention multilatérale fixera les modalités de participations de ces organismes au fonctionnement et au financement du CIFOCSS.
Art.53.- Le présent traité sera ratifié par les Hautes Parties Contractantes en conformité avec leur règles constitutionnelles respectives. Les unstmmnents de ratification seront déposés auprès du gouvernement... Le présent traité entrera en vigueur le premier jour du mois suivant le dépôt de l'instrument de ratification de 1'Etat signataire qui procédera le dernier à cette formalité. Toutefois. si le dépôt a lieu moins de quinze jours avant le début du mois suivant. l'entrée en vigueur du traité sera reportée au premier jour du deuxième mois suivant la date de ce dépôt. Le présent traité prendra effet entre les Etats ayant accompli cette formalité. dès lors qu'ils seront au moins sept.
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Traité instituant la CIPRES
·
\irr,,.
· CONFERENCE INTERAFRICAINE
;ltks. DE LA PREVOYANCE SOCIALE
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216meSESSION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL DES
MINISTRES DE
TUTELLE DE LA PREVOYANCE SOCIALE
Cotonou, le 12 décembre 2014
COMMUNIQUE FINAL DU CONSEIL DES MINISTRES]
Le Conseil des Ministres de Tutelle de la Prévoyance Sociale des Etats membres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) a tenu sa 21 enesession extraordinaire le 12 décembre 2014 à Cotonou au Bénin, sous la Présidence de Monsieur Moussa DOSSO, Ministre d'Etat, Ministre de l'Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle de la République de Côte d'Ivoire, Président en exercice du Conseil des Ministres de la CIPRES.
Cette session du Conseil avait pour objet, l'examen de la situation de crise qui prévaut à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du Bénin en vue de trouver des solutions appropriées.
A cet effet, le Conseil a d'abord pris connaissance du compte rendu présenté par le Secrétaire Permanent sur ladite crise, notamment les diligences effectuées par la CIPRES depuis juillet 2013 suite aux requêtes qui lui ont été adressées par les différents partenaires sociaux intervenant dans la gestion de la CNSS.
Il a ensuite recueilli les préoccupations de toutes les parties impliquées, notamment :
- le Ministre de tutelle ;
les Administrateurs représentant le collège des travailleurs ;
les représentants du Syndicat des agents de la sécurité sociale (SYNASS) ;
les Administrateurs représentant le collège des employeurs (Conseil National du Patronat du Bénin) ;
les Administrateurs représentants de l'Etat ; - le Directeur Général de la CNSS du Bénin.
Communiqué final de la 216°`session extraordinaire du Conseil des Ministres -- Cotonou, le 12 décembre 2014 Page 1
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COMPTE |
INTITULE |
GESTIONS |
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1 ou F |
2 ou A |
3 ou V |
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5 ou S |
6 ou I |
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10 |
CAPITAL |
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X |
X |
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11 |
RESERVES |
X |
X |
X |
X |
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X |
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12 |
COMPTES DE REPORT A NOUVEAU |
X |
X |
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X |
X |
X |
X |
13 |
COMPTES DE RESULTATS |
X |
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X |
X |
X |
X |
14 |
SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT ET D'EQUIPEMENT |
X |
X |
X |
X |
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15 |
PROVISIONS REGLEMENTEES |
X |
X |
X |
X |
X |
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16 |
AVANCES RECUES D'AUTRES ORGANISMES DE SECURITE SOCIALE |
X |
||||||||
17 |
EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILES |
X |
||||||||
18 |
COMPTES DE LIAISON ENTRE LE SIEGE, LES ETABLISSEMENTS, CENTRES OU GESTIONS A COMPTABILITE AUTONOME |
X |
X |
|||||||
19 |
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES |
X |
X |
X |
X |
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X |
