EPIGRAPHE
« La valeur d'un homme tient dans sa
capacité à donner et non dans sa capacité à
recevoir »
ALBERT
EINSTEIN
DEDICACE
Je dédie ce mémoire de fin d'étude :
A mes très chers parents, papa Henri KANTENGA et maman
charlotte KIWELE qui m'ont comblé de leur soutient et m'ont voué
un amour inconditionnel.
Que cet humble travail témoigne mon affection, mon eternel
attachement et qu'il appelle sur moi votre bénédiction
A mes frères et soeurs djo KANTENGA, Dominique KANTENGA,
Huguette KANTENGA, Thierry KANTENGA, Nadia KANTENGA, élie KANTENGA,
Daniel KANTENGA ;
A mes cousin(e)s, neveux et nièces Arcel KANTENGA, Prisca
KANTENGA, Pascal KAMBAMBA, Olivier MULESHI, ketias KANTENGA pour leurs amours,
leurs soutiens, leurs tendresses... qu'ils trouvent ici l'expression de ma
reconnaissance
AVANT PROPOS
La réussite d'un homme dans la vie est, avant tout,
fonction de sa détermination et de ses efforts. Il ne peut
réaliser une grande chose sans le secours des autres
Partant de cette idée, nous disons que ce travail qui est
à sa fin le fruit de plusieurs années de durs labeurs n'a pas
été fait d'une seule main. Il est donc le produit des efforts
conjugués par plusieurs personnes qui, sans leur intervention la
réalisation de ce travail ne sait qu'un rêve. C'est pourquoi nous
nous trouvons dans l'obligation de leur adresser nos sincères
remerciements.
Nous rendons gloire au tout-puissant, DIEU pour le souffle de vie
qu'il ne cesse de nous garantir gratuitement. Qu'il en soit
loué !
Nous remercions de manière particulière aux
autorités académiques de L'ISC-LUBUMBASHI. Et au corps
professoral particulièrement les enseignants des sciences commerciales
et financières.
Nous disons merci a madame le professeur KAYIBA BUKASA pour avoir
accepté de diriger ce travail en dépit de ses multiples
occupations en donnant ses directives et orientations précises qui ont
donné forme à notre étude.et au chef de travaux YASHISO
NGONGO dont ses remarques judicieux et dévoué nous ont permis de
surmonter les multiples difficultés rencontrées.
Nous disons merci aux dirigeants de la BRASIMBA pour tous
documents qu'ils ont mis a notre disposition
Nos remerciement de profonde gratitude s'adressent de
manière générale a toute ma famille KANTENGA pour leur
soutient
Nous ne serions pas ingrat de mettre fin a cette page sans penser
a tous mes amies et camarades avec qui nous avons partagé les moments de
joie et des peines durant notre parcours académique ; Blandine
KANJINGA, henry KYEMBE, Yan MUSAFIRI, jean Luc KETENGE, tarcisse KANUSHIPI,AIME
KUMWIMBA, jean marie KABILA, Patty KITENGE, Christelle KAJ, gracia KALENGA,
Judith KAZAD, Josyline KAPUTO, chancelle KAPUTO, daldo TSHIKALA, Landry KYUNGU,
ives MANENGU, fighting PWAKA , ponda LAURENT, Joël KIKASA ,
Charles MUTUMPA , Mathias LAYLAY
Enfin, que tous ceux-là qui n'ont pas été
nommément cités et qui, de prés ou de loin ont intervenue
pour la réalisation de ce mémoire, se trouvent également
associés a ces mots des reconnaissances
KANTENGA KITUMBA chadrack
INTRODUCTION GENERALE
L'objet ultime de toute entité
économique est la réalisation du profit. Pour atteindre cet
objectif, l'entreprise ne doit pas seulement disposer des ressources humaines
qualifiées mais aussi les moyens financiers suffisant pour assurer sa
performance
Quelle que soit sa nature, toute entreprise exige une
accumulation préalable des ressources de financement et l'organisation
d'une capacité productive, plaçant ainsi l'activité au
coeur de la circulation d'un ensemble de flux.
La maîtrise de la logique de ce mouvement des flux se
trouve à la base de la gestion financière de l'entreprise. Cette
dernière est un outil efficace permettant aux dirigeants d'assurer la
croissance de l'entreprise.
L'analyse régulière de la structure
financière serait à cet effet l'unique moyen de suivre
financièrement l'activité de l'entreprise.
A travers l'analyse financière et la tenue
régulière de la comptabilité, l'entreprise doit faire
montre de performance qui aspire confiance.
La conduite de l'analyse de la structure financière
incluant le diagnostic financier présente de ce fait une importance non
négligeable concernant l'activité car ses résultats et sa
conclusion certifient la santé financière et permettent aux
décideurs de mesurer la performance de l'activité et la survie de
l'entreprise.
Une bonne lecture de la structure financière dont le
but est d'aboutir à un diagnostic financier permettra aux
décideurs de prendre des décisions consécutives à
la prévision de résultat futur, cette démarche a comme
soubassement des états financiers tout en tenant aussi compte de la
conjoncture dans la prise des décisions.
C'est dans cette optique, l'analyse financière doit
être souple dans sa démarche, tenir compte du cadre global dans
lequel l'entreprise évolue c'est-à-dire l'économie, le
secteur d'activités et entreprise en tant que un système
ouvert.
L'objectif visé dans cette étude est
d'apprécier la structure financière de « LA
BRASIMBA » afin de porter un jugement sur son
évolution pendant la période considérée.
0.1. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
0 .1.1. CHOIX DU SUJET
Le choix porté sur la structure financière et la
performance financière de l'entreprise comme clé de voûte
de notre étude se justifie par le fait qu'elle demeure aussi bien pour
toute l'entreprise, quelle que soit sa taille, sa nature, un thermomètre
d'évaluation de la rentabilité des capitaux investis qu'une
technique d'investigation ayant pour objet essentiel la recherche des
conditions de l'équilibre financier.
Son but est donc de rechercher dans quelle mesure l'entreprise
est assurée de maintenir son équilibre à court, moyen et
long terme.
Etant donné que l'analyse de la performance
financière et de la structure financière d'une entreprise est
tributaire de plusieurs paramètres, l'intérêt
accordé à cette étude nous recommande d'apprécier
comment l'entreprise oriente sa structure financière en vue d'atteindre
les objectifs qu'elle s'est fixés
0.1.2. INTERET DU SUJET
L'étude critique la structure financière et de
la performance financière occupe une place centrale lorsque l'on
s'intéresse au processus de prise de décision. Elle fascine tout
genre de personne de tout âge. La présente étude vise
à susciter chez le plus grand nombre d'agents économiques, un
intérêt réel qui peut s'articuler autour des points
suivants :
· Pour les responsables de la BRASIMBA, cette
étude sera l'occasion de découvrir leurs facteurs clés de
succès et de déterminer également leurs faiblesses et
leurs contraintes pour l'avenir. Elle les aidera à identifier les
sources de leurs avantages concurrentiels et à mieux orienter leurs
propres stratégies de développement. Elle leur permettra
également de cerner les facteurs à l'origine de leur
résultat et leur aptitude à gérer les risques encourus.
· Pour l'Institution, elle leur permettra
d'accroître la capacité de conception et d'évaluation des
entreprise brassicole, d'intensifier leur politique d'intervention et de
contrôle en vue de s'assurer d'un meilleur système financier
national ;
· Pour les actionnaires, cette étude leur
permettra de rechercher les éléments d'appréciation des
activités, de la profitabilité, du rendement, de la situation
patrimoniale et les perspectives d'avenir de l'entreprise, capables de motiver
le soutien ou l'accord de leurs concours financiers ;
· Pour les décideurs politiques et
économiques, elle les amènera à prendre conscience de
l'importance des entreprises brassicoles dans le développement des
activités économiques et donc à prodiguer des conseils
appropriés aux responsables des entreprises brassicoles pour une mise
en oeuvre correcte de la réglementation des entreprises en
République démocratique du Congo ;
· Pour les clients de la BRASIMBA, cette étude
sera l'occasion d'approuver les résultats des quatre derniers
exercices de leur entreprise, d'accompagner les actions de l'entreprise et
d'entretenir une franche collaboration avec les responsables à divers
niveaux pour l'enracinement et le développement de la BRASIMBA ;
· Pour la communauté scientifique, elle
contribuera à relever les grands défis actuels en matière
de recherche dans le domaine de la comptabilité, à mieux se
familiariser à l'utilisation des techniques et méthodes
scientifiques d'analyse en vue d'une plus grande efficacité dans
l'exécution et l'orientation de leur recherche.
0.2. ETAT DE LA QUESTION
KALABA MUTABUSHA définit
l'état de la question comme un inventaire complet sur la
littérature existante qui cadre avec la préoccupation de la
recherche en cours dans le but de prendre connaissance de tout ce qui a
été élaboré sur le sujet, les théories et
techniques publiées dans le temps et dans l'espace pour éviter de
reprendre ce que d'autres ont déjà fait, afin de fonder une
pertinence de l'originalité du travail1 1(*)
Le domaine scientifique, plus précisément celui
de la recherche reste un domaine où complémentarité,
reformulation et critique se succèdent. Ainsi, il nous a semblé
judicieux de chercher si notre préoccupation n'aurait pas fait objet
d'un autre travail.
Certes que la question de la performance financière et
celle de la structure financière ont déjà
été au coeur des préoccupations de certains auteurs
comme :
MUMBERE KYUNGU dont le travail a
porté sur l'analyse des déterminants de la performance de
l'industrie hôtelière cas de la Ville de Goma 2006-2007. La
préoccupation de ce chercheur était de savoir si l'industrie
hôtelière était performante pour encourager ou
décourager d'autres investisseurs de s'y intéresser.
A l'issue de ses analyses il a trouvé que l'industrie
hôtelière dans la ville de Goma est performante suite à
l'analyse des certains indicateurs2(*)
Il y a également KAHINDO HINGANAMAVYO
qui à parler sur l'Evaluation financière d'un investissement dans
le secteur Hôtelier cas de Birdhôtel. L'Objet de cette étude
était d'analyser viabilité et la faisabilité de
l'implantation d'un hôtel dans la ville de Goma et plus
précisément de Bird-hôtel en partant des données
relatives à sa constitution. Sa préoccupation était de
répondre à la question suivante l'investissement dans
BID-hôtel est-il rentable et réalisable sur le plan financier.
A l'issue de son analyse, elle a trouvé que
l'investissement de Bird-hôtel, est faisable vu les résultats
obtenus notamment : Une VA positive, un TRI qui annule l'investissement est
égal a 32,682% 3(*)
Marc MUHUNGA
MUPULU qui a parle sur Analyse de la structure financière
d'une entreprise du secteur de transport maritime(cas de l'Amicongo de 2007
a 2009)l'objectif de cette étude était si l'entreprise de service
hôtel VIP PALACE présente t'elle une bonne situation
financière enfin de subvenir a ses multiples de besoin Apres donc
analyse de tous les ratios et grandeurs financières, il a conclure que
la situation financière de l'HVP a été moyennement bonne
pendant cette période4(*)
Innocent SHERIA
RUVUGIRO qui a parler sur « la structure financière
et son impact sur la rentabilité » l'objet de cette
étude était celle de savoir dans quelles conditions l'entreprise
est financièrement équilibré et mesurer la
rentabilité des capitaux investis a l'issu des investigations la
rentabilité est faible, ce qui déduit a l'entreprise sa
capacité de s'autofinancée 5(*)
MINAS MINO
NALWANGO qui a parler sur « analyse de la performance d'une
entreprise hôtelière » cas de l'hôtel VIP sa
préoccupation était celle de savoir si l'entreprise
présentait une bonne situation financière lui permettant de
subvenir a ses multiples besoin, au terme de ces analyses tout les indicateurs
ont connu un accroissement positif c'est-à-dire l'entreprise est dans
une bonne situation financière6(*)
SARIUS DIZOLA
BUKU qui a parler sur « diagnostique de l'analyse
financière d'une entreprise » cas de la REGIDESO sa
préoccupation majeure était d'examiner la structure
financière en vue de tirer des conclusions conséquentes sur son
fonctionnement a l'issu de cette étude les indicateurs son positif et
l'entreprise est en équilibre financière7(*)
Quant à nous, nous avons
abordé le sujet ci- âpres : « étude
critique de la performance financière d'une entreprise et son impact
sur la structure financière » nous nous distinguons de ces
auteurs dans la mesure où la question qui nous préoccupe est
celle de connaitre si l'entreprise est en équilibre financière,
si la règle de l'équilibre financier est respectée, si
elle est en croissance et si elle est rentable
0.3. PROBLEMATIQUE
La problématique se définit comme étant
un ensemble de problèmes, inquiétudes ou des
préoccupations qu`un chercheur essaie de résoudre dans son
étude
La problématique définit comme
étant une activité intellectuelle qui consiste à poser des
questions ou des problèmes d'une manière rationnelle et
systématique8(*)
Avant de nous poser la question se rapportant a notre
travail, nous sommes sans ignorer que plusieurs causes peuvent amener
l'entreprise l'équilibre financière et la performance
financière. Rappelons que notre préoccupation est celle de faire
un examen sur les éléments comptables qui sont un outil
insensible pour toute analyse de la structure financière et pour cela
notre travail tourne autour des quelques question principales et fondamentale
auxquelles nous tenterons de répondre
- Est-ce que La structure financière de la BRASIMBA
est-elle équilibrer pour respecter l'équilibre financier ?
- Est-ce que La BRASIMBA est-elle financièrement
performante ?
- Est-ce que La rentabilité est-elle suffisante pour
assurer l'autofinancement ?
- Est-ce que la BRASIM BA est elle en croissance ?
Voila les questions autours desquelles gravitera notre
investigation
0.4. HYPOTHESE
L'hypothèse se définit comme une proposition de
réponse à une question posée Pour
appréhender notre étude et répondre effectivement à
nos questions de recherche
L'hypothèse est définie par AHWED SILEM ET
ALBERT SM comme une formulation d'une supposition liée à un
problème donnée et dont on se propose d'en vérifier la
pertinence ou le non pertinence a travers la mise en oeuvre de diverses
méthodes de la recherche9(*)
1. la structure financière de la BRASIMBA serait
équilibrée pour respecter l'équilibre financier
2. La BRASIMBA serait largement performante
3. La rentabilité serait suffisante a la BRASIMBA pour
assurer l'autofinancement
4. La BRASIMBA serait en croissance
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
5.1 METHODES
Il convient de noter que la méthodologie est un
ensemble des opérations intellectuelles pour lesquelles une discipline
cherche à atteindre un objectif.
C'est ainsi que pour cadrer ce travail à des normes
scientifique et compte tenu de la pertinence de notre étude, nous avons
préconisé les méthodes scientifiques ci -
après :
1. Méthode analytique :
Procède par la décomposition du sujet en
étude. Elle consiste à décomposer un ensemble en ses
éléments constitutif et essentiels afin d'en saisir les rapports
et de donner un schéma général. Elle nous a permis de
faire une analyse sur la structure financière et la performance
financière de l'entreprise BRASIMBA en comparant un a un les
différents exercices comptables de ladite entreprise, pour en tirer une
conclusion
2. méthodes
comparatives :
Cette méthode nous a aidées à retrouver
les éléments de ressemblance et de dissemblance entre les faits
comparés. Elle permet aussi de déceler les liens de
causalité entre les facteurs générateurs de similitudes ou
des différences entre les choses comparées. La méthode
comparative est utilisée presque dans toutes les sciences en vue de
chercher les éléments communs et de dissemblance et d'expliquer
cela, cette méthode nous a aider de faire la comparaison de la structure
financière de différentes années via certains
indicateurs(fonds de roulement, besoin en fonds de roulement,
trésorerie, solvabilité) et la performance financière a
travers (la rentabilité etc.) afin de tirer des conclusions sur
l'équilibre financier et sur la performance financière de
l'entreprise
Consiste à confronter des faits pour déceler
les ressemblances ou les différences qui existent entre eux afin de
dégager le ou les facteurs générateurs de ces
ressemblances ou différences, elle nous a permit de comparer
l'évolution des états financiers de la BRASIMBA afin de
vérifier et d'en expliquer les causes10(*)
5.2. TECHNIQUES
La technique est un ensemble de procédés
exploités par le chercheur dans la phase de production qui
intéresse son étude. Les techniques sont des outils
utilisés dans la collecte des informations (chiffre ou non) qui devront
plus tard être soumise a l'interprétation et a l'explication
grâce aux méthodes .
Les techniques qui ont permis d'élaborer le
présent travail sont les suivantes :
01 les techniques documentaires (non
vivante) :
Elles mettent en présence le chercheur d'une part et
les documents supposés contenir des informations recherchées
d'autres parts. Elles nous a permit à étudier et à
analyser les documents misent a notre disposition pour avoir les informations
sur les faits et les phénomènes que nous étudions.
02 Les techniques interviews
(vivantes) :
Elles désignent les procèdes qui ouvrent un
contact, une communication entre des êtres humains. Ainsi cette technique
nous a permis de poser des questions aux personnes avisées en la
matière pour des informations utiles et nécessaires à
notre étude
0.6 DELIMITATION DU
TRAVAIL
La rigueur scientifique exige que tout travail scientifique
soit circonscrit dans le temps et dans l'espace
6.1. Délimitation temporelle
Nous avons axés l'objet de notre travail sur
étude critique de la performance financière d'une entreprise est
son impact sur la structure financière (cas de la BRASIMBA) pour une
période de cinq ans soit de 2010 à 2013
6.2. Délimitation spatiale
Il nous est possible de signaler que notre sujet de
réflexion s'inscrit dans le cadre spatial qui n'est autre que la
société brasserie simba, BRASIMBA en sigle, situé au
numéro 1200 du quartier industriel de la commune kampemba plus
précisément aux angles des avenues d' jamena et Lumumba
pour la direction générale
0.7. SUBDIVISISIONS DU
TRAVAIL
Notre étude qui, en définitive, est une
étude critique de la performance financière d'une entreprise et
son impact sur la structure financière, se subdivise, outre
l'introduction et la conclusion en quatre chapitres.
- Le premier chapitre porte sur les définitions des
concepts de base et des concepts connexes
- Le deuxième chapitre porte sur la présentation
du champ d'investigation
- le troisième chapitre porte sur les notions de la
structure financière et de la performance financière
- Le quatrième chapitre, quant à lui, traitera
de l'étude critique de l'appréciation de la performance
financière à la BRASIMBA
CHAPITRE I. APERCU GENERAL
SUR LES CONCEPTS ET LES CONSIDERATIONS THEORIQUES
SECTION I. DEFINITION DES
CONCEPTS DE BASE ET DES CONCEPTS ANNEXES
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE
BASE
I.1.1. la structure
financière
Le terme structure financière est un ensemble de
concepts qui revêt plusieurs sens.
Dans son sens large, lorsqu'on parle de la structure
financière de l'entreprise, on fait allusion à l'ensemble des
ressources qui finance l'entreprise, qu'il s'agisse des capitaux propres,
dettes à long terme, des dettes à court terme ou des ressources
d'exploitation.
Dans cette acception, il ressort que
l'étude de la structure financière d'une entreprise consiste
à comprendre les emplois d'une entreprise et leur mode de financement.
Ceci implique une notion d'équilibre entre l'origine des fonds et leur
utilisation, une question d'adaptation des emplois aux ressources qui les ont
financées.11(*)
Jean BARREAU et Jacqueline
DELAHAYE, abordent dans le même le sens en affirmant que
l'analyse de la structure financière est de porter un jugement sur les
équilibres financiers fondamentaux.12(*)
Dans son sens étroit, la structure financière
est l'ensemble des proportions qui existent à un moment donné
entre les différentes ressources de l'entreprise, propres ou
empruntées, permanentes ou provisions.
Il s'agit comme on peut le constater de la structure
financière de l'entreprise telle qu'on peut faire apparaître
à travers le passif du bilan en fin d'exercice.
C'est ainsi que, selon Elie COHEN, la référence au concept de
« structure financière » procède
essentiellement de l'idée selon laquelle le bilan d'une entreprise ne
constitue pas une simple juxtaposition d'encours, la superposition contingente
d'éléments disparates. Elle constitue bien des relations
significatives et des ajustements favorables entre les composantes du
patrimoine13(*).
I.1.2. La performance
financière
Du point de vue conceptuel, il existe une panoplie d'opinion
sur ce concept.
Pour LOKOLE S. la performance d'un centre des
responsabilités désigne l'efficacité et la
productivité avec laquelle ce centre de responsabilité atteint
les objectifs qu'il avait acceptés14(*).
