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0. INTRODUCTION
0.1. Choix et Intérêt du sujet
Toute organisation suppose une structure où les
éléments sont en interaction. Toute interaction appelle à
des échanges d'idées, de compétences et
d'expériences et ceci constitue un lieu adéquat pour parler du
pilotage de la communication au sein d'une organisation.
Une organisation est une structure, un groupement
hiérarchisé au sein de laquelle la communication est au centre du
fonctionnement tant interne qu'externe.
Etudiant en communication des organisations nous avons
jeté un dévolu particulier pour la réalisation de notre
travail de fin d'étude sur le pilotage de la communication externe dans
une organisation internationale cas du Bureau Wallonie-Bruxelles, dans le but
d'y évaluer la situation de la communication externe.
Cette étude est pour nous, exaltante dans la mesure
où elle nous permet de vérifier la matérialisation des
théories que nous avons apprises durant notre formation sur la gestion
de la communication dans une organisation.
Ainsi, nous pourrions relever les faiblesses et les forces au
sein de cette organisation et jauger les écarts qui peuvent se relever
entre les théories académiques et les réalités de
terrain. De cette étude, Wallonie-Bruxelles International pourra tirer
quelques leçons sur la gestion quotidienne de sa communication externe
et améliorer là où sa structure communicationnelle
paraitra défaillante.
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Enfin, nos analyses pourraient servir de base d'études
à d'autres chercheurs qui pourraient l'amender, l'améliorer, la
dépasser et faire progresser les connaissances dans ce domaine
particulier de la recherche.
0.2. Etat de la question
La sincérité est un don aussi rare que la
beauté et l'intelligence, l'honnêteté scientifique nous
exige qu'à une certaine étape du travail, que nous
présentions l'état de la question. Cette étape du travail
nous permettra de dire si notre thème a déjà
été exploité par d'autres chercheurs sous des aspects
quelconques.
Ainsi,
? ALDOSA NATHALIE dans l'information, communication
et
organisation1 pense que dans une situation de forte
concurrence, l'entreprise doit entretenir une certaine image. Cette image de
marque, c'est-à-dire la perception de l'entreprise par le public repose
sur des critères rationnels et sur les éléments
subjectifs. L'organisation doit informer sur son savoir-faire : qualité,
utilité, performance technique des produits et procédés.
Il lui faut donc être en état d'alerte permanente, surveiller les
évolutions techniques et technologiques « être en veille
technologique ».
L'organisation doit donc veiller sur sa communication tant
interne qu'externe, surveiller les évolutions technologiques. Elle doit
également informer sur son savoir-vivre : accueil, localisation,
décoration, aménagement des locaux...
L'atteinte de ces objectifs tant qualitatifs que quantitatif
ne peut réussir sans l'adhésion de son personnel.
1 ALIDOSA, N., information, communication et
organisation, Paris, 2008
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? WESPHALEN dans son ouvrage, communication, le guide de
la communication d'entreprise2, fait une analyse en profondeur
de la communication au sein d'une entreprise.
L'introduction, déjà, est une interpellation sur
les atouts et les paradoxes de la communication au sein de l'entreprise.
Le premier chapitre aborde des questions comme le paradoxe de
la communication (interne, externe) et la place de bruits dans une
communication dans l'entreprise.
Le deuxième chapitre lui, traite de la communication
écrite, son importance et ses différentes formes.
C'est la problématique de la communication orale qui
est présentée au troisième chapitre.
Le quatrième chapitre discute de la communication
structurée dans une entreprise.
Au cinquième chapitre, il aborde la question de la
déviance dans la communication non exprimés, les conflits
exprimés.
A la différence de ces deux ouvrages qui semblent
être les guides de la communication au sein d'une organisation, notre
travail se contente, quant à lui, de jeter un regard quelque peu
critique sur la communication externe au sein du Bureau Wallonie-Bruxelles
International.
0.3. Problématique
L'histoire de la communication est aussi ancienne que celle de
l'humanité. Depuis les origines, l'homme a eu besoin de communiquer.
Pour cela il mit au point des codes, des alphabets et des langages, paroles des
gestes de la main, signaux de fumée, tam-tam, document écrit tout
était bon pour véhiculer le message.
2 WESTPHALEN M-H, communication, le guide de la
communication d'entreprise, Paris, Dunod 2009.
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Une organisation, quel que soit son secteur d'action est avant
tout un groupement humain et ne peut donc fonctionner sans recourir à la
communication.
La communication externe est l'ensemble des actions mis en
place par l'entreprise pour ses publics extérieurs (consommateurs et
acheteurs, journalistes, associations de défense des consommateurs,
distributeurs, clients, fournisseurs, milieux bancaires et financiers,
actionnaires, pouvoirs publics...)
C'est pourquoi toute entreprise met en place une
démarche communicationnelle de type stratégique afin de s'assurer
d'un fonctionnement performant, d'une cohésion à l'interne et
d'une crédibilité à l'externe.
Pour ce qui est de notre travail, signalons que nous partons
de l'observation critique de l'image et de la notoriété du Bureau
Wallonie-Bruxelles à Lubumbashi conformément à sa mission,
son objet social et ses objectifs. Étant donné que pour
l'entreprise, les objectifs de la communication externe sont essentiellement de
se faire connaitre, de se constituer une identité forte et de se
différencier des autres dans la concurrence.
La communication est aussi l'élément moteur qui
exige beaucoup d'attention en vue de maintenir l'épanouissement et
l'évolution de l'entreprise. Wallonie-Bruxelles est avant tout une
structure humaine, de ce fait, elle doit organiser un mode de communication
fiable pour permettre à toutes les institutions et personnes
désireuses de se faire accompagner par elle, d'avoir une idée
claire et nette sur ce qu'elle est, ce qu'elle fait et les conditions à
remplir pour être
D'une manière provisoire et prudente, nous pouvons dire
que la Wallonie-Bruxelles est la
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accompagné par cette dernière et quoi rendre
positivement à celle-ci. Ensuite, comme organisation d'origine
étrangère, elle est à la quête d'une marque de
confiance adéquate auprès des institutions congolaises et aux
yeux des congolais et du monde entier. Pour y arriver, elle doit disposer d'une
gamme des moyens et outils de communication pouvant lui faciliter le gain de
cette confiance et l'atteinte de ses objectifs.
Vu la pertinence de la communication dans la bonne marche
d'une organisation, nous pouvons poser un certain nombre des questions cadrant
avec la communication externe de Wallonie-Bruxelles bureau de Lubumbashi.
? Quelle est réellement la mission de Wallonie-Bruxelles
?
? Comment WBI organise sa communication à
l'extérieur?
? A quel moyens, outils et support de communication externe
recourt-t-elle.
? Enfin quelle image a la population lushoise du
Bureau
Wallonie-Bruxelles ?
Ces trois interrogations nous servirons de fil d'Ariane tout
au long de nos investigations et analyses sur l'image externe du Bureau
Wallonie-Bruxelles.
0.4. Hypothèses
Poser un problème, c'est déjà penser
à sa résolution ; nous n'allons pas nous dérober de cette
règle, nous nous empressons de répondre de manière aussi
anticipative que possible aux différentes préoccupations
répertoriées avec clarté dans la problématique.
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Représentation diplomatique de la Belgique Francophone.
Ayant pour mission de promouvoir :
Le Commerce Extérieur, la Culture et les industries
culturelles, l'Enseignement Supérieur et la Recherche, l'Agriculture et
la Formation professionnelle.
Dans sa charge fonctionnelle, le Bureau Wallonie-Bruxelles de
Lubumbashi prévoit également la gestion de la communication par
l'entremise de l'assistant à l'administration. C'est ce
département qui constitue le rouage de la communication interne et
externe au sein de cette organisation : il reçoit et émet les
courriers, représente le Bureau Wallonie-Bruxelles dans des
événements, gère la relation entre Wallonie-Bruxelles et
ses partenaires...
Comme nous l'avons dit ci-dessus, la communication est la
fibre vivifiante de toute structure humaine, Wallonie-Bruxelles International
comme structure humaine a mis en place une politique de communication devant
lui permettre la circulation de l'information entre elle et le public de
Lubumbashi par ricochet du monde entier en utilisant les moyens et outils de
communication suivant :
? Mécénat : Wallonie-Bruxelles International
aide et promeut
les arts et les lettres par des commandes ou des aides
matérielles et financières et gagne en revanche la
visibilité.
? Événementiel : pour mieux asseoir son image,
le Bureau
Wallonie-Bruxelles crée des événements,
généralement sous la forme de salon, festival, convention,
soirée festive, cocktail... à l'instar de celui organisé
le deux octobre ; dénommé Fête Wallonie-Bruxelles.
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? Réseaux et Médias Sociaux : garant de sa
visibilité en ligne,
WBI crée du contenu WEB et le diffuse sur les
réseaux et médias sociaux. Mais au rebours, cet outil n'est pas
actualisé. Son adresse Facebook est : Bureau
Wallonie-Bruxelles à Lubumbashi.
? Relation Médias : aussi appelé relation de
presse, lors de ses
événement propres ou parrainé
Wallonie-Bruxelles fait appel à plusieurs médias journalistique
de la presse écrite ou de l'audiovisuel. Ce moyen lui permet de
développer une relation de confiance, d'estime et d'adhésion
entre elle et les journalistes qui sont l'une des plus importantes courroies de
transmission de l'information aux différents publics surtout dans le
pays du tiers monde comme la RDC. Ainsi pour infirmer ou confirmer notre
hypothèse nous nous appuierons sur les théories suivantes : la
théorie systémique, la théorie de la communication
institutionnelle et la théorie de valorisation de soi.
0.5. Méthodes et technique
Tout travail scientifique exige l'usage d'une démarche
méthodologique à même de permettre au chercheur de
collecter , d'interpréter, et d'analyser les données qu'il
recueillera en bonne et due forme. Ainsi dans ce travail nous avons fait
recours à la méthodologie et techniques.
0.5.1. Méthodes
Etant donné que l'usage d'une méthode est
tributaire de la nature ou mieux de l'essence de l'objet d'étude et des
objectifs poursuivis par le chercheur, pour comprendre la politique de
communication de Wallonie-Bruxelles International dans la ville de Lubumbashi
et afin de déceler les failles ou les
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contradictions, expliquer les conséquences qui
découlent, et préconiser les actions visant à les
résorber et proposer des solutions en vue d'un changement, nous
préconisons le recours aux méthodes suivantes : la méthode
historique, systémique et analytique.
a. La méthode historique : elle consiste à
chercher la genèse des faits en établissant le lien entre les
faits étudiés et les faits de la situation
antécédente et permet de saisir l'évolution de
phénomène à analyser dans le temps. Cette méthode
nous permettra de retracer la genèse et l'évolution du Bureau
Wallonie-Bruxelles dans la ville de Lubumbashi jusqu'à sa configuration
actuelle.
b. La méthode systémique : Selon Guy
Roger3, la méthode systémique est définie comme
toute recherche théorique ou empirique qui partant du postulat que la
réalité organisationnelle présente les caractères
d'un système, interprète et explique le comportement du personnel
dans une entreprise et celui de la clientèle par des liens
d'interdépendance qui les relient entre eux et qui forment une
totalité. Cette méthode nous permettra de connaitre la place
qu'occupe la communication au sein du Bureau Wallonie-Bruxelles International
qui est un tout au sein duquel s'organise le service de communication qui est
un sous ensemble de ce système.
c. La méthode analytique : Pour AKTOUF, la
méthode analytique « consiste à décomposer l'objet
d'étude en allant du plus complexe au plus simple. Cette méthode
recherche le plus petit composant possible », l'unité de base des
phénomènes »4
3 ROGER. G, introduction à la sociologie
générale, T.2, éd HMH, Paris, 1968
4 AKOUF, O., Méthodologie des sciences
sociales et approche qualitative des organisations. Une introduction à
la démarche classique et critique, Pu Québec, 1987
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pour le cas sous étude nous allons dans un premier
temps procéder à la décomposition du système de
communication de Wallonie-Bruxelles International pour mieux en
disséquer le fonctionnement.
0.5.2. Techniques
Seules les méthodes ne suffisent pas pour
mener à bon port une étude scientifique. Fort de
cette
observation judicieusement admise par plusieurs chercheurs, il s'agira
pour nous d'aborder la question à l'aide de quelques techniques :
? L'observation directe : cette technique
établit un contact
direct entre le chercheur et l'objet de son étude. Elle
se base sur la réalité concrète, c'est-à-dire une
réalité faite au comportement observable. Par cette technique,
nous sommes entré en contact direct avec le Bureau Wallonie-Bruxelles
pour vivre par nous-même comment s'organise la communication externe au
sein de cette organisation.
? La technique documentaire : par cette
technique nous
avons connu la réalité soumise à notre
étude grâce aux documents écrits : mémoire, livres,
revues et autres documents.
? L'interview structuré : celle-ci
à travers des échanges et
des communications verbales
engagées avec les protagonistes en présence (public et WBI), nous
a offert l'opportunité d'entrer en contact direct avec nos sujets
d'enquêtes afin de récolter des renseignements nécessaires
et cela au moyen d'une série de question dont le nombre, l'ordre et
l'énoncé ont été fixés d'avance dans le
protocole d'interview.
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0.6. Délimitation du sujet
La rigueur scientifique nous exige de présenter la
circonscription de notre champ d'investigation cela en temps et en espace.
Ainsi, ces deux éléments sont indispensables à sa
contextualisation.
Nous avons retenu la ville de Lubumbashi comme champ
d'investigation. Par ailleurs, notre étude porte sur une période
allant de 2015 à 2016, période où nous arrêtons nos
recherches afin d'élaborer notre travail.
0.7. Subdivision du travail
Toute production scientifique digne de ce qualificatif
requiert pour sa cohérence logique et sa pertinence relatives en tant
qu'oeuvre de « science », une structuration synthétique
conséquente. Celle-ci énonce et annonce schématiquement
les grandes lignes des matières que comporte l'oeuvre produite.
En effet, en plus de l'introduction et de la conclusion
générale, notre mémoire est subdivisé en trois
grands chapitres :
Le premier chapitre prend en charge la clarification voire la
précision sémantique des concepts-clés et connexes. Il ne
s'agit pas seulement de définir ces concepts, mais au-delà de
simples signification, trouver la corrélation qu'il y a entre ces termes
et notre champ de recherche.
Le deuxième chapitre consiste à présenter
le cadre de recherche, compris ici le Bureau Wallonie-Bruxelles International.
Et le troisième chapitre, socle de notre travail, est une
présentation des outils, moyens et stratégies de communication
externe de
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Wallonie-Bruxelles International. Il s'agit ici de la
communication externe d'organisation.
Ce dernier point aura entre autres comme prérogatives,
la suggestion, la validation et l'invalidation des hypothèses
théoriques et opératoires.
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CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL
La production scientifique répond à des
exigences précises. Elle requiert non seulement le respect logique entre
langage, méthodes et théories, mais recommande aussi l'usage
conséquent et cohérent des concepts et des théories. Dans
ce chapitre, nous allons nous appesantir sur les théories
afférentes à notre thème de recherche et pouvant bien nous
aider à trouver des issu favorables à nos investigations.