X |
X |
X |
20 |
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES |
X |
X |
X |
X |
|||||
21 |
TERRAINS |
X |
X |
X |
X |
|||||
22 |
AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES |
X |
X |
X |
X |
|||||
23 |
IMMOBILISATIONS EN COURS |
X |
X |
X |
X |
|||||
24 |
AVANCES ET ACOMPTES SUR COMMANDES D'IMMOBILISATIONS |
X |
X |
X |
X |
|||||
25 |
PRETS ET AUTRES CREANCES A LONG ET MOYEN TERME |
X |
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26 |
PARTICIPATIONS, CREANCES RATTACHES A DES PARTICIPATIONS ET AVANCES ACCORDEES D'AUTRES ORGANISMES DE SECURITE SOCIALE |
X |
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27 |
AUTRES IMMOBILLISATIONS FINANCIERES |
X |
||||||||
28 |
AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS |
X |
X |
X |
X |
|||||
29 |
PROVISIONS POUR DEPRECIATIONS DES IMMOBILISATIONS |
X |
X |
X |
X |
X |
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COMPTE |
INTITULE |
GESTIONS |
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1 ou F |
2 ou A |
3 ou V |
4 ou M |
5 ou S |
6 ou I |
7 ou G |
8 ou T |
9 ou E |
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30 |
MARCHANDISES |
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31 |
MATIERES PREMIERES |
X |
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32 |
FOURNITURES ET MATIERES DIVERSES |
X |
X |
X |
X |
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33 |
EMBALLAGES COMMERCIAUX (PM) |
|||||||||
34 |
PRODUITS ET TRAVAUX EN COURS |
X |
||||||||
35 |
PRODUCTION STOCKEE |
X |
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37 |
ETUDES ET PRESTATIONS DE SERVICE EN COURS |
X |
X |
X |
||||||
38 |
STOCKS EN COURS DE ROUTE A RECEPTIONNER OU EN OU EN CONSIGNATION |
X |
X |
X |
X |
|||||
39 |
PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES STOCKS |
X |
X |
X |
X |
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40 |
FOURNISSEURS PRESTATAIRES ET COMPTES RATTACHES |
X |
X |
X |
X |
X |
X |
X |
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41 |
CLIENTS, COTISANTS ET COMPTES RATTACHES |
X |
X |
X |
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42 |
PERSONNEL |
X |
X |
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43 |
ETAT, AUTRES COLLECTIVITES PUBLIQUES ET ORGANISMES INTERNATIONAUX |
X |
X |
||||||||||||||||||
45 |
OPERATIONS AVEC LES AUTRES ORGANISMES ET REGIMES DE SECURITE SOCIALE |
X |
X |
||||||||||||||||||
46 |
DEBITEURS ET CREDITEURS DIVERS |
X |
X |
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47 |
COMPTES DE TRANSITION OU D'ATTENTE |
X |
X |
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48 |
COMPTES DE REGULARISATION |
X |
X |
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49 |
PROVISIONS POUR DEPRECIATION FINANCIERE DES COMPTES DES TIERS |
X |
X |
||||||||||||||||||
50 |
EMPRUNTS A MOINS D'UN AN |
X |
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51 |
PRETS A MOINS D'UN AN |
X |
X |
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52 |
TITRES A COURT TERME |
X |
X |
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53 |
EFFETS ET WARRANTS A PAYER |
X |
X |
||||||||||||||||||
54 |
EFFETS ET WARRANTS A RECEVOIR |
X |
X |
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COMPTE |
INTITULE |
GESTIONS |
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1 ou F |
2 ou A |
3 ou V |
4 ou M |
5 ou S |
6 ou I |
7 ou G |
8 ou T |
9 ou E |
|||||||||||||
54 |
EFFETS ET WARRANTS A RECEVOIR |
X |
X |
||||||||||||||||||
55 |
CHEQUES ET COUPONS A ENCAISSER |
X |
X |
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56 |
BANQUES, ETABLISSEMENTS FINANCIERS ET ASSIMILEES |
X |
X |
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57 |
CAISSES ET REGIES D'AVANCES |
X |
X |
||||||||||||||||||
58 |
VIREMENTS INTERNES |
X |
X |
||||||||||||||||||
59 |
PROVISIONS POUR DEP. DE COMPTES FINANCIERS |
X |
X |
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60 |
CHARGES TECHNIQUES |
X |
X |
X |
X |
X |
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61 |
MATIERES ET FOURNITURES CONSOMMEES |
X |
X |
X |
X |
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62 |
TRANSPORTS CONSOMMES |
X |
X |