MALLOT Jean louis et maitre JEAN Charles définis la
performance comme étant l'association de l'efficacité et de
l'efficience ou l'efficacité consiste pour une entreprise à
obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définies et
l'efficience correspond à la meilleur gestion des moyens, des
capacités en relation avec les résultats15(*)
Selon BAIRD, la performance est une action (un verbe), et un
événement (un nom). La performance est l'action faite de nombreux
composants, non un résultat qui apparait à un moment dans le
temps. Sa vision à été concrétisée à
travers le graphique ci-après16(*)
I.1.3. L'entreprise
Le mot entrepris est définie de plusieurs
manières selon différents auteurs
Selon l'étymologie, l'entreprise dérive du mot
entreprendre qui signifie prendre un risque, relever un défit, oser un
objectif17(*)
Selon CORHAY et MAPAPA, l'entreprise est une unité
économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de
production (capital et travail) pour produire les biens et services
économique destinés a être vendu sur un
marché18(*)
L'entreprise est la cellule de base économique, une
unité économique autonome organisée, ou se combinent les
facteurs de production. Afin de créer des biens, a vendre sur le
marché, de faire circuler ou d'assurer des services19(*)
I.2. DEFINITION DES
CONCEPTS ANNEXES
2.1. Fonds de roulement
(FR)
Le fonds de roulement correspond à l'excédent
des ressources stable, par rapport aux emplois durables d'une entreprise
autrement dit, le fonds de roulement c'est :
- La partie des actifs circulants financée par des
ressources stables
- La partie des ressources stables qui ne finance pas les
emplois durables20(*)
Le fonds de roulement est la différence entre les
ressources stables et les immobilisations
Le fonds de roulement correspond au solde entre les ressources
a plus d'un an, dite stable, et les immobilisations (emplois stable a plus d'un
an) positif, il traduit un excédent des première sur le seconde
négatif il permet de constater que les immobilisations sont
financées par les ressources de trésorerie ou par
l'excédent des ressources d'exploitation sur les emplois21(*)
2.2. Besoin en fonds de
roulement (BFR)
Le besoin en fonds de roulement est une exploitation
économique désignant ensemble des besoins d'une entreprise pour
le fonctionnement de cycle d'exploitation sur le plan comptable ils sont
définis comme la différence entre l'actif d'exploitation (stock
et encours, avances versées sur commande, créances clients) et
les dettes d'exploitation (dette fournisseurs, dette fiscale et sociale a
l'exception de l'impôt sur le bénéfice) 22(*)
Le besoin en fonds de roulement est la mesure des ressources
financière qu'une entreprise doit mettre en oeuvre pour couvrir le
besoins financiers résultant des décollages des flux de
trésorerie correspond aux décaissements et aux encaissements
liée a son activité
2.3. Trésorerie
La trésorerie est l'ensemble des moyens de financement
liquides à court terme dont dispose un agent économique pour
faire face a ses dépenses de toute nature23(*)
En somme le terme trésorerie de réfère a
l'ensemble des moyens disponibles de l'entreprise lui permettant d'être
solvable en tenant compte de l'exigibilité des dettes
La trésorerie d'une entreprise est définie comme
étant l'ensemble des liquidités disponibles en caisse ou en
banque24(*)
2.4. Solvabilité
La solvabilité est la mesure de la capacité
d'une personne physique ou morale a payer ses dettes sur le court, moyen et
long terme sous se retrouver en défaut de paiement
Plus précisément, la solvabilité d'une
personne physique est le fait que l'ensemble de ses biens, composés
d'actifs tels que les biens immobiliers ou les placements financiers soit
supérieur a celui de ses dettes
La solvabilité d'une entreprise peut également
se traduire par son aptitude a faire face a ses engagements en cas de cessation
d'activité(arrêt d'exploitation) liquidation de mise en vente des
actifs 25(*)
La solvabilité peut se définir comme la
capacité qu'a une personne a payé ses dettes a
l'échéance
2.5. Liquidité
La liquidité est en quelque sorte la solvabilité
a court terme, il s'agit de la capacité a faire face a ses
échéances immédiates
En gestion, la liquidité d'une entreprise est son
aptitude a faire face a ses échéances financières dans le
cadre de son activités d'exploitation et a assurer ainsi en permanence
un équilibre entre ses recettes et ses dépenses26(*)
2.6. Ratio
Les ratios financiers sont des indicateurs utilisés
pour conduire une analyse financière d'entreprise, ils sont plus souvent
utilisés par le dirigeant pour suivre son entreprise (souvent via le
tableaux de bord) ou par les repreneurs d'entreprise, notamment dans le cadre
d'une évolution 27(*)
Les ratios sont de rapport permettent de faire des
comparaisons entre différentes masses ou entre différente
entités. Ils, sont exprimés le plus souvent par un pourcentage ou
par un coefficient.les ratios s'appliquent a de nombreux domaines. Ils ont
leurs utilité notamment dans le cadre de l'analyse financière
pour effectuer des comparaison entre les sociétés et pour
apprécier la performance d'une entreprise
2.7. Rentabilité
Selon élie COHEN (1997) le terme rentabilité est
défini comme l'aptitude d'une entreprise pour sécréter un
bénéfice28(*)
De sa part EGLEME J, PHILIPPS.A., RAULET, C (2000, 159) d'une
manière générale on peut définir la
rentabilité d'une entreprise comme son aptitude a produire un
bénéfice
La rentabilité est généralement
considérée comme l'une des références fondamentales
qui orientent les décisions et les comportements des entreprises. Elle
est définie par le rapport entre le résultat obtenu et les moyens
mis en oeuvre29(*)
2.8. Valeur ajoutée
(VA)
La valeur ajoutée est un indicateur permettant de
mesurer la richesse brute créée par une entreprise.30(*)
2.9. Cash flow
Le cash flow représente ensemble des flux des
liquidités générés par les activités d'une
société. Pour les analystes et les créanciers, il
constitue un bon moyen d'appréhender la solvabilité et la
pérennité d'une entreprise, c'est également un indicateur
permettant de connaitre l'aptitude de l'entreprise a financer ses
investissement a partir de son exploitation ou encore sa capacité a
distribuer des dividendes a ses actionnaires
Le cash flow est un mot anglais qui signifie en
français les flux de liquidités que l'entreprise
généré de ses activités. En d'autres termes, c'est
de l'agent liquide qui reste dans l'entreprise en déduisant toutes les
charges règlements décaissées31(*)
2.10. Chiffre d'affaires (CA)
Le chiffre d'affaires est la somme des ventes des biens et des
prestations des services résultant de l'exploitation habituelle de
l'entreprise. Ce moment ne correspond ni la TVA ni les autres impôts
liés directement au chiffre d'affaires 32(*)
SECTION II LES
CONSIDERATIONS THEORIQUES
I.1. NOTION DE LA STRUCTURE
FINANCIERE
I.1.1. DEFINITION
Le terme structure financière est un ensemble de
concepts qui revêt plusieurs sens
Jean BARREAU et jacqueline DELAHAYE, abordent dans le
même sens en affirmant que l'analyse de la structure financière
est de porter un jugement sur les équilibres financiers
fondamentaux33(*)
Dans son sens étroit, la structure financière
est l'ensemble des proportions qui existent a un moment donné entre les
différents ressources de l'entreprise, propres ou empruntées,
permanentes ou provisions
I.1.2. OBJECTIF DE LA
STRUCTURE FINANCIERE
La structure financière permet de mettre en
lumière les quatre masses bilantaires et
s'apprécie à partir de l'équation financière
minimum et des éléments qui influent sur lui.
L'analyse de la structure financière d'une entreprise a
pour objectif de porter un diagnostic sur la santé financière de
cette dernière en examinant son équilibre financier, son aptitude
à faire face à ses engagements à court et à long
terme et partant, sur l'autonomie des décisions de l'entreprise.
I.1.3. IMPORTANCE DE LA
STRUCTURE FINANCIERE
Partant de ce qui vient d'être
étayé ci haut, la structure financière constitue une
source d'informations aussi bien pour les opérations économiques
que pour toutes personnes intéressées par la vie de l'entreprise.
- Pour les responsables de l'entreprise, la structure
financière leur permet d »évaluer la santé
financière de celle - ci afin d'orienter leurs décisions dans
l'utilisation rationnelle des ressources limitées dont dispose
l'entreprise.
- Pour les bailleurs des fonds, elle constitue un indicateur
fiable avant d'accorder un crédit ou prêter l'argent à une
entreprise.
- Pour l'Etat, dans la mesure où l'impôt est
fonction du bénéfice et ce dernier à son tour est
tributaire de la bonne de l'entreprise.
Pour cerner concrètement la portée de la
structure financière, l'analyse dégage du bilan des masses
économiques dont dispose l'entreprise d'une part et d'autre part les
ressources financières qui ont servi à les acquérir ou
à les produire. Tel est l'objet du point suivant.
I.1.4. LES GRANDES MASSES BILANTAIRES
Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de
l'ensemble des ressources d'une entreprise et leur emploi. Etabli à un
moment donné, il se présente techniquement sous la forme d'un
tableau diptyque dont la partie de droite est appelée «
Passif ou Ressources » et la partie de gauche « Actif ou
emplois ».
Pour qu'un bilan se prête à l'analyse
financière, il est impérieux de procéder à sa
restructuration. Cette dernière consiste du point de vue
financière à présenter une meilleure évaluation des
emplois des fonds mis à la disposition de l'entreprise et à
présenter les postes selon leur permanence. On distingue dès lors
deux grandes masses (Actifs fixes ou valeurs immobilisées et actifs
circulants ou valeurs circulantes) pour l'Actif et deux autres (capitaux
permanents et les dettes à court terme) pour le Passif.
I.1.4.1. Valeurs
immobilisées (V. I) en actifs fixes (A.F)
Par définition, les actifs fixes sont des
investissements économiques mis à la disposition de l'entreprise
pour une longue durée en vue de la production d'autres biens lesquels
sont destinés à la vente. Les postes contenus dans cette masse
peuvent faire faire l'objet d'un amortissement ou d'une diminution des valeurs
selon le cas.
On enregistre donc dans cette rubrique tout poste d'actif dont
la période de rotation est supérieure à un an. Les
principaux postes sont :
Frais d'établissement
Ce poste rassemble tous les frais qui se rattachent à
la constitution, à la croissance ou à la restructuration de
l'entreprise. Compte tenu de leur nature, ces frais ne peuvent être
supportés par un seul exercice. C'est ainsi que lors de leurs
engagements, ces frais sont comptabilisés comme des charges. Etant
donné qu'ils ne concernent pas le seul exercice au cours duquel ils ont
lieu et afin de ne pas fausser le résultat de cet exercice , ces frais
sont appelés à être répartis sur un ou plusieurs
exercices .C'est ainsi qu'ils sont activés au bilan sur la rubrique
« frais d'établissement ». Ces frais doivent
faire l'objet d'amortissement appropriés compte tenu de leur
caractère permanent, ils sont enregistrés à l'actif fixe
du bilan.
Immobilisations incorporelles
Ce poste enregistre les actifs qui n'ont pas de consistance
corporelle ; parmi eux on peut citer les brevets, les licences, les
concessions, le good Will, le savoir-faire, la marque déposée,
les frais de recherche et développement, etc. Ces postes sont
amortissables et d'autres connaissent une diminution en valeur.
Immobilisations corporelles
C'est dans ce poste qu'on enregistre des investissements
physiques acquis ou créés par l'entreprise et qui sont mis de
manière durable à sa disposition pour servir l'exploitation
normale de l'activité. Les principaux comptes des immobilisations
corporelles sont les terrains et les constructions, les machines et les
outillages, le mobilier et le matériel roulant, les immobilisations
détenues en leasing, les acomptes versés sur les immobilisations
corporelles ainsi que les immobilisations corporelles en cours. Notons que les
biens sont enregistrés au bilan à leur coût historique et
sont amortissables. Seul le terrain n'est pas amortissable, il subit une
diminution de valeur.
Immobilisations financières
Sont comptabilisés dans ce poste tous les titres de
participation d'une entreprise c'est-à-dire la possession durable par
une entreprise d'une partie du capital social d'une autre entreprise. A titre
illustratif, lorsque la participation que l'entreprise a détient dans
l'entreprise B est égale ou supérieure à 50 % du capital
social de B, cette dernière est appelée filiale de A. Ces
immobilisations peuvent faire l'objet d'une dépréciation de
valeur.
Créances et prêts consentis à long
terme
Ce poste enregistre les prêts et créances que
l'Entreprise octroie à des tiers et dont la durée de
remboursement est supérieure à un an. On y enregistre
également les avances en compte courant que l'Entreprise consent
à des entreprises dans lesquelles elle détient des titres de
participation.
I.1.4.2. Actifs circulants
(A.C) OU Valeurs Circulantes ( V.C)
Tout poste d'actif intervenant dans le cycle d'exploitation
est considéré comme actif cyclique. Certains postes
enregistrés dans cette rubrique peuvent faire l'objet d'une diminution
de valeur. Les principaux postes sont :
Valeurs d'exploitation (V.E)
Ce poste enregistre les stocks et les commandes en cours
d'exécution. La nature de stock est fonction de la forme
économique de l'entreprise. Ainsi, dans l'entreprise commerciale, il
s'agira des stocks de marchandises dans une entreprise industrielle, on aura
des stocks de matières premières, des produits finis etc.
L'enregistrement comptable des stocks peut se faire en
utilisant la méthode d'inventaire permanent ou la méthode
d'inventaire intermittent.
Par ailleurs, il existe différentes méthodes de
valorisation des stocks. Les plus importantes sont : La méthode
de FIFO (First in, first out = premières
entrées, premières sorties), la méthode
LIFO (Last in, first out = dernière entrée,
première sortie) et la méthode du Coût Moyen
Pondéré (CMP).
Il convient de signaler enfin que les stocks ne sont pas
amortissables ne peuvent pas faire l'objet d'une réévaluation,
ils peuvent cependant subir une diminution de valeur.
Valeurs réalisables (V.R)
Ce poste enregistre les créances commerciales à
moins d'un an. (Clients, effets à recevoir, etc.) et les autres
créances à moins d'un an de l'Entreprise (créance
vis-à-vis des associés des sociétés
apparentées etc.)
Par définition la créance commerciale est un
droit que l'entreprise détient sur un client à qui elle a vendu
des marchandises à crédit, l'échéance de paiement
étant fixée à une date ultérieure à celle de
la livraison des produits au client.
L'effet à recevoir représente la mobilisation de
la créance par un effet de commerce.
Lorsqu'une créance devient douteuse, une provision doit
être constatée à l'actif avec un signe soustractif pour
constater la diminution de la valeur subie par la créance.
Valeurs disponibles (V.D)
Dans ce poste, on enregistre le placement de trésorerie
et la trésorerie de l'entreprise.
Le placement de trésorerie comptabilise les actions
propres de la société rachetées par elle même en vue
d'une rétrocession à son personnel, les valeurs mobilisées
acquises au titre de placement de fonds ne revêtant pas le
caractère d'immobilisations financières et les créances en
compte à terme essentiellement sur des établissements de
crédits
La trésorerie quant à elle, se présente
sous la forme de fonds que l'Entreprise détient dans ses comptes en
banques ou dans ses caisses.
Notons enfin que les postes de l'actif sont classés par
ordre croissant de liquidité, les comptes les plus liquides figurent en
bas d'actif et les moins liquides au haut de l'actif suivant leur degré
de transformation en flux de trésorerie.
I.1.4.3. Capitaux permanents
(C.P)
Sont rassemblés dans cette masse, les capitaux (en
espèces, en nature ou en industrie) apportés par les
actionnaires, propriétaires juridiques de l'entreprise (capital social,
primes d'émission) ainsi que les revenus générés
par l'activité de l'entreprise et mis à sa disposition
(plus-values de réévaluation, réserves,
bénéfices reportés ou pertes reportées, subside en
capital ou subventions d'équipements).
Dans cette masse, figurent également les dettes
à moyen et à long terme que l'entreprise a contractées
vis-à-vis des tiers créanciers
I.1.4.4. Dettes à Court
terme (DCT)
Il s'agit des dettes que l'entreprise a contactées
vis-à-vis des tiers dont le remboursement est inférieur à
une année.
Il s'agit également des dettes financières
à Court terme, les dettes commerciales et les dettes fiscales et
sociales et les autres dettes à court terme.
Les capitaux permanents et les dettes à court terme
constituent le passif du Bilan et représentent ainsi les ressources
financières dont l'entreprise dispose et renseigne sur leur origine. Ces
comptes du Passif sont classés par ordre croissant d'exigibilité
c'est-à-dire que les comptes sont classés selon leur degré
d'exigibilité.
Ainsi, les passifs rapidement exigibles sont
enregistrés au bas du bilan et ceux qui le sont moins en haut du
bilan.
Il sied de noter qu'au-delà du bilan comptable, on peut
dresser un bilan fonctionnel ou un bilan financier.
Dans le bilan fonctionnel, les comptes sont classés
selon la fonction à laquelle ils se rapportent et le bilan financier ou
le bilan comptable restructuré permet d'effectuer un diagnostic
financier car ce dernier bilan constitue le socle de notre étude dont la
structure est visualisée comme suit :
Bilan restructuré condensé
ACTIF
|
PASSIF
|
Valeurs immobilisées
|
Capitaux permanents
|
Valeurs circulantes
|
Dettes à court terme
|
TOTAL ACTIF
|
= TOTAL PASSIF
|
Le schéma ci-dessus fait apparaître une
règle, celle de l'équilibre des masses du bilan qui partant du
principe que c'est le passif qui finance l'actif peut s'énoncer comme
suit : chaque poste de l'actif devra être financé par le
capitaux du passif de même durée.
I.2. Règles d'orthodoxie financière
Plusieurs règles définissent l'orthodoxie
financière de l'entreprise dont les deux principales sont celle de
l'équilibre financier minimum et celle de la
sécurité financière.
I.2.1. Règle d'équilibre financier
minimum
Cette règle s'énonce comme suit :
Les capitaux utilisés par une Entreprise pour financer
une immobilisation, un stock ou une valeur de l'actif doivent rester à
la disposition de celle-ci pendant une durée qui correspond au moins
à celle de l'immobilisation du stock ou de la valeur d'actif acquis avec
leurs capitaux.34(*)
Cette règle précise qu'il doit exister dans
toute entreprise un équilibre entre la durée d'un moyen de
financement et la durée de l'opération à financer.
I.2.2. Règle de sécurité
financière
La règle de l'équilibre financier minimum ne
suffit pas à elle-même pour mesurer un équilibre surtout
lorsque l'on sait que certains postes d'actif ont une rotation lente à
se transformer en liquidité c'est pourquoi il faut la compléter
par la règle de sécurité qui veut que l'entreprise puisse
disposer d'un excédent des capitaux permanents sur les valeurs
immobilisées nettes c'est-à-dire que l'entreprise doit avoir un
Fonds de Roulement qui fait partie des indicateurs financiers. Ceci fait
l'objet du troisième chapitre.
II. L'ENTREPRISE
Pour satisfaire leurs besoins économiques, les hommes
produisent les biens et services partant des matières premières
grâce à une organisation appelée entreprise. Dans cette section nous
allons développer les paragraphes ci-après :
définition, importance d'entreprise, objectif et caractéristique,
rôle des entreprises, classification des entreprises et une
considération générale sur les entreprises publiques
congolaises.
II.1. Définition
Le mot
entreprise est définie de plusieurs manières selon
différents auteurs.
Selon l'étymologie, l'entreprise dérive du mot
entreprendre qui signifie prendre un risque, relever un défit, oser un
objectif
Selon CORHAY et MAPAPA, l'entreprise est une unité
économique organisée qui, par la combinaison de facteurs de
production, produit des biens et/ou des services pour un marché
déterminé en poursuivant des objectifs multiples
Selon le dictionnaire économique,
l'entreprise est une unité économique dotée d'une
autonomie juridique qui combine les facteurs de production (capital et travail)
pour produire les biens économiques ou des services destinés
à être vendu sur un marché35(*)
Le professeur MUBAKE M. l'a définie comme un agent
économique dont la fonction est la production des biens et
services.36(*)
L'Entreprise est la cellule de base économique, une
unité économique autonome organisée, où se
combinent les facteurs de production. Afin de créer des biens, de vendre
sur le marché, de faire circuler ou d'assurer des services.37(*)
II.2. Importance
L'Entreprise étant un
groupement humain revêt une grande importance dans une nation. La
richesse d'un pays est tributaire de l'importance et capacité de ces
entreprises.
Ainsi, elles créent et valorisent la richesse d'un pays
et interviennent dans la détermination des agrégats macro
économique (PIB, PNB, ...).
Le niveau de vie d'une population est fortement
influencé par le nombre et la prospérité des
entreprises.
L'entreprise aujourd'hui détermine l'Organisation
sociale. Une personne est respectée et nommée selon la place
qu'elle occupe dans une entreprise.
Ainsi, un directeur d'une entreprise est respecté et
nommé dans le milieu où il vie.
II.2.3. Objectif et
Caractéristiques
II.2.3.1. Objectif
Toute association organisée
poursuit un objectif. Celui des entreprises en générale est de
vendre sur un marché des bien et / ou service en vue de réaliser
le profit
Le profit est considéré
comme le revenu qui récompense les qualités d'initiatives,
d'organisation et d'administration de l'entrepreneur.
II.2.3.2. Caractéristiques
Toutes
les entreprises présentent les caractéristiques ci-après:
1. besoin de capital initial ;
2. recherche du profit ;
3. fonctionne à l'initiative et sous la
responsabilité de l'entrepreneur ;
4. répartition du profit sous forme des salaires,
loyer...
5. exerce la fonction de produit ;
6. les produits (bien ou service) sont destinés
à l'échange.
II.2.4. Rôle des
Entreprises
Le
rôle des entreprises est situé sous les aspects suivants :
1. Aspect économique ;
2. Aspect social ;
3. Aspect politique.
II.2.4.1. Rôle Economique
L'entreprise joue le rôle
suivant dans la vie économique :
1. D'innover et créer de nouveau produits ;
2. De valoriser les matières locales ;
3. De favoriser l'épargne et devise ;
4. De participer au développement économique du
pays
En somme, l'entreprise cherche à satisfaire les besoins
des consommations sous deux angles :
v en important des biens qui n'existent pas dans un pays ou
qui existent mais à bon marché et en facilitant les
échanges.
En effet, l'entreprise cherche à réaliser
l'adaptation en quantité et en qualité des marchandises offertes
par les producteurs aux demandes multiples et variées de consommateurs
en jouant le rôle d'intermédiaire entre producteur et
consommateur.
v en produisant les biens et services ou valorisant certains
biens par l'activité de la production.
II.2.4.2. Rôle Sociale
L'entreprise est une organisation
sociale du fait qu'elle est constituée d'hommes. Elle joue un rôle
social, en procurant des ressources à l'ensemble des ménages sous
forme des salaires ou dividende (part de bénéfice...) ce qui
assure la paix sociale.
Elle participe à la formation de ses membres (formation
interne, formation continue...) et supporte les charges sociales de ses agents
(soins médicaux...).
II.2.4.3. Rôle politique
Bien que subordonner au pouvoir
politique, l'entreprise contribue largement au financement du budget de l'Etat
en payant les diffèrent taxes et impôts en vigueur dans un pays,
supportant les charges parafiscales (INSS...) et versant des dividendes au
compte du trésor public (pour les entreprises publiques et mixtes).
II.2.5.
Classification des Entreprises
La classification des entreprises
est faite en tenant compte de critères suivant :
1. l'activité
2. le secteur ;
3. la forme ;
4. la taille ;
5. Régime juridique.
II.2.5.1. Selon l'activité
Tenant
compte de l'activité de l'entreprise nous distinguons :
1. Les Entreprises de production des biens ;
2. Les entreprises de distribution ;
3. Les entreprises prestataires de services.
II.2.5.1.1. Entreprise de production des biens
L'activité d'une telle entreprise est la production des
biens. Elle achète les matières premières, les transforme
en produits finis destinés à un marché à une valeur
supérieure. (On appelle matière première tout objet
destiné à être transformé).
Son activité se schématise par :
1 Achat---2. Stockage ----3. Produit---4. Stockage---5. Vente.
Avec :
1. A chat des matières premières;
2. Stock âge des matières premières;
3. Production de sous produits et produits finis ;
4. Stockage : en cours de production et en fin de
production ;
5. Vente des produits finis.
II.2.5.1.2. Entreprise de
distribution
Une entreprise de distribution a pour activité la
commercialisation des marchandises (une marchandise est un bien destiné
à être revendue en l'état).
Contrairement à l'entreprise de production des biens,
l'entreprise commerciale n'apporte aucune modification substantielle aux biens
achetés.
L'activité d'une entreprise de distribution se
schématise par :
1 Achat------2. Stockage-----3. Vente
Avec :
1. Achat marchandise ;
2. Stockage marchandises ;
3. Vente marchandises.
II.2.5.1.3. Entreprise prestataire de Service
Les Entreprises prestataire de service ont pour
activité principale de fournir les services. Ici, les services sont
assimilés aux biens immatériels.
Nous pouvons citer :
1. le cabinet d'expertise comptable vend le service en ce qui
concerne la tenue de la comptabilité, le conseil...
2. la banque rend service de tenue de comptes, prêts,
Achat des titres...
Son activité se schématise par :
1. Production de services-----2. Ventes.
Il faut remarquer que très souvent les entreprises de
distribution aient en plus d'une activité de service. La plupart de
revendeurs de matériels (conditionnement d'air,
électroménagers, informatique...) doivent assurer un service
après vente. A l'activité purement commerciale de la vente de
matériel est associée une prestation de service, entretien et la
réparation.
II.2.5.2.