Toutes les théories dont nous avons
évoqué les contenues et l'utilité dans ce travail sont les
soubassements de nos recherches.
Cependant, il ne s'agira pas simplement de théories
dans ce chapitre, mais il sera aussi question de définir les concepts
clés de notre sujet de recherche et préciser le sens de chacun
des concepts, le plus proche de notre thème d'investigations. Les
concepts étant naturellement polysémiques. Nous devons donner des
limites aux acceptations sur les concepts de notre intitulé du
travail5.
I.1. CADRE THEORIQUE
I.1.1. la théorie systémique de la
communication
Avec les acteurs multiples et des contextes dynamiques, la
communication dans les organisations est par essences complexe. Parmi les
travaux les plus récents les modèles issus du point de vue
constructiviste et systémiques tentent de fournir une analyse pluraliste
de ce phénomène. Les modèles systémiques ont pour
objet l'analyse de la permanence, du changement de système de
communication tandis que le modèle
5 Morillons, l'histoire des théories de la
communication, paris, la découverte, 1995, P.19.
6 Morillions, idem
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constructiviste porte sur la construction du sens
partagé par les acteurs
Cela demande dans le cadre de la communication de revenir au
système général qui est l'entreprise, pour enfin y
comprendre le sens des productions publicitaires, des stratégies de
production des contenus et formes de discours proposés au public.
Tout cela débouche, enfin sur la construction du sens
qui est voulu par l'entreprise et que l'on voudrait convaincant pour le
destinataire.
La communication n'est alors plus considérée
comme une technique de transmission, mais comme un outil de pilotage
d'échanges pour amener les acteurs à rapprocher leur point de vue
de la méthode par un travail de cadrage de recontextualisation, pour
permettre une étude de l'objet et de la situation
communicationnelle6.
En dépit de tout, la théorie systémique
des communications s'articule autour de plusieurs approches constructivistes
comme évoqué ci-haut, et postule que le système dans
lequel toute forme de communication s'insère, crée
nécessairement un contexte à cette communication.
Nous tirons un intérêt majeur dans cette approche
car, elle dégage un dispositif théorique et conceptuel qui permet
d'asseoir la contextualisation ou la modélisation comme l'une de
principale démarche pour la compréhension du système de
communication de Wallonie-Bruxelles International à Lubumbashi. Les
outils de communication externe de WBI ont été analysés
tour à tour dans
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un contexte systémique fort dominé par la
relation organisme-public.
Ce contexte n'étant pas préalablement
donné, nous l'avons construit à partir de l'environnement dans
lequel la communication de Wallonie-Bruxelles prend réellement sens, (la
ville de Lubumbashi).
Dès lors que le constructivisme de la démarche
résultant des émergences, l'analyse scientifique laisse la place
à des adaptations techniques, que ce soit dans les observations ou dans
les analyses qui sont extrêmement qualitatives, nous a permis de
comprendre la forme de l'interaction entre acteurs en présence. Cette
interaction est non seulement directe mais aussi sans arrêt et
répétitive ; elle répond à la logique d'un jeu
d'échange entre WBI en tant qu'émetteur et les lushois comme
principaux récepteurs.
Nous sommes convaincus pour notre part, que cette
théorie convient à notre étude dans la mesure où,
elle nous a permis de mieux appréhender l'analyse du système de
communication de Wallonie-Bruxelles à Lubumbashi. En outre, elle nous a
permis de comprendre Wallonie-Bruxelles International dans la dimension «
totalitaire », »dynamique » et « interactive » dans un
environnement donné. Il sied de considérer WBI comme un
système où interagissent à la fois, l'ensemble du
personnel, les acteurs politiques, médias, populations, partenaires
etc.
Autrement appelé communication corporate, elle traite
de l'image de l'entreprise en tant qu'institution. Le
I.1.2. théorie de la communication
institutionnelle
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grand public est considéré comme la
première cible de cette communication mais cela peut varier selon le
type d'activités de l'entreprise. Lorsqu'elle communique de cette
manière l'institution diffuse des messages portant sur ses valeurs, sa
personnalité, ses activités, sans faire référence
directement à ses produits. Les thèmes principaux portent sur sa
puissance et son leadership, ses activités, sa capacité
d'innovation son sens du service et la relation qu'elle souhaite entretenir
avec ses clients.
La communication corporate subit une évolution actuelle
avec la récession qui incite les entreprises à investir
plutôt dans des actions de court terme où la rentabilité se
mesure plus instantanément. Un indice est fourni par le plan de cette
communication dont la durée était autrefois de 3 à 5 ans
est désormais proche de l'année.
C'est là un indicateur inquiétant sur le long
terme et pourtant il est nécessaire d'avoir une continuité de
message et de positionnement pour créer et renforcer une image
d'entreprise7.
Ainsi, Wallonie Bruxelles en tant qu'institution devra parler
d'elle, de ses vertus, sa personnalité, son image auprès du
public externe. C'est qui justifie la présence de cette théorie
dans notre travail.
I.1.3. théorie de valorisation de soi
En 1961, GOFFMAN publie à la fois Asylums, qui
deviendra rapidement célèbre, et Encounters : two studies in
the sociology of interaction, qui restera relativement peu connu.
Composé de deux essaies inédits, « Fun in Games
» et
7 LIBAERT., T., Introduction à la communication
2émèéd, Dunod, P.80-81.
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« Rôle distance », encounters est
cependant très utile pour saisir l'évolution de la pensée
de Goffman, notamment quant à son exploitation de la notion de «
rôle », abondamment utilisé dans son premier livre,
presentation of self in Everyday life, le rôle est
reconcéptualisé dans « rôle distance» à
partir précisément du jeu qui peut exister entre le conduite
prescrite et la conduite effective. Goffman s'intéresse moins au
rôle comme un ensemble de droits et d'obligations qu'au rôle comme
représentation (performance) locale, au sein de ce qu'il va appeler un
« système d'activité situé », défini
comme « un circuit d'actions interdépendantes, relativement
fermé, contrôlant de lui-même son équilibre et sa
clôture ». La distance rôle est une notion très
maniable, aisément réparable empiriquement : toutes les formes de
caricature, de moquerie ou de verfremdung que les acteurs sociaux exercent sur
eux-mêmes sont autant d'illustrations de cette « distancia »
traduisant un refus du soi officiel produit par le rôle. Elle laisse
apparaitre la personne derrière le personnage : pour E. Goffman, c'est
là son utilité pour la sociologie, qui s'est toujours
trouvées mal à l'aise, selon lui, face à la
différence entre les obligations du rôle et la performance
effective de celui-ci. Pour cet auteur la vie est une pièce de
théâtre et chaque être à un rôle à
jouer.
Ervin GOFFMAN, par les analyses qu'il fait sur les
interactions entre les acteurs sociaux, renouvelle l'étude de la
communication sociale. Il étudie, en effet, les rites de politesse, les
conversations, les interactions sociales, bref tout ce qui fait la trame des
relations quotidiennes. L'interaction y est vue comme système par lequel
se fonde la culture. Ce système possède des normes et des
mécanismes de régulation. Par ailleurs GOFFMAN note que dans une
rencontre, chaque acteur cherche à donner une image
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valorisée de lui-même : c'est la valeur sociale
positive qu'une personne revendique à travers les actes qu'elle pose au
cours d'un contact particulier. L'un des enjeux essentiel de l'interaction
devient aussi de faire bonne figure devant l'autre(ne pas perdre sa
face)8.
WBI en tant que organisation a besoin de se doter d'une
valence quelconque aux yeux des lushois dans le but de se faire valoriser, il
doit donner son côté positif, son image positive autrement appeler
image voulue.
I.2. CADRE CONCEPTUEL
Etant donné que les concepts de l'intitulé de
notre sujet sont polysémiques et pour épargner nos lecteurs de
toute confusion, nous allons, dans cette partie du travail, préciser le
sens de chacun des concepts clés de notre sujet et celui le plus
rapproché de notre thème.
I.2.1. la communication externe
a. la communication
Dérivé du terme latin « communicare »
qui veut dire « mettre en commun », ce mot pourrait évoquer
une idée de communauté, de communication.
Aujourd'hui, le nouveau venu a inspiré les
spécialistes de plusieurs sciences, ce qui explique la pluralité
de définition.
La communication est définie par LAMIZET comme
étant « l'action d'établir une relation avec quelqu'un ou
quelque chose en commun avec une autre personne ou un autre groupe des
8 Mpungu MULENDA, OP. Cit, P.18.
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personnes et, le résultat de cette action », il
ajoute aussi en disant que « communiquer, c'est rendre commun
»9.
Pour le canadien Gilles Willet, « la communication est
d'abord un phénomène de création des
réalités et des relations avant même d'être une
échange et un partage de messages et de significations. Elle contribue
soit à l'émergence des nouvelles structures, soit au maintien des
structures. Par l'intermédiaire de l'être humain qui, entant
qu'être de communication, est à la foi et simultanément
émetteur et récepteur ».10
Aux yeux de Jean-Chrétien EKAMBO, le terme
communication vient du latin « communicare » qui veut dire
échanger. C'est le fait pour quelqu'un, une entreprise, d'informer et de
promouvoir son activité par tout procédé
médiatique. Au sens littéral ce mot signifie mettre en commun,
mettre en relation avec, et enfin, faire partager, transmettre11. Ce
désir de communiquer est essentiel car, il est la condition sine qua non
de la survie de l'homme.
Le dénominateur commun de toutes ces définitions
est l'échange de message ou de l'information. Ce qui nous amène
à affirmer que la communication, qu'on peut définir de plusieurs
façons est l'acte par lequel le destinateur et le destinataire
parviennent à échanger l'information et les sentiments. Elle est
essentielle pour que la gestion soit efficace, pour ces hommes, qui cherchent
à communiquer avec persuasion et compétence avec leurs
supérieurs, collègues, subordonnées, clients, partenaires
en somme public interne et externe.
9 LA MIZET, B., Dictionnaire Encyclopédique des
sciences de l'information et de la communication, Ed. Marketing, Paris, 1997,
P.121.
10 MAKAL SAMANYONG, Relation Publique, G2 SIS,
200-2001.
11 EKAMBO. J.C., Nouvelle anthologie de la
communication, Kinshasa, Ifasic, 2006, P.30, Lire aussi MATTELLART, A.
L'invention de la communication, Paris, la Découverte, 1994, P.7.
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Il est rare de trouver un membre d'une entreprise qui ne
puisse songer à l'amélioration de la communication dans son
service, son département ou sa firme.
b. Importance de la communication
La communication est aujourd'hui dans toutes les
activités du cheminement humain de tous les jours. L'homme de la rue et
le scientifique manipulent tous à chaque instant la communication. Pour
le premier, c'est-à-dire l'homme de la rue, il s'agit d'une tâche
routinière qui s'inscrit dans les actes de tous les jours relevant
presque l'intuition.
Pour le deuxième, qui est le scientifique, le
phénomène de communication a la faculté de rendre possible
les relations humaines. Elle est un processus social fondamental entant que
tel, car les systèmes sociaux ne peuvent se former et durer que si les
personnes participantes sont reliées entre elles par la
communication.
Au niveau social, nous disons que la communication est
à la fois l'énergie et le ciment de la vie sociale. C'est elle
qui favorise la cohésion, la vitalité et la visibilité de
l'organisme.
c. Typologie classique de la communication
Selon la typologie de la communication, on distingue quatre
types de communication à savoir :
? Communication interpersonnelle ;
? Communication médiatisée ;
? Communication digitale ;
? Communication institutionnelle.
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1. La communication interpersonnelle
Cette forme de communication intervient entre deux individus
au moins, elle n'a pas besoin d'un support extérieur pour se
réaliser. Quand elle se passe à l'intérieur d'un groupe,
elle est appelée communication groupale. La communication
interpersonnelle n'a comme support que la langue et la parole. Il s'agit d'un
langage qui est toute forme de communication porteuse d'un sens et d'une
signification12.
2. La communication médiatisée
Elle intervient grâce aux supports techniques. Ces
supports ont pour tâche de réduire la distance physique entre
l'émetteur et le récepteur. Il s'agit là de la
compréhension de l'espace couplé par l'accélération
de temps. Ces supports audiovisuels peuvent être de diverses
matières, notamment audiovisuelles (qui utilisent le son et l'image) tel
que la radio, la télévision, le disque, le
téléphone..., les écrits (journaux et ouvrage) et les
graphiques.
La communication médiatisée suppose en
générale un investissement financier13.
3. La communication digitale
Il s'agit d'une communication qui s'établit entre
l'homme et la machine grâce à l'ordinateur et au discours
informatique et numérique. Cette forme de communication s'est enrichie
aujourd'hui avec l'avènement des réseaux interactifs dont
l'internet qui en constitue l'illustration bavarde.
12 MBAYO, J., Etude approfondie des questions
d'actualité, cours inédit, L1 SIC, 2002-20032.
13 Idem
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4. La communication institutionnelle
Cette communication se passe à l'intérieur des
groupes organisés évoluant dans un environnement donné.
Celle-ci intervient au sein des acteurs qui se connaissent. La forme la plus
connue et la mieux élaborée de cette communication est
constituée par les relations publiques. C'est la communication au sein
de l'entreprise car elle est conçue comme étant le support de la
circulation de l'information entre les différents services
organisés dans ladite société et entre les individus.
Sur le plan interne, la communication influence le
comportement de l'agent dans le sens des objectifs de l'entreprise, elle
amène les travailleurs à accepter les règlements de
l'entreprise, usage qu'on devrait donner à l'entreprise et suivre ses
règlements, à s'intégrer dans la production et la
rentabilité et à agir positivement pour les intérêts
communs.
La communication peut être représentée
d'une manière simplifiée comme suit :
Feed-back
Codage/décodage
EMETEUR
Canal
RECEPTEUR Décodage/codage
Nous pouvons dire aussi du phénomène strict de
communication qu'il s'agit de l'intention d'un émetteur, traduite dans
un message, interprétée par un récepteur et ayant un effet
sur lui. Un message est alors émis en retour (feed-back). Chacun des
interlocuteurs occupe donc tour à tour la position d'émetteur et
de récepteur.
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EMETEUR RECEPTEUR
Effet
Intention Messages
Filtre
Filtre
Lors de la transmission d'un message entre l'émetteur
et le récepteur, intervient un certain nombre de filtres à chacun
de ces pôles.
Ces filtres sont constitués par plusieurs
éléments (l'éducation, les préjugés, les
expériences personnelles, par exemple) issus du contexte. Ils ont un
rôle particulier dans le système de codage / décodage de
chacun et donc dans l'interprétation du message.
d. la communication externe
C'est l'ensemble de formes et processus envers le monde
extérieur. Cela représente la communication directe avec le
citoyen sous forme de lettres, site Web... Est considéré comme
public externe de l'entreprise, toute personne physique ou morale, toute
structure se présentant comme partenaire oeuvrant à
l'extérieur de cette entreprise. On peut à cet effet, sur une
liste non exhaustive cité : les clients, les fournisseurs, les banques,
les assurcurs, les medias... ces personnes étant en relation avec
l'entreprise, intéressent la
Page | 23
communication globale de l'entreprise dans des dimensions
externe.
