EPIGRAPHE
« Si la musique permet d'améliorer
l'efficacité des messages, l'influence est également
réciproque : la publicité permet de vendre la
musique. »
VIRGINIE BARNIER
DEDICACE
A mes parentsFREDDYMUSIMBWA SHABANI
etVICKY ZAINAKASSA pour toute leur prévention et
soutient qu'il ne cesse de m'apporter tout au long de mon parcourt vital et
scolaire.
A mes frères et soeurs, amis et connaissances de la
famille SHABANI que l'amour qui nous unisse dure pour toujours et à
jamais.
AISHA ZADIA SHABANI
REMERCIEMENTS
Nos sincères remerciements s'adressent d'abord à
Dieu tout puissant, pour nous avoir comblés de sa grâce en nous
octroyant un souffle de vie.
Ensuite, nos remerciements vont tout droit à la famille
SHABANI pour ses innombrables exploits pour mon intérêt
supérieur. Aux autorités académiques de
l'université de Goma (UNIGOM), plus particulièrement à
AIME BUTOTIMA, doyen et supérieur pour son soutient intellectuel.
Nos vifs remerciements s'adressent également à
la grande famille des frères amis et connaissances, Héritier
SHABANI, Fulgence SHABANI, Stephane SHABANI...
Que tous trouvent la bénédiction de l'Eternel
Dieu le tout puissant à travers ce modeste travail.
AISHA ZADIA SHABANI
SIGLES ET ABREVIATIONS
Fm: Frequency Modulation
KBT: Kivu Business Tour Agency
MHz: Mega Hertz
TMB: Trust Merchant Bank
0. INTRODUCTIONGENERALE
0.1. ETAT DE LA QUESTION
L'importance de cette option est du côté de cet
état de lieux de certains travaux antérieurs se rapportant
à notre sujet pour essayer de marquer une ligne de démarcation
avec le nôtre.
Les recherches ci-après ont retenu notre
attention :
o Christophe da conceicaodans son ouvrage
intitulé « La musique et la
publicité »1(*)dit que la musique est un outil indéniable dans
l'élaboration d'une publicité destinée à être
exploitée dans l'un des mass medias comme la télévision,
le cinéma (agissant avec l'image) ou la radio (ou elle agit sur
l'imaginaire).Tout au long de ses différentschapitres, il a
constaté que la musique a une grande influence sous différents
aspects comportementaux sur les individus.
o FIKIRI MUZUNGU Franckdans son travail
intitulé « L'impact de la publicité dans la vente d'un
produit brassicole (cas de la maltina) », s'est posé la
question de savoir quel estl'impact de la publicité sur le marché
de la société ?L'hypothèse à cette question
relève que la publicité organisée par la Bralima à
travers la boisson MALTINA aurait un impact significatif et contribuerait
fortement à son chiffre d'affaire du point de vue de son comportement
sur le marché.2(*)
o KANINDA KALONJI John a traité
de « L'impact de la publicité sur le comportement d'achat des
consommateurs (cas de Zua connexion) »3(*).A ce sujet, il s'est posé la question
suivante :comment la publicité agit-elle sur le
consommateur ?
Son hypothèse révèle que la
publicité est l'un des outils de la communication marketing qui
influencerait de façon positive le comportement d'achat du consommateur.
Sa réception est nécessaire avant que le message qu'il
véhicule puisse produire un effet quelconque. Cette réception
regroupe un arsenal d'événement tels que l'attention
portée au message, sa perception, sa compréhension, etc. C'est
cette affirmation qu'il a retenu à l'issue de sa réflexion sur
le sujet sous l'analyse.
o DIEUDO NGANDU KITWA qui a parlé de
« L'importance de la musique dans la publicité »,
s'est posé la question de savoir quel serait l'importance de la musique
dans la publicité. Son hypothèse stipule que la musique serait
l'un des éléments nécessaires constituant un spot
publicitaire.
L'innovation de notre étudeportant « Le
rôle de la musique dans la publicité (Cas
d'Orange bilengi) » réside dans le fait qu'il vient
démontrer comment la musique a une importance capitale dans la relation
publicitaire en donnant des informations para-textuelles et para visuelles en
l'occurrence les pochettes de disques qui donnent une image de l'album.
0.2. PROBLEMATIQUE
Il nous semble important d'étudier l'association de la
musique et de la publicité à l'heure où la communication
est devenue le centre de toute activité humaine. En effet, de nos jours,
rien ne peut plus se réaliser sans communiquer, surtout que la
communication touche tous les aspects de la vie de l'homme.
La perspective est de comprendre comment et pourquoi, la
musique est devenue une forme de communication spécifique et dans ce
cas-ci spécialement dans « la publicité ».
Pour YOLANDE ML, la musique est clairement
utilisée de bien d'autres manières différentes que lors du
romantisme et de l'esthétique artistique du XIXème : la musique
par et pour elle-même.4(*)
L'union entre la musique et la publicité date depuis
déjà très longtemps. Comme le montre J.R Julien (1989),
elle commence avec les vendeurs qui criaient dans les rues pour vendre leurs
produits. La naissance et le développement de la radio marque une
étape très importante de cette union. Par la suite, les musiques
investiront le cinéma et la télévision en accompagnant
l'image publicitaire.5(*)
La recherche actuelle à propos de l'influence de la
musique sur les messages publicitaires s'intéresse à ces
éléments principaux : l'appréciation de la
publicité par le récepteur et la mémorisation. La musique
agit par deux voies parallèles : une influence affective et une
influence cognitive. La voie affective concerne l'agrément perçu
par le consommateur : s'il apprécie la musique, il
appréciera en conséquence le message publicitaire. La voie
cognitive concerne la similarité que le consommateur perçoit
entre la musique choisie et les autres éléments des messages.
Ce pendant effet et cognition peut agir en même temps,
générant une expérience à part entière
insistant plusieurs sens à la fois, on parle alors de vision
expérientielle de phénomène.
Ainsi, chacune des deux voix peut interagir sur autre, les
émotions générées par la musique provoquant des
cognitions et les cognitions donnant naissance à des émotions.
Une musique sélectionnée a un effet sur
l'agrément ressenti et sur la mémorisation des spots. Cet effet
se produit par divers processus : conditionnement classique (la musique
rappelle la marque et vice versa) ou transfert affectif (le récepteur
aime une musique, l'associe à une marque, et aime en conséquence
la marque) de nombreux messages se sont fondés sur cette
stratégie.
Julien J.R. affirme que la musique a une importance capitale
dans la relation publicitaire puisqu'elle donne des informations para
textuelles et par-visuelles (comme les pochettes de disque qui donnent une
image de l'album). En effet, dans un message publicitaire, la bande est
ressentie par le récepteur comme quelque chose en plus, un faire-valoir
qui est au service de l'image et du message, et non comme une identité
propre à elle.6(*)
En outre, les recherches actuelles à propos de
l'influence de la musique sur les messages s'intéresse à deux
éléments principaux : l'appréciation de la
publicité par le récepteur et sa mémorisation.
Comme nous l'avons dit plus haut, cette musique agit par deux
voies parallèles :une influence affective et une influence
cognitive. La voie affective concerne l'agrément perçu par le
consommateur : s'il apprécie la musique, il appréciera en
conséquence le message publicitaire. La voie cognitive concerne la
similarité que le consommateur perçoit entre la musique choisie
et les autres éléments du message.
Quant à « Orange bilengi », qui est
une appellation de l'ensemble des offres, promotions et réductions
tarifaires qu'Orange RDC met à la disposition de ses abonnés
où sur le plan tarifaire les abonnés orange peuvent appeler
d'autres réseaux à 8.5 unités la minute au lieu de 15
unités la minute comme avant ; sur le plan promotionnel Orange met
à la disposition de ses abonnés des forfaits qui leur permettent
de communiquer plus de deux fois moins cher qu'à la normale, mais aussi
des offres qui permettent aux abonnés d'activer les unités d'une
manière journalière, hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle ou
semestrielleen les convertissant en mégaoctets pour naviguer sur
internetgrâce à leur connexion 3G+.Pour que la communication de
tout ceci atteigne le maximum des abonnés possible, il a
été nécessaire de concevoir un spot publicitaire.C'est le
dernier sur lequel nous focalisons notre attention afin de nous rendre compte
de son rôle que la musique y joue. Il s'agit d'examiner si la musique
dans un spot publicitaire est aussi un élément qui accroche le
public cible.
Pour mieux circonscrire ceci, nous nous attèlerons sur
la question suivante :
Quel est le rôle que joue la musique dans le spot
publicitaire « Orange bilengi »?
0.3. HYPOTHESE
L'hypothèse est une supposition, une réponse
provisoire, une position initiale à partir de laquelle on conduit un
raisonnement.7(*)
Pour mieux conduire notre recherche, nous allons concentrer
notre recherche autour de ces deux hypothèses clés
La musique dans le spot publicitaire « Orange
Bilengi » :
a) affirmerait le message du spot publicitaire
« Orange bilengi »
b) accompagnerait les paroles de celui-ci en affirmant ce
qu'il promet.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Bien des raisons ont milité en faveur de notre choix
pour ce travail, il en est même de son intérêt qui reste
à démontrer tout au long de son développement.
Sur le plan personnel, ce travail nous a aidé à
approfondir davantage notre connaissance sur le rôle de la musique dans
la publicité ;
Sur le plan scientifique,ce travail pourra autant servir de
document de référence pour les cadres d'entreprise et d'autres
chercheurs ;
Sur le plan social : ce modeste travail montrera au
public l'importance que possède la musique dans une publicité.
0.5.METHODE ET TECHNIQUE
Le projet de conduire une activité scientifique
implique une vigilance permanente de méthode et technique d'après
PINTO8(*),
a. Méthode.
Pour bien mener notre étude, nous avons, opté
pour la méthode ethnosociologique qui consiste à décrire
un grand groupe humain, en analysant sa manière de vivre dans la
société c'est-à-dire savoir le rôle réel de
la musique dans le spot publicitaire « Orange bilengiJB MPIANA dans
l'action publicitaire de Tigo cash visant à convaincre le public cible.
Cette méthode sera utilement complétée par les techniques
d'enquête par questionnaire et l'observation participante.
b. Techniques.
Quant aux techniques, en dehors des questionnaires que
soutient la méthode ethnosociologique, nous utiliserons la technique
documentaire qui va nous aider à exploiter les littératures
antérieures à ce sujet et les sites web en vue d'obtenir des
données théoriques en rapport avec le présent travail.
0.6.DELIMITATION DU SUJET
Pour mieux circonscrire notre sujet, nous l'avons
délimité dans le temps et dans l'espace. Sur le plan temporel, la
période allant de 2014 à 2015 a retenu notre attention surtout
que c'est en 2014 que la société « Orange » a
lancé le spot « Orange bilengi ». Et sur le plan
spatial, c'est le quartier Himbi dans la ville de Goma qui constitue notre
univers d'enquête.
0.7.SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail comprend en
trois chapitres.
Le premier aborde le cadre conceptuel et théorique
Le deuxième chapitre établit le rapport entre la
publicité et les médias.