Selon le secteur
Eu regard au secteur où oeuvre l'entreprise, nous
distinguons 3 secteurs :
1. secteur primaire
2. secteur secondaire
3. secteur tertiaire
II.2.5.2.1. Secteur primaire
Il regroupe les entreprises agricoles et les entreprises
extractives. Les entreprises agricoles réalisent des opérations
dans lesquelles interviennent nécessairement le facteur naturel. Les
variations climatiques influencent les quantités produites, le
coût de production, le prix de vente et en définitif le revenu
agricole. Les industries extractives comprennent essentiellement les
carrières et les mines.
II.2.5.2.2. Secteur secondaire
Le secteur secondaire comprend essentiellement les entreprises
industrielles.
Une entreprise industrielle est celle qui achète des
matières premières, les transforme en produits finis.
II.2.5.2.3. Secteur tertiaire
Le secteur
tertiaire est celui qui regroupe les entreprises de service. Ainsi, nous
pouvons inclure l'administration publique.
II.2.5.3. Selon la forme
Quand
à la forme, nous retrouvons la classification
suivante :
1. entreprise individuelle ;
2. entreprise sociétaire ;
3. entreprise coopérative.
II.2.5.3.1. Entreprise
individuelle
Une entreprise individuelle est celle dont le pouvoir de
décision et de direction appartient à une seule personne
(propriétaire). C'est le cas de l'artisan...
Selon Van Lieder, l'entreprise individuelle est celle dans la
quelle l'entrepreneur joue en même temps le rôle d'entrepreneur, de
capitaliste et souvent de travailleur38(*)
Les entreprises individuelles conviennent aux petites et
moyennes entreprises et ont l'avantage d'utiliser à fond l'initiative
personnelle mais les moyens d'actions sont limités et la
responsabilité de l'entrepreneur est illimitée.
II.2.5.3.2. Entreprise sociétaire
L'une des inconvénients évoqués ci-haut
de l'entreprise individuelle est que les moyens d'action sont limités.
Pour disposer de moyens plus importants, il faut envisager une
association avec d'autres personnes pour créer une société
qui peut être soit une société des personnes, soit une
société des capitaux.
Une entreprise sociétaire est celle qui appartient
à plusieurs personnes appelées associés ou actionnaires
selon qu'on est dans une société des personnes ou dans une
société des capitaux.
Il faut entendre par société des personnes,
celle dont les associés sont solidairement et indéfiniment
responsables. Ainsi, nous pouvons citer : la société
à non collectif (SNC) ; la société à
commandite simple (SCS) ; la société des personnes à
responsabilité limitée (SPRL).
La société des capitaux est celle dont la
responsabilité des actionnaires est limitée à leurs
apports. Dans cette catégorie se trouve La SARL (SCARL).
II.2.5.3.3. L'Entreprise
Coopérative
L'Entreprise Coopérative est une entreprise qui a pour
but essentiel de faire bénéficier dans un esprit communautaire,
les coopérateurs-associés :
Soit du gain réalisé normalement par
l'entrepreneur de l'entreprise capitaliste (coopérative de
production)
Soit des conditions de prix ou de crédit plus
avantageuses en supprimant les intermédiaires commerciaux cas d'une
coopérative de consommation*
Dans la coopérative le profit n'est pas le mobile mais
le service rendu à ses adhérents.
II.2.5.4.
Selon la taille
La taille d'une entreprise est déterminée par
rapport aux critères ci-après :
Critère économique et financière
(chiffre d'affaire et /ou totale du bilan, capital investi).
Critère physique et social (nombre de salarié,
nombre d'hectares cultivés...).
Ainsi, nous distinguons les entreprises de grande taille, les
petites et moyennes entreprises (P.M.E), les micros et petites entreprises
(M.P.E), les toutes petites entreprises.
Il est à noter qu'il n'existe pas une définition
uniforme de la taille des entreprises. Chaque environnement utilise des
critères qui lui sont propres.
C'est ainsi qu'une petite et moyenne entreprise (PME) dans un
pays donné peut être considérée comme une grande
entreprise dans un autre.39(*)
En considérant le critère de nombre
d'employés les catégories suivantes peuvent être
définies*
Tableau n°1
Nombres d'emploies
|
Types d'entreprises
|
De 0 à 9
|
Toute petite entreprise (TPE)
|
De 10 à 49
|
Petite entreprise (PE)
|
De 50 à 199
|
Moyenne entreprise (ME)
|
De 200 et plus
|
Grande entreprise (Ge)
|
Source : notes de cours d'entrepreneuriat et
PME
II.2.5.5.
Selon le régime juridique
Par rapport au régime juridique, nous distinguons:
1. Les entreprises privées ;
2. Les entreprises publiques ;
3. Les entreprises mixtes.
II.2.5.5.1. Les entreprises privées
Une entreprise est dite privée lorsque les capitaux
sont apportés par les particuliers. Elle est soumise au droit
privé.
II.2.5.5.2. Les entreprises publiques
Lorsque les capitaux d'une entreprise sont fournis
intégralement par l'Etat, celle-ci est dite publique.
II.2.5.5.3. Les entreprises mixtes
Sont celles qui appartiennent à l'Etat et aux
particuliers c'est-à-dire les capitaux sont fournis à la fois par
l'Etat et les particuliers.
SECTION III.NOTION SUR LA
PERFORMANCE FINANCIERE
Dans cette section nous allons
éclairer la notion de la performance. Ainsi, nous allons définir
la performance, l'objectif de la performance ; les caractéristiques
d'une entreprise performante et les indicateurs de la performance.
III.1.1.
Définition
Du point de vue conceptuel, il
existe une panoplie d'opinion sur ce concept.
Pour LOKOLE S. la performance d'un centre des
responsabilités désigne l'efficacité et la
productivité avec laquelle ce centre de responsabilité atteint
les objectifs qu'il avait acceptés40(*)
MALLOT Jean louis et maitre JEAN Charles définis la
performance comme étant l'association de l'efficacité et de
l'efficience ou l'efficacité consiste pour une entreprise à
obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définies et
l'efficience correspond à la meilleur gestion des moyens, des
capacités en relation avec les résultats41(*)
Selon BAIRD, la performance est une action (un verbe), et un
événement (un nom). La performance est l'action faite de nombreux
composants, non un résultat qui apparait à un moment dans le
temps. .
Toutefois deux approches se dégagent lorsqu'il est
question d'aborder la notion de performance : l'approche d'Annick
BOURGUIGNON et celle de Michel LEBAS.
Selon Annick BOURGUIGNON, la performance procède par
deux idées : l'idée de la réalisation qu'il ya
d'accomplir, de réalisation d'un processus d'action et son aboutissement
par apport aux attentes et l'idée d'exploit (réussite
exceptionnelle en termes d'action ou en termes de succès).
Pour Michel LEBAS l'accent est mis sur les enrichissements que
la performance apporte c'est-à dire l'idée de la
créativité qui se traduit à une série de
concepts : production au prix juste, compétitivité,
réduction des coûts, création d'emplois ou des valeurs.
Dans le cadre de notre étude, nous retenons la
performance qui ne peut résulter que de la symbiose des
éléments communs à toutes les définitions
évoquées plus haut. Ces éléments sont donnés
par BOURGUIGNON. La performance c'est le (la)42(*)
1. Accomplir, réaliser, donc faire quelque chose dans
un but donné (créer de la valeur) ;
2. Réalisation, résultats que l'on peut
définir de manière variée ;
3. Aptitude à accomplir ou potentiel de
réalisation (capacité créative, Fidélité des
clients) comme élément anticipatif de la probabilité de
ré-achat;
4. Comparaison d'un résultat par rapport à une
référence (interne ou externe, choisie ou imposée);
5. Compétition ou application des concepts de
progrès continu, ou faire mieux que la dernière fois;
6. Jugement, comparaison (il faut ici savoir qui juge) et par
rapport a quels critères, l'actionnaire, le syndicaliste ou
l'écologiste militant qui n'ont aucune raison de définir le mot
performance de la même manière, ceci pose la question de qui
définit ce concept de valeur et indique qu'il y' aura
intrinsèquement besoin d'une approche multicritère
performance;
7. Mesure par un chiffre ou une expression communicable
(information financière peu ambiguë ou donnée
prévisionnelle relativement subjective). La mesure peut être soit
cardinale (par ex. 80 millions de profit), soit ordinale (par ex: premier
producteur asiatique et seconde dans le monde), soit littérale (par ex:
le résultat est bon).
III.1.2.
Objectif de la performance
Pour remplir sa mission
l'entreprise fixe des objectifs intermédiaires, opérationnels ou
d'exploitation qui permettent de s'acquitter de sa mission ultime. Ces
objectifs peuvent être le profit maximum, la survie, la puissance et le
pouvoir, la part de marché, l'augmentation du chiffre d'affaire.
Bien que poursuivant plusieurs objectifs simultanément,
les entreprises n'ont qu'un seul objectif fondamental et la performance
dépend d'une bonne définition de celui-ci et de sous objectifs de
centre de responsabilité.
Soulignons que les systèmes de mesure de performance
ont pour but de mobiliser les membres d'une organisation afin d'atteindre les
objectifs fixés par les dirigeants soit directement soit indirectement
après actions correctives.
La performance est multidimensionnelle des que les buts sont
multiples, la performance est un sous ensemble de l'action, elle est subjective
puisqu'elle est le produit de l'opération par nature subjective qui
consiste à rapprocher une réalité à un souhait,
à constater le degré de réussite d'une intention43(*)
III.1.3.
Caractéristiques d'une entreprise performante.
Les entreprises les plus
performantes développent en elles, les éléments d'un
dynamisme cumulatif. Ces éléments sont liés entre eux et
déterminent la qualité générale de l'entreprise.
Ils peuvent être regroupés dans les grands thèmes
suivants:
1. Adaptation rapide à
l'évolution : il s'agit de l'orientation dynamique des
ressources en fonctions des possibilités et des changements du
marché. Celle-ci se caractérise par ses transformations
ponctuelles. Et l'entreprise qui veut progresser doit s'y adapter sans cesse et
se définis constamment en fonction de celle-ci.
2. Ouverture au progrès : c'est
l'ensemble des politiques qui permettent à l'entreprise de
préparer à temps les transformations nécessaires. C'est le
développement d'un esprit de recherche ainsi que des forces de
création et de renouvellements nécessaires à la
stratégie du progrès ;
3. Développement de la gestion :
il s'agit d'un système de gestion qui favorise la mise en oeuvre d'un
progrès continu, qui assure une meilleure préparation et un
meilleur contrôle de l'action. Il permet aux dirigeants de consacrer
moins de temps aux opérations courantes et plus de temps à la
croissance et à la créativité, qui facilité
l'accomplissement des structures qui exige une structure d'innovation;
4. Flexibilité des structures :
c'est le choix des structures qui favorisent le progrès et diminuent la
résistance au changement, il s'agit d'établir les structures
selon les buts à atteindre et de définir les liaisons selon les
impératifs de mouvements afin d'augmenter les initiatives et faciliter
combinaison des ressources les plus dynamiques ;
5. Direction participative et développement des
hommes : il s'agit de développer et diffuser un mode de
direction qui consiste à mieux préciser les buts, à
déléguer les pouvoir et à contrôler les
résultats plutôt que les moyens. C'est l'ensemble des options qui
condensent à une participation véritable. Cela devient possible
grâce aux outils modernes de gestion et nécessaires pour
répondre aux conditions de la création et au changement ;
6 Développement et justification du pouvoir de
l'action : c'est l'ensemble des politiques permettant
l'entreprise de disposer d'un pouvoir suffisant, pour mettre en oeuvre une
stratégie de progrès. Ce sont les choix qui feront des pouvoirs
le support autant que les résultats de cette stratégie. Il sera
ainsi au centre d'un processus cumulatif de croissance lorsqu'une partie des
surplus crées par la stratégie de progrès sera
justifiée et les politiques de concertation et de relations
extérieure trouvent ici leur place.
Toutes ces caractéristiques sont liées et
contribuent à former un processus unique qui est celui du progrès
et de la croissance.
III.1.4.
Indicateurs de la performance.
Les indicateurs de la performance d'une entreprise sont des
grandeurs financières qui permettent de mesurer la performance des
entreprises en valeur monétaire. Ces indicateurs sont multiples et
dépendent d'une organisation à une autre. De manière
générale, ces indicateurs peuvent être regroupés en
indicateurs de structures et ceux d'activités.
III.1.4.1. Indicateur de la
structure financière.
Les indicateurs de structure sont ceux qui sont fournis par
les éléments émanant du bilan tel que le fond de
roulement, la solvabilité, la liquidité, la
trésorière...
III.1.4.2. Indicateur
d'activités.
Les indicateurs d'activités
sont des grandeurs financières tirées du tableau de formation des
résultats comme la rentabilité, le cash flow,
l'autofinancement...
Il faut noter que deux ratios interviennent dans l'analyse de
la performance financière à savoir:
1. Le return on Equity (ROE),
2 Le return on Assets (ROA).
a. Return on Equity (ROE)
Dans sa formation comptable le ROE est définie comme
étant le rapport entre le résultat net et les capitaux
propres.
Mathématiquement, ROE= résultat net/capitaux
propres
b. Return on Assets (ROA)
Ce ratio est utilisé par tous les
établissements. Il est quant à lui bien adapté à la
mesure de performance de la banque privée ou de l'institution
financière privée. Il est obtenu par le rapport entre le
résultat net et le total du bilan.
Mathématiquement, ROA=résultat net/total
bilan
III.4.3. Autres indicateurs de la performance
Les institutions
financières utilisent en plus ROE et ROA, deux autres indicateurs
à savoir :
Le taux de rendement interne (TRI) ;
Le taux de rendement des titres (TRT).
III.4.3.1. Le taux de rendement interne
(TRI)
Cet indicateur reste
privilégié pour mesurer le rendement d'un investissement dans la
durée, calculé sur base de cash flow engendre. Il consiste
à actualiser tous les flux financiers : investissements de
départ ou apports en cours de vie, flux positif issus des dividendes ou
des cessions de titres, avec une hypothèse de sortie complète
à la date de calcul. La valorisation de sortie est calculée sur
base de la dernière situation nette connue. On intègre les plus
values latentes dans le portefeuille de placement.
III.4.3.2. Le taux de rendement des
titres (TRT)
Pour l'actionnaire, c'est le taux
de rendement instantané qui prend en compte les dividendes
rapportées à la valeur d'acquisitions du titre.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA BRASIMBA
Pour mieux nous situer dans l'espace, nous allons pouvoir
localiser notre champ d'investigation qui est la brasserie SIMBA.
II .1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La BRASIMBA est située au numéro 1200 du
quartier Industriel de la commune Kampemba plus précisément aux
angles des avenues N'djamena et Lumumba pour la direction
générale et le magasin bière en face de l'entrepôt
en diagonal de l'avenue Kibati ou on retrouve le garage, l'usine et son
dispensaire.
II.2. HISTORIQUE
Histoire de la Brasimba a connue deux moments dont l'un porte
sur les faits chronologiques de sa genèse et l'autre sur la constitution
ou sa création.
a. La genèse
Pour répondre au besoin croissant en bière au
sein de la communauté européenne habitant la colonie, et sous
l'encouragement de l'autorité coloniale, il a été
créé en 1921 un syndicat de la Brasimba du Katanga qui avait pour
but d'offrir la bière.
A la production nominale, les brasseurs au chaudron
tentèrent de répondre au problème de la demande croissante
de la population en bière, mais cela ne fut qu'une goutte d'eau dans
l'océan.
Un petit groupe composé de :
Ø Mr Vandermackulen, chef de laboratoire de l'union
minière,
Ø Mr Chairdon, ingénieur des industries de
fermentation et chimistes à union minière.
Ø Dr Walraevens, directeur du laboratoire de
bactériologie du gouvernement, conscient de la situation de l'offre face
à la demande croissante de surcroit, des importantes difficultés
d'importation de la bière largement désirée.
Cette recherche appliquée fut financée et
patronnée par un groupe des chercheurs composé des financiers,
cadres de haut rang des entreprises et des fonctionnaires de l'Etat.
Mr Chaidon fut désigné à l'issue d'une
réunion tenue dans le bureau de la compagnie foncière du Katanga
en date du 07/06/1921 pour se rendre en Belgique afin de persuader les
investisseur belges et y constituer la nouvelle société.
Une société des personnes à
responsabilité limitée (SPRL) fut constituée au capital de
20.000 francs divisés en 20 par sociales d'une valeur nominale de 100
francs chacune, le syndicat fut constitué d'une manière
définitive par 18 membres de nationalité belge.
Le 04 juin 1923, la liquidation et distribution du capital
social eut lieu conformément à l'article 7 du statut et s'est fut
la fin de cette aventure.
b. Création de la
Brasimba
La société congolaise par action à
responsabilité limitée, la brasserie du Katanga,
dénommée BRASIMBA fut créée le 08 décembre
1923 grâce à l'initiative privée et à l'esprit de
quelques hommes d'action en société au capital du 3.500.000
francs et autorisée par l'arrêté royal du 05 février
1924 devant les maître Scheyven, notaire à Bruxelles.
La mise en marche de la Brasserie ainsi que le lancement de la
bière sur le marché eu lieu en décembre 1925. L'essor du
centre industriel du Jadothville actuellement Likasi amena l'assemblée
générale à augmenter le capital à 14.000.000 francs
(qui était passé à 7.000.000 francs suite à une
recomposition survenue en 1927) pour la construction d'un immobilier
fonctionnel de la brasserie de Likasi.
En 1931, la production limitée de ces deux
unités de production atteignirent 200.000 bouteilles mensuellement,
alors qu'en 1930, le centre d'Elisabethville (Lubumbashi) fournissait 140.000
bouteilles.
En 1935, une crise atteignit surtout les pays en plein essor
économique, ceci conduit à la décroissance de la
production qui descendit jusqu'à 60.000 bouteilles le mois et à
une régression du chiffre d'affaires ; ce qui exigea une
rationalisation de la gestion et la transformation du centre de production de
Jâdothville en centre de distribution.
La pente fut remontée et la production de 1930 fut
retrouvée car les affaires reprenaient en 1940, la société
était obligée de revoir sa stratégie afin de suivre
pendant la 2ème guerre mondiale. Ainsi en 1941 le Congo
étant coupé de résidant en Afrique. La
société s'approvisionnait en Australie, Afrique du sud,
Argentine,... pour répondre à la demande croissante face aux
installations insuffisantes, la production fut amenée à 1.500.000
bouteilles par mois.
Le 27 juillet 1947, la brasserie rénova avec l'Europe,
une décision de l'assemblée générale approuva
l'augmentation du capital à 42.000.000 francs (colonial) en raison d'une
émission de 56.000 actions.
En 1950, la brasserie d'Elisabethville franchira un ressort de
100.000.hl de bière type SIMBA et le versement correspondant de
matières amylacées s'élevait à 2.000.000kg de
farine et fut classé en seizième place parmi les brasseries
belges.
Elle comprenait les marques suivantes :
Ø La SIMBA : lion, claire du type Pilsen
Ø La TEMBO : Eléphant ; foncé
du type vienne
Ø La MAMBA : crocodile ; claire d'une
densité moindre
De ces trois marques Simba est la plus rependu et Mamba n'est
plus de fabrication. On y préparait aussi des limonade et eaux gazeuses
fort appréciées
Deux autres usines furent construites plus tard à
Kolwezi et Kamina.
En 1965, on créa une direction générale
à Lubumbashi qui bénéficia d'un nouveau matériel
ultramoderne le 31/03/1991.
Les événements malheureux du 23 au 24 octobre
1991 causèrent de dommages à l'endroit de l'outil de production
des certains centre des distributions tels que Likasi, Kolwezi et se
réduisirent tout simplement en dépôt des bières.
Castel, groupe français est détenteur des 60%
des parts actuellement et le 40% sont détenues par les congolais.
II.3. DENOMINATION DE LA SOCIETE
BRASSERIES DU KATANGA - BRASSERIES SIMBA
II.4. STATUT
La société adopte la forme de
société du droit congolaise par action à
responsabilité limitée (SCARL), elle est dénommée
Brasseries Simba en sigle BRASIMBA.
II.5. LE SIEGE SOCIALE
Il se situe au numéro 1200 au croisement des avenues
N'djamena et l'Industrielle au quartier industriel de la commune Kampemba.
Il est établi à Lubumbashi, il peut
être transféré en tant autre lieu par simple
décision du conseil administratif.
Ce siège peut décider de
l'établissement des autres sièges d'exploitations, des
succursales, des bureaux, agences, dans tout autre lieu, et en assure le
fonctionnement
II.6. OBJECTIF
Si elle avait pour objectif à sa genèse l'offre
de la bière au sein de la communauté Européenne habitant
la colonie, l'autre fois, les conditions n'étant pas restées
statiques, la société s'est assignée comme objectifs
l'exploitation des matières, la production et la commerce de toutes
espèces de bières boissons et produits alimentaires, la livraison
et le commerce de tous les sous-produit et accessoires de toutes provenances
et sous toutes formes de son industrie et de son commerce, ainsi que
l'étude, la constructions de fabrication des produits ci-dessus. Elle a
aussi pour objet l'achat, la construction, la transformation, la vente, la
location, la sous location, la concession et l'exploitation sous quelques forme
que ce soit de tout fonds de commerce et des tous et droits mobiliers et
immobiliers.
II.7.VISION ET MISSION
La vision être leader dans l'industrie et la
distribution des boissons alimentaires au Katanga dans le cadre d'une
organisation moderne, efficace, performante et citoyenne.
La mission d'assurer une disponibilité et une
qualité constantes des produits aux meilleurs prix dans le cadre d'une
distribution rapide, efficace et performante.
II.8. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DE LA
BRASIMBA
II.8.1. Organisation structurelle
Dans toute entreprise il est recommandé une certaine
organisation c'est-à-dire la manière dont les tâches et
responsabilités sont définies et reparties selon les
compétences d'un chacun en vue d'une évolution et d'un rendement
meilleur du travail.
Nous considérons la BRASIMBA comme un système
où toutes les activités sont centrées au siège de
Lubumbashi et dont les différents services fonctionnent sous la haute
responsabilité de la Direction Générale.
II.8.2. Organisationnelle
La prise des stratégies politiques par la fonction de
décisions composées de propriétaires et la tenue de
l'exploitation par les techniciens contractuels nécessitent d'être
organisés administrativement et techniquement. Cette organisation
traduit un cadre structuro-fonctionnel comme référence de gestion
au sein de l'entreprise considérée.
A. Présentation des
différentes fonctions d'exploitations.
La direction générale chapeaute le centre de
contrôle interne de gestion (l'informatique), le département
juridique, le secrétariat, la direction administrative, la direction
technique, la direction d'exploitation, la direction marketing et ventes et la
direction comptabilité et finances et en assure le fonctionnement
à travers le groupement ci-après :
A.1. la direction administrative.
Elle supervise tout en assurant le contrôle des
activités des départements ci-dessus ;
Ø Administration du personnel.
Ø Relation publique
Ø Service médical
Ø Service du personnel
Ø Sécurité
Ø Guest-house.
A.2. la direction technique
Elle supervise les activités des départements
suivants :
Ø Services généraux
Ø Maintenance usine
Ø Magasin central
Ø E.R.B.
Ø Electricité
Ø Mécanicien brassicole.
A.3. la direction de l'exploitation.