Catégories de publics
externes
Les publics externes d'une entreprise sont
réputés nombreux et diversifiés parce que poursuivant
divers objectifs et remplissant auprès l'organisation une
multiplicité de fonctions. Il importe donc de les catégoriser,
pour mieux situer et orienter la communication qui leur est
réservée. Cette catégorisation prend essentiellement deux
formes : les publics dont se sert une organisation pour établir un
climat de confiance les relais d'opinion et les guides d'opinion. Il faut noter
par ailleurs qu'un relais d'opinion pour une organisation peut être un
guide pour une autre organisation ou entreprise et vice versa.
? Relais d'opinion : ces sont des personnes physiques
ou moral
influentes, en raison de la multiplicité de leurs
propres relations, de leur rayonnement personnel et de leur pouvoir
multiplicateur. Ces personnes peuvent être à la fois physiques ou
morales. Leur influence peut être positive ou négative pour
l'organisation de la structure. On y retrouve : le personnel de l'entreprise et
leurs familles, les distributeurs des produits de l'entreprise, les
partenaires, les médias, les membres des associations...
? Guides d'opinion : ce sont des personnes influentes
par leur
notoriété, leurs fonctions, leur rang, leur position
dans l'ordre social, politique, économique, culturel, spirituel... que
les responsables de l'organisation sollicitent pour faire passer des messages
et pour communiquer avec l'ensemble de publics. Les guides d'opinion
n'entretiennent ni relation professionnelle ni relation sentimentale avec
l'organisation.
Page | 24
Cette catégorisation renferme une multitude de
personnalités : le curé, pasteurs, parlementaires, banques
etc.
Communication externe accroit la visibilité de
l'entreprise, elle comporte et maintien un capital de confiance
vis-à-vis de l'entreprise, cultive et conserve des collaborateurs
qualifiés, des personnels qualifiés pour obtenir un rendement
meilleur et des facilités bancaires. Elle établit le lien entre
l'entreprise et son environnement.
b.1. Le mécénat
Le mécénat est un soutien financier ou
matériel apporté sans contrepartie directe de la part du
bénéficiaire, à une oeuvre ou à une personne pour
l'exercice d'activités présentant un caractère
d'intérêt général. Son but est de
bénéficier et de tirer un impact positif pour l'image de
l'entreprise à travers la mobilisation des ressources au service de
l'intérêt social et général apporté aux
activités créatives de l'esprit et à la culture.
Le mécénat (pour sa dimension culturelle)
procède d'une démarche ancienne, comme en témoigne son
étymologie, du nom propre mécène, chevalier romain qui usa
de son crédit auprès d'auguste pour encourager les arts et les
lettres.
La nature du mécénat
Le mécénat ne consiste pas nécessairement
en une aide financière : il peut aussi s'agir d'une mise à
disposition de locaux, de matériel (exemple mécénat
technologique) ou de personnel. Dans ce dernier cas, il peut s'agir
grandes entreprises (22% des entreprises de plus de 200
salariés sont mécènes de l'environnement contre 2% pour
les structures
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d'une opération effectuée dans le cadre du
mécénat de compétences(mise à disposition de
personnel), ou d'un congé solidaire où l'entreprise prend en
charge certaines dépenses (le voyage le plus souvent) lorsqu'un
salarié souhaite effectuer dans le cadre de ses vacances une mission
humanitaire. Une nouvelle forme de mécénat est récemment
apparue : le mécénat croisé, alliant deux domaines
d'intervention différent.
Les principaux domaines d'intervention du
mécénat
Les domaines d'intervention sont, par ordre décroissant
: la culture, l'humanitaire, le sport, la pédagogie, la recherche
scientifique, l'écologie et le médical.
? Le mécénat culturel : il
représente le choix de 24% des entreprises. Le budget a fortement
varié ces dernières années puisqu'il représente en
2012 24% du budget global alors qu'il était de 39% en 2008 et 19% en
2010.
? Le mécénat de solidarité :
éminemment symbolique, donc de mobilisation, le mécénat de
solidarité s'est récemment développé. Le domaine
« social-éducation-santé » rassemble 61% des
entreprises mécènes et représente de nombreuses
opportunités, pour toutes les bourses. Ce qui importe en la
matière, ce sont le doigté et la technicité autant que les
sommes mises en jeu. Le mécénat de solidarité se
prête parfaitement à des opérations associant le personnel
de l'entreprise.
? Le mécénat lié à
l'environnement : est pratiqué par 5% des entreprises
mécènes contre 12% en 2010, elle y consacre 4% de leur budget de
mécénat. Il est particulièrement prisé par les
Page | 26
de 20 à 99 salariés) qui y voient un moyen
d'entamer une relation constructive avec les ONG.
b.2. l'événementiel
La communication événementielle se
définit comme étant une technique de communication qui s'appuie
sur un événement existant ou crée sportif, culturel, ou
festif. Elle vient apporter une valeur ajoutée afin de susciter
l'intérêt ou le capital sympathie du public14.
La communication événementielle est un type de
marketing qui repose sur la création d'événement ayant
pour vocation la captation d'un public choisi. Composée d'une
série de techniques marketings propres à la création
d'événement, la communication événementielle a pour
objectif de promouvoir une marque, une enseigne, une organisation, un service
ou produit au travers une mise en scène singulière qui
confère à l'ensemble un caractère d'exception.
Cette technique consiste à créer, organiser et
médiatiser un événement afin de véhiculer un
message fort concernant la vie de l'organisation. Elle peut être
utilisée aussi bien en interne qu'en externe. L'événement,
produit un effet de rupture avec le quotidien de l'entreprise, en attirant
l'attention et en suscitant l'intérêt, il permet de
développer des relations publiques et des relations-presse, il favorise
également l'interactivité par des contacts directs et
privilégiés.
14 Dictionnaire Encyclopédia Universalis,
Paris, S.A., 1988
Page | 27
b.3. Le sponsoring
Une origine anglo-saxonne, le sponsoring est d'abord apparu
en Angleterre, dans le domaine sportif. A partir des années 1970, il
s'est progressivement répandu dans les pays occidentaux, mais n'a pris
son véritable essor que dans les années 1980.
Domaines d'intervention du sponsoring
Le sport constitue un domaine d'intervention
privilégié en raison de son fort contenu émotionnel et des
valeurs positives qu'il véhicule (dynamisme, sens de l'effort,
pugnacité, solidarité...).
b.4. Le parrainage de spectacles
C'est un mode de parrainage globalement pratiqué dans
deux configurations. D'une part, les éditeurs de disques, les stations
radiophoniques et les chaines de télévision s'associent à
un spectacle en en faisant la promotion, puis en en assurant, le plus souvent,
les exploitations dérivées (édition de DVD, coproduction
d'un disque, par exemple).
Par ailleurs, des entreprises de tous secteurs cofinancent des
spectacles n'ayant aucune parenté avec leurs activités propres,
spectacles choisis pour les valeurs qu'ils véhiculent pour la
proximité qu'ils incarnent et/ou qui touchent des publics cibles. Ces
spectacles sont généralement utilisés par les parrains
comme autant d'occasions de monter des opérations de relations publiques
: c'est le moment d'y convier tel journaliste, tel potentat local, tel
interlocuteur privilégié...
Par ailleurs, toute organisation définit des
orientations générales, telles que :
Page | 28
1.2.2. Le pilotage
Le pilotage est l'Art de conduire un vaisseau, un avion ou un
dirigeable; connaissance en mathématique suffisante pour relever et
tracer la marche d'un navire.
Il est l'Action de conduire un vaisseau à l'entrée
ou à la sortie
d'un port.
En ce qui nous concerne, pilotage est égal organiser,
conduire... ainsi par pilotage de la communication nous entendons
l'organisation, la manipulation... de la communication au sein de la
Wallonie-Bruxelles bureau de Lubumbashi.
1.2.3. Organisation
Pour HENRY MINTZERG, une organisation est un ensemble
relativement stable d'acteurs tourné vers des objectifs
généraux communs et qui, en vue de leur réalisation,
recourent à une division du travail (une spécialité des
taches) et des modalités de coordination et de contrôle.
Quelle que soit sa nature, privée ou public, toute
organisation applique des règles pour atteindre ses finalités.
Entre autres, selon le secteur d'activité, elle a une direction
générale et un ensemble de fonctions plus ou moins
apparentées comme les finances, la production, le marketing, les
ressources humaines, les relations publiques, l'approvisionnement, la recherche
et le développement, etc.
Page | 29
? La mission : c'est la raison d'être ou l'objectif
principal de
l'organisation ;
? Les objectifs : ils différent d'une organisation
à l'autre, ils
sont fixés et poursuivis par chacun des membres
d'une organisation.
? Les stratégies : ce sont les plans d'actions des
organisations.
Elles naissent du processus qui consiste à ces
objectifs, des ressources utilisées pour atteindre ces objectifs et des
politiques qui devront dicter la façon d'acquérir , d'utiliser
ces ressources et d'en disposer ;
? Les politiques : elles représentent des
énoncés généraux qui
servent à orienter
la réflexion et l'action dans le processus de prise décision ;
? Les procédures, ce sont les méthodes qui
utilisées dans
l'exécution des activités
prévues. Elles guident l'action plutôt que la réflexion.
Elles sont rigides et l'organisation toute entière doit obéir aux
procédures. Pour toute l'organisation, ce sont des points de
référence en ce qui a trait à l'application d'une
politique.
1.2.4. Organisation internationale
Une organisation internationale (OI) est une association
d'Etats souverains créée par un traité international, une
convention multilatérale ou un accord entre ces Etats, pour coordonner
une action sur un sujet déterminé par ses statuts.
Pour le dictionnaire Larousse: Organisation internationale est
un groupement composé ou non d'États (organisation
intergouvernementale), à vocation soit universel, soit régionale
ou continentale. (Les organisations internationales ont notamment
Page | 30
pour objet la sécurité collective des
États et la promotion de la condition humaine dans la communauté
mondiale.).
Elle est une personne morale de droit public fondée par
un traité international par des États ou des organisations
internationales afin de coordonner une action sur un sujet
déterminé dans les statuts.
Ces organisations prennent une importance particulière
grâce à l'essor de la mondialisation, à la multiplication
des échanges à l'échelle mondiale notamment depuis la fin
de la Seconde Guerre mondiale, par exemple en apportant un cadre juridique
à certaines activités concernant l'ensemble du monde ou de vastes
zones de celui-ci.15
Il sied de signaler dans le cadre de notre travail que
Wallonie-Bruxelles est une organisation internationale pas comme le dit les
différentes définitions mais dans le sens de sa
représentativité à l'étranger.
1.3. Concepts connexes
1.3.2. Stratégie
La première approche qu'en font le dictionnaire, le
Robert en particulier, est celui de « gouvernement militaire
»16. Une approche qui remonte à 1562, liée
à son origine grecque, stretêgia.
Dans cette approche du Robert, stratégie est
opposé à la tactique. Le terme stratégie désigne
ainsi dans cette optique : l'art de faire
15
http://www.dicocitations.com/definition_littre
16 ROBERT Paul, Dictionnaire le nouveau petit Robert,
Paris, 2010
Page | 31
évaluer une armée sur un théâtre
d'opération jusqu'au moment où elle entre en contact avec
l'ennemi »17.
Le Robert ne s'arrête pas à cette unique
acception du terme stratégie ; il en propose une seconde qu'il
résume en l'ensemble d'actions coordonnées, de manouvres en vue
d'une victoire.
Bernard RADON se range derrière les définitions
du robert, tout en allant aussi puiser dans l'histoire, en rappelant les
premières évocations de la notion de stratégie dans des
célèbres textes militaires à l'exemple de ceux de Van
Clause VIT. De plus, il désigne aussi l'auteur de la stratégie
« stratège » comme « celui qui à
l'écart du champ de bataille, manoeuvre ses troupes et conduit des
actions de grande envergure »18 et situe la stratégie en
amont de la tactique, sur le long terme.
De ce qui précède, la communication est
aujourd'hui un élément essentiel du succès de
l'entreprise. Recherche de l'efficacité pour toute entreprise passe par
la rationalisation de la communication. Cette rationalisation impose le respect
d'une démarche très rigoureuse du type stratégique. Cette
démarche se déploie dans deux directions : en interne et en
externe. Les stratégies de la gestion prennent une place importante dans
le développement des entreprises. C'est ainsi que l'on parle de
communication institutionnelle interne et externe mais s'adressant beaucoup
plus au public externe.
En cela, elles sont proches de la communication d'entreprise
en synergie entre la communication interne et externe de sorte que la
communication corporate ne peut être crédible pour
l'extérieur
17 ibidem
18 RADON Bernard, Guide du leadership, Paris, Dunod,
2007, P.156
Page | 32
que dans la mesure où elle puise sa substance dans une
culture et dans des valeurs réellement partagée par le corps
social interne. Dans tous les cas, à l'interne comme à l'externe
la communication corporate est à finalité non marchande car elle
vise simplement à créer un environnement favorable à la
firme institution plutôt qu'à promouvoir le produit de cette
dernière, elle est la légitimité sociale,
économique, politique et culturelle de l'institution dans le centre
urbain. Les stratégies ont pour objet de déterminer le plan
d'action que l'institution ou l'entreprise doit mettre en oeuvre pour s'assurer
un avantage concurrentiel défendable(ACD) sur une longue
période.
La notion de stratégie intervient aussi dans le domaine
politique comme étant la manière concertée d'agir, de
conduire une affaire, de programmer, de diriger, d'organiser en vue d'atteindre
un but. Dès lors une institution pourrait réfléchir et
mettre en place une politique, mieux une stratégie qui toucherait
notamment à ses objectifs de développement interne de part de
marché à ses intérêts économiques, à
son utilité sociale et même à sa communication ou à
sa relation avec ses clients, partenaires... il est donc intéressant de
réfléchir sur la communication que l `institution organise pour
ses publics.
La définition de la stratégie que nous proposons
ici veut comprendre différemment le contexte de guerre.
Ainsi, nous considérons la stratégie comme une
coordination d'actions en fonction d'information spatio-temporelles de
l'objectif qu'on veut atteindre. Son action commence avant la démarche
d'atteinte de l'objectif (avant l'action de terrain) est ne s'arrête
qu'après l'atteinte de l'objectif et demeure tout de même
flexible.
Page | 33
La coordination d'actions ne sera donc pas un moule unique
dans lequel chaque objectif à atteindre viendra prendre forme, mais aura
plutôt la qualité d'être malléable, selon les
propriétés intrinsèques de l'objectif à
atteindre.
Disons aussi que de nos jours, le concept de stratégie
ouvre pratiquement toute la fonction de la direction générale
d'une institution compris les valeurs sur c'est, une définition
minimaliste des stratégies pourrait être donc l'allocation des
ressources à une activité pour atteindre un des objectifs
définis.
Cette définition n'est que l'extension classique plus
large comme sous la forme de la combinaison de fins et de moyens.
1.3.3. Stratégie de communication
La mise en commun des concepts stratégie et
communication ne fait pas l'unanimité des auteurs, mais le plus
intéressant dans cette pluralité d'approche est pour nous,
l'enrichissement qu'apporte chacune de leur définitions à la
compréhension.
