Exposition aux risques morpho-hydrologiques dans deux secteurs périurbains de la ville de Yaoundé. Cas des monts Akok-Ndoué et Mvog-betsi au sud-ouest de la ville.( Télécharger le fichier original )par Georges Ghislain FOFACK MUJIA UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ - Master 2016 |
I.2. AU PLAN OPÉRATIONNELConcernant cet aspect, nous avons des structures plus pratiques chargées de la mise en oeuvre des mesures de protection. Nous avons à ce titre : V' Les Cellules de Veille Sécuritaire V' La Commission d'Agrément des Plans d'Urgence V' La Commission d'Analyse des Risques de Construction I.2.1. Les Cellules de Veille Sécuritaire (CVS)Ce sont des mécanismes de collaboration au niveau local, placés auprès des autorités administratives (gouverneurs de régions et préfets). Elles ont été mises en place suivant les termes d'une circulaire du MINATD du 15 janvier 2010. Elles ont pour principale mission : le renforcement des mesures de prévention des risques dans les unités administratives de l'État. I.2.2. La Commission d'Agrément des Plans d'Urgence (CAPU)C'est une plate-forme interministérielle chargée d'approuver les outils d'opération interne en cas de crise. I.2.3. La Commission d'Analyse des Risques de Construction (CARC)C'est un mécanisme de concertation en matière d'élaboration de normes de construction des immeubles. Le constat qui se dégage de cette architecture structurelle qui entoure la gestion et la prévention des risques, est que le pays dispose d'un ensemble de structures, mais dont la majorité est purement consultative. De plus, il semble également surgir de cette analyse que, plusieurs de ces structures tant stratégiques qu'opérationnelles, opèrent ou sont actualisées et déployées uniquement lorsque les crises surviennent. 98 Aussi, au regard du rôle assigné à l'ONR, on se rend compte dans la pratique, qu'il y a un défaut de disponibilité des données collectées en ce qui concernent les risques de façon générale et les risques naturels en particulier. La figure 32 présente l'architecture fonctionnelle des organes en charge de la gestion des risques au Cameroun. Il se dégage dans cette architecture, qu'aucun centre de recherche n'est associé , aucune équipe scientifique, aucune équipe de recherches spécialisées, aucun laboratoire scientifique dédié à l'étude et l'analyse des risques de glissements de terrain et/ou d'inondations ne participent à des études de terrain afin de dresser des plan de gestion et de prévention des risques en milieu urbain.. Bref l'organisation de la gestion et la prévention des risques y est purement administrative. Pourtant, un observatoire national du risque (ONR) comme nous l'avons vu a été créé (Voir annexe 1) par l'arrêté n° 037/PM du 19 mars 2003. Les rapports émanant de cet organisme ne sont pas permanent et surtout présente une analyse sommaire de la situation du Cameroun en ce qui concerne les risques (naturels, technologiques et sanitaires). Ces rapports sommaires réalisés à l'échelle nationale, ne présentent pas la vulnérabilité des populations face aux risques à une échelle fine (par exemple, l'exposition des villes face aux risques). 99 Conseil Organe Au plan stratégique Observatoire ? Collection ? Gestion ? Diffusion des informations sur les risques Plate-forme Nationale pour ? Concertation ? Échange d'information sur les risques DIRECTION DE LA PROTECTION CIVILE Cordonne Cellules de Veille (CVS) Collaboration locale Source: www.minatd.cm/DPC/ONR/ Adaptation graphique Fofack Mujia Georges Approbation des Commission Au plan opérationnel Commission d'Analyse Concertation sur Figure 32: Schéma de coordination des structures de la DPC 100 |
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