Cette direction supervise les normes et les conditions de
production, le transport, la vente les approvisionnements.
Ø Département soutirage
Ø Département brassage.
Ø Département logistique d'exploitation
Ø Département soutirage.
C'est le centre d'exploitation principale de l'entreprise,
assure la production des produits BRASIMBA (boisson alcoolique et
sucrée) et s'occupe de la mise en bouteilles. Elle est scindée en
3 lignes :
Ø Ligne n°1 SIMBA et TEMBO
Ø Ligne n°2 CASTEL, SKOL et les boissons
gazeuses
Ø Ligne n°3 D'JINO Pet (bouteille en
plastiques)
Ø Département de brassage.
S'occupe de la cuisson des matières premières,
s'occupe aussi de la gestion des approvisionnements de l'entreprise en
matière première consommable et accessoires à la
production de bière et sucrée.
Ø Département logistique
d'exploitation.
Elle coordonne :
Ø La vente et la facturation
Ø Le magasin bière
Ø Le magasin vide.
A.4. la direction marketing et vente
Chargé de l'étude marché, de la
publicité, de la sponsorisation ainsi que de l'organisation des
activités promotionnelles. Elle contrôle les activités des
départements suivants :
Ø Département marketing
Ø Vente haut Lomani
Ø Marketing Katanga (services fêtes)
Ø Distribution B.G
Ø Vente Lualaba
A.5. la direction comptabilité et finances.
Assure le contrôle des activités de :
Ø La trésorerie
Ø La comptabilité générale
Ø Budget
Ø La caisse
Ø La comptabilité analytique
Ø La comptabilité des approvisionnements
Ø La comptabilité des fournisseurs
ORGANIGRAMME
Administrateur délégué
Direction audit interne
Assistant de la direction générale
Chargé du protocole
Secrétaire général
Direction juridique
Direction fiscalité
Département industriel KANANGA
Département industriel LUBUMBASHI
Département de contrôle de gestion
Département de trésorerie
Département de comptabilité
Département industriel MBUJI MAI
Département informatique
Direction administration finance
Département Industriel
KOLWEQI
Direction technique
Direction commerciale et marketing
Direction des ressources humaines
Département logistique achat
Directeur des sièges de MBM, KNG, KWZ, BENI
251657216
SOURCE : service comptable BRASIMBA
CHAP III. ETUDE DES
INDICATEURS DE LA PERFORMANCE FINANCIERE
SECTION I. INDICATEURS DE
LA STRUCTURE FINANCIERE
La structure financière désigne la
répartition entre les dettes financières et les capitaux propres
d'une société.
La structure financière résulte de la
comparaison entre le passif « origine des fonds » et
l'actif « emplois » qui en a été fait.
Le fonctionnement économique de l'entreprise
génère des besoins de financement ayant une double origine
(investissements et besoin en fonds de roulement).c'est la subordonné a
l'engagement de capitaux permettant de faire face a ses besoins. L'entreprise
est donc confrontée a une double exigence d'équilibre :
- L'équilibre économique
- L'équilibre financier
Les deux s'emboitent parfaitement car les soucis du
résultat (équilibre économique) s'inscrit dans le cadre
cyclique de l'équilibre financier 44(*)
Les indicateurs de la structure sont :
- le fonds roulement
- le besoin en fonds de roulement
- la trésorerie
- le capital économique
- la solvabilité
- la liquidité
I.1. LE FONDS DE ROULEMENT
Le premier indicateur de la structure financière est le
fonds de roulement. dans ce point nous allons définir le fonds de
roulement, déterminer le mode de calcul et en suite déterminer
les différentes sorte de fonds de roulement
I.1.1. définition
C'est la part des capitaux permanents qui n'est pas
absorbée par le financement des valeurs immobilisées et qui par
la suite est disponible pour financer les besoins liées au cycle
d'exploitation 45(*)
I.1.2.notion
La structure financière de l'entreprise est
définie par son aptitude à maintenir un degré de
liquidité suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité.
L'Équilibre financier résulte donc de la confrontation entre la
liquidité des actifs qui détermine le flux des recettes futures
et l'exigibilité de l'endettement qui détermine le flux des
dépenses futures.
Pour apprécier l'équilibre, on est donc
amené a confronter la structure des actifs et de l'endettement
Une application rigoureuse du principe de l'équilibre
financier minimum voudrait que chaque ; emploi a long terme soit
financé par des capitaux permanents et qu'a chaque emploi a court terme
corresponde une source de financement.
Une attitude aussi stricte ignore la complexité de la
vie de l'entreprise car il est presque impossible a chaque instant de
déterminer la provenance et la nature exacte des fonds qui ont servi au
financement de chaque emploi particulier. Une telle détermination est
d'ailleurs inutile
Il reste pourtant essentiel que l'entreprise puisse se
financer d'une façon cohérente, car un financement
déséquilibré finira par se traduire un jour par des
difficultés chroniques de trésorerie.
Une des conditions nécessaires a l'obtention de
l'équilibre consiste a s'assurer que le capitaux permanents suffiront au
moins a financer l'ensemble des investissements a long terme. L'excédent
des capitaux a long terme sur l'actif immobilisé est appelé FONS
DE ROULEMENT
I.1.3. LE CALCULE DU FONDS
DE ROULEMENT
FRN=capitaux permanent-actifs immobilisés net
|
FRN= valeurs circulantes-dettes a court terme
|
- par le haut du bilan : le fonds de roulement net
éclaire les modalités de financement des investissements
corporels, incorporels et financiers cumulés par l'entreprise
- par le bas du bilan : le fonds de roulement net fournit
un élément important pour l'appréciation des conditions
d'équilibre financier et de solvabilité
Figure1 le fonds de roulement est positif
Valeurs immobilisées
|
|
Capitaux propres
|
Valeurs circulantes
|
FRN
|
|
DCT
|
Elle peut en son tour être :
- pléthorique : lorsqu'il est supérieur aux
valeurs d'exploitations et finance une partie des valeurs réalisable
- idéal : lorsqu'il couvre la totalité des
valeurs d'exploitations
- insuffisant : lorsqu'il est inferieur aux valeurs
d'exploitation
Figure 2 le fonds de roulement est négatif
Valeurs immobilisées
|
|
Capitaux propres
|
FRN
|
Dettes a court terme
|
Valeurs circulantes
|
|
Figure 3 le fonds de roulement est nul « situation
rare sauf a la constitution de l'entreprise »
Valeurs immobilisées
|
|
Capitaux permanents
|
Valeurs circulantes
|
|
Dettes a court terme
|
I.1.4 sortes de fonds de roulement
1. fonds de roulement propre (FRP)
Le fonds de roulement tel que nous venons de le
déterminer est appelé NET
Il existe aussi le fonds de roulement propre(FRP) qui est la
partie des valeurs circulantes financées par les seuls capitaux
propres ; c'est également l'excédent de capitaux propres sur
les valeurs immobilisées ou aussi la différence entre le fons de
roulement net et le DCT
FRP=ressources stables-actifs immobilisées net
|
2. fonds de roulement étranger(FRE)
C'est la partie des immobilisations financé par les
capitaux étrangers ; c'est-a-dire les emprunts a moyen et long
terme
3. fonds de roulement brut(FRB)
C'est l'ensemble des actifs circulants
FRB=stock+réalisable+disponible
|
I.2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
Le fonds de roulement ne suffit pas pour juger
l'équilibre financier d'une entreprise car un fonds de roulement positif
traduit une bonne situation pour une entreprise industrielle, ce qui n'est pas
le cas pour une entreprise commerciale. Raison pour la quelle les analystes
financiers ont mis au point la notion du besoin du fonds de roulement
II.2.1 définition
Le besoin en fonds de roulement répondent a plusieurs
définitions ; nous en tirons deux seulement :
- le besoin en fonds de roulement est la partie des actifs
circulants d'exploitation non couvertes par les ressources d'exploitation
- le besoin en fonds de roulement est la part des besoins
cycliques dont le financement n'est pas assuré par le ressources
cyclique et qui se trouve par la suite a la charge de l'entreprise46(*)
I.2.3 calcul du besoin de fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement se calcul par la confrontation
de besoins cycliques tirés du bilan dans les postes des valeurs
circulantes aux ressources cyclique tirées également du bilan
dans les postes des dettes a court terme
BFR=emploie d'exploitation - ressources d'exploitations
|
I.3. TRESORERIE
En termes d'analyse financière, la trésorerie
d'une entreprise apparait comme étant le solde de la situation
financière globale de l'entreprise. Elle peut être calculée
soit ; a partir du bilan fonctionnel ; soit a partir du fonds de
roulement et du besoin en fonds de roulement déterminés
précédemment
I.3.1 définition
La trésorerie nette est le financement a court terme
obtenu par l'entreprise pour combler l'écart négatif provenant
de la différence entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de
roulement ou le placement a cour terme que l'entreprise effectuera provenant de
la différence entre le fonds de roulement net et le besoin en fonds de
roulement
I.3.2. détermination de la
trésorerie
Il ya deux manière pour déterminer la
trésorerie nette ;
- calcul par le haut du bilan
la trésorerie nette est égale a la
différence entre d'une part les ressources nettes de l'entreprise et
d'autre part ses besoins de financement. Soit la différence entre d'une
part l'excédent des ressources a long terme de l'entreprise
appelée fonds de roulement et d'autre part le besoin de financement a
court terme de l'entreprise (le besoin en fonds de roulement)
TRN= ressources financières-besoins financiers
|
Ou encore :
Soit en termes de bilan fonctionnel :
· cas d'une trésorerie nette négative
· cas d'une trésorerie nette positive
- calcul par le bas du bilan
Dans ce cas, la trésorerie de l'entreprise est
égale a sa différence entre les actifs de trésorerie
(valeur mobilière de placement, disponibilités, soldes de comptes
bancaire ou postaux débiteurs...) et les éléments du
passif de trésorerie (découverts, soldes créditeurs des
banques...)
TN= trésorerie d'actif- trésorerie du passif
|
Cas d'une trésorerie négative ;
Actif
|
passif
|
Trésorerie d'actif dont :
- valeurs mobilières de placement
- disponibilités
|
Trésorerie du passif dont :
- découverts
- soldes créditeurs des banques
|
Trésorerie nette
|
Cas d'une trésorerie nette positive
Actif
|
Passif
|
Trésorerie d'actif dont :
- valeurs mobilières de placement
- disponibilités
|
Trésorerie du passif dont :
- découvert
- soldes créditeurs des banques
|
Trésorerie nette
|
I.3.3. interprétation économique47(*)
1. trésorerie nette positive
Dans ce cas, les ressources financières de l'entreprise
sont suffisantes pour couvrir le besoin (FR supérieur BFR) ce qui
signifie que la situation financière de l'entreprise est bonne qu'elle
est même en mesure de financer un surcroit de dépenses sans
recourir a un emprunt
2. trésorerie nette nulle
Dans ce cas, les ressources financières de l'entreprise
suffisent juste a satisfaire ses besoins (FR=BFR). La situation
financière de l'entreprise est équilibrée mais celle-ci ne
dispose d'aucune réserve pour financer un surplus des dépenses
que ce soit en termes d'investissement ou d'exploitation
3. trésorerie nette négative
Dans ce cas, l'entreprise ne dispose pas suffisamment des
ressources financières pour combler ses besoins ; doit donc
recourir a des financements supplémentaires a court terme
(découvert bancaire...) pour faire face a ses besoins de financement
d'exploitation. Il y a donc un risque financier a court terme si l'entreprise
ne parvient pas a accroitre rapidement ses ressources financières a long
terme, ou a limiter ses besoins d'exploitations a court terme
I.4. CAPITAL ECONOMIQUE
Le capital économique résulte d'une
stratégie commerciale et de production qui génère des
besoins de financement correspondant au capital économique. Ceux besoins
correspondent a l'acquisition d'immobilisations et aux décalages par les
cycles de production et commercial (appelé BFR). Il s'agit donc de
mettre en place les ressources financières permettant de faire face aux
besoins de financement
I.5. LIQUIDITE
Les analystes financiers complètes les informations en
étudiant le risque que court l'entreprise en matière de
liquidité
I.5.2. définition
La liquidité est la capacité qu'a un bien a se
transformer en monnaie ;
C'est l'aptitude d'un actif a devenir liquide c'est-a-dire
s'échanger commodément et rapidement contre
numéraire48(*)
I.5.1. types et déterminations des
liquidités
On distingue trois types de liquidité a
savoir ;
- liquidité générale
- liquidité réduite
- liquidité immédiate
1. Liquidité
générale(LG)
C'est la différence entre les valeurs circulantes et
les dettes a court terme. Elle indique la capacité de l'actif circulante
a faire face a l'exigibilité le plus rapprocher
2. Liquidité réduite
C'est la différence entre les valeurs circulantes hors
stocks et les dettes a court terme. Elle indique la capacité de
l'entreprise a couvrir ses dettes a court terme avec les valeurs circulantes
hors stocks
3. Liquidité immédiate (LI)
C'est la différence entre les valeurs disponibles et
les dettes a court terme. Elle mesure la capacité de l'entreprise a
payer ses dettes a court terme avec ses disponibles
I.6. SOLVABILITE
La solvabilité c'est la capacité qu'a une
personne morale ou physique a honorer ses exigences a l'échéances
Valeurs actives- dette totale
|
SECTION II. LES
INDICATEURS DE LA PERFORANCE FINANCIERE49(*)
La performance, concept de référence dans les
approches théoriques et dans la pratique économique
intègre des notions diverses dont les plus importantes sont la
croissance de l'activité, la profitabilité, la
rentabilité, la productivité, l'efficacité.
Dans cette section nous essayons de donner des explications
sur les termes ou éléments qui permettent de juger la performance
d'une entreprise. Ici le terme performance sont abordées en termes de
croissance, comprise comme l'aptitude de l'entreprise a augmenter son volume
d'activité.
Les indicateurs utilisés pour analyser cette croissance
sont ; les chiffre d'affaires, la valeur ajoutée, la production de
l'exercice.etc. ils sont étudiés et interprétés en
corrélation avec le potentiel humain. Le total du bilan,
l'investissement et avec d'autres paramètres concernant
l'environnement
L'analyse des performances concerne aussi les indicateurs
portant sur les résultats de l'entreprise, exprimé par les
indicateurs traditionnels (résultat d'exploitation, résultat
courant, résultat de l'exercice, le résultat financiers,
résultat exceptionnels...) et par les indicateurs privilégiant
les critères monétaires d'appréciation (les indicateurs de
cash flow) l'approche analytique des performances est développée
avec l'étude des aspects concernant la rentabilité de
l'entreprise sous ses acceptions économiques, commerciales et
financière
II.1. ANALYSE DES INDICATEURS
D4ACTIVITE
Les indicateurs d'activité permettent de connaitre la
valeur intrinsèque d'une entreprise portant sur les aspects industriels
et commerciaux
1. ANALYSE DE LA PRODUCTION DE L'EXERCICE
La production de l'exercice concerne les entreprises
industrielles de transformations et représente la totalité des
biens et services produits au cours d'un exercice. C'est un indicateur qui
s'obtient par l'addition des éléments suivant ;
Production vendue+ production stockée+production
immobilisée
|
La production vendue comprend tous les productions, les
travaux et les services facturés évalués en prix de vente,
elle est une composante de l'exploitation qu'a la vocation d'obtenir des
ressources financières a l'entreprise. Il s'agit du CA des
activités industrielles ;
La production stockée est la variation des stocks,
d'encours et de produits finis(stockage ou déstockage) valorisé
en cout de production
La notion de production se rapporte aux produits
fabriqués dans l'entreprise. C'est-a-dire provenant d'une
activité industrielle de transformation et aux activités des
services. On retient pour son évaluation de la valeur détour des
biens et services produit au cours de l'exercice qu'ils aient été
rendus, stockées ou utilisé par l'entreprise pour
elle-même
De ce fait, la production est considérée comme
meilleur indicateur de l'activité de l'entreprise industrielle que le
chiffre d'affaires. On constate toute fois dans la pratique de la plus part des
entreprises, sauf celle a cycle long, la production vendue représente
souvent la quasi-totalité de la production 50(*)
2. ANALYSE DE LA MARGE COMMERCIALE (MC)
La marge commerciale est un indicateur pour les entreprises
qui vendent des marchandises, les marchandises sont des biens achetés
revendus en l'état, c'est-a-dire sans opérés des
transformations, il s'agit d'une activité de négoce ; la
marge commerciale mesure la marge dégagée par le négoce de
marchandises
MC=ventes des marchandises-stock vendu
|
L'analyse de L a marge commerciale est plus significative
lorsqu'elle est réalisée au niveau des groupes de productions et
de chaque type des produits
L'analyse par produit assure une meilleure appréciation
des performances et permet l'élaboration d'une politique commerciale
spécifique quelque soit le niveau d'investigation, l'indentification des
variables de la marge commerciale présente un intérêt dans
les processus de prise de décision
3 ANALYSE DE LA VALEUR AJOUTEE(VA)
L'activité de l'entreprise peut être soit de
produire et de vendre des biens et services, soit uniquement d'assurer leur
commercialisation de l'entreprise, le mécanisme de création de
valeurs ajoutée se présente ainsi :
Consommation provenant de tiers
|
entreprise
|
Vente des biens et services
|
La valeur ajoutée est l'accroissement de valeur
apporté par l'entreprise a ce qu'elle achète a
l'extérieur, c'est-a-dire aux consommateurs en provenance des tiers.
Elle représente ma richesse créée par la
valorisation des ressources technique, humaine et financières de
l'entreprise
La valeur ajoutée peut se calculer par deux
méthodes :
- La méthode soustractive ;
- La méthode additive ;
VA= (production totale +MB)- consommations
intermédiaires
|
A. Méthode soustractive
La valeur ajoutée se calcule ainsi ;
Qe : production de l'exercice
C : consommation en provenant des tiers
Les consommations intermédiaires (consommation en
provenance des tiers) comprennent : les matières premières
et les matériaux, les composants, l'énergie, le combustible,
l'eau et les services externes (loyer, sous traitance, publicité, en
bref tout ce qui est facturée par des fournisseurs a l'entreprise
B. Méthode additive
La valeur ajoutée est une richesse créée
par l'entreprise et destinée a rémunérer ses
différents partenaire aussi ; la valeur ajoutée peut se
calculer par l'addition de tous les postes qu'elle
rémunère : les salaires, intérêts, le
résultat net.
Aussi, elle peut être un instrument de mesure
plurivalent la valeur ajoutée permet l'appréciation de la
dimension de l'entreprise de sa taille économique ; la valeur
ajoutée exprime l'apport économique, le surplus de production
crée par son propre effort
4. ANALYSE DU CHIFFRE D'AFFAIRES (CA)
L'analyse du chiffre d'affaires est nécessaire pour
caractériser la place de l'entreprise dans son secteur d'activité
sa position sur le marché ; ses aptitudes à
développer différentes activités d'une manière
profitable.
Le chiffre d'affaires représente le montant de
l'affaire réalisée par l'entreprise avec les tiers dans
l'exercice de l'activité professionnelle, normale et courante. Il est
constitué par la somme des ventes de marchandises (négoce) et de
la production vendue de biens et des services (production)
Les principaux aspects de l'analyse du chiffre d'affaires
visent la dynamique du chiffre d'affaires, la structure des activités,
le système de facteur explicatif de l'évolution du chiffre
d'affaires
CA=ventes de marchandise+Production vendue
|
II.2 LES INDICATEURS DES
RESULTATS
Dans ce point nous retenons trois indicateurs qui sont :
- Excédent brut d'exploitation (EBE)
- Résultat net d'exploitation
- Résultat net de l'exercice
-
1. EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (EBE)
L'EBE est le premier solde intermédiaire de gestion qui
présente une signification en terme de rentabilité, il indique la
condition de l'exploitation a la formation des résultats de
l'entreprise. Cet indicateur met en évidence les performances
économiques d'une entreprise sur le plan industriel et/ou commercial. Sa
valeur est indépendante du système d'amortissement adopté,
de la politique financière et fiscale et les éléments
exceptionnels. Cela permet des comparaisons intra sectorielle pertinentes.
Il est calculé par la différence entre d'une
part la VA produite éventuellement augmentée des subventions
d'exploitation accordée a l'entreprise, et d'autre part les frais de
personnel et les impôts a la charge de l'entreprise (non comprise les
impôts sur les bénéfices)
· L'utilité :
L'excédent brut d'exploitation mesure le profit
économique brut provenant du cycle d'exploitation
Il représente ce qui reste a l'entreprise de la VA un
indicateur du surplus monétaire potentiel dégagé par les
activités industrielles et commerciales.
C'est la ressource fondamentale que exprime donc la
capacité de celle-ci a engendré des ressources et a ce titre, il
sert de charnière entre les résultats de l'entreprise et le
calcul de la capacité d'autofinancement du tableau des emploie et des
ressources
C'est un indicateur, retenu pour appréhender la
performance économique de l'entreprise
Il constitue une marge indépendante des
décisions financières de l'entreprise et de sa politique
fiscale
EBE=(VA+produits divers sub. D'exploitation)-(impôt et
taxes+charges de personnel+charges diverses)
|
- Une différence positive ; signifie un
excédent brut d'exploitation
- Une différence négative ; signifie une
insuffisance brute d'exploitation
L'EBE mesure la contribution globale apportée par
l'exploitation a l'autofinancement de l'entreprise
2. RESULTAT NET D'EXPLOITATION(RNE)
Il représente le profit économique de
l'entreprise. Il est égale a l'EBE corrigé des charges et
produits calculés d'exploitation ainsi que des charges et produits de
gestion courante en prenant en compte ce dernier dans le calcul du
résultat d'exploitation
· L'utilité :
Le résultat net d'exploitation constitue un
deuxième indicateur de profit économique de l'entreprise. Il
mesure la performance industrielle et commerciale de l'entreprise
indépendamment de toute politique financière, fiscale de
distribution de dividendes mais en tenant compte de la consommation de capital
fixe (amortissement) par rapport a l'EBE, il n'est plus influencé par la
forme de la fonction de production autrement dit de l'importance respective du
capital et du travail et de son évolution dans le temps, en particulier,
il permet de meilleur comparaison inter entreprise cependant,
l'évolution comptable des précisions des actifs d'exploitation
induisent un biais dans l'évolution des performances économiques
RNE=EBE+reprise/amort et prov d'exploitation-dotation aux
amort et prov d'exploitation
|
Le résultat d'exploitation peut être
calculé directement comme différence entre les produits
d'exploitation et les charges d'exploitation
3. RESULTAT NET DE L'EXERCICE
Il est établi à partir des résultats
courant, et exceptionnel, sous déduction de la participation des
salariés aux résultats de l'entreprise et des impôts sur le
bénéfice. Le résultat net constitue la mesure comptable
du profit distribuable aux actionnaires, la part du résultat mis en
réserves est une composante de l'autofinancement de la croissance de
l'entreprise
Il représente la synthèse du résultat
courant et exceptionnel corrigé par la participation de salarié
et les impôts sur les bénéfices
Le résultat de l'exercice, concrétisé par
le profit a al perte, caractérise, tous les secteurs de
l'activité économique (de production de distribution et de
prestation de service) financière et exceptionnel d'une entreprise la
valeur de cet indicateur dépend notamment de la politique
d'approvisionnement (la forme, la structure t le rythme des entrées, des
ventes, de l'utilisation de ressources matérielles et humaines, et de la
politique financière
Chaque société doit chercher la maximisation de
son profit c'est-a-dire la croissance de sa valeur patrimoniale.