Dans cette approche, la stratégie de communication est
une démarche adoptée par une entité dans le but de faire
passer un message précis et réfléchi à une
cible.
Le déterminant « de » placé entre les
deux mots de ce nouveau concept laisse comprendre que le contexte n'est plus
celui de la guerre militaire, mais celui de la communication. Et dans ce
rapport avec l'ancienne conception, ce concept désigne « l'art
de
Page | 34
diriger et de coordonner les actions nécessaires pour
atteindre ses objectifs de communication »19
1.3.4. Système
L'étymologie nous renvoi au mot grec « systema
» qui signifie « ensemble cohérent ». Cependant dans le
langage courant on fait souvent allusion à « un ensemble
d'éléments en interaction ». Cette approche aussi
restreinte, n'as pas suffi à donner un cadre rigoureux à cette
notion. Au fil de temps, plusieurs auteurs ont tenté de ressortir des
cadres plus larges, pouvant permettre de saisir la notion de système.
Pour Mucchielli, le système est essentiellement ce qui
correspond à une transformation close et univoque. Mais c'est aussi
essentiellement une liste de variable à prendre en considération,
variable que l'expérimentateur va modifier jusqu'à trouver un
groupe qui présente la particularité
recherchée20. Outre l'interactivité dynamique, cette
approche intègre la notion de finalité ou de but poursuivi par le
système.
Pour Bleton et Compagnons le système est un ensemble
d'éléments en interaction tel qu'une modification quelconque de
l'un d'eux entraine une modification de tous les autres21.
Ce qui laisse comprendre une difficulté de créer
l'unanimité autour du concept système car : » toute
tentative de saisie du concept de système par le truchement de
l'exercice de définition semble vouer à un échec,
l'impression inhérente à des définitions pas trop
générales condamnent des telles ébauches à la
stérilité.
19 « Définir une stratégie de communication
», page consultée le2 février 2016 sur
http://www.passcreamode.com
20 MUCCHIELLI A., Op. Cit. P.107
21 BLETON et Ali, Op.cit., P.23
Page | 35
Malgré cette complexité, quelques
caractéristiques et propriétés communes permettent
d'identifier un système.
C'est notamment l'ouverture, l'aspect structural et
fonctionnel, l'arborescence, les systèmes finalisée, la
variété, l'auto-organisation22.
WBI est donc un système dans la mesure où elle
est ouverte à un public aussi vaste et diversifié. Un
système aussi complexe qui relève de son auto-organisation et de
son souci à fonctionner comme une entité composée de sous
entités qui interagissent. Une auto-organisation permet à WBI de
s'organiser au niveau local et de fonctionner comme une organisation ayant des
finalités et des objectifs.
1.3.5. Interaction
L'interaction est un concept clé de l'école de
Palo Alto. Selon cette école, la relation qui est au coeur d'un vaste
système de communication provoque des interactions entre les acteurs
sociaux. Ainsi les différentes interactions que l'on peut voir
quotidiennement ont une signification particulière. C'est pourquoi ce
courant de pensée considère qu'une personne développant
une maladie mentale au cours du temps, a connu une faille dans le
système de communication familiale23.
Considéré dans l'optique interactionniste, la
communication fonctionne ici comme un « orchestre » selon les mots
d'Yves
22 CERTU (Centre d'Etudes sur les Réseaux, les
Transports, l'Urbanisme et les Constructions publique, une introduction
à l'approche systémique), Op.cit., P.22.
23 WILLET, G., la communication
modélisée, Ottawa, éd du renouveau pédagogique
Inc., 1992 ; 97.
Page | 36
WYNKIN, c'est-à-dire comme un système ou chaque
acteur participe à la communication24.
Dans la systémique ce concept est un des plus riches.
Il complète chaque relation entre les constituants du système
pris deux à deux. Selon Bleton25, la notion d'interaction
comporte, dans son sens étymologique, l'idée d'une relation
mutuelle, d'une action réciproque ; elle suppose donc la
coprésence (ou moins à certains moments) des individus qui
interagissent. Elle suggère moins l'idée du vecteur
linéaire du type stimulus-réponse (A agi sur B) que celle d'une
boule où les réactions de B influencent à leur tour A, et
où chaque comportement des protagonistes joue, selon le point de vue, le
rôle de stimulus ou de réponse.
Dans une perspective plus spécifique à la
communication, Bleton et son équipe considèrent que :
l'interaction indique la communication, mais celle-ci est à entendre
dans un sens large. Elle peut être verbale ou non verbale : en situation
de coprésence et de relation, tout comportement (qu'il soit vocal,
gestuel, ou postural) prend une valeur communicative.
Dans cette perspective, l'interaction peut se définir
comme une séquence de messages échangés par des individus
en relation réciproque26.
La notion d'interaction déborde largement la simple
relation de cause à effet, et connaitre la nature et la forme
d'interaction au sein d'un groupe s'avère plus important que le fait de
connaitre la nature de chaque composant de ce dernier. L'approche
24 WYNKIN, Y. la nouvelle communication, paris, seuil,
1981, P.25-26
25 BLETON. P., et Alii, la nouvelle communication :
document de parcours, Sainte-Foy(QUE) : Télé-Universitaire,
presse universitaire du Québec, 1987, P.24
26 Idem
Page | 37
systémique nous permet donc d'étudier les
rapports entre les éléments d'un système, et l'interaction
est justement la manifestation concrète de ces rapports ou de la
façon dont cultivons ces rapports, ces relations continues. Pour
Mélanie Hébert, « sans interaction, la relation n'existe pas
non plus »27.
Pour ce faire, WBI devrait considérer ses
différents publics comme des véritables inters actants sur qui il
puise d'immenses informations. Ces publics ne doivent pas être
considérés comme des simples récepteurs des messages dont,
ne compte que la convergence des messages en leur direction.
WBI doit entretenir une relation continue avec les artistes et
ses autres partenaires de façon à provoquer une interaction de
laquelle naitra le partage d'information.
1.3.6. L'information
Information est un terme polysémique, mais de
manière lapidaire, on définit l'information comme le premier
récit d'un événement intéressant, du fait que le
monde prétend savoir ce que c'est une information.
LAMIZET pour sa part définit l'information comme une
inscription d'une sociale déterminée dans un système
formé, susceptible de faire objet d'une diffusion et d'un échange
dans la communication28.
Pour ce qui nous concerne, l'information est prise comme tout
renseignement, connaissance que l'entreprise, l'institution met à la
disposition du public.
27 HEBERT M., l'approche systémique
appliquée à la communication et la gestion des conflits dans les
couples mixtes, mémoire de maitrise en communication, université
du Québec à Montréal, aout 2009, P.23
28 Camille KAMBA, cours d'information et communication
G2 SIC/ UNILU 2014
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1.1. sortes d'image
L'image peut être subdivisée en trois sortes :
l'image voulue, perçue et transmise.
a) L'image voulue : c'est ce que l'organisation ou
l'entreprise souhaite transmettre à ses différentes cibles
grâce aux techniques de communications. Il est question du positionnement
souhaité par l'organisation : exprimer par la volonté d'avoir une
image haut de gamme par exemple. Ceci oriente le public à percevoir une
seconde image. WBI quant à lui se veut une organisation de confiance,
qui s'investit sérieusement dans la culture congolaise.
b) L'image perçue : c'est l'image que les cibles se
font après avoir reçue les techniques de communications
utilisées par l'entreprise. Elle prend en compte la perception,
l'analyse et la compréhension du message par la cible. En d'autres
termes, c'est le résultat de l'action de communication. La perception de
l'image a tendance à transmettre ou à communiquer une autre
couleur d'image. L'issu de nos enquêtes démontre que WBI quoique
moins connu est bien perçu par ceux qui le connaissent, ils le
connaissent en tant qu'organisation responsable et respectueuse de sa ligne
conductrice.
c) L'image transmise : c'est la traduction de l'image voulue
à travers les techniques de communications utilisées. A ce
niveau, l'entreprise communique de telle sorte à faire passer le message
à la cible. Pour toucher la cible souhaitée, par exemple, une
institution pourra sponsoriser une compétition x afin de cultiver une
image de meilleure qualité. La distinction de ces différentes
sortes d'image a pour finalité de ressortir une image distinctive.
Page | 39
2.2. Image de marque
C'est l'événement fondamental de tout service,
toute organisation, toute entreprise, de toute administration, de toute
école, etc. Il n'a pas d'activité humaine sur laquelle, on ne
mettra pas une étiquette ; qu'il s'agisse d'un acteur ou d'une
entreprise, la chose la plus importante à considérer est l'image
qu'il a ou qu'elle veut donner de lui- même ou d'elle -même.
C'est un concept qui a été défini de
nombreuses manières dans la littérature. Il joue un rôle
fondamental en marketing. KAPFERRER ET THORNING, la définissent comme
étant l'ensemble des représentations mentales tant affectives que
cognitives qu'un individu associe à une marque ou une organisation.
KAPFERER, relève également que la marque est un
concentré d'histoire que les consommateurs stockent dans leur
mémoire, une image de marque, c'est -à- dire la somme des
impressions, satisfactions ou insatisfactions accumulées lors de leur
usage du produit et service ou de ce qu'ils en ont entendu dire par la bouche
à oreille ou par la communication.
Apres avoir tenté de faire comprendre le concept image
de marque, nous relevons maintenant son importance.
Page | 40
2.2.1. Rôle de l'image de marque
Pour décrire le rôle de l'image de marque, nous
nous sommes inspirée d'Acker, pour qui l'image de marque est donc
créatrice de cinq valeurs pour la marque, au moins cinq raisons :
1. Elle aide le consommateur à traiter l'information
sur le produit (service). L'image synthétise un ensemble des
caractéristiques qui facilitent la tâche du consommateur. Elle
peut également influencer l'interprétation des faits et aider le
consommateur à se souvenir de certains points, notamment au moment de
l'achat grâce par exemple au logo de la marque.
2. Elle différencie et positionne le produit
(service). C'est un atout concurrentiel majeur car si une marque
bénéficie d'une image sur un attribut essentiel adapté au
produit considéré, elle fera plus facilement face à la
concurrence.
3. Elle procure des mobiles d'attractions. En fait, ces
raisons crédibilisent l'acte de consommation en le rendant
nécessaire, légitime, elles procurent la confiance aux
consommateurs. A ce niveau, il est question d'un imaginaire de marque sur les
éléments plus ou moins plus objectifs.
4. L'image tend à développer un sentiment
positif à l'égard de la marque. Des personnages associés
à la communication de la marque, des symboles, ou des slogans peuvent
être appréciés et développer des sentiments
très positifs qui contribuent à nourrir l'image de marque. Elle
permet des extensions de marque. Dans la mesure où des traits d'image
peuvent aider des extensions en
Page | 41
donnant un sentiment de cohérence entre la marque et le
nouveau produit et en positionnant l'extension.
En somme, toutes les images façonnent l'inconscient
collectif individuel des consommateurs, elles contribuent à la formation
d'attitude à l'égard de la marque et ont ainsi une influence sur
les comportements d'achat et de fidélité prédictive de
tels comportements.
Parmi les représentations et approches pouvant
définir l'image d'une institution comme WBI, citons de
préférence le triangle des composantes de l'image, à
savoir :
NOTORIETE
IDENTITE ATTRACTIVIT
IMAGE
Le travail de communication portant sur l'image de
l'institution doit toucher ces aspects, dont en voici les détails :
Notoriété : L'un des
objectifs que doit s'assigner toute stratégie de communication est
d'assoir la notoriété spontanée ou assistée chez
les diverses cibles notamment les usagers ou les acteurs économiques,
dont certains pourraient ne pas reconnaître le nom de la
Wallonie-Bruxelles ou s'ils le reconnaissent, ils pourraient ne pas l'associer
à des images positives.
Page | 42
Identité : En plus de la
notoriété à assoir chez les cibles, acteurs et usagers
principalement, un autre objectif de communication sera de faire
connaître, reconnaître et valider l'identité de WBI. Pour
cela le plan de communication devra se fixer comme objectifs de :
- Faire connaître ses activités ;
- Faire connaître son statut réel d'organisme public
;
- Faire connaître sa dimension géographique, ses
effectifs, ses compétences ;
- Faire connaître ses branches, ses
représentations régionales ;
- Faire connaître les moyens colossaux investis dans ces
opérations de mobilisation, et de sauvegarde des archives culturels ;
- Faire connaître ses objectifs, ses challenges &
ses résultats ; - Informer sur ses capacités et ses structures
d'accueil et de
communication tant à l'échelle centrale
qu'à celle des
régions.
Attractivité : Autre objectif à
réaliser dans le cadre de la communication en vue d'assoir l'image de
WBI dans toutes ses composantes, est celui relatif à
l'attractivité de l'institution. Cette attractivité ne peut
être que la conséquence logique et l'expression
réfléchie de :
- Sa proximité aux usagers, leurs associations et leurs
élus ;
- La qualité prouvée et démontrée de
ses services ;
- La qualité des services rendus ou pouvant être
rendus aux
populations cibles ;
- Le dynamisme de ses équipes ;
Page | 43
- Sa capacité à anticiper et innover dans ses
relations et ses procédures ;
- Sa bonne gestion des projets et de la relation aux
populations cibles ;
- Son engagement social et sociétal ;
- Son engagement par ses actions en faveur de la promotion de
la culture ;
2. Le comportement
Inciter les personnes cibles à participer aux
activités de Wallonie-Bruxelles.
L'organisation doit avant tout faire sa propre promotion pour
se faire connaitre. Ensuite, elle doit faire connaitre ses activités. De
ce fait, elle pourra enregistrer la participation des artistes dont elle est
chargée accompagner.
Page | 44
CHAPITREI II. PRESENTATION DU BUREAU
WALLONIE-
BRUXELLES
I. APERÇU HISTORIQUE
1830 l'occupation hollandaise dure depuis 15 ans. Fin de
l'été les contestations et la colère grandissent au sein
de la population entre le 23 et 27 septembre le peuple de Bruxelles,
aidé par des volontaires issus de toutes les régions du pays en
particulier de Wallonie s'organise en une milice armée. Ils vont
assiéger les hollandais retranchés dans le parc de Bruxelles.
Leur retrait dans la nuit du 26 au 27 septembre consacre la victoire sur
l'occupant.
L'Etat Belge vient de gagner son indépendance qu'il
proclame le 4 octobre 1830.
1831 la première constitution voit le jour. A cette
époque, la Belgique est un Etat Unitaire : tous les habitants ont un
même gouvernement, un même roi et les mêmes lois. Pourtant,
les différences linguistiques et culturelles vont très vite
s'affirmer, surtout entre Wallons et Flamands.
1962 la frontière linguistique est
délimitée entre quatre régions (de langue
française, néerlandaise, allemande et bilingue à
Bruxelles).
Mais si chacun peut désormais officiellement parler sa
langue dans sa région, cette disposition ne suffit pas, chacun souhaite
aussi pouvoir prendre des décisions pour sa région, sans
nécessairement s'accorder avec les autres.