X |
X |
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63 |
AUTRES SERVICES CONSOMMES |
X |
X |
X |
X |
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64 |
CHARGES ET PERTES DIVERSES |
X |
X |
X |
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X |
X |
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X |
X |
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FRAIS DE PERSONNEL |
X |
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X |
X |
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IMPOTS ET TAXES |
X |
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X |
X |
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CHARGES FINANCIERES |
X |
X |
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68 |
CHARGES EXCEPTIONNELLES |
X |
X |
X |
X |
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X |
X |
X |
X |
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DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS |
X |
X |
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X |
X |
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PRODUITS TECHNIQUES |
X |
X |
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X |
X |
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71 |
RECETTES DE PRODUCTION |
X |
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X |
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PRODUCTION STOCKEE |
X |
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PRODUCTION IMMOBILISEE |
X |
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RECUPERATION DES PRESTATIONS PAYEES INDUMENT |
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X |
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SUBVENTIONS D'EXPLOITATION |
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INTERETS ET DIVIDENDES RECUS |
X |
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PRODUITS EXCEPTIONNELS |
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X |
X |
X |
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X |
X |
X |
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REPRISES SUR AMORTISSEMENT ET PROVISION |
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X |
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I. OUVRAGES
1. Anonyme, « Codes Larcier République Démocratique du Congo », Tome IV Droit du travail et de la sécurité sociale, Afrique édition, 2003.
2. Encyclopédie Dixel, Paris, 2010.
3. GRAWITZ M., « Méthodes des sciences Sociales », 10ème édition, Dalloz, Paris, 1996.
4. ISSA-SAYEH J., et LOHOUES-OBLE J., « Harmonisation du droit des affaires », Bruyant, Bruxelles, 2002.
5. MENARD L., FCA et Collaborateurs, « Dictionnaire de la Comptabilité et de la Gestion Financière », 2ème édition, Canada, 2006.
6. SHOMBA KINYANGAS, « Méthodologies de la recherche scientifique », édition, puk.2000.
7. TORT E., « Organisation et management des systèmes comptables », DUNOD, Paris, 2003.
II. AUTRES DOCUMENTS
1. BAKU G., « Notes de cours de Comptabilité Générale », 1erGraduat, ISC/Kinshasa-Gombe, 2012-2013.
2. CIPRES, « Communiqué final de la 21ème session extraordinaire du Conseil des Ministres », Cotonou, le 12 décembre 2014.
3. CIPRES, Plan Comptable CIPRES, Lomé, 2006.
4. DOSSA C. et Samson S. KPADE, « Etude du Système de Paiement des Pensions au Benin : Cas de la CNSS », Mémoire de Maitrise, Université d'Abomey Calavi, FASEG, option Sciences de Gestion, filière Management des Organisation, 20092010.
5. INSS, « Autres documentations reçues.»
6. INSS, « Manuel des procédures de gestion financière et comptable », Kinshasa, 2008.
7. INSS, « Plan de Basculement vers le Référentiel CIPRES », Kinshasa, 2014.
8. INSS, « Rapport mensuel n°001/2009 sur les travaux d'assistance comptable réalisés par le CPCC », Kinshasa, 16 Février 2009.
9. INSS, « Recueil des écritures spécifiques », Kinshasa, Septembre, 2009.
10. INSS, « Support de Comptabilité », Kinshasa, 2013.
11. JEANNENEY J., « Ordonnance N° 45-2250 ».
12. KIMBA H.B., « Conception d'un Système de Comptabilité Analytique par la Méthode des Sections Homogènes d'un Organisme de Sécurité Sociale : Cas de la CNSS du Niger », Mémoire de Fin d'études, CESAG, 2012-2013.