L'identification des possibilités d'augmentation du profit
nécessité une investigation approfondie a celui-ci en dynamique
et par le rapport aux objectifs, aux réalisations de concurrents
RN=résultat d'exploitation+résultat financier+
résultat exceptionnel-
|
II.3. ANALYSE DES INDICATEURS
DE RESULTAT MONNETAIRE
1. CASH FLOW
Le résultat comptable ne caractérise par les
potentiels de liquidité de l'entreprise, parce qu'il englobe autant les
produits et les charges monétaires, qui des produits et charges non
monétaires (calculés). Le flux net monétaire
dégagé par l'activité d'une entreprise est connu sous la
dénomination de surplus monétaire. En pratique la notion de
surplus monétaire est désigné par une série de
terme qui ont souvent une contenue différent selon les auteurs ou les
pays.
Le cash flow signifie le surplus monétaire
généré par une opération particulière ou par
l'ensemble des activités de l'entreprise. Entre le cash flow et le
bénéfice comptable on constate des différences
significatives
Le bénéfice comptable est un résultat
global exhaustif calculé en fonction de la totalité des produits
et des charges. Le cash flow partiel qui complique seulement les composants
monétaire
Les différents types de cash flow peuvent être
structurés selon les critères suivants :
- Selon la réglementation de l'impôt : le
cash flow (avant impôt) cash flow (âpres impôt)
- Selon le périmètre d'activité :
cash flow globale (englobant toutes les opérations d'exploitation) cash
flow
2. CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT(CAF)
La CAF est un surplus monétaire net global. Le
qualificatif (net) signifie que cet indicateur est calculé âpres
impôt le caractère globale s'explique par le fait qu'il est
généré par toute l'activité de l'entreprise par
rapport a l'excédent brut d'exploitation que représente un flux
monétaire généré seulement par l'exploitation la
CAF tient compte de toutes les activités de l'entreprise. L'exploitation
financière, exceptionnelle. La CAF peut être calculée par
la méthode soustractive ou par la méthode additive
A. Méthode soustractive
Selon la première méthode, la CAF
représente la différence entre les produits et les charges
monétaire
Ainsi pour déterminer la CAF :
CAF=EBE+autres produits d'exploitations-autres charges
d'exploitation+produits financiers-charges financières+produits
exceptionnel-charges exceptionnelles-impôt sur le bénéfice
|
B. Méthode additive
La CAF peut également être calculée
ainsi ;
CAF= résultat de l'exercice+dot.aux amort.et prov.
D'exploitation fin. Exceptionnelle-reprise sur prov. D'exploitation fin.
Exceptionnelle+valeur nette comptable+produits des cession
d'actif+quote-part-part des subv. D'expoit. d'investis. Visé au
résultat de l'exercice
|
- Interprétation de la CAF
La CAF est un indicateur qui permet d'apprécier la
capacité de l'entreprise a dégagé les ressources internes
de financement se sa propre activité le montant de la CAF mesure la
possibilité qu'aucune entreprise de rembourser sa dette le ratio
suivant ; dénommé « ratio de capacité
de remboursement de dettes financières au travers de la CAF annuelle
dégagées par l'entreprise.
La CAF représente un autofinancement potentiel. La
richesse créée réellement est appréciée
après déduction de la rémunération des
actionnaires : on l'appelle autofinancement
Autofinancement= CAF-dividende distribués
|
L'autofinancement de l'exercice contribue a la consolidation
de la mesure financière de l'entreprise et a son extension. En ce qui
concerne l'analyse de l'autofinancement, on distingue 3 niveaux ;
· Autofinancement minimum
· Autofinancement de maintien
· Autofinancement de développement
II.4. ANALYSE DE LA
RENTABILITE
Etre solvable est une condition nécessaire et non
suffisante de pérennité de l'entreprise de l'entreprise celle-ci
se doit, sa solvabilité étant assurée, d'être
performante, d'être rentable. Au delà des objectifs de
pérennité et de croissance, le but final des propriétaires
est assurer par le biais de l'entreprise qu'ils possèdent, leur propre
enrichissement
1. RENTABILITE ECONOMIQUE
L'analyse de la rentabilité économique se
caractérise par l'étude du cout des moyens d'exploitation mis en
oeuvre ainsi que par l'analyse de la production, de la vente ou de la
prestation de service réalisée grâce a ses moyens,
abstraction faite des problèmes nés de la politique de
financement. Elle offre des indicateurs permettant un contrôle analytique
de l'élaboration du résultat et favorisé, par son
caractère plus économique que financier. Les études
comparatives au sein d'une même branche d'activité et aussi les
comparaisons de secteurs à secteur
- Entreprise commerciale
Rentabilité eco.=EBE/CAHT
|
Rentabilité eco.=R.E/CAHT
|
- Entreprise industrielle
EBE/total actif
|
R.E/total actif
|
Rentabilité économique d'une entreprise
dépend de la marge commerciale qui est égale a la
différence entre la vente des marchandises et le cout d'achat de ces
marchandises
Pour une entreprise industrielle, il est intéressant de
distinguer le cout des facteurs de production externes (consommation
intermédiaires) de ce que l'entreprise a elle-même mis en
oeuvre ; c'est-a-dire la valeur ajoutée
2. RENTABILITE FINANCIERE
La rentabilité financière permet
d'apprécier le taux d'investissement réalisé par le
capital a risque c'est-a-dire l'enrichissement de l'exercice qui revient aux
associés, par rapport aux sommes qu'ils ont apportées au
laissées au fil des années précédentes.
Plus le résultat net est positif est
élevé plus la rentabilité financière est bonne.
Cependant, pris isolement, le bénéfice ne doit pas être
considéré comme un indicateur de performance des moyens propres
dont dispose l'entreprise, mains encore comme une variable de comparaison entre
entreprises appartenant au même secteur
La rentabilité financière est mesurée par
le rapport entre le résultat net les capitaux propres cette
rentabilité est mesurée par me rapport
Résultat net/capitaux propres
|
La mesure des capitaux propres pose un problème de
date, un problème de croix des rubriques et un problème
d'évaluation. D'abord il faut, savoir a quelle date il convient de se
situer pour apprécier le niveau des capitaux propres.
Généralement les analyste comparent le résultat avec les
capitaux propres avant affectation du résultat, en prenant garde a une
éventuelle modification structurelle et cours d'exercice
3. TAUX D'INTERET(TI)
Le taux d'intérêt est un prix : c'est le
prix qu'il faut payer pour emprunter de l'argent, c'est aussi le prix que l'on
reçoit quand on prête l'argent. Ce prix s'exprime sous la forme
d'un taux
Le taux d'intérêt est en général
annuel, mais il peut tout aussi bien être mensuel. Il faut donc en
principe préciser la période concernée par ce prix.
Cependant, quand on ne précise pas, on suppose implicitement qu'il
s'agit d'un taux annuel
TI= intérêt/ emprunta moyen et long terme
|
4. EFFET DE LEVIER
Est la conséquence du poids de l'endettement sur la
rentabilité. Il explique la différence entre la
rentabilité économique et la rentabilité
financière. Lorsque sa rentabilité économique est
supérieure au taux d'intérêt de ses dettes (bras de
levier), l'entreprise obtient une rentabilité financière
supérieure a la rentabilité économique.
On distingue :
- Effet de massue : l'endettement diminue la
rentabilité financière. Re « au taux
d'intérêt
- Effet boomerang : synonyme de l'effet de massue
- Effet de ciseaux : lorsque la croissance du
chiffre d'affaires tend a réduire ma trésorerie a partir d'un
certain seuil du fait de l'augmentation de l'activité
Principe : le concept d'effet de levier résulte de
la possibilité de répartir le financement des emplois de
l'entreprise entre :
- L'endettement, rémunéré par les frais
financiers déductibles de l'impôt sur les
sociétés
- Les fonds propres, rémunérés en
théorie par le bénéfice net
Le principe de l'effet de levier stipule que « tant
que l'entreprise peut emprunter aux tiers a un cout inférieur au taux
interne de rentabilité, elle a intérêt a accroitre son
endettement, la rentabilité des capitaux propres croitra alors plus que
proportionnellement. A l'inverse, si la rentabilité des fonds investis
tombe en dessous du cout des emprunts, il joue en sens inverse et l'impact sur
le rendement des fonds propres sera d'autant plus fort que l'endettement sera
élevé »
Endettement/fonds propres
|
II.5. ANALYSE PAR LA METODE
DES RATIOS
C'est une liaison chiffrée entre deux aspects
financiers particuliers. L'intérêt des ratios réside sur
tout dans le fait qu'ils permettent des comparaisons soit sur plusieurs
périodes, soit entre plusieurs entreprises. le choix des ratios a
utiliser dépend des problèmes a étudier.
Ces outils sont notamment utilisés dans la phase
d'évaluation menée avant de racheter une entreprise ou pour
comparer ses performances avec les autres entreprises du même secteur
Une fois calculés, les ratios d'analyse
financière permettent d'obtenir des informations simples à
analyser qui permettront de détecter facilement les points forts et les
points faibles de l'entreprise
Il existe une multitude de ratios d'analyse financière
et il convient donc de sélectionner les plus pertinents en fonction de
votre entreprise et de votre activité. Le premier clés a
retenir
Il existe plusieurs typologies de ratios ;
- Ceux qui permettent d'étudier la rentabilité
de l'entreprise
- Ceux qui permettent d'analyser la structure
financière
- Et enfin des ratios liés à l'activité
I. LES RATIOS DE RENTABILITE
Les ratios de rentabilité évaluent dans quelle
mesure une entreprise génère des bénéfices.
L'objectif de maximisation de la valeur de l'entreprise étant ultimement
relié a la réalisation des bénéfices, il est facile
de comprendre l'importance des ratios de rentabilité ; ces ratios
intéressent aussi bien les actionnaires, les gestionnaires que les
créanciers.
- Le ratio de la marge bénéficiaire brute
- Le ratio de la marge bénéficiaire nette
- Le ratio de rentabilité de l'actif total
- Le ratio de rentabilité de la valeur nette
I.1. RATIO DE LA MARGE BENEFICIAIRE BRUTE
Le bénéfice brut ou la marge
bénéficiaire brute est l'excédent du montant des ventes
sur le cout des marchandises vendues ; le ratio de la marge
bénéficiaire brute désigne, quant a lui, le pourcentage du
bénéfice brut par rapport aux ventes évidemment, plus il
est élevé ; mieux c'est
Bénéfice brut/ventes nettes
|
I.2. RATIO DE LA MARGE BENFICIAIRE NETTE
Le ratio de l marge bénéficiaire nette est le
pourcentage de bénéfice net par dollar de vente, ce ratio
intéresse les administrateurs, les créanciers et les
actionnaires
Bénéfice net/ventes nettes
|
I.3. RATIO DE RENTABILITE DE L'ACTIF TOTAL OU CAPITAL
INVESTI
Ce ratio mesure la rentabilité de l'ensemble des actifs
ou capitaux investis dans l'entreprise. Evidemment, un ratio de
rentabilité du capital investi élevé indique une
utilisation efficace et rentable de l'actif.
I.4. RATIO DE RENTABILITE DE LA VALEUR
NETTE
Ce ratio qui intéresse surtout les actionnaires et les
gestionnaires indique le montant des bénéfices net par dollar de
l'avoir des actionnaires ou de la valeur nette
Bénéfice net /valeur nette
|
I.5. RATIO DE RENTABILITE ECONOMIQUE(ROI)
Définit la rentabilité économique de tous
les capitaux économique investis dans l'entreprise. Il est
déterminé par rapport entre ;
I.6. RATIO DE RENTABILITE FINANCIERE(ROE)
Mesure la rentabilité des capitaux propres investis
dans l'entreprise par les actionnaires. Contrairement au ROI, le ratio prend en
compte la structure financière de l'entreprise puisque le
résultat utilisé est celui après charges
financières
ROE=résultat net/capitaux propres
|
II. LES RATIOS DE LA STRUCTURE FINANCIERE
Les ratios de la structure financière permettent
essentiellement de mesurer la part de la dette (passif) utilisée dans le
financement de l'actif ainsi que la capacité de l'entreprise a faire
face a ses frais financiers au intérêt. Ces ratios
intéressent bien sur tous les créanciers (a court et long termes)
mais aussi les actionnaires, quoique pour des raisons opposées
1. RATIO DE STRUCTURE CONCERNANT LE PASSIF
Ces ratios permettent d'apprécier la politique de
financement de l'entreprise ;
- Stabilité du financement
- Autonomie financière de l'entreprise
1.1. RATIO DE STABILITE DU FINANCEMENT
La stabilité du financement peut être
apprécié de façon simple grâce a deux
ratios ;
(1)
Capitaux propres permanents/passif total
|
(2)
Dettes à court terme/passif total
|
1.2. RATIO D'AUTONOMIE FINANCIERE
Les ratios financier sont très appréciés
par les banquiers, le ratio d'indépendance financière
caractérise l'importance de l'endettement a long terme de l'entreprise
Capitaux propres/capitaux permanents
|
Ce ratio en principe ne devrait pas être inferieur a 50%
le montant des fonds empruntés a moyen et long terme ne doit pas
excéder le montant des capitaux propres.
2. LES RATIOS DE LIQUIDITE
Les ratios de liquidité mesurent la capacité de
l'entreprise a rembourser ses dettes a court terme (exigibilités)
autrement dit, ces ratios mesurent la solvabilité de l'entreprise a
court terme ;
2.1. RATIO DE LIQUDITE GENERALE OU RATIO DU
FR
Plus le ratio de liquidité générale d'une
entreprise est élevé plus celle-ci est en mesure de faire face a
ses engagements a court terme sans problème, un ratio de
liquidité générale trop élevé par rapport a
celui du secteur est souvent le signe d'une mauvaise gestion des
éléments a court terme
Actif a court terme/passif a court terme
|
Un ratio de liquidité générale inferieur
a 1 est critique, car il signifie que l'entreprise qui présente un tel
ratio est insolvable a court terme
2.2. RATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATE
Le ratio de liquidité immédiate indique la
capacité d'une entreprise a faire face a ses engagements a court terme
sans recourir a ses actifs a court terme non liquides, notamment les stocks
Actif a court terme-stocks/ passif a court terme
|
Un ratio de liquidité immédiate
légèrement inferieur a 1 peut être acceptable ; si le
ratio est inferieur a 0.50 la trésorerie est serrée
2.3. RATIO DE LIQUIDITE REDUITE
Celui-ci exclut les stocks de l'analyse ; ce faisant,
nous considérons que les stocks peuvent se révéler
insuffisamment liquides en cas de besoin urgent de réalisation (
certaines marchandises n'ayant de valeurs que si elles s'intègrent dans
le processus de production) il mesure la capacité de remboursement des
dettes a court terme en éliminant le stocks et les frais payés
d'avance(fausses créances) comme éléments les moins
liquides de l'actif a court terme
LR= valeurs réalisables+valeurs disponibles/dettes a
court terme
|
- Si le ratio est supérieur a 1 ; l'entreprise est
capable de payer ses dettes a court terme
Sans écouler les stocks
- Si le ratio est inferieur a 1 ; l'entreprise est
obligée de vendre les stocks pour payer ses dettes a court terme
- Si le ratio est égal a 1 ; ce qui s'affirme
rarement, puisqu'il est probable que les dettes a court terme soient toutes
exigibles immédiatement
2.4. RATIO D'ENDETTEMENT
Le ratio d'endettement mesure le niveau d'endettement de
l'entreprise et indique la proportion de l'actif total financé par les
dettes a court terme et a long terme
Un ratio d'endettement bas est préférable a un
ratio d'endettement élevé
2.5. RATIO DU PASSIF DE L'AVOIR (VALEUR
NETTE)
Ce ratio mesure la part du financement fourni par les
créanciers par rapport a celui fourni par les actionnaires (capital,
action et bénéfices non repartis confondus)
Passif total/valeur nette
|
I.I. LES RATIOS D'ACTIVITE ET DE GESTION
Les ratios de gestion permettent d'évaluer
l'efficacité avec laquelle les ressources de l'entreprise sont
utilisées. Cette évaluation se fait essentiellement en comparant
les ventes réalisées aux ressources de l'entreprise
1. RATIO DE ROTATION DES STOCKS
La rotation des stocks évoque l'alternance ou le
remplacement des stocks, le ratio de rotation des stocks indique donc le nombre
de fois que les stocks sont remplacés ou renouvelés dans
l'année. Plus ce ratio est élevé, plus souvent les stocks
sont renouvelés, ce qui correspond a une vente rapide de ceux-ci
Le ratio de rotation de stocks est donc une mesure de
l'efficacité de la gestion relativement aux stocks ;
Ventes nettes/stocks moyen
|
2. RATIO DE ROTATION DES IMMOBILISATIONS
Le ratio de rotation des immobilisations comme la
capacité d'une entreprise a générer des ventes a partir
des ses immobilisations mesure le nombre de dollars de ventes par dollar
d'immobilisation nette ;
Ventes nettes/immobilisations nettes
|
Si les immobilisations sont trop élevées cela
signifie qu'il y a des capacités de production inutilisées, et la
solution serait peut-être d'en vendre une partie.
Si par contre, ce sont les ventes qui sont trop faibles, alors
il faudra augmenter l'effort de vente
3. RATIO DE ROTATION DE L'ACTIF TOTAL
Le ratio de rotation de l'actif total mesure le degré
d'efficacité avec lequel l'actif total est géré. Il
indique donc le nombre de dollars de ventes que permet de
généré chaque dollar investi en actif total
Un niveau élevé de ce ratio traduit une
meilleure gestion de l'actif total
CHAP 4 : ETUDE
CRITIQUE DE L'APPRECIATION DE LA PERFORMANCE FINANCIERE A LA BRASIMBA
Dans ce chapitre il est question d'appliquer les
théories invoquées dans le chapitre précédent afin
d'apprécier la performance financière, nous allons faire une
étude approfondie de tous les indicateurs précité afin de
déterminer la capacité de la performance financière de
l'entreprise.