1970 la Belgique reconnait trois communautés
(française, flamande et germanique), basée sur la langue et la
culture, ainsi que trois Régions (Wallonne, Flamande et de
Bruxelles-Capitale), basée sur le territoire. Une partie des pouvoirs et
des ressources
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de l'Etat central est transférée afin que ces
trois Régions et trois Communautés puissent développer,
seules, des projets.
1980 pour fonctionner, chacune de ces entités
crée son propre parlement et son propre gouvernement la
communauté et la Région flamandes décident toutes fois de
n'avoir qu'un seul parlement et gouvernement. Par contre, le Région
Wallonne et la Communauté française ont des institutions
distinctes.
La région de Bruxelles-Capitale doit attendre 1989 pour
que ses institutions soient mises en place.
1993 la constitution est modifiée la Belgique devient
officiellement un Etat fédéral. L'article 1 er indique
désormais ; »la Belgique est un Etat Fédéral qui se
compose de communautés et de région. 200-2001 les accords du
Lambermont et de la Saint-Polycarpe donnent aux communautés et aux
Régions le refinancement nécessaire à l'organisation et au
fonctionnement des compétences qui leur sont dévolues.
Au sein de l'Etat, les entités sont toutes
dotées des organes suivants :
? Le parlement : c'est le pouvoir législatif on y vote
les lois, les décrets ou les ordonnances
? Le gouvernement : c'est le pouvoir exécutif, il
sanctionne et promulgue les textes législatifs et veille à leur
application.
? L'administration : elle met en oeuvre les
décisions
contenues dans les textes législatifs. En 1986, un
premier plateau loué dans un bâtiment permit à la
communauté française de Belgique de donner réalité
à cette volonté politique d'ouvrir à Kinshasa un lieu de
rencontre et d'échange.
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D.G.
COORDINATION GENERALE
E.I.W.B.I.
Coopération au développement
Contrôle licence analyse de
politique
étrangère
Information et communication
Relation pub et protocole
Audit
Stratégie et service au public
Comptabilité
Service juridique et
règlementation fonction pub
Marchés publics
Ressources logistiques
Ressources humaines
Budget
Délégation W.B.
Traités
Service interne de protection et de
prévention au
Wallon
Formation du personnel
Contrôle des engagements
budgétaires
Relation
bilatérale
Multilatéral
mondial
Département
U.E
Coopération
territoriale
Francophone
Politiques
sectorielles
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Au mois de juillet 2000, Messieurs Hervé Hasquin et de
Jean-Claude Van Cauwen Berghe, respectivement Ministre-président de la
communauté française de Belgique et de la région Wallonne,
se sont rendus à Kinshasa et à Lubumbashi pour marquer une
nouvelle façon d'agir de Wallonie-Bruxelles Internationale sur la
scène internationale.
L'année suivante, soit en octobre 2001 Hervé
Hasquin est venu signer à Kinshasa l'accord de mise à disposition
de ressources humaines auprès du gouvernement Congolais.
La coopération s'officialisait de plus en plus avec le
gouvernement congolais pour atteindre son acte politique majeur en
décembre 2002.
En octobre 2001, Hervé Hasquin,
Ministre-président de la communauté Française de Belgique
s'est rendu à Lubumbashi, fort de la compétence de son
gouvernement dans l'enseignement supérieur et universitaire, sa visite
était principalement destinée à l'Université de
Lubumbashi, faisant donc de celle-ci le berceau de la présence de
Wallonie-Bruxelles. C'est en effet, le 9 décembre 2002 que la
République Démocratique du Congo et les entités
Fédérées francophone (CFB, RW et COCOF) ont signé
un accord bilatéral de coopération. Tous les outils
étaient donc en place pour poursuivre une coopération à
visage humain et lui donner les meilleures chances de laisser des traces
bénéfiques et durables pour la population congolaise. Les
premiers résultats tangibles furent scellés dans le premier
programme de travail, signé à Kinshasa en mars 2004 pour trois
ans.
Quelques années après ces engagements
Universitaires, Serge KUBLA, vice-président du gouvernement Wallon en
charge de l'Economie et PME, a conduit, en mars 2004, une importante
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mission économique menant 130 opérateurs
économiques Belge à Kinshasa et Lubumbashi. Deux raisons avaient
concouru à cette démarche : il s'agissait d'une part de finaliser
des contacts entrepris depuis longtemps et d'autre part de redéfinir les
modalités de la contribution des opérateurs économiques de
la Belgique au développement de République Démocratique du
Congo suite à la pacification et à la phase de transition qui
devrait conduire aux élections générales de 2006.
Après l'Université, ce fut donc au tour du monde
économique à être sollicité à Lubumbashi pour
définir les modalités d'un partenariat avec les entités
fédérées.
En février 2008, en sa qualité de
Ministre-président de la communauté française de Belgique
et de Ministre de l'enseignement en communauté française Marie
Aréna s'est rendue à Lubumbashi avec deux priorités :
finaliser la convention de travail avec « l'Ecole à programmes
Belges », la seconde priorité et en partenariat avec la
Fédération des Entreprises du Congo(FEC).
En novembre 2010, à la tête d'une mission
économique d'une cinquantaine d'entreprises réunies pour les
secteurs de la construction, du transport et de la mobilité, le Ministre
Jean-Claude Marcourt, en charge de l'Economie, des PME, du commerce
extérieur, des nouvelles technologies et de l'enseignement
supérieur a animé deux tables-rondes : l'une à destination
des entreprises sur le thème : « les miniers et leurs fournisseurs
» et l'autre, à destination du monde Universitaire sur : « le
rôle de l'université et des institutions d'enseignement
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supérieur dans le développement
économique et social du Katanga ».
S'appuyant sur les compétences « croisées
» du Ministre d'Enseignement Supérieur et Economie Marcourt la
piste de travail la plus concrète a été de se consacrer
à des petites sociétés à croissance rapide,
à des PME à succès dans les secteurs de la construction et
de l'Agro-alimentaire.
Un projet incubation d'entreprises et formation
Managériale a été initié en synergie avec
l'APEFE.
En effet, l'APEFE est l'agence de coopération de la
Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, active dans une
douzaine de pays partenaires dans le monde. En RDC, l'APEFE est
étroitement associée à la délégation
Wallonie-Bruxelles en RDC, qui assure la représentation politique et
diplomatique.
L'APEFE appuie ses partenaires locaux, Ministères
publics, services publics et organisation de la société civile
dans le renforcement de leurs capacités en vue de délivrer des
services de qualité à leurs usagers.
En agriculture, l'APEFE s'investit aux côtés du
ministère de l'agriculture pêche et Elevage dans le domaine de la
Vulgarisation agricole, de l'innovation technologique, de l'appui à la
production et à la commercialisation des encadreurs issus des services
techniques. Des actions sont menées et se poursuivent dans le
développement des filières Maraichère, apicole, avicole et
l'halieutique.
En formation technique et
professionnelle, l'APEFE a
établi un partenariat de longue date avec le Ministère de la
jeunesse, sport, culture et art dans l'appui
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aux centres de formation professionnelle et prochainement aux
centres de production agricole
Ces actions se concentrent sur la réhabilitation des
établissements et leur équipement, la révision des
curricula de formation selon l'approche par compétence, ou encore la
formation et le recyclage des inspecteurs de l'État et du personnel
enseignant.
Le besoin de maintenir l'équilibre de
coopération et du climat ses sont imposés et ont donnés en
Septembre 2013 naissance à une administration provinciale issu de la
coopération bilatérale entre la Wallonie-Bruxelles et la
République Démocratique du Congo. Installé à
Lubumbashi sous la houlette de Monsieur Fabrice SPRIMONT premier responsable du
bureau Wallonie-Bruxelles de la capitale Cupri-fer, et aujourd'hui cette
entité est gérée par Madame Annie KABEYA. II. PRESENTATION
DU BUREAU WBI LUBUMBASHI
La Wallonie-Bruxelles est la Représentation
diplomatique de la Wallonie et de la Fédération Bruxelles
à Lubumbashi. Elle exécute un programme de travail issu des
accords de Coopération entre Wallonie-Bruxelles et la République
Démocratique du Congo. Ses secteurs prioritaires sont :
Le Commerce Extérieur, la Culture, l'Enseignement
Supérieur et la Recherche, l'Agriculture et la Formation
professionnelle.
Fédération Wallonie-Bruxelles : 3 lettres
Le W et le B pour tracer le contour d'un
périmètre commun d'action
Le I pour marquer sa représentation à
l'étranger
Etc. ...
Deux couleurs
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Le rouge, couleur de ses deux Régions, le jaune, trait
d'union vigoureux marquant sa solidarité et la force de son
engagement.
III. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le bureau de Lubumbashi de Wallonie-Bruxelles se situe au
numéro 115 du croisement des avenues Sandoa et Maniema dans la commune
de Lubumbashi.
VI. FONCTIONNEMENT
WBI fonctionne avec le fond du contribuable belge que nous
qualifions de public amont, les bénéficiaires qualifiés de
public aval. La direction provinciale (public interne) gère ce fond et
exécute les activités annuelles programmées.
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Public amont
Donateurs, financeurs, fournisseurs
Public interne
Public aval
Acteurs et industries culturel(le)s
congolais(es)
La politique administrative de WBI-Lubumbashi se présente
et fonctionne selon les répartitions suivantes :
? Conseiller à la coopération et au partenariat
Economique.
? Assistant à l'administration-comptabilité.
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Organisation
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Explication de l'organigramme :
1. Conseiller à la coopération et au
partenariat Economique : supervise le bureau provincial et se charge des
aspects managériaux, gère les ressources humaines, ressources
matérielles et financières, valide le budget, exécute le
budget, gère les sorties de fonds, décide de la
recevabilité et acceptation d'un projet... ce département est
sous la charge de Madame Annie KABEYA deuxième à avoir
occupé ce poste après M. Fabrice SPRIMONT.
2. Assistant à l'administration-comptabilité
Ce département traite : les courriers, la gestion et la
saisie de rapport, la communication interne et externe, contact directe avec
les partenaires, gère la documentation et les archives(supports
multimédias), la relation avec les prestataires des services, dans le
secteur de la comptabilité il tient les livre de la caisse, veille au
budget, gère la caisse, émet les chèques et exécute
les dépenses, élabore la programmation des
dépenses:(annuelles, mensuelles, hebdomadaires), gère le prety
tâche(petite caisse), fait le suivis comptable avec les
partenaires(rapport financier relatif à la subvention) enfin, il
rédige des conventions de subvention avec les partenaires.
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CHAPITRE
III. LA COMMUNICATION EXTERNE DE WBI
Dans ce chapitre nous allons aborder la communication mise en
place par le Bureau Wallonie-Bruxelles dans sa forme externe. Nous aborderons
aussi en les énumérant, les différents outils et moyens de
communication que WBI utilise pour son image.
III.1. rôle et importance de la communication
à WBI
La communication fait partie intégrante des
activités de toute organisation au service du développement.
Ainsi, elle doit être bien réfléchie et structurée
afin d'aider l'organisation à mieux gérer les problèmes
auxquels elle est confrontée. L'entreprise est un système ouvert
sur l'extérieur. Elle opère dans un environnement évolutif
où se réunissent les différentes attentes du public, c'est
pourquoi elle n'a que le choix de s'affirmer, parler, dialoguer, en un mot
communiquer.
L'entreprise doit bâtir une politique de communication
efficace afin que son image soit forte, riche et cohérente. Une bonne
image de l'entreprise ne se gagne pas au hasard. Elle est un résultat de
divers actes de communication
La communication de WBI vise des grands objectifs29
qui ont pour rôle d'agir sur la notoriété et
l'information, sur l'image et sur le comportement. Chaque type d'objectif
à un rôle :
? La notoriété et l'information : l'objectif
recherché par
Wallonie-Bruxelles ici est de s'enquérir avant tout de
l'existence de l'organisation ainsi que de ses actions et leurs
résultats ;
29 KANINDA. L., chargée de communication WBI
Lubumbashi.
D'après DECAUDIN, l'image est l'ensemble des
représentations rationnelles et affectives associées par une
personne ou un
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? L'image : agir de façon à modifier les
attitudes et les
opinions vis-à-vis de l'organisation ;
? Le comportement : inciter le public à participer aux
actions
de l'organisation.
La notoriété et l'information
Les campagnes d'information sont très importantes dans
la mesure où elles servent des actions à venir. Il faut se baser
sur la conception selon laquelle « qui ne communique pas n'existe pas
». La communication tient ici aux sources existentielles de l'homme et de
toute organisation. Ainsi la communication autour de la notoriété
et de l'image augmente la connaissance du public vis-à-vis de
l'organisation et lui obtient de la référence. En cette
matière, WBI a une bonne notoriété, une image de
confiance, de respect auprès de ses partenaires.
L'image de l'organisation
Beaucoup d'organisation oeuvrant dans le pays du tiers monde
passent quelque fois inaperçues aux yeux du grand public faute d'image.
Les raisons de ce constat sont entre autres une insuffisance d'une politique de
communication envers le grand public et les associations de la
société civile.
Selon LECLAIRE, l'image peut être définie comme
la représentation physique et mentale de la perception d'un objet ou
d'un événement susceptible de susciter à travers l'espace
et le temps d'être recrée par l'évocation.
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groupe des personnes à une entreprise, une marque ou un
produit.
III.2. les effets de la communication externe de
WBI
III.2.1. les outils et moyens de communication externe
de
WBI
Les outils et moyens de communication externe sont nombreux,
ils permettent de codifier la relation de l'administration avec les usagers.
Dans ce qui suit on a essayé de les délimiter.
Les actions de communication de Wallonie-Bruxelles à
Lubumbashi sont coordonnées par Madame Lynda KANINDA assistante à
l'administration. Les activités du programme de communication du bureau
de Lubumbashi sont :
? Partenariat avec les différents acteurs et espaces
culturels
de la place ;
? Mécénat de la culture katangaise ;
? Parrainage des activités culturelles
? Promotions des entreprises culturelles ;
Pour ce faire, le département en gestion de
communication s'en occupe à l'interne comme à l'externe. La
rédaction de
communiqué, gérance du blog
(
http://walbrulubumbashi.blogspot.com),
actualisation des réseaux sociaux (Bureau Wallonie-Bruxelles à
Lubumbashi), la relation presse, sont entre autres rangées parmi ses
attributions. Pour mettre en place sa relation avec les medias et les
décideurs politiques, WBI procède par un plan d'activité
annuelle qui est révisé et redéfini à chaque fois
qu'il expire. Pour cette année c'est
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le théâtre et le cinéma qui sont à
la première marche du podium. Ce plan devrait être connu par les
acteurs de ces arts, mais au contraire WBI ne fournit aucun effort pour le
faire connaitre aux intéressées encore moins à la
population qui du reste peu être motivé par la connaissance de ce
dernier et développer la passion dans la mesure du possible.
a. Partenariat avec les différents acteurs et
espaces culturels de la place
Le partenariat se définit comme une association active
de différents intervenants qui, tout en maintenant leur autonomie,
acceptent de mettre en commun leurs efforts en vue de réaliser un
objectif commun relié à un problème ou à un besoin
clairement identifié dans lequel, en vertu de leur mission respective,
ils ont un intérêt, une responsabilité, une motivation,
voire une obligation.