Le troisième chapitre présente les
résultats de notre enquête.
CHAPITRE I :CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Dans ce chapitre, nous allons définir quelques concepts
clés de notre travail et décrire notre cadre théorique.
I.1.
CADRE CONCEPTUEL
Dans cette partie, nous allons essayer de classifier les
concepts clés de notre travail. Il s'agit de la musique et de la
publicité.
I.1.1. LA
MUSIQUE
a. Définition
La musique peut être définie comme l'art
d'accompagner les sons ou les silences mélodiquement quant à
leurs hauteurs harmoniquement quant à leur superposition et
rythmiquement quant à leur placement dans le temps9(*).
Elle est donc à la fois une création (une oeuvre
d'art), une représentation et aussi un mode de communication.Elle
utilise certaines règles aux systèmes de composition de plus
sûres aux plus complexes. Elle peut utiliser des objets divers, le corps,
la voix, mais aussi des instruments de musique spécialement
conçus et de plus en plus tous les sons (concrets, de synthèses,
abstraits, etc.).
La musique est évanescente, elle n'existe que dans la
durée de la perception qui doit en reconstituer son unité dans la
durée. Elle a existé dans toutes les sociétés
humaines, depuis la préhistoire elle est à la fois forme
d'expression individuelle (notamment l'expression des sentiments), source de
rassemblement collectif et de plaisir (fête, chant, danse) et symbole
d'une communauté ou d'une nation (hymne nationale), style musical
officiel, musique religieuse, musique profane, musique militaire.10(*)
L'histoire de la musique est un métier
particulièrement riche et complexe du fait principalement de ses
caractéristiques, tient d'abord à l'ancienneté de la
musique, phénomène universel remontant à la
préhistoire, qui a donné lieu à la formation de traditions
qui se sont développées séparément à travers
le monde sur des millénaires. Il y a donc une multitude de très
longues histoires de la musique selon les cultures et civilisations. (La
musique classique au pop-rock au sens très large) la musique
occidentale, ne prenant qu'au XVI° siècle l'allure de
référence internationale et encore très
particulièrement.
Baris de schloczer, dans son ouvrage
« Problèmes de la musique » définit la
musique comme étant un langage au même titre que la parole qui
désigne, la poésie, la peinture, la danse, le cinéma, la
publicité. Ceci revient à dire que tout comme l'oeuvre
poétique ou plastique, l'oeuvre musicale a un sens `qui n'apparaît
que grâce à l'activité de la conscience11(*).
Dans son essai sur les « Célibataires de
l'art » Jean-Marie Scheffer estime que, la logique des formes
musicales est donc devenue surtout une logique fonctionnelle, dans la mesure
où elle permet de maintenir la cohésion de l'oeuvre même
les éléments de compositions sont multiples
(éléments rythmiques, contrapuntique, harmoniques, etc.12(*)
La notion de processus compositionnel a permis de passer de la
vision statique de l'objet musical, à une vision dynamique. Cette vision
est évolutive ce qui ne prenaient pas en considération les
théories fondées sur la gestalt psychologie qui figent la
pensée dans des images accumulées dans la monnaie. Le processus
musical est plus que la structure : il est en effet une forme dynamique,
un devenir. Ce devenir est marqué par l'empreinte du sonore
c'est-à-dire par un matériau musical, et pas uniquement par
l'outil ou par la théorie. A partir de la théorie de la
communication de Shannon et Wearer, d'autres définitions insistent plus
sur les moyens que sur la chaine de production de la musique.13(*)
b. Typologie
Classification musicale, chronologie de la musique et
principes de classement des documents musicaux.
Il existe plusieurs manières de classer la musique
notamment :14(*)
Ø Par genre musical qui désigne des pratiques
musicales de même nature et de même destination, nous avons la
musique classique, la rumba, folklore, slow, zouk, samba, tempo, regemaine etc.
la liste n'est pas exhaustive.
Ø Par zone géographique ;
Ø Chronologique.
a. Rôles de la musique dans
la publicité.
La publicité, qui s'évertue toujours à
transmettre le message le plus efficace qui soit, c'est-à-dire un
message compréhensible, qui attire l'attention et qui suscite un besoin,
ne pouvait pas ne pas se servir de la musique pour communiquer.
La musique pourrait remplir quatre rôles
différents au sein d'une publicité (
spot publicitaire)15(*) : la toile de fond, le
message, les arguments, la signature
La musique toile de fonderait pour objectif d'envelopper le
message et de remplir un vide qui pourrait créer un malaise chez le
récepteur (auditeur). Son rôle minimal est d'accompagner l'image
et la voix. La musique message aurait pour objet d'affirmer le message du spot.
Elle peut être spécifiquement composée pour le spot ou bien
empruntée à des musiques connues contemporaines ou classiques.
Quant à la musique argument, s'accompagne des paroles afin d'affirmer la
promesse publicitaire. Et enfin, la musique signature est celle qui
clôture le message présente en fin de spot sous la forme de
jingle, elle lui donnerait charme et mémorabilité.
|
I.1.2. PUBLICITE
I.1.2.1. Définition
Le dictionnaire universel définit la publicité
comme « l'art de faire connaître un produit, une entreprise,
etc. afin d'inciter les consommateurs à acheter le produits ou à
l'utiliser les services de cette entreprise »16(*).
Dans le même sens, l'encyclopédie des jeunes dit
que « la publicité est un orteil de communication qui transmet
des informations du public dans le but de le convaincre et de faire vendre des
produits »17(*).
La publicité est une technique à
l'évidence, ce sont les entreprises qui l'utilisent le plus, mais elle
est également à la disposition des institutions des
gouvernements, des services publics.
La publicité est
un outil majeur de la communication commerciale, c'est une communication
payante, unilatérale, impersonnelle, par l'intermédiaire de media
et supports de toutes sortes en faveur d'un produit, d'une marque, d'une firme
(d'une cause, d'un candidat, d'un ministère...) identifié dans le
message.18(*)
La publicité est une forme de
communication de
masse, dont le but est de fixer l'attention d'une
cible visée
(
consommateur,
utilisateur, usager, électeur, etc.) afin de l'inciter à adopter
un comportement souhaité : achat d'un produit, élection
d'une personnalité politique, incitation à l'économie
d'énergie, etc.
Évoquer, par exemple, le nom d'une entreprise, d'un
magasin, ou encore d'une marque, n'implique pas automatiquement un acte
publicitaire. Mais cela le devient à partir du moment où le but
volontairement recherché est d'attirer l'attention sur l'objet
évoqué et/ou de suggérer d'aller à tel ou tel
endroit.
La publicité peut viser des changements de comportement
ou la promotion de valeurs considérées comme positives ou
bénéfiques au niveau de la société, mettre en garde
contre les drogues, inciter au respect de l'environnement, ou encore promouvoir
la prévention routière.19(*)
« Ni science, ni art »20(*), la publicité est une
technique largement empirique qui emprunte à l'
économie,
à la
sociologie et
à la
psychologie, qui teste
ses intuitions via des
panels et
des études de marché. La créativité en est le coeur
mais elle n'est pas un art. La
gratuité et
l'
objectivité lui
font défaut. Si elle peut le devenir
5, ce n'est pas le
but premier de son commanditaire qui cherche, lui, en premier lieu, à
faire passer un message (vendre, inciter, faire agir...).
La question de la
publicité
comparative reste aujourd'hui un sujet qui fait débat : si
le concept lui-même rencontre un écho réel dans le public
et les
associations
de consommateurs, la mise en oeuvre concrète de l'idée reste
controversée.
La majorité des auteurs rapprochent ou assimilent la
publicité à un phénomène de
propagande propre
aux sociétés contemporaines. Au sein de la société,
elle augmente les échanges et accélère la diffusion des
nouveaux produits ou des innovations techniques et elle représente un
poids économique très important. De nombreuses
législations nationales préviennent ses dérives
potentielles. Les produits toxiques ou dangereux pour la santé se voient
interdire de publicité dans certains pays (le
tabac, par exemple) alors que
parallèlement la réglementation protège certaines
catégories de personnes, les enfants en particulier, en interdisant la
publicité pornographique et en encadrant rigoureusement la
publicité qui leur est destinée.21(*)
Des mouvements dits «
antipub »,
dénonçant l'envahissement publicitaire, alimentent la critique et
proposent des actions variées pour « s'en
protéger ».
a. Brève historique
Il est difficile de déterminer avec certitude la
naissance de la publicité. Des
archéologues ont
retrouvé des fresques datant de l'Antiquité et annonçant
des combats de gladiateurs. Au Moyen Âge (la plupart des gens
étaient analphabètes) la communication se fait par voie orale. On
peut voir des formes de publicité lorsque les crieurs vantent les
produits d'un marchand ou encore font part aux citoyens des ordonnances
royales.
Autrefois baptisée «
réclame »22(*), ce n'est que vers 1830 que le
terme publicité, « action de rendre public » ou
« état de ce qui est public » a pris le sens moderne
d'« ensemble des moyens utilisés pour faire connaître au
public un produit, une entreprise industrielle ou commerciale »
15. Cette date lie
donc le développement de la publicité à celui de l'
industrialisation et
à l'essor des marchés de grande consommation.23(*)
b. Impact de la publicité
On accuse la publicité de favoriser la
concentration
des marchés et de fausser la
concurrence. En 1967,
le gouvernement britannique oblige les lessiviers leaders sur le marché
à vendre un
produit
générique, sans soutien publicitaire, ni promotion, à
des prix inférieurs de 20 % au prix du marché (estimation
gouvernementale de l'impact du marketing en termes de couts).
L'expérience fut peu concluante. En France, l'interdiction de la
publicité à la télévision faite aux réseaux
de grande distribution, justifiée par des aspects économiques de
protection de la concurrence, avait autant à voir avec les
intérêts de la
presse
régionale, grande bénéficiaire de cette mesure,
qu'avec la défense du
petit commerce.
On peut s'appuyer, pour défendre la thèse selon
laquelle la publicité fausse la concurrence, sur le fait que les achats
d'espaces-médias sont fortement régressifs : le coût
unitaire est bien moindre quand on achète mille spots qu'un. Cela
avantage les géants (de l'
agroalimentaire par
exemple) au détriment des petits producteurs. En contre-exemple de cet
argument, si la publicité favorise la concentration, alors les secteurs
de l'économie qui ont fait le plus de publicité devraient
être fortement
oligopolistiques et
les secteurs interdits de publicité fortement atomisés.
L'économie fourmille d'exceptions. De plus, les parts de marché
ont tendance à être plus instables (donc la concurrence plus
active) dans un secteur qui fait plus de publicité.
c. Efficacité de la
publicité
Comment mesurer l'
efficacité de
la publicité ? Une boutade, couramment véhiculée dans
la profession dit : « la moitié de mes
investissements publicitaires est dépensée en pure perte. Le
problème, c'est que je ne sais pas laquelle. »
Bill Bernbach,
pour sa part, affirme sans fausse modestie : « Don't
measure opinion, make it! »24(*). Entre ces deux attitudes, se pose la question de
l'évaluation de l'efficacité de la publicité, et plus
précisément de sur la demande. Stimule-t-elle la
concurrence ? Favorise-t-elle la concentration de la demande sur un petit
nombre de marques ?
