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à‰tude critique de la performance financière d'une entreprise et son impact sur la structure financière. Cas de la Brasimba.

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par Chadrack KANTENGA
Institut superieur de commerce de Lubumbashi - Licence 2016
  

Disponible en mode multipage

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    EPIGRAPHE

    « La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir »

    ALBERT EINSTEIN

    DEDICACE

    Je dédie ce mémoire de fin d'étude :

    A mes très chers parents, papa Henri KANTENGA et maman charlotte KIWELE qui m'ont comblé de leur soutient et m'ont voué un amour inconditionnel.

    Que cet humble travail témoigne mon affection, mon eternel attachement et qu'il appelle sur moi votre bénédiction

    A mes frères et soeurs djo KANTENGA, Dominique KANTENGA, Huguette KANTENGA, Thierry KANTENGA, Nadia KANTENGA, élie KANTENGA, Daniel KANTENGA ;

    A mes cousin(e)s, neveux et nièces Arcel KANTENGA, Prisca KANTENGA, Pascal KAMBAMBA, Olivier MULESHI, ketias KANTENGA pour leurs amours, leurs soutiens, leurs tendresses... qu'ils trouvent ici l'expression de ma reconnaissance

    AVANT PROPOS

    La réussite d'un homme dans la vie est, avant tout, fonction de sa détermination et de ses efforts. Il ne peut réaliser une grande chose sans le secours des autres

    Partant de cette idée, nous disons que ce travail qui est à sa fin le fruit de plusieurs années de durs labeurs n'a pas été fait d'une seule main. Il est donc le produit des efforts conjugués par plusieurs personnes qui, sans leur intervention la réalisation de ce travail ne sait qu'un rêve. C'est pourquoi nous nous trouvons dans l'obligation de leur adresser nos sincères remerciements.

    Nous rendons gloire au tout-puissant, DIEU pour le souffle de vie qu'il ne cesse de nous garantir gratuitement. Qu'il en soit loué !

    Nous remercions de manière particulière aux autorités académiques de L'ISC-LUBUMBASHI. Et au corps professoral particulièrement les enseignants des sciences commerciales et financières.

    Nous disons merci a madame le professeur KAYIBA BUKASA pour avoir accepté de diriger ce travail en dépit de ses multiples occupations en donnant ses directives et orientations précises qui ont donné forme à notre étude.et au chef de travaux YASHISO NGONGO dont ses remarques judicieux et dévoué nous ont permis de surmonter les multiples difficultés rencontrées.

    Nous disons merci aux dirigeants de la BRASIMBA pour tous documents qu'ils ont mis a notre disposition

    Nos remerciement de profonde gratitude s'adressent de manière générale a toute ma famille KANTENGA pour leur soutient

    Nous ne serions pas ingrat de mettre fin a cette page sans penser a tous mes amies et camarades avec qui nous avons partagé les moments de joie et des peines durant notre parcours académique ; Blandine KANJINGA, henry KYEMBE, Yan MUSAFIRI, jean Luc KETENGE, tarcisse KANUSHIPI,AIME KUMWIMBA, jean marie KABILA, Patty KITENGE, Christelle KAJ, gracia KALENGA, Judith KAZAD, Josyline KAPUTO, chancelle KAPUTO, daldo TSHIKALA, Landry KYUNGU, ives MANENGU, fighting PWAKA , ponda LAURENT, Joël KIKASA , Charles MUTUMPA , Mathias LAYLAY

    Enfin, que tous ceux-là qui n'ont pas été nommément cités et qui, de prés ou de loin ont intervenue pour la réalisation de ce mémoire, se trouvent également associés a ces mots des reconnaissances

    KANTENGA KITUMBA chadrack

    INTRODUCTION GENERALE

    L'objet ultime de toute entité économique est la réalisation du profit. Pour atteindre cet objectif, l'entreprise ne doit pas seulement disposer des ressources humaines qualifiées mais aussi les moyens financiers suffisant pour assurer sa performance

    Quelle que soit sa nature, toute entreprise exige une accumulation préalable des ressources de financement et l'organisation d'une capacité productive, plaçant ainsi l'activité au coeur de la circulation d'un ensemble de flux.

    La maîtrise de la logique de ce mouvement des flux se trouve à la base de la gestion financière de l'entreprise. Cette dernière est un outil efficace permettant aux dirigeants d'assurer la croissance de l'entreprise.

    L'analyse régulière de la structure financière serait à cet effet l'unique moyen de suivre financièrement l'activité de l'entreprise.

    A travers l'analyse financière et la tenue régulière de la comptabilité, l'entreprise doit faire montre de performance qui aspire confiance.

    La conduite de l'analyse de la structure financière incluant le diagnostic financier présente de ce fait une importance non négligeable concernant l'activité car ses résultats et sa conclusion certifient la santé financière et permettent aux décideurs de mesurer la performance de l'activité et la survie de l'entreprise.

    Une bonne lecture de la structure financière dont le but est d'aboutir à un diagnostic financier permettra aux décideurs de prendre des décisions consécutives à la prévision de résultat futur, cette démarche a comme soubassement des états financiers tout en tenant aussi compte de la conjoncture dans la prise des décisions.

    C'est dans cette optique, l'analyse financière doit être souple dans sa démarche, tenir compte du cadre global dans lequel l'entreprise évolue c'est-à-dire l'économie, le secteur d'activités et entreprise en tant que un système ouvert.

    L'objectif visé dans cette étude est d'apprécier la structure financière de « LA BRASIMBA » afin de porter un jugement sur son évolution pendant la période considérée.

    0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

    0 .1.1. CHOIX DU SUJET

    Le choix porté sur la structure financière et la performance financière de l'entreprise comme clé de voûte de notre étude se justifie par le fait qu'elle demeure aussi bien pour toute l'entreprise, quelle que soit sa taille, sa nature, un thermomètre d'évaluation de la rentabilité des capitaux investis qu'une technique d'investigation ayant pour objet essentiel la recherche des conditions de l'équilibre financier.

    Son but est donc de rechercher dans quelle mesure l'entreprise est assurée de maintenir son équilibre à court, moyen et long terme.

    Etant donné que l'analyse de la performance financière et de la structure financière d'une entreprise est tributaire de plusieurs paramètres, l'intérêt accordé à cette étude nous recommande d'apprécier comment l'entreprise oriente sa structure financière en vue d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés

    0.1.2. INTERET DU SUJET

    L'étude critique la structure financière et de la performance financière occupe une place centrale lorsque l'on s'intéresse au processus de prise de décision. Elle fascine tout genre de personne de tout âge. La présente étude vise à susciter chez le plus grand nombre d'agents économiques, un intérêt réel qui peut s'articuler autour des points suivants :

    · Pour les responsables de la BRASIMBA, cette étude sera l'occasion de découvrir leurs facteurs clés de succès et de déterminer également leurs faiblesses et leurs contraintes pour l'avenir. Elle les aidera à identifier les sources de leurs avantages concurrentiels et à mieux orienter leurs propres stratégies de développement. Elle leur permettra également de cerner les facteurs à l'origine de leur résultat et leur aptitude à gérer les risques encourus.

    · Pour l'Institution, elle leur permettra d'accroître la capacité de conception et d'évaluation des entreprise brassicole, d'intensifier leur politique d'intervention et de contrôle en vue de s'assurer d'un meilleur système financier national ;

    · Pour les actionnaires, cette étude leur permettra de rechercher les éléments d'appréciation des activités, de la profitabilité, du rendement, de la situation patrimoniale et les perspectives d'avenir de l'entreprise, capables de motiver le soutien ou l'accord de leurs concours financiers ;

    · Pour les décideurs politiques et économiques, elle les amènera à prendre conscience de l'importance des entreprises brassicoles dans le développement des activités économiques et donc à prodiguer des conseils appropriés aux responsables des entreprises brassicoles pour une mise en oeuvre correcte de la réglementation des entreprises en République démocratique du Congo ;

    · Pour les clients de la BRASIMBA, cette étude sera l'occasion d'approuver les résultats des quatre derniers exercices de leur entreprise, d'accompagner les actions de l'entreprise et d'entretenir une franche collaboration avec les responsables à divers niveaux pour l'enracinement et le développement de la BRASIMBA ;

    · Pour la communauté scientifique, elle contribuera à relever les grands défis actuels en matière de recherche dans le domaine de la comptabilité, à mieux se familiariser à l'utilisation des techniques et méthodes scientifiques d'analyse en vue d'une plus grande efficacité dans l'exécution et l'orientation de leur recherche.

    0.2. ETAT DE LA QUESTION

    KALABA MUTABUSHA définit l'état de la question comme un inventaire complet sur la littérature existante qui cadre avec la préoccupation de la recherche en cours dans le but de prendre connaissance de tout ce qui a été élaboré sur le sujet, les théories et techniques publiées dans le temps et dans l'espace pour éviter de reprendre ce que d'autres ont déjà fait, afin de fonder une pertinence de l'originalité du travail1 1(*)

    Le domaine scientifique, plus précisément celui de la recherche reste un domaine où complémentarité, reformulation et critique se succèdent. Ainsi, il nous a semblé judicieux de chercher si notre préoccupation n'aurait pas fait objet d'un autre travail.

    Certes que la question de la performance financière et celle de la structure financière ont déjà été au coeur des préoccupations de certains auteurs comme :

    MUMBERE KYUNGU dont le travail a porté sur l'analyse des déterminants de la performance de l'industrie hôtelière cas de la Ville de Goma 2006-2007. La préoccupation de ce chercheur était de savoir si l'industrie hôtelière était performante pour encourager ou décourager d'autres investisseurs de s'y intéresser.

    A l'issue de ses analyses il a trouvé que l'industrie hôtelière dans la ville de Goma est performante suite à l'analyse des certains indicateurs2(*)

    Il y a également KAHINDO HINGANAMAVYO qui à parler sur l'Evaluation financière d'un investissement dans le secteur Hôtelier cas de Birdhôtel. L'Objet de cette étude était d'analyser viabilité et la faisabilité de l'implantation d'un hôtel dans la ville de Goma et plus précisément de Bird-hôtel en partant des données relatives à sa constitution. Sa préoccupation était de répondre à la question suivante l'investissement dans BID-hôtel est-il rentable et réalisable sur le plan financier.

    A l'issue de son analyse, elle a trouvé que l'investissement de Bird-hôtel, est faisable vu les résultats obtenus notamment : Une VA positive, un TRI qui annule l'investissement est égal a 32,682% 3(*)

    Marc MUHUNGA MUPULU qui a parle sur Analyse de la structure financière d'une entreprise du secteur de transport maritime(cas de l'Amicongo de 2007 a 2009)l'objectif de cette étude était si l'entreprise de service hôtel VIP PALACE présente t'elle une bonne situation financière enfin de subvenir a ses multiples de besoin Apres donc analyse de tous les ratios et grandeurs financières, il a conclure que la situation financière de l'HVP a été moyennement bonne pendant cette période4(*)

    Innocent SHERIA RUVUGIRO qui a parler sur « la structure financière et son impact sur la rentabilité » l'objet de cette étude était celle de savoir dans quelles conditions l'entreprise est financièrement équilibré et mesurer la rentabilité des capitaux investis a l'issu des investigations la rentabilité est faible, ce qui déduit a l'entreprise sa capacité de s'autofinancée 5(*)

    MINAS MINO NALWANGO qui a parler sur « analyse de la performance d'une entreprise hôtelière » cas de l'hôtel VIP sa préoccupation était celle de savoir si l'entreprise présentait une bonne situation financière lui permettant de subvenir a ses multiples besoin, au terme de ces analyses tout les indicateurs ont connu un accroissement positif c'est-à-dire l'entreprise est dans une bonne situation financière6(*)

    SARIUS DIZOLA BUKU qui a parler sur « diagnostique de l'analyse financière d'une entreprise » cas de la REGIDESO sa préoccupation majeure était d'examiner la structure financière en vue de tirer des conclusions conséquentes sur son fonctionnement a l'issu de cette étude les indicateurs son positif et l'entreprise est en équilibre financière7(*)

    Quant à nous, nous avons abordé le sujet ci- âpres : « étude critique de la performance financière d'une entreprise et son impact sur la structure financière » nous nous distinguons de ces auteurs dans la mesure où la question qui nous préoccupe est celle de connaitre si l'entreprise est en équilibre financière, si la règle de l'équilibre financier est respectée, si elle est en croissance et si elle est rentable

    0.3. PROBLEMATIQUE

    La problématique se définit comme étant un ensemble de problèmes, inquiétudes ou des préoccupations qu`un chercheur essaie de résoudre dans son étude

    La problématique définit comme étant une activité intellectuelle qui consiste à poser des questions ou des problèmes d'une manière rationnelle et systématique8(*)

    Avant de nous poser la question se rapportant a notre travail, nous sommes sans ignorer que plusieurs causes peuvent amener l'entreprise l'équilibre financière et la performance financière. Rappelons que notre préoccupation est celle de faire un examen sur les éléments comptables qui sont un outil insensible pour toute analyse de la structure financière et pour cela notre travail tourne autour des quelques question principales et fondamentale auxquelles nous tenterons de répondre

    - Est-ce que La structure financière de la BRASIMBA est-elle équilibrer pour respecter l'équilibre financier ?

    - Est-ce que La BRASIMBA est-elle financièrement performante ?

    - Est-ce que La rentabilité est-elle suffisante pour assurer l'autofinancement ?

    - Est-ce que la BRASIM BA est elle en croissance ?

    Voila les questions autours desquelles gravitera notre investigation

    0.4. HYPOTHESE

    L'hypothèse se définit comme une proposition de réponse à une question posée Pour appréhender notre étude et répondre effectivement à nos questions de recherche

    L'hypothèse est définie par AHWED SILEM ET ALBERT SM comme une formulation d'une supposition liée à un problème donnée et dont on se propose d'en vérifier la pertinence ou le non pertinence a travers la mise en oeuvre de diverses méthodes de la recherche9(*)

    1. la structure financière de la BRASIMBA serait équilibrée pour respecter l'équilibre financier 

    2. La BRASIMBA serait largement performante 

    3. La rentabilité serait suffisante a la BRASIMBA pour assurer l'autofinancement 

    4. La BRASIMBA serait en croissance 

    0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

    5.1 METHODES

    Il convient de noter que la méthodologie est un ensemble des opérations intellectuelles pour lesquelles une discipline cherche à atteindre un objectif.

    C'est ainsi que pour cadrer ce travail à des normes scientifique et compte tenu de la pertinence de notre étude, nous avons préconisé les méthodes scientifiques ci - après :

    1. Méthode analytique :

    Procède par la décomposition du sujet en étude. Elle consiste à décomposer un ensemble en ses éléments constitutif et essentiels afin d'en saisir les rapports et de donner un schéma général. Elle nous a permis de faire une analyse sur la structure financière et la performance financière de l'entreprise BRASIMBA en comparant un a un les différents exercices comptables de ladite entreprise, pour en tirer une conclusion

    2. méthodes comparatives :

    Cette méthode nous a aidées à retrouver les éléments de ressemblance et de dissemblance entre les faits comparés. Elle permet aussi de déceler les liens de causalité entre les facteurs générateurs de similitudes ou des différences entre les choses comparées. La méthode comparative est utilisée presque dans toutes les sciences en vue de chercher les éléments communs et de dissemblance et d'expliquer cela, cette méthode nous a aider de faire la comparaison de la structure financière de différentes années via certains indicateurs(fonds de roulement, besoin en fonds de roulement, trésorerie, solvabilité) et la performance financière a travers (la rentabilité etc.) afin de tirer des conclusions sur l'équilibre financier et sur la performance financière de l'entreprise

    Consiste à confronter des faits pour déceler les ressemblances ou les différences qui existent entre eux afin de dégager le ou les facteurs générateurs de ces ressemblances ou différences, elle nous a permit de comparer l'évolution des états financiers de la BRASIMBA afin de vérifier et d'en expliquer les causes10(*)

    5.2. TECHNIQUES

    La technique est un ensemble de procédés exploités par le chercheur dans la phase de production qui intéresse son étude. Les techniques sont des outils utilisés dans la collecte des informations (chiffre ou non) qui devront plus tard être soumise a l'interprétation et a l'explication grâce aux méthodes .

    Les techniques qui ont permis d'élaborer le présent travail sont les suivantes :

    01 les techniques documentaires (non vivante) :

    Elles mettent en présence le chercheur d'une part et les documents supposés contenir des informations recherchées d'autres parts. Elles nous a permit à étudier et à analyser les documents misent a notre disposition pour avoir les informations sur les faits et les phénomènes que nous étudions.

    02 Les techniques interviews (vivantes) :

    Elles désignent les procèdes qui ouvrent un contact, une communication entre des êtres humains. Ainsi cette technique nous a permis de poser des questions aux personnes avisées en la matière pour des informations utiles et nécessaires à notre étude

    0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL

    La rigueur scientifique exige que tout travail scientifique soit circonscrit dans le temps et dans l'espace

    6.1. Délimitation temporelle

    Nous avons axés l'objet de notre travail sur étude critique de la performance financière d'une entreprise est son impact sur la structure financière (cas de la BRASIMBA) pour une période de cinq ans soit de 2010 à 2013

    6.2. Délimitation spatiale

    Il nous est possible de signaler que notre sujet de réflexion s'inscrit dans le cadre spatial qui n'est autre que la société brasserie simba, BRASIMBA en sigle, situé au numéro 1200 du quartier industriel de la commune kampemba plus précisément aux angles des avenues d' jamena et Lumumba pour la direction générale

    0.7. SUBDIVISISIONS DU TRAVAIL

    Notre étude qui, en définitive, est une étude critique de la performance financière d'une entreprise et son impact sur la structure financière, se subdivise, outre l'introduction et la conclusion en quatre chapitres.

    - Le premier chapitre porte sur les définitions des concepts de base et des concepts connexes

    - Le deuxième chapitre porte sur la présentation du champ d'investigation

    - le troisième chapitre porte sur les notions de la structure financière et de la performance financière

    - Le quatrième chapitre, quant à lui, traitera de l'étude critique de l'appréciation de la performance financière à la BRASIMBA

    CHAPITRE I. APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS ET LES CONSIDERATIONS THEORIQUES

    SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ET DES CONCEPTS ANNEXES

    I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

    I.1.1. la structure financière

    Le terme structure financière est un ensemble de concepts qui revêt plusieurs sens.

    Dans son sens large, lorsqu'on parle de la structure financière de l'entreprise, on fait allusion à l'ensemble des ressources qui finance l'entreprise, qu'il s'agisse des capitaux propres, dettes à long terme, des dettes à court terme ou des ressources d'exploitation.

    Dans cette acception, il ressort que l'étude de la structure financière d'une entreprise consiste à comprendre les emplois d'une entreprise et leur mode de financement. Ceci implique une notion d'équilibre entre l'origine des fonds et leur utilisation, une question d'adaptation des emplois aux ressources qui les ont financées.11(*)

    Jean BARREAU et Jacqueline DELAHAYE, abordent dans le même le sens en affirmant que l'analyse de la structure financière est de porter un jugement sur les équilibres financiers fondamentaux.12(*)

    Dans son sens étroit, la structure financière est l'ensemble des proportions qui existent à un moment donné entre les différentes ressources de l'entreprise, propres ou empruntées, permanentes ou provisions.

    Il s'agit comme on peut le constater de la structure financière de l'entreprise telle qu'on peut faire apparaître à travers le passif du bilan en fin d'exercice.

    C'est ainsi que, selon Elie COHEN, la référence au concept de « structure financière » procède essentiellement de l'idée selon laquelle le bilan d'une entreprise ne constitue pas une simple juxtaposition d'encours, la superposition contingente d'éléments disparates. Elle constitue bien des relations significatives et des ajustements favorables entre les composantes du patrimoine13(*).

    I.1.2. La performance financière

    Du point de vue conceptuel, il existe une panoplie d'opinion sur ce concept.

    Pour LOKOLE S. la performance d'un centre des responsabilités désigne l'efficacité et la productivité avec laquelle ce centre de responsabilité atteint les objectifs qu'il avait acceptés14(*).

    MALLOT Jean louis et maitre JEAN Charles définis la performance comme étant l'association de l'efficacité et de l'efficience ou l'efficacité consiste pour une entreprise à obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définies et l'efficience correspond à la meilleur gestion des moyens, des capacités en relation avec les résultats15(*)

    Selon BAIRD, la performance est une action (un verbe), et un événement (un nom). La performance est l'action faite de nombreux composants, non un résultat qui apparait à un moment dans le temps. Sa vision à été concrétisée à travers le graphique ci-après16(*)

    I.1.3. L'entreprise

    Le mot entrepris est définie de plusieurs manières selon différents auteurs

    Selon l'étymologie, l'entreprise dérive du mot entreprendre qui signifie prendre un risque, relever un défit, oser un objectif17(*)

    Selon CORHAY et MAPAPA, l'entreprise est une unité économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de production (capital et travail) pour produire les biens et services économique destinés a être vendu sur un marché18(*)

    L'entreprise est la cellule de base économique, une unité économique autonome organisée, ou se combinent les facteurs de production. Afin de créer des biens, a vendre sur le marché, de faire circuler ou d'assurer des services19(*)

    I.2. DEFINITION DES CONCEPTS ANNEXES

    2.1. Fonds de roulement (FR)

    Le fonds de roulement correspond à l'excédent des ressources stable, par rapport aux emplois durables d'une entreprise autrement dit, le fonds de roulement c'est :

    - La partie des actifs circulants financée par des ressources stables

    - La partie des ressources stables qui ne finance pas les emplois durables20(*)

    Le fonds de roulement est la différence entre les ressources stables et les immobilisations

    Le fonds de roulement correspond au solde entre les ressources a plus d'un an, dite stable, et les immobilisations (emplois stable a plus d'un an) positif, il traduit un excédent des première sur le seconde négatif il permet de constater que les immobilisations sont financées par les ressources de trésorerie ou par l'excédent des ressources d'exploitation sur les emplois21(*)

    2.2. Besoin en fonds de roulement (BFR)

    Le besoin en fonds de roulement est une exploitation économique désignant ensemble des besoins d'une entreprise pour le fonctionnement de cycle d'exploitation sur le plan comptable ils sont définis comme la différence entre l'actif d'exploitation (stock et encours, avances versées sur commande, créances clients) et les dettes d'exploitation (dette fournisseurs, dette fiscale et sociale a l'exception de l'impôt sur le bénéfice) 22(*)

    Le besoin en fonds de roulement est la mesure des ressources financière qu'une entreprise doit mettre en oeuvre pour couvrir le besoins financiers résultant des décollages des flux de trésorerie correspond aux décaissements et aux encaissements liée a son activité

    2.3. Trésorerie

    La trésorerie est l'ensemble des moyens de financement liquides à court terme dont dispose un agent économique pour faire face a ses dépenses de toute nature23(*)

    En somme le terme trésorerie de réfère a l'ensemble des moyens disponibles de l'entreprise lui permettant d'être solvable en tenant compte de l'exigibilité des dettes

    La trésorerie d'une entreprise est définie comme étant l'ensemble des liquidités disponibles en caisse ou en banque24(*)

    2.4. Solvabilité

    La solvabilité est la mesure de la capacité d'une personne physique ou morale a payer ses dettes sur le court, moyen et long terme sous se retrouver en défaut de paiement

    Plus précisément, la solvabilité d'une personne physique est le fait que l'ensemble de ses biens, composés d'actifs tels que les biens immobiliers ou les placements financiers soit supérieur a celui de ses dettes

    La solvabilité d'une entreprise peut également se traduire par son aptitude a faire face a ses engagements en cas de cessation d'activité(arrêt d'exploitation) liquidation de mise en vente des actifs 25(*)

    La solvabilité peut se définir comme la capacité qu'a une personne a payé ses dettes a l'échéance

    2.5. Liquidité

    La liquidité est en quelque sorte la solvabilité a court terme, il s'agit de la capacité a faire face a ses échéances immédiates

    En gestion, la liquidité d'une entreprise est son aptitude a faire face a ses échéances financières dans le cadre de son activités d'exploitation et a assurer ainsi en permanence un équilibre entre ses recettes et ses dépenses26(*)

    2.6. Ratio

    Les ratios financiers sont des indicateurs utilisés pour conduire une analyse financière d'entreprise, ils sont plus souvent utilisés par le dirigeant pour suivre son entreprise (souvent via le tableaux de bord) ou par les repreneurs d'entreprise, notamment dans le cadre d'une évolution 27(*)

    Les ratios sont de rapport permettent de faire des comparaisons entre différentes masses ou entre différente entités. Ils, sont exprimés le plus souvent par un pourcentage ou par un coefficient.les ratios s'appliquent a de nombreux domaines. Ils ont leurs utilité notamment dans le cadre de l'analyse financière pour effectuer des comparaison entre les sociétés et pour apprécier la performance d'une entreprise

    2.7. Rentabilité

    Selon élie COHEN (1997) le terme rentabilité est défini comme l'aptitude d'une entreprise pour sécréter un bénéfice28(*)

    De sa part EGLEME J, PHILIPPS.A., RAULET, C (2000, 159) d'une manière générale on peut définir la rentabilité d'une entreprise comme son aptitude a produire un bénéfice

    La rentabilité est généralement considérée comme l'une des références fondamentales qui orientent les décisions et les comportements des entreprises. Elle est définie par le rapport entre le résultat obtenu et les moyens mis en oeuvre29(*)

    2.8. Valeur ajoutée (VA)

    La valeur ajoutée est un indicateur permettant de mesurer la richesse brute créée par une entreprise.30(*)

    2.9. Cash flow

    Le cash flow représente ensemble des flux des liquidités générés par les activités d'une société. Pour les analystes et les créanciers, il constitue un bon moyen d'appréhender la solvabilité et la pérennité d'une entreprise, c'est également un indicateur permettant de connaitre l'aptitude de l'entreprise a financer ses investissement a partir de son exploitation ou encore sa capacité a distribuer des dividendes a ses actionnaires

    Le cash flow est un mot anglais qui signifie en français les flux de liquidités que l'entreprise généré de ses activités. En d'autres termes, c'est de l'agent liquide qui reste dans l'entreprise en déduisant toutes les charges règlements décaissées31(*)

    2.10. Chiffre d'affaires (CA)

    Le chiffre d'affaires est la somme des ventes des biens et des prestations des services résultant de l'exploitation habituelle de l'entreprise. Ce moment ne correspond ni la TVA ni les autres impôts liés directement au chiffre d'affaires 32(*)

    SECTION II LES CONSIDERATIONS THEORIQUES

    I.1. NOTION DE LA STRUCTURE FINANCIERE

    I.1.1. DEFINITION

    Le terme structure financière est un ensemble de concepts qui revêt plusieurs sens

    Jean BARREAU et jacqueline DELAHAYE, abordent dans le même sens en affirmant que l'analyse de la structure financière est de porter un jugement sur les équilibres financiers fondamentaux33(*)

    Dans son sens étroit, la structure financière est l'ensemble des proportions qui existent a un moment donné entre les différents ressources de l'entreprise, propres ou empruntées, permanentes ou provisions

    I.1.2. OBJECTIF DE LA STRUCTURE FINANCIERE

    La structure financière permet de mettre en lumière les quatre masses bilantaires et s'apprécie à partir de l'équation financière minimum et des éléments qui influent sur lui.