Apport d'un partenaire
Un partenaire possède plusieurs champs d'action et
domaines de compétences. Ses apports peuvent revêtir
différentes formes.
? Apport en nature : BWBI met à la disposition de ses
partenaires un moyen matériel, personnel ou technique.
Ex : lors de la semaine de la francophonie, WBI a soutenu le
Centre des Jeunes de la Katuba avec un écran projecteur.
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? Apport technologique : le partenariat technologique consiste
à mobiliser le savoir-faire, le métier de l'entreprise au
bénéfice de partenaires culturels.
? Apport financier : donne des subventions en numéraire
à
ces partenaires en cas de besoin financier de celui-ci.
? Apport en conseils : conseils stratégique en gestion
d'entreprise suivant les connaissances professionnelles du partenaire.
Voici quelques partenaires de WBI :
a. Mécénat de la culture
katangaise
Son but est de bénéficier et de tirer un impact
positif pour l'image de WBI à travers la mobilisation des ressources au
service de l'intérêt social et général
apporté aux activités créatives de l'esprit et à la
culture. L'objectif poursuivi est d'augmenter la notoriété de
l'entreprise et d'améliorer son image en l'associant à des
valeurs positives. L'événement soutenu, dont le
déroulement souvent imprévisible renforce la
crédibilité du message, doit avoir une valeur de
témoignage et un lien avec le domaine d'activité.
WBI s'investi dans la musique, le cinéma... dans le but
d'encourager la diversité des répertoires musicaux, les
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b. Parrainage des activités culturelles
Le parrainage est une forme de soutien financier que WBI
apporte à certaines activités ou manifestations pour jouir de ce
que ça peut lui apporter sur son image et sa notoriété. Il
est très fréquent de voir le logo de WBI sur les affiches
annonçant des évènements
tels que : projections, festival, foire, salon, expo... pour
générer les valeurs que ces évènements
véhiculent.
b.1 Promotions des entreprises culturelles
Promouvoir les entreprises culturelles est depuis 2014, une
des priorités de WBI qui partage la vision du ministère de la
culture et art de la province du Katanga selon lequel la diversité
culturelle est « un ressort fondamental du développement
durable des communautés des peuples Katangais ».
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expressions cinématographique.... Et accompagner les
nouveaux talents, promouvoir les artistes locaux et valoriser le patrimoine.
Cette promotion crée de la valeur à la fois sociétale et
financière.
Les axes structurants :
? Encourager la création dans toute sa diversité
: avec ce souci, WBI entend encourager la créativité à
l'ère du numérique, favoriser la diversité des expressions
cinématographiques et musicales.
? Valoriser les talents locaux et le patrimoine : WBI
accompagne les talents locaux et favorise leurs rayonnement à
l'international, renforce les capacités locales de production en
Afrique, préserve et promeut les oeuvres du patrimoine.
Exemple des entreprises culturelles promues par WBI :
Centre d'art PICHA, M-JOE Musique, Festival AMANI...
c. Le communiqué de presse
Il est un texte élaboré par le service ou la
personne responsable de la communication, envoyé aux organes de presse.
Il est susceptible de modification par le diffuseur. Ce qui justifie son
objectif principal, celui de « délivrer une information afin
qu'elle soit reprise par la presse et diffusée auprès des
lecteurs,
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auditeurs, téléspectateurs, internautes...
fréquentant les supports d'information choisis »30WBI
publie difficilement de communiqué de presse en direction des
populations et partenaires. La rareté de ces communiqués ne
permet pas à Wallonie-Bruxelles d'entre en contact permanent avec son
public en temps réel.
d. L'internet
C'est un moyen incontournable de communication. Le
phénomène de planétarisation ou de globalisation du monde
impose l'internet comme un moyen d'information efficace pour atteindre le
public. A travers son site
www.wbi.be , la direction
générale de WBI se rend de plus en plus près de son
public. Ce site est interactif mais ne contient pas d'informations sur les
activités de Wallonie-Bruxelles bureau de Lubumbashi.
30 LIBAERT. T., et WESTPHALEN. H., Communicator,
toute la fonction communication, Paris, le Harmattan, P.202.
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WBI Lubumbashi utilise les réseaux sociaux tels que
Facebook, Google+ blog qui favorisent la rencontre et le partage
d'informations. Alain LARAMEE avait déjà constaté que
« (...) la communication externe des organisations internationales de
développement en général passe inévitablement par
le web »31.à travers les réseaux sociaux, WBI
vise avant tout à atteindre les décideurs politiques et les
partenaires qui peuvent lutter en
faveur de la culture. Le site web et les réseaux
sociaux, cherchent impérativement à attirer l'attention de plus
d'un internaute afin qu'ils prennent en compte la situation de la culture
lushoise.
Les réseaux sociaux : Le monde de l'entreprise s'est
lui aussi intéressé de près à ce
phénomène : page groupe ou fan page, les plus grandes marques et
sociétés ont compris qu'elles pouvaient tirer profit de leur
présence sur les médias sociaux notamment en tissant des liens
singuliers et réguliers avec leurs partenaires, et en misant sur la
viralité de la diffusion du message.
A tel point qu'aucune politique de communication efficace ne
peut se passer d'un plan social media.
Outre le coût quasi nul de l'opération, quels
bénéfices sont à escompter d'une implantation sur les
réseaux sociaux ? Quels
31 LARAMEE. A., la communication dans les
organisations, une introduction théorique et pratique, presse de
l'université du Québec, Québec, 1989, P.211.
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sont les avantages que les entreprises en retirent ? Tour
d'horizon de la question.
? Les réseaux sociaux développent la
notoriété, la visibilité d'une entreprise et la confiance
envers elle.
Par une politique d'acquisition de fans, d'amis ou de followers,
l'utilisation des réseaux sociaux permet d'accroître
considérablement la portée et la visibilité du Bureau
Wallonie-Bruxelles.
Les messages diffusés s'adressent à un public plus
large, au potentiel quasi infini. Les fans recommandent telle ou telle page, le
Bureau Wallonie-Bruxelles bénéficiant ainsi d'un
développement de son public.
D'où l'intérêt de travailler à la
création et à la diffusion de contenu riche et
intéressant.
Par ailleurs, les réseaux sociaux sont un lieu de
communication à part, permettant d'entretenir un autre type de dialogue
avec les partenaires et fournisseurs. Un dialogue créant de la
proximité, de l'échange et donc de la confiance.
? Ils permettent une prospection et une acquisition de
nouveaux partenaires : La prospection commerciale a certainement trouvé
en Facebook, LinkedIn et Twitter un nouvel eldorado. En créant et en
diffusant du contenu
? Des relations publiques optimisées Le secteur des RP
de
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original et attractif, WBI bénéficie d'un outil
de démarchage puissant. Les réseaux sociaux permettent d'adopter
un ton différent des outils marketing traditionnels avec en prime le
formidable effet de booste que représente l'aspect viral des
médias sociaux.
Et grâce à l'interaction inhérente aux
réseaux sociaux, WBI peut ainsi faire l'acquisition de contacts
qualifiés - adresses e-mails voire coordonnées complètes -
à moindre coût. Développement du nombre de visiteurs sur
les sites Internet et optimisation du référencement naturel. Par
un effet de rebond, les entreprises ayant créé une page Facebook
par exemple voient le trafic sur le site Web augmenter. Là encore,
l'aspect viral entre en jeu car les pages des réseaux sociaux des
entreprises/marques se recommandent entre amis, fans ou followers. De nouveaux
visiteurs se rendant alors sur le site Internet officiel.
Le référencement naturel est également
optimisé. Google prend en effet désormais en compte le contenu
présent sur les pages des médias sociaux. Le
référencement des sites Web bénéficient alors d'une
source supplémentaire.
? Un nouvel espace de vente de produits et services : Les
opérations commerciales ciblées telles que les promotions, fin de
stock ou soldes sont dopées par les réseaux sociaux. Car les fans
et amis partagent de plus en plus les bon plans qu'ils repèrent sur les
comptes de WBI. Et ces opérations commerciales sont de plus en plus
exclusivement destinées aux réseaux sociaux. Là encore,
à moindre coût.
Page | 66
WBI a vu dans l'arrivée des réseaux sociaux un
nouvel outil puissant.
Les supports classiques comme la presse ou la radio ne
permettent pas d'instaurer un dialogue réciproque avec le public. Le
message est uniquement diffusé dans un sens : de l'entreprise vers le
consommateur.
Avec les réseaux sociaux, la donne a changé. Il
est devenu possible à présent de suivre en amont ce qui se dit
sur telle ou telle société pour en aval pouvoir répondre
aux questions, aux avis voire aux critiques. De telle sorte à nouer et
bâtir des relations de qualités pérennes avec le public.
Enfin, le bénéfice commun de tous ces avantages
résident dans la réduction des coûts
opérationnels.
Une implantation sur les réseaux sociaux donne en effet la
possibilité d'optimiser les sommes investies en prospection,
publicité, promotion, relations publiques... car une seule et même
activité peut désormais épauler la quasi-totalité
des autres.
Plusieurs autres canaux de communication existent et peuvent
prendre forme dans la stratégie de communication de WBI.
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e. Le rapport annuel WBI
Ce rapport est un document édité une fois l'an.
Il contient les rapports des activités réalisaient autours de
l'année et est expédié en Belgique pour justifier les
défenses du budget allouer pour les activités programmés
et l'élaboration du rapport général de
Wallonie-Bruxelles à travers le monde il sert aussi
d'outil de communication il permet au public externe d'avoir une idée
sur les réalisations annuelles de WBI.
f. L'affichage
L'affichage est un moyen écrit utilisé par WBI.
Cela est exprimé à travers des multiples affichages, invitations,
des banderoles
etc. et WBI y met son Logo en cas
d'accompagnement d'une activité. Ces affiches sont souvent
placées à des endroits fréquentés par plusieurs
personnes : carrefours, artères principales, murs et bien d'autres
espaces publics. L'affichage, Malgré son cout, permet quelque fois une
communication urgente car la visibilité est de pointe32 .
32 CHINDJI. K., Op.Cit. P.38.
WBI Partenaire
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g. Le téléphone
Le téléphone est un appareil de communication,
initialement conçu pour transmettre la voix humaine et permettre une
conversation à distance.
Il permet de promouvoir toutes les étapes de contact
avec les partenaires. Il permet ainsi de stimuler un grand nombre de
partenaires pendant un temps réduit. Ainsi, pour entrer en contact
direct avec ses partenaires ou les désireux devenir partenaires, WBI
utilise le téléphone mobile via le réseau Airtel ; qui est
son partenaire en matière de communication téléphonique
pour les atteindre en fin de les confirmer la validation ou l'invalidation de
leur projet.
Page | 69
h. Publipostage
Le publipostage est le moyen de marketing direct le plus
utilisé qui correspond à une offre commerciale transportée
par voie postale et matérialisée par des documents écrits.
Cette technique est fiable et de bon marché. Pour ce qui est de
l'utilisation de ce moyen, WBI envois par voie de la poste ou par mail les
accords ou des accords entre WBI et le partenaire à l'étranger.
L'exemple : avant l'arrivée de Thierry Michel à Lubumbashi, il a
envoyé le DVD de son documentaire « l'homme qui répare
les femmes » par poste, et WBI a jugé recevable le projet
qu'accompagné le réalisateur par mail et l'a fait venir pour une
projection à la halle de l'étoile de Lubumbashi.
Pour émettre et recevoir des messages par courrier
électronique, il
faut
A ceci, s'ajoute Le courrier électronique,
courriel, e-mail, mail qui est un service de transmission de messages
écrits et de documents envoyés électroniquement via un
réseau informatique (principalement Internet) dans la boîte aux
lettres électronique d'un destinataire choisi par l'émetteur.
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disposer d'une adresse électronique et d'un client de
messagerie ou d'un web mail permettant l'accès aux messages via un
navigateur Web. WBI quant à lui passe par
lubumbashi.walbru@gmail.com
pour l'usage des messageries en ligne. L'acheminement des courriels est
régi par diverses normes concernant aussi bien le routage que le
contenu. Toutefois, comme le destinataire ne reçoit pas une copie
conforme de l'écran de l'expéditeur, il est d'usage de respecter
certaines règles implicites lors de l'envoi. De même, la
connaissance de certains aspects techniques permet d'éviter des erreurs
de compréhension ou de communication.
i. Evénementielle
La communication événementielle .Son concept est
simple: créer l'événement au tour d'un produit, d'une
marque etc... pour créer le buzz, faire parler, rassembler des individus
et toucher au maximum leur cible.
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III.3. Enquête sur l'image de WBI
III.3.1. présentation de l'univers de
l'enquête
Pour mieux mener notre enquête dans les espaces
culturels ciblés de la ville de Lubumbashi, nous avons choisis 10
espaces culturels dont : la halle de l'étoile, la maison des jeunes, le
centre de lecture et d'animation culturelle, le celtram, le cerdac, les
cinetoiles, le centre d'art picha, les medias (Mwangaza, Kyondo et Malaika) et
les artistes prix en vrac mais au nombre de 15 pour respecter notre
échantillonnage qui est parti de la méthode aléatoire.
III.3.2. présentation de l'échantillon
Pour constituer l'échantillon, nous avons opté
pour une méthode aléatoire: Chaque élément de cet
échantillon a la même probabilité d'être choisi que
tous les autres éléments de la population visée.
Dans un échantillonnage aléatoire simple (EAS),
chaque membre d'une population a une chance égale d'être inclus
à l'intérieur de l'échantillon. Chaque combinaison de
membres de la population a aussi une chance égale de composer
l'échantillon. Ces deux propriétés sont ce qui
définit un échantillonnage aléatoire simple. Toutefois, et
en raison des contraintes de temps et de proximité nous nous sommes
contentés des espaces culturels de Lubumbashi tout en touchant des
profils différents.
La taille de notre échantillon s'élève
à 150 individus composés des auteurs, artistes, operateurs
culturel, journalistes... repartis en 10 espaces culturels pour une moyenne de
15 personnes par espace.
Page | 72
III.3.3. objectifs poursuivis
- Apprécier l'efficacité des moyens et outil de
communication utilisés par WBI
- Mesurer la satisfaction de la cible de ces moyens de
communication
- Collecter les propositions de la cible pour améliorer la
communication de WBI.
III.3.4. présentation du questionnaire
L'instrument de collecte d'information que nous avons
utilisée est le Questionnaire nous l'avons administré en face
à face.
QUESTIONS D'ENQUETES
+ 18
-18
PRENOM§NOM AGES
|
Auteur, prof
|
|
|
|
|
Artiste
|
Op culturel
|
Op politique
|
Op politique
|
Autres
|
NATIONALITE
Qui êtes- vous?