Mesurer l'efficacité d'une campagne, est quasiment
impossible pour l'annonceur. Idéalement, l'investissement publicitaire
est inférieur à l'augmentation des ventes. Mais on ne peut isoler
l'effet (variable et dilué dans le temps) de la publicité dans
l'ensemble des facteurs qui agissent sur le comportement des consommateurs.
Faut-il pour autant renoncer à en mesurer l'impact ? Des
méthodes statistiques multivariables existent utilisant la
régression,
l'analyse de la
variance,
etc.25(*) On peut aussi
utiliser la méthode du marché test : ne lancer une campagne
que sur une partie du territoire et comparer son effet sur les ventes par
rapport au secteur sans campagne. Cette méthode, coûteuse en temps
a le désavantage d'alerter la concurrence.
Si l'effet d'une campagne-produit donnée sur les ventes
est difficile, on sait mieux mesurer la perception globale de l'
image de
marque en mesurant la notoriété spontanée
(pourcentage de personnes citant la marque dans un univers concurrentiel
donné), en particulier le top of mind, c'est-à-dire la
première marque citée, en évaluant la
notoriété assistée (la marque est-elle citée comme
connue dans une liste donnée ?). Pour mesurer l'impact d'une
campagne, un
institut de
sondage peut demander, en passant plusieurs spots où les noms
des annonceurs sont masqués, d'identifier correctement la marque et le
produit.
d. Critique et opposition à la
publicité
De manière générale, la population est
plutôt hostile à la publicité et à son emprise
croissante sur la vie de tout un chacun. Parallèlement, des individus et
mouvements dits «
antipubs »
dénoncent le « matraquage publicitaire » et
remettent en question la légitimité de l'existence de la
publicité.
Divers courants se retrouvent au sein des «
antipub » pour
dénoncer l'envahissement publicitaire et proposer des actions pour
« réagir et se protéger ».
v Contrôle des abus
Comme toute activité, la publicité est soumise
à une réglementation et à une
déontologie.
Des organes publics ou privés sont chargés de faire respecter des
règles (très variables selon les pays, parfois plus strictes dans
certains espaces tels que les écoles, parcs nationaux, régionaux,
etc.). Il existe ainsi des organes de labellisation (publicité pour tout
public, par exemple), des organes de contrôle (dans les pays libres, ce
contrôle s'exerce aposteriori pour ne pas prendre la forme
d'une
censure), et les tribunaux
peuvent être saisis. Ce contrôle s'exerce sur le fond (interdiction
de la
publicité
mensongère ou cachée, comme un
publireportage qui
ne dit pas son nom) ou sur la forme (pas trop de sexe ou de violence, par
exemple). Néanmoins les décideurs et tribunaux peinent à
situer les limites entre exigences de protection de la nature et des paysages
et des personnes, et défense et limites de la '
liberté
d'expression (dont une contre-publicité sous forme de
«
publicité
contradictoire » est déjà dans une certaine mesure
autorisée dans certains pays).
Il arrive aussi que la réglementation ne soit pas
respectée par les annonceurs et que les autorités dont le
rôle est de faire respecter la loi ne fassent pas preuve de zèle
en la matière.
v Critique du contenu
Ayant peu de temps pour faire passer une idée, elle
s'appuiera souvent sur un cliché, une
idée
reçue. La publicité utilise souvent les
stéréotypes traditionnels :
la femme est à la cuisine, l'homme au travail, et les enfants dans une
maison confortable, avec juste une pincée d'exotisme sympathique. Si
elle utilise des contre-rôles, c'est pour susciter l'attention du
consommateur. Au-delà des clichés, la publicité cherche
à séduire à travers une image «
politiquement
correcte » telle que l'enfant et plus généralement
le bébé que l'on retrouve aussi bien pour l'automobile que pour
la restauration rapide.
Il n'est pas facile de se faire remarquer au milieu de
milliers de messages publicitaires. La publicité tente donc de provoquer
pour mieux se graver dans les esprits. Cherchant l'efficacité, elle
utilise chaque fois que possible des sentiments ou instincts forts, en
court-circuitant la réflexion. La publicité voit donc fleurir
des
pin-up offertes, ainsi
que des mâles avantageux.
Georges
Bernanos va encore plus loin dans cette vision en affirmant que les
moteurs de choix de la publicité sont tout simplement les
sept
péchés capitaux, pour la raison qu'il
est « beaucoup plus facile de s'appuyer sur les
vices de l'homme que sur
ses
besoins »26(*).
La publicité, par définition, insiste sur les
qualités supposées d'un produit sans en souligner les
défauts. Elle passe surtout sous silence les conditions de production
des produits qu'elle cherche à faire vendre. Et comme le souligne le
Groupe Marcuse : « La publicité mystifie les consciences
en mythifiant les marchandises pour leur donner une aura sans laquelle elles
apparaîtraient telles quelles, ternes et
industrielles. »27(*) Une étude de la
Harvard
Business Review a confirmé que l'impact de la
publicité était grand pour les produits envers lesquels
le consommateur est indifférent, comme les lessives,
et nul pour ceux qui lui tiennent à coeur, comme la
religion.
Pour
Friedman, la
publicité ne déforme pas l'esprit critique mais ce sont les
goûts des consommateurs qui sont jugés mauvais par certains
critiques. Il écrit ainsi en 1980 dans
La liberté du
choix : « Le fond du problème posé
par la plupart des critiques de la publicité n'est pas le fait que la
publicité manipule les goûts mais le fait que le grand public a
des goûts détestables, c'est-à-dire différents des
goûts des critiques. »28(*) Il y reprend la thèse qu'il
développait dans «
Capitalisme
et liberté » en 1962 : « Une
objection majeure contre une économie libre est
précisément qu'elle apporte aux gens ce qu'ils veulent au lieu de
ce qu'un certain groupe pense qu'ils devraient vouloir ».29(*)
Selon l'encyclopédie du marketing de Jean-Marc Lehu, la
publicité négative est un « message publicitaire
dont le contenu est essentiellement composé de critiques plus ou moins
acerbes, nominatives ou indirectes, des caractéristiques du ou des
produits concurrents, ou peut-être interprété comme
tel. »
La publicité négative, apparue en 1956 aux
États-Unis (durant l'élection présidentielle qui opposa
Dwight D. Eisenhower face au démocrate Adlai E. Stevenson), connait son
essor à partir du fameux Daisy spot en 1964, dans lequel une
fillette enlève inexorablement les pétales d'une fleur, les uns
après les autres, à la manière d'un décompte
nucléaire. Cette forme de communication, très utilisée
pour décrédibiliser le candidat adverse, lors des campagnes
politiques dans certains pays (USA, etc.) n'emporte pas l'adhésion en
France où on lui reproche de symboliser le manque de force de
proposition de celui qui l'emploie.30(*)
v Critique écologique
La critique écologique de la publicité est de
deux natures. Elle peut porter sur :
· L'influence directe ou indirecte du message
publicitaire sur la
consommation,
contribuant à l'augmentation de l'
empreinte
écologique du développement socio-industriel,
· L'impact direct de l'action publicitaire
elle-même sur l'environnement (dépenses de papier et
d'énergie, pollution visuelle ou
sonore,
pollution
lumineuse, etc.).
Concernant l'influence de la publicité, les
écologistes reprochent à la publicité d'inciter à
la consommation sans prendre en compte les
impacts
environnementaux qu'elle génère.
Des
ONG dont
la coalition
Alliance
pour la planète, lors du '
Grenelle
de l'environnement, ont pointé en 2007 que les contenus des messages
publicitaires ne font pas l'objet d'analyses de leurs impacts par le
système d'autorégulation du
Bureau
de vérification de la publicité, même si les bonnes
pratiques qu'il promeut refusent l'argumentation trompeuse et les fausses
raisons environnementales de vendre ou les représentations contraires
aux objectifs du développement durable. La publicité a sciemment
contourné la loi Lalonde de
1991 qui interdisait de
présenter des véhicules circulant en pleine
nature française,
en allant les photographier ou filmer dans les paysages sauvages d'Islande, de
Nouvelle-Zélande ou dans les déserts américains. Le BVP a,
en octobre 2007, dans le cadre du Grenelle encouragé les publicitaires
à renoncer à ces pratiques et ont signé en avril 2008,
proposer une charte d'engagement et d'objectifs pour une publicité
éco-responsable, appuyée sur un organisme de veille incluant des
professionnels et représentants d'ONG environnementales, d'associations
de défenses des consommateurs pour co-réguler le marché
publicitaire.31(*)
Un second axe de critique pointe l'impact direct de la
publicité sur l'environnement : consommation de ressources (papier,
énergie) et pollution sonores et visuelles notamment.
Pour limiter la production de papier publicitaire, le
Ministère
de l'Écologie et du Développement
durable français a ainsi édité dans les
années 2000 un autocollant « Pas de publicité
S.V.P. » pour les boîtes aux lettres. Aucune
règlementation ne protège (en 2008) le consommateur contre la
répétition d'un même message plusieurs dizaines de fois
dans la semaine. La répétition à ce rythme de messages
inchangés au téléphone ou dans la rue ouvrirait le droit
à une plainte pour
harcèlement.
v Critique sur l'influence
La publicité télévisée est
accusée de contribuer à l'augmentation de
l'épidémie d'
obésité qui
touche les pays développés. Un rapport remis en 2003 à l'
agence des normes
alimentaires au
Royaume-Uni selon
lequel la publicité pour la nourriture à un effet sur les enfants
en influant sur la préférence de nourriture et sur les demandes
d'achats pour des produits malsains.32(*) En 2010 l'
organisation
mondiale de la santé enfonçait le
clou : « la publicité télévisée
influe sur les préférences alimentaires des enfants et sur leurs
demandes d'achat et leurs modes de consommation ».33(*) À la même
époque, en France,
Que
choisir remarquait que 80% des publicités destinées aux
enfants l'était pour des aliments, et que 80% d'entre eux étaient
trop gras ou trop sucrés. Cette étude était une critique
aux engagements de l'industrie agro-alimentaire en 2008, sous l'égide de
l'
ANIA, pour la réduction
de la publicité destinée aux enfants.34(*)
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I.1.2.2. Types de publicité
Il existe plusieurs types de publicité que nous
regroupons en deux catégories : la publicité directe ou
personnelle et la publicité indirecte ou impersonnelle.
a. Publicité directe
La publicité dite directe « ce sont des
messages insérés dans le média de masse avec un coupon
réponse, en numéro téléphone et une offre suscitant
une réponse, immédiate. Ce type de publicité n'a d'effet
qu'à très court terme et à une efficacité qui se
mesure facilement par le nombre d'achat de coupons retournés.35(*)
La publicité directe n'est pas complexe.C'est une forme
de la publicité qui se fait directement entre la maison commerciale et
les clients de son choix.
b. Publicité indirecte
C'est un procédé qui tend à trouver
à toucher la masse anonyme des consommateurs ou des utilisateurs par la
voie de la presse, de la radio, de la télévision et de tous les
moyens de transmission « les stratégies publicitaires sont
constitués sur une séquence d'effets intermédiaires. On
fait l'hypothèse confirmée par la recherche et la pratique que la
publicité produit des effets maritaux avant d'affecter le cas
échéant le comportement des individus ».