    L'analyse de la structure financière d'une entreprise a pour objectif de porter un diagnostic sur la santé financière de cette dernière en examinant son équilibre financier, son aptitude à faire face à ses engagements à court et à long terme et partant, sur l'autonomie des décisions de l'entreprise.

    I.1.3. IMPORTANCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE

    Partant de ce qui vient d'être étayé ci haut, la structure financière constitue une source d'informations aussi bien pour les opérations économiques que pour toutes personnes intéressées par la vie de l'entreprise.

    - Pour les responsables de l'entreprise, la structure financière leur permet d »évaluer la santé financière de celle - ci afin d'orienter leurs décisions dans l'utilisation rationnelle des ressources limitées dont dispose l'entreprise.

    - Pour les bailleurs des fonds, elle constitue un indicateur fiable avant d'accorder un crédit ou prêter l'argent à une entreprise.

    - Pour l'Etat, dans la mesure où l'impôt est fonction du bénéfice et ce dernier à son tour est tributaire de la bonne de l'entreprise.

    Pour cerner concrètement la portée de la structure financière, l'analyse dégage du bilan des masses économiques dont dispose l'entreprise d'une part et d'autre part les ressources financières qui ont servi à les acquérir ou à les produire. Tel est l'objet du point suivant.

    I.1.4. LES GRANDES MASSES BILANTAIRES

    Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de l'ensemble des ressources d'une entreprise et leur emploi. Etabli à un moment donné, il se présente techniquement sous la forme d'un tableau diptyque dont la partie de droite est appelée «  Passif ou Ressources » et la partie de gauche « Actif ou emplois ».

    Pour qu'un bilan se prête à l'analyse financière, il est impérieux de procéder à sa restructuration. Cette dernière consiste du point de vue financière à présenter une meilleure évaluation des emplois des fonds mis à la disposition de l'entreprise et à présenter les postes selon leur permanence. On distingue dès lors deux grandes masses (Actifs fixes ou valeurs immobilisées et actifs circulants ou valeurs circulantes) pour l'Actif et deux autres (capitaux permanents et les dettes à court terme) pour le Passif.

    I.1.4.1. Valeurs immobilisées (V. I) en actifs fixes (A.F)

    Par définition, les actifs fixes sont des investissements économiques mis à la disposition de l'entreprise pour une longue durée en vue de la production d'autres biens lesquels sont destinés à la vente. Les postes contenus dans cette masse peuvent faire faire l'objet d'un amortissement ou d'une diminution des valeurs selon le cas.

    On enregistre donc dans cette rubrique tout poste d'actif dont la période de rotation est supérieure à un an. Les principaux postes sont :

    Frais d'établissement

    Ce poste rassemble tous les frais qui se rattachent à la constitution, à la croissance ou à la restructuration de l'entreprise. Compte tenu de leur nature, ces frais ne peuvent être supportés par un seul exercice. C'est ainsi que lors de leurs engagements, ces frais sont comptabilisés comme des charges. Etant donné qu'ils ne concernent pas le seul exercice au cours duquel ils ont lieu et afin de ne pas fausser le résultat de cet exercice , ces frais sont appelés à être répartis sur un ou plusieurs exercices .C'est ainsi qu'ils sont activés au bilan sur la rubrique « frais d'établissement ». Ces frais doivent faire l'objet d'amortissement appropriés compte tenu de leur caractère permanent, ils sont enregistrés à l'actif fixe du bilan.

    Immobilisations incorporelles

    Ce poste enregistre les actifs qui n'ont pas de consistance corporelle ; parmi eux on peut citer les brevets, les licences, les concessions, le good Will, le savoir-faire, la marque déposée, les frais de recherche et développement, etc. Ces postes sont amortissables et d'autres connaissent une diminution en valeur.

    Immobilisations corporelles

    C'est dans ce poste qu'on enregistre des investissements physiques acquis ou créés par l'entreprise et qui sont mis de manière durable à sa disposition pour servir l'exploitation normale de l'activité. Les principaux comptes des immobilisations corporelles sont les terrains et les constructions, les machines et les outillages, le mobilier et le matériel roulant, les immobilisations détenues en leasing, les acomptes versés sur les immobilisations corporelles ainsi que les immobilisations corporelles en cours. Notons que les biens sont enregistrés au bilan à leur coût historique et sont amortissables. Seul le terrain n'est pas amortissable, il subit une diminution de valeur.

    Immobilisations financières

    Sont comptabilisés dans ce poste tous les titres de participation d'une entreprise c'est-à-dire la possession durable par une entreprise d'une partie du capital social d'une autre entreprise. A titre illustratif, lorsque la participation que l'entreprise a détient dans l'entreprise B est égale ou supérieure à 50 % du capital social de B, cette dernière est appelée filiale de A. Ces immobilisations peuvent faire l'objet d'une dépréciation de valeur.

    Créances et prêts consentis à long terme

    Ce poste enregistre les prêts et créances que l'Entreprise octroie à des tiers et dont la durée de remboursement est supérieure à un an. On y enregistre également les avances en compte courant que l'Entreprise consent à des entreprises dans lesquelles elle détient des titres de participation.

    I.1.4.2. Actifs circulants (A.C) OU Valeurs Circulantes ( V.C)

    Tout poste d'actif intervenant dans le cycle d'exploitation est considéré comme actif cyclique. Certains postes enregistrés dans cette rubrique peuvent faire l'objet d'une diminution de valeur. Les principaux postes sont :

    Valeurs d'exploitation (V.E)

    Ce poste enregistre les stocks et les commandes en cours d'exécution. La nature de stock est fonction de la forme économique de l'entreprise. Ainsi, dans l'entreprise commerciale, il s'agira des stocks de marchandises dans une entreprise industrielle, on aura des stocks de matières premières, des produits finis etc.

    L'enregistrement comptable des stocks peut se faire en utilisant la méthode d'inventaire permanent ou la méthode d'inventaire intermittent.

    Par ailleurs, il existe différentes méthodes de valorisation des stocks. Les plus importantes sont : La méthode de FIFO (First in, first out = premières entrées, premières sorties), la méthode LIFO (Last in, first out = dernière entrée, première sortie) et la méthode du Coût Moyen Pondéré (CMP).

    Il convient de signaler enfin que les stocks ne sont pas amortissables ne peuvent pas faire l'objet d'une réévaluation, ils peuvent cependant subir une diminution de valeur.

    Valeurs réalisables (V.R)

    Ce poste enregistre les créances commerciales à moins d'un an. (Clients, effets à recevoir, etc.) et les autres créances à moins d'un an de l'Entreprise (créance vis-à-vis des associés des sociétés apparentées etc.)

    Par définition la créance commerciale est un droit que l'entreprise détient sur un client à qui elle a vendu des marchandises à crédit, l'échéance de paiement étant fixée à une date ultérieure à celle de la livraison des produits au client.

    L'effet à recevoir représente la mobilisation de la créance par un effet de commerce.

    Lorsqu'une créance devient douteuse, une provision doit être constatée à l'actif avec un signe soustractif pour constater la diminution de la valeur subie par la créance.

    Valeurs disponibles (V.D)

    Dans ce poste, on enregistre le placement de trésorerie et la trésorerie de l'entreprise.

    Le placement de trésorerie comptabilise les actions propres de la société rachetées par elle même en vue d'une rétrocession à son personnel, les valeurs mobilisées acquises au titre de placement de fonds ne revêtant pas le caractère d'immobilisations financières et les créances en compte à terme essentiellement sur des établissements de crédits

    La trésorerie quant à elle, se présente sous la forme de fonds que l'Entreprise détient dans ses comptes en banques ou dans ses caisses.

    Notons enfin que les postes de l'actif sont classés par ordre croissant de liquidité, les comptes les plus liquides figurent en bas d'actif et les moins liquides au haut de l'actif suivant leur degré de transformation en flux de trésorerie.

    I.1.4.3. Capitaux permanents (C.P)

    Sont rassemblés dans cette masse, les capitaux (en espèces, en nature ou en industrie) apportés par les actionnaires, propriétaires juridiques de l'entreprise (capital social, primes d'émission) ainsi que les revenus générés par l'activité de l'entreprise et mis à sa disposition (plus-values de réévaluation, réserves, bénéfices reportés ou pertes reportées, subside en capital ou subventions d'équipements).

    Dans cette masse, figurent également les dettes à moyen et à long terme que l'entreprise a contractées vis-à-vis des tiers créanciers

    I.1.4.4. Dettes à Court terme (DCT)

    Il s'agit des dettes que l'entreprise a contactées vis-à-vis des tiers dont le remboursement est inférieur à une année.

    Il s'agit également des dettes financières à Court terme, les dettes commerciales et les dettes fiscales et sociales et les autres dettes à court terme.

    Les capitaux permanents et les dettes à court terme constituent le passif du Bilan et représentent ainsi les ressources financières dont l'entreprise dispose et renseigne sur leur origine. Ces comptes du Passif sont classés par ordre croissant d'exigibilité c'est-à-dire que les comptes sont classés selon leur degré d'exigibilité.

    Ainsi, les passifs rapidement exigibles sont enregistrés au bas du bilan et ceux qui le sont moins en haut du bilan.

    Il sied de noter qu'au-delà du bilan comptable, on peut dresser un bilan fonctionnel ou un bilan financier.

    Dans le bilan fonctionnel, les comptes sont classés selon la fonction à laquelle ils se rapportent et le bilan financier ou le bilan comptable restructuré permet d'effectuer un diagnostic financier car ce dernier bilan constitue le socle de notre étude dont la structure est visualisée comme suit :

    Bilan restructuré condensé

    ACTIF

    PASSIF

    Valeurs immobilisées

    Capitaux permanents

    Valeurs circulantes

    Dettes à court terme

    TOTAL ACTIF

    = TOTAL PASSIF

    Le schéma ci-dessus fait apparaître une règle, celle de l'équilibre des masses du bilan qui partant du principe que c'est le passif qui finance l'actif peut s'énoncer comme suit : chaque poste de l'actif devra être financé par le capitaux du passif de même durée.

    I.2. Règles d'orthodoxie financière

    Plusieurs règles définissent l'orthodoxie financière de l'entreprise dont les deux principales sont celle de l'équilibre financier minimum et celle de la sécurité financière.

    I.2.1. Règle d'équilibre financier minimum

    Cette règle s'énonce comme suit :

    Les capitaux utilisés par une Entreprise pour financer une immobilisation, un stock ou une valeur de l'actif doivent rester à la disposition de celle-ci pendant une durée qui correspond au moins à celle de l'immobilisation du stock ou de la valeur d'actif acquis avec leurs capitaux.34(*)

    Cette règle précise qu'il doit exister dans toute entreprise un équilibre entre la durée d'un moyen de financement et la durée de l'opération à financer.

    I.2.2. Règle de sécurité financière

    La règle de l'équilibre financier minimum ne suffit pas à elle-même pour mesurer un équilibre surtout lorsque l'on sait que certains postes d'actif ont une rotation lente à se transformer en liquidité c'est pourquoi il faut la compléter par la règle de sécurité qui veut que l'entreprise puisse disposer d'un excédent des capitaux permanents sur les valeurs immobilisées nettes c'est-à-dire que l'entreprise doit avoir un Fonds de Roulement qui fait partie des indicateurs financiers. Ceci fait l'objet du troisième chapitre.

    II. L'ENTREPRISE

    Pour satisfaire leurs besoins économiques, les hommes produisent les biens et services partant des matières premières grâce à une organisation appelée entreprise. Dans cette section nous allons développer les paragraphes ci-après : définition, importance d'entreprise, objectif et caractéristique, rôle des entreprises, classification des entreprises et une considération générale sur les entreprises publiques congolaises.

    II.1. Définition

    Le mot entreprise est définie de plusieurs manières selon différents auteurs.

    Selon l'étymologie, l'entreprise dérive du mot entreprendre qui signifie prendre un risque, relever un défit, oser un objectif

    Selon CORHAY et MAPAPA, l'entreprise est une unité économique organisée qui, par la combinaison de facteurs de production, produit des biens et/ou des services pour un marché déterminé en poursuivant des objectifs multiples

    Selon le dictionnaire économique, l'entreprise est une unité économique dotée d'une autonomie juridique qui combine les facteurs de production (capital et travail) pour produire les biens économiques ou des services destinés à être vendu sur un marché35(*)

    Le professeur MUBAKE M. l'a définie comme un agent économique dont la fonction est la production des biens et services.36(*)

    L'Entreprise est la cellule de base économique, une unité économique autonome organisée, où se combinent les facteurs de production. Afin de créer des biens, de vendre sur le marché, de faire circuler ou d'assurer des services.37(*)

    II.2. Importance

    L'Entreprise étant un groupement humain revêt une grande importance dans une nation. La richesse d'un pays est tributaire de l'importance et capacité de ces entreprises.

    Ainsi, elles créent et valorisent la richesse d'un pays et interviennent dans la détermination des agrégats macro économique (PIB, PNB, ...).

    Le niveau de vie d'une population est fortement influencé par le nombre et la prospérité des entreprises.

    L'entreprise aujourd'hui détermine l'Organisation sociale. Une personne est respectée et nommée selon la place qu'elle occupe dans une entreprise.

    Ainsi, un directeur d'une entreprise est respecté et nommé dans le milieu où il vie.

    II.2.3. Objectif et Caractéristiques

    II.2.3.1. Objectif

    Toute association organisée poursuit un objectif. Celui des entreprises en générale est de vendre sur un marché des bien et / ou service en vue de réaliser le profit

    Le profit est considéré comme le revenu qui récompense les qualités d'initiatives, d'organisation et d'administration de l'entrepreneur.

    II.2.3.2. Caractéristiques

    Toutes les entreprises présentent les caractéristiques ci-après:

    1. besoin de capital initial ;

    2. recherche du profit ;

    3. fonctionne à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur ;

    4. répartition du profit sous forme des salaires, loyer...

    5. exerce la fonction de produit ;

    6. les produits (bien ou service) sont destinés à l'échange.

    II.2.4. Rôle des Entreprises

    Le rôle des entreprises est situé sous les aspects suivants :

    1. Aspect économique ;

    2. Aspect social ;

    3. Aspect politique.

    II.2.4.1. Rôle Economique

    L'entreprise joue le rôle suivant dans la vie économique :

    1. D'innover et créer de nouveau produits ;

    2. De valoriser les matières locales ;

    3. De favoriser l'épargne et devise ;

    4. De participer au développement économique du pays

    En somme, l'entreprise cherche à satisfaire les besoins des consommations sous deux angles :

    v en important des biens qui n'existent pas dans un pays ou qui existent mais à bon marché et en facilitant les échanges.

    En effet, l'entreprise cherche à réaliser l'adaptation en quantité et en qualité des marchandises offertes par les producteurs aux demandes multiples et variées de consommateurs en jouant le rôle d'intermédiaire entre producteur et consommateur.

    v en produisant les biens et services ou valorisant certains biens par l'activité de la production.

    II.2.4.2. Rôle Sociale

    L'entreprise est une organisation sociale du fait qu'elle est constituée d'hommes. Elle joue un rôle social, en procurant des ressources à l'ensemble des ménages sous forme des salaires ou dividende (part de bénéfice...) ce qui assure la paix sociale.

    Elle participe à la formation de ses membres (formation interne, formation continue...) et supporte les charges sociales de ses agents (soins médicaux...).

    II.2.4.3. Rôle politique

    Bien que subordonner au pouvoir politique, l'entreprise contribue largement au financement du budget de l'Etat en payant les diffèrent taxes et impôts en vigueur dans un pays, supportant les charges parafiscales (INSS...) et versant des dividendes au compte du trésor public (pour les entreprises publiques et mixtes).

    II.2.5. Classification des Entreprises

    La classification des entreprises est faite en tenant compte de critères suivant :

    1. l'activité

    2. le secteur ;

    3. la forme ;

    4. la taille ;

    5. Régime juridique.

    II.2.5.1. Selon l'activité

    Tenant compte de l'activité de l'entreprise nous distinguons :

    1. Les Entreprises de production des biens ;

    2. Les entreprises de distribution ;

    3. Les entreprises prestataires de services.

    II.2.5.1.1. Entreprise de production des biens

    L'activité d'une telle entreprise est la production des biens. Elle achète les matières premières, les transforme en produits finis destinés à un marché à une valeur supérieure. (On appelle matière première tout objet destiné à être transformé).

    Son activité se schématise par :

    1 Achat---2. Stockage ----3. Produit---4. Stockage---5. Vente.

    Avec :

    1. A chat des matières premières;

    2. Stock âge des matières premières;

    3. Production de sous produits et produits finis ;

    4. Stockage : en cours de production et en fin de production ;

    5. Vente des produits finis.

    II.2.5.1.2. Entreprise de distribution

    Une entreprise de distribution a pour activité la commercialisation des marchandises (une marchandise est un bien destiné à être revendue en l'état).

    Contrairement à l'entreprise de production des biens, l'entreprise commerciale n'apporte aucune modification substantielle aux biens achetés.

    L'activité d'une entreprise de distribution se schématise par :

    1 Achat------2. Stockage-----3. Vente

    Avec :

    1. Achat marchandise ;

    2. Stockage marchandises ;

    3. Vente marchandises.

    II.2.5.1.3. Entreprise prestataire de Service

    Les Entreprises prestataire de service ont pour activité principale de fournir les services. Ici, les services sont assimilés aux biens immatériels.

    Nous pouvons citer :

    1. le cabinet d'expertise comptable vend le service en ce qui concerne la tenue de la comptabilité, le conseil...

    2. la banque rend service de tenue de comptes, prêts, Achat des titres...

    Son activité se schématise par :

    1. Production de services-----2. Ventes.

    Il faut remarquer que très souvent les entreprises de distribution aient en plus d'une activité de service. La plupart de revendeurs de matériels (conditionnement d'air, électroménagers, informatique...) doivent assurer un service après vente. A l'activité purement commerciale de la vente de matériel est associée une prestation de service, entretien et la réparation.

    II.2.5.2. Selon le secteur

    Eu regard au secteur où oeuvre l'entreprise, nous distinguons 3 secteurs :

    1. secteur primaire

    2. secteur secondaire

    3. secteur tertiaire

    II.2.5.2.1. Secteur primaire

    Il regroupe les entreprises agricoles et les entreprises extractives. Les entreprises agricoles réalisent des opérations dans lesquelles interviennent nécessairement le facteur naturel. Les variations climatiques influencent les quantités produites, le coût de production, le prix de vente et en définitif le revenu agricole. Les industries extractives comprennent essentiellement les carrières et les mines.

    II.2.5.2.2. Secteur secondaire

    Le secteur secondaire comprend essentiellement les entreprises industrielles.

    Une entreprise industrielle est celle qui achète des matières premières, les transforme en produits finis.

    II.2.5.2.3. Secteur tertiaire

    Le secteur tertiaire est celui qui regroupe les entreprises de service. Ainsi, nous pouvons inclure l'administration publique.

    II.2.5.3. Selon la forme

    Quand à la forme, nous retrouvons la classification suivante :

    1. entreprise individuelle ;

    2. entreprise sociétaire ;

    3. entreprise coopérative.

    II.2.5.3.1. Entreprise individuelle

    Une entreprise individuelle est celle dont le pouvoir de décision et de direction appartient à une seule personne (propriétaire). C'est le cas de l'artisan...

    Selon Van Lieder, l'entreprise individuelle est celle dans la quelle l'entrepreneur joue en même temps le rôle d'entrepreneur, de capitaliste et souvent de travailleur38(*)

    Les entreprises individuelles conviennent aux petites et moyennes entreprises et ont l'avantage d'utiliser à fond l'initiative personnelle mais les moyens d'actions sont limités et la responsabilité de l'entrepreneur est illimitée.

    II.2.5.3.2. Entreprise sociétaire

    L'une des inconvénients évoqués ci-haut de l'entreprise individuelle est que les moyens d'action sont limités.

    Pour disposer de moyens plus importants, il faut envisager une association avec d'autres personnes pour créer une société qui peut être soit une société des personnes, soit une société des capitaux.

    Une entreprise sociétaire est celle qui appartient à plusieurs personnes appelées associés ou actionnaires selon qu'on est dans une société des personnes ou dans une société des capitaux.

    Il faut entendre par société des personnes, celle dont les associés sont solidairement et indéfiniment responsables. Ainsi, nous pouvons citer : la société à non collectif (SNC) ; la société à commandite simple (SCS) ; la société des personnes à responsabilité limitée (SPRL).

    La société des capitaux est celle dont la responsabilité des actionnaires est limitée à leurs apports. Dans cette catégorie se trouve La SARL (SCARL).

    II.2.5.3.3. L'Entreprise Coopérative

    L'Entreprise Coopérative est une entreprise qui a pour but essentiel de faire bénéficier dans un esprit communautaire, les coopérateurs-associés :

    Soit du gain réalisé normalement par l'entrepreneur de l'entreprise capitaliste (coopérative de production)

    Soit des conditions de prix ou de crédit plus avantageuses en supprimant les intermédiaires commerciaux cas d'une coopérative de consommation*

    Dans la coopérative le profit n'est pas le mobile mais le service rendu à ses adhérents.

    II.2.5.4. Selon la taille

    La taille d'une entreprise est déterminée par rapport aux critères ci-après :

    Critère économique et financière (chiffre d'affaire et /ou totale du bilan, capital investi).

    Critère physique et social (nombre de salarié, nombre d'hectares cultivés...).

    Ainsi, nous distinguons les entreprises de grande taille, les petites et moyennes entreprises (P.M.E), les micros et petites entreprises (M.P.E), les toutes petites entreprises.

    Il est à noter qu'il n'existe pas une définition uniforme de la taille des entreprises. Chaque environnement utilise des critères qui lui sont propres.