Connaissez-vous Wallonie-Bruxelles ?
|
OUI
|
NON
|
Par quelle voie l'avez-vous connue ?
|
MEDIAS
|
INTERNET
|
AFFICHE
|
EVENEMENT
|
Autre
|
Quelle image avez-vous de cette institution ?
|
MAUVAISE
|
MOYENNE
|
BONNE
|
TRES BONNE
|
Signature d'enquêteur Signature d'enquêté
Page | 73
TABLEAU No 1
a. Question d'identité : Connaissez-vous
Wallonie-Bruxelles ?
|
oui
|
non
|
No
|
NOMS DES CENTRES
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
1
|
Halle de l'étoile
|
11/15
|
7.3%
|
4/15
|
2.6%
|
2
|
CJK
|
7/15
|
4.6%
|
8/15
|
5.3%
|
3
|
CLAC
|
3/15
|
2%
|
12/15
|
8%
|
4
|
CINETOILES
|
15/15
|
10%
|
0/15
|
0%
|
5
|
MDJ
|
0/15
|
0%
|
15/15
|
10%
|
6
|
CELTRAM
|
15/15
|
10%
|
0/15
|
0%
|
7
|
CERDAC
|
3/15
|
2%
|
12/15
|
8%
|
8
|
MEDIAS
|
8/15
|
5.3%
|
7/15
|
4.6%
|
9
|
PICHA
|
9/15
|
6%
|
6/15
|
4%
|
10
|
ARTISTES
|
5/15
|
3.3%
|
10/15
|
6.6
|
Total et %
|
76/150
|
51%
|
74/150
|
49%
|
Interprétation des données
Les résultats de notre enquête par rapport à
l'identité révèlent que les proportions
élevées en rapport avec l'identité du bureau
Wallonie-Bruxelles est de 51%. Soit 11 personne sur 15 interrogés
à l'institut français connaissent WBI ce qui fait 7.3% sur 10%
des ceux qui connaissent , le centre des Jeunes de Lubumbashi installé
dans la Commune de la Katuba dévoile que 7/15 soit 4.6/10% dis oui
à la question principale et 8/15 soit 5.4/10% y répond
négativement, le Centre de Lecture et d'Animation Culturelle (CLAC) de
la commune Ruashi, enregistre 3/15 personnes qui connaissent le Bureau
Wallonie-Bruxelles et 12/15 n'en connaissent pas. Respectivement en pourcentage
sur 10 nous avons 2 et 8% même résultat trouvé aussi au
sein du CRDAC. La Ruashi toujours, l'école de formation des artistes
Maison des Jeunes(MDJ) ne renferme aucune identité de WBI d'où un
pourcentage inférieur ou égal à zéro
identité et un minimal de 15/15 personnes ne connaissant pas WBI soit
10/10%, CINETOILES bat le record identitaire de WBI avec 10/10% soit 15/15
personnes interrogés connaissent cette
Page | 74
organisation, le même résultat se font
constaté au sein du CELTRAM, 8/15 oui et 7/15 non, tels sont les
résultats que nous révèle les medias à cette
question d'enquête ;le centre d'art PICHA nous présente un tableau
composé de 9 oui et 6 non sur 15 et en fin les artistes quant à
eux ont souscrit 5 oui et 10 soit 3.3% et 6.7% de oui et non sur
l'identité du Bureau Wallonie-Bruxelles.
En sommes nous avons 51% de ceux qui connaissent le Bureau
Wallonie-Bruxelles et 49% de ceux qui ne connaissent le BWB.
TABLEAU No 2
b. Question d'efficacité d'outil : Par quelle
voie l'avez-vous connue ?
|
medias
|
Internet
|
affiche
|
évènement
|
autre
|
No
|
NOMS DES
CENTRES
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
Total/1
5
|
%
|
1
|
Halle de l'étoile
|
11/15
|
7.3%
|
0
|
0
|
0
|
0%
|
11
|
7.3
|
0
|
0
|
2
|
CJK
|
7/15
|
4.6%
|
0
|
0
|
2
|
1.3
|
3
|
2
|
2
|
1.3
|
3
|
CLAC
|
3/15
|
2%
|
0
|
0
|
3
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4
|
CINETOILES
|
15/15
|
10%
|
0
|
0
|
1
|
0.6
|
13
|
8.6
|
1
|
0.6
|
5
|
MDJ
|
0/15
|
0%
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
CELTRAM
|
15/15
|
10%
|
0
|
0
|
0
|
0
|
9
|
6
|
6
|
4
|
7
|
CERDAC
|
3/15
|
2%
|
0
|
0
|
3
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
8
|
MEDIAS
|
8/15
|
5.3%
|
0
|
0
|
4
|
2.6
|
4
|
2.6
|
0
|
0
|
9
|
PICHA
|
9/15
|
6%
|
0
|
0
|
0
|
0
|
8
|
5.3
|
1
|
0.6
|
10
|
ARTISTES
|
5/15
|
3.3%
|
2
|
1.3%
|
0
|
0
|
2
|
1.3
|
1
|
0.6
|
Total et %
|
76/150
|
51%
|
2/150
|
1.3%
|
13/150
|
8.5
|
50/150
|
33.1%
|
11
|
7.1
|
Interprétation des données du tableau n
2
11 personnes sur 15 interrogés à l'institut
français ont connu WBI via les évènements, le Centre des
jeunes Lubumbashi installé dans la Commune de la Katuba dévoile
que sur le sept personnes, deux l'ont connu via les affiches, trois à
travers
Page | 75
l'évènement et deux autres via les autres
outils. Le Centre de Lecture et d'Animation Culturelle (CLAC) de la commune
Ruashi, enregistre 3/15 personnes qui connaissent le Bureau Wallonie-Bruxelles
grâce aux affiches. 13 à travers l'évènement, 1 via
l'affiche et un autre passe par les autres outils ; tels sont les
résultats enregistrés par CINETOILES. 9 interrogés au
CELTRAM connaissent WBI à travers l'évènement et la
connaissance de 6 autres passes par les outils non cité dans cette
question. 3 personnes se sont rangés derrière les affiches pour
leur connaissance de cet organisation, 4-4 sont les résultats des outils
suivant : affiche et évènement enregistré dans le
médias, le Centre d'art Picha quand à lui a enregistré 9
personnes connaissant WBI dont 8 l'ont connu grâce aux
évènements et 1 autre est passé par d'autre outils enfin,
deux artistes sur cinq ont connu cette institution grâce à
l'internet, deux autres grâce aux évènements et le dernier
y est arrivé via les autres outils. En somme, 50 enquêté
ont connu ce Bureau au moyen des évènements, 13 à l'aide
des affiches, 11 grâce aux autres outils, et 2 via l'internet et la
presse demeure un moyen moins exploité sinon pas exploité par le
Bureau Wallonie-Bruxelles de Lubumbashi, tel est le résultat de notre
enquête sur la question d'efficacité d'outil.
Page | 76
TABLEAU No 3
c. Question d'image : Quelle image avez-vous de cette
institution ?
|
Mauvaise image
|
Image moyenne
|
Bonne image
|
Très bonne image
|
No
|
NOMS DES CENTRES
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
1
|
Halle de l'étoile
|
0
|
0
|
0
|
0%
|
11
|
7.3
|
0
|
0
|
2
|
CJK
|
0
|
0
|
2
|
1.3
|
3
|
2
|
2
|
1.3
|
3
|
CLAC
|
0
|
0
|
3
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4
|
CINETOILES
|
0
|
0
|
1
|
0.6
|
13
|
8.6
|
1
|
0.6
|
5
|
MDJ
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
CELTRAM
|
0
|
0
|
0
|
0
|
9
|
6
|
6
|
4
|
7
|
CERDAC
|
0
|
0
|
3
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
8
|
MEDIAS
|
0
|
0
|
4
|
2.6
|
4
|
2.6
|
0
|
0
|
9
|
PICHA
|
0
|
0
|
0
|
0
|
8
|
5.3
|
1
|
0.6
|
10
|
ARTISTES
|
2
|
1.3%
|
0
|
0
|
2
|
1.3
|
1
|
0.6
|
Total et %
|
2/150
|
1.3%
|
13/150
|
8.5
|
50/150
|
33.1%
|
11
|
7.1
|
Interprétation des données
Portant sur l'image, les réponses donnée
à cette question révèlent que les proportions
élevées en rapport avec la notoriété du bureau
Wallonie-Bruxelles est de 33.1% pour une bonne image, 8.6% pour une image
moyenne, 7.1% pour une très bonne image et 1.3% pour une mauvaise image.
Soit 11 personnes sur 15 interrogé à l'institut français
ont une bonne image de WBI sur ce qui fait 7.3% sur 10%, le centre des Jeunes
de Lubumbashi installé dans la Commune de la Katuba dévoile que
/15 personnes interrogées, deux ont une image moyenne, deux autres en
ont une très bonne et le trois dernières ont une bonne image
Page | 77
de WBI, pour un total converti en pourcentage respectif de
1.3, 1.3 et 2%ond négativement, le Centre de Lecture et d'Animation
Culturelle (CLAC) de la commune Ruashi, enregistre 3/15 personnes ayant une
image moyenne du Bureau Wallonie-Bruxelles. même résultat pour le
CRDAC, CINETOILES enregistrent 13 personnes sur 15 jugeant bonne l'image de WBI
et une personne qui inscrit moyenne cette image et la dernière la trouve
très bonne, le résultat suivant ont été
constaté CELTRAM, 9/15 ont une bonne image et 6/15 en ont une
très bonne de cette institution,4 ;4 pour la moyenne et la bonne image
sont les résultats que nous révèlent les medias à
cette question ; le centre d'art PICHA nous présente un tableau
composé d'une valeur de 9 pour une bonne image et une personne a
jugé cette image très bonne fin deux artistes ont quant à
eux jugés mauvaise l'image du Bureau Wallonie-Bruxelles deux autres la
trouvent bonne et une la juge très bonne.
Page | 78
TABLEAU No 4
Combinaison image et identité :
|
Personnes connaissant WBI
|
Personnes
connaissant pas WBI
|
Mauvaise image
|
Image moyenne
|
Bonne image
|
Très bonne image
|
No
|
NOMS DES
CENTRES
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
Total/15
|
%
|
Total/ 15
|
%
|
1
|
Halle de l'étoile
|
11/15
|
7.3%
|
4/15
|
2.6%
|
0
|
0
|
0
|
0%
|
11
|
7.3
|
0
|
0
|
2
|
CJK
|
7/15
|
4.6%
|
8/15
|
5.3%
|
0
|
0
|
2
|
1.3
|
3
|
2
|
2
|
1.3
|
3
|
CLAC
|
3/15
|
2%
|
12/15
|
8%
|
0
|
0
|
3
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4
|
CINETOILES
|
15/15
|
10%
|
0/15
|
0%
|
0
|
0
|
1
|
0.6
|
13
|
8.6
|
1
|
0.6
|
5
|
MDJ
|
0/15
|
0%
|
15/15
|
10%
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
CELTRAM
|
15/15
|
10%
|
0/15
|
0%
|
0
|
0
|
0
|
0
|
9
|
6
|
6
|
4
|
7
|
CERDAC
|
3/15
|
2%
|
12/15
|
8%
|
0
|
0
|
3
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
8
|
MEDIAS
|
8/15
|
5.3%
|
7/15
|
4.6%
|
0
|
0
|
4
|
2.6
|
4
|
2.6
|
0
|
0
|
9
|
PICHA
|
9/15
|
6%
|
6/15
|
4%
|
0
|
0
|
0
|
0
|
8
|
5.3
|
1
|
0.6
|
10
|
ARTISTES
|
5/15
|
3.3%
|
10/15
|
6.6
|
2
|
1.3%
|
0
|
0
|
2
|
1.3
|
1
|
0.6
|
Total et %
|
76/150
|
51%
|
74/150
|
49%
|
2/150
|
1.3%
|
13/150
|
8.5
|
50/150
|
33.1%
|
11
|
7.1
|
Interprétation des données
finales
Les résultats de notre enquête
révèlent que les proportions élevées en rapport
avec l'image de WBI est de 51% et 49% ne connais pas ce qu'est WBI.
On observe tout de même que sur le 100% des
enquêtés dont les artistes, les opérateurs culturels,
professeurs, operateur politique, auteurs et autre, sur l'image de WBI dans
bidimentionalité et variétés (dimension connaissance et
dimension notoriété). 1.3% soit 2 personnes sur 150ont une
mauvaise image de WBI, 13 personnes sur 150 soit 8.5% a une image moyenne de
cette organisation, la bonne image est prédominante avec
Page | 79
33.1% soit 50 personnes sur 150 et 7.1% à une
très bonne image de la Wallonie-Bruxelles. Pour trouver le total en
pourcentage nous avons pris le nombre obtenu diviser par le total partiel
multiplié par dix. N/15 X 10.
Synthèse des résultats
Au terme de cette enquête, ayant pour finalité de
prouver l'efficacité des outils et moyens de communication du BWBI, nous
nous sommes appuyés sur le questionnaire à base de
l'échantillon de 150 personnes ciblés. La satisfaction qui en est
ressorti, celle de 15 personnes par espace culturel, nous a permis de
vérifier l'efficacité des outils et moyens de communications mise
en place par le Bureau Wallonie-Bruxelles International.
Ainsi, dans l'ensemble, il se révèle que par
rapport à la première dimension de l'image ayant pour question
principale : connaissez-vous WBI ? Les résultats ont
montré que dans les dix espaces culturels cibles, l'image de WBI remonte
à 51% des acteurs qui connaissent WBI et 49% ne connaissent cette
organisation.
Alors qu'à la question de savoir : par quelle voie
l'avez-vous connu ? La majorité l'a connu à travers les
évènements.
A cet effet la communication de WBI devrait être
perçue comme un facteur par lequel un esprit peut affecter un autre.
Page | 80
En ce qui concerne la deuxième dimension de l'image,
dont la question principale est : quelle image avez-vous de WBI ?
L'issu de l'enquête révèle que 33.1% d'acteurs a une
bonne image de WBI, 8.5 est le pourcentage de ceux qui ont une image moyenne
cette organisation, 7.1% a une très bonne image et 1.3% a une mauvaise
image de cette représentation diplomatique de la Belgique
Francophone.
Par ailleurs, tout ce que WBI attend est
l'épanouissement de la culture au Katanga. Mais cet
épanouissement doit être déduit inconditionnellement de la
relation Emetteur-Récepteur, de la compréhension des images et
des signes y contenus. Cette relation implique pour ce faire, un
décodage du message en provenance de l'émetteur. L'on sait
généralement que c'est un préalable qui établit la
communication entre des acteurs en interaction.
Page | 81
Evidemment, cela inclut non seulement le langage écrit
et parlé mais aussi (...) tous les comportements
humains33.
Si la notoriété de la communication passe par le
facteur relation qui doit se créer entre émetteur et
récepteur, il n'en demeure pas moins vrai que la signification du
message en soit un autre facteur au coeur du phénomène de la
communication. S'il existe « une relation, il faut conclure que ce simple
fait déjà significatif et qu'il y a communication. Et la
signification, qu'elle soit de n'importe quel degré est toujours
attribuée et dépend toujours d'une personne, d'une situation, et
surtout d'un contexte34.
Les messages de WBI pour provoquer l'épanouissement de
la culture au Katanga doit suivre le schéma de la communication
d'influence et persuasive, en ce sens qu'il faut exercer une pression sur le
récepteur, surtout sur ces états psychologiques de façon
à réussir cette mission.