PRESENTATION DES ETATS
FINANCIERS
I.1 LES BILANS
Tableau N1 : BILANS COMPTABLE (ACTIF)
N°
|
RUBRIQUES
|
Valeurs nettes 2010
|
Valeurs nettes 2011
|
Valeurs nettes 2012
|
Valeurs nettes 2013
|
|
VALEURS IMMOBILISEES
|
|
|
|
|
20
|
Valeurs immobilisées incorporelles
|
313553176.36
|
458735083.69
|
534487641.58
|
534405852.74
|
22
|
Autres immobilisations corporelles
|
32658990104.14
|
53046720651.75
|
163344436622.79
|
159815648320.42
|
24
|
Avances et acomptes sur immo en
|
|
9304243425.55
|
1720510292.78
|
7446261308.67
|
26
|
Prêt et autres créances à LT
|
|
|
|
285628124.67
|
27
|
Prêt et autres créances a MT
|
|
|
221446402.57
|
|
|
TOTAL VALEURS IMMOBILISEES
|
32972543280.50
|
62809629160.99
|
165820880959.72
|
168081953606.50
|
|
VALEURS D'EXPLLITATIONS
|
|
|
|
|
30
|
Marchandises
|
275628187.56
|
1371774581.33
|
805201217.73
|
913295316.75
|
31
|
Matières et fournitures
|
5053259135.00
|
12587427712.05
|
17590668492.82
|
23807856976.98
|
32
|
Emballages commerciaux
|
7870996002.08
|
7814229276.51
|
15103330105.34
|
18157473176.30
|
34
|
Produits finis
|
1010370199.46
|
1123806878.03
|
2155919906.25
|
1979204552.22
|
35
|
Produits et travaux encours
|
1005775813.22
|
1098699969.42
|
1714446065.60
|
2452018483.93
|
36
|
Stock a l'extérieur
|
9062440418.98
|
863802066.06
|
14260660711.82
|
8302440776.76
|
|
TOTAL VALEURS D'EXPLOITATIONS
|
24278469856.30
|
32633958683.40
|
51630226499.56
|
55612289282.94
|
|
VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs avances et acompte
|
|
328270298.87
|
|
3050649809.63
|
41
|
Clients
|
165652524.77
|
208675516.24
|
142119356.41
|
2518688529.47
|
42
|
Personnel
|
143171920.65
|
82554674.74
|
5957949.04
|
-905790344.13
|
43
|
Etat
|
764430529.68
|
729688941.39
|
9713307344.44
|
8535678988.40
|
45
|
Société apparentées
|
0
|
0.00
|
8189671.70
|
1273911986.79
|
46
|
Débiteurs divers
|
353963959.38
|
582955232.92
|
1194898807.59
|
1680394077.42
|
47
|
Compte de régularisation d'actif
|
1188773486.59
|
13056170736.74
|
|
|
|
TOTAL VALEURS REALISABLES
|
2615992420.97
|
14988315400.94
|
11118094674.18
|
16153533047.58
|
|
VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
|
|
56
|
Banques et institutions financières
|
2908147877.66
|
2519623184.74
|
3988098265.35
|
6720085818.81
|
57
|
Caisse
|
182619311.12
|
133082910.49
|
143493600.46
|
87439221.62
|
|
TOTAL VALEURS DISPONIBLES
|
3090767188.78
|
2652706095.23
|
4126591865.81
|
6807525040.43
|
|
TOTAL GENERAL
|
62957772746.55
|
113084679340.56
|
232695793999.27
|
246655300977.45
|
Source : service de comptabilité BRASIMBA
Tableau n°2 : BILANS
COMPTABLE (PASIF)
N°
|
RUBRIQUES
|
Valeurs nettes 2010
|
Valeurs nettes 2011
|
Valeurs nettes 2012
|
Valeurs nettes 2013
|
|
I.CAPITAUX PROPRES
|
|
|
|
|
10
|
Capital
|
14590577856.96
|
22282445562 .74
|
22282445562.74
|
22282445562.74
|
11
|
Réserves
|
291403599.75
|
291403599.75
|
1112805922.26
|
1767696720.78
|
11.5
|
Autres réserves
|
3009319457.11
|
3009319457.11
|
1853931080.81
|
24356298267.57
|
12
|
Report a nouveau
|
-6259048095.66
|
-4342152686.47
|
-4342152686.46
|
|
13
|
Résultat a conservé
|
1957623209.19
|
16428046450.22
|
10891060671.74
|
-1818164122.83
|
14
|
Plus values et provisions règle
|
|
9511942227.56
|
29878474858.37
|
29878474858.37
|
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES
|
13589876027.57
|
47181004610.91
|
78361965409.46
|
76466751286.37
|
|
II.EMPRUNTS A LONG & MOYEN TERME
|
|
|
|
|
17
|
Emprunt et dette a moyen terme
|
24872165280.57
|
33445170310.32
|
9499160161.60
|
124643751.00
|
18
|
Provision
|
732664706.05
|
547803509.32
|
94991601624.78
|
95169293379.78
|
|
TOTAL EMPRUNTS A LONG & MT
|
249455829986.62
|
33992973819.64
|
95155167786.38
|
95293937130.78
|
|
III.DETTES A COURT TERME
|
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
18286188018.32
|
25789548799.69
|
41203813748.67
|
55185451980.18
|
41
|
Clients, avances et acomptes
|
1826465182.89
|
1399569390.39
|
1211769195.95
|
5189012745.08
|
42
|
Personnel
|
|
|
56940876.99
|
33147977.55
|
43
|
Etat
|
2765426182.24
|
3236964005.29
|
10982511797.13
|
4733749503.37
|
44
|
Propriétaires et associés
|
5282886.00
|
5306886.00
|
6517328.18
|
7919649.89
|
45
|
Société apparentées
|
460310043.70
|
660103101.18
|
3218194971.02
|
35147977.55
|
46
|
Créditeurs divers
|
3488601.76
|
121271344.11
|
1054488432.24
|
2241391093.26
|
47
|
Compte de régularisation
|
415905817.67
|
697937383.35
|
1444424362.25
|
|
50
|
Emprunt a moins d'un an
|
|
|
|
|
|
TOTAL DETTES A COURT TERME
|
23763066732.58
|
31910700910.01
|
59178660803.43
|
74894612560.04
|
|
TOTAL GENERAL
|
62957772746.55
|
113084679340.56
|
232695793999.27
|
246655300977.45
|
Source : service comptable BRASIMBA
I.2 TABLEAUX DES
FORMATIONS DE RESULTATS
Tableau n° 3 : tableau de formation de
résultat 2010
N°
|
RUBRIQUES
|
DEBUT
|
CREDIT
|
70
|
Ventes de marchandises
|
|
2465454989.98
|
60
|
Stocks vendu
|
2031112985.22
|
|
80
|
MARGE BRUTE
|
|
434342004.76
|
80
|
MARGE BRUTE
|
|
434342004.76
|
71
|
Production vendue
|
|
100905015844.44
|
72
|
Production stockée
|
|
91761130.20
|
73
|
Travaux fait par l'entreprise elle-même
|
|
0
|
61
|
Matières et fournitures consommés
|
43111787746.26
|
|
62
|
Transport consommés
|
4399899439.87
|
|
63
|
Autres service consommés
|
6078142427.94
|
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
47837289365.33
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
47837289365.33
|
74
|
Produits et profits divers
|
|
144016352.04
|
76
|
Subvention d'exploitation
|
|
|
77
|
Intérêt et dividendes reçus
|
|
0
|
78
|
Reprise provision pour dépréciation
|
|
1228294053.04
|
64
|
Charges et pertes diverses
|
15134231748.49
|
|
65
|
Charges du personnel
|
6515097971.58
|
|
66
|
Contribution et taxes
|
17051017490.34
|
|
67
|
Intérêt
|
1150641851.67
|
|
68
|
Dotation provisions pour dépréciation
exigibles
|
|
|
82
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
9358610708.33
|
|
82
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
9358610708.33
|
|
78
|
Reprise/amort et provision non exigible
|
|
0
|
68
|
Dotation amort et provision non exigible
|
7643430762.46
|
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
1715179945.87
|
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
|
|
84
|
Résultat sur cession d'immobilisation
|
|
|
|
Plus values de cession
|
|
242442262.96
|
|
Moins values de cession
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
|
171519946.23
|
83
|
Résultat net hors d'exploitation
|
|
|
85
|
RESULTAT NET AVANT CONTRIBUTION
|
|
1957623209.19
|
86
|
Contribution sur les revenues professionnelles
|
|
|
87
|
RESULTAT DE LA PERIODE A AFFECTER
|
|
|
86
|
Contribution sur les revenues professionnelles
|
|
|
85
|
Résultat net avant contribution sur les revenus
|
|
1957623209.19
|
86
|
Contribution sur les revenus professionnels
|
|
|
87
|
RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER
|
|
1957623209.19
|
Source : service de comptabilité BRASIMBA
Tableau n° 4 : TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT
2011
N°
|
RUBRIQUES
|
DEBUT
|
CREDIT
|
70
|
Ventes de marchandise
|
|
1465079833.32
|
60
|
Stocks vendus
|
1389627109.42
|
|
80
|
MARGE BRUTE
|
|
75452723.90
|
80
|
MARGE BRUTE
|
|
75452723.90
|
71
|
Production vendue
|
|
113997577122.65
|
72
|
Production stockée
|
|
206360834.76
|
73
|
Travaux fait par l'entreprise pour elle-même
|
|
|
61
|
Matières et fournitures consommés
|
52553056240.68
|
|
62
|
Transport consommé
|
5308320359.12
|
|
63
|
Autres services consommés
|
9303573991.23
|
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
47114440090.28
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
47114440090.28
|
74
|
Produits et profits divers
|
|
2141068928.56
|
76
|
Subvention d'exploitation
|
|
|
77
|
Intérêt et dividendes reçus
|
|
|
78
|
Reprise/provision pour dépréciation exigible
|
|
917229350.77
|
64
|
Charges et pertes diverses
|
13917489963.63
|
|
65
|
Charges du personnel
|
8010431237.01
|
|
66
|
Contribution et taxes
|
1839625862.51
|
|
67
|
Intérêt
|
113808097.03
|
|
68
|
Dotations provision pour dépréciation
exigible
|
|
|
82
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
|
25267110604.53
|
82
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
|
2526110604.53
|
78
|
Reprise/amort et provision non exigible
|
|
|
68
|
Dotation amort et provision pour dépréciation
|
8782711290.99
|
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
|
16484399313.54
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
|
16484399313.54
|
84
|
Résultat sur cession d'immobilisation
|
|
|
|
Plus values de cession
|
|
|
|
Moins values de cession
|
-56352863.32
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
|
148439913.54
|
85
|
RESULTAT NET AVANT CONTRIBUTION
|
|
16428046450.22
|
85
|
Résultat net avant contribution
|
|
16428046450.22
|
86
|
Contribution sur les revenus professionnels
|
|
|
87
|
RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER
|
|
16428046450.22
|
Source : service comptable BRASIMBA
Tableau n° 5 : TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT
2012
N°
|
RUBRIQUES
|
DEBUT
|
CREDIT
|
70
|
Ventes de marchandise
|
|
993535164.59
|
60
|
Stock vendus
|
914824985.94
|
|
80
|
MARGE BRUTE
|
|
78710178.65
|
80
|
MARGE BRUTE
|
|
78710178.65
|
71
|
Production vendue
|
|
113430923527.00
|
72
|
Production stockée
|
|
1647596956.33
|
73
|
Travaux fait par l'entreprise pour elle-même
|
|
1892833435.17
|
61
|
Matières et fournitures consommées
|
53484595082.81
|
|
62
|
Transport consommé
|
6050702122.56
|
|
63
|
Autres services consommés
|
11819164591.87
|
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
-44795602299.91
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
44795602299.91
|
74
|
Produits et profits divers
|
|
12003837194.90
|
76
|
Subvention d'exploitation
|
|
|
77
|
Intérêt et dividendes reçus
|
|
0
|
78
|
Reprise/provision pour dépréciation exigible
|
|
681020717.83
|
64
|
Charges et pertes divers
|
13355140643.68
|
|
65
|
Charge du personnel
|
20826880881.79
|
|
66
|
Contribution et taxe
|
3292399689.76
|
|
67
|
Intérêt
|
1984581963.02
|
|
68
|
Dotation provision pour dépréciation exigible
|
|
|
82
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
|
-28021457034.39
|
82
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
|
28021457034.39
|
78
|
Reprise/amort et provision non exigible
|
|
0
|
68
|
Dotation amort et provision non exigible
|
11652819720.25
|
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
16368637314.14
|
|
84
|
Résultat sur cession d'immobilisation
|
|
|
|
Plus values de cession
|
|
|
|
Moins values de cession
|
824782885.61
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
|
16368637314.14
|
85
|
RESULTAT NET AVANT CONTRIBUTION
|
|
17193420199.74
|
85
|
Résultat net avant contribution
|
|
17193420199.74
|
86
|
Contribution sur les revenus professionnels
|
|
6302359530.00
|
87
|
RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER
|
|
10891060669.74
|
Source : service comptable BRASIMBA
Tableau n° 6 : TABLEAU DE FORMATION DE
RESULTAT 2013
N°
|
RUBRIQUES
|
DEBUT
|
CREDIT
|
70
|
Ventes de marchandise
|
|
6714078704.61
|
60
|
Stock vendu
|
-31989323.95
|
|
80
|
MARGE BRUTE
|
-31989323.95
|
6714078704
|
80
|
MARGE BRUTE
|
|
|
71
|
Productions vendues
|
|
128385934995.84
|
72
|
Productions stockées
|
|
1085770043.30
|
73
|
Travaux fait par l'entreprise pour elle-même
|
|
58728000.00
|
61
|
Matières et fournitures consommée
|
62455069954.66
|
|
62
|
Transport consommé
|
9723562418.55
|
|
63
|
Autres services consommés
|
14878394205.31
|
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
87025037254.57
|
136244511743.75
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
87025037254.57
|
136244511743.65
|
74
|
Produits et profits divers
|
|
1009106985.95
|
76
|
Subvention d'exploitation
|
|
|
77
|
Intérêt et dividendes reçus
|
|
0.00
|
78
|
Reprise/ provision et dépréciation exigible
|
|
|
64
|
Charges et pertes divers
|
10284505494.85
|
|
65
|
Charges du personnel
|
13495688026.47
|
|
66
|
Contributions et taxe
|
2949052865.59
|
|
67
|
Intérêt
|
704445744.63
|
|
68
|
Dotation provision non exigible
|
|
|
82
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
114458729386.11
|
137253618729.70
|
82
|
RESULTAT BRUT `EXPLOITATION
|
|
22794889343.59
|
78
|
Reprise s/amort et provision
|
|
596265165.39
|
68
|
Dotation amort et prov non exigible
|
23367599874.13
|
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
23367599874.13
|
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
|
|
84
|
Résultat sur cession d'immobilisation
|
|
23554634.85
|
|
Plus values de cession
|
|
|
|
Moins values de cession
|
1244132828.74
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
|
23554634.85
|
83
|
Résultat net hors exploitation
|
|
|
85
|
RESULTAT NET AVANT CONTRIBUTOION
|
1244132828.74
|
-1220578193.80
|
86
|
Contribution sur les revenus professionnels
|
597585928.94
|
|
87
|
RESULTAT DE LA PERIODE AFFECTER
|
|
-1818164122.83
|
Source : service de comptabilité BRASIMBA
LE RETRAITEMENT DES
DONNES
Avant l'analyse du bilan, une préparation
méthodique des documents s'impose. Cette préparation est tout
d'abord nécessaire parce que le bilan est établi dans une optique
comptable que ne converge pas avec la perspective analytique de diagnostic
financier
Il appartient donc aux analystes de corriger les effets des
certains décalages que le formalisme comptable peut introduire entre la
réalité économique du patrimoine et sa
représentation bilancielle
Cette phase préalable à l'analyse revêt
une importance croissance car si elle n'est pas prise en considération,
elle peut créer une certaine opacité, et fausser
l'interprétation des paramètres financiers en compromettant toute
tentative de comparaison inter entreprise
L'objet étant parvenir à un bilan
corrigé, plus proche de la réalité économique et
qualifier de bilan financier d'une part et du bilan fonctionnel d'autre part
II.1 TRAITEMENT DES
DONNES
Tableau n° 7 : ACTIF DES BILANS
RETRAITE
N°
|
RUBRIQUES
|
Valeurs nettes 2010
|
Valeurs nettes 2011
|
Valeurs nettes 2012
|
Valeurs nettes 2013
|
|
I. VALEURS IMMOBILISEES
|
|
|
|
|
20
|
Valeurs immobilisées incorporelle
|
62710635.26
|
91747016.72
|
106897528.3
|
106881170.5
|
22
|
Autres immobilisations incorporelles
|
32658990104.14
|
53046720651.75
|
163344436622.70
|
159815648320.42
|
24
|
Avances et acomptes sur immo
|
0
|
9304243425.55
|
1720510292.72
|
7446261308.67
|
26
|
Prêt et autres créances à LT
|
0
|
0
|
0
|
285638124.67
|
27
|
Prêt et autres créances à MT
|
0
|
0
|
221446402.57
|
0
|
|
TOTAL VALEURS IMMOBILISEES
|
32721700739.41
|
62442711094.03
|
165393290846.45
|
167654428922
|
|
II. VALEURS D'EXPLOITATION
|
|
|
|
|
30
|
Marchandises
|
275628187.56
|
1371774581.33
|
805201217.73
|
913295316.75
|
31
|
Matières et fournitures
|
5053259135.06
|
12587427712.05
|
17590668492.82
|
23807856976.98
|
32
|
Emballages commerciaux
|
7870996002.08
|
7814229276.51
|
15103330105.34
|
18157473176.30
|
34
|
Produits fini
|
1010370199.46
|
1123806878.03
|
2155919906.25
|
1979204552.22
|
35
|
Produits et travaux encours
|
1005775813.22
|
1098699969.42
|
1714446065.60
|
2452018483.93
|
36
|
Stock a l'extérieur
|
9062440418.98
|
8638020266.06
|
14260660711.82
|
8302440776.76
|
|
TOTAL VALEURS D'EXPLOITATION
|
24278469856.30
|
32633958683.40
|
51630226499.56
|
55612289282.9
|
|
III. VALEURS REALISABLE
|
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs avances et acomptes
|
0
|
328270298.87
|
0
|
3050649809.63
|
41
|
Clients
|
165652524.77
|
208675516.24
|
142119356.41
|
2518688529.47
|
42
|
Personnel
|
143171920.65
|
82554674.74
|
5957949.04
|
-905790344.13
|
43
|
Etat
|
764430529.58
|
729688941.39
|
9713307344.44
|
8535678988.40
|
45
|
Société apparentées
|
0
|
0
|
8189671.70
|
127394077.42
|
46
|
Débiteur divers
|
353963959.38
|
582955232.96
|
1194898807.59
|
1680394077.42
|
47
|
Compte de régularisation
|
188773486.59
|
13056170736.74
|
|
|
|
TOTAL VALEURS REALISABLES
|
2615992420.97
|
14988315400.94
|
11118094674.18
|
16153533047.5
|
|
IV. VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
|
|
56
|
Banque
|
2908147877.66
|
2519623184.74
|
3988098265.35
|
6720085818.81
|
57
|
Caisse
|
182619311.12
|
133082910.49
|
14349600.46
|
87439221.62
|
|
TOTAL VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
62706930205.47
|
112717691273.61
|
23226820886.02
|
246227776291
|
Source : nous même à partir des bilans
comptable de la BRASIMBA
Tableau n° 8 : PASSIF DES BILANS
RETRAITE
N°
|
RUBRIQUES
|
Valeurs nettes 2010
|
Valeurs nettes 2011
|
Valeurs nettes 2012
|
Valeurs nettes 2013
|
|
I. CAPITAUX PROPRES
|
|
|
|
|
10
|
Capital
|
14590577856.96
|
22282445562.74
|
22282445562.74
|
22282445562.74
|
11
|
Réserves légales
|
291403599.75
|
291403599.75
|
1112805922.26
|
1767696720.78
|
11.5
|
Réserves
|
3009319457.11
|
3009319457.11
|
18539331080.81
|
24356298267.57
|
12
|
Rapport a nouveau
|
-6259048095.19
|
-4342152686.47
|
-4324152686.46
|
0
|
13
|
Résultat
|
1957623209.19
|
16428046450.22
|
10891060671.74
|
-1818164122.83
|
14
|
Plus values et prov réglementés
|
0
|
9511942227.56
|
298784858.37
|
29878474858.37
|
18
|
Provision pour charge
|
732664706.05
|
547803509.32
|
163566161.60
|
124643751.00
|
47.0
|
Charge a étaler
|
-250842541.08
|
-366988066.95
|
-427590113.26
|
-427524682.2
|
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES
|
14071698192.32
|
47361820053.28
|
78097941457.81
|
76163870355.43
|
|
II. EMPRUNTS A LONG ET MT
|
|
|
|
|
17
|
Emprunts a moyen terme
|
24872165280.57
|
33445170310.32
|
94991601624.78
|
95169293379.78
|
|
TOTAL DETTES FINANCIERES
|
24872165280.57
|
33445170310.32
|
94991601624.78
|
95169293379.78
|
|
III. DETTES A COURT TERME
|
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
18286188018.32
|
25789548799.69
|
41203813748.67
|
55185451980.18
|
41
|
Clients avances et acomptes
|
1826465182.89
|
1399569390.39
|
1211769295.95
|
5189012745.08
|
42
|
Personnel
|
0
|
0
|
56940876.99
|
33147977.55
|
43
|
Etat
|
2765426182.89
|
3236964005.29
|
10982511797.13
|
4733749503.37
|
44
|
Propriétaire et associés
|
5282886.00
|
5306886.00
|
6517328.18
|
7919649.86
|
45
|
Société apparentées
|
460310043.70
|
660103101.18
|
3218194971.02
|
3542773046.56
|
46
|
Créditeurs divers
|
3488601.76
|
121271344.11
|
1054488423.24
|
2241391093.26
|
47
|
Compte de régularisation
|
415905817.67
|
697937383.35
|
1444424362.25
|
0
|
|
TOTAL DETTES A COURT TERME
|
23763066732.58
|
31910700510.01
|
59178660803.43
|
74894612560.04
|
|
TOTAL GENERAL
|
62763066732.58
|
112717691273.61
|
232268203886.02
|
24622776291
|
Source : nous même à partir des bilans
comptable
Durant notre étude le bilan comptable a subit des
modifications suivant les années
Il convient de signaler que dans l'immobilisation incorporelle
il ya 4/5 des frais d'installation (DIRECTION FINANCIERE DE LA BRASIMBA)
- Le compte 20 immobilisation incorporelle la partie
signalée comme frais d'installation quitte l'actif vers le passif dans
la rubrique des capitaux propres avec un signe négatif, dans le compte
47.0 charges à étaler
- Le compte 18 provision pour litige quitte la rubrique
emprunt a long terme pour aller dans les capitaux propres
Les bilans qui nous ont été fourni par la
BRASIMBA étaient en grande partie retraités. Apres avoir
corrigé et retraiter les éléments du bilan comptable nous
obtenons le bilan fonctionnel ou financière
II.2 LE REGROUPEMENT DES
BILANS RETRAITER
Le regroupement consiste à synthétiser, à
simplifier et a cristalliser les bilans retraités
1. BILAN FINANCIER
TABLEAU N° 9
N°
|
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
ACTIF
|
|
|
|
|
01
|
Actifs immobilisées
|
32721700739.41
|
62442711094.03
|
165393290846.45
|
167654428922
|
02
|
Stocks
|
24278469856.30
|
32633958683.40
|
51630226499.56
|
55612289282.9
|
03
|
Créances
|
2615992420.97
|
14988315400.94
|
11118094674.18
|
16153533047.5
|
04
|
Disponibles
|
3090767188.78
|
2652706095.23
|
4126591865.81
|
16153533047.5
|
|
TOTAL ACTIF
|
62706930205.47
|
112717691273
|
232268203886.02
|
246227776291
|
|
PASSIF
|
|
|
|
|
05
|
ressources propres
|
14071698192.32
|
47361820053.28
|
7809741457.81
|
76163870355.40
|
06
|
Dettes financières
|
2487216581.57
|
335445170310.32
|
94991601624.78
|
95169293379.78
|
07
|
Dettes a court terme
|
23763066732.58
|
31910700910.01
|
59178660803.43
|
74894612560.04
|
|
TOTAL PASSIF
|
62706930205.47
|
112717691273
|
2332268203886.02
|
246227776291
|
Source : nous même à partir des bilans
retraités
2. BILAN SYNTHETIQUE
TABLEAU N° 10
N°
|
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
ACTIF
|
|
|
|
|
01
|
Actifs immobilisées
|
32721700739.41
|
62442711094.03
|
165393290846.45
|
167654428922
|
02
|
Actifs circulants
|
29985229466.05
|
50274980179.57
|
66874913039.55
|
78573357370.8
|
|
TOTAL ACTIF
|
62706930205.47
|
112717691273
|
232268203886.02
|
246227776291
|
|
PASSIF
|
|
|
|
|
03
|
Ressources stables
|
38943863472.97
|
80806990363.6
|
173089543082.59
|
171333163735.18
|
04
|
Passif circulant
|
23763066732.58
|
31910700910.01
|
59178660803.43
|
74894612560.04
|
|
TOTAL PASSIF
|
62706930205.47
|
112717691273
|
232268203886.02
|
246227776291
|
SOURCE : nous même à partir du tableau
n°9
3. BILAN CRYSTALLISE
TABLEAU N°11
N°
|
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
ACTIF
|
|
|
|
|
01
|
Actif immobilisé
|
52.18%
|
55.99%
|
71.20%
|
68.1%
|
02
|
Actif circulant
|
47.81%
|
44.60%
|
28.79%
|
31.9%
|
|
TOTAL ACTIF
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
|
PASSIF
|
|
|
|
|
04
|
Ressource stable
|
62.1%
|
71.68%
|
74.52%
|
69.5%
|
|
Passif circulant
|
37.89%
|
28.3%
|
25.47%
|
30.4%
|
|
TOTAL PASSIF
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
SSOURCE : nous même à
partir du tableau n° 10
SECTION I : ANALYSE DE LA STRUCTURE
FINANCIERE
I.1. EQUILIBRE FINANCIER
L'analyse de l'équilibre financier consiste à
calculer et étudier l'évolution dans le temps de trois
agrégats : fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et la
trésorerie nette
I.1.1.FONDS DE ROULEMENT (FR)
1. FONDS DE ROULEMENT NET (FRN)
FRN=
Ressource stable - actif immobilisé
|
TABLEAU N° 12
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Ressources stables
|
38943863472.97
|
80806990363.6
|
173089543082.59
|
171333163735.18
|
Actifs immobilisés
|
32721700739.41
|
62442711094.03
|
165393290846.45
|
167654428922
|
FRN
|
6222162733.56
|
18364279269.47
|
7696252236.3
|
3678734811
|
SOURCE : nous même à partir
du bilan financier
COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un fonds de
roulement positif durant la période de notre étude, cela signifie
que l'entreprise dispose des ressources financières suffisantes pour
financé les besoins du cycles d'exploitation ; elle a une
sécurité financière pouvant lui permettre d'augmenter ses
activités
2. FONDS DE ROULEMENT PROPRES (FRP)
FRP=ressources propres - actifs immobilisés
|
TALEAU N° 13
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Capitaux propres
|
14071698192.32
|
47361820053.28
|
78097941457.81
|
76163870355.40
|
Actifs immobilisés
|
32721700739.41
|
62442711094.03
|
165393290840.45
|
167654428922
|
FRP
|
-18650002547.09
|
-15080891040.72
|
-87295349388.64
|
-91490558566.6
|
SOURCE : nous même a partir du tableau n°9
C0MMENTAIRE : la BRASIMBA a un fonds de roulement propres
négatifs c'est-a-dire l'entreprise n'est pas en mesure de financer
entièrement ses actifs immobilisés avec ses capitaux propres. Il
fait recourt aux financements externe ce qui confirme que la BRASIMBA a la
dépendance financière
3. FONDS DE ROULEMENT ETRANGER (FRE)
TABLEAU N°14
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
FRN
|
6222162733.56
|
18364279269.56
|
7696252236.3
|
3678734811
|
FRP
|
-18650002547.09
|
-15080891040.72
|
-87295349388.64
|
-91490558566.6
|
FRE
|
24872165280.65
|
33445170310.28
|
94991601624.94
|
95169293377.6
|
SOURCE : nous même a partir des tableaux
N°12et N°13
COMMENTAIRE : ce tableau nous montre que le fonds de
roulement étranger est positif, l'entreprise à contracter les
dettes et emprunts a long et moyen terme pour son bon fonctionnement
4. FONDS DE ROULEMENT BRUT(FRB)
FRB=stocks+créances+trésorerie
|
TABLEAU N°15
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Stocks
|
24278469856.30
|
32633958683.40
|
51630226499.56
|
55612289282.9
|
Créances
|
2615992420.97
|
14988315400.94
|
11118094674.18
|
16153533047.5
|
Trésoreries
|
3090767188.78
|
2652706695.23
|
4126591865.81
|
6807535040.43
|
FRB
|
29985229466.05
|
50274980179.57
|
66874913039.55
|
64035177370.83
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N°9
COMMENTAIRE : ce tableau nous renseigne que le fonds
de roulement brut de la BRASIMBA évolue d'une manière
croissant ; à cet effet, nous disons que la BRASIMBA augmente
chaque année son niveau de production
I.1.2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT(BFR)
BFR=actifs d'exploitation -passif d'exploitation
|
Actif d'exploitation= (stocks + créances), passif
d'exploitation= DCT
TABLEAU N° 16
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Actifs d'exploitation
|
26894462277.27
|
4762274084.34
|
62748321173.74
|
71765822330.4
|
Passif d'exploitation
|
23763066732.58
|
31910700910.01
|
59178660803.43
|
74894612560.04
|
BFR
|
3131395544.69
|
15711573174.33
|
3569660370.31
|
-3128790229.64
|
SOURCE : nous même à partir du tableau
N° 9
COMMENTAIRE : de 2010 a 2012 la BRASIMBA a
dégager un BFR positif, cela veut dire l'entreprise a un besoin de
financement, qu'elle n'a pas suffisamment des ressources pour son exploitation,
elle fait recours au fonds de roulement. En 2013 l'entreprise n'a pas de besoin
d'exploitation à financer, elle n'a pas utilisé son fonds de
roulement pour financer ses besoins a court terme
I.1.3. TRESORERIE NETTE (TN)
TABLEAU N° 17
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
FRN
|
622162733.56
|
18364279269.57
|
7696252236.3
|
3678734811
|
BFR
|
3131955544.69
|
15711573174.33
|
3569660370.31
|
-3128790229.64
|
TN
|
3090207188.87
|
2652706095.24
|
4126591865.99
|
6807525040.64
|
SOURCE : nous même a partir des
tableaux N°12 et N°16
COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage une
trésorerie nette positive durant la période de notre étude
cela signifie que l'entreprise dispose des ressources financières
suffisantes pour couvrir ses besoins, soit le FRN est supérieur au BFR.
