Le mode vecteur, lui il permet une décomposition du
contenu de l'image en traits caractéristiques, contours et
éléments principaux. Ce mode facilite l'accès direct aux
éléments de la carte (routes, parcelles, immeubles, . . .). Les
primitives géométriques sont ici des points, des lignes et des
polygones. Ce mode est celui privilégié dans les SIG. Ainsi,
alors que le mode raster représente implicitement l'objet et
explicitement l'espace ; le mode vecteur représente implicitement
l'espace et explicitement l'objet.
Figure II. 2: Représentation en mode
vecteur
La représentation cartographique est le mode de
présentation le plus utilisé pour l'information
géographique. Ces informations peuvent être
représentées suivant une ou plusieurs dimensions. Ceci permet,
(Inmon, 1990), de mieux faire ressortir sur des cartes, l'information
souhaitée. La représentation en 2D ressort les objets dans le
plan selon les coordonnées en X et en Y. Par contre, la
représentation 2D1/2 correspond au rattachement d'une coordonnée
Z à chaque point (X, Y). Cette valeur correspond à l'altitude de
l'objet ou du point, ce qui forme une nappe ou relief au-dessus d'une carte 2D.
La différence de la représentation 2D1/2 avec celle 3D est que
l'on peut avoir plusieurs Z pour un point (X, Y) donné, en
représentation 3D. D'autres documentations évoquent
également la représentation 2D1/4 et 2D3/4.
L'information géographique est
caractérisée par trois composantes :
· La composante sémantique : elle représente
l'information relative à la nature,
l'aspect et les propriétés descriptives d'un
objet ou à un phénomène du monde terrestre. Par exemple un
département est décrit par son nom (Vina), sa population
(451800), etc. Cette information peut aussi inclure des relations avec d'autres
objets ou phénomènes, par exemple le département Vina
appartient
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Bassirou Mohamet
Chapitre II : Généralités sur les
entrepôts de données et les SIG
à la région de l'Adamaoua. Un des aspects
sémantiques qui distingue l'information géographique des
données classiques est sa représentation multiple à
différentes échelles ;
· La composante relationnelle : décrit les
relations éventuelle avec d'autre objets ou phénomènes :
c'est le niveau topologique (la contiguïté entre deux communes,
l'adjacence entre les différents noeuds de tronçon constituant
des parcelles cadastrales, etc.) ;
· La composante spatiale ou géométrie :
représente la position sur la surface terrestre et la forme d'un objet
du monde réel. Une position est décrite dans un système de
référence explicite comme par exemple un système de
coordonnées. Cette composante permet de représenter la forme de
l'objet lui-même et de positionner celui-ci par rapport aux autres
phénomènes ou objets du monde réel.
Les données géographiques sont complexes et
constituées de plusieurs types qui
peuvent être numériques, alphabétiques,
images vecteurs ou raster, etc. Ces données sont structurées sous
forme de métadonnées (données sur les données).
Selon (Batouré, 2011), l'information géographique
doit permettre de répondre à un certain nombre de questions :
· Où : où se trouve cet objet ou ce
phénomène ?
· Quoi : que trouve-t-on à cet endroit ?
· Comment : quelles relations existent-il entre ces objets
ou phénomènes ?
· Quand : à quels moments les changements sont-ils
intervenus ?
· Et si : que se passerait-il si tel ou tel scénario
d'évolution se produisait ?
· Pourquoi : qu'est-ce-qui a favorisé la
réalisation de l'événement, comment le prévenir
?
Le besoin de gestion automatique des réponses à
ces questions a conduit à la mise en place des systèmes
d'informations géographiques (SIG).
Chapitre II : Généralités sur les
entrepôts de données et les SIG