Pour ce qui concerne notre travail, le spot
« Orange bilengi » est une publicité indirecte.
I.1.2.3. Le message publicitaire
La musique est la seule variable de l'annonce qui permet de
mettre le consommateur en contact avec le message publicitaire et la marque,
même s'il a le dos tourné, chose que l'image, seule, est incapable
de faire. Souvent déterminée à la dernière minute,
la musique fait pourtant partie de la conception créatrice du spot.
WOODWARD (2000) détermine les dix facteurs clés
de succès d'un spot publicitaire. Aucun de ces points ne définis
précisément comment utiliser la musique au sein du message
publicitaire car l'auteur considère que l'exploitation de la musique
n'est pas suffisamment fiable pour garantir la réussite de ce dernier.
Cependant nous avons tout de même essayé de considérer
cette variable en passant en revue les dix éléments essentiels du
spot énumérés par WOODWARD.36(*)
· Un spot doit attirer l'attention : Il s'agit de
mettre en alerte les sens et l'esprit du récepteur. Refrain ou note
musical, instrument ou effet électronique : tout doit être mis en
oeuvre pour attirer l'ouïe ou le regard de l'individu.
· Un spot qui soit amusant : Chanson, histoire,
information ou deux ou trois mots d'humour, tout est prétexte pour
s'amuser. Or selon WOODWARD, un message publicitaire amusant permet
d'éviter le zapping ou que les récepteurs ne profitent de la
pause publicitaire pour vaquer à leurs occupations.
· Un spot visuel : La musique, et ce quelle que soit
sa forme, possède un atout majeur : sa capacité à
évoquer une image. Le pouvoir symbolique de la musique permet ainsi de
renforcer à la fois le visuel du spot et l'expression du message dans
son ensemble.
· Un spot bien conçu : De la qualité
de l'écriture, l'arrangement, la production et l'interprétation
de la musique dépend la réussite du message publicitaire. Pour se
faire, il appartient à l'annonceur de tout mettre en oeuvre
(présence lors des séances d'enregistrement, choix de la maison
de production etc.).
· Un spot qui se mémorise : La musique ne
peut garantir à elles seule la mémorisation du message car
d'autres variables (répétition, sémantique, etc.) sont
à prendre en considération dans ce processus.
· Un spot qui crée des émotions : La
musique possède un pouvoir émotionnel très puissant. Le
message doit susciter un besoin émotionnel chez le récepteur
qu'il assouvira en achetant et utilisant le produit.
· Un spot qui ait un message publicitaire
conséquent : Rien ne doit être laissé au hasard dans
le message publicitaire. L'association du produit à un mot, une parole
musicale ou un morceau de musique doit être pertinente et porteuse de
sens pour le récepteur. Le choix de la musique est donc non
négligeable.
· Un spot qui corresponde aux goûts musicaux de la
cible : La musique dans le message publicitaire s'adapte et évolue
en fonction de la cible visée. Ainsi un morceau de musique pourra
changer de rythme ou de mélodie par exemple, pour mieux correspondre
à l'évolution des goûts des consommateurs que l'on cherche
à atteindre.
· Les éléments du spot doivent être
cohérents
Le message doit être homogène. Autrement dit le
visuel, le textuel et le sonore du message doivent former un tout
cohérent.
· Les paroles du message doivent être
compréhensibles : Il est impératif que les paroles du
message puissent être entendues et comprises par tout
récepteur.
I.1.2.4. Les acteurs de la publicité
Le secteur de la communication publicitaire tient une place
non négligeable dans l'énonce. Les acteurs essentiels du
marché publicitaire sont au nombre de trois : les annonceurs, les
agences et les médias.
Le schéma suivant présente les relations
entretenues entre ces trois groupes :37(*)
a) Les
annonceurs
Toute organisation qui finance des actions de communication en
utilisant des supports ou médias publicitaires est appelée «
annonceur ». L'annonceur constitue la pièce maîtresse du
marché publicitaire : il décide de financer ou non des
programmes de communication publicitaire et, au final, choisit le prestataire
avec lequel il souhaite travailler et les moyens qu'il considère comme
les plus adéquats pour atteindre ses objectifs publicitaires.
L'annonceur peut faire appel à une agence de publicité mais ce
n'est en rien une obligation.
Le rôle de la publicité est envisagé de
façon plus ou moins essentiel selon les E/ses et leurs besoins de
communication. De même, le fait que l'E/se soit petite ou grande
influence également sa structuration interne. Ainsi, la publicité
peut être liée à une fonction marketing clairement
identifiée et organisée, ou être directement à la
charge du PDG ou du directeur commercial, ou encore déprendre d'un chef
de publicité ou d'un directeur de la communication.
b) Les
agences de publicité
Ou agences-conseils, se sont progressivement
transformées en groupes de communication afin de respecter les soucis et
exigences d'une communication globale. Leur intitulé s'est
transformé à l'image de leurs fonctions et prestations de
services.
Outre la publicité proprement
parlé, les agences conseils en communication assurent de multiples
activités, des opérations marketing direct, marketing
promotionnel et motivation, à la communication santé, à
l'édition publicitaire, au multimédia, aux relations publiques et
à la communication corporate (ou d'entreprise), au
design, à l'activité de production audiovisuelle ou
de bartering ( consiste à fournir des émissions
produites ou coproduites par un annonceur) et aux revenus provenant des
participations dans les centrales d'achat.62(
*)
Ces agences doivent en principe fournir un conseil objectif,
c'est-à-dire qui ne fasse l'objet de pressions ni de la part des
médias ni de la part des annonceurs. Elles assument en fait plusieurs
rôles :
ü Un rôle de réflexion stratégique
sur la politique de communication à mettre en place ;
ü Une mission de conception d'outils et actions de
communication ;
ü Une fonction de réalisation et production des
moyens de communication.
ü La responsabilité des négociations et
transactions avec les différents fournisseurs nécessaires.
Une agence de publicité emploie
diverses catégories de salariés, chaque catégorie ayant
des compétences spécifiques. Cependant toutes les agences ne sont
pas organisées de la même façon. Parmi les services de
base :
· Le team créatif (groupe de création) qui
assure les tâches liées à la conception des campagnes et
supervise la réalisation de ces dernières. Il réunit
souvent un directeur de la création, des directeurs artistiques et des
concepteurs-rédacteurs.
· Le groupe de gestion, appelé aussi service
commercial ou groupe de gestion clientèle qui assure la partie
commerciale. Il est géré par un chef de groupe ou directeur
commercial, assisté de chefs de publicité qui entretiennent des
relations privilégiées avec leurs clients, et parfois de
directeurs de clientèles qui chapeautent plusieurs clients. Des
assistants ou chefs de publicités juniors les aident dans ce travail.
· Un autre service
également essentiel dans une agence de publicité, c'est le
service médias. Il établit des recommandations sur l'utilisation
des médias et organise le plan média dans le temps et dans
l'espace. Il doit aussi gérer le budget médias de l'annonceur.
· Certaines agences comportent aussi un service
d'études qui est chargé de réaliser les études
quantitatives et qualitatives qui peuvent s'avérer indispensables
à la compréhension des marchés ciblés (celles qui
n'ont pas ce service externalisent cette fonction à des prestataires
extérieurs).
· Les autres services relèvent du fonctionnement
normal de toute entreprise (comptabilité, secrétariat...etc.)
c) Les
médias
La notion de média, concept vaste et
stéréotypé, se doit d'être délimitée
et précisée pour comprendre les
enjeux des débats les concernant.
Définition :En
réalité, média est l'abréviation usuelle
du mot américain mass médiaqui signifie
« intermédiaire de masse ». Au sens large, on
désigne par ce terme tout moyen de communication qui permet de
transmettre des messages entre un émetteur (la source du message) et un
ou une multitude de récepteurs (les destinataires du message). Dans ce
sens, même la tradition orale, la rumeur, une carte postale ou
encore le téléphone sont considérés comme
média à part entière.
Dans une dimension plus restreinte, on remplacera dans cette
dernière définition le
terme message par information ou encore culture de
masse. On parlera alors plutôt de médias de masse (ou mass
média, l'expression étant aujourd'hui employée dans ce
sens particulier) qui par une large diffusion assurent la
transmission d'une information produite en un point à un grand nombre de
personnes, la « masse » (d'où le nom de médias de
masse). Ces moyens de communication sont la presse, la radio, la
télévision, le cinéma et l'affiche. Or de nos jours,
lorsque l'on emploie média dans le langage courant, que ce
soit au milieu d'une conversation, à la télévision ou bien
sur les ondes, on entend plus souvent mass
média que média au sens large.
Les médias se caractérisent aujourd'hui par une
remarquable pluralité : on parle depuis le début des
années 80 de paysage médiatique. Pourtant on distingue
traditionnellement deux grandes catégories :
i. Les médias écrits :
· La presse : journaux, magazines
illustrés, programmes de télévision quotidiens,
hebdomadaires, mensuels, bimensuels... A l'intérieur de ce genre, on
peut aussi différencier presse dite sérieuse(journaux
tels Le Figaro, Le Monde, La Croix...) de presse
« people »(tabloïds ou gutter press
comme Gala, Voici, Paris Match...), de presse jeune(Phosphore, Le
Journal de Mickey, Star Club...)ou encore de presse
spécialisée(économie : L'expansion, Alternatives
économiques..., sports : L'équipe, Le monde de
l'automobile..., Loisirs : Très chasse, L'art de la
pêche...).
· L'affiche : publicitaire,
informative, de cinéma, de propagande(très utilisées dans
les régimes totalitaires stalinien et hitlérien).
· Le livre : Romans(policiers, de
science-fiction, à « l'eau de rose »...), recueils
de poésies, encyclopédies, dictionnaires et autres oeuvres
théologiques(La Bible, Le Coran, etc. ; souvent à la
base de nos sociétés).
ii. Les médias audiovisuels :
· La radio : Bande FM(la plus
écoutée), AM, GO FM...Comme pour la presse, tous les styles se
rencontrent.
· Le cinéma : uniquement des
films(d'horreur, d'action, d'auteur...)et des documentaires.
· La télévision :
Elle a supplanté le cinéma pour devenir aujourd'hui le
médium le plus important.
I.2. CADRE THEORIQUE
I.2.1. La théorie des effets
Un américain Joseph Klapper a contribué des
recherches menées par d'autres. Par exemple Paul Felix, Lazarsfeld et
Berelsons qui se sont intéressé des effets. Klapper pose deux
principes :
ü La communication où le média de
masse : ne sont pas une cause nécessaire et suffisante pour
produire un effet sur le publique. Ils produisent un effet indirect ;
ü La communication de masse fonctionne parmi et à
travers une connexion facteurs et influence médiatrice.
Ils ne sont que l'une de causes qui contribuent aux effets.
