IV- Conciliation des deux méthodes de
réalisation d'un plan de
trésorerie
Comme cela a été rappelé ci-dessus, le
principal instrument pour élaborer le plan de trésorerie reste la
connaissance du gestionnaire. En effet, la méthode scientifique
précédemment développée peut manquer de
cohérence. C'est ce qui justifie la priorité donnée aux
connaissances du gestionnaire pour déterminer le niveau de
prévision. La production d'un plan de trésorerie passe
obligatoirement par les étapes suivantes :
Etape 1 : Elaborer la
maquette de prévision qui comprend au niveau de la première
colonne les différentes rubriques à prévoir. Ensuite,
chaque mois est subdivisé en trois colonnes dont une
réservée aux prévisions, la seconde qui sert à
répertorier l'exécution et la dernière renseigne sur
l'écart entre les prévisions et les réalisations. C'est
cette dernière qui permet au gestionnaire d'évaluer la
qualité de ses prévisions.
Etape 2 : Projection des
recettes. Le premier élément du poste de recette est la balance
d'entrée, c'est-à-dire le solde de la période
précédente.
Etape 3 : Projection des
dépenses.
Etape 4 :
Détermination des soldes prévisionnels. Un solde positif
correspond à un excédent de financement et pourrait amener le
gestionnaire à le placer. Par contre, un solde négatif est
synonyme de déficit et nécessite que des actions de financements
soient entreprises pour le combler.
Etape 5 : Actualisation. En
fonction de l'évolution conjoncturelle, certains
évènements amènent le gestionnaire à réviser
son plan de trésorerie. C'est une étape très importante
pour le suivi.
Etape 6 : Analyse du plan de
trésorerie. Le gestionnaire doit pouvoir analyser son plan de
trésorerie avec une fréquence bien définie. Cette
activité lui permet de prendre en compte les évolutions
intervenues et de mieux réaliser les prévisions futures.
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