L'entreprise est dans une bonne situation financière, qu'elle est
même en mesure de financer un surcroit de dépenses sans recourir
à un emprunt
COMMENTAIRE SUR
L'EQUILIBRE FINANCIER
La BRASIMBA dégage un FRN positif, elle dispose des
ressources financières suffisantes pour financer les besoins du cycle
d'exploitation, en suite elle dégage un BFR positif de 2010 a2012
c'est-a-dire la BRASIMBA n' a pas suffisamment des ressources pour son
exploitation, elle fait recours au fonds de roulement ; l'entreprise a un
besoin de financement, en fin elle dégage une trésorerie nette
positive cela veut dire que l'entreprise dispose des ressources
financières suffisantes pour couvrir ses besoins, elle est dans une
bonne situation financière
Nous nous trouvons dans une situation ou le FRN de
l'entreprise finance entièrement le cycle d'exploitation et permet de
dégager de la trésorerie, sauf en 2013 ou le BFR est
financé par des ressources stables et par des emprunts a court terme.
On peut augmenter le FRN (augmenter les capitaux propres ou diminuer les
immobilisations ou encore on peut réduire le BFR (rotation des stocks,
clients et fournisseurs)
L'analyse appondit montre que durant toutes les
périodes d'étude, les capitaux permanents suffisent à
financer la totalité des actifs fixes
A l'issue des résultats obtenus, après
étude de l'équilibre financier de la BRASIMBA, il ressort que sur
toute les périodes de notre étude, le FRN est supérieur a
zéro, le BFR est supérieur a zéro sauf en 2013, la TN est
supérieur a zéro. Nous pouvons donc conclure que
l'équilibre financier est respecté
I.2. CAPITAL ECONOMIQUE
C.E=actifs immobilisés+BFR+disponible
|
TABLEAU N° 18
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Actifs immobilisés
|
32721700739.41
|
62442711094.03
|
165393290846.45
|
167654428922
|
BFR
|
3131395544.69
|
15711573174.33
|
3569660370.31
|
-3128790229.64
|
Disponible
|
3090767188.78
|
2652706095.23
|
4126591865.81
|
6807535040.43
|
Capital économique
|
36123863472.88
|
80806990363.59
|
1730895430882.57
|
17133173732.79
|
SOURCE : nous même à partir des tableaux
N°9 et N°16
COMMENTAIRE : le capital économique est le besoin
correspondant à l'acquisition de l'immobilisation, il s'agit de retenir
en place les ressources financières permettant de faire face au besoin
de financement, donc la BRASIMBA est à mesure de financer son
investissement avec ses propres ressources
SECTION II. ANALYSE DES
INDICATEURS DU COMPTE DE RESULTAT
Nous retenons ici les soldes intermédiaires de
gestion
- La marge brute
- La valeur ajoutée
- Excédent brut d'exploitation
- Résultat d'exploitation
- Résultat financier
- Résultat des activités ordinaire
- Résultat hors activité ordinaire
- Résultat net
- Chiffre d'affaires
II.1. CHIFFRE D'AFFAIRES
(CA)
CA= VENTES +PRODUCTIONS VENDUES
|
TABLEAU N°19
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
70 ventes
|
2465454989.98
|
1465079833.32
|
993535164.59
|
6714078704.61
|
71 productions vendues
|
100905015844.44
|
113997577122.65
|
113430923527
|
128385934995.84
|
CA
|
103370470834.42
|
115462656955.97
|
114424458691.59
|
135100013700.45
|
SOURCE : nous même à partir de compte de
résultat
COMMENTAIRE : le chiffre d'affaires de la BRASIMBA
évolue de façon croissante ou positive, ceci reflète force
de l'activité de l'entreprise, ceci va permettre a l'entreprise de
couvrir l ensemble de ses couts mais pouvoir dégager du
résultat pour amortir les emprunts ou réaliser des
investissements.
II.2. MARGE BRUTE(MB)
TABLEAU N°20
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Vente
|
2465454989.98
|
1465079833.32
|
993535164.59
|
6714078704.61
|
Stock vendu
|
2031112985.22
|
1389627109.42
|
914824985.94
|
31989323.95
|
MB
|
434342004.76
|
75452723.90
|
78710178.65
|
6682089380.66
|
SOURCE : nous même a partir des TFR
COMMENTAIRE : ce tableau nous indique les ventes de la
BRASIMBA qui évoluent positivement, ceci signifier une bonne gestion de
l'activité de l'entreprise, elle permet a l'entreprise de connaitre les
bénéfices qui sera tirer des ventes ou de l'activité,
II.2.1. TAUX DE MARGE BRUTE
TABLEAU N°21
BUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
MB
|
434342004.76
|
75452723.90
|
78710178.65
|
6682089380.66
|
CA
|
103370470834.42
|
115462656955.97
|
114424458691.59
|
135100013700.45
|
TMB
|
0.42%
|
0.065%
|
0.069%
|
4.94%
|
SOURCE : nous même à partir des tableaux
N°20 et N°19
COMMENTAIRE : le taux de marge brute de la BRASIMBA est
respectivement de 0.42% pour 2010, 0.065% pour 2011, 0.069% pour 2012, 4.94%
pour 2013 ce taux est apprécier en fonction de la législation
dans le pays et de la concurrence du secteur, pour notre cas ce taux
avantageux pour l'entreprise
II.2.2. TAUX DE MARGE NETTE
TABLEAUN°22
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
RESULTAT NET
|
1957623209.19
|
16428046450.22
|
10891060669.74
|
-1818164122.83
|
CA
|
103370470834.42
|
115462656955.97
|
114424458691.59
|
135100013700.45
|
TMN
|
0.18%
|
14.22%
|
9.51%
|
-134%
|
SOURCE : nous même à partir du tableau
N°19 et compte de résultat
COMMENTAIRE : le taux de marge nette est respectivement
de 0.18% pour 2010, 14.22% pour 2011, 9.51% pour 2012, -134% pour 2013
II.3. VALEUR AJOUTEE(VA)
VA=(production totale+MB)-consommation
intermédiaire(CI)
|
TABLEAU N° 23
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Production totale
|
100996776974.64
|
114203937957.4
|
116971353918.5
|
129530433039.14
|
MB
|
434342004.76
|
75452723.90
|
78710178.65
|
6682089380.66
|
CI
|
53589829614.07
|
67164950591
|
72254461797.2
|
87057026578.52
|
VA
|
47841289365.33
|
4711440090.31
|
44795602299.9
|
49155495841.28
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N°24 et
LE COMPTE DE RESULTAT
COMMENTAIRE : il se dégage de ce tableau que LA
BRASIMBA crée de la richesse du faite que sa valeur ajoutée est
positive sur tout le période de notre étude, il ya accroissement
de qu'elle a généré, du fait de ses activités
courantes l'entreprise est solide elle maitrise son activité
II.4. EXCEDENT BRUIT D'EXPLOITATION (EBE)
EBE=VA+impôts et taxes+subvention d'exploitation-charge
de personnel
|
TABLEAU N°24
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
VA
|
47841289365.33
|
4711440090.31
|
44795602299.9
|
129530433039.14
|
Subvention d'exploitation
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Impôts et taxes
|
17051017490.34
|
1839625862.51
|
3292399689.76
|
29490522865.59
|
Charge de personnel
|
6515097971.58
|
8010431237.01
|
20826880881.79
|
13495688026.47
|
EBE
|
58377208884.09
|
40943634715.81
|
27261121107.87
|
38608860680.4
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N°25 et
compte de résultat
COMMENTAIRE : EBE de la BRASIMBA est positif, cela
indique la réelle performance de l'entreprise sans tenir compte de
l'impact des décisions fiscale, ni la manière dont elle est
financée, ni sa politique d'amortissement. Il traduit la ressource
crée par l'entreprise la bonne santé opérationnelle de
l'entreprise, l'entreprise est rentable, elle vend ses produits ou ces services
plus chair qu'ils ne lui coutent
II.5. RESULTAT D'EXPLOITATION(RE)
RE=EBE+reprises de provision+transferts de charge-dotations
aux amortissements et aux provisions d'exploitation
|
TABLEAU N°25
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
EBE
|
58377208884.09
|
40943634715.81
|
27261121107.87
|
38608860680.4
|
Reprises de provision
|
1228294053.04
|
917229350.77
|
681020717.83
|
0
|
Transfert de charges
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Dotation amort et prov
|
7643430762
|
8782711290.99
|
11652819720.25
|
23367599874.13
|
RE
|
51962072175.13
|
33078152775.59
|
16289322105.45
|
15241260806.27
|
SOURCE : nous même à partir de compte de
résultat
COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un
résultat d'exploitation positif, cela signifie que le chiffre d'affaires
est suffisant pour couvrir les charges d'exploitation, l'entreprise a
générer de profits sans tenir compte de ses résultat
purement financiers. Cependant, cela ne dispense pas de trouver de nouvelles
solutions pour continuer a le faire augmenter
II.6. RESULTAT FINANCIER(RF)
RF=(revenus financiers+gains de charge+reprises des provisions
financières+transferts de charges financières)-(frais financier
+pertes de charge+dotations aux amortissements et aux provisions
financières)
|
TABLEAU N°26
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Revenus financiers
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Gains de charge
|
|
|
|
|
Reprises des provision fin
|
1228294053.04
|
917229350.77
|
681020717.83
|
0
|
Transfert de charges fin
|
|
|
|
|
Frais financier
|
1150641851.67
|
1138080697.03
|
1984581963.02
|
704445744.63
|
Pertes de charge
|
|
|
|
|
Dotations aux amorts et prov
|
|
|
|
|
RF
|
77652201.36
|
-220851346.26
|
-1303561245.19
|
704445744.63
|
SOURCE : nous même à partir du compte de
résultat
COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un
résultat financier positif 2010 et 2013 aussi négatif 2011
et 2012 ce qui est tout a fait normal si l'activité de l'entreprise
n'est pas de faire des placements financier ceci montre qu'est fortement
endettée
II.7.RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRE(RAO)
TABLEAU N°27
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
RE
|
51962072175.13
|
330781522775.59
|
16289322105.45
|
15241260806.27
|
RF
|
77652201.36
|
-220851346.26
|
-1303561245.19
|
704445744.63
|
RAO
|
52039724376
|
330560671429
|
14985760860
|
15945706551
|
SOURCE : nous même à partir du compte de
résultat
COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un
résultat des activités ordinaire positif, ceci veut dire que
l'activité de l'entreprise se comporte mieux sur le marché
concurrentiel
II.8. RESULTAT HORS ACTIVITE
ORDINAIRE(RHAO)
RHAO= produits HAO-charges HAO
|
TABLEAU N°28
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Produits HAO
|
|
|
|
|
Charges HAO
|
7885873025.4
|
8726358428
|
12477602606
|
24611732703
|
RHAO
|
7885873025.4
|
8726358428
|
12477602606
|
24611732703
|
SOURCE : nous même a partir de compte de
résultat
COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un RHAO positif,
qui constituent un événement exceptionnel pour l'entreprise ces
éléments vont avoir un impact sur le résultat net, le fait
de les identifier précisément permet de mesurer l'impact
II.9.RESULTAT NET(RN)
RN=RAO+RHAO- participation des travailleurs+/- impôt sur
le résultat
|
TABLEAU N°29
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
RAO
|
52039724376
|
330560671429
|
14985760860
|
15945706551
|
RHAO
|
7885873025.4
|
8726358428
|
12477602606
|
24611732703
|
Participation des travailleurs
|
|
|
|
|
Impôt sur le résultat
|
|
|
|
|
RN
|
1957623209.19
|
16428046450.22
|
10891060669.74
|
-1818164122.83
|
SOURCE : nous même a partir de compte de
résultat
COMMENTAIRE : la BRASIMBA dispose d'un résultat
net positif, ceci montre l'entreprise a générer des
bénéfices de 2010 a 2102 et en 2013 elle a réalisé
un résultat déficitaire ou une perte
II.10. PRODUCTION DE L'EXERCICE
PE= production vendue+production stockée+travaux fait
par l'entreprise pour lui même
|
TABLEAU N°30
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Production vendue
|
100905015844.44
|
113997577122.65
|
113430923527.00
|
128385934995.84
|
Production stockée
|
91761130.20
|
206360834.76
|
1647596956.33
|
1085770043.30
|
Travaux fait par
|
|
|
1892833435.17
|
58728000
|
TOTAL
|
100996776974.64
|
114203937957.76
|
14881353918.5
|
129477577839.14
|
SOURCE : nous même à partir du compte de
résultats
COMMENTAIRE : ce tableau nous montre l'évolution
de l'activité, elle permet de maitrisé les couts de
production ; ce qui est élément de la
compétitivité
CONCLUSION D'ANALYSE DU
COMPTE DE RESULTATS
Au terme des nos analyses, nous avons constaté
que :
Les indicateurs d'activités ont connues un
accroissement positif, la BRASIMBA a réalisé un chiffre
d'affaires positif durant les périodes d'étude, il y a croissance
de l'activité ou augmentation, la situation financière est saine
du faite que l'entreprise arrive a vendre et a réaliser des
bénéfices suffisants.la valeur ajoutée a aussi connue une
évolution positive, c'est-a-dire l'entreprise se crée des
richesses en mettant en oeuvre des matières et services. Le
résultat d'exploitation est positif, ceci signifie que le chiffre
d'affaires est suffisant pour couvrir les charges d'exploitations. Le
résultat financier est positif 2010 et 2103 c'est- a- dire l'entreprise
n'est trop endettée et en 2011 et 2012 le résultat est
négatif, ceci signifie que l'entreprise est trop endettée. Le
résultat des activités ordinaires positif, un très bon
pour l'entreprise. Le résultat hors activités ordinaires positif,
ceci a un impact sur le résultât net. Le résultât net
est positif de 2010 a 2012 ceci signifie que l'entreprise à
réaliser un bénéfice et en 2013 elle a
réalisé une perte. La production de l'exercice a aussi connue
une évolution ceci peut être justifié par le fait que
l'entreprise a vendue sa production. La marge brute ceci est justifié
par accroissement des ventes. Le taux de marge brute évolue positivement
il reflète la capacité de l'entreprise à réaliser
des gains sur la vente des marchandises. L'excédent brut d'exploitation
a connu aussi une évolution positive ceci est justifié par la
capacité de l'entreprise a rémunérer les facteurs de
production (personnel, les taxes et obligations) et permet a l'entreprise de
faire face a sa politique d'endettement. Apres analyse des indicateurs de
l'activité et de la marges nous avons constaté que la BRASIMBA
est performante économiquement et financièrement
SECTION III. ANALYSE DE LA
RENTABILITE
III.1. RENTABILITE ECONEMIQUE (RE)
TABLEAU N°31
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
EBE
|
58377208884.09
|
40943634715.81
|
27261121107.87
|
38608860680.4
|
TOTAL ACTIF
|
62706930205.47
|
112717691273
|
232268203886.02
|
246227776291
|
RE
|
91%
|
36 .3%
|
11%
|
15%
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N° et
le bilan
COMMENTAIRE : pour 1 franc investis par la BRASIMBA, elle
gagne avant les amortissements, taxes et les intérêts 91% pour
2010, 363% pour 2011, 11% pour 2012, 15% pour 2013
III.2. RENTABILITE FINANCIERE(RF)
RF=RESULTAT NET/CAPITAUX PROPRES
|
TABLEAU N°32
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
RESULTAT NET
|
1957623209.19
|
16428046450.22
|
10891060669.74
|
-1818164122.83
|
CAPITAUX PROPRES
|
14071698192.32
|
47361820053.28
|
7809741457.81
|
76163870355.40
|
RF
|
12%
|
34.6%
|
139%
|
-2.3%
|
SOURCE : nous même a partir des bilans et compte de
résultat
COMMENTAIRE : pour 1franc apporter par les actionnaires
la BRASIMBA, gagne 12% de bénéfice pour 2010, 34.6% de
bénéfice pour 2011, 139% de bénéfice pour 2012 et
-2.3% de perte pour 2013
III.4. RENTABILITE COMMERCIALE
Rte Cciale= RESULTAT/CHIFFRE D'AFFAIRES
|
TABLEAU N°33
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
RESULTAT NET
|
1957623209.19
|
16428046450.22
|
10891060669.74
|
-1818164122.83
|
CHIFFRE D'AFFAIRE
|
103370470834.42
|
115462656955.97
|
114424458691.59
|
135100013700.45
|
Rte Cciale
|
1.8%
|
14%
|
9%
|
-1%
|
SOURCE : nous même a partir de compte de
résultat
COMMENTAIRE: ce tableau nous indique la part du chiffre
d'affaire dans résultat net ; pour 1franc l'entreprise
réalise 1.8% pour 2010, 14% pour 2011, 9%pour 2012 et -1% pour 2013
III.5 CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT OU CASH FLOW OU
FREE CASH FLOW (CAF)
CAF=RBE+RBHE-IMPOT SUR LE BENEFICE
|
TABLEAU N°34
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
RBE
|
1715179946.23
|
25267110604.53
|
-28021457034.39
|
22794889343.59
|
RBHE
|
|
|
|
0
|
IMPOT SUR LE BENEFICE
|
0
|
0
|
6302359530.00
|
597585928.94
|
CAF
|
1715179946.23
|
25267110604.53
|
-21719097504.38
|
22197303414.65
|
SOURCE : nous même a partir de compte de
résultat
COMMENTAIRE : la BRASIMBA a réaliser une
capacité d'autofinancement positive de 2010,2011 et 2013, cela signifie
que l'entreprise réalise des bénéfices d'exploitation, sa
permet a l'entreprise d'invertir, de rembourser un financement, ou encore payer
des dividendes, l'entreprise est dans une situation agréable mais en
2102 l'entreprise a réaliser une capacité d'autofinancement
négative, l'entreprise a une bénéfice d'exploitation
potentiel négatif, pas d'accès a des possibilités
d'investissements via l'emprunt bancaire
III.5. TAUX D'INTERET(TI)
TI=intérêt/Emprunt a long et moyen terme
|
TABLEAU N°35
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
compte67 intérêt
|
1150641851.67
|
1138080697.03
|
1984581963.02
|
704445744.63
|
Emprunt a long et MT
|
24872165280.57
|
33445170310.32
|
94991601624.78
|
95169293379.78
|
TI
|
0.046%
|
0.034%
|
0.020%
|
0.074%
|
SOURCE nous même a partir du compte de résultat
et du bilan
COMMENTAIRE : étant donné que le taux
d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour emprunter de l'argent.