Selon Keppler dans la recherche en communication nous devons localiser
« les facteurs médiatisant » qui est lis en
oeuvre.
En d'autres termes, il faut prendre en charge distinctement
les effets sur le public de la radio, de la presse écrite, de la
télévision, du cinéma et aussi de l'Internet.
Les facteurs médiatisant : Par
exemple à Kinshasa, le facteur médiatisant est le fait que les
élections présidentielles étaient conditionnées par
le recensement général. A cette même théorie, Jean
Cazeneuve est d'accord avec Klapper concernant un effet indirect.
Cazeneuve affirme qu'il y a des situationsrésiduelles
liées aux fonctions psycho physique. Il dit que ce sont les aspects
liés à un média qui peuvent orienter la capacité
d'influence d'un media, co-stimulus. Ce co-stimulus peut être le contenu,
le contexte général de l'opinion publique.
Klapper est Cazeneuve sont mis ensemble car :
Ils sont tous d'accord sur un plan : les médias
n'ont pas d'effet direct, néanmoins ils ont un effet indirect sur les
individus.
ü Pour Klapper, nous avons les facteurs
médiatisant.
ü Pour Cazeneuve, nous avons des situations
résiduelles donc latente qui attendent une explosion.
I.2.2. Les failles de l'accusation : contexte social et
effets limités
C'est un financement privé qui lance un des plus
célèbres courants de recherche sur la communication de masse.
Grâce à une subvention de la Rockfeller Foundation, l'Office for
Radio Research est créé en 1937. Dirigé par Lazarsfeld, il
devient le Bureau of Applied Social Research en 1940, après son
installation définitive à l'Université de Columbia. Les
recherches concernent la radio, considérée comme «une
affaire de persuasion», et la place qu'elle occupe chez les auditeurs. Ce
programme s'inscrit dans un contexte politico-socio-économique
particulier. Tout d'abord, les citoyens américains doivent
adhérer aux programmes du New Deal mis en place dès 1933, suite
à la crise de 1929 ; la politique économique d'intervention de
l'Etat de Roosevelt est soutenue par la radio. Ensuite, après
l'intervention américaine de 1941 dans le conflit mondial, il
apparaît essentiel de mobiliser les Américains autour du soutien
à l'effort de guerre.
Adoptant une démarche empirique, le Bureau
étudie le rôle des communications de masse sur des processus de
décision et se penche sur le concept de choix. En particulier, une
étude est menée sur les effets des médias pendant la
campagne présidentielle américaine de 1940 ; il s'agit de
déterminer les facteurs agissant sur le choix des électeurs.
«The People's Choice»38(*) fait un point sur les principaux résultats ;
contrairement aux hypothèses émises, les auteurs constatent : -
que la radio a peu d'effets sur les intentions de vote des sujets, - que les
effets de la campagne passent davantage par les relations interpersonnelles au
sein du groupe social, notamment par les leaders d'opinion.
«Personal Influence»39(*) et le modèle du two-step-flow of communication
attribuent aux leaders d'opinion des différents groupes sociaux, un
rôle de médiation et de filtrage entre les médias et leur
public. Ces recherches tiennent compte du contexte social de réception
de la communication et replacent l'individu dans un environnement
écologique. Paradoxalement, elles ont été menées
dans une problématique d'effets et sur la base de la question de
Lasswell40(*)
« Who says what to whom with what effect ? » à qui
on peut reprocher de ne pas se préoccuper des situations et contextes de
communication. Le paradigme des effets limités, qui émerge de ces
travaux, remet en cause l'hypothèse des effets puissants mais
également celle des effets directs. Il ne nie cependant pas totalement
la capacité d'influence des médias qui agissent sur les leaders.
Ce paradigme inspirera des générations de chercheurs et suscitera
des récusations parfois virulentes. Les chercheurs de l'(ex)Ecole de
Francfort, et notamment Adorno, formulent les plus vives critiques. Ce courant
critique qui s'oppose dès le départ à l'école
empirique de Lazarsfeld, s'inspire de la pensée marxiste et accorde un
effet idéologique puissant aux médias ; ceux-ci créeraient
une culture de masse qui uniformiserait les individus. Cette hypothèse
d'effets puissants sera reprise de façon plus radicale par Gitlin,
disciple d'Adorno, en 1978. NoëlleNeumann (qui conceptualise la spirale du
silence en 1973) et Gerbner et Gross (en 1976) s'engagent également dans
une remise en cause des travaux du Bureau et développent à
nouveau le thème de l'individu atomisé dans la
société de masse et dépendant du message
médiatique. Auparavant, dans les années 60, Mc Luhan,
guidé par un déterminisme technologique, contestait les travaux
empiriques et attribuait une importante capacité d'influence aux
médias.
CHAPITRE II. RAPPORT ENTRE LA PUBLICITE ET LES
MEDIAS
Ce chapitre se fixe comme objectif d'établir le rapport
qui existe entre la publicité et les médias, tout en donnant les
caractéristiques de l'un et de l'autre. Nous développons les
points ci-après : la caractéristique de la
publicité,Le choix des medias pour le message
publicitaire, la presse et la publicité, la télévision et
la publicité, l'affichage et la publicité, la radio et la
publicité, le cinéma et la publicité enfin l'internet et
la publicité
II.1.
Caractéristique de la publicité
La publicité est une communication payante,
unilatérale, impersonnelle et médiatisée.
a) La publicité est une communication
payante : l'annonceur doit payer pour envoyer son message ;
b) Elle est unilatérale : la
publicité est en effet à sens unique, de l'annonceur vers la
cible visée sans autre retro action que leur comportement final de
l'acheteur potentiel.En plus ce n'est pas un dialogue, mais un monologue
sauvent narcissique ;
c) Elle est impersonnelle : contrairement
à la vente par l'intermédiaire de représentantes, la
publicité ne s'adresse pas à un individu mais à l'ensemble
de ceux qui constituent sa cible ;
d) Elle est médiatisée : et plus
particulièrement par le mass-média, les moyens de communications
de masse. Chaque fois qu'il s'agit de toucher massivement de très larges
audiences (ménagères, automobilistes...) ou encore des
média et support plus modestes comme la publicité directe ou
publipostage, les catalogues, les salons et exposition, dans le cas de cibles
plus spécialisées donc plus restreintes de communication en
milieu industriel et professionnel.
Bien que la publicité concerne en très grosse
proportion des produits reconnaissables à leur marque, il existe aussi
des publicités collectives réalisées pour le compte d'une
profession, d'un ensemble de producteurs, etc. et une publicité qui ne
met pas en avant un produit mais l'entreprise ou l'organisation à
laquelle il appartient, pour les faire connaître, informer sur leurs
réalisations, leur but, l'avantage qu'ils procurent à la
collectivité, etc. Cette publicité appelée
institutionnelle à une finalité aussi bien commerciale (soutenir
la bonne réputation de la firme pour favoriser ses ventes)
qu'extra-commerciale (attitude une main-d'oeuvre qualifiée).
La cible des annonceurs n'est pas seulement le grand public,
acheteurs de bien et de services de consommation courante. C'est aussi
l'acheteur professionnel en milieu industriel, ce sont aussi les divers groupes
ou segmentes de clientèle potentielle spécialisée dans
l'utilisation de tel produit au service. La publicité grand public passe
par les grands média, les supports, de masse, l'affichage, la
télévision, radio etc. La publicité plus
spécialisée passe par la presse technique, le publipostage, les
publications « pointues » très sélectives.
Le mariage de la publicité et du média date
depuis l'avènement des moyens d'information de masse, ceux-ci ont
été traditionnellement des supports de publicités dont
l'apport financier a pu contribuer à leur expulsion tout sur le plan de
l'information que sur le plan de distribution des produits. Cependant la presse
écrite a été la première des médias à
savoir diffuser les messages publicitaires.41(*)
Aux temps héroïques des premiers balbutiements de
la radio les émissions étaient réalisées avec des
moyens de fortune, ne nécessitent point d'investissement coûteux,
les associations d'auditeurs étaient disposés à financer
les émissions par des contributions librement consenties. Ce n'est
qu'à un stage ultérieur que la radio a acquis des moyens plus
développés et ses studios mieux équipés furent mis
en oeuvre et qu'en personnel spécialisé fut changé
à temps plein de mettre au point et de diffuser les programmes, les
pionniers de la radio (individus au sociétés) durent faire appel
à des annonceurs des messages publicitaires afin d'avoir des ressources
financières pour des amateurs dont le nombre de ressources
financières pour des amateurs dont le nombre croissait, cependant
à mesure que l'écoute était perfectionné et
facilités, ne suffisant plus. Les messages publicitaires procurent
beaucoup de recettes essentielles aux médias et placent ceux-ci dans une
situation de dépendance vis-à-vis des annonceurs. Les
médias tirent leurs ressources en vendant l'espace médiatique aux
annonceurs pour leurs messages publicitaires.
II.2. Le choix des medias pour le message
publicitaire
Pour répondre aux attentes des annonceurs le conseil
médias, qu'il soit en agence de publicité ou en agence
médias, doit résoudre trois types de problèmes :42(*)
1) Le choix des médias ou stratégie
médias : on commence par sélectionner un média ou une
combinaison de médias. Chaque média a un mode différent de
communication.
2) Le choix des supports ou plan des supports : on
choisit dans le cadre du ou des médias retenus, le véhicule
(supports) dans lesquels on insérera le message. Ainsi si on retenu la
presse quotidienne (média) ou établira ensemble le liste des
titres (supports) et calendrier des insertions des messages.
3) La négociation et l'achat de l'espace publicitaire
dans les supports sélectionnés. C'est une fonction importante
dans un marché ou l'ajustement de l'offre à la demande s'exerce
quasiment en temps réel ou les prix de revient sont flous, ou le produit
de base (audience) n'est qu'un paramètre parmi beaucoup d'autres.
L'achat d'espace doit prendre en compte la qualité de l'espace. Il ne
s'agit pas simplement d'un achat en vrac ou de la recherche forcenée du
taux maximum de remise sur les tarifs officiels. Définir et appliquer
une politique intelligente d'achat media permet d'accroitre la
rentabilité des investissements.
Il faut d'abord discuter de la définition des objectifs
de l'annonceur : part de marché, volume de vente, prise
d'abonnement, connexion etc. Ceci permet de bien adapter les moyens
(investissement médias) aux objectifs poursuivis. La stratégie
des moyens concerne non seulement ce qu'il est convenu d'appeler les mass
médias, mais le hors médias, et bien sur tout ce qui
relève des nouvelles technologies, internet en particulière.
Pour l'annonceur, le point commun entre tous ces
véhicules est souvent l'audience, un concept inventé pour
gérer les tarifs (l'audience n'est en fait qu'une monnaie
d'échange) mais qui reste pourtant éloigné d'un support
est comme une note de musique. Il faut orchestrer plusieurs instruments en
l'occurrence plusieurs médias.
Même ceux qui n'ont pas beaucoup d'oreille comprennent
qu'il est plus facile de comparer deux pianos qu'un piano et une trompette. En
publicité, c'est un peu la même chose.
