3.1.2.2-Analyse des résultats
Des résultats de notre étude, il ressort que
plus de la majorité des animateurs apprécie leur conditions de
travail l'un des fondamentaux bien de fois négligés pour une
bonne alphabétisation. C'est ce qu'illustre nos données du
tableau N°8 à travers des modalités de réponses
obtenues telles que : `'les conditions de travail sont bonne'' et
`'condition acceptable'' avec comme pourcentages respectifs de 60% et 40% sur
un total de cinq animateurs. Ces derniers affichent leur maitrise des objectifs
des programmes comme l'a illustré le tableau N°9 où sur les
cinq enquêtés, cinq ont reconnu qu'ils maitrisent les objectifs
soit un taux de 100%.Chose curieuse ce taux n'est pas toujours vérifier
du moment un tour sur le terrain où les animateurs font des amalgame sur
les notions lors du déroulement des cours. Dire ici qu'il maitrise les
objectifs est un paradoxe face à la réalité du terrain.
Cette pseudo maitrise total n'occulte guère les difficultés
qu'ils éprouvent pendant le période des cours, illustré
dans le tableau N°10. Ces difficultés s'expliquent à travers
l'irrégularité des apprenants au cours à un taux de 60%.
Mieux ceux qui semblent maitriser les objectifs n'ont pratiquement pas de
support didactique, ce qu'eux même reconnaissent à
100%.Voilà des contraintes qui ne favorisent pas toujours un bon
déroulement et n'assure pas une qualité aux séances
d'alphabétisation. Cet état de chose n'empêche pas les
animateurs de reconnaitre que les cours répondent `'souvent'' aux
besoins élémentaires des apprenants à un taux de 60% des
enquêtés (Le tableau N°11). Ils ont aussi reconnu à
80% que les cours ne répondent guère aux besoins
spécifiques des apprenants (tableau N°12).Il est claire quetels
qu'ils sont conçus aujourd'hui, les programmes d'alphabétisation
n'apportent grande réponse au besoin en santé de la
population.
Notre inquiétude ici réside dans le fait que
l'imagination des responsables de rédaction des programmes est si
profonde que les objectifs définis dans les bureaux ne sont jamais
à l'antipode des besoins élémentaires des
apprenants. Malheureusement, les mêmes animateurs qui
ont reconnu que les objectifs rencontrent l'assentiment total des apprenants
ont affirmé comme l'a illustré le tableau N°13 à 100%
que les cours ne répondent pas aux besoins de la population en
santé. Ce qui vient confirmé l'absence totale ou la
non-assistance des agents de santé qui n'ont jamais appuyé les
animateurs ne se reste que dans le cadre du recyclage de ces derniers face
à un problème sanitaire. Il urge que les questions de
santé s'intègre aux questions d'alphabétisations et que
les animateurs soient conséquemment formés.
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