1.1.1.2.1.2. LA TOPOLOGIE LOGIQUE
La topologie logique d'un réseau détermine de
quelle façon les hôtes communiquent su le média. Les deux
topologies logiques plus courantes sont le broadcast et le
passage de jeton.
? L'utilisateur d'une topologie de broadcast indique que
chaque hôte envoie ses données à tous autres hôtes
sur média du réseau. Les stations peuvent utilisées le
réseau sans suivre un ordre déterminé.
? La deuxième topologie est le passage de jeton. Dans
cette topologie un jeton électronique est transmis de façon
séquentielle à chaque hôte. Dès que l'hôte
reçoit un jeton cela signifie qu'il peut transmettre des données
sur le réseau. Si l'hôte n'a pas des données à
transmettre, il passe le jeton à l'hôte suivant et le processus
est repéré.
Token ring et FDDI (Fiber Distributed Data Interface) sont deux
exemples
des réseaux qui utilisent le passage de jeton sur une
topologie de Bus.
0.1.1.1.3. PRESENTATION DES RESEAUX MOBILES
Fournissant un abri mondial et souscrivant d'établir
une communication à travers le monde par le biais de cellule, la
communication du téléphone mobile est une communication via les
ondes électromagnétiques permettant à l'émetteur de
rester en communication avec le récepteur tout en étant en
déplacement sur des grandes distances.
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Il répond aux obligatoires infligées par la
mobilité d'un abonné dans le réseau, par l'étendue
du réseau et enfin par les ondes radios qui lui sont allouées.
L'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la
communication a permis des évolutions éclatantes ces
dernières années dans les réseaux de
télécommunication.
En 1950, personne ne parlait de communication de
données, de téléphonie sans fil, de téléfax
ou de vidéoconférence. Les seuls services de
télécommunications disponibles étaient la
téléphonie, le télégramme et le télex. Les
communications étaient encore partiellement établies manuellement
et leur qualité était parfois très médiocre. Si la
téléphonie mobile se standardise aujourd'hui, on le doit à
la conjonction de l'avènement du numérique, à
l'accroissement des performances des semi-conducteurs et à
différentes avancées technologiques. C'est ainsi que les
technologies telles que le GSM, GPRS, EDGE et UMTS ont vues le jour :
1.1.1.3.1. GSM (Global System for Mobile
communications)
L'histoire de la téléphonie mobile
(numérique) débute réellement en 1982. En effet, à
cette date, le Groupe Spécial Mobile, appelé GSM, est
créé par la Conférence Européenne des
administrations des Postes et Télécommunications (CEPT)afin
d'élaborer les normes de communications mobiles pour l'Europe dans la
bande de fréquences de 890 à 915 [MHz]pour l'émission
à partir des stations mobiles et 935 à 960 [MHZ] pour
l'émission à partir de stations fixes.
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Il y eut bien des systèmes de mobilophonie analogique
(MOB1 et MOB2, arrêté en 1999), mais le succès de ce
réseau ne fut pas au rendez-vous. Le GSM (Global System for Mobile
Communications) est la première norme de téléphonie
cellulaire qui soit pleinement numérique. C'est la
référence mondiale pour les systèmes de radiocommunication
mobile. Elle offre à ses abonnés des services qui permettent la
communication de stations mobiles de bout en bout à travers le
réseau. La téléphonie est la plus importante des services
offerts.
Ce réseau permet la communication entre deux postes
mobiles ou entre un poste mobile et un poste fixe. Les autres services sont la
transmission des données et la transmission des messages
alphanumériques courts. Le GSM présente des services supports
sans restriction sur le type de données utilisées par
l'utilisateur. Il transporte l'information sans modification de bout en bout en
mode circuit dans le réseau GSM, ce qui garantit la chronologie des
informations échangées. Dans le réseau GSM, les
données de l'utilisateur et la signalisation du réseau sont
transportées dans des canaux de communication différents.
Les années 80 voient le développement du
numérique tant au niveau de la transmission qu'au niveau du traitement
des signaux, avec pour dérivés des techniques de transmission
fiables, grâce à un encodage particulier des signaux
préalablement à l'envoi dans un canal, et l'obtention de
débits de transmission raisonnables pour les signaux (par exemple9; 6
kilobits par seconde, noté [kbps], pour un signal de parole).
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Ainsi, en 1987, le groupe GSM fixe les choix technologiques
relatifs à l'usage des télécommunications mobiles:
transmission numérique, multiplexage temporel des canaux radio,
Chiffrement des informations ainsi qu'un nouveau codage de la parole. Il faut
attendre 1991 pour que la première communication expérimentale
par GSM ait lieu. Au passage, le sigle GSM change de signification et devient
Global System for Mobile communications et les spécifications sont
adaptées pour des systèmes fonctionnant dans la bande des 1800
[MHz].
En Belgique, c'est en 1994 que le premier réseau GSM
(proximus) est déployé; Mobistar et Orange (rebaptisé
Base) viendront plus tard. Aujourd'hui, le nombre de numéros
attribués pour des communications GSM dépasse largement le nombre
de numéros dédiés à des lignes fixes et cette
tendance se poursuit. Tel quel, le réseau GSM est adéquat pour
les communications téléphoniques de parole. En effet, il s'agit
principalement d'un réseau commuté, à l'instar des lignes
«fixes » et constituées de circuits, c'est-à-dire de
ressources allouées pour la totalité de la durée de la
conversation. Rien ne fut mis en place pour les services de transmission de
données. Or, parallèlement au déploiement du GSM en
Belgique, en 1994, la société Netscape allait donner un tour
spectaculaire à un réseau de transmission de données,
appelé Internet, en diffusant le premier logiciel de navigation grand
public, articulé sur le protocole http et communément
appelé web.
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Comme le réseau GSM ne convenait guère pour la
transmission de données, les évolutions récentes ont
visé à accroître la capacité des réseaux en
termes de débit mais à élargir les fonctionnalités
en permettant par exemple l'établissement de communications ne
nécessitant pas l'établissement préalable d'un circuit.
Pour dépasser la borne des 14; 4 kbps, débit nominal d'un canal
téléphonique basculé en mode de transmission de
données, l'ETSI a défini un nouveau service de données en
mode paquet : le General Packet Radio Service (GPRS) qui permet alors l'envoi
de données à un débit de 115kbps par mise en commun de
plusieurs canaux
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