    C'est ainsi qu'une petite et moyenne entreprise (PME) dans un pays donné peut être considérée comme une grande entreprise dans un autre.39(*)

    En considérant le critère de nombre d'employés les catégories suivantes peuvent être définies*

    Tableau n°1

    Nombres d'emploies

    Types d'entreprises

    De 0 à 9

    Toute petite entreprise (TPE)

    De 10 à 49

    Petite entreprise (PE)

    De 50 à 199

    Moyenne entreprise (ME)

    De 200 et plus

    Grande entreprise (Ge)

    Source : notes de cours d'entrepreneuriat et PME

    II.2.5.5. Selon le régime juridique

    Par rapport au régime juridique, nous distinguons:

    1. Les entreprises privées ;

    2. Les entreprises publiques ;

    3. Les entreprises mixtes.

    II.2.5.5.1. Les entreprises privées

    Une entreprise est dite privée lorsque les capitaux sont apportés par les particuliers. Elle est soumise au droit privé.

    II.2.5.5.2. Les entreprises publiques

    Lorsque les capitaux d'une entreprise sont fournis intégralement par l'Etat, celle-ci est dite publique.

    II.2.5.5.3. Les entreprises mixtes

    Sont celles qui appartiennent à l'Etat et aux particuliers c'est-à-dire les capitaux sont fournis à la fois par l'Etat et les particuliers.

    SECTION III.NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE

    Dans cette section nous allons éclairer la notion de la performance. Ainsi, nous allons définir la performance, l'objectif de la performance ; les caractéristiques d'une entreprise performante et les indicateurs de la performance.

    III.1.1. Définition

    Du point de vue conceptuel, il existe une panoplie d'opinion sur ce concept.

    Pour LOKOLE S. la performance d'un centre des responsabilités désigne l'efficacité et la productivité avec laquelle ce centre de responsabilité atteint les objectifs qu'il avait acceptés40(*)

    MALLOT Jean louis et maitre JEAN Charles définis la performance comme étant l'association de l'efficacité et de l'efficience ou l'efficacité consiste pour une entreprise à obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définies et l'efficience correspond à la meilleur gestion des moyens, des capacités en relation avec les résultats41(*)

    Selon BAIRD, la performance est une action (un verbe), et un événement (un nom). La performance est l'action faite de nombreux composants, non un résultat qui apparait à un moment dans le temps. .

    Toutefois deux approches se dégagent lorsqu'il est question d'aborder la notion de performance : l'approche d'Annick BOURGUIGNON et celle de Michel LEBAS.

    Selon Annick BOURGUIGNON, la performance procède par deux idées : l'idée de la réalisation qu'il ya d'accomplir, de réalisation d'un processus d'action et son aboutissement par apport aux attentes et l'idée d'exploit (réussite exceptionnelle en termes d'action ou en termes de succès).

    Pour Michel LEBAS l'accent est mis sur les enrichissements que la performance apporte c'est-à dire l'idée de la créativité qui se traduit à une série de concepts : production au prix juste, compétitivité, réduction des coûts, création d'emplois ou des valeurs.

    Dans le cadre de notre étude, nous retenons la performance qui ne peut résulter que de la symbiose des éléments communs à toutes les définitions évoquées plus haut. Ces éléments sont donnés par BOURGUIGNON. La performance c'est le (la)42(*)

    1. Accomplir, réaliser, donc faire quelque chose dans un but donné (créer de la valeur) ;

    2. Réalisation, résultats que l'on peut définir de manière variée ;

    3. Aptitude à accomplir ou potentiel de réalisation (capacité créative, Fidélité des clients) comme élément anticipatif de la probabilité de ré-achat;

    4. Comparaison d'un résultat par rapport à une référence (interne ou externe, choisie ou imposée);

    5. Compétition ou application des concepts de progrès continu, ou faire mieux que la dernière fois;

    6. Jugement, comparaison (il faut ici savoir qui juge) et par rapport a quels critères, l'actionnaire, le syndicaliste ou l'écologiste militant qui n'ont aucune raison de définir le mot performance de la même manière, ceci pose la question de qui définit ce concept de valeur et indique qu'il y' aura intrinsèquement besoin d'une approche multicritère performance;

    7. Mesure par un chiffre ou une expression communicable (information financière peu ambiguë ou donnée prévisionnelle relativement subjective). La mesure peut être soit cardinale (par ex. 80 millions de profit), soit ordinale (par ex: premier producteur asiatique et seconde dans le monde), soit littérale (par ex: le résultat est bon).

    III.1.2. Objectif de la performance

    Pour remplir sa mission l'entreprise fixe des objectifs intermédiaires, opérationnels ou d'exploitation qui permettent de s'acquitter de sa mission ultime. Ces objectifs peuvent être le profit maximum, la survie, la puissance et le pouvoir, la part de marché, l'augmentation du chiffre d'affaire.

    Bien que poursuivant plusieurs objectifs simultanément, les entreprises n'ont qu'un seul objectif fondamental et la performance dépend d'une bonne définition de celui-ci et de sous objectifs de centre de responsabilité.

    Soulignons que les systèmes de mesure de performance ont pour but de mobiliser les membres d'une organisation afin d'atteindre les objectifs fixés par les dirigeants soit directement soit indirectement après actions correctives.

    La performance est multidimensionnelle des que les buts sont multiples, la performance est un sous ensemble de l'action, elle est subjective puisqu'elle est le produit de l'opération par nature subjective qui consiste à rapprocher une réalité à un souhait, à constater le degré de réussite d'une intention43(*)

    III.1.3. Caractéristiques d'une entreprise performante.

    Les entreprises les plus performantes développent en elles, les éléments d'un dynamisme cumulatif. Ces éléments sont liés entre eux et déterminent la qualité générale de l'entreprise. Ils peuvent être regroupés dans les grands thèmes suivants:

    1. Adaptation rapide à l'évolution : il s'agit de l'orientation dynamique des ressources en fonctions des possibilités et des changements du marché. Celle-ci se caractérise par ses transformations ponctuelles. Et l'entreprise qui veut progresser doit s'y adapter sans cesse et se définis constamment en fonction de celle-ci.

    2. Ouverture au progrès : c'est l'ensemble des politiques qui permettent à l'entreprise de préparer à temps les transformations nécessaires. C'est le développement d'un esprit de recherche ainsi que des forces de création et de renouvellements nécessaires à la stratégie du progrès ;

    3. Développement de la gestion : il s'agit d'un système de gestion qui favorise la mise en oeuvre d'un progrès continu, qui assure une meilleure préparation et un meilleur contrôle de l'action. Il permet aux dirigeants de consacrer moins de temps aux opérations courantes et plus de temps à la croissance et à la créativité, qui facilité l'accomplissement des structures qui exige une structure d'innovation;

    4. Flexibilité des structures : c'est le choix des structures qui favorisent le progrès et diminuent la résistance au changement, il s'agit d'établir les structures selon les buts à atteindre et de définir les liaisons selon les impératifs de mouvements afin d'augmenter les initiatives et faciliter combinaison des ressources les plus dynamiques ;

    5. Direction participative et développement des hommes : il s'agit de développer et diffuser un mode de direction qui consiste à mieux préciser les buts, à déléguer les pouvoir et à contrôler les résultats plutôt que les moyens. C'est l'ensemble des options qui condensent à une participation véritable. Cela devient possible grâce aux outils modernes de gestion et nécessaires pour répondre aux conditions de la création et au changement ;

    6 Développement et justification du pouvoir de l'action : c'est l'ensemble des politiques permettant l'entreprise de disposer d'un pouvoir suffisant, pour mettre en oeuvre une stratégie de progrès. Ce sont les choix qui feront des pouvoirs le support autant que les résultats de cette stratégie. Il sera ainsi au centre d'un processus cumulatif de croissance lorsqu'une partie des surplus crées par la stratégie de progrès sera justifiée et les politiques de concertation et de relations extérieure trouvent ici leur place.

    Toutes ces caractéristiques sont liées et contribuent à former un processus unique qui est celui du progrès et de la croissance.

    III.1.4. Indicateurs de la performance.

    Les indicateurs de la performance d'une entreprise sont des grandeurs financières qui permettent de mesurer la performance des entreprises en valeur monétaire. Ces indicateurs sont multiples et dépendent d'une organisation à une autre. De manière générale, ces indicateurs peuvent être regroupés en indicateurs de structures et ceux d'activités.

    III.1.4.1. Indicateur de la structure financière.

    Les indicateurs de structure sont ceux qui sont fournis par les éléments émanant du bilan tel que le fond de roulement, la solvabilité, la liquidité, la trésorière...

    III.1.4.2. Indicateur d'activités.

    Les indicateurs d'activités sont des grandeurs financières tirées du tableau de formation des résultats comme la rentabilité, le cash flow, l'autofinancement...

    Il faut noter que deux ratios interviennent dans l'analyse de la performance financière à savoir:

    1. Le return on Equity (ROE),

    2 Le return on Assets (ROA).

    a. Return on Equity (ROE)

    Dans sa formation comptable le ROE est définie comme étant le rapport entre le résultat net et les capitaux propres.

    Mathématiquement, ROE= résultat net/capitaux propres

    b. Return on Assets (ROA)

    Ce ratio est utilisé par tous les établissements. Il est quant à lui bien adapté à la mesure de performance de la banque privée ou de l'institution financière privée. Il est obtenu par le rapport entre le résultat net et le total du bilan.

    Mathématiquement, ROA=résultat net/total bilan

    III.4.3. Autres indicateurs de la performance

    Les institutions financières utilisent en plus ROE et ROA, deux autres indicateurs à savoir :

    Le taux de rendement interne (TRI) ;

    Le taux de rendement des titres (TRT).

    III.4.3.1. Le taux de rendement interne (TRI)

    Cet indicateur reste privilégié pour mesurer le rendement d'un investissement dans la durée, calculé sur base de cash flow engendre. Il consiste à actualiser tous les flux financiers : investissements de départ ou apports en cours de vie, flux positif issus des dividendes ou des cessions de titres, avec une hypothèse de sortie complète à la date de calcul. La valorisation de sortie est calculée sur base de la dernière situation nette connue. On intègre les plus values latentes dans le portefeuille de placement.

    III.4.3.2. Le taux de rendement des titres (TRT)

    Pour l'actionnaire, c'est le taux de rendement instantané qui prend en compte les dividendes rapportées à la valeur d'acquisitions du titre.

    CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA BRASIMBA

    Pour mieux nous situer dans l'espace, nous allons pouvoir localiser notre champ d'investigation qui est la brasserie SIMBA.

    II .1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

    La BRASIMBA est située au numéro 1200 du quartier Industriel de la commune Kampemba plus précisément aux angles des avenues N'djamena et Lumumba pour la direction générale et le magasin bière en face de l'entrepôt en diagonal de l'avenue Kibati ou on retrouve le garage, l'usine et son dispensaire.

    II.2. HISTORIQUE

    Histoire de la Brasimba a connue deux moments dont l'un porte sur les faits chronologiques de sa genèse et l'autre sur la constitution ou sa création.

    a. La genèse

    Pour répondre au besoin croissant en bière au sein de la communauté européenne habitant la colonie, et sous l'encouragement de l'autorité coloniale, il a été créé en 1921 un syndicat de la Brasimba du Katanga qui avait pour but d'offrir la bière.

    A la production nominale, les brasseurs au chaudron tentèrent de répondre au problème de la demande croissante de la population en bière, mais cela ne fut qu'une goutte d'eau dans l'océan.

    Un petit groupe composé de :

    Ø Mr Vandermackulen, chef de laboratoire de l'union minière,

    Ø Mr Chairdon, ingénieur des industries de fermentation et chimistes à union minière.

    Ø Dr Walraevens, directeur du laboratoire de bactériologie du gouvernement, conscient de la situation de l'offre face à la demande croissante de surcroit, des importantes difficultés d'importation de la bière largement désirée.

    Cette recherche appliquée fut financée et patronnée par un groupe des chercheurs composé des financiers, cadres de haut rang des entreprises et des fonctionnaires de l'Etat.

    Mr Chaidon fut désigné à l'issue d'une réunion tenue dans le bureau de la compagnie foncière du Katanga en date du 07/06/1921 pour se rendre en Belgique afin de persuader les investisseur belges et y constituer la nouvelle société.

    Une société des personnes à responsabilité limitée (SPRL) fut constituée au capital de 20.000 francs divisés en 20 par sociales d'une valeur nominale de 100 francs chacune, le syndicat fut constitué d'une manière définitive par 18 membres de nationalité belge.

    Le 04 juin 1923, la liquidation et distribution du capital social eut lieu conformément à l'article 7 du statut et s'est fut la fin de cette aventure.

    b. Création de la Brasimba

    La société congolaise par action à responsabilité limitée, la brasserie du Katanga, dénommée BRASIMBA fut créée le 08 décembre 1923 grâce à l'initiative privée et à l'esprit de quelques hommes d'action en société au capital du 3.500.000 francs et autorisée par l'arrêté royal du 05 février 1924 devant les maître Scheyven, notaire à Bruxelles.

    La mise en marche de la Brasserie ainsi que le lancement de la bière sur le marché eu lieu en décembre 1925. L'essor du centre industriel du Jadothville actuellement Likasi amena l'assemblée générale à augmenter le capital à 14.000.000 francs (qui était passé à 7.000.000 francs suite à une recomposition survenue en 1927) pour la construction d'un immobilier fonctionnel de la brasserie de Likasi.

    En 1931, la production limitée de ces deux unités de production atteignirent 200.000 bouteilles mensuellement, alors qu'en 1930, le centre d'Elisabethville (Lubumbashi) fournissait 140.000 bouteilles.

    En 1935, une crise atteignit surtout les pays en plein essor économique, ceci conduit à la décroissance de la production qui descendit jusqu'à 60.000 bouteilles le mois et à une régression du chiffre d'affaires ; ce qui exigea une rationalisation de la gestion et la transformation du centre de production de Jâdothville en centre de distribution.

    La pente fut remontée et la production de 1930 fut retrouvée car les affaires reprenaient en 1940, la société était obligée de revoir sa stratégie afin de suivre pendant la 2ème guerre mondiale. Ainsi en 1941 le Congo étant coupé de résidant en Afrique. La société s'approvisionnait en Australie, Afrique du sud, Argentine,... pour répondre à la demande croissante face aux installations insuffisantes, la production fut amenée à 1.500.000 bouteilles par mois.

    Le 27 juillet 1947, la brasserie rénova avec l'Europe, une décision de l'assemblée générale approuva l'augmentation du capital à 42.000.000 francs (colonial) en raison d'une émission de 56.000 actions.

    En 1950, la brasserie d'Elisabethville franchira un ressort de 100.000.hl de bière type SIMBA et le versement correspondant de matières amylacées s'élevait à 2.000.000kg de farine et fut classé en seizième place parmi les brasseries belges.

    Elle comprenait les marques suivantes :

    Ø La SIMBA : lion, claire du type Pilsen

    Ø La TEMBO : Eléphant ; foncé du type vienne

    Ø La MAMBA : crocodile ; claire d'une densité moindre

    De ces trois marques Simba est la plus rependu et Mamba n'est plus de fabrication. On y préparait aussi des limonade et eaux gazeuses fort appréciées

    Deux autres usines furent construites plus tard à Kolwezi et Kamina.

    En 1965, on créa une direction générale à Lubumbashi qui bénéficia d'un nouveau matériel ultramoderne le 31/03/1991.

    Les événements malheureux du 23 au 24 octobre 1991 causèrent de dommages à l'endroit de l'outil de production des certains centre des distributions tels que Likasi, Kolwezi et se réduisirent tout simplement en dépôt des bières.

    Castel, groupe français est détenteur des 60% des parts actuellement et le 40% sont détenues par les congolais.

    II.3. DENOMINATION DE LA SOCIETE

    BRASSERIES DU KATANGA - BRASSERIES SIMBA

    II.4. STATUT

    La société adopte la forme de société du droit congolaise par action à responsabilité limitée (SCARL), elle est dénommée Brasseries Simba en sigle BRASIMBA.

    II.5. LE SIEGE SOCIALE

    Il se situe au numéro 1200 au croisement des avenues N'djamena et l'Industrielle au quartier industriel de la commune Kampemba. Il est établi à Lubumbashi, il peut être transféré en tant autre lieu par simple décision du conseil administratif. Ce siège peut décider de l'établissement des autres sièges d'exploitations, des succursales, des bureaux, agences, dans tout autre lieu, et en assure le fonctionnement

    II.6. OBJECTIF

    Si elle avait pour objectif à sa genèse l'offre de la bière au sein de la communauté Européenne habitant la colonie, l'autre fois, les conditions n'étant pas restées statiques, la société s'est assignée comme objectifs l'exploitation des matières, la production et la commerce de toutes espèces de bières boissons et produits alimentaires, la livraison et le commerce de tous les sous-produit et accessoires de toutes provenances et sous toutes formes de son industrie et de son commerce, ainsi que l'étude, la constructions de fabrication des produits ci-dessus. Elle a aussi pour objet l'achat, la construction, la transformation, la vente, la location, la sous location, la concession et l'exploitation sous quelques forme que ce soit de tout fonds de commerce et des tous et droits mobiliers et immobiliers.

    II.7.VISION ET MISSION

    La vision être leader dans l'industrie et la distribution des boissons alimentaires au Katanga dans le cadre d'une organisation moderne, efficace, performante et citoyenne.

    La mission d'assurer une disponibilité et une qualité constantes des produits aux meilleurs prix dans le cadre d'une distribution rapide, efficace et performante.

    II.8. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DE LA BRASIMBA

    II.8.1. Organisation structurelle

    Dans toute entreprise il est recommandé une certaine organisation c'est-à-dire la manière dont les tâches et responsabilités sont définies et reparties selon les compétences d'un chacun en vue d'une évolution et d'un rendement meilleur du travail. Nous considérons la BRASIMBA comme un système où toutes les activités sont centrées au siège de Lubumbashi et dont les différents services fonctionnent sous la haute responsabilité de la Direction Générale.

    II.8.2. Organisationnelle

    La prise des stratégies politiques par la fonction de décisions composées de propriétaires et la tenue de l'exploitation par les techniciens contractuels nécessitent d'être organisés administrativement et techniquement. Cette organisation traduit un cadre structuro-fonctionnel comme référence de gestion au sein de l'entreprise considérée.

    A. Présentation des différentes fonctions d'exploitations.

    La direction générale chapeaute le centre de contrôle interne de gestion (l'informatique), le département juridique, le secrétariat, la direction administrative, la direction technique, la direction d'exploitation, la direction marketing et ventes et la direction comptabilité et finances et en assure le fonctionnement à travers le groupement ci-après :

    A.1. la direction administrative.

    Elle supervise tout en assurant le contrôle des activités des départements ci-dessus ;

    Ø Administration du personnel.

    Ø Relation publique

    Ø Service médical

    Ø Service du personnel

    Ø Sécurité

    Ø Guest-house.

    A.2. la direction technique

    Elle supervise les activités des départements suivants :

    Ø Services généraux

    Ø Maintenance usine

    Ø Magasin central

    Ø E.R.B.

    Ø Electricité

    Ø Mécanicien brassicole.

    A.3. la direction de l'exploitation.

    Cette direction supervise les normes et les conditions de production, le transport, la vente les approvisionnements.

    Ø Département soutirage

    Ø Département brassage.

    Ø Département logistique d'exploitation

    Ø Département soutirage.

    C'est le centre d'exploitation principale de l'entreprise, assure la production des produits BRASIMBA (boisson alcoolique et sucrée) et s'occupe de la mise en bouteilles. Elle est scindée en 3 lignes :

    Ø Ligne n°1 SIMBA et TEMBO

    Ø Ligne n°2 CASTEL, SKOL et les boissons gazeuses

    Ø Ligne n°3 D'JINO Pet (bouteille en plastiques)

    Ø Département de brassage.

    S'occupe de la cuisson des matières premières, s'occupe aussi de la gestion des approvisionnements de l'entreprise en matière première consommable et accessoires à la production de bière et sucrée.

    Ø Département logistique d'exploitation.

    Elle coordonne :

    Ø La vente et la facturation

    Ø Le magasin bière

    Ø Le magasin vide.

    A.4. la direction marketing et vente

    Chargé de l'étude marché, de la publicité, de la sponsorisation ainsi que de l'organisation des activités promotionnelles. Elle contrôle les activités des départements suivants :

    Ø Département marketing

    Ø Vente haut Lomani

    Ø Marketing Katanga (services fêtes)

    Ø Distribution B.G

    Ø Vente Lualaba

    A.5. la direction comptabilité et finances.

    Assure le contrôle des activités de :

    Ø La trésorerie

    Ø La comptabilité générale

    Ø Budget

    Ø La caisse

    Ø La comptabilité analytique

    Ø La comptabilité des approvisionnements

    Ø La comptabilité des fournisseurs

    ORGANIGRAMME

    Administrateur délégué

    Direction audit interne

    Assistant de la direction générale

    Chargé du protocole

    Secrétaire général

    Direction juridique

    Direction fiscalité

    Département industriel KANANGA

    Département industriel LUBUMBASHI

    Département de contrôle de gestion

    Département de trésorerie

    Département de comptabilité

    Département industriel MBUJI MAI

    Département informatique

    Direction administration finance

    Département Industriel

    KOLWEQI

    Direction technique

    Direction commerciale et marketing

    Direction des ressources humaines

    Département logistique achat

    Directeur des sièges de MBM, KNG, KWZ, BENI

    251657216

    SOURCE : service comptable BRASIMBA

    CHAP III. ETUDE DES INDICATEURS DE LA PERFORMANCE FINANCIERE

    SECTION I. INDICATEURS DE LA STRUCTURE FINANCIERE

    La structure financière désigne la répartition entre les dettes financières et les capitaux propres d'une société.

    La structure financière résulte de la comparaison entre le passif « origine des fonds » et l'actif « emplois » qui en a été fait.

    Le fonctionnement économique de l'entreprise génère des besoins de financement ayant une double origine (investissements et besoin en fonds de roulement).c'est la subordonné a l'engagement de capitaux permettant de faire face a ses besoins. L'entreprise est donc confrontée a une double exigence d'équilibre :

    - L'équilibre économique

    - L'équilibre financier

    Les deux s'emboitent parfaitement car les soucis du résultat (équilibre économique) s'inscrit dans le cadre cyclique de l'équilibre financier 44(*)

    Les indicateurs de la structure sont :

    - le fonds roulement

    - le besoin en fonds de roulement

    - la trésorerie

    - le capital économique

    - la solvabilité

    - la liquidité

    I.1. LE FONDS DE ROULEMENT

    Le premier indicateur de la structure financière est le fonds de roulement. dans ce point nous allons définir le fonds de roulement, déterminer le mode de calcul et en suite déterminer les différentes sorte de fonds de roulement

    I.1.1. définition

    C'est la part des capitaux permanents qui n'est pas absorbée par le financement des valeurs immobilisées et qui par la suite est disponible pour financer les besoins liées au cycle d'exploitation 45(*)

    I.1.2.notion

    La structure financière de l'entreprise est définie par son aptitude à maintenir un degré de liquidité suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité. L'Équilibre financier résulte donc de la confrontation entre la liquidité des actifs qui détermine le flux des recettes futures et l'exigibilité de l'endettement qui détermine le flux des dépenses futures.

    Pour apprécier l'équilibre, on est donc amené a confronter la structure des actifs et de l'endettement

    Une application rigoureuse du principe de l'équilibre financier minimum voudrait que chaque ; emploi a long terme soit financé par des capitaux permanents et qu'a chaque emploi a court terme corresponde une source de financement.

    Une attitude aussi stricte ignore la complexité de la vie de l'entreprise car il est presque impossible a chaque instant de déterminer la provenance et la nature exacte des fonds qui ont servi au financement de chaque emploi particulier. Une telle détermination est d'ailleurs inutile

    Il reste pourtant essentiel que l'entreprise puisse se financer d'une façon cohérente, car un financement déséquilibré finira par se traduire un jour par des difficultés chroniques de trésorerie.