Il est plus aisé de choisir entre deux supports d'un
même média parce qu'ils relèvent d'un même mode
d'expression qu'entre deux médias différents. On peut penser que
la sélection des supports est aujourd'hui relativement bien
maîtrisée, sans sous-estimer toutefois l'importance des facteurs
de choix qualitatifs (emplacement, environnement rédactionnel, ou type
de programme) mais le problème est infiniment plus compliqué
lorsqu'il s'agit de comparer des médias. Un spot diffusé à
la télévision et une affiche postée sur une palissade n'en
tiendra jamais dans la même équation. Les médias
fonctionnent de manière très différente les uns des autres
et on ne sait pas vraiment comment ils communiquent à tout prendre.
C'est plus simple en musique. Un mauvais compositeur qui hésiterait pour
son orchestration entre le piano et la trompette pourrait essayer une fois avec
le piano, une fois avec la trompette et même une fois avec les deux
ensembles. Mais en publicité, on ne peut pas essayer une fois la
télévision puis une fois l'affichage, etc. Même si les
expériences, les marchés tests, les études permettent de
réduire les incertitudes dans ce domaine.43(*)
Puisqu'on ne peut pas choisir les médias et le mix
médias d'une manière tout à fait rationnelle, il faut le
faire avec du bon sens de l'expérience et de l'imagination.
Les supports sont les véhicules du message
publicitaire. Un medium est l'ensemble des supports de même nature. Le
medium prisse réunit aussi tous les journaux et revues quelle que soit
leur périodicité. On distingue habituellement cinq
« grands médias » : la presse, la
télévision, l'affichage, la radio et le cinéma par ordre
décroissant d'importance, les autres médias (salons et
expositions, publipostage, etc.) étant appelés « hors
médias » lorsqu'il s'agit de produits destinés au grand
public, alors qu'ils ont au contraire une très grande importance dans la
communication commerciale industrielle et professionnelle.
II.3. La presse et la
publicité
Avec les deux tiers environs des pensées publicitaires
au milieu des années 80, la presse est le premier medium, bien qu'en
perte de vitesse devant la montée des médias comme la
télévision.44(*)
ü La presse quotidienne nationale est essentiellement
composée de titres très hétérogènes quant
à leur répartition dans l'espace, l'audience, la part de la
publicité dans leur chiffre d'affaires.
ü La presse quotidienne régionale, assez
concentrée n'a guère de concurrents dans ses fiefs, ou elle
diffuse de nombreuses coalitions (locales) du même titre et où
elle bénéficie d'une grande fidélité quelle qu'en
soit la raison de la part de ses lecteurs.45(*)
ü La presse « magazines » : bien
qu'il s'en crée de nouveaux régulièrement et que certains
prospèrent, ces supports ont dans l'ensemble bâti de la
télévision, surtout les (grands généralistes
féminins)
ü La presse technique et professionnelle, vecteur
privilégie de la communication en milieu industriel, se divise en presse
technique générale, utilisable pour commercialiser des produits
destinés de manière indifférenciée à de
nombreuses firmes utilisatrices dans des secteurs très
différents, et en presse technique spécialisée dont les
supports en raison de leur très grande sélectivités,
s'adressent à la cible selon deux approches : par branche
professionnelle ou spécialisation sectorielle (bâtiment,
transport...) par technique spécifique ou spécialisation
fonctionnelle (manutention, cryogénie, stockage, sondage...)46(*)
ü La presse gratuite : les années 70 ont vu
l'apparition, puis le développement rapide de très nombreux
journaux locaux gratuits.
II.4.
La télévision et la publicité
La télévision est le media dominant des
sociétés contemporaines. Principale source d'information et
principal loisir pour une grande partie de la population mondiale. La
télévision occupe une place centrale, les autres médias
lui consacrent toute l'attention due à une star : émissions
de radio, rubriques et suppléments dans les journaux et magazines, sites
internet, tout contribue à placer la télévision au sommet
de la hiérarchie de médias.47(*)
Si la presse est le medium le plus sélectif et permet
une très grande finesse dans la visée de la cible, puisque chaque
catégorie, chaque consommateur potentiel de quoi que ce soit
trouvé une publication qui s'adresse à lui, la
télévision au contraire est le médium non sélectif,
celui qui arrose dans toutes les directions.48(*)
C'est pour cette raison le médium des produits de
grande consommation, des gros annonceurs, de ceux qui s'adressent à
toutes les ménagères, à tous les enfants...c'est aussi
pour cette raison le médium le plus cher et c'est aussi pour cela qu'il
a pris une si grosse part de certains budgets de publicité au
détriment de la presse générale d'information et de la
presse (magazines) féminine.
Le développement des investissements publicitaires
à la télévision s'explique par l'augmentation du budget
moyen par marque (notamment en raison de tarif en progression) que par
l'accroissement du nombre de marques présentes dans les écrans
publicitaires. L'augmentation des tarifs découle principalement du
manque d'espace publicitaire disponible :
La télévision est devenue un spectacle
publicitaire où on attend les dernières trouvailles des grandes
marques. Le viral amplifie le phénomène et des concours avec
l'évolution des spots (souvent faites uniquement pour le super boul.)
sont organisés sur web. L'ouverture des jeux olympiques et les grands
matches de football et maintenant de rugby peuvent rassembler près de 20
millions de français, parfois plus, sur une seule émission.
La mesure d'audience à la télévision est
effectuée principalement par Médiamétrie. Dans les
études est comptabilisé comme récepteur « toute
personne qui a regardé la télévision, même si elle
ne le désirait pas du fait qu'elle se trouverait dans la pièce
pendant que le récepteur fonctionnait ».
La télévision est un média puissant qui
présente l'avantage d'atteindre un très grand nombre
d'individus :49(*)
ü Le taux d'équipement est
élevé ;
ü La durée d'écoute moyenne par individu de
15 ans et plus est de l'ordre de trois heures trente par jour ;
La télévision offre de grandes
variétés d'expression en combinant l'expression visuelle, verbale
et sonore. Elle offre de grandes capacités de démonstration en
quelques secondes : superflue permet de coller un homme au plafond,
résiste au poids d'un éléphant.
L'espace est tarifié en fonction du format.
C'est-à-dire de la durée du spot. Les principaux formats
utilisables sont 3 secondes puis 8, 10, 15, 20, 30, 40, 50, 60, 90 seconde, le
format de base à partir duquel sont calculés les tarifs et le 30
secondes, c'est aussi le plus utilisé. Le coût d'un spot est
également fonction de son emplacement dans un écran publicitaire.
Chaque écran doit être clairement identifiée et
réservé à la diffusion exclusive de plusieurs spots. Les
écrans le plus chers sont ceux de la prime ténue.
II.5.
L'affichage et la publicité
Média historiquement le plus ancien, l'affichage s'est
adapté aux évolutions technologiques et sociologiques.50(*)
Il représente 11% des recettes publicitaires des médias.
L'affichage est le troisième medium en importance pour les produits
destinés au grand public comme la télévision, il arrose
mais contrairement à elle, on peut limiter dans l'espace, ce qui lui
confère une sorte de sélectivité partielle. Le type de
biens ou de service y est aussi très inégalement
représenté, certains l'employant de façon massive, on
distingue :
o L'affichage mural : pour lequel tous les murs
et palissades sont des emplacements potentiels : 500.000 environ sont
recensés, la plus forte densité se trouvant dans les gros
agglomérations ;
o L'affichage routière qui jalonne les routes
principales et ceinture les villes ;
o L'affichage sur les transports : autobus,
trains et gares ;
o L'affichage abribus et mobilier urbain : c'est
là l'invention de J.C Decaux, partie de Lyon et couvrant plus de 500
agglomérations ;
o L'affichage est un media puissant : il permet de
toucher la quasi-totalité de la population d'une zone
géographique ;
o C'est un média souple : la variété
des supports la diversité des réseaux, des emplacements en font
un média varié qui contribue efficacement à créer
ou à développer la notoriété, l'image.
o L'affichage permet une bonne sélectivité
géographique : il est possible de limiter une compagne à une
ville, une zone, un panneau (longue conservation).
Sa puissance et sa rapidité d'action en font un
média événementiel, particulièrement
intéressant à utiliser pour un lancement, pour créer un
choc. L'affichage peut être utilisé en aguichage (leasing) avec un
message diffusé en deux parties, une phase à trigue et une phase
révélation. C'est un bon média de complément.
Le coût d'achat d'espace est fonction des nombre de
panneaux qui peut varier d'un à une centaine pour un réseau local
et plusieurs milliers de panneaux pour un réseau national.
La durée de l'affichage est
généralement de 7 jours, parfois 10 ou 14 jours ;
L'emplacement : les tarifs sont fixés en fonction
de certains critères qualitatifs (panneaux éclaires,
« barre route »...) et quantitatifs (le nombre de passage
devant l'emplacement).
II.6.
La radio et la publicité
La radio est un média « grand
public » puisque 96% des pays français sont
équipés d'au moins une porte et que la durée
d'écoute moyenne est de 190 minutes par jour. La radio est un ensemble
hétérogène de stations dont le nombre a fortement
augmenté depuis 1991 date d'autorisation des radios locales
privées. Mais la multiplication des stations et les contraintes du
média font que la part des recettes publicitaires en radio reste peu
importante.51(*)
La radio est plus sélective que la
télévision. D'une part parce que la composition de l'audience des
différentes chaines n'est pas tout à fait la même, d'autre
part, parce que la composition de l'audience de chaque chaine diffère
selon le moment de la journée.
Autre avantage sur la télévision : elle ne
nécessite pas la « présence de l'auditeur, qui peut
vaguer à ses occupations et elle est infiniment moins chère. Mais
seules les stations périphériques sont utilisables, car les
chaines nationales n'admettent que la publicité collective, à
l'exclusion de toute publicité de marque.
L'intérêt publicitaire de la
radio52(*)
· La radio distribue un grand nombre de contrats
très rapidement les messages peuvent être
répétées fréquemment sur une journée ou sur
certaines tranches horaires, ce qui permet d'obtenir une forte pression
publicitaire.
· C'est un média qui permet de synchroniser la
publicité avec les moments de consommation (toilette, repas etc.), ce
qui renforce l'attention.
· C'est un média interactif, qui peut mobiliser
très rapidement l'auditeur. D'opérations promotionnelles (jeux)
de mercatique directe, peuvent entrainer des milliers d'appels
téléphoniques. L'utilisation d'internet renforce cette
interactivité aussi Skyrock en développant
« skyblog » est devenu un leader du blog en Europe.
· Une campagne radio peut être mise en place
très rapidement (vague de froid, attaque d'un concurrent, etc.).
· Le « ticket d'entrée est peu
élevé » ; les coûts de production des spots
peuvent être faibles, les tarifs d'achat de l'espace publicitaire sont
accessibles aux petits annonceurs. C'est un média qui permet,
grâce aux stations locales, un ciblage géographique précis,
par exemple une ville.
· La puissance des messages d'appel, l'argumentation, la
description, l'évocation, le témoignage, la dramatisation,
l'humour, etc. Le message peut combiner texte parlé, musique et
bruitages. Le logo sonore (jingle) est une signature musicale véritable
marquage sonore du territoire des marques.