13. LUMBU G., « Notes de cours d'organisation comptable », 2emGraduat Comptabilité, ISC/Kinshasa-Gombe, 2013-2014.
14. MUTSHIPAYI J.P., « Tenue de la Comptabilité au sein d'une entreprise publique cas de la Direction Générale de Douanes et Accises », ISC/Kinshasa-Gombe, 2013-2014.
15. Nations-Unies, « Déclaration universelle des Droits de l'homme », Article 25.
16. NGUMBU, « Notes de cours de Législation Sociale », 3emGraduat Comptabilité, ISC/Kinshasa-Gombe, 2014-2015.
III. WEBOGRAPHIE 1. www.lacipres.org
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79
IN MEMORIAM I
EPIGRAPHE II
DEDICACE III
REMERCIEMENTS . IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS .. V
LISTE DES TABLEAUX .. VI
LISTE DES GRAPHIQUES VI
LISTE DES ANNEXES VI
INTRODUCTION. 1
1. ETAT DE LA QUESTION 1
2. PROBLEMATIQUE 4
3. INTERET DU SUJET 5
4. HYPOTHESE 5
5. METHODOLOGIE 5
6. DELIMITATION 6
7. PLAN DU TRAVAIL 6
SOCIALE ET SON PLAN COMPTABLE 7
Section 1 : Présentation de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale 7
1. Historique 7
2. Objectifs 8
3. Organisation 8
4. Financement de la CIPRES 9
5. Adhésion 9
6. Textes d'application 10
7. Etats membres 10
8. Organismes membres 11
Section 2 : Plan Comptable CIPRES 12
80
I. CODIFICATION DES DIFFERENTES GESTIONS 12
a. Gestion techniques 13
b. Gestion budgétaires 13
c. Autres gestions 13
II. CADRE COMPTABLE 13
a. Choix des classes de Comptes 14
b. Structure des Comptes 14
c. Particularité de certains comptes 14
COMPTABILITE 21
Section 1 : Présentation de l'Institut National de Sécurité Sociale 21
1. Situation Géographique 21
2. Historique 21
3. Mission 22
4. Gestion Administrative 22
4.1. Les Organes statutaires (art. 6 de la loi N° 08/009 du 07/07/2008) 22
4.2. Les Services administratifs 22
5. Gestion Financière 23
6. Gestion Technique 23
6.1. Assujettissement des travailleurs et travailleurs assimilés 23
6.2. Assujettissement des employeurs 24
6.3. Assurance obligation 24
7. Structures 25
7.1. Structure des Organes statutaires 25
7.2. Organigramme général du système d'information 26
8. Patrimoine 27
9. Relations Internationales 27
10. Codes Géographiques 27
11. Situation Financière 29
Section 2 : Présentation de la Comptabilité tenue au sein de l'INSS 38
1. Présentation de la Direction Financière 38
1.1. Attributions 39
1.2. Structure Organique de la Direction Financière 41
2. Sous-Direction de Comptabilité et de Budget 42
2.1. Attributions de la Sous-Direction de Comptabilité 42
2.2. Attributions de la Sous-Direction Financière 42
2.3. Organigramme de la Sous-Direction de Comptabilité 43
3. Organisation Comptable de l'INSS 44
3.1. Organisation matérielle 44
3.2. Organisation humaine 44
3.3. Organisation comptable 44
4. Tenue des opérations comptables 48
5. Faiblesses et failles de la Comptabilité tenue par l'INSS 52
CHAPITRE III : BASCULEMENT DE L'INSS VERS LA CIPRES 54
Section 1 : Démarche méthodologique 55
Section 2 : Apport du Plan Comptable CIPRES 57
Section 3 : Avantage du Plan Comptable CIPRES par rapport au PCGC 57
Section 4 : Opportunités 58
CONCLUSION..... 59
ANNEXES . 60
ANNEXE 1 : TRAITE INSTITUANT LA CIPRES 61
ANNEXE 2 : COMMUNIQUE FINAL DU CONSEIL DES MINISTRES .. 68
ANNEXE 3 : CADRE COMPTABLE 72
ANNEXE 4 : VENTILATION DES COMPTES PAR GESTION 73
BIBLIOGRAPHIE. 77
TABLE DES MATIERES 79
81