    Une des conditions nécessaires a l'obtention de l'équilibre consiste a s'assurer que le capitaux permanents suffiront au moins a financer l'ensemble des investissements a long terme. L'excédent des capitaux a long terme sur l'actif immobilisé est appelé FONS DE ROULEMENT

    I.1.3. LE CALCULE DU FONDS DE ROULEMENT

    FRN=capitaux permanent-actifs immobilisés net

    FRN= valeurs circulantes-dettes a court terme

    - par le haut du bilan : le fonds de roulement net éclaire les modalités de financement des investissements corporels, incorporels et financiers cumulés par l'entreprise

    - par le bas du bilan : le fonds de roulement net fournit un élément important pour l'appréciation des conditions d'équilibre financier et de solvabilité

    Figure1 le fonds de roulement est positif

    Valeurs immobilisées

     

    Capitaux propres

    Valeurs circulantes

    FRN

     

    DCT

    Elle peut en son tour être :

    - pléthorique : lorsqu'il est supérieur aux valeurs d'exploitations et finance une partie des valeurs réalisable

    - idéal : lorsqu'il couvre la totalité des valeurs d'exploitations

    - insuffisant : lorsqu'il est inferieur aux valeurs d'exploitation

    Figure 2 le fonds de roulement est négatif

    Valeurs immobilisées

     

    Capitaux propres

    FRN

    Dettes a court terme

    Valeurs circulantes

     

    Figure 3 le fonds de roulement est nul « situation rare sauf a la constitution de l'entreprise »

    Valeurs immobilisées

     

    Capitaux permanents

    Valeurs circulantes

     

    Dettes a court terme

    I.1.4 sortes de fonds de roulement

    1. fonds de roulement propre (FRP)

    Le fonds de roulement tel que nous venons de le déterminer est appelé NET

    Il existe aussi le fonds de roulement propre(FRP) qui est la partie des valeurs circulantes financées par les seuls capitaux propres ; c'est également l'excédent de capitaux propres sur les valeurs immobilisées ou aussi la différence entre le fons de roulement net et le DCT

    FRP=ressources stables-actifs immobilisées net

    2. fonds de roulement étranger(FRE)

    C'est la partie des immobilisations financé par les capitaux étrangers ; c'est-a-dire les emprunts a moyen et long terme

    FRE= FRN-FRP

    3. fonds de roulement brut(FRB)

    C'est l'ensemble des actifs circulants

    FRB=stock+réalisable+disponible

    I.2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

    Le fonds de roulement ne suffit pas pour juger l'équilibre financier d'une entreprise car un fonds de roulement positif traduit une bonne situation pour une entreprise industrielle, ce qui n'est pas le cas pour une entreprise commerciale. Raison pour la quelle les analystes financiers ont mis au point la notion du besoin du fonds de roulement

    II.2.1 définition

    Le besoin en fonds de roulement répondent a plusieurs définitions ; nous en tirons deux seulement :

    - le besoin en fonds de roulement est la partie des actifs circulants d'exploitation non couvertes par les ressources d'exploitation

    - le besoin en fonds de roulement est la part des besoins cycliques dont le financement n'est pas assuré par le ressources cyclique et qui se trouve par la suite a la charge de l'entreprise46(*)

    I.2.3 calcul du besoin de fonds de roulement

    Le besoin en fonds de roulement se calcul par la confrontation de besoins cycliques tirés du bilan dans les postes des valeurs circulantes aux ressources cyclique tirées également du bilan dans les postes des dettes a court terme

    BFR=emploie d'exploitation - ressources d'exploitations

    I.3. TRESORERIE

    En termes d'analyse financière, la trésorerie d'une entreprise apparait comme étant le solde de la situation financière globale de l'entreprise. Elle peut être calculée soit ; a partir du bilan fonctionnel ; soit a partir du fonds de roulement et du besoin en fonds de roulement déterminés précédemment

    I.3.1 définition

    La trésorerie nette est le financement a court terme obtenu par l'entreprise pour combler l'écart négatif provenant de la différence entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement ou le placement a cour terme que l'entreprise effectuera provenant de la différence entre le fonds de roulement net et le besoin en fonds de roulement

    I.3.2. détermination de la trésorerie

    Il ya deux manière pour déterminer la trésorerie nette ;

    - calcul par le haut du bilan

    la trésorerie nette est égale a la différence entre d'une part les ressources nettes de l'entreprise et d'autre part ses besoins de financement. Soit la différence entre d'une part l'excédent des ressources a long terme de l'entreprise appelée fonds de roulement et d'autre part le besoin de financement a court terme de l'entreprise (le besoin en fonds de roulement)

    TRN= ressources financières-besoins financiers

    Ou encore :

    TRN=FR-BFR

    Soit en termes de bilan fonctionnel :

    · cas d'une trésorerie nette négative

    Actif

    passif

    BFR

    FR

    TN

    · cas d'une trésorerie nette positive

    Actif

    Passif

    BFR

    FR

    TN

    - calcul par le bas du bilan

    Dans ce cas, la trésorerie de l'entreprise est égale a sa différence entre les actifs de trésorerie (valeur mobilière de placement, disponibilités, soldes de comptes bancaire ou postaux débiteurs...) et les éléments du passif de trésorerie (découverts, soldes créditeurs des banques...)

    TN= trésorerie d'actif- trésorerie du passif

    Cas d'une trésorerie négative ;

    Actif

    passif

    Trésorerie d'actif dont :

    - valeurs mobilières de placement

    - disponibilités

    Trésorerie du passif dont :

    - découverts

    - soldes créditeurs des banques

    Trésorerie nette

    Cas d'une trésorerie nette positive

    Actif

    Passif

    Trésorerie d'actif dont :

    - valeurs mobilières de placement

    - disponibilités

    Trésorerie du passif dont :

    - découvert

    - soldes créditeurs des banques

    Trésorerie nette

    I.3.3. interprétation économique47(*)

    1. trésorerie nette positive

    Dans ce cas, les ressources financières de l'entreprise sont suffisantes pour couvrir le besoin (FR supérieur BFR) ce qui signifie que la situation financière de l'entreprise est bonne qu'elle est même en mesure de financer un surcroit de dépenses sans recourir a un emprunt

    2. trésorerie nette nulle

    Dans ce cas, les ressources financières de l'entreprise suffisent juste a satisfaire ses besoins (FR=BFR). La situation financière de l'entreprise est équilibrée mais celle-ci ne dispose d'aucune réserve pour financer un surplus des dépenses que ce soit en termes d'investissement ou d'exploitation

    3. trésorerie nette négative

    Dans ce cas, l'entreprise ne dispose pas suffisamment des ressources financières pour combler ses besoins ; doit donc recourir a des financements supplémentaires a court terme (découvert bancaire...) pour faire face a ses besoins de financement d'exploitation. Il y a donc un risque financier a court terme si l'entreprise ne parvient pas a accroitre rapidement ses ressources financières a long terme, ou a limiter ses besoins d'exploitations a court terme

    I.4. CAPITAL ECONOMIQUE

    Le capital économique résulte d'une stratégie commerciale et de production qui génère des besoins de financement correspondant au capital économique. Ceux besoins correspondent a l'acquisition d'immobilisations et aux décalages par les cycles de production et commercial (appelé BFR). Il s'agit donc de mettre en place les ressources financières permettant de faire face aux besoins de financement

    I.5. LIQUIDITE

    Les analystes financiers complètes les informations en étudiant le risque que court l'entreprise en matière de liquidité

    I.5.2. définition

    La liquidité est la capacité qu'a un bien a se transformer en monnaie ;

    C'est l'aptitude d'un actif a devenir liquide c'est-a-dire s'échanger commodément et rapidement contre numéraire48(*)

    I.5.1. types et déterminations des liquidités

    On distingue trois types de liquidité a savoir ;

    - liquidité générale

    - liquidité réduite

    - liquidité immédiate

    1. Liquidité générale(LG)

    C'est la différence entre les valeurs circulantes et les dettes a court terme. Elle indique la capacité de l'actif circulante a faire face a l'exigibilité le plus rapprocher

    LG= VE+VR+VD/DCT

    2. Liquidité réduite

    C'est la différence entre les valeurs circulantes hors stocks et les dettes a court terme. Elle indique la capacité de l'entreprise a couvrir ses dettes a court terme avec les valeurs circulantes hors stocks

    LR= VR+VD/DCT

    3. Liquidité immédiate (LI)

    C'est la différence entre les valeurs disponibles et les dettes a court terme. Elle mesure la capacité de l'entreprise a payer ses dettes a court terme avec ses disponibles

    LI=VD/DCT

    I.6. SOLVABILITE

    La solvabilité c'est la capacité qu'a une personne morale ou physique a honorer ses exigences a l'échéances

    Valeurs actives- dette totale

    SECTION II. LES INDICATEURS DE LA PERFORANCE FINANCIERE49(*)

    La performance, concept de référence dans les approches théoriques et dans la pratique économique intègre des notions diverses dont les plus importantes sont la croissance de l'activité, la profitabilité, la rentabilité, la productivité, l'efficacité.

    Dans cette section nous essayons de donner des explications sur les termes ou éléments qui permettent de juger la performance d'une entreprise. Ici le terme performance sont abordées en termes de croissance, comprise comme l'aptitude de l'entreprise a augmenter son volume d'activité.

    Les indicateurs utilisés pour analyser cette croissance sont ; les chiffre d'affaires, la valeur ajoutée, la production de l'exercice.etc. ils sont étudiés et interprétés en corrélation avec le potentiel humain. Le total du bilan, l'investissement et avec d'autres paramètres concernant l'environnement

    L'analyse des performances concerne aussi les indicateurs portant sur les résultats de l'entreprise, exprimé par les indicateurs traditionnels (résultat d'exploitation, résultat courant, résultat de l'exercice, le résultat financiers, résultat exceptionnels...) et par les indicateurs privilégiant les critères monétaires d'appréciation (les indicateurs de cash flow) l'approche analytique des performances est développée avec l'étude des aspects concernant la rentabilité de l'entreprise sous ses acceptions économiques, commerciales et financière

    II.1. ANALYSE DES INDICATEURS D4ACTIVITE

    Les indicateurs d'activité permettent de connaitre la valeur intrinsèque d'une entreprise portant sur les aspects industriels et commerciaux

    1. ANALYSE DE LA PRODUCTION DE L'EXERCICE

    La production de l'exercice concerne les entreprises industrielles de transformations et représente la totalité des biens et services produits au cours d'un exercice. C'est un indicateur qui s'obtient par l'addition des éléments suivant ;

    Production vendue+ production stockée+production immobilisée

    La production vendue comprend tous les productions, les travaux et les services facturés évalués en prix de vente, elle est une composante de l'exploitation qu'a la vocation d'obtenir des ressources financières a l'entreprise. Il s'agit du CA des activités industrielles ;

    La production stockée est la variation des stocks, d'encours et de produits finis(stockage ou déstockage) valorisé en cout de production

    La notion de production se rapporte aux produits fabriqués dans l'entreprise. C'est-a-dire provenant d'une activité industrielle de transformation et aux activités des services. On retient pour son évaluation de la valeur détour des biens et services produit au cours de l'exercice qu'ils aient été rendus, stockées ou utilisé par l'entreprise pour elle-même

    De ce fait, la production est considérée comme meilleur indicateur de l'activité de l'entreprise industrielle que le chiffre d'affaires. On constate toute fois dans la pratique de la plus part des entreprises, sauf celle a cycle long, la production vendue représente souvent la quasi-totalité de la production 50(*)

    2. ANALYSE DE LA MARGE COMMERCIALE (MC)

    La marge commerciale est un indicateur pour les entreprises qui vendent des marchandises, les marchandises sont des biens achetés revendus en l'état, c'est-a-dire sans opérés des transformations, il s'agit d'une activité de négoce ; la marge commerciale mesure la marge dégagée par le négoce de marchandises

    MC=ventes des marchandises-stock vendu

    L'analyse de L a marge commerciale est plus significative lorsqu'elle est réalisée au niveau des groupes de productions et de chaque type des produits

    L'analyse par produit assure une meilleure appréciation des performances et permet l'élaboration d'une politique commerciale spécifique quelque soit le niveau d'investigation, l'indentification des variables de la marge commerciale présente un intérêt dans les processus de prise de décision

    3 ANALYSE DE LA VALEUR AJOUTEE(VA)

    L'activité de l'entreprise peut être soit de produire et de vendre des biens et services, soit uniquement d'assurer leur commercialisation de l'entreprise, le mécanisme de création de valeurs ajoutée se présente ainsi :

    Consommation provenant de tiers

    entreprise

    Vente des biens et services

    La valeur ajoutée est l'accroissement de valeur apporté par l'entreprise a ce qu'elle achète a l'extérieur, c'est-a-dire aux consommateurs en provenance des tiers.

    Elle représente ma richesse créée par la valorisation des ressources technique, humaine et financières de l'entreprise

    La valeur ajoutée peut se calculer par deux méthodes :

    - La méthode soustractive ;

    - La méthode additive ;

    VA= (production totale +MB)- consommations intermédiaires

    A. Méthode soustractive

    La valeur ajoutée se calcule ainsi ;

    VA=Qe-C

    Qe : production de l'exercice

    C : consommation en provenant des tiers

    Les consommations intermédiaires (consommation en provenance des tiers) comprennent : les matières premières et les matériaux, les composants, l'énergie, le combustible, l'eau et les services externes (loyer, sous traitance, publicité, en bref tout ce qui est facturée par des fournisseurs a l'entreprise

    B. Méthode additive

    La valeur ajoutée est une richesse créée par l'entreprise et destinée a rémunérer ses différents partenaire aussi ; la valeur ajoutée peut se calculer par l'addition de tous les postes qu'elle rémunère : les salaires, intérêts, le résultat net.

    Aussi, elle peut être un instrument de mesure plurivalent la valeur ajoutée permet l'appréciation de la dimension de l'entreprise de sa taille économique ; la valeur ajoutée exprime l'apport économique, le surplus de production crée par son propre effort

    4. ANALYSE DU CHIFFRE D'AFFAIRES (CA)

    L'analyse du chiffre d'affaires est nécessaire pour caractériser la place de l'entreprise dans son secteur d'activité sa position sur le marché ; ses aptitudes à développer différentes activités d'une manière profitable.

    Le chiffre d'affaires représente le montant de l'affaire réalisée par l'entreprise avec les tiers dans l'exercice de l'activité professionnelle, normale et courante. Il est constitué par la somme des ventes de marchandises (négoce) et de la production vendue de biens et des services (production)

    Les principaux aspects de l'analyse du chiffre d'affaires visent la dynamique du chiffre d'affaires, la structure des activités, le système de facteur explicatif de l'évolution du chiffre d'affaires

    CA=ventes de marchandise+Production vendue

    II.2 LES INDICATEURS DES RESULTATS

    Dans ce point nous retenons trois indicateurs qui sont :

    - Excédent brut d'exploitation (EBE)

    - Résultat net d'exploitation

    - Résultat net de l'exercice

    -

    1. EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (EBE)

    L'EBE est le premier solde intermédiaire de gestion qui présente une signification en terme de rentabilité, il indique la condition de l'exploitation a la formation des résultats de l'entreprise. Cet indicateur met en évidence les performances économiques d'une entreprise sur le plan industriel et/ou commercial. Sa valeur est indépendante du système d'amortissement adopté, de la politique financière et fiscale et les éléments exceptionnels. Cela permet des comparaisons intra sectorielle pertinentes.

    Il est calculé par la différence entre d'une part la VA produite éventuellement augmentée des subventions d'exploitation accordée a l'entreprise, et d'autre part les frais de personnel et les impôts a la charge de l'entreprise (non comprise les impôts sur les bénéfices)

    · L'utilité :

    L'excédent brut d'exploitation mesure le profit économique brut provenant du cycle d'exploitation

    Il représente ce qui reste a l'entreprise de la VA un indicateur du surplus monétaire potentiel dégagé par les activités industrielles et commerciales.

    C'est la ressource fondamentale que exprime donc la capacité de celle-ci a engendré des ressources et a ce titre, il sert de charnière entre les résultats de l'entreprise et le calcul de la capacité d'autofinancement du tableau des emploie et des ressources

    C'est un indicateur, retenu pour appréhender la performance économique de l'entreprise

    Il constitue une marge indépendante des décisions financières de l'entreprise et de sa politique fiscale

    EBE=(VA+produits divers sub. D'exploitation)-(impôt et taxes+charges de personnel+charges diverses)

    - Une différence positive ; signifie un excédent brut d'exploitation

    - Une différence négative ; signifie une insuffisance brute d'exploitation

    L'EBE mesure la contribution globale apportée par l'exploitation a l'autofinancement de l'entreprise

    2. RESULTAT NET D'EXPLOITATION(RNE)

    Il représente le profit économique de l'entreprise. Il est égale a l'EBE corrigé des charges et produits calculés d'exploitation ainsi que des charges et produits de gestion courante en prenant en compte ce dernier dans le calcul du résultat d'exploitation

    · L'utilité :

    Le résultat net d'exploitation constitue un deuxième indicateur de profit économique de l'entreprise. Il mesure la performance industrielle et commerciale de l'entreprise indépendamment de toute politique financière, fiscale de distribution de dividendes mais en tenant compte de la consommation de capital fixe (amortissement) par rapport a l'EBE, il n'est plus influencé par la forme de la fonction de production autrement dit de l'importance respective du capital et du travail et de son évolution dans le temps, en particulier, il permet de meilleur comparaison inter entreprise cependant, l'évolution comptable des précisions des actifs d'exploitation induisent un biais dans l'évolution des performances économiques

    RNE=EBE+reprise/amort et prov d'exploitation-dotation aux amort et prov d'exploitation

    Le résultat d'exploitation peut être calculé directement comme différence entre les produits d'exploitation et les charges d'exploitation

    3. RESULTAT NET DE L'EXERCICE

    Il est établi à partir des résultats courant, et exceptionnel, sous déduction de la participation des salariés aux résultats de l'entreprise et des impôts sur le bénéfice. Le résultat net constitue la mesure comptable du profit distribuable aux actionnaires, la part du résultat mis en réserves est une composante de l'autofinancement de la croissance de l'entreprise

    Il représente la synthèse du résultat courant et exceptionnel corrigé par la participation de salarié et les impôts sur les bénéfices

    Le résultat de l'exercice, concrétisé par le profit a al perte, caractérise, tous les secteurs de l'activité économique (de production de distribution et de prestation de service) financière et exceptionnel d'une entreprise la valeur de cet indicateur dépend notamment de la politique d'approvisionnement (la forme, la structure t le rythme des entrées, des ventes, de l'utilisation de ressources matérielles et humaines, et de la politique financière

    Chaque société doit chercher la maximisation de son profit c'est-a-dire la croissance de sa valeur patrimoniale. L'identification des possibilités d'augmentation du profit nécessité une investigation approfondie a celui-ci en dynamique et par le rapport aux objectifs, aux réalisations de concurrents

    RN=résultat d'exploitation+résultat financier+ résultat exceptionnel-

    II.3. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTAT MONNETAIRE

    1. CASH FLOW

    Le résultat comptable ne caractérise par les potentiels de liquidité de l'entreprise, parce qu'il englobe autant les produits et les charges monétaires, qui des produits et charges non monétaires (calculés). Le flux net monétaire dégagé par l'activité d'une entreprise est connu sous la dénomination de surplus monétaire. En pratique la notion de surplus monétaire est désigné par une série de terme qui ont souvent une contenue différent selon les auteurs ou les pays.

    Le cash flow signifie le surplus monétaire généré par une opération particulière ou par l'ensemble des activités de l'entreprise. Entre le cash flow et le bénéfice comptable on constate des différences significatives

    Le bénéfice comptable est un résultat global exhaustif calculé en fonction de la totalité des produits et des charges. Le cash flow partiel qui complique seulement les composants monétaire

    Les différents types de cash flow peuvent être structurés selon les critères suivants :

    - Selon la réglementation de l'impôt : le cash flow (avant impôt) cash flow (âpres impôt)

    - Selon le périmètre d'activité : cash flow globale (englobant toutes les opérations d'exploitation) cash flow

    2. CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT(CAF)

    La CAF est un surplus monétaire net global. Le qualificatif (net) signifie que cet indicateur est calculé âpres impôt le caractère globale s'explique par le fait qu'il est généré par toute l'activité de l'entreprise par rapport a l'excédent brut d'exploitation que représente un flux monétaire généré seulement par l'exploitation la CAF tient compte de toutes les activités de l'entreprise. L'exploitation financière, exceptionnelle. La CAF peut être calculée par la méthode soustractive ou par la méthode additive

    A. Méthode soustractive

    Selon la première méthode, la CAF représente la différence entre les produits et les charges monétaire

    Ainsi pour déterminer la CAF :

    CAF=EBE+autres produits d'exploitations-autres charges d'exploitation+produits financiers-charges financières+produits exceptionnel-charges exceptionnelles-impôt sur le bénéfice

    B. Méthode additive

    La CAF peut également être calculée ainsi ;

    CAF= résultat de l'exercice+dot.aux amort.et prov. D'exploitation fin. Exceptionnelle-reprise sur prov. D'exploitation fin. Exceptionnelle+valeur nette comptable+produits des cession d'actif+quote-part-part des subv. D'expoit. d'investis. Visé au résultat de l'exercice

    - Interprétation de la CAF

    La CAF est un indicateur qui permet d'apprécier la capacité de l'entreprise a dégagé les ressources internes de financement se sa propre activité le montant de la CAF mesure la possibilité qu'aucune entreprise de rembourser sa dette le ratio suivant ; dénommé « ratio de capacité de remboursement de dettes financières au travers de la CAF annuelle dégagées par l'entreprise.

    La CAF représente un autofinancement potentiel. La richesse créée réellement est appréciée après déduction de la rémunération des actionnaires : on l'appelle autofinancement

    Autofinancement= CAF-dividende distribués

    L'autofinancement de l'exercice contribue a la consolidation de la mesure financière de l'entreprise et a son extension. En ce qui concerne l'analyse de l'autofinancement, on distingue 3 niveaux ;

    · Autofinancement minimum

    · Autofinancement de maintien

    · Autofinancement de développement

    II.4. ANALYSE DE LA RENTABILITE

    Etre solvable est une condition nécessaire et non suffisante de pérennité de l'entreprise de l'entreprise celle-ci se doit, sa solvabilité étant assurée, d'être performante, d'être rentable. Au delà des objectifs de pérennité et de croissance, le but final des propriétaires est assurer par le biais de l'entreprise qu'ils possèdent, leur propre enrichissement

    1. RENTABILITE ECONOMIQUE

    L'analyse de la rentabilité économique se caractérise par l'étude du cout des moyens d'exploitation mis en oeuvre ainsi que par l'analyse de la production, de la vente ou de la prestation de service réalisée grâce a ses moyens, abstraction faite des problèmes nés de la politique de financement. Elle offre des indicateurs permettant un contrôle analytique de l'élaboration du résultat et favorisé, par son caractère plus économique que financier. Les études comparatives au sein d'une même branche d'activité et aussi les comparaisons de secteurs à secteur

    - Entreprise commerciale

    Rentabilité eco.=EBE/CAHT

    Rentabilité eco.=R.E/CAHT

    - Entreprise industrielle

    EBE/total actif

    R.E/total actif

    Rentabilité économique d'une entreprise dépend de la marge commerciale qui est égale a la différence entre la vente des marchandises et le cout d'achat de ces marchandises

    Pour une entreprise industrielle, il est intéressant de distinguer le cout des facteurs de production externes (consommation intermédiaires) de ce que l'entreprise a elle-même mis en oeuvre ; c'est-a-dire la valeur ajoutée

    2. RENTABILITE FINANCIERE

    La rentabilité financière permet d'apprécier le taux d'investissement réalisé par le capital a risque c'est-a-dire l'enrichissement de l'exercice qui revient aux associés, par rapport aux sommes qu'ils ont apportées au laissées au fil des années précédentes.

    Plus le résultat net est positif est élevé plus la rentabilité financière est bonne. Cependant, pris isolement, le bénéfice ne doit pas être considéré comme un indicateur de performance des moyens propres dont dispose l'entreprise, mains encore comme une variable de comparaison entre entreprises appartenant au même secteur

    La rentabilité financière est mesurée par le rapport entre le résultat net les capitaux propres cette rentabilité est mesurée par me rapport

    Résultat net/capitaux propres

    La mesure des capitaux propres pose un problème de date, un problème de croix des rubriques et un problème d'évaluation. D'abord il faut, savoir a quelle date il convient de se situer pour apprécier le niveau des capitaux propres. Généralement les analyste comparent le résultat avec les capitaux propres avant affectation du résultat, en prenant garde a une éventuelle modification structurelle et cours d'exercice

    3. TAUX D'INTERET(TI)

    Le taux d'intérêt est un prix : c'est le prix qu'il faut payer pour emprunter de l'argent, c'est aussi le prix que l'on reçoit quand on prête l'argent. Ce prix s'exprime sous la forme d'un taux

    Le taux d'intérêt est en général annuel, mais il peut tout aussi bien être mensuel. Il faut donc en principe préciser la période concernée par ce prix. Cependant, quand on ne précise pas, on suppose implicitement qu'il s'agit d'un taux annuel

    TI= intérêt/ emprunta moyen et long terme

    4. EFFET DE LEVIER

    Est la conséquence du poids de l'endettement sur la rentabilité. Il explique la différence entre la rentabilité économique et la rentabilité financière. Lorsque sa rentabilité économique est supérieure au taux d'intérêt de ses dettes (bras de levier), l'entreprise obtient une rentabilité financière supérieure a la rentabilité économique.