· Le coût est fonction du format, 5 secondes ou 10
secondes pour le leasing, puis 15 secondes 20, 25...60 secondes. Le format de
base est de 30 secondes, de l'emplacement, c'est-à-dire de l'horaire de
diffusion, les tarifs étant fonction de l'audience. Un tarif est
établi pour chaque « écran publicitaire »
l'expression a été empruntée au vocabulaire de la
télévision en fonction de son audience.
II.7. Le
cinéma et la publicité
Le cinéma est un média intéressant d'un
point de vue publicitaire. C'est le média du spectacle, de
l'émotion qui bénéficie d'une excellente
mémorisation. Il reste néanmoins marginal et sa part des
dépenses publicitaires est inférieure à 1% ce
médium bénéficie de certains avantages :
ü L'audience des salles est pour moitié
composée de quinze-vingt-quatre ans ;
ü Les cadres et les catégories aisées
représentant plus du tiers des entrées ;
ü Les urbains (villes de plus de 100.000 habitants)
représentent les deux tiers des entrées ;
ü Une forte sélectivité
géographique, ce qui permet des actions locales
concentrées ;
ü Un très fort impact pour des raisons techniques
et psychologique : le taux de mémorisation est quatre fois plus
élevé que pour un film TV de trente secondes. Mais le coût
de production d'un film publicitaire est élevé, ainsi que le prix
de l'espace publicitaire, ce qui aboutit à un « coût aux
mille » plus fort que pour les quatre autres média
« grand public ». Et le cinéma connaît depuis
1970 des crises des affections qui rendent aléatoire les
prévisions...
Intérêts publicitaire du
cinéma53(*)
ü C'est un média complet à fort pouvoir de
communication qui allie mouvement, image, son dans un contexte favorable.
ü Le cinéma bénéficie d'un
très fort impact. Les taux de mémorisation sont de l'ordre de 70%
alors qu'ils ne sont que de 2% pour l'affichage, 5% pour la radio, 10% pour la
presse magazine et 15% pour la télévision. Ces résultats
s'expliquent par la disponibilité du spectateur, la qualité des
images (grand-écran) et du son.
ü Il permet une bonne sélectivité
géographique, car il est possible de choisir une seule salle, les salles
d'un quartier, d'une ville, d'une région, de la France
entière.
ü Ce choix est particulièrement intéressant
pour la distribution d'un point de vue sociodémographique. Le
cinéma s'adresse à un profit bien précis comme en
télévision, l'achat d'espace se fait à la durée du
film publicitaire (20 secondes, 30 secondes etc.)
II.8.
L'internet et la publicité
Les innovations apportées par internet et qui sont loin
d'être terminées en font un média incomparable au sens
d'exceptionnel par la rapidité de sa diffusion dans la population (750
millions d'utilisateurs dans le monde en 2007), par la diversité de ses
usages, par l'accueil des annonceurs.54(*)
En 2007, le marché publicitaire des médias a
augmenté au plan mondial de 5,2% mais dans le même temps les
dépenses de publicités en ligne ont progressé de 32,4%.
Incomparable, internet l'est aussi parce qu'il introduit des
mouvantes comme les liens sponsorisés, qui sont difficilement classables
dans les catégories usuelles des outils de communication.
Le protocole informatique permettant l'échange des
données est né dans les années 1970 et reste la base du
réseau internet longtemps confiné aux domaines militaire et
scientifique. L'internet a explosé durant les années 1990 et
s'est étendu à l'ensemble des entreprises et de la population
grâce à la généralisation des débits permise
par le câble et l'ADSL. Les 3 W « world
wideweb » (toile d'araignée mondiale) prenaient tout leur
sens. L'internet est avant tout un réseau de communication, un ensemble
de tuyaux ou d'autoroutes de l'information. Ce sont les contenus
diffusés qui en font un média spécifique, mais aussi un
point de convergence de tous les autres médias : il diffuse la
presse écrite, la radio, la télévision, le cinéma,
la musique, le courrier, le téléphone... Internet a
été qualifié de réseau ; il est aussi le
téléphone mobile. L'utilisation qui en est fait par les
entreprises est complémentaire ou alternative aux communications
directes.
v Les forces d'internet comme média
publicitaire
o L'interactivité : le message publicitaire permet
de débouchés par un simple clic à un contact direct avec
le site de l'annonceur.
o La couverture géographique : internet est le
premier média qui s'affranchit totalement des frontières.
o La sélectivité : la diversité des
sites et des pages à l'intérieur de ces sites permet de cibler
des catégories très précises d'internautes.
v Les limites d'internet
ü L'encombrement publicitaire : la publicité
sur les sites est considérée comme intrusive par beaucoup
d'internautes ; les logiciels de navigation et les pare-feu sont sauvent
équipés des dispositifs empêchant l'affichage
publicitaire.
ü La faible couverture de la population : moins de
la moitié des foyers sont connectés.
Conclusion partielle.
Dans ce chapitre il était question d'établir le
rapport existant entre les médias et la publicité.Pour ce faire,
nous avions donné les caractéristiques des médias aussi
que de la publicité tout en s'attelant sur leur champ d'interaction.
Nous avions aussi donné les cinq médias publicitaire traditionnel
en les classant par ordre décroissant d'importance, ajoutés
à ceci l'internet qui est la convergence de tous les médias qui
diffuse la presse, la télévision, la radio, le cinéma, la
musique, etc. appelé aussi média des médias.
CHAPITRE III. PRESENTATION DES
RESULTATS DE L'ENQUETE
Il sera question dans ce chapitre de présenter les
données récoltées sur le terrain en vue de leur
interprétation
III.1. PRESENTATION DES DONNEES
III.1.1. Objectif de l'enquête
Cette enquête a pour objectif de savoir l'importance
(rôle) de la musique dans le spot publicitaire « Orange
bilengi » auprès des abonnés Orange.
III.1.2. Méthodologie de l'enquête
Pour récolter les données, nous avons fait une
descente sur terrain. Le questionnaire d'enquête a été pour
nous un outil pour la récolte des données.
III.1.2.1. Taille de l'échantillon
Un échantillon est un groupe d'individus que le
chercheur soumet à une étude. Il est la partie
représentative d'une population mère sur laquelle l'on voudrait
connaitre une opinion.
L'échantillon a un caractère significatif de
chacune des opinions réellement exprimées devant une situation ou
un phénomène. Il est construit selon deux techniques :
probabiliste, également appelée aléatoire ; et la
technique des quotas.
Pour nous, nous avons construit notre échantillon selon
la technique probabiliste. Il est composé de 100 personnes choisies au
hasard, suite aux aléas de la recherche, 10 questionnaires ne nous ont
pas été retournés, à cet effet, nous allons
présenter le résultat de 90 personnes.
III.1.2.2. Constitution du questionnaire
Notre
questionnaire est destiné essentiellement à la population du
quartier Himbi. La majorité de nos questions sont fermées.
III.1.2.3. La méthode
d'échantillonnage
Le rôle
de la musique dans la publicité est un phénomène
communicationnel. Ainsi, pour en savoir d'avantage, nous avons constitué
un échantillon de 90 personnes. Nous pouvons le considérer comme
étant un échantillon probabiliste.
III.1.2.4. Le mode de calcul statistique
Dans toutes
les questions posées aux différents types d'enquêtes, les
résultats seront repris en pourcentage dans un tableau bien
tracé.
Voici la formule prise pour connaître le total du
pourcentage : %=Fx100/nombre.
% : est le
pourcentage ;
F : est la
fréquence ;
N : est l'effectif de
l'échantillon.
III.1.2.5. Déroulement de l'enquête
Une
enquête est une démarche menée par une personne ou un
chercheur pour découvrir une vérité sur une situation
donnée ou observable grâce à une démarche
scientifique.
Une enquête peut être collective ou individuelle.
Elle est collective lorsqu'elle réalisée par plusieurs personnes
ou un groupe d'individus, et elle est individuelle lorsqu'elle est
réalisée par une seul personne.
Dans le cadre de ce travail, notre enquête est
réalisée d'une manière individuelle par l'entremise d'un
questionnaire d'enquête distribué aux différentes personnes
ciblées.
III.2. ENQUETE PROPREMENT DITE
Les tableaux permettent au chercheur d'interpréter les
résultats d'analyses réalisées dans un domaine bien
spécifié. Une analyse atteint ses objectifs lorsqu'il y a
interprétation des résultats de l'étude à l'aide
d'un dépouillement des données collectées.
Tableau n°1 :
Répartition des enquêtés selon l'âge
N°
|
Tranche d'âge
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
18 à 25 ans
|
18
|
20%
|
02
|
26 à 35 ans
|
33
|
37%
|
03
|
36 à 45 ans
|
27
|
30%
|
04
|
Plus de 45 ans
|
12
|
13%
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
Par ce tableau, nous constatons que 37% de nos
enquêtés sont dans la tranche d'âge de 26 à 35 ans,
30% sont dans la tranche de 36 à 45 ans, 18% sont dans la tranche de 18
à 25 ans et enfin 13% ont plus de 45 ans.
Tableau n°2 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
N°
|
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Masculin
|
67
|
74%
|
02
|
Féminin
|
23
|
26%
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
Il ressort de ce tableau que 74% de nos enquêtés
sont du sexe masculin contre 26% du sexe féminin.
Tableau n°3 : Répartition des
enquêtés selon l'Etat-civil
N°
|
Etat-civil
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Célibataire
|
38
|
42%
|
02
|
Marié(e)
|
42
|
47%
|
03
|
Veuf (ve)
|
3
|
3%
|
04
|
Divorcé(e)
|
7
|
8%
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
Nous constatons que la majorité de nos
enquêtés est constituée de mariés à 47% suivi
des célibataires à 42%.
Tableau n°4 : Répartition
des enquêtés selon les catégories
socioprofessionnelles
N°
|
Catégories
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Commerçant
|
19
|
21%
|
02
|
Enseignant
|
12
|
13%
|
03
|
Fonctionnaire
|
37
|
41%
|
04
|
Sans profession
|
15
|
17%
|
05
|
Autres
|
7
|
8%
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
A la lumière de ce tableau, nous constatons que 41% de
nos enquêtés sont fonctionnaires, 21% commerçants suivi de
17% de sans profession, 13% d'enseignant et enfin 8% se trouvent dans la
catégorie autres.
Tableau n°5 : Répartition des
enquêtés selon le niveau d'étude
N°
|
Niveau d'étude
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Primaire
|
17
|
19%
|
02
|
Secondaire
|
29
|
32%
|
03
|
Universitaire
|
42
|
47%
|
04
|
Post universitaire
|
2
|
2%
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
La majorité de nos enquêtés soit 47% ont
un niveau d'étude universitaire alors que 32% ont un niveau
d'étude secondaire.
Tableau n°6 : Résultat à
la question de savoir si l'enquêté a déjà entendu
parler de la promotion « Orange bilengi »
N°
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Oui
|
90
|
100%
|
02
|
Non
|
-
|
-
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
Nous constatons que 100% de nos enquêtés ont
déjà entendu parler de la promotion « Orange
bilengi ».
