III.4. L'ECOULEMENT ET l'APPROVISIONNEMENT EN DENREES
ALIMENTAIRES
III.4.1. Existence des unités de transformation des
produits agricoles.
Figure N°16. Existence des unités de
transformation des produits agricoles.
Ce graphique nous renseigne que 92 enquêtés sur
les 140 de notre univers d'étude, soit 65,7% reconnaissent l'existence
des unités de transformation dans la chefferie Rubenga, par contre 48
personnes sur les 140 enquêtées soit 34,3%, estiment qu'aucune
unité de transformation existe dans leurs villages. Ils justifient en
disant qu'il y a d'une part l'insuffisance d'initiative et d'autre part la
faible production.
III.4.2. Transformation rudimentaire des produits
agricoles Tableau N°6. Transformation des produits
agricoles
Unité de Transformation
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Produit
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Résultat
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Moulin à mazout
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Manioc, soja et mais
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Farine
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Mortier + pilon
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Manioc
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Farine
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Source : Nos enquêtes sur terrain, Avril 2011.
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De ce tableau, l'on constate que le problème de
transformation des produits agricoles est vécu au quotidien dans la
chefferie Rubenga. Les quelques unités « Moulin » qu'on
rencontre dans les milieux ne parviennent pas à répondre aux
besoins de paysans car situés à des grandes distances par rapport
aux domiciles de certains paysans d'une part et d'autre part, ne peuvent servir
pour des quantités importantes. En suite, des unités
traditionnelles de transformation sont encore observables dans le milieu avec
une forte fréquence.
III.4.3. Lieu d'approvisionnement en denrées
alimentaires
Figure N°17. Lieu d'approvisionnement en
denrées alimentaires
Ce graphique nous renseigne que le marché local est le
lieu par excellence d'approvisionnement en denrées alimentaires. Ceci
nous a été révélé par 112 personnes sur les
140 enquêtés, soit 80%, les marchés extérieurs
(BUKAVU et GOMA) (10%), marchés étrangers 3% et enfin
l'autoproduction 7% servent aussi de lieu d'approvisionnement des
denrées alimentaires.
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III.4.4. Appréciation du prix de vente des produits
agricoles
Figure N°18. Appréciation du prix de
vente des produits agricoles
Nous lisons à partir de ce graphique que 88 personnes
sur les 140 enquêtées soit 62,9% estiment que les prix auxquels
sont vendus leurs produits agricoles sont dérisoires. Trente neuf (39)
enquêtés sur les 140, soit 27,8% pensent que les prix auxquels ils
vendent sont moyens, enfin pour 13 personnes l'idée est que ces prix
sont élevés. Les prix sont qualifiés dérisoires
parce que la plupart de fois ce sont les commerçants qui fixent ; il n'y
a donc pas un mécanisme de régulation des prix.
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