Dès lors, WBI devrait focaliser ses efforts sur «
les réseaux des outils de communication évènementielle qui
représentent un élément très important de sa
communication ». Lazarsfeld et Katz, découvrent d'une part que
« la réception d'un message ne suscite pas nécessairement
une réaction, et d'autre part, que le fait de ne pas recevoir un message
par l'intermédiaire d'un média n'empêche pas une personne
de réagir à ce message lorsqu'il est transmis au sein d'une
relation interpersonnelles »35
En somme il convient de considérer que les relations
avec les publics sont complexent plus qu'elles ne paraissent. Ainsi, il
33 WILBUR. Sc., la nature de la communication entre
les humains, in WILLET. G., la communication modélisée,
Ottawa, éditions du Renouveau Pédagogique, 1992, p.
81
34 idem
35 WILLET. G., op. cit.,p.317
Page | 82
semble impératif de tenir compte de trois importants
préalables : en s'adressant aux publics, il faut connaitre qui est son
réel récepteur, mesurer sa rétroaction et dans ce sens il
est important de modeler son message à la culture du
récepteur.
III.4. Analyse critiques de la communication externe de
WBI
La question essentielle que nous nous posons ici est de savoir
si la stratégie de communication externe mise en place par WBI est
efficace. Mais l'on devrait tout prendre en compte la mise en garde de
Westphalen qui rappelle qu'il « est impossible de chiffrer la
rentabilité d'une action de communication »36. Cependant
il existe quelques indicateurs, desquels on peut s'inspirer pour essayer,
évaluer une action de communication. Ce sont37
:
-
-
La notoriété de l'action : qui est au courant ?
La réaction de l'entourage : qu'en pensent les
bénéficiaires,
le grand public ?
- La répercussion sur la motivation interne ;
- La mise en valeur de l'exploitation par les medias : reprise
de
l'événement dans les journaux, dans quel esprit
et en quel terme ?
36 WESTHEPHALEN. M. E., communicator, 1 ere edition,
Paris, Dunod, 3 trimesters, 1989, P.13.
37 Idem
- Présence de quelques
moyens de
communication
- Existence de l'identité
visuelle.
- Utilisations des outils et
moyens de
communication. (mécénat, parrainage,
réseaux sociaux...)
Page | 83
FORCES
|
FAIBLESSES
|
- insuffisance des moyens de communication : La plupart des
interviewées ont connu WBI par les évènements par le site
web de la direction générale de WBI.
- Insuffisance au niveau de développement de
l'identité visuelle de WBI.
- Absence de la communication par les médias audiovisuels
(radio et
télévision).
- Pas d'efficacité des moyens de communication
utilisés par
WBI.
- La participation de WBI est parfois passive surtout avec les
acteurs moins connu.
- Absence d'une cellule de communication.
- les réseaux sociaux ne sont pas actualisés.
- pas de dépliants
|
Page | 84
III.5. perspective d'avenir
S'investir dans la promotion de la culture, n'est pas chose
facile pour n'importe quelle organisation. C'est ainsi qu'il s'avère
nécessaire pour nous de formuler quelques propositions à
l'organisation qui a fait l'objet de notre étude et celles avenirs.
Au bureau Wallonie-Bruxelles nous recommandons : Le
dépliant ; « Destiné à un public a priori
intéressé, il transmet une information plus approfondie. Tous les
aspects du sujet sont abordés de façon synthétique, avec
une hiérarchisation des titres et sous Titres. Ainsi, lors des
événements parrainés ou organisé,
Wallonie-Bruxelles International à travers sa cellule de communication
devra distribuer des dépliants pour permettre aux
intéressés de s'intéresser à lui ». Le News
letter ou journal d'entreprise ; « Pour ses partenaires et son public
cible, WBI pourra disponibilité un journal d'entreprise
périodique reprenant ses activités ». Journée porte
Ouverte ; « Organisation d'une journée d'information sur les
services proposés par WBI. La journée peut être
organisée au début de chaque semestre. L'organisation de ces
journées sera prise en charge par les correspondants et les
coordinateurs de la culture entrepreneuriale. Toutefois, c'est WBI qui leur
procure les affiches, les brochures, les guides, etc...
Cette présence favorise la
connaissance de WBI aussi
bien par ces supports de communication distribués que par la
transmission de l'information par «le bouche à oreille« vu
l'importance de ces moyens spontanés de diffusion de l'information
». Enquête image ; « mener des études annuelles de
satisfaction de la population
Page | 85
cible de WBI afin d'évaluer tous les aspects y compris
la communication ». En dehors des outils cités, WBI devra aussi
:
- Confirmer sa présence à des manifestations
scientifiques, universitaires, pédagogiques et saisir cette
présence pour distribuer les supports de communication de WBI.
- Utiliser la communication média (presse, magazine
spécialisé, radio...) pour bénéficier de la
couverture.
- Améliorer la qualité des supports de
communication de WBI (affiches, dépliants, guides...) en utilisant des
couleurs plus attirantes, une information plus simple, en y intégrant
des guides d'utilisation des services et ressources de WBI.
- Diversifier les supports de communication de WBI en pensant
à des gadgets (pièces en cuivre, en poterie, mascotte...) portant
le logo, les contacts de WBI. Cette publicité par l'objet peut
améliorer la notoriété de WBI.
- Mettre en place une unité chargée de la
communication de WBI. L'unité doit travailler en parfaite collaboration
avec les différentes unités. Cette unité sera
chargée de l'élaboration d'une politique de communication et
l'interface de WBI auprès du public interne et externe.
Enfin, il faut signaler que le recours aux stratégies
communicationnelles doit être fait de manière permanente pour
assurer à son entreprise un succès à long terme. De ces
stratégies, l'entreprise en tiendra son image.
Page | 86
CONCLUSION GENERALE
Tout au long de ce travail qui a porté sur « le
pilotage de la communication externe dans une organisation internationale, cas
du Bureau Wallonie-Bruxelles, nous avons étudié les
stratégies de communications externes qu'utilise le Bureau
Wallonie-Bruxelles pour communiquer avec ses partenaires et atteindre ses
cibles à l'égard de sa mission, celle de promouvoir la culture,
l'éducation, l'agriculture et le commerce extérieur.
Nous sommes parti du constat selon lequel le Bureau
Wallonie-Bruxelles multiplie d'innombrables actions de communication au profit
des acteurs culturels Katangais.
Ce constat nous a permis de chercher à comprendre
pourquoi la communication du Bureau Wallonie-Bruxelles, qui vise avant tout
l'épanouissement de la culture et des entreprises culturelles, n'est
efficace. D'autres questions subsidiaires ont été posées :
c'est notamment celles qui ont cherché à comprendre les outils de
communication utilisés par le Bureau Wallonie-Bruxelles et juger leur
efficacité vis-à-vis de la cible.
Pour mieux comprendre ces problèmes, nous avons
convoqué la méthode systémique. Cette méthode nous
a permis de comprendre la place qu'occupe la communication au sein du Bureau
Wallonie-Bruxelles pour enfin en saisir le fonctionnement... A cette
méthode, nous avons enfin joint la méthode historique dont
l'importance était de retracer la
Page | 87
genèse et l'évolution du Bureau
Wallonie-Bruxelles dans la ville de Lubumbashi.
Seules les méthodes n'ont pas suffi pour mener à
bon port notre étude, voilà pourquoi nous avons recouru à
quelques techniques, notamment l'observation directe qui nous a permis d'entrer
en contact avec le Bureau Wallonie-Bruxelles pour voir comment s'organise la
communication externe. La technique documentaire, quant à elle, nous a
permis de comprendre la réalité soumise à notre
étude grâce aux documents écrits : livres, revues,
dépliant, mémoires... C'est avec l'interview structurée
que nous avons ponctué la partie consacrée aux techniques.
La théorie systémique, sur laquelle nous avons
fait reposer notre travail, nous a été d'un appui certain dans la
mesure où, elle nous a permis d'analyser la communication du Bureau
Wallonie-Bruxelles dans sa totalité, sans en négliger un seul
domaine.
Autrement dit, nous avons analysé la communication
externe du Bureau Wallonie-Bruxelles comme un système ayant des
sous-ensembles qui interagissent en fonction du contexte et du sens qui peuvent
être construits.
A la théorie systémique, nous avons
ajouté la notion de communication corporate pour comprendre que le
Bureau Wallonie-Bruxelles en tant qu'institution devra parler d'elle, de ses
vertus, sa personnalité, son image auprès du public externe.
Page | 88
Enfin, au deux théories s'est jointe celle de la
valorisation de soi d'Ervin GOFFMAN qui stipule qu'à chaque rencontre,
chaque acteur cherche à donner une image valorisée de
lui-même : c'est la valeur sociale positive qu'une personne revendique
à travers les actes qu'elle pose au cours d'un contact particulier.
Le Bureau Wallonie-Bruxelles en tant qu'organisation a besoin
de se doter d'une valence quelconque aux yeux des lushois en parlant de lui, de
ses vertus...
Au premier chapitre, il a été question de
définir les concepts clés qu'on trouve dans le thème sous
études. Le deuxième chapitre a consisté à retracer
l'historique du Bureau Wallonie-Bruxelles depuis sa création
jusqu'à sa configuration actuelle. Au troisième et dernier
chapitre nous avons analysé minutieusement les outils, moyens et
stratégies de la communication externe du Bureau Wallonie-Bruxelles. Il
ressort de cette analyse qui s'est appuyée sur l'enquête dont
l'échantillon s'est élevé à 150 personnes pris dans
dix espaces culturels, que le Bureau Wallonie-Bruxelles n'a pas une forte
notoriété, mais une bonne image.
Comme suggestion pour pallier aux écueils, nous avons
proposé la communication évènementielle. Nous nous sommes
appuyé sur sa dimension de médias et hors médias. Le
Bureau Wallonie-Bruxelles est donc face à une nécessité
factuelle qui lui oblige l'adoption des nouvelles façons de communiquer.
La communication évènementielle est avantageuse parce qu'elle
constitue un prétexte idéal pour rebondir et communiquer sur une
valeur qui ne change pas, elle
Page | 89
offre de nouveaux horizons à une stratégie de
communication qui peut s'être essoufflée38
38 BRAULT L, Op. Cit. P40
Page | 90
BIBLIOGRAPHIE
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II. dictionnaires
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Paris, 2010
- BALLE F, Dictionnaire des médias, Paris,
Larousse, 1978
- Dictionnaire Encyclopédia Universalis, Paris,
S.A., 1988 - ROBERT Paul, Dictionnaire le nouveau petit Robert, Paris,
2010
- LA MIZET, B., Dictionnaire Encyclopédique des
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III. TFC et mémoire
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ministère de l'environnement, culture, sport, arts, loisir, et
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humaines, UNILU, Lubumbashi, 2009,Inédit
2. MWAD KAMWENYI F, la communication
événementielle et ses manifestations comme lieu et moment de
pratiquer des relations publiques, mémoire en SIC, Faculté
des lettres et sciences humaines, UNILU, Lubumbashi, 2008,
Inédit
Page | 93
3. ZAHARA Mathieu, l'élargissement des domaines
d'interaction en événementiels influences sur les
stratégies des agences, mémoire, université Toulouse
1, Sciences sociales, 2008
IV. COURS
- MAKAL SAMANYONG, Relation Publique, G2 SIS,
2002001.
- EKAMBO. J.C., Nouvelle anthologie de la
communication, Kinshasa, Ifasic, 2006, P.30, Lire aussi MATTELLART, A.
L'invention de la communication, Paris, la Découverte, 1994.
- MBAYO, J., Etude approfondie des questions
d'actualité, cours inédit, L1 SIC,
2002-20032.
- Mpungu MULENDA, OP. Cit.
- HEBERT M., l'approche systémique appliquée
à la communication et la gestion des conflits dans les couples mixtes,
mémoire de maitrise en communication, université du
Québec à Montréal, aout 2009.
- Camille KAMBA, cours d'information et communication
G2 SIC/ UNILU 2014
- MBAYO, J., Etude approfondie des questions
d'actualité, cours inédit, L1 SIC,
2002-2003.
Page | 94
V. Webographie
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Www.
Stratégie.fr/evenementielle.htm. le 19/12/2012.
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http://www.dicocitations.com/definition
littre page consultée le 17 avril 2016
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http://www.passcreamode.com
. Consulté 19/1/2016
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www.hearvent-expo.com/A-propos-756.htm,
consulté le 19/12/2015
- « Définir une stratégie de communication
», page consultée le2 février 2016 sur
VI. AUTRES SOURCES
- Centre des jeunes de la KATUBA
- Centre Littéraire pour le traitement des
manuscrits(CELTRAM)
- Centre des lectures et d'Animation
Culturelle(CLAC)
- Cinéma de l'étoile de Lubumbashi(CINETOILE)
- Halle de l'étoile
- Centre des recherches pour la Documentation de
l'Afrique Central(CERDAC)
- Maison des jeunes
- KANINDA. L., chargée de communication WBI Lubumbashi.
Page | 95
VII. INTERVIEWS
- KABEYA. A., Cheffe du Bureau Wallonie-Bruxelles
- ZUKA. J., Artiste musicien
- DUGLAS., Réalisateur
- MULONGO. H., Secrétaire du CELTRAM
- AMURI MPALA, Président honoraire du CELTRAM
Page | 96
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION p1
0.1. Choix et Intérêt du sujet P1
0.2. Etat de la question P2
0.3. Problématique P4
0.4. Hypothèses P6
0.5. Méthodes et technique P8
0.5.1. Méthodes P8
0.5.2. Techniques P10
0.6. Délimitation du sujet P10
0.7. Subdivision du travail P11
CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL P12
I.1. CADRE THEORIQUE P12
I.1.1. la théorie systémique de la
communication P12
I.1.2. théorie de la communication
institutionnelle P14
I.1.3. théorie de valorisation de soi P15
I.2. CADRE CONCEPTUEL P17
I.2.1. la communication externe P17
b. la communication P17
1.2.2. Le pilotage P27
1.2.3. Organisation P27
1.2.4. Organisation international P28
1.3. Concepts connexes P29
1.3.2. Stratégies P29
1.3.3. Stratégies de communication P32
Page | 97
1.3.4. Système P32
1.3.5. Interaction P34
1.3.6. L'information P35
CHAPITREI II. PRESENTATION DU BUREAU WALLONIE-
BRUXELLES P41
II. APERÇU HISTORIQUE P41
III. PRESENTATION DU BUREAU WBI LUBUMBASHI P47
III. SITUATION GEOGRAPHIQUE P48
VI. FONCTIONNEMENT P48
CHAPITRE
III. LA COMMUNICATION EXTERNE DE WBI P52
III.1. rôle et importance de la communication à
WBI P52
III.2. les effets de la communication externe de WBI P53
III.2.1. les outils de communication externe de WBI P66
III.3.2. Présentation de l'échantillon P67
III.3.3. Objectifs poursuivis P68
III.3.4. Présentation du questionnaire P68
III.4. Analyse critiques de la communication externe de WBI
P77
III.5. perspective d'avenir P79
CONCLUSION GENERALE P81
BIBLIOGRAPHIE 84
1. Livres 84
2. Dictionnaires 86
3. TFC et mémoire 87
4. COURS 88
5. Site web 88
6. AUTRES SOURCES 88
7. INTERVIEWS 89
TABLE DES MATIERES p96