Tableau n°7 : Résultat de savoir
par quel canal l'enquêté a entendu parler de la promotion
« Orange bilengi »
N°
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Internet
|
3
|
3%
|
02
|
Télévision
|
58
|
65%
|
03
|
Autres
|
29
|
32%
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
Il ressort de ce tableau que la majorité de nos
enquêtés soit 65% ont entendu parler de la promotion
« Orange bilengi » à la télévision.
Tableau n°8 : Résultat à
la question de savoir si l'enquêté a déjà
adhéré à la promotion « Orange
bilengi »
N°
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Oui
|
90
|
100%
|
02
|
Non
|
-
|
-
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
Nous constatons que 100% de nos enquêtés ont
déjà adhéré à a promotion « Orange
bilengi »
Tableau n°9 : Résultat à
la question de savoir ce qui a motivé l'enquêté dans le
spot a adhéré à la promotion « Orange
bilengi »
N°
|
Motivation
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Les images
|
13
|
14%
|
02
|
La musique
|
46
|
51%
|
03
|
Les personnages
|
19
|
21%
|
04
|
La danse
|
8
|
9%
|
05
|
Les couleurs
|
4
|
5%
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
A la lumière de ce tableau nous constatons que 51% de
nos enquêtés ont été motivés par la musique
du spot publicitaire « Orange bilengi » pour y
adhérer, 21% par les personnages, 14% par les images, 9% par la danse et
enfin 5% par les couleurs.
Tableau n°10 : Résultat à
la question de savoir ce que la musique du spot « Orange
bilengi » a suscité dans l'enquêté
N°
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Attire l'attention
|
29
|
32%
|
02
|
Donne envie de suivre la publicité
|
28
|
31%
|
03
|
Amène à accepter le message de cette
publicité
|
32
|
36%
|
04
|
Rien du tout
|
1
|
1%
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
Il ressort de ce tableau que la musique du spot publicitaire
« Orange bilengi » a amené 36% de nos
enquêtés à accepter le message de cette
publicité ; a attiré l'attention de 32% de nos
enquêtés et a donné à 31% de nos
enquêtés l'envie de suivre la publicité.
Tableau n°11 : Résultat à
la question de savoir si la musique du spot publicitaire « Orange
bilengi » pousse-t-elle le public à utiliser la promotion
« Orange bilengi ».
N°
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Oui
|
83
|
92%
|
02
|
Non
|
7
|
8%
|
|
Total
|
90
|
100%
|
Source : Notre enquête
De ce tableau, nous constatons que 92% de nos
enquêtés ont affirmé que la musique du spot publicitaire
« Orange bilengi » pousse le public à utiliser la
promotion « Orange bilengi ».
Tableau n°12 : Résultat à
la question de savoir le rôle que joue la musique dans le spot
publicitaire « Orange bilengi ».
N°
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
Affirme le message du spot
|
37
|
41%
|
02
|
Accompagne les paroles du spot
|
51
|
57%
|
03
|
Rien du tout
|
2
|
2%
|
|
Total
|
|
|
Source : Notre enquête
A la lumière de ce tableau, nous constatons que 57% de
nos enquêtés ont affirmé que la musique du spot
publicitaire « Orange bilengi » accompagne les paroles du
spot et 41% ont dit que la musique affirme le message du spot publicitaire
« Orange bilengi ».
III.3. INTERPRETATION DES RESULTATS
Cette étude porte sur « le
rôle de la musique dans la publicité : cas du spot
publicitaire Orange bilengi ».
Après dépouillement et analyse des
données récoltées auprès de nos
enquêtés dans le quartier Himbi, nous avons abouti aux principaux
résultats suivants :
En ce qui concerne la connaissance de la promotion
« Orange bilengi », il ressort du tableau n°6 que 100%
de nos enquêtés ont confirmé avoir déjà
entendu parler de la promotion « Orange bilengi ». A cela
le tableau n°7 indique 65% de nos enquêtés ont entendu parler
de la promotion « Orange bilengi » à la
télévision, 32% ont affirmé avoir entendu parler de la
promotion auprès d'autres sources et enfin 3% ont affirmé avoir
entendu la promotion « Orange bilengi » à
l'internet.
Pour ce qui concerne l'adhésion à la promotion
« Orange bilengi », le tableau n°8 nous montre que
100% de nos enquêtés ont déjà adhéré
à la promotion « Orange bilengi ».
En ce qui concerne la motivation des enquêtés
à adhérer à la promotion « Orange
bilengi », il ressort du tableau n°9 que 51% de nos
enquêtés ont adhéré à la promotion
« Orange bilengi » à cause de la musique du spot
publicitaire, suivi de 21% qui ont adhéré à cause des
personnages se trouvant dans le spot publicitaire, 14% ont été
motivé par les images du spot, 9% par la danse et 5% par les
couleurs.
Quant à la question de savoir ce que la musique du spot
publicitaire « Orange bilengi » a suscité dans les
enquêtés, le tableau n°10 nous montre que la musique du spot
publicitaire « Orange bilengi » a amené 36% de nos
enquêtés à accepter le message de cette
publicité ; a attiré l'attention de 32% de nos
enquêtés et a donné à 31% de nos
enquêtés l'envie de suivre la publicité.
Pour ce qui concerne la question de savoir si la musique du
sport publicitaire « Orange bilengi » pousse le public
à utiliser à la promotion « Orange bilengi »,
le tableau n°11 nous montre que 92% de nos enquêtés ont
affirmé que la musique du spot publicitaire « Orange
bilengi » pousse le public à utiliser la promotion
« Orange bilengi ».
Enfin, le tableau n°12 relève que 57% de nos
enquêtés ont affirmé que la musique du spot publicitaire
« Orange bilengi » accompagne les paroles du spot et 41%
ont dit que la musique affirme le message du spot publicitaire
« Orange bilengi ».
CONCLUSION GENERALE
L'étude sur le rôle de la musique dans la
publicité : cas du spot publicitaire « Orange
bilengi » a permis de savoir comment la musique arrivent à
attirer les récepteurs.
Quant au cadre théorique, c'est la théorie de la
persuasion choisie en vue d'atteindre le résultat. Elle dit qu'il faut
des arguments pour convaincre les cibles visés pour le pousser à
l'action. D'où la musique dans une publicité pour apporter une
notoriété sur le produit ou le service.
Pour nous, le choix porté à ce sujet est celui de
montrer la place et le rôle de la musique dans une publicité. Son
intérêt est de faire voir aux concepteurs de publicité
l'importance du choix de la musique dans une publicité.
Pour aborder ce thème, nous sommes partis de la question
suivante :
Quel est le rôle que joue la musique dans le spot
publicitaire « Orange bilengi »?
Pour y arriver, nous avons fait le choix de la méthode
ethno sociologique, la technique d'interview par le questionnaire et
documentaire.
La technique d'interview par questionnaire nous a aidés
à connaitre si les récepteurs ont connu la promotion
« Orange bilengi » par quel moyen et s'ils étaient
influencés à l'utilisé par la musique se trouvant dans le
spot publicitaire et documentaire à faire la recherche des documents
afin d'enrichir notre étude.
Notre enquête s'est déroulée sur un
échantillon de 90 personnes. A cet effet, après
dépouillement des données, nous avons aboutis aux principaux
résultats suivants :
En ce qui concerne la motivation des enquêtés
à adhérer à la promotion « Orange
bilengi », il ressort du tableau n°9 que 51% de nos
enquêtés ont adhéré à la promotion
« Orange bilengi » à cause de la musique du spot
publicitaire, suivi de 21% qui ont adhéré à cause des
personnages se trouvant dans le spot publicitaire, 14% ont été
motivé par les images du spot, 9% par la danse et 5% par les
couleurs.
A cela le tableau n°10 indique que la musique du spot
publicitaire « Orange bilengi » a suscité dans les
enquêtés, le tableau n°10 nous montre que la musique du spot
publicitaire « Orange bilengi » a amené 36% de nos
enquêtés à accepter le message de cette
publicité ; a attiré l'attention de 32% de nos
enquêtés et a donné à 31% de nos
enquêtés l'envie de suivre la publicité.
Pour ce qui concerne la question de savoir si la musique du
sport publicitaire « Orange bilengi » pousse le public
à utiliser à la promotion « Orange bilengi »,
le tableau n°11 nous montre que 92% de nos enquêtés ont
affirmé que la musique du spot publicitaire « Orange
bilengi » pousse le public à utiliser la promotion
« Orange bilengi ».
Enfin, le tableau n°12 relève que 57% de nos
enquêtés ont affirmé que la musique du spot publicitaire
« Orange bilengi » accompagne les paroles du spot et 41%
ont dit que la musique affirme le message du spot publicitaire
« Orange bilengi ».
Tout au long de la présentation et interprétation
des résultats, nous avons compris que l'impact de la vedette a
fonctionné à deux vitesses, elle a été très
importante parce qu'elle a permis à 90 enquêtés de le
connaitre soit 100% et 75 l'on connu grâce à la publicité
de JB MPIANA soit 85%. Par contre, seul 40% des enquêtés utilisent
Tigo cash et 20% ont été influencés par l'image de JB
MPIANA.
De ce fait, Tigo arrivera à une politique de communication
efficace lorsqu'il comprendra que la cible doit se retrouver dans le profil de
la vedette qui porte sa caution au produit pour permettre l'adhésion de
celle-ci.
Notre sujet n'est ni exclusif ni exhaustif. D'autre chercheurs
pourront mener la même étude mais sous d'autre angle et d'autres
échelles selon telle ou telle sensibilité.
* 1CHRISTOPHE da Conceicao,
La musique et la publicité, EFPME, 2007, p. 37
* 2 FIKIRI MUZUNGU, L'impact
de la publicité dans la vente d'un produit brassicole (cas de la
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* 3 KANINDA KALONDJI,
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* 5Julien J.R, Musique et
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* 6 Ibidem, p.88
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* 41WOUTERS.D, La
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* 42LENDREVIE. J et alii,
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* 43 ANAND P. et HOLBROOK M.
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des messages sur les effets de la répétition
publicitaire, Journal of Marketing Research, Londres, pp.
336-340
* 44DAYAN A., La
publicité, Paris, PUF, 1999, p. 59
* 45 Ibidem, p. 65
* 46 DAYAN A., op. cit., p.
74
* 47Lilian Demont. Et alii,
Communication des entreprises, Paris, Armond colin, 2008, p.134
* 48Ibidem, p.136
* 49 BATRA R. et RAY M.
L.,Affective responses mediating accptance of adversing, The Journal of
Consumer Research, Vol. 13, London, p. 233
* 50DAYAN A., op cit,
p.62
* 51LILIAN Demont et alii, op.
cit, p. 127
* 52MICHELE J., La
communication publicitaire, Ed. Etudes vivantes, Laval (Québec),
1999, p.44-45
* 53MICHELE J., op.
cit,p.46
* 54LENDREVIE.J. et alii,
Publicitor, Paris,7ème éd., DUNOD, 2008, p.
320
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