Introduction
Dans ce chapitre, nous allons de prime abord
procédés à la présentation de la méthode
d'analyse que nous avons utilisée, pour terminer nous
présenterons la modélisation de la situation nous permettant
d'implémenter la solution que nous avons proposée en une
application.
I-INTERET DE LA MODELISATION ET CHOIX DE LA METHODE
D'ANALYSE
La méthode MERISE (Méthode de Réalisation
Informatique par les Sous-Ensembles) est une méthode de
développement de réalisation des projets informatiques. Sa force
est de structurer les besoins des décideurs de façon simple et
compréhensible. Merise améliore la communication entre les
différents acteurs du processus de développement, et grâce
à ses modèles encadre le projet tout en protégeant de ce
fait les intervenants d'un possible développement hors sujet.
C'est un cheminement intellectuel qui peut aussi aider
l'entreprise à mieux se connaitre, mieux se comprendre et ainsi à
mieux communiquer. Le projet Merise s'articule autour d'un schéma
directeur qui détermine et planifie le projet et ses enchainements. Elle
est basée sur la séparation des données des traitements,
ce qui assure une longévité au modèle. Cette
séparation se fait suivant trois niveaux.
Tableau récapitulatif des niveaux
d'abstraction de Merise
Niveaux
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Données
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Traitements
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Conceptuel (Quoi ?)
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Modèle Conceptuel des Données (Objets,
Caractéristiques, relations)
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Modèle Conceptuel des Traitements
(Evènements, Opérations, Résultats)
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Organisationnel
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Modèle Organisationnel des données
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Modèle Organisationnel des
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Rapport de stage rédigé et
présenté par Mimodje Noupeyou Modeste
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LA MODELISATION
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Traitements
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Logique (Quand ? Qui ? Où ?)
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Modèle Logique des Données (Base de données,
fichiers)
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Modèle Logique des traitements (Manuel
ou automatisé)
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Physique
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Modèle Physique des Données (Système de
Gestion de Base de données, Système de Gestion
de Fichier)
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Modèle Opérationnel et Physique des
Traitements (Transaction, programme)
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Merise offre de même les avantages tels que le
contrôle des redondances des données, la prise en compte les
besoins des utilisateurs pour les intégrer dans la phase de
réalisation et de vérification de la concordance entre
donnée et traitement afin d'assurer que toutes les données
nécessaires au traitement sont présentes pour éliminer les
données superflus.
II-LES REGLES DE GESTION
En réponses aux questions « Quoi faire ? Et avec
quelles données ?», nous énumérons les règles
de gestions qui ne sont en d'autres termes que les principes budgétaires
et les principes comptables.
Tableau récapitulatif des règles de
gestions
Règle de gestion
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Signification
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PRINCIPES BUDGETAIRES
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L'antériorité budgétaire
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La réalisation de toute recette et de toute
dépense est soumise à une autorisation préalable. Il est
donc obligatoire de procéder au vote et à l'approbation du budget
communal avant le début de l'exercice.
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L'annualité budgétaire
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Le budget est voté pour une période de douze
mois allant du 1 er janvier au 31 décembre de l'année. Une
journée complémentaire est accordée du 1" janvier au 31
janvier de l'année suivante pour ordonnancer, recouvrer les recettes
émises et payer les dépenses liquidées et
ordonnancées.
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L'équilibre budgétaire
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Le budget communal est voté en équilibre de recette
et de dépense.
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L'universalité budgétaire
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Le montant intégral des recettes attendues au cours
d'une période et le montant intégral des dépenses à
effectuer doivent être portés au budget. Par voie de
conséquence, toute contraction entre les dépenses et les produits
de la commune demeure formellement proscrite.
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Rapport de stage rédigé et
présenté par Mimodje Noupeyou Modeste Page 30
LA MODELISATION
L'unité budgétaire
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A l'exception des autorisations spéciales, toutes les
opérations
financières sont retracées dans un document
unique détaillant, les recettes selon leur origine et les
dépenses par nature économique et par centre de consommation ou
d'activités.
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La spécialité des crédits.
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Un crédit voté pour une nature de dépense
déterminée et faisant l'objet d'un chapitre distinct ne peut
être utilisé que pour les besoins définis par ce chapitre.
Toutefois, au cas où des incidents survenus dans l'exécution du
budget l'y obligeraient, le Magistrat Municipal peut procéder à
des virements de crédits dans le strict respect de la
réglementation en vigueur.
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Le système de gestion
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Les recettes sont prises en compte au titre du budget de
l'exercice au cours duquel elles sont encaissées par le Receveur
Municipal. Les dépenses sont prises en compte au titre du budget de
l'exercice au cours duquel les mandats de paiement y relatifs sont visés
par le Receveur Municipal (comptable mandataire). Ces dépenses doivent
être payées sur les crédits dudit exercice quelle que soit
la date ou le fait générateur de la créance à
payer.
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La séparation des fonctions d'ordonnateur et de
comptable
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Les attributions d'Ordonnateur et celles du Comptable sont
incompatibles. Le Magistrat Municipal émet les titres
de recettes, contracte les engagements juridiques, liquide et ordonnance les
dépenses. Il établit un compte administratif en fin d'exercice.
Le Receveur Municipal, reçoit, vérifie, prend en compte, recouvre
les
recettes et paie les dépenses
régulièrement ordonnancées par
l'ordonnateur, conserve les fonds de la commune, tient
la comptabilité de la commune. Il présente un compte de
gestion en fin d'exercice.
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