    On distingue :

    - Effet de massue : l'endettement diminue la rentabilité financière. Re « au taux d'intérêt

    - Effet boomerang : synonyme de l'effet de massue

    -  Effet de ciseaux : lorsque la croissance du chiffre d'affaires tend a réduire ma trésorerie a partir d'un certain seuil du fait de l'augmentation de l'activité

    Principe : le concept d'effet de levier résulte de la possibilité de répartir le financement des emplois de l'entreprise entre :

    - L'endettement, rémunéré par les frais financiers déductibles de l'impôt sur les sociétés

    - Les fonds propres, rémunérés en théorie par le bénéfice net

    Le principe de l'effet de levier stipule que « tant que l'entreprise peut emprunter aux tiers a un cout inférieur au taux interne de rentabilité, elle a intérêt a accroitre son endettement, la rentabilité des capitaux propres croitra alors plus que proportionnellement. A l'inverse, si la rentabilité des fonds investis tombe en dessous du cout des emprunts, il joue en sens inverse et l'impact sur le rendement des fonds propres sera d'autant plus fort que l'endettement sera élevé »

    Endettement/fonds propres

    II.5. ANALYSE PAR LA METODE DES RATIOS

    C'est une liaison chiffrée entre deux aspects financiers particuliers. L'intérêt des ratios réside sur tout dans le fait qu'ils permettent des comparaisons soit sur plusieurs périodes, soit entre plusieurs entreprises. le choix des ratios a utiliser dépend des problèmes a étudier.

    Ces outils sont notamment utilisés dans la phase d'évaluation menée avant de racheter une entreprise ou pour comparer ses performances avec les autres entreprises du même secteur

    Une fois calculés, les ratios d'analyse financière permettent d'obtenir des informations simples à analyser qui permettront de détecter facilement les points forts et les points faibles de l'entreprise

    Il existe une multitude de ratios d'analyse financière et il convient donc de sélectionner les plus pertinents en fonction de votre entreprise et de votre activité. Le premier clés a retenir

    Il existe plusieurs typologies de ratios ;

    - Ceux qui permettent d'étudier la rentabilité de l'entreprise

    - Ceux qui permettent d'analyser la structure financière

    - Et enfin des ratios liés à l'activité

    I. LES RATIOS DE RENTABILITE

    Les ratios de rentabilité évaluent dans quelle mesure une entreprise génère des bénéfices. L'objectif de maximisation de la valeur de l'entreprise étant ultimement relié a la réalisation des bénéfices, il est facile de comprendre l'importance des ratios de rentabilité ; ces ratios intéressent aussi bien les actionnaires, les gestionnaires que les créanciers.

    - Le ratio de la marge bénéficiaire brute

    - Le ratio de la marge bénéficiaire nette

    - Le ratio de rentabilité de l'actif total

    - Le ratio de rentabilité de la valeur nette

    I.1. RATIO DE LA MARGE BENEFICIAIRE BRUTE

    Le bénéfice brut ou la marge bénéficiaire brute est l'excédent du montant des ventes sur le cout des marchandises vendues ; le ratio de la marge bénéficiaire brute désigne, quant a lui, le pourcentage du bénéfice brut par rapport aux ventes évidemment, plus il est élevé ; mieux c'est

    Bénéfice brut/ventes nettes

    I.2. RATIO DE LA MARGE BENFICIAIRE NETTE

    Le ratio de l marge bénéficiaire nette est le pourcentage de bénéfice net par dollar de vente, ce ratio intéresse les administrateurs, les créanciers et les actionnaires

    Bénéfice net/ventes nettes

    I.3. RATIO DE RENTABILITE DE L'ACTIF TOTAL OU CAPITAL INVESTI

    Ce ratio mesure la rentabilité de l'ensemble des actifs ou capitaux investis dans l'entreprise. Evidemment, un ratio de rentabilité du capital investi élevé indique une utilisation efficace et rentable de l'actif.

    Bénéfice net/actif total

    I.4. RATIO DE RENTABILITE DE LA VALEUR NETTE

    Ce ratio qui intéresse surtout les actionnaires et les gestionnaires indique le montant des bénéfices net par dollar de l'avoir des actionnaires ou de la valeur nette

    Bénéfice net /valeur nette

    I.5. RATIO DE RENTABILITE ECONOMIQUE(ROI)

    Définit la rentabilité économique de tous les capitaux économique investis dans l'entreprise. Il est déterminé par rapport entre ;

    ROI=EBIT/ actif total

    I.6. RATIO DE RENTABILITE FINANCIERE(ROE)

    Mesure la rentabilité des capitaux propres investis dans l'entreprise par les actionnaires. Contrairement au ROI, le ratio prend en compte la structure financière de l'entreprise puisque le résultat utilisé est celui après charges financières

    ROE=résultat net/capitaux propres

    II. LES RATIOS DE LA STRUCTURE FINANCIERE

    Les ratios de la structure financière permettent essentiellement de mesurer la part de la dette (passif) utilisée dans le financement de l'actif ainsi que la capacité de l'entreprise a faire face a ses frais financiers au intérêt. Ces ratios intéressent bien sur tous les créanciers (a court et long termes) mais aussi les actionnaires, quoique pour des raisons opposées

    1. RATIO DE STRUCTURE CONCERNANT LE PASSIF

    Ces ratios permettent d'apprécier la politique de financement de l'entreprise ;

    - Stabilité du financement

    - Autonomie financière de l'entreprise

    1.1. RATIO DE STABILITE DU FINANCEMENT

    La stabilité du financement peut être apprécié de façon simple grâce a deux ratios ;

    (1)

    Capitaux propres permanents/passif total

    (2)

    Dettes à court terme/passif total

    1.2. RATIO D'AUTONOMIE FINANCIERE

    Les ratios financier sont très appréciés par les banquiers, le ratio d'indépendance financière caractérise l'importance de l'endettement a long terme de l'entreprise

    Capitaux propres/capitaux permanents

    Ce ratio en principe ne devrait pas être inferieur a 50% le montant des fonds empruntés a moyen et long terme ne doit pas excéder le montant des capitaux propres.

    2. LES RATIOS DE LIQUIDITE

    Les ratios de liquidité mesurent la capacité de l'entreprise a rembourser ses dettes a court terme (exigibilités) autrement dit, ces ratios mesurent la solvabilité de l'entreprise a court terme ;

    2.1. RATIO DE LIQUDITE GENERALE OU RATIO DU FR

    Plus le ratio de liquidité générale d'une entreprise est élevé plus celle-ci est en mesure de faire face a ses engagements a court terme sans problème, un ratio de liquidité générale trop élevé par rapport a celui du secteur est souvent le signe d'une mauvaise gestion des éléments a court terme

    Actif a court terme/passif a court terme

    Un ratio de liquidité générale inferieur a 1 est critique, car il signifie que l'entreprise qui présente un tel ratio est insolvable a court terme

    2.2. RATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATE

    Le ratio de liquidité immédiate indique la capacité d'une entreprise a faire face a ses engagements a court terme sans recourir a ses actifs a court terme non liquides, notamment les stocks

    Actif a court terme-stocks/ passif a court terme

    Un ratio de liquidité immédiate légèrement inferieur a 1 peut être acceptable ; si le ratio est inferieur a 0.50 la trésorerie est serrée

    2.3. RATIO DE LIQUIDITE REDUITE

    Celui-ci exclut les stocks de l'analyse ; ce faisant, nous considérons que les stocks peuvent se révéler insuffisamment liquides en cas de besoin urgent de réalisation ( certaines marchandises n'ayant de valeurs que si elles s'intègrent dans le processus de production) il mesure la capacité de remboursement des dettes a court terme en éliminant le stocks et les frais payés d'avance(fausses créances) comme éléments les moins liquides de l'actif a court terme

    LR= valeurs réalisables+valeurs disponibles/dettes a court terme

    - Si le ratio est supérieur a 1 ; l'entreprise est capable de payer ses dettes a court terme

    Sans écouler les stocks

    - Si le ratio est inferieur a 1 ; l'entreprise est obligée de vendre les stocks pour payer ses dettes a court terme

    - Si le ratio est égal a 1 ; ce qui s'affirme rarement, puisqu'il est probable que les dettes a court terme soient toutes exigibles immédiatement

    2.4. RATIO D'ENDETTEMENT

    Le ratio d'endettement mesure le niveau d'endettement de l'entreprise et indique la proportion de l'actif total financé par les dettes a court terme et a long terme

    Passif total/actif total

    Un ratio d'endettement bas est préférable a un ratio d'endettement élevé

    2.5. RATIO DU PASSIF DE L'AVOIR (VALEUR NETTE)

    Ce ratio mesure la part du financement fourni par les créanciers par rapport a celui fourni par les actionnaires (capital, action et bénéfices non repartis confondus)

    Passif total/valeur nette

    I.I. LES RATIOS D'ACTIVITE ET DE GESTION

    Les ratios de gestion permettent d'évaluer l'efficacité avec laquelle les ressources de l'entreprise sont utilisées. Cette évaluation se fait essentiellement en comparant les ventes réalisées aux ressources de l'entreprise

    1. RATIO DE ROTATION DES STOCKS

    La rotation des stocks évoque l'alternance ou le remplacement des stocks, le ratio de rotation des stocks indique donc le nombre de fois que les stocks sont remplacés ou renouvelés dans l'année. Plus ce ratio est élevé, plus souvent les stocks sont renouvelés, ce qui correspond a une vente rapide de ceux-ci

    Le ratio de rotation de stocks est donc une mesure de l'efficacité de la gestion relativement aux stocks ;

    Ventes nettes/stocks moyen

    2. RATIO DE ROTATION DES IMMOBILISATIONS

    Le ratio de rotation des immobilisations comme la capacité d'une entreprise a générer des ventes a partir des ses immobilisations mesure le nombre de dollars de ventes par dollar d'immobilisation nette ;

    Ventes nettes/immobilisations nettes

    Si les immobilisations sont trop élevées cela signifie qu'il y a des capacités de production inutilisées, et la solution serait peut-être d'en vendre une partie.

    Si par contre, ce sont les ventes qui sont trop faibles, alors il faudra augmenter l'effort de vente

    3. RATIO DE ROTATION DE L'ACTIF TOTAL

    Le ratio de rotation de l'actif total mesure le degré d'efficacité avec lequel l'actif total est géré. Il indique donc le nombre de dollars de ventes que permet de généré chaque dollar investi en actif total

    Vente nettes/actif total

    Un niveau élevé de ce ratio traduit une meilleure gestion de l'actif total

    CHAP 4 : ETUDE CRITIQUE DE L'APPRECIATION DE LA PERFORMANCE FINANCIERE A LA BRASIMBA

    Dans ce chapitre il est question d'appliquer les théories invoquées dans le chapitre précédent afin d'apprécier la performance financière, nous allons faire une étude approfondie de tous les indicateurs précité afin de déterminer la capacité de la performance financière de l'entreprise.

    PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

    I.1 LES BILANS

    Tableau N1 : BILANS COMPTABLE (ACTIF)

    RUBRIQUES

    Valeurs nettes 2010

    Valeurs nettes 2011

    Valeurs nettes 2012

    Valeurs nettes 2013

     

    VALEURS IMMOBILISEES

     
     
     
     

    20

    Valeurs immobilisées incorporelles

    313553176.36

    458735083.69

    534487641.58

    534405852.74

    22

    Autres immobilisations corporelles

    32658990104.14

    53046720651.75

    163344436622.79

    159815648320.42

    24

    Avances et acomptes sur immo en

     

    9304243425.55

    1720510292.78

    7446261308.67

    26

    Prêt et autres créances à LT

     
     
     

    285628124.67

    27

    Prêt et autres créances a MT

     
     

    221446402.57

     
     

    TOTAL VALEURS IMMOBILISEES

    32972543280.50

    62809629160.99

    165820880959.72

    168081953606.50

     

    VALEURS D'EXPLLITATIONS

     
     
     
     

    30

    Marchandises

    275628187.56

    1371774581.33

    805201217.73

    913295316.75

    31

    Matières et fournitures

    5053259135.00

    12587427712.05

    17590668492.82

    23807856976.98

    32

    Emballages commerciaux

    7870996002.08

    7814229276.51

    15103330105.34

    18157473176.30

    34

    Produits finis

    1010370199.46

    1123806878.03

    2155919906.25

    1979204552.22

    35

    Produits et travaux encours

    1005775813.22

    1098699969.42

    1714446065.60

    2452018483.93

    36

    Stock a l'extérieur

    9062440418.98

    863802066.06

    14260660711.82

    8302440776.76

     

    TOTAL VALEURS D'EXPLOITATIONS

    24278469856.30

    32633958683.40

    51630226499.56

    55612289282.94

     

    VALEURS REALISABLES

     
     
     
     

    40

    Fournisseurs avances et acompte

     

    328270298.87

     

    3050649809.63

    41

    Clients

    165652524.77

    208675516.24

    142119356.41

    2518688529.47

    42

    Personnel

    143171920.65

    82554674.74

    5957949.04

    -905790344.13

    43

    Etat

    764430529.68

    729688941.39

    9713307344.44

    8535678988.40

    45

    Société apparentées

    0

    0.00

    8189671.70

    1273911986.79

    46

    Débiteurs divers

    353963959.38

    582955232.92

    1194898807.59

    1680394077.42

    47

    Compte de régularisation d'actif

    1188773486.59

    13056170736.74

     
     
     

    TOTAL VALEURS REALISABLES

    2615992420.97

    14988315400.94

    11118094674.18

    16153533047.58

     

    VALEURS DISPONIBLES

     
     
     
     

    56

    Banques et institutions financières

    2908147877.66

    2519623184.74

    3988098265.35

    6720085818.81

    57

    Caisse

    182619311.12

    133082910.49

    143493600.46

    87439221.62

     

    TOTAL VALEURS DISPONIBLES

    3090767188.78

    2652706095.23

    4126591865.81

    6807525040.43

     

    TOTAL GENERAL

    62957772746.55

    113084679340.56

    232695793999.27

    246655300977.45

    Source : service de comptabilité BRASIMBA

    Tableau n°2 : BILANS COMPTABLE (PASIF)

    RUBRIQUES

    Valeurs nettes 2010

    Valeurs nettes 2011

    Valeurs nettes 2012

    Valeurs nettes 2013

     

    I.CAPITAUX PROPRES

     
     
     
     

    10

    Capital

    14590577856.96

    22282445562 .74

    22282445562.74

    22282445562.74

    11

    Réserves

    291403599.75

    291403599.75

    1112805922.26

    1767696720.78

    11.5

    Autres réserves

    3009319457.11

    3009319457.11

    1853931080.81

    24356298267.57

    12

    Report a nouveau

    -6259048095.66

    -4342152686.47

    -4342152686.46

     

    13

    Résultat a conservé

    1957623209.19

    16428046450.22

    10891060671.74

    -1818164122.83

    14

    Plus values et provisions règle

     

    9511942227.56

    29878474858.37

    29878474858.37

     

    TOTAL CAPITAUX PROPRES

    13589876027.57

    47181004610.91

    78361965409.46

    76466751286.37

     

    II.EMPRUNTS A LONG & MOYEN TERME

     
     
     
     

    17

    Emprunt et dette a moyen terme

    24872165280.57

    33445170310.32

    9499160161.60

    124643751.00

    18

    Provision

    732664706.05

    547803509.32

    94991601624.78

    95169293379.78

     

    TOTAL EMPRUNTS A LONG & MT

    249455829986.62

    33992973819.64

    95155167786.38

    95293937130.78

     

    III.DETTES A COURT TERME

     
     
     
     

    40

    Fournisseurs

    18286188018.32

    25789548799.69

    41203813748.67

    55185451980.18

    41

    Clients, avances et acomptes

    1826465182.89

    1399569390.39

    1211769195.95

    5189012745.08

    42

    Personnel

     
     

    56940876.99

    33147977.55

    43

    Etat

    2765426182.24

    3236964005.29

    10982511797.13

    4733749503.37

    44

    Propriétaires et associés

    5282886.00

    5306886.00

    6517328.18

    7919649.89

    45

    Société apparentées

    460310043.70

    660103101.18

    3218194971.02

    35147977.55

    46

    Créditeurs divers

    3488601.76

    121271344.11

    1054488432.24

    2241391093.26

    47

    Compte de régularisation

    415905817.67

    697937383.35

    1444424362.25

     

    50

    Emprunt a moins d'un an

     
     
     
     
     

    TOTAL DETTES A COURT TERME

    23763066732.58

    31910700910.01

    59178660803.43

    74894612560.04

     

    TOTAL GENERAL

    62957772746.55

    113084679340.56

    232695793999.27

    246655300977.45

    Source : service comptable BRASIMBA

    I.2 TABLEAUX DES FORMATIONS DE RESULTATS

    Tableau n° 3 : tableau de formation de résultat 2010

    RUBRIQUES

    DEBUT

    CREDIT

    70

    Ventes de marchandises

     

    2465454989.98

    60

    Stocks vendu

    2031112985.22

     

    80

    MARGE BRUTE

     

    434342004.76

    80

    MARGE BRUTE

     

    434342004.76

    71

    Production vendue

     

    100905015844.44

    72

    Production stockée

     

    91761130.20

    73

    Travaux fait par l'entreprise elle-même

     

    0

    61

    Matières et fournitures consommés

    43111787746.26

     

    62

    Transport consommés

    4399899439.87

     

    63

    Autres service consommés

    6078142427.94

     

    81

    VALEUR AJOUTEE

     

    47837289365.33

    81

    VALEUR AJOUTEE

     

    47837289365.33

    74

    Produits et profits divers

     

    144016352.04

    76

    Subvention d'exploitation

     
     

    77

    Intérêt et dividendes reçus

     

    0

    78

    Reprise provision pour dépréciation

     

    1228294053.04

    64

    Charges et pertes diverses

    15134231748.49

     

    65

    Charges du personnel

    6515097971.58

     

    66

    Contribution et taxes

    17051017490.34

     

    67

    Intérêt

    1150641851.67

     

    68

    Dotation provisions pour dépréciation exigibles

     
     

    82

    RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

    9358610708.33

     

    82

    RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

    9358610708.33

     

    78

    Reprise/amort et provision non exigible

     

    0

    68

    Dotation amort et provision non exigible

    7643430762.46

     

    83

    RESULTAT NET D'EXPLOITATION

    1715179945.87

     

    83

    RESULTAT NET D'EXPLOITATION

     
     

    84

    Résultat sur cession d'immobilisation

     
     
     

    Plus values de cession

     

    242442262.96

     

    Moins values de cession

     
     

    83

    Résultat net d'exploitation

     

    171519946.23

    83

    Résultat net hors d'exploitation

     
     

    85

    RESULTAT NET AVANT CONTRIBUTION

     

    1957623209.19

    86

    Contribution sur les revenues professionnelles

     
     

    87

    RESULTAT DE LA PERIODE A AFFECTER

     
     

    86

    Contribution sur les revenues professionnelles

     
     

    85

    Résultat net avant contribution sur les revenus

     

    1957623209.19

    86

    Contribution sur les revenus professionnels

     
     

    87

    RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER

     

    1957623209.19

    Source : service de comptabilité BRASIMBA

    Tableau n° 4 : TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT 2011

    RUBRIQUES

    DEBUT

    CREDIT

    70

    Ventes de marchandise

     

    1465079833.32

    60

    Stocks vendus

    1389627109.42

     

    80

    MARGE BRUTE

     

    75452723.90

    80

    MARGE BRUTE

     

    75452723.90

    71

    Production vendue

     

    113997577122.65

    72

    Production stockée

     

    206360834.76

    73

    Travaux fait par l'entreprise pour elle-même

     
     

    61

    Matières et fournitures consommés

    52553056240.68

     

    62

    Transport consommé

    5308320359.12

     

    63

    Autres services consommés

    9303573991.23

     

    81

    VALEUR AJOUTEE

     

    47114440090.28

    81

    VALEUR AJOUTEE

     

    47114440090.28

    74

    Produits et profits divers

     

    2141068928.56

    76

    Subvention d'exploitation

     
     

    77

    Intérêt et dividendes reçus

     
     

    78

    Reprise/provision pour dépréciation exigible

     

    917229350.77

    64

    Charges et pertes diverses

    13917489963.63

     

    65

    Charges du personnel

    8010431237.01

     

    66

    Contribution et taxes

    1839625862.51

     

    67

    Intérêt

    113808097.03

     

    68

    Dotations provision pour dépréciation exigible

     
     

    82

    RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

     

    25267110604.53

    82

    RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

     

    2526110604.53

    78

    Reprise/amort et provision non exigible

     
     

    68

    Dotation amort et provision pour dépréciation

    8782711290.99

     

    83

    RESULTAT NET D'EXPLOITATION

     

    16484399313.54

    83

    RESULTAT NET D'EXPLOITATION

     

    16484399313.54

    84

    Résultat sur cession d'immobilisation

     
     
     

    Plus values de cession

     
     
     

    Moins values de cession

    -56352863.32

     

    83

    Résultat net d'exploitation

     

    148439913.54

    85

    RESULTAT NET AVANT CONTRIBUTION

     

    16428046450.22

    85

    Résultat net avant contribution

     

    16428046450.22

    86

    Contribution sur les revenus professionnels

     
     

    87

    RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER

     

    16428046450.22

    Source : service comptable BRASIMBA

    Tableau n° 5 : TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT 2012

    RUBRIQUES

    DEBUT

    CREDIT

    70

    Ventes de marchandise

     

    993535164.59

    60

    Stock vendus

    914824985.94

     

    80

    MARGE BRUTE

     

    78710178.65

    80

    MARGE BRUTE

     

    78710178.65

    71

    Production vendue

     

    113430923527.00

    72

    Production stockée

     

    1647596956.33

    73

    Travaux fait par l'entreprise pour elle-même

     

    1892833435.17

    61

    Matières et fournitures consommées

    53484595082.81

     

    62

    Transport consommé

    6050702122.56

     

    63

    Autres services consommés

    11819164591.87

     

    81

    VALEUR AJOUTEE

     

    -44795602299.91

    81

    VALEUR AJOUTEE

     

    44795602299.91

    74

    Produits et profits divers

     

    12003837194.90

    76

    Subvention d'exploitation

     
     

    77

    Intérêt et dividendes reçus

     

    0

    78

    Reprise/provision pour dépréciation exigible

     

    681020717.83

    64

    Charges et pertes divers

    13355140643.68

     

    65

    Charge du personnel

    20826880881.79

     

    66

    Contribution et taxe

    3292399689.76

     

    67

    Intérêt

    1984581963.02

     

    68

    Dotation provision pour dépréciation exigible

     
     

    82

    RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

     

    -28021457034.39

    82

    RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

     

    28021457034.39

    78

    Reprise/amort et provision non exigible

     

    0

    68

    Dotation amort et provision non exigible

    11652819720.25

     

    83

    RESULTAT NET D'EXPLOITATION

    16368637314.14

     

    84

    Résultat sur cession d'immobilisation

     
     
     

    Plus values de cession

     
     
     

    Moins values de cession

    824782885.61

     

    83

    Résultat net d'exploitation

     

    16368637314.14

    85

    RESULTAT NET AVANT CONTRIBUTION

     

    17193420199.74

    85

    Résultat net avant contribution

     

    17193420199.74

    86

    Contribution sur les revenus professionnels

     

    6302359530.00

    87

    RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER

     

    10891060669.74

    Source : service comptable BRASIMBA

    Tableau n° 6 : TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT 2013

    RUBRIQUES

    DEBUT

    CREDIT

    70

    Ventes de marchandise

     

    6714078704.61

    60

    Stock vendu

    -31989323.95

     

    80

    MARGE BRUTE

    -31989323.95

    6714078704

    80

    MARGE BRUTE

     
     

    71

    Productions vendues

     

    128385934995.84

    72

    Productions stockées

     

    1085770043.30

    73

    Travaux fait par l'entreprise pour elle-même

     

    58728000.00

    61

    Matières et fournitures consommée

    62455069954.66

     

    62

    Transport consommé

    9723562418.55

     

    63

    Autres services consommés

    14878394205.31

     

    81

    VALEUR AJOUTEE

    87025037254.57

    136244511743.75

    81

    VALEUR AJOUTEE

    87025037254.57

    136244511743.65

    74

    Produits et profits divers

     

    1009106985.95

    76

    Subvention d'exploitation

     
     

    77

    Intérêt et dividendes reçus

     

    0.00

    78

    Reprise/ provision et dépréciation exigible

     
     

    64

    Charges et pertes divers

    10284505494.85

     

    65

    Charges du personnel

    13495688026.47

     

    66

    Contributions et taxe

    2949052865.59

     

    67

    Intérêt

    704445744.63

     

    68

    Dotation provision non exigible

     
     

    82

    RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

    114458729386.11

    137253618729.70

    82

    RESULTAT BRUT `EXPLOITATION

     

    22794889343.59

    78

    Reprise s/amort et provision

     

    596265165.39

    68

    Dotation amort et prov non exigible

    23367599874.13

     

