CONCEPTION ET IMPLEMENTATION D'UNE BASE DE DONNà‰ES POUR LA PRODUCTION DES STATISTIQUES DE DELIBERATION.

Section1 : MODÉLISATION CONCEPTUELLE DES DONNÉES

I. Définition et but

La modélisation conceptuel de données est « la représentation de l'ensemble des données  de système sans tenir compte les aspects technique et économique de mémorisation et d'accès, sans se référé à la condition d'utilisation par tel ou tel traitement. »^10(*)Elle permet de décrire le réel perçue c.à.d. les manipulées dans le système.

5. Construction d'une base de données

Dans la démarche de création du model conceptuel de données, il existe deux approches à savoir :

- L'approche déductive qui s'appuie sur l'existence préalable d'une liste d'information à structurer ;

- L'approche inductive qui cherche à mettre rapidement en évidence des différents concepts évoqués dans le discours puis à les décrire par des informations.^11(*)

Avoir les deux approches, la première va du général vers le particulier tandis quela seconde va du particulier vers le général.

Par rapport aux deux approches qui ne s'opposent pas mais cohabitent, nous proposons la démarche ci-après.

1.1. Règles de construction du MCD

- Elaboration du dictionnaire de données ;

- Enumération des règles de gestion ;

- Choix d'un formalisme (model) ;

- Recensement des entités et associations, par des vues externes en y définissant les cardinalités ;

- Description des entités par leurs propriétés en y définissant pour chaque entité, son identifiant ;

- Détermination des propriétés, des associations si et seulement si elles sont porteuses ;

- Modélisation par le regroupement des vues externes.

1.2. Formalisme ou modèle

MCD utilise le modèle « Entités - Association ». Ainsi dans ce formalisme nous allons voir les concepts de base ci-après :

6. Objet (Entité)

Un objet représentant des unités que l'on peut distinguer.

- Entités manipulables ou physiques : une table, un avion, un livre, ... ;

- Entités non manipulables ou conceptuelles : un compte client, un service.

Dans une entreprise, on se limite aux entités utiles pour la modélisation, c'est-à-dire celles qui vérifient les deux conditions suivantes :

- On connaît plusieurs unités ;

- On souhaite que la base de données contienne des informations sur ces unités.^12(*)

Voici de nouveau le formalisme d'un objet.

Nom

Identifiant

Propriété1

Propriété2

Propriété3

251698176 Nom Objet

251630592Objet ou Entité

Relation : Une relation caractérise un lien existant entre deux ou plusieurs entités. Elle est souvent décrite sous forme d'un verbe à l'infinitif, conjugué ou sous forme de préposition. Elle est aussi parfois porteuse de propriété.

Dans ce schéma indique le formalisme d'une relation.

Nom Relation

Propriété

251697152

Par exemple :

Entre les entités Etudiant et Professeur, il existe une relation ENSEIGNER définissant le cours enseignera l'étudiant par le professeur.

Là aussi, deux niveaux de discours :

Au niveau type :

La relation ENSEIGNER entre l'entité ETUDIANT et

L'entité PROFESSEUR

Au niveau occurrence :

 « Le cours de TBDD ENSEIGNER par l'Assistant Konkfie à l'étudiant Becko. »

D'où la relation ou association représente les sémantiques qui peuvent existés entre plusieurs entités ou objets.

Dimension d'une relation : C'est les nombres d'objets participent à une relation.

Occurrences : C'est un élément individuel qui est une partie d'une relation. D'où une valeur qu'on peut prendre.

Contraintes de cardinalité : C'est le nombre minimum et maximum d'une association ou relation des objets.

Propriété : Une propriété est un atome sémantique élémentaire d'une information 

Manipulé (élément descriptif d'une entité ou association).

Identifiant : Est une propriété qui permet de designer une seule entité.

Contraintes d'intégrité fonctionnelles(CIF) 

C'est le cas qui intervient lorsque dans le modèle conceptuel de données, nous retrouvons les couples :

(0,1) ou (1,1) d'une part

Et

(0, N) ou (1, n) d'autre part.

Donc nous trouvons les combinaisons suivantes :

(0,1) (0, n), (0,1) (1, n) ;

(1,1) (0, n), (1,1) (1, n).

Qui veut dire :

- (0,1) : Aucune ou une fois ;

- (1 .1) : Au moins une fois ou plusieurs fois ;

- (0, n) : Aucune ou plusieurs fois ;

- (1, n) : Au moins une fois, ou plus plusieurs fois.

Dans ce cas, la relation disparut mais sa sémantique demeure, car l'objet qui a la cardinalité (0, n) ou (1, n) est comme père et cède sa clé primaire à l'objet qui a la cardinalité (0,1) ou (1,1) qui a son tour comme fils.

Etant donnée que le fils possède une clé primaire, celle qu'il vient d'hérité du père et une clé étrangère par ce qu'elle est clé primaire dans sa table respective. Si la relation était porteuse des propriétés, elles migrent vers la table fils. D'où CIF indique une dépendance entre plusieurs participations à une relation.

* ¹⁰ Nanci D., Espinasse B., Ingénierie des systèmes d'information Merise deuxième génération, Paris, Sybex, 1998, p. 127

* ¹¹ ibidem

* ¹²