    83

    RESULTAT NET D'EXPLOITATION

    23367599874.13

     

    83

    RESULTAT NET D'EXPLOITATION

     
     

    84

    Résultat sur cession d'immobilisation

     

    23554634.85

     

    Plus values de cession

     
     
     

    Moins values de cession

    1244132828.74

     

    83

    Résultat net d'exploitation

     

    23554634.85

    83

    Résultat net hors exploitation

     
     

    85

    RESULTAT NET AVANT CONTRIBUTOION

    1244132828.74

    -1220578193.80

    86

    Contribution sur les revenus professionnels

    597585928.94

     

    87

    RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER

     

    -1818164122.83

    Source : service de comptabilité BRASIMBA

    LE RETRAITEMENT DES DONNES

    Avant l'analyse du bilan, une préparation méthodique des documents s'impose. Cette préparation est tout d'abord nécessaire parce que le bilan est établi dans une optique comptable que ne converge pas avec la perspective analytique de diagnostic financier

    Il appartient donc aux analystes de corriger les effets des certains décalages que le formalisme comptable peut introduire entre la réalité économique du patrimoine et sa représentation bilancielle

    Cette phase préalable à l'analyse revêt une importance croissance car si elle n'est pas prise en considération, elle peut créer une certaine opacité, et fausser l'interprétation des paramètres financiers en compromettant toute tentative de comparaison inter entreprise

    L'objet étant parvenir à un bilan corrigé, plus proche de la réalité économique et qualifier de bilan financier d'une part et du bilan fonctionnel d'autre part

    II.1 TRAITEMENT DES DONNES

    Tableau n° 7 : ACTIF DES BILANS RETRAITE

    RUBRIQUES

    Valeurs nettes 2010

    Valeurs nettes 2011

    Valeurs nettes 2012

    Valeurs nettes 2013

     

    I. VALEURS IMMOBILISEES

     
     
     
     

    20

    Valeurs immobilisées incorporelle

    62710635.26

    91747016.72

    106897528.3

    106881170.5

    22

    Autres immobilisations incorporelles

    32658990104.14

    53046720651.75

    163344436622.70

    159815648320.42

    24

    Avances et acomptes sur immo

    0

    9304243425.55

    1720510292.72

    7446261308.67

    26

    Prêt et autres créances à LT

    0

    0

    0

    285638124.67

    27

    Prêt et autres créances à MT

    0

    0

    221446402.57

    0

     

    TOTAL VALEURS IMMOBILISEES

    32721700739.41

    62442711094.03

    165393290846.45

    167654428922

     

    II. VALEURS D'EXPLOITATION

     
     
     
     

    30

    Marchandises

    275628187.56

    1371774581.33

    805201217.73

    913295316.75

    31

    Matières et fournitures

    5053259135.06

    12587427712.05

    17590668492.82

    23807856976.98

    32

    Emballages commerciaux

    7870996002.08

    7814229276.51

    15103330105.34

    18157473176.30

    34

    Produits fini

    1010370199.46

    1123806878.03

    2155919906.25

    1979204552.22

    35

    Produits et travaux encours

    1005775813.22

    1098699969.42

    1714446065.60

    2452018483.93

    36

    Stock a l'extérieur

    9062440418.98

    8638020266.06

    14260660711.82

    8302440776.76

     

    TOTAL VALEURS D'EXPLOITATION

    24278469856.30

    32633958683.40

    51630226499.56

    55612289282.9

     

    III. VALEURS REALISABLE

     
     
     
     

    40

    Fournisseurs avances et acomptes

    0

    328270298.87

    0

    3050649809.63

    41

    Clients

    165652524.77

    208675516.24

    142119356.41

    2518688529.47

    42

    Personnel

    143171920.65

    82554674.74

    5957949.04

    -905790344.13

    43

    Etat

    764430529.58

    729688941.39

    9713307344.44

    8535678988.40

    45

    Société apparentées

    0

    0

    8189671.70

    127394077.42

    46

    Débiteur divers

    353963959.38

    582955232.96

    1194898807.59

    1680394077.42

    47

    Compte de régularisation

    188773486.59

    13056170736.74

     
     
     

    TOTAL VALEURS REALISABLES

    2615992420.97

    14988315400.94

    11118094674.18

    16153533047.5

     

    IV. VALEURS DISPONIBLES

     
     
     
     

    56

    Banque

    2908147877.66

    2519623184.74

    3988098265.35

    6720085818.81

    57

    Caisse

    182619311.12

    133082910.49

    14349600.46

    87439221.62

     

    TOTAL VALEURS DISPONIBLES

     
     
     
     
     

    TOTAL GENERAL

    62706930205.47

    112717691273.61

    23226820886.02

    246227776291

    Source : nous même à partir des bilans comptable de la BRASIMBA

    Tableau n° 8 : PASSIF DES BILANS RETRAITE

    RUBRIQUES

    Valeurs nettes 2010

    Valeurs nettes 2011

    Valeurs nettes 2012

    Valeurs nettes 2013

     

    I. CAPITAUX PROPRES

     
     
     
     

    10

    Capital

    14590577856.96

    22282445562.74

    22282445562.74

    22282445562.74

    11

    Réserves légales

    291403599.75

    291403599.75

    1112805922.26

    1767696720.78

    11.5

    Réserves

    3009319457.11

    3009319457.11

    18539331080.81

    24356298267.57

    12

    Rapport a nouveau

    -6259048095.19

    -4342152686.47

    -4324152686.46

    0

    13

    Résultat

    1957623209.19

    16428046450.22

    10891060671.74

    -1818164122.83

    14

    Plus values et prov réglementés

    0

    9511942227.56

    298784858.37

    29878474858.37

    18

    Provision pour charge

    732664706.05

    547803509.32

    163566161.60

    124643751.00

    47.0

    Charge a étaler

    -250842541.08

    -366988066.95

    -427590113.26

    -427524682.2

     

    TOTAL CAPITAUX PROPRES

    14071698192.32

    47361820053.28

    78097941457.81

    76163870355.43

     

    II. EMPRUNTS A LONG ET MT

     
     
     
     

    17

    Emprunts a moyen terme

    24872165280.57

    33445170310.32

    94991601624.78

    95169293379.78

     

    TOTAL DETTES FINANCIERES

    24872165280.57

    33445170310.32

    94991601624.78

    95169293379.78

     

    III. DETTES A COURT TERME

     
     
     
     

    40

    Fournisseurs

    18286188018.32

    25789548799.69

    41203813748.67

    55185451980.18

    41

    Clients avances et acomptes

    1826465182.89

    1399569390.39

    1211769295.95

    5189012745.08

    42

    Personnel

    0

    0

    56940876.99

    33147977.55

    43

    Etat

    2765426182.89

    3236964005.29

    10982511797.13

    4733749503.37

    44

    Propriétaire et associés

    5282886.00

    5306886.00

    6517328.18

    7919649.86

    45

    Société apparentées

    460310043.70

    660103101.18

    3218194971.02

    3542773046.56

    46

    Créditeurs divers

    3488601.76

    121271344.11

    1054488423.24

    2241391093.26

    47

    Compte de régularisation

    415905817.67

    697937383.35

    1444424362.25

    0

     

    TOTAL DETTES A COURT TERME

    23763066732.58

    31910700510.01

    59178660803.43

    74894612560.04

     

    TOTAL GENERAL

    62763066732.58

    112717691273.61

    232268203886.02

    24622776291

    Source : nous même à partir des bilans comptable

    Durant notre étude le bilan comptable a subit des modifications suivant les années

    Il convient de signaler que dans l'immobilisation incorporelle il ya 4/5 des frais d'installation (DIRECTION FINANCIERE DE LA BRASIMBA)

    - Le compte 20 immobilisation incorporelle la partie signalée comme frais d'installation quitte l'actif vers le passif dans la rubrique des capitaux propres avec un signe négatif, dans le compte 47.0 charges à étaler

    - Le compte 18 provision pour litige quitte la rubrique emprunt a long terme pour aller dans les capitaux propres

    Les bilans qui nous ont été fourni par la BRASIMBA étaient en grande partie retraités. Apres avoir corrigé et retraiter les éléments du bilan comptable nous obtenons le bilan fonctionnel ou financière

    II.2 LE REGROUPEMENT DES BILANS RETRAITER

    Le regroupement consiste à synthétiser, à simplifier et a cristalliser les bilans retraités

    1. BILAN FINANCIER

    TABLEAU N° 9

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

     

    ACTIF

     
     
     
     

    01

    Actifs immobilisées

    32721700739.41

    62442711094.03

    165393290846.45

    167654428922

    02

    Stocks

    24278469856.30

    32633958683.40

    51630226499.56

    55612289282.9

    03

    Créances

    2615992420.97

    14988315400.94

    11118094674.18

    16153533047.5

    04

    Disponibles

    3090767188.78

    2652706095.23

    4126591865.81

    16153533047.5

     

    TOTAL ACTIF

    62706930205.47

    112717691273

    232268203886.02

    246227776291

     

    PASSIF

     
     
     
     

    05

    ressources propres

    14071698192.32

    47361820053.28

    7809741457.81

    76163870355.40

    06

    Dettes financières

    2487216581.57

    335445170310.32

    94991601624.78

    95169293379.78

    07

    Dettes a court terme

    23763066732.58

    31910700910.01

    59178660803.43

    74894612560.04

     

    TOTAL PASSIF

    62706930205.47

    112717691273

    2332268203886.02

    246227776291

    Source : nous même à partir des bilans retraités

    2. BILAN SYNTHETIQUE

    TABLEAU N° 10

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

     

    ACTIF

     
     
     
     

    01

    Actifs immobilisées

    32721700739.41

    62442711094.03

    165393290846.45

    167654428922

    02

    Actifs circulants

    29985229466.05

    50274980179.57

    66874913039.55

    78573357370.8

     

    TOTAL ACTIF

    62706930205.47

    112717691273

    232268203886.02

    246227776291

     

    PASSIF

     
     
     
     

    03

    Ressources stables

    38943863472.97

    80806990363.6

    173089543082.59

    171333163735.18

    04

    Passif circulant

    23763066732.58

    31910700910.01

    59178660803.43

    74894612560.04

     

    TOTAL PASSIF

    62706930205.47

    112717691273

    232268203886.02

    246227776291

    SOURCE : nous même à partir du tableau n°9

    3. BILAN CRYSTALLISE

    TABLEAU N°11

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

     

    ACTIF

     
     
     
     

    01

    Actif immobilisé

    52.18%

    55.99%

    71.20%

    68.1%

    02

    Actif circulant

    47.81%

    44.60%

    28.79%

    31.9%

     

    TOTAL ACTIF

    100%

    100%

    100%

    100%

     

    PASSIF

     
     
     
     

    04

    Ressource stable

    62.1%

    71.68%

    74.52%

    69.5%

     

    Passif circulant

    37.89%

    28.3%

    25.47%

    30.4%

     

    TOTAL PASSIF

    100%

    100%

    100%

    100%

    SSOURCE : nous même à partir du tableau n° 10

    SECTION I : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE

    I.1. EQUILIBRE FINANCIER

    L'analyse de l'équilibre financier consiste à calculer et étudier l'évolution dans le temps de trois agrégats : fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette

    I.1.1.FONDS DE ROULEMENT (FR)

    1. FONDS DE ROULEMENT NET (FRN)

    FRN=

    Ressource stable - actif immobilisé

    TABLEAU N° 12

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Ressources stables

    38943863472.97

    80806990363.6

    173089543082.59

    171333163735.18

    Actifs immobilisés

    32721700739.41

    62442711094.03

    165393290846.45

    167654428922

    FRN

    6222162733.56

    18364279269.47

    7696252236.3

    3678734811

    SOURCE : nous même à partir du bilan financier

    COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un fonds de roulement positif durant la période de notre étude, cela signifie que l'entreprise dispose des ressources financières suffisantes pour financé les besoins du cycles d'exploitation ; elle a une sécurité financière pouvant lui permettre d'augmenter ses activités

    2. FONDS DE ROULEMENT PROPRES (FRP)

    FRP=ressources propres - actifs immobilisés

    TALEAU N° 13

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Capitaux propres

    14071698192.32

    47361820053.28

    78097941457.81

    76163870355.40

    Actifs immobilisés

    32721700739.41

    62442711094.03

    165393290840.45

    167654428922

    FRP

    -18650002547.09

    -15080891040.72

    -87295349388.64

    -91490558566.6

    SOURCE : nous même a partir du tableau n°9

    C0MMENTAIRE : la BRASIMBA a un fonds de roulement propres négatifs c'est-a-dire l'entreprise n'est pas en mesure de financer entièrement ses actifs immobilisés avec ses capitaux propres. Il fait recourt aux financements externe ce qui confirme que la BRASIMBA a la dépendance financière

    3. FONDS DE ROULEMENT ETRANGER (FRE)

    FRE=FRN-FRP

    TABLEAU N°14

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    FRN

    6222162733.56

    18364279269.56

    7696252236.3

    3678734811

    FRP

    -18650002547.09

    -15080891040.72

    -87295349388.64

    -91490558566.6

    FRE

    24872165280.65

    33445170310.28

    94991601624.94

    95169293377.6

    SOURCE : nous même a partir des tableaux N°12et N°13

    COMMENTAIRE : ce tableau nous montre que le fonds de roulement étranger est positif, l'entreprise à contracter les dettes et emprunts a long et moyen terme pour son bon fonctionnement

    4. FONDS DE ROULEMENT BRUT(FRB)

    FRB=stocks+créances+trésorerie

    TABLEAU N°15

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Stocks

    24278469856.30

    32633958683.40

    51630226499.56

    55612289282.9

    Créances

    2615992420.97

    14988315400.94

    11118094674.18

    16153533047.5

    Trésoreries

    3090767188.78

    2652706695.23

    4126591865.81

    6807535040.43

    FRB

    29985229466.05

    50274980179.57

    66874913039.55

    64035177370.83

    SOURCE : nous même a partir du tableau N°9

    COMMENTAIRE : ce tableau nous renseigne que le fonds de roulement brut de la BRASIMBA évolue d'une manière croissant ; à cet effet, nous disons que la BRASIMBA augmente chaque année son niveau de production

    I.1.2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT(BFR)

    BFR=actifs d'exploitation -passif d'exploitation

    Actif d'exploitation= (stocks + créances), passif d'exploitation= DCT

    TABLEAU N° 16

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Actifs d'exploitation

    26894462277.27

    4762274084.34

    62748321173.74

    71765822330.4

    Passif d'exploitation

    23763066732.58

    31910700910.01

    59178660803.43

    74894612560.04

    BFR

    3131395544.69

    15711573174.33

    3569660370.31

    -3128790229.64

    SOURCE : nous même à partir du tableau N° 9

    COMMENTAIRE : de 2010 a 2012 la BRASIMBA a dégager un BFR positif, cela veut dire l'entreprise a un besoin de financement, qu'elle n'a pas suffisamment des ressources pour son exploitation, elle fait recours au fonds de roulement. En 2013 l'entreprise n'a pas de besoin d'exploitation à financer, elle n'a pas utilisé son fonds de roulement pour financer ses besoins a court terme

    I.1.3. TRESORERIE NETTE (TN)

    TN=FRN- BFR

    TABLEAU N° 17

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    FRN

    622162733.56

    18364279269.57

    7696252236.3

    3678734811

    BFR

    3131955544.69

    15711573174.33

    3569660370.31

    -3128790229.64

    TN

    3090207188.87

    2652706095.24

    4126591865.99

    6807525040.64

    SOURCE : nous même a partir des tableaux N°12 et N°16

    COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage une trésorerie nette positive durant la période de notre étude cela signifie que l'entreprise dispose des ressources financières suffisantes pour couvrir ses besoins, soit le FRN est supérieur au BFR. L'entreprise est dans une bonne situation financière, qu'elle est même en mesure de financer un surcroit de dépenses sans recourir à un emprunt

    COMMENTAIRE SUR L'EQUILIBRE FINANCIER

    La BRASIMBA dégage un FRN positif, elle dispose des ressources financières suffisantes pour financer les besoins du cycle d'exploitation, en suite elle dégage un BFR positif de 2010 a2012 c'est-a-dire la BRASIMBA n' a pas suffisamment des ressources pour son exploitation, elle fait recours au fonds de roulement ; l'entreprise a un besoin de financement, en fin elle dégage une trésorerie nette positive cela veut dire que l'entreprise dispose des ressources financières suffisantes pour couvrir ses besoins, elle est dans une bonne situation financière

    Nous nous trouvons dans une situation ou le FRN de l'entreprise finance entièrement le cycle d'exploitation et permet de dégager de la trésorerie, sauf en 2013 ou le BFR est financé par des ressources stables et par des emprunts a court terme. On peut augmenter le FRN (augmenter les capitaux propres ou diminuer les immobilisations ou encore on peut réduire le BFR (rotation des stocks, clients et fournisseurs)

    L'analyse appondit montre que durant toutes les périodes d'étude, les capitaux permanents suffisent à financer la totalité des actifs fixes

    A l'issue des résultats obtenus, après étude de l'équilibre financier de la BRASIMBA, il ressort que sur toute les périodes de notre étude, le FRN est supérieur a zéro, le BFR est supérieur a zéro sauf en 2013, la TN est supérieur a zéro. Nous pouvons donc conclure que l'équilibre financier est respecté

    I.2. CAPITAL ECONOMIQUE

    C.E=actifs immobilisés+BFR+disponible

    TABLEAU N° 18

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Actifs immobilisés

    32721700739.41

    62442711094.03

    165393290846.45

    167654428922

    BFR

    3131395544.69

    15711573174.33

    3569660370.31

    -3128790229.64

    Disponible

    3090767188.78

    2652706095.23

    4126591865.81

    6807535040.43

    Capital économique

    36123863472.88

    80806990363.59

    1730895430882.57

    17133173732.79

    SOURCE : nous même à partir des tableaux N°9 et N°16

    COMMENTAIRE : le capital économique est le besoin correspondant à l'acquisition de l'immobilisation, il s'agit de retenir en place les ressources financières permettant de faire face au besoin de financement, donc la BRASIMBA est à mesure de financer son investissement avec ses propres ressources

    SECTION II. ANALYSE DES INDICATEURS DU COMPTE DE RESULTAT

    Nous retenons ici les soldes intermédiaires de gestion

    - La marge brute

    - La valeur ajoutée

    - Excédent brut d'exploitation

    - Résultat d'exploitation

    - Résultat financier

    - Résultat des activités ordinaire

    - Résultat hors activité ordinaire

    - Résultat net

    - Chiffre d'affaires

    II.1. CHIFFRE D'AFFAIRES (CA)

    CA= VENTES +PRODUCTIONS VENDUES

    TABLEAU N°19

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    70 ventes

    2465454989.98

    1465079833.32

    993535164.59

    6714078704.61

    71 productions vendues

    100905015844.44

    113997577122.65

    113430923527

    128385934995.84

    CA

    103370470834.42

    115462656955.97

    114424458691.59

    135100013700.45

    SOURCE : nous même à partir de compte de résultat

    COMMENTAIRE : le chiffre d'affaires de la BRASIMBA évolue de façon croissante ou positive, ceci reflète force de l'activité de l'entreprise, ceci va permettre a l'entreprise de couvrir l ensemble de ses couts mais pouvoir dégager du résultat pour amortir les emprunts ou réaliser des investissements.

    II.2. MARGE BRUTE(MB)

    MB= vente-stock vendu

    TABLEAU N°20

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Vente

    2465454989.98

    1465079833.32

    993535164.59

    6714078704.61

    Stock vendu

    2031112985.22

    1389627109.42

    914824985.94

    31989323.95

    MB

    434342004.76

    75452723.90

    78710178.65

    6682089380.66

    SOURCE : nous même a partir des TFR

    COMMENTAIRE : ce tableau nous indique les ventes de la BRASIMBA qui évoluent positivement, ceci signifier une bonne gestion de l'activité de l'entreprise, elle permet a l'entreprise de connaitre les bénéfices qui sera tirer des ventes ou de l'activité,

    II.2.1. TAUX DE MARGE BRUTE

    TMB=MB/CA.100

    TABLEAU N°21

    BUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    MB

    434342004.76

    75452723.90

    78710178.65

    6682089380.66

    CA

    103370470834.42

    115462656955.97

    114424458691.59

    135100013700.45

    TMB

    0.42%

    0.065%

    0.069%

    4.94%

    SOURCE : nous même à partir des tableaux N°20 et N°19

    COMMENTAIRE : le taux de marge brute de la BRASIMBA est respectivement de 0.42% pour 2010, 0.065% pour 2011, 0.069% pour 2012, 4.94% pour 2013 ce taux est apprécier en fonction de la législation dans le pays et de la concurrence du secteur, pour notre cas ce taux avantageux pour l'entreprise

    II.2.2. TAUX DE MARGE NETTE

    TMN=RESULTAT NET/CA

    TABLEAUN°22

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    RESULTAT NET

    1957623209.19

    16428046450.22

    10891060669.74

    -1818164122.83

    CA

    103370470834.42

    115462656955.97

    114424458691.59

    135100013700.45

    TMN

    0.18%

    14.22%

    9.51%

    -134%

    SOURCE : nous même à partir du tableau N°19 et compte de résultat

    COMMENTAIRE : le taux de marge nette est respectivement de 0.18% pour 2010, 14.22% pour 2011, 9.51% pour 2012, -134% pour 2013

    II.3. VALEUR AJOUTEE(VA)

    VA=(production totale+MB)-consommation intermédiaire(CI)

    TABLEAU N° 23

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Production totale

    100996776974.64

    114203937957.4

    116971353918.5

    129530433039.14

    MB

    434342004.76

    75452723.90

    78710178.65

    6682089380.66

    CI

    53589829614.07

    67164950591

    72254461797.2

    87057026578.52

    VA

    47841289365.33

    4711440090.31

    44795602299.9

    49155495841.28

    SOURCE : nous même a partir du tableau N°24 et LE COMPTE DE RESULTAT

    COMMENTAIRE : il se dégage de ce tableau que LA BRASIMBA crée de la richesse du faite que sa valeur ajoutée est positive sur tout le période de notre étude, il ya accroissement de qu'elle a généré, du fait de ses activités courantes l'entreprise est solide elle maitrise son activité

    II.4. EXCEDENT BRUIT D'EXPLOITATION (EBE)

    EBE=VA+impôts et taxes+subvention d'exploitation-charge de personnel

    TABLEAU N°24

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    VA

    47841289365.33

    4711440090.31

    44795602299.9

    129530433039.14

    Subvention d'exploitation

    0

    0

    0

    0

    Impôts et taxes

    17051017490.34

    1839625862.51

    3292399689.76

    29490522865.59

    Charge de personnel

    6515097971.58

    8010431237.01

    20826880881.79

    13495688026.47

    EBE

    58377208884.09

    40943634715.81

    27261121107.87

    38608860680.4

    SOURCE : nous même a partir du tableau N°25 et compte de résultat

    COMMENTAIRE : EBE de la BRASIMBA est positif, cela indique la réelle performance de l'entreprise sans tenir compte de l'impact des décisions fiscale, ni la manière dont elle est financée, ni sa politique d'amortissement. Il traduit la ressource crée par l'entreprise la bonne santé opérationnelle de l'entreprise, l'entreprise est rentable, elle vend ses produits ou ces services plus chair qu'ils ne lui coutent

    II.5. RESULTAT D'EXPLOITATION(RE)

    RE=EBE+reprises de provision+transferts de charge-dotations aux amortissements et aux provisions d'exploitation

    TABLEAU N°25

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    EBE

    58377208884.09

    40943634715.81

    27261121107.87

    38608860680.4

    Reprises de provision

    1228294053.04

    917229350.77

    681020717.83

    0

    Transfert de charges

    -

    -

    -

    -

    Dotation amort et prov

    7643430762

    8782711290.99

    11652819720.25

    23367599874.13

    RE

    51962072175.13

    33078152775.59

    16289322105.45

    15241260806.27

    SOURCE : nous même à partir de compte de résultat

    COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un résultat d'exploitation positif, cela signifie que le chiffre d'affaires est suffisant pour couvrir les charges d'exploitation, l'entreprise a générer de profits sans tenir compte de ses résultat purement financiers. Cependant, cela ne dispense pas de trouver de nouvelles solutions pour continuer a le faire augmenter

    II.6. RESULTAT FINANCIER(RF)

    RF=(revenus financiers+gains de charge+reprises des provisions financières+transferts de charges financières)-(frais financier +pertes de charge+dotations aux amortissements et aux provisions financières)

    TABLEAU N°26

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Revenus financiers

    0

    0

    0

    0

    Gains de charge

     
     
     
     

    Reprises des provision fin

    1228294053.04

    917229350.77

    681020717.83

    0

    Transfert de charges fin

     
     
     
     

    Frais financier

    1150641851.67

    1138080697.03

    1984581963.02

    704445744.63

    Pertes de charge

     
     
     
     

    Dotations aux amorts et prov

     
     
     
     

    RF

    77652201.36

    -220851346.26

    -1303561245.19

    704445744.63

    SOURCE : nous même à partir du compte de résultat

    COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un résultat financier positif 2010 et 2013  aussi négatif 2011 et 2012 ce qui est tout a fait normal si l'activité de l'entreprise n'est pas de faire des placements financier ceci montre qu'est fortement endettée

    II.7.RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRE(RAO)

    RAO=RE+RF


    TABLEAU N°27

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    RE

    51962072175.13

    330781522775.59

    16289322105.45

    15241260806.27

    RF

    77652201.36

    -220851346.26

    -1303561245.19

    704445744.63

    RAO

    52039724376

    330560671429

    14985760860

    15945706551

    SOURCE : nous même à partir du compte de résultat

    COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un résultat des activités ordinaire positif, ceci veut dire que l'activité de l'entreprise se comporte mieux sur le marché concurrentiel

    II.8. RESULTAT HORS ACTIVITE ORDINAIRE(RHAO)

    RHAO= produits HAO-charges HAO

    TABLEAU N°28

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Produits HAO

     
     
     
     

    Charges HAO

    7885873025.4

    8726358428

    12477602606

    24611732703

    RHAO

    7885873025.4

    8726358428

    12477602606

    24611732703

    SOURCE : nous même a partir de compte de résultat

    COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un RHAO positif, qui constituent un événement exceptionnel pour l'entreprise ces éléments vont avoir un impact sur le résultat net, le fait de les identifier précisément permet de mesurer l'impact

    II.9.RESULTAT NET(RN)

    RN=RAO+RHAO- participation des travailleurs+/- impôt sur le résultat

    TABLEAU N°29

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    RAO

    52039724376

    330560671429

    14985760860

    15945706551

    RHAO

    7885873025.4

    8726358428

    12477602606

    24611732703

    Participation des travailleurs

     
     
     
     

    Impôt sur le résultat

     
     
     
     

    RN

    1957623209.19

    16428046450.22

    10891060669.74

    -1818164122.83

    SOURCE : nous même a partir de compte de résultat

    COMMENTAIRE : la BRASIMBA dispose d'un résultat net positif, ceci montre l'entreprise a générer des bénéfices de 2010 a 2102 et en 2013 elle a réalisé un résultat déficitaire ou une perte

    II.10. PRODUCTION DE L'EXERCICE

    PE= production vendue+production stockée+travaux fait par l'entreprise pour lui même

    TABLEAU N°30

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Production vendue

    100905015844.44

    113997577122.65

    113430923527.00

    128385934995.84

    Production stockée

    91761130.20

    206360834.76

    1647596956.33

    1085770043.30

    Travaux fait par

     
     

    1892833435.17

    58728000

    TOTAL

    100996776974.64

    114203937957.76

    14881353918.5

    129477577839.14

    SOURCE : nous même à partir du compte de résultats

    COMMENTAIRE : ce tableau nous montre l'évolution de l'activité, elle permet de maitrisé les couts de production ; ce qui est élément de la compétitivité

    CONCLUSION D'ANALYSE DU COMPTE DE RESULTATS

    Au terme des nos analyses, nous avons constaté que :

    Les indicateurs d'activités ont connues un accroissement positif, la BRASIMBA a réalisé un chiffre d'affaires positif durant les périodes d'étude, il y a croissance de l'activité ou augmentation, la situation financière est saine du faite que l'entreprise arrive a vendre et a réaliser des bénéfices suffisants.la valeur ajoutée a aussi connue une évolution positive, c'est-a-dire l'entreprise se crée des richesses en mettant en oeuvre des matières et services. Le résultat d'exploitation est positif, ceci signifie que le chiffre d'affaires est suffisant pour couvrir les charges d'exploitations. Le résultat financier est positif 2010 et 2103 c'est- a- dire l'entreprise n'est trop endettée et en 2011 et 2012 le résultat est négatif, ceci signifie que l'entreprise est trop endettée. Le résultat des activités ordinaires positif, un très bon pour l'entreprise. Le résultat hors activités ordinaires positif, ceci a un impact sur le résultât net. Le résultât net est positif de 2010 a 2012 ceci signifie que l'entreprise à réaliser un bénéfice et en 2013 elle a réalisé une perte. La production de l'exercice a aussi connue une évolution ceci peut être justifié par le fait que l'entreprise a vendue sa production. La marge brute ceci est justifié par accroissement des ventes. Le taux de marge brute évolue positivement il reflète la capacité de l'entreprise à réaliser des gains sur la vente des marchandises. L'excédent brut d'exploitation a connu aussi une évolution positive ceci est justifié par la capacité de l'entreprise a rémunérer les facteurs de production (personnel, les taxes et obligations) et permet a l'entreprise de faire face a sa politique d'endettement. Apres analyse des indicateurs de l'activité et de la marges nous avons constaté que la BRASIMBA est performante économiquement et financièrement

    SECTION III. ANALYSE DE LA RENTABILITE

    III.1. RENTABILITE ECONEMIQUE (RE)

    RE=EBE/TOTAL ACTIF

    TABLEAU N°31

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    EBE

    58377208884.09

    40943634715.81

    27261121107.87

    38608860680.4

    TOTAL ACTIF

    62706930205.47

    112717691273

    232268203886.02

    246227776291

    RE

    91%

    36 .3%

    11%

    15%

    SOURCE : nous même a partir du tableau N° et le bilan

    COMMENTAIRE : pour 1 franc investis par la BRASIMBA, elle gagne avant les amortissements, taxes et les intérêts 91% pour 2010, 363% pour 2011, 11% pour 2012, 15% pour 2013

    III.2. RENTABILITE FINANCIERE(RF)

    RF=RESULTAT NET/CAPITAUX PROPRES

    TABLEAU N°32

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    RESULTAT NET

    1957623209.19

    16428046450.22

    10891060669.74

    -1818164122.83

    CAPITAUX PROPRES

    14071698192.32

    47361820053.28

    7809741457.81

    76163870355.40

    RF

    12%

    34.6%

    139%

    -2.3%

    SOURCE : nous même a partir des bilans et compte de résultat

    COMMENTAIRE : pour 1franc apporter par les actionnaires la BRASIMBA, gagne 12% de bénéfice pour 2010, 34.6% de bénéfice pour 2011, 139% de bénéfice pour 2012 et -2.3% de perte pour 2013

    III.4. RENTABILITE COMMERCIALE

    Rte Cciale= RESULTAT/CHIFFRE D'AFFAIRES

    TABLEAU N°33

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    RESULTAT NET

    1957623209.19

    16428046450.22

    10891060669.74

    -1818164122.83

    CHIFFRE D'AFFAIRE

    103370470834.42

    115462656955.97

    114424458691.59

    135100013700.45

    Rte Cciale

    1.8%

    14%

    9%

    -1%

    SOURCE : nous même a partir de compte de résultat

    COMMENTAIRE: ce tableau nous indique la part du chiffre d'affaire dans résultat net ; pour 1franc l'entreprise réalise 1.8% pour 2010, 14% pour 2011, 9%pour 2012 et -1% pour 2013

     III.5 CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT OU CASH FLOW OU FREE CASH FLOW (CAF)

    CAF=RBE+RBHE-IMPOT SUR LE BENEFICE

    TABLEAU N°34

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    RBE

    1715179946.23

    25267110604.53

    -28021457034.39

    22794889343.59

    RBHE

     
     
     

    0

    IMPOT SUR LE BENEFICE

    0

    0

    6302359530.00

    597585928.94

    CAF

    1715179946.23

    25267110604.53

    -21719097504.38

    22197303414.65

    SOURCE : nous même a partir de compte de résultat

    COMMENTAIRE : la BRASIMBA a réaliser une capacité d'autofinancement positive de 2010,2011 et 2013, cela signifie que l'entreprise réalise des bénéfices d'exploitation, sa permet a l'entreprise d'invertir, de rembourser un financement, ou encore payer des dividendes, l'entreprise est dans une situation agréable mais en 2102 l'entreprise a réaliser une capacité d'autofinancement négative, l'entreprise a une bénéfice d'exploitation potentiel négatif, pas d'accès a des possibilités d'investissements via l'emprunt bancaire

    III.5. TAUX D'INTERET(TI)

    TI=intérêt/Emprunt a long et moyen terme

    TABLEAU N°35

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    compte67 intérêt

    1150641851.67

    1138080697.03

    1984581963.02

    704445744.63

    Emprunt a long et MT

    24872165280.57

    33445170310.32

    94991601624.78

    95169293379.78

    TI

    0.046%

    0.034%

    0.020%

    0.074%

    SOURCE nous même a partir du compte de résultat et du bilan

    COMMENTAIRE : étant donné que le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour emprunter de l'argent. C'est aussi le prix que l'on reçoit quand on prête de l'argent, ce prix s'exprime sous forme d'un taux. Apres analyse nous constatons que la BRASIMBA emprunte a un taux raisonnable, qui ne va pas causer des difficultés lors de remboursement

    III.6. COMPARAISON DU TAUX D'INTERET ET RENTABLITE ECONOMIQUE

    TABLEAU N° 36

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    TAUX D'INTERET

    4.6%

    3.4%

    2%

    7.4%

    RENTABILITE ECONOMIQUE

    93%

    36.3%

    11%

    15%

    SOURCE : nous même à partir du tableau N°29 et N°32

    COMMENTAIRE : le principe de l'effet de levier stipule « tant que l'entreprise peut emprunter aux tiers a un cout inferieur au taux intérêt de la rentabilité, elle a intérêt a accroitre son endettement, la rentabilité des capitaux propres croitra alors plus que proportionnellement a l'inverse si la rentabilité des fonds investis tombe en dessous du cout des emprunts. Il joue en sens inverse et l'impact sur le rendement des fonds propres sera d'autant plus fort que l'endettement sera élevé »

    Pour le cas qui est le notre ; effet de levier et positif, c'est que la rentabilité économique est supérieur au taux d'intérêt, il est donc intéressant pour l'entreprise de s'endetter afin de pouvoir investir

    CONCLUSION DE L'ANALYSE DE RENTABILITE

    La BRASIMBA dégage une rentabilité économique positive, c'est-a-dire les moyens d'exploitation mis en oeuvre ainsi que de la production, de la vente et de la prestation de service ont des intérêts significatif pour les investisseurs, la productivité du chiffre d'affaires est appréciable ; en suite elle dégage une rentabilité financière positive sauf en 2013 ou elle a réaliser une rentabilité financière négative c'est-a-dire le taux d'investissement réalisé par le capitaux a risque est appréciable, donc l'enrichissement qui revient aux associés, par rapport aux sommes qu'ils ont apportées au fil des années précédentes, en suite elle dégage une capacité d'autofinancement positive sauf en 2012, elle réalise des bénéfices d'exploitation, sa permet d'investir et de remboursé le financement et en fin elle réalise un effet de levier positif c'est-a-dire l'entreprise est a mesure de pouvoir s'endetter de plus pour son investissement. En général nous constatons que la BRASIMBA a une rentabilité performante

    SECTION IV : ANALYSE DE RATIOS

    I. SOLVABILITE

    SOLVABILITE= passif total/dettes totales

    Dettes totales=dettes financières +DCT

    TABLEAU N° 37

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Passif total

    62706930205.47

    112717691273

    232268203886.02

    246227776291

    Dettes totales

    46635232548.28

    65355871220.33

    154170262428.21

    170063905939.8

    SOLVABILITE

    1.34%

    1.72%

    1.50%

    1.44%

    SOURCE : nous même à partir du tableau N°9

    COMMENTAIRE : la moyenne préconisé étant de 1  la BRASIMBA a une solvabilité positive, elle est en mesure de faire face a son engagement ou son endettement a l'échéance

    I. RATIO DE L'EQUILIBRE FINANCIER

    I.1. INDEPENDANCE FINANCIERE (IF)

    IF= capitaux propres / passif total

    TABLEAU N° 38

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Capitaux propres

    14071698192.32

    473618200053.28

    78097941457.81

    76163870355.40

    Passif stable

    62706930205.47

    112717691273

    2322682038886.02

    246227776291

    IF

    22%

    42%

    33%

    30%

    SOURCE : nous même a partir du tableau N°9

    COMMENTAIRE : ce ratio met en avant l'état de l'endettement financier de l'entreprise par rapport a ses fonds propres, la BRASIMBA a un ratio d'indépendance financière faible, ce qui prouve que l'entreprise est dépendante de capitaux extérieurs, ce risque de compliquer les possibilités de trouver des financements externes

    I.2. DEPENDANCE FINANCIERE (DF)

    DF= dettes totales/ passif total

    TABLEAU N°39

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Dettes totales

    4863532548.28

    65355871220.33

    15417026248.21

    170063905989.8

    Passif total

    62706930205.47

    11271769173

    232268203886.02

    246227776291

    DF

    77%

    57%

    66%

    69%

    SOURCE : nous même a partir du tableau N°9

    COMMENTAIRE : ce ratio met en évidence de la dépendance financière face a ceux fonds propres ; ce tableau indique que la BRASIMBA dépend des capitaux extérieur, ce qui n'est pas bon pour l'entreprise

    III.RATIOS DE LIQUIDITE

    III.1. LIQUIDITE GENERALE (LG)

    LG= stocks+créances+trésorerie/DCT

    TABLEAU N°40

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Stocks

    24278469856.30

    32633958683.40

    51630226499.56

    55612289282.9

    Créances

    2615992420.97

    14988315400.94

    11118094674.18

    16153533047.5

    Trésorerie

    3090767188.78

    2652706095.23

    4126591865.81

    6807535040.43

    DCT

    23763066732.58

    31910700910.01

    5917866088.43

    74894612560.04

    LG

    1.26%

    1.57%

    1.13%

    1.04%

    SOURCE : nous même a partir du tableau N°9

    COMMENTAIRE : la moyenne préconisé étant de 1 la BRASIMBA dégage une liquidité générale supérieur, ce qui prouve l'aptitude de l'entreprise à faire face à ses engagements a l'échéance, ce ratio laisse supposer une capacité de remboursement des dettes a court terme assez bon !

    III.2. LIQUIDITE REDUITE(LR)

    LR= créances + trésorerie /DCT

    TABLEAU N°41

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Créances

    2615992420.97

    1498315400.94

    11118094674.18

    16153533047.5

    Trésorerie

    3090767188.78

    2652706095.23

    4126591865.81

    6807535040.43

    DCT

    23763066732.58

    31910700910.01

    5917866083.43

    74894612560.04

    LR

    0.24%

    0.55%

    0.25%

    0.30%

    SOURCE : nous même a partir du tableau N°9

    COMMENTAIRE : la moyenne étant de 1 la BRASIMBA à dégager une liquidité réduite inferieur de 2010,2011 et 2013 ce qui signifie que la trésorerie est serrée, elle ne pas en mesure de payer ses dettes a court terme sans pour autant vendre son stock, mais elle fait face a ses DCT

    III.3.LIQUIDITE IMMEDIATE(LI)

    LI= trésorerie/DCT

    TABLEAU N°42

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Trésorerie

    3090767188.78

    2652706095.23

    4126591865.81

    6807535040.43

    DCT

    23763066732.58

    31910700910.01

    59178660803.43

    74894612560.04

    LI

    0.13%

    0.08%

    0.06%

    0.09%

    SOURCE : nous même a partir du tableau N°9

    COMMENTAIRE : la moyenne étant de 0.2 a 0.5 la BRASIMBA a une liquidité immédiate inferieur a la moyenne, elle n'est pas en mesure de payer ses dettes avec de disponibilité sans recourir aux réalisables ou aux exploitations

    III.4. RATIO DE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS

    CAPITAUX PERMANENTS/ACTIFS IMMOBILISES

    TABLEAU N°43

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Capitaux permanents

    38943863472.97

    80806990363.6

    173089543082.59

    171333163735.18

    Actifs immobilisés

    32721700739.41

    62442711094.03

    165393290846.45

    167654428922

    TOTAL

    1.19%

    1.29%

    1.04%

    0.10%

    SOURCE : nous même à partir du tableau N°9

    COMMENTAIRE : la moyenne préconisé étant de 1, la BRASIMBA à dégager un ratio positif de 2010 a2012 c'est-a-dire les ressources stables finance non seulement l'intégralité des immobilisations mais également une partie de l'actif circulant, en 2013 l'entreprise n'a pas pu financer l'actif circulant

    III.5. RATIO DE COUVERTURE DES FRAIS FINANCIERS

    Bénéfice avant l'impôt/intérêt

    TABLEAU N°44

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Bénéfice avant l'impôt

    1957623209.19

    16428046450.22

    17193420199.74

    -1220578193.89

    Intérêt

    1150641851.67

    1138080697.03

    1984581963.02

    704445744.63

    TOTAL

    1.70%

    14.43%

    8.66%

    -173%

    SOURCE : nous même a partir du comptes de résultats

    COMMENTAIRE : le défaut de paiement prolonge des frais financiers, pour prévenir cette situation fâcheuse, les gestionnaires et créanciers doivent évalué dans quelle mesure les bénéfices de l'entreprise suffisent a payer les intérêts débiteurs l'entreprise n'est pas dans une bonne situation

    IV. RATIOS DE GESTION

    1. DELAI MOYEN DE RECOUVREMENT

    Clients/vente nette

    TABLEAU N°45

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Clients

    165652524.44

    208975516.24

    142119356.41

    2518688529.47

    Vente nette

    2465454989.98

    1465079833.32

    993535164.59

    6714078704.61

    TOTAL

    0.06%

    0.14%

    0.14%

    0.37%

    SOURCE : nous même a partir du bilan et comptes de résultats

    COMMENTAIRE : dans la plus part des secteurs d'activité, la vente a crédit est un moyen d'accroitre le chiffre d'affaire d'une entreprise, donc en 2010 l'entreprise a un délai de 21 jours, en 2011 et 2012 un délai 51 jours et en2013 un délai de 135 jours ce qui ne pas avantageux pour l'entreprise

    2. RATIO DE ROTATION DES CREANCES CLIENTS

    Chiffre d'affaires TTC / créances clients

    DUREE=360 jours/ ratio de rotation

    TABLEAU N°46

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    CA

    103370470834.42

    115462656955.97

    114424458691.59

    135100013700.45

    Créances clients

    165652524.77

    208675516.24

    142119356.41

    2518688529.47

    TOTAL

    624.01

    553.31

    805.12

    53.63

    NOMBRES DE JOURS

    360jours

    360jours

    360jours

    360jours

    DUREE

    57jours

    65 jours

    44jours

    67jours

    SOURCE : nous même a partir du tableau N°7 et N°

    COMMENTAIRE : Le tableau indique que les clients ont obtenu 57jours, 65jours, 44jours et 67jours respectivement en 2010, 2011,2102 et 2013 pour régler leurs dettes, un délai un peu long. Cette situation peut affaiblir l'entreprise

    3. RATIO DE ROTATION DES EMPRUNTS FOURNISSEURS

    ACHAT/ DETTES FOURNISSUERS+EFFET A PAYER

    TABLEAU N°47

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Achats

    13199883324.64

    21773431569.89

    17667598215.89

    42878625470.03

    Dettes fournisseurs

    18286188018.32

    25789548799.69

    41203813748.67

    55185451980

    TOTAL

    72jours

    84jours

    42jours

    77jours

    SOURCE : nous même à partir du bilan

    COMMENTAIRE : le tableau indique le nombre de jours que les fournisseurs nous ont accordé pour régler ; 72 jours, 84jours, 42jours, 77jours respectivement en 2010, 2011, 2012, 2013 ceux qui est avantageux pour l'entreprise comparativement aux créances clients, sauf en 2012 ou le créance client était allongé et dette fournisseurs était amoindrie

    4. RATIO DE ROTATION DES IMMOBILISATIONS

    Vente nette/ immobilisation nette

    TABLEAU N°48

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Immobilisations

    32972543280.50

    62809629160.99

    1682088095.72

    168081953606.50

    Vente nette

    2465454989.98

    1465079833.32

    99535164.59

    6714078704.61

    TOTAL

    0.07%

    0.02%

    0.005%

    0.03%

    SOURCE : nous même a partir de bilan et compte de résultats

    COMMENTAIRE : le ratio de rotation des immobilisations est la capacité d'une entreprise a générer des ventes a partir de ses immobilisations nettes donc pour 1 franc investi l'entreprise a réalisé ; 0.07%, 0.02%, 0.005%,0.03% respectivement pour 2010,2011, 2012,2013

    5. RATIO DE ROTATION DE L'ACTIF TOTAL

    Vente nette/actif total

    TABLEAU N°49

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Vente nette

    2465454989.98

    1465079833.32

    993535164.59

    6714078704.61

    Actif total

    62957772746.55

    113084679340.56

    232695793999.87

    246655300977.45

    TOTAL

    0.03%

    0.01%

    0.04%

    0.02%

    SOURCE : nous même à partir du bilan et compte de résultat

    COMMENTAIRE : le ratio de l'actif mesure le degré d'efficacité avec lequel l'actif total est géré, il indique les nombres de dollars de vente que permet de générer chaque dollar investi en actif total, pour 1dollars investi pour 2010 l'entreprise a réalisé 0.03, 0.01 pour 2011, 0.04 pour 2012, 0.02 pour 2013

    V. RATIO DE RENTABILITE

    1. RATIO DE RENTABILITE FINANCIERE

    Bénéfice de l'exercice/ capitaux propres

    TABLEAU N°50

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Bénéfice

    1957623209.19

    16428046450.22

    10891060669.74

    -1818164122.83

    Capitaux propres

    14071698192.32

    47361820053.28

    78097941457.81

    76163870355.40

    TOTAL

    0.56%

    0.34%

    0.13%

    -0.02%

    SOURCE : nous même à partir de bilan et compte de résultat

    COMMENTAIRE : ce ratio mesure l'efficacité avec laquelle l'entreprise utilise les capitaux lui confiés par ses actionnaires, il nous indique la rentabilité générale avec un franc des capitaux propres ; donc pour 1 franc en 2010 l'entreprise à réaliser 0.56%, en 2011 elle a réalisé 0.34%, en 2012 elle réalise 0.13% et afin en 2013 elle a réalisé -0.02% pour 1 franc investis

    2. RATIO DE RENTABILITE ECONOMIQUE

    EBE/ressources stables

    TABLEAU N°51

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    EBE

    47841289365.33

    47114440090.31

    44795602399.9

    49155495841.28

    Ressources stables

    38943863472.97

    80806990363.6

    173089543082.59

    171333163735.18

    TOTAL

    1.22%

    0.58%

    0.25%

    0.28%

    SOURCE : nous même a partir du tableau N°9 et N°

    COMMENTAIRE : la rentabilité économique permet a l'entreprise de connaitre ce qu'elle a gagné âpres l'investissement. Dans le cas présent le ratio de la rentabilité économique est supérieur en 2010 et négatif le reste des années

    Le ratio de la rentabilité économique est supérieur a celui de la rentabilité financière, cela nous indique que l'effet de levier est positif c'est-a-dire les capitaux empruntés favorisent la rentabilité globale de l'entreprise

    3. RATIO DE RENTABILITE DE MARGE FINANCIERE

    Bénéfice de l'exercice/CA

    TABLEAU N°52

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2103

    Bénéfice

    1957623209.19

    16428046450.22

    10891060669.74

    -1818164122.83

    CA

    103370470834.42

    115462656955.97

    114424458691.59

    135100013700.45

    TOTAL

    0.18%

    0.14%

    0.09%

    -0.13%

    SOURCE : nous même a partir de compte de résultat et le tableau N°

    COMMENTAIRE : ce tableau nous indique ensemble des ressources risquées par les associés dans l'entreprise

    4. RATIO DE RENTABILITE DE L'ACTIF TOTAL

    Bénéfice net/actif total

    TABLEAU N°53

    RUBRIQUES

    2010

    2011

    2012

    2013

    Bénéfice net

    1957623209.19

    16428046450.22

    10891060669.74

    -1818164122.83

    Actif total

    62706930205.47

    112717691273

    232268203886.02

    246227776291

    TOTAL

    0.031%

    0.145%

    0.046%

    -0.007%

    SOURCE : nous même a partir

    COMMENTAIRE : évidement un ratio de rentabilité du capital investis élevé indique une utilisation efficace et rentable de l'actif, à ceux qui concernent la BRASIMBA nous avons constaté que n'est pas utilisé efficacement

    SECTION IV: DIAGNOSTIC DE LA PERFORMANCE DE LA BRASIMBA

    Le diagnostic évoque l'idée de rechercher dans sa structure et dans son fonctionnement les causes qui caractérisent la bonne ou mauvaise vision de son avenir a court, moyen terme et long terme. Ainsi, pour assurer la croissance de l'entreprise et le maintient de son équilibre, il faut être en mesure de détecter rapidement les troubles et les déséquilibres latents et préparer les adaptations nécessaire d'où la nécessité d'un diagnostic permanent.

    A cet effet, nous allons présenter les différents indicateurs a fin de juger la performance financière de la BRASIMBA

    1. CAUSES

    Il sied de signaler âpres analyse des indicateurs de la BRASI%BA, sa situation est caractérisée par plusieurs points forts et moins de points faibles, nous allons essayer de regrouper aux différents plans : commerciale, financière et économique

    1.1. LES FORCES

    1. SUR LE PLAN COMMERCIALE

    - La croissance de l'activité grâce a son chiffre d'affaires qui évolue positivement, l'entreprise arrive a vendre ses produits et réalise des bénéfices

    - Création de richesse en mettant en oeuvre les produits et services au truchement de sa valeur ajoutée

    - Vente de la production évolue positivement

    - Bonne gestion de l'activité vue l'évolution de marge brute

    2. SUR LE PLAN FINANCIER

    - L'équilibre financier est respecté

    - L'entreprise arrive à financer son cycle d'exploitation par ses ressources financière

    - L'entreprise dispose d'une capacité d'autofinancement positive

    - Capacité de financer ses charges d'exploitation par son chiffre d'affaires, vu l'évolution du résultat d'exploitation

    - L'entreprise dispose de liquidité

    3. SUR LE PLAN ECONOMIQUE

    - L'entreprise dispose un excédent brut d'exploitation positif, vu la rémunération des facteurs de production

    - Le résultat d'exploitation est positif, en prenant compte tous les aspects de l'exploitation

    - L'entreprise dispose d'une profitabilité positive, a partir des profits générer par les ventes

    - L'entreprise dispose d'une rentabilité économique positive

    - L'entreprise dispose d'un effet de levier, lui permettant de s'endetté de plus pour financer ses investissements

    - - création des richesses par la valeur ajoutée

    1.2. LES FAIBLESSES

    - L'entreprise dispose d'une indépendance financière faible

    - L'entreprise n'est pas en mesure de payer ses dettes avec ses disponibles

    - Délai de règlement des créances clients et qui n'est pas favorable pour l'entreprise

    - Résultat net négatif pour 2013

    - L'entreprise dispose d'une dépendance financière élevée

    - La BRASIMBA ne dispose pas d'autonomie financière

    - 1.3. LES MENANCES

    Les menaces sont nombreuses, nous allons épingler quelques unes en guise d'illustration ;

    - La Concurrence sur le marché avec d'autres entreprises du même secteur

    - Partage de la clientèle sur le marché avec les concurrents

    - 1.4. LES OPPORTUNITES

    il ya plusieurs opportunités qu'offrent a la BRASIMBA et parmi lesquelles nous évoquerons les principales que voici :

    - Une existence incontestée des infrastructures de production des boisons

    - La demande sans cesse croissante des boisons tant au niveau provincial qu'au niveau national

    - Une existence parfaite d'une main d'oeuvre abondante et principalement qualifiée

    - L'augmentation proportionnelle de la clientèle

    CONCLUSION GENERALE

    Au bout de notre travail de recherche, il importe de faire la revue des grandes lignes qui le composent et de présenter brièvement les résultats, auquel il a abouti.

    Le choix de ce sujet a été motivé par le fait de confronter la théorie relative à l'analyse financière, apprise tout au long de notre formation académique, à la pratique sur terrain. Il a été également pour nous une occasion de rechercher les conditions de la performance financière de la BRASIMBA afin d'établir un diagnostic sur sa situation actuelle pour servir de support à un pronostic.

    Notre travail est intituler « ETUDE CRITIQUE DE LA PERFORMNCE FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE ET SON IMPACT SUR LA STRUCTURE FINANCIERE » il est important pour nous de rappeler les grands points qui ont constitué notre travail ;

    Pour arriver à cette fin cinq questions ont été posées dans notre problématique :

    - La structure financière de la BRASIMBA est-elle équilibrée pour respecter l'équilibre financier ?

    - la BRASIMBA est-elle financièrement performante ?

    - La rentabilité de la BRASIMBA est suffisante pour assurer son autofinancement ?

    - la BRASIMBA est-elle en croissance ?

    Pour appréhender notre étude et répondre effectivement à nos questions de recherche, nous avons formulé Des hypothèses :

    Hypothèse 1 : La structure financière de la BRASIMBA serait équilibrée et permet à celle-ci d'être financièrement équilibrée.

    Hypothèse2 : la BRASIMBA serait performante financièrement

    Hypothèse3 : la rentabilité serait suffisante à la BRASIMBA pour assurer l'autofinancement

    Hupotthèse4 : la BRASIMBA serait en croissance

    La vérification de ces hypothèses a nécessité l'utilisation des techniques et des méthodes. Ainsi, nous avons utilisé la technique documentaire et la technique d'interview.

    Quant aux méthodes, il a été employé la méthode analytique et la méthode comparative.

    Nous avons délimité notre sujet dans le domaine, dans le temps et dans l'espace. Dans le domaine, le sujet se limite à l'analyse financière, plus spécifiquement l'analyse de la structure financière, du compte de résultat, l'étude de la rentabilité et de l'autofinancement et des ratios. Dans le temps, notre recherche s'étale sur une période de quatre ans allant de 2010 à 2013. Dans l'espace, notre étude s'est focalisée sur la BRASIMBA et à toutes ses branches d'activité.

    En vue d'arriver à vérifier nos hypothèses, nous avons subdivisé notre travail en quatre chapitres outre l'introduction générale et la conclusion générale.

    - Le premier chapitre porte sur les concepts des bases et annexes sur la structure financière et sur la performance ;

    - Le deuxième chapitre concerne la présentation du champ d'investigation qui est la BRASIMBA;

    - Le troisième chapitre traite sur les notions de la structure financière et de la performance financière

    - le quatrième chapitre traite sur l'étude critique de l'appréciation de la performance financière

    En vue d'infirmer ou de confirmer les hypothèses, nous allons passer a la vérification des hypothèses ;

    - Vérification de la première hypothèse a abouti au résultat selon lequel la structure financière de cette entreprise est bonne et lui permet de garder un équilibre financier malgré qu'il existe encore certains points qui nécessitent d'être modifiés tels que l'autonomie financière et la liquidité immédiate. A part cela, la BRASIMBA présente des bilans bien structurés à l'actif et au passif avec des résultats positifs chaque année ; des fonds de roulement net largement positifs chaque année, avec le BFR positif, sauf en 2013; une trésorerie positive chaque année ; une bonne liquidité générale et un degré élevé de solvabilité.

    Tous ces éléments nous ont permis de confirmer notre première hypothèse selon laquelle la structure financière de la BRASIMBA est équilibrer et lui permet d'atteindre son équilibre financier.

    - Vérification de la deuxième hypothèse âpres analyse de la performance financière a l'issue des résultats obtenus, il ressort que ; la BRASIMBA a une liquidité positive, un chiffre d'affaire positif, une valeur ajoutée positive, une rentabilité positive, une capacité d'autofinancement positive.

    Tous ces éléments nous ont permis de confirmer notre deuxième hypothèse selon la quelle la BRASIMBA est financièrement performante

    - Vérification de la troisième hypothèse a abouti au résultat selon le quel l'entreprise présente des bonnes rentabilités économiques financières et commerciales, une capacité d'autofinancement positive sauf en 2012 et un effet de levier positif, l'analyse nous a montré que la BRASIMBA, durant trois ans de la période de notre étude a été à mesure de s'autofinancer chaque année ; les ratios calculés à ce sujet nous l'indiquent. Les ratios de rentabilité économique est supérieur a la rentabilité financière ont témoigné que les activités de la BRASIMBA sont en pleine croissance, Les chiffres d'affaires ont été à mesure de couvrir les capitaux propres, la vitesse de rotation des stocks est rapide, le délai de rotation des créances- clients est très court tandis que le délai de rotation des dettes- fournisseurs est supérieur au délai de rotation des créances- clients, elle dispose aussi d' une bonne capacité de s'endetté

    Ces résultats nous ont permis de confirmer notre troisième hypothèse selon laquelle la rentabilité de la BRASIMBA est suffisante et permet à celle-ci d'atteindre son autofinancement.

    - Vérification de la quatrième hypothèse apes analyse de la valeur ajoutée du chiffre d'affaires et de la marge commerciale à l'issue des résultats obtenus, il ressort que la valeur ajoutée est positive ; le chiffre d'affaires est positif  et la marge commerciale est positive

    Ces résultats nous ont permis de confirmer notre quatrième hypothèse selon la quelle la BRASIMBA est en croissance

    Nous ne saurions terminer ce travail sans émettre quelques suggestions et recommandations à l`endroit des autorités de la BRASIMBA. Au vu des données chiffrées de notre étude, l`entreprise est en pleine croissance, malgré les contraintes internes et externes, elle demeure une entreprise prometteuse Vu certaines faiblesses rencontrées au cours de notre analyse, nous suggérons ce qui suit à la BRASIMBA, si elle veut pérenniser ses activités :

    - Augmenter les capitaux propres pour retrouver son autonomie financière

    - Diminuer son endettement a long et a moyen terme en faisant des réserves légales

    - Augmenter sa liquidité immédiate afin de faire face au paiement des fournisseurs dans l'immédiat

    - Définir clairement une politique de remboursement des créances clients

    - Accroissement des ventes pour augmenter d'avantage son chiffre d'affaires

    - L'entreprise doit s'endetté de plus pour financer les investissements, vu que le taux d'intérêt est inferieur a la rentabilité économique, ce qui est avantageux pour l'entreprise

    - Trouver des nouvelles solutions pour continuer à faire augmenter son résultat d'exploitation qui agit favorablement sur le chiffre d'affaires

    Nous ne pouvons pas prétendre avoir exploré toutes les facettes de ce sujet. Les limitations due a ce que nous soyons un observateur externe qui ne peut pas avoir accès a toutes les données sont souvent handicapé notre recherche.

    Il aurait été aussi intéressant de calculer certains indicateurs de la performance financière de la BRASIMBA, mais il ne nous a pas été possible faute de données. Nous invitons d'autres chercheurs à approfondir ce sujet

    BIBLIOGRAPHIE

    1. OUVRAGES

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    8. G DEPALLESNS JOBARD, « gestion financière de l'entreprise » 11eme édition, 1997, P811

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    2. CPCC, op.cit., p223

    3. COHEN. E (1997) dictionnaire de gestion, paris éd. La découverte 1997, p45

    4. Droit-finance.net

    5. L'expert-comptable.com, 11 rue scribe 76009 paris

    6. Lexique financier

    7. Lexique de gestion DALLOZ 5eme édition, 2000

    8. Petite entreprise.net

    9. VAN LIERDE, op.cit. P23

    COURS ET MEMOIRE

    1. Floribert KITABA KYA GHOANYS, note de cours de méthodes de recherche scientifique P16 UNILU, 2014-2015, inédit

    2. INNONCENT SHERIA RUVUGIRO, structure financière et son impact sur la rentabilité, mémoire, inédit, université libre des pays des grands lacs, 2010

    3. John LWANDU, note de cours analyse des états financiers, G3, ISC-GOMA, 2013-2014

    4. Idem

    5. KALABA MUTABUSHA, note de cours de méthodes de recherche en science sociale P20 sociologie anthropologie, UNILU, 2004-2005 inédit

    6. KAHINDO HINGANAVYO, évaluation financière d'un investissement dans le secteur hôtelière, mémoire, inédit ISC-GOMA 2008-2009

    7. KISEMPA M. « appréciation de la performance d'une entreprise privée a travers sa structure financière, mémoire, L2 gestion financière, FASEG, UNIKIN 2008-2009, p8

    8. KINZONZI V, contrôle de gestion, FASEG UNIKIN, 2003-2004 P127

    9. LINAS MIMO NALWANGO, analyse de la performance financière d'une entreprise, mémoire, ISC-GOMA, 2009

    10. LOKOLE K.S, contrôle de gestion, notes de cours, L2 gestion FASEG UNIKIN, 2009-2010 p12

    11. LO LOKOLES, contrôle de gestion, notes de cours, L1FASEG UNIKIN, 2009-2010

    12. LOKOLE K.S, entreprise et PME, notes de cours, FASEG, UNIKIN, 2010-2011

    13. MUBAKE.M. cours d'économie politique 1 UNIKIN FASEG 2006, P32

    14. MARC MUHUNGAVMUPULU, analyse de la structure financière d'une entreprise du secteur de transport maritime, TFC, université libre de Kinshasa 2010

    15. MUMBERE KYUNGU, analyse des déterminants de la performance de l'industrie hôtelière, mémoire, inédit, ISC-GOMA 2008-2009

    16. SARIUS DIZOLA BUKU, diagnostique de l'analyse financière d'une entreprise, mémoire, inédit, université chrétienne cardinal malula, 2009

    Table des matières

    INTRODUCTION GENERALE 1

    CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

    0 .1.1. CHOIX DU SUJET 1

    0.1.2. INTERET DU SUJET 2

    0.2. ETAT DE LA QUESTION 3

    0.3. PROBLEMATIQUE 4

    0.4. HYPOTHESE 5

    0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 5

    5.1 METHODES 5

    5.2. TECHNIQUES 6

    0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL 6

    0.7. SUBDIVISISIONS DU TRAVAIL 7

    CHAPITRE I. APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS ET LES CONSIDERATIONS THEORIQUES 8

    SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ET DES CONCEPTS ANNEXES 8

    I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 8

    I.1.1. la structure financière 8

    I.1.2. La performance financière 9

    I.1.3. L'entreprise 9

    I.2. DEFINITION DES CONCEPTS ANNEXES 9

    2.1. Fonds de roulement (FR) 9

    2.2. Besoin en fonds de roulement (BFR) 10

    2.3. Trésorerie 10

    2.4. Solvabilité 10

    2.5. Liquidité 11

    2.6. Ratio 11

    2.7. Rentabilité 11

    2.8. Valeur ajoutée (VA) 12

    2.9. Cash flow 12

    2.10. Chiffre d'affaires (CA) 12

    SECTION II LES CONSIDERATIONS THEORIQUES 12

    I.1. NOTION DE LA STRUCTURE FINANCIERE 12

    I.1.1. DEFINITION 12

    I.1.2. OBJECTIF DE LA STRUCTURE FINANCIERE 13

    I.1.3. IMPORTANCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE 13

    I.1.4. LES GRANDES MASSES BILANTAIRES 13

    I.1.4.1. Valeurs immobilisées (V. I) en actifs fixes (A.F) 14

    I.1.4.2. Actifs circulants (A.C) OU Valeurs Circulantes ( V.C) 15

    I.1.4.3. Capitaux permanents (C.P) 16

    I.1.4.4. Dettes à Court terme (DCT) 16

    II. L'ENTREPRISE 17

    II.1. Définition 18

    II.2. Importance 18

    II.2.3. Objectif et Caractéristiques 19

    II.2.3.1. Objectif 19

    II.2.3.2. Caractéristiques 19

    II.2.4. Rôle des Entreprises 19

    II.2.4.2. Rôle Sociale 20

    II.2.4.3. Rôle politique 20

    II.2.5. Classification des Entreprises 20

    II.2.5.1. Selon l'activité 20

    II.2.5.1.1. Entreprise de production des biens 21

    II.2.5.1.2. Entreprise de distribution 21

    II.2.5.1.3. Entreprise prestataire de Service 22

    II.2.5.2. Selon le secteur 22

    II.2.5.2.1. Secteur primaire 22

    II.2.5.2.2. Secteur secondaire 22

    II.2.5.2.3. Secteur tertiaire 23

    II.2.5.3. Selon la forme 23

    II.2.5.3.1. Entreprise individuelle 23

    II.2.5.3.2. Entreprise sociétaire 23

    SECTION III.NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE 25

    III.1.1. Définition 25

    III.1.2. Objectif de la performance 26

    III.1.3. Caractéristiques d'une entreprise performante. 27

    III.1.4. Indicateurs de la performance. 28

    III.4.3. Autres indicateurs de la performance 29

    CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA BRASIMBA 30

    II .1. SITUATION GEOGRAPHIQUE 30

    II.2. HISTORIQUE 30

    a. La genèse 30

    b. Création de la Brasimba 31

    II.3. DENOMINATION DE LA SOCIETE 32

    II.4. STATUT 32

    II.5. LE SIEGE SOCIALE 32

    II.6. OBJECTIF 32

    II.7.VISION ET MISSION 32

    II.8. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DE LA BRASIMBA 33

    II.8.1. Organisation structurelle 33

    II.8.2. Organisationnelle 33

    A. Présentation des différentes fonctions d'exploitations. 33

    ORGANOGRAMME 35

    CHAP III. ETUDE DES INDICATEURS DE LA PERFORMANCE FINANCIERE 36

    SECTION I. INDICATEURS DE LA STRUCTURE FINANCIERE 36

    I.1. LE FONDS DE ROULEMENT 36

    I.1.3. LE CALCULE DU FONDS DE ROULEMENT 37

    I.3. TRESORERIE 39

    I.4. CAPITAL ECONOMIQUE 40

    I.5. LIQUIDITE 41

    SECTION II. LES INDICATEURS DE LA PERFORANCE FINANCIERE 42

    II.1. ANALYSE DES INDICATEURS D4ACTIVITE 42

    II.2 LES INDICATEURS DES RESULTATS 44

    II.3. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTAT MONNETAIRE 45

    II.4. ANALYSE DE LA RENTABILITE 47

    II.5. ANALYSE PAR LA METODE DES RATIOS 49

    CHAP 4 : ETUDE CRITIQUE DE L'APPRECIATION DE LA PERFORMANCE FINANCIERE A LA BRASIMBA 53

    PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS 53

    I.1 LES BILANS 53

    I.2 TABLEAUX DES FORMATIONS DE RESULTATS 55

    LE RETRAITEMENT DES DONNES 59

    II.1 TRAITEMENT DES DONNES 60

    II.2 LE REGROUPEMENT DES BILANS RETRAITER 62

    COMMENTAIRE SUR L'EQUILIBRE FINANCIER 65

    I.2. CAPITAL ECONOMIQUE 66

    SECTION II. ANALYSE DES INDICATEURS DU COMPTE DE RESULTAT 66

    II.1. CHIFFRE D'AFFAIRES (CA) 66

    II.2. MARGE BRUTE(MB) 67

    CONCLUSION D'ANALYSE DU COMPTE DE RESULTATS 71

    SECTION III. ANALYSE DE LA RENTABILITE 72

    CONCLUSION DE L'ANALYSE DE RENTABILITE 74

    SECTION IV : ANALYSE DE RATIOS 75

    SECTION IV: DIAGNOSTIC DE LA PERFORMANCE DE LA BRASIMBA 81

    CONCLUSION GENERALE 83

    BIBLIOGRAPHIE 86

    COURS ET MEMOIRE 87

    * 1 KALABA MUTABUSHA, note de cours de méthodes de recherche en science sociale P20 sociologie anthropologie, UNILU, 2004-2005 inédit

    * 2MUMBERE KYUNGU, analyse des déterminants de la performance de l'industrie hôtelière, mémoire, inédit, ISC-GOMA 2008-2009

    * 3 KAHINDO HINGANANAVYO, évaluation financière d'un investissement dans le secteur hôtelière, mémoire, inédit ISC-GOMA 2008-2009

    * 4 MARC MUHUNGAVMUPULU, analyse de la structure financière d'une entreprise du secteur de transport maritime, TFC, université libre de Kinshasa 2010

    * 5 INNONCENT SHERIA RUVUGIRO, structure financière et son impact sur la rentabilité, mémoire, inédit, université libre des pays des grands lacs, 2010

    * 6 MINAS MINO NALWANGO, analyse de la performance financière d'une entreprise, mémoire, ISC-GOMA, 2009

    * 7 SARIUS DIZOLA BUKU, diagnostique de l'analyse financière d'une entreprise, mémoire, inédit, université chrétienne cardinal malula, 2009

    * 8 R PINTO, GRAWITZ M, méthode des sciences, DALLOZ, paris 1971, P281

    * 9 AHWED S et ALBERTINI SM «lexique d'économique » éd. Dalloz, paris 1987, P203

    * 10 Floribert KITABAKYA GHOANYS, note de cours de méthodes de recherche scientifique P16 UNILU, 2014-2015, inédit

    * 11 G DEPALLESNS JOBARD, gestion financière de l'entreprise, 11eme édition DALLOZ, Paris, 1997, P811

    * 12 Jean BARREAU et jacqueline DELAHAYE, analyse financière d'une entreprise, ED. DALLOZ , Paris, 2000, P123

    * 13 Elie COHEN, gestion financière, 8eme édition, Paris, 1998,P19

    * 14 LOKOLE. S, contrôle de gestion, notes de cours, L1 FASEG UNIKIN, 2009-2010

    * 15 MALOT JC et JEAN C, l'essentiel du contrôle de gestion, édition d'organisation paris, 1998, P182

    * 16BAIRD, cité par KINZONZI MVUTUKIDI, dans le cours de contrôle de gestion et développement, inédit, FASEG UNIKIN, 2004-2005 P67

    * 17 BRENVEMANN B et SEPARIS, économie d'entreprise, éd. DUNOND, Paris, 2011,P67

    * 18 CORHAY et MBANGALA M, diagnostic financier des entreprises, éd. université de liège, liège 2008, P8

    * 19 KOLA M, cahier de comptabilité générale, éd. CRIGED, Kinshasa, 2004, P5

    * 20 L expert-comptable.com, 11 rue scribe 76009 Paris

    * 21 Lexique financier

    * 22Droit -finance.net

    * 23 La pratique de la gestion de trésorerie, M. Camille SOME, université de Ouagadougou, finance-comptable.2006

    * 24 Petite entreprise.net

    * 25 Lexique de gestion DALLOZ 5eme édition, 2000

    * 26 DEPALLENS. G. gestion financière de l'entreprise, 8eme éd. DUNOND, Paris 1983, P64

    * 27 Pierre FACOM, comptabilité et gestion financière, éd. DALLOZ, Paris, 1994,P59

    * 28 COHEN. E (1997) dictionnaire de gestion, paris éd. la découverte 1997, P45

    * 29 EGLEME, J PHILLIPS A, RAULET C (2000) analyse comptable et financière. Paris, DUNOND 2000 P159

    * 30 Thibaut CLERMONT, comptabilité et gestion financière, paris, 1993, P123

    * 31 Idem

    * 32 Vincent AURY, création gestion financement, édition DUNOND Paris 03, P75

    * 33 BARREAU jean et DELAHAYE.J. Gestion financière, 12eme éd. DUNOND, Paris, P144

    * 34 VIZARD VONA P. gestion financière et loi, ED. DUNOND, paris, 1987 P13

    * 35 Alain B et AL. Dictionnaire économique, 2eme éd. Armand colin, paris, 2007, P181

    * 36 MUBAKE.M. cours d'économie politique 1, UNIKIN FASEG 2006, P32

    * 37 KOLA M. cahier de comptabilité générale, éd CRIGED, Kinshasa, 2004 P4

    * 38 VAN LIERDE, op.cit., P23

    * 39 LOKOLE K.S, entreprise et PME, notes de cours, FASEG, UNIKIN, 2010-2011

    * 40 LOKOLE K.S. contrôle de gestion, notes de cours, L2 gestion FASEG UNIKIN, 2009-2010 P12

    * 41 MALLOT J.C et JEAN C. l'essentiel du contrôle de gestion, édition d'organisation, paris, 1998 P182

    * 42 KINZONZI V., contrôle de gestion, FASEG UNIKIN, 2003-2004 P127

    * 43 KISEMPA M. « appréciation de la performance d'une entreprise privée a travers sa structure financière, mémoire, L2 gestion financière, FASEG, UNIKIN 2008-2009, P8

    * 44 JOHN LWANDU, note de cours « analyse des états financiers » G3, ISC/L'SHI, 2013-2014

    * 45 CPCC, op.cit., P223

    * 46 DE PALLENS G, « gestion financière de l'entreprise » 8ed, dunod, paris 1983, P64

    * 47 John LWANDU, analyse des états financiers, note de cours, P108,G3,ISC 2013-2014

    * 48 KABEYA P, comptabilité générale des contenues des comptes et vocabulaires comptable. Ed CRPA-IPN, Kinshasa, 2004, P72

    * 49 Armand DAYAN «manuel de gestion vol12 »,ellipses édition S.A 2004, paris, cedex, P97

    * 50 Christian HOARAU « maitriser le diagnostic financier, 3eme ed »cedex fiduciaire paris 2008






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