C'est aussi le prix que l'on reçoit quand on prête de l'argent, ce
prix s'exprime sous forme d'un taux. Apres analyse nous constatons que la
BRASIMBA emprunte a un taux raisonnable, qui ne va pas causer des
difficultés lors de remboursement
III.6. COMPARAISON DU TAUX D'INTERET ET RENTABLITE
ECONOMIQUE
TABLEAU N° 36
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
TAUX D'INTERET
|
4.6%
|
3.4%
|
2%
|
7.4%
|
RENTABILITE ECONOMIQUE
|
93%
|
36.3%
|
11%
|
15%
|
SOURCE : nous même à partir du tableau
N°29 et N°32
COMMENTAIRE : le principe de l'effet de levier stipule
« tant que l'entreprise peut emprunter aux tiers a un cout inferieur
au taux intérêt de la rentabilité, elle a
intérêt a accroitre son endettement, la rentabilité des
capitaux propres croitra alors plus que proportionnellement a l'inverse si la
rentabilité des fonds investis tombe en dessous du cout des emprunts. Il
joue en sens inverse et l'impact sur le rendement des fonds propres sera
d'autant plus fort que l'endettement sera élevé »
Pour le cas qui est le notre ; effet de levier et
positif, c'est que la rentabilité économique est supérieur
au taux d'intérêt, il est donc intéressant pour
l'entreprise de s'endetter afin de pouvoir investir
CONCLUSION DE L'ANALYSE DE
RENTABILITE
La BRASIMBA dégage une rentabilité
économique positive, c'est-a-dire les moyens d'exploitation mis en
oeuvre ainsi que de la production, de la vente et de la prestation de service
ont des intérêts significatif pour les investisseurs, la
productivité du chiffre d'affaires est appréciable ; en
suite elle dégage une rentabilité financière positive
sauf en 2013 ou elle a réaliser une rentabilité financière
négative c'est-a-dire le taux d'investissement réalisé par
le capitaux a risque est appréciable, donc l'enrichissement qui revient
aux associés, par rapport aux sommes qu'ils ont apportées au fil
des années précédentes, en suite elle dégage une
capacité d'autofinancement positive sauf en 2012, elle réalise
des bénéfices d'exploitation, sa permet d'investir et de
remboursé le financement et en fin elle réalise un effet de
levier positif c'est-a-dire l'entreprise est a mesure de pouvoir s'endetter de
plus pour son investissement. En général nous constatons que la
BRASIMBA a une rentabilité performante
SECTION IV : ANALYSE
DE RATIOS
I. SOLVABILITE
SOLVABILITE= passif total/dettes totales
|
Dettes totales=dettes financières +DCT
TABLEAU N° 37
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Passif total
|
62706930205.47
|
112717691273
|
232268203886.02
|
246227776291
|
Dettes totales
|
46635232548.28
|
65355871220.33
|
154170262428.21
|
170063905939.8
|
SOLVABILITE
|
1.34%
|
1.72%
|
1.50%
|
1.44%
|
SOURCE : nous même à partir du tableau
N°9
COMMENTAIRE : la moyenne préconisé
étant de 1 la BRASIMBA a une solvabilité positive, elle
est en mesure de faire face a son engagement ou son endettement a
l'échéance
I. RATIO DE L'EQUILIBRE FINANCIER
I.1. INDEPENDANCE FINANCIERE (IF)
IF= capitaux propres / passif total
|
TABLEAU N° 38
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Capitaux propres
|
14071698192.32
|
473618200053.28
|
78097941457.81
|
76163870355.40
|
Passif stable
|
62706930205.47
|
112717691273
|
2322682038886.02
|
246227776291
|
IF
|
22%
|
42%
|
33%
|
30%
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N°9
COMMENTAIRE : ce ratio met en avant l'état de
l'endettement financier de l'entreprise par rapport a ses fonds propres, la
BRASIMBA a un ratio d'indépendance financière faible, ce qui
prouve que l'entreprise est dépendante de capitaux extérieurs, ce
risque de compliquer les possibilités de trouver des financements
externes
I.2. DEPENDANCE FINANCIERE (DF)
DF= dettes totales/ passif total
|
TABLEAU N°39
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Dettes totales
|
4863532548.28
|
65355871220.33
|
15417026248.21
|
170063905989.8
|
Passif total
|
62706930205.47
|
11271769173
|
232268203886.02
|
246227776291
|
DF
|
77%
|
57%
|
66%
|
69%
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N°9
COMMENTAIRE : ce ratio met en évidence de la
dépendance financière face a ceux fonds propres ; ce
tableau indique que la BRASIMBA dépend des capitaux extérieur,
ce qui n'est pas bon pour l'entreprise
III.RATIOS DE LIQUIDITE
III.1. LIQUIDITE GENERALE (LG)
LG= stocks+créances+trésorerie/DCT
|
TABLEAU N°40
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Stocks
|
24278469856.30
|
32633958683.40
|
51630226499.56
|
55612289282.9
|
Créances
|
2615992420.97
|
14988315400.94
|
11118094674.18
|
16153533047.5
|
Trésorerie
|
3090767188.78
|
2652706095.23
|
4126591865.81
|
6807535040.43
|
DCT
|
23763066732.58
|
31910700910.01
|
5917866088.43
|
74894612560.04
|
LG
|
1.26%
|
1.57%
|
1.13%
|
1.04%
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N°9
COMMENTAIRE : la moyenne préconisé
étant de 1 la BRASIMBA dégage une liquidité
générale supérieur, ce qui prouve l'aptitude de
l'entreprise à faire face à ses engagements a
l'échéance, ce ratio laisse supposer une capacité de
remboursement des dettes a court terme assez bon !
III.2. LIQUIDITE REDUITE(LR)
LR= créances + trésorerie /DCT
|
TABLEAU N°41
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Créances
|
2615992420.97
|
1498315400.94
|
11118094674.18
|
16153533047.5
|
Trésorerie
|
3090767188.78
|
2652706095.23
|
4126591865.81
|
6807535040.43
|
DCT
|
23763066732.58
|
31910700910.01
|
5917866083.43
|
74894612560.04
|
LR
|
0.24%
|
0.55%
|
0.25%
|
0.30%
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N°9
COMMENTAIRE : la moyenne étant de 1 la BRASIMBA
à dégager une liquidité réduite inferieur de
2010,2011 et 2013 ce qui signifie que la trésorerie est serrée,
elle ne pas en mesure de payer ses dettes a court terme sans pour autant vendre
son stock, mais elle fait face a ses DCT
III.3.LIQUIDITE IMMEDIATE(LI)
TABLEAU N°42
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Trésorerie
|
3090767188.78
|
2652706095.23
|
4126591865.81
|
6807535040.43
|
DCT
|
23763066732.58
|
31910700910.01
|
59178660803.43
|
74894612560.04
|
LI
|
0.13%
|
0.08%
|
0.06%
|
0.09%
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N°9
COMMENTAIRE : la moyenne étant de 0.2 a 0.5 la
BRASIMBA a une liquidité immédiate inferieur a la moyenne, elle
n'est pas en mesure de payer ses dettes avec de disponibilité sans
recourir aux réalisables ou aux exploitations
III.4. RATIO DE FINANCEMENT DES
INVESTISSEMENTS
CAPITAUX PERMANENTS/ACTIFS IMMOBILISES
|
TABLEAU N°43
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Capitaux permanents
|
38943863472.97
|
80806990363.6
|
173089543082.59
|
171333163735.18
|
Actifs immobilisés
|
32721700739.41
|
62442711094.03
|
165393290846.45
|
167654428922
|
TOTAL
|
1.19%
|
1.29%
|
1.04%
|
0.10%
|
SOURCE : nous même à partir du tableau
N°9
COMMENTAIRE : la moyenne préconisé
étant de 1, la BRASIMBA à dégager un ratio positif de
2010 a2012 c'est-a-dire les ressources stables finance non seulement
l'intégralité des immobilisations mais également une
partie de l'actif circulant, en 2013 l'entreprise n'a pas pu financer l'actif
circulant
III.5. RATIO DE COUVERTURE DES FRAIS
FINANCIERS
Bénéfice avant
l'impôt/intérêt
|
TABLEAU N°44
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Bénéfice avant l'impôt
|
1957623209.19
|
16428046450.22
|
17193420199.74
|
-1220578193.89
|
Intérêt
|
1150641851.67
|
1138080697.03
|
1984581963.02
|
704445744.63
|
TOTAL
|
1.70%
|
14.43%
|
8.66%
|
-173%
|
SOURCE : nous même a partir du comptes de
résultats
COMMENTAIRE : le défaut de paiement prolonge des
frais financiers, pour prévenir cette situation fâcheuse, les
gestionnaires et créanciers doivent évalué dans quelle
mesure les bénéfices de l'entreprise suffisent a payer les
intérêts débiteurs l'entreprise n'est pas dans une bonne
situation
IV. RATIOS DE GESTION
1. DELAI MOYEN DE RECOUVREMENT
TABLEAU N°45
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Clients
|
165652524.44
|
208975516.24
|
142119356.41
|
2518688529.47
|
Vente nette
|
2465454989.98
|
1465079833.32
|
993535164.59
|
6714078704.61
|
TOTAL
|
0.06%
|
0.14%
|
0.14%
|
0.37%
|
SOURCE : nous même a partir du
bilan et comptes de résultats
COMMENTAIRE : dans la plus part des secteurs
d'activité, la vente a crédit est un moyen d'accroitre le chiffre
d'affaire d'une entreprise, donc en 2010 l'entreprise a un délai de 21
jours, en 2011 et 2012 un délai 51 jours et en2013 un délai de
135 jours ce qui ne pas avantageux pour l'entreprise
2. RATIO DE ROTATION DES CREANCES CLIENTS
Chiffre d'affaires TTC / créances clients
|
DUREE=360 jours/ ratio de rotation
TABLEAU N°46
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
CA
|
103370470834.42
|
115462656955.97
|
114424458691.59
|
135100013700.45
|
Créances clients
|
165652524.77
|
208675516.24
|
142119356.41
|
2518688529.47
|
TOTAL
|
624.01
|
553.31
|
805.12
|
53.63
|
NOMBRES DE JOURS
|
360jours
|
360jours
|
360jours
|
360jours
|
DUREE
|
57jours
|
65 jours
|
44jours
|
67jours
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N°7 et
N°
COMMENTAIRE : Le tableau indique que les clients ont
obtenu 57jours, 65jours, 44jours et 67jours respectivement en 2010, 2011,2102
et 2013 pour régler leurs dettes, un délai un peu long. Cette
situation peut affaiblir l'entreprise
3. RATIO DE ROTATION DES EMPRUNTS
FOURNISSEURS
ACHAT/ DETTES FOURNISSUERS+EFFET A PAYER
|
TABLEAU N°47
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Achats
|
13199883324.64
|
21773431569.89
|
17667598215.89
|
42878625470.03
|
Dettes fournisseurs
|
18286188018.32
|
25789548799.69
|
41203813748.67
|
55185451980
|
TOTAL
|
72jours
|
84jours
|
42jours
|
77jours
|
SOURCE : nous même à partir
du bilan
COMMENTAIRE : le tableau indique le nombre de jours que
les fournisseurs nous ont accordé pour régler ; 72 jours,
84jours, 42jours, 77jours respectivement en 2010, 2011, 2012, 2013 ceux qui
est avantageux pour l'entreprise comparativement aux créances clients,
sauf en 2012 ou le créance client était allongé et dette
fournisseurs était amoindrie
4. RATIO DE ROTATION DES IMMOBILISATIONS
Vente nette/ immobilisation nette
|
TABLEAU N°48
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Immobilisations
|
32972543280.50
|
62809629160.99
|
1682088095.72
|
168081953606.50
|
Vente nette
|
2465454989.98
|
1465079833.32
|
99535164.59
|
6714078704.61
|
TOTAL
|
0.07%
|
0.02%
|
0.005%
|
0.03%
|
SOURCE : nous même a partir de bilan et compte de
résultats
COMMENTAIRE : le ratio de rotation des immobilisations
est la capacité d'une entreprise a générer des ventes a
partir de ses immobilisations nettes donc pour 1 franc investi l'entreprise a
réalisé ; 0.07%, 0.02%, 0.005%,0.03% respectivement pour
2010,2011, 2012,2013
5. RATIO DE ROTATION DE L'ACTIF TOTAL
TABLEAU N°49
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Vente nette
|
2465454989.98
|
1465079833.32
|
993535164.59
|
6714078704.61
|
Actif total
|
62957772746.55
|
113084679340.56
|
232695793999.87
|
246655300977.45
|
TOTAL
|
0.03%
|
0.01%
|
0.04%
|
0.02%
|
SOURCE : nous même à partir du bilan et
compte de résultat
COMMENTAIRE : le ratio de l'actif mesure le degré
d'efficacité avec lequel l'actif total est géré, il
indique les nombres de dollars de vente que permet de générer
chaque dollar investi en actif total, pour 1dollars investi pour 2010
l'entreprise a réalisé 0.03, 0.01 pour 2011, 0.04 pour 2012, 0.02
pour 2013
V. RATIO DE RENTABILITE
1. RATIO DE RENTABILITE FINANCIERE
Bénéfice de l'exercice/ capitaux propres
|
TABLEAU N°50
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Bénéfice
|
1957623209.19
|
16428046450.22
|
10891060669.74
|
-1818164122.83
|
Capitaux propres
|
14071698192.32
|
47361820053.28
|
78097941457.81
|
76163870355.40
|
TOTAL
|
0.56%
|
0.34%
|
0.13%
|
-0.02%
|
SOURCE : nous même à partir de bilan et
compte de résultat
COMMENTAIRE : ce ratio mesure l'efficacité avec
laquelle l'entreprise utilise les capitaux lui confiés par ses
actionnaires, il nous indique la rentabilité générale avec
un franc des capitaux propres ; donc pour 1 franc en 2010 l'entreprise
à réaliser 0.56%, en 2011 elle a réalisé 0.34%, en
2012 elle réalise 0.13% et afin en 2013 elle a réalisé
-0.02% pour 1 franc investis
2. RATIO DE RENTABILITE ECONOMIQUE
TABLEAU N°51
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
EBE
|
47841289365.33
|
47114440090.31
|
44795602399.9
|
49155495841.28
|
Ressources stables
|
38943863472.97
|
80806990363.6
|
173089543082.59
|
171333163735.18
|
TOTAL
|
1.22%
|
0.58%
|
0.25%
|
0.28%
|
SOURCE : nous même a partir du tableau N°9 et
N°
COMMENTAIRE : la rentabilité économique
permet a l'entreprise de connaitre ce qu'elle a gagné âpres
l'investissement. Dans le cas présent le ratio de la rentabilité
économique est supérieur en 2010 et négatif le reste des
années
Le ratio de la rentabilité économique est
supérieur a celui de la rentabilité financière, cela nous
indique que l'effet de levier est positif c'est-a-dire les capitaux
empruntés favorisent la rentabilité globale de l'entreprise
3. RATIO DE RENTABILITE DE MARGE
FINANCIERE
Bénéfice de l'exercice/CA
|
TABLEAU N°52
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2103
|
Bénéfice
|
1957623209.19
|
16428046450.22
|
10891060669.74
|
-1818164122.83
|
CA
|
103370470834.42
|
115462656955.97
|
114424458691.59
|
135100013700.45
|
TOTAL
|
0.18%
|
0.14%
|
0.09%
|
-0.13%
|
SOURCE : nous même a partir de
compte de résultat et le tableau N°
COMMENTAIRE : ce tableau nous indique ensemble des
ressources risquées par les associés dans l'entreprise
4. RATIO DE RENTABILITE DE L'ACTIF TOTAL
TABLEAU N°53
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Bénéfice net
|
1957623209.19
|
16428046450.22
|
10891060669.74
|
-1818164122.83
|
Actif total
|
62706930205.47
|
112717691273
|
232268203886.02
|
246227776291
|
TOTAL
|
0.031%
|
0.145%
|
0.046%
|
-0.007%
|
SOURCE : nous même a partir
COMMENTAIRE : évidement un ratio de
rentabilité du capital investis élevé indique une
utilisation efficace et rentable de l'actif, à ceux qui concernent la
BRASIMBA nous avons constaté que n'est pas utilisé
efficacement
SECTION IV:
DIAGNOSTIC DE LA PERFORMANCE DE LA BRASIMBA
Le diagnostic évoque l'idée de
rechercher dans sa structure et dans son fonctionnement les causes qui
caractérisent la bonne ou mauvaise vision de son avenir a court, moyen
terme et long terme. Ainsi, pour assurer la croissance de l'entreprise et le
maintient de son équilibre, il faut être en mesure de
détecter rapidement les troubles et les déséquilibres
latents et préparer les adaptations nécessaire d'où la
nécessité d'un diagnostic permanent.
A cet effet, nous allons présenter les
différents indicateurs a fin de juger la performance financière
de la BRASIMBA
1. CAUSES
Il sied de signaler âpres analyse des indicateurs de la
BRASI%BA, sa situation est caractérisée par plusieurs points
forts et moins de points faibles, nous allons essayer de regrouper aux
différents plans : commerciale, financière et
économique
1.1. LES FORCES
1. SUR LE PLAN COMMERCIALE
- La croissance de l'activité grâce a son chiffre
d'affaires qui évolue positivement, l'entreprise arrive a vendre ses
produits et réalise des bénéfices
- Création de richesse en mettant en oeuvre les
produits et services au truchement de sa valeur ajoutée
- Vente de la production évolue positivement
- Bonne gestion de l'activité vue l'évolution de
marge brute
2. SUR LE PLAN FINANCIER
- L'équilibre financier est respecté
- L'entreprise arrive à financer son cycle
d'exploitation par ses ressources financière
- L'entreprise dispose d'une capacité d'autofinancement
positive
- Capacité de financer ses charges d'exploitation par
son chiffre d'affaires, vu l'évolution du résultat
d'exploitation
- L'entreprise dispose de liquidité
3. SUR LE PLAN ECONOMIQUE
- L'entreprise dispose un excédent brut d'exploitation
positif, vu la rémunération des facteurs de production
- Le résultat d'exploitation est positif, en prenant
compte tous les aspects de l'exploitation
- L'entreprise dispose d'une profitabilité positive, a
partir des profits générer par les ventes
- L'entreprise dispose d'une rentabilité
économique positive
- L'entreprise dispose d'un effet de levier, lui permettant de
s'endetté de plus pour financer ses investissements
- - création des richesses par la valeur
ajoutée
1.2. LES FAIBLESSES
- L'entreprise dispose d'une indépendance
financière faible
- L'entreprise n'est pas en mesure de payer ses dettes avec
ses disponibles
- Délai de règlement des créances clients
et qui n'est pas favorable pour l'entreprise
- Résultat net négatif pour 2013
- L'entreprise dispose d'une dépendance
financière élevée
- La BRASIMBA ne dispose pas d'autonomie financière
- 1.3. LES MENANCES
Les menaces sont nombreuses, nous allons épingler
quelques unes en guise d'illustration ;
- La Concurrence sur le marché avec d'autres
entreprises du même secteur
- Partage de la clientèle sur le marché avec les
concurrents
- 1.4. LES OPPORTUNITES
il ya plusieurs opportunités qu'offrent a la BRASIMBA
et parmi lesquelles nous évoquerons les principales que voici :
- Une existence incontestée des infrastructures de
production des boisons
- La demande sans cesse croissante des boisons tant au niveau
provincial qu'au niveau national
- Une existence parfaite d'une main d'oeuvre abondante et
principalement qualifiée
- L'augmentation proportionnelle de la clientèle
CONCLUSION GENERALE
Au bout de notre travail de
recherche, il importe de faire la revue des grandes lignes qui le composent et
de présenter brièvement les résultats, auquel il a
abouti.
Le choix de ce sujet a été motivé par le
fait de confronter la théorie relative à l'analyse
financière, apprise tout au long de notre formation académique,
à la pratique sur terrain. Il a été également pour
nous une occasion de rechercher les conditions de la performance
financière de la BRASIMBA afin d'établir un diagnostic sur sa
situation actuelle pour servir de support à un pronostic.
Notre travail est intituler « ETUDE CRITIQUE
DE LA PERFORMNCE FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE ET SON IMPACT SUR LA STRUCTURE
FINANCIERE » il est important pour nous de rappeler les
grands points qui ont constitué notre travail ;
Pour arriver à cette fin cinq questions ont
été posées dans notre problématique :
- La structure financière de la BRASIMBA est-elle
équilibrée pour respecter l'équilibre
financier ?
- la BRASIMBA est-elle financièrement
performante ?
- La rentabilité de la BRASIMBA est suffisante pour
assurer son autofinancement ?
- la BRASIMBA est-elle en croissance ?
Pour appréhender notre étude et répondre
effectivement à nos questions de recherche, nous avons formulé
Des hypothèses :
Hypothèse 1 : La structure financière de la
BRASIMBA serait équilibrée et permet à celle-ci
d'être financièrement équilibrée.
Hypothèse2 : la BRASIMBA serait performante
financièrement
Hypothèse3 : la rentabilité serait
suffisante à la BRASIMBA pour assurer l'autofinancement
Hupotthèse4 : la BRASIMBA serait en croissance
La vérification de ces hypothèses a
nécessité l'utilisation des techniques et des méthodes.
Ainsi, nous avons utilisé la technique documentaire et la technique
d'interview.
Quant aux méthodes, il a été
employé la méthode analytique et la méthode comparative.
Nous avons délimité notre sujet dans le domaine,
dans le temps et dans l'espace. Dans le domaine, le sujet se limite à
l'analyse financière, plus spécifiquement l'analyse de la
structure financière, du compte de résultat, l'étude de la
rentabilité et de l'autofinancement et des ratios. Dans le temps, notre
recherche s'étale sur une période de quatre ans allant de 2010
à 2013. Dans l'espace, notre étude s'est focalisée sur la
BRASIMBA et à toutes ses branches d'activité.
En vue d'arriver à vérifier nos
hypothèses, nous avons subdivisé notre travail en quatre
chapitres outre l'introduction générale et la conclusion
générale.
- Le premier chapitre porte sur les concepts des bases et
annexes sur la structure financière et sur la performance ;
- Le deuxième chapitre concerne la présentation
du champ d'investigation qui est la BRASIMBA;
- Le troisième chapitre traite sur les notions de la
structure financière et de la performance financière
- le quatrième chapitre traite sur l'étude
critique de l'appréciation de la performance financière
En vue d'infirmer ou de confirmer les hypothèses, nous
allons passer a la vérification des hypothèses ;
- Vérification de la première hypothèse a
abouti au résultat selon lequel la structure financière de cette
entreprise est bonne et lui permet de garder un équilibre financier
malgré qu'il existe encore certains points qui nécessitent
d'être modifiés tels que l'autonomie financière et la
liquidité immédiate. A part cela, la BRASIMBA présente des
bilans bien structurés à l'actif et au passif avec des
résultats positifs chaque année ; des fonds de roulement net
largement positifs chaque année, avec le BFR positif, sauf en 2013; une
trésorerie positive chaque année ; une bonne
liquidité générale et un degré élevé
de solvabilité.
Tous ces éléments nous ont permis de confirmer
notre première hypothèse selon laquelle la structure
financière de la BRASIMBA est équilibrer et lui permet
d'atteindre son équilibre financier.
- Vérification de la deuxième hypothèse
âpres analyse de la performance financière a l'issue des
résultats obtenus, il ressort que ; la BRASIMBA a une
liquidité positive, un chiffre d'affaire positif, une valeur
ajoutée positive, une rentabilité positive, une capacité
d'autofinancement positive.
Tous ces éléments nous ont permis de confirmer
notre deuxième hypothèse selon la quelle la BRASIMBA est
financièrement performante
- Vérification de la troisième hypothèse
a abouti au résultat selon le quel l'entreprise présente des
bonnes rentabilités économiques financières et
commerciales, une capacité d'autofinancement positive sauf en 2012 et
un effet de levier positif, l'analyse nous a montré que la BRASIMBA,
durant trois ans de la période de notre étude a été
à mesure de s'autofinancer chaque année ; les ratios
calculés à ce sujet nous l'indiquent. Les ratios de
rentabilité économique est supérieur a la
rentabilité financière ont témoigné que les
activités de la BRASIMBA sont en pleine croissance, Les chiffres
d'affaires ont été à mesure de couvrir les capitaux
propres, la vitesse de rotation des stocks est rapide, le délai de
rotation des créances- clients est très court tandis que le
délai de rotation des dettes- fournisseurs est supérieur au
délai de rotation des créances- clients, elle dispose aussi d'
une bonne capacité de s'endetté
Ces résultats nous ont permis de confirmer notre
troisième hypothèse selon laquelle la rentabilité de la
BRASIMBA est suffisante et permet à celle-ci d'atteindre son
autofinancement.
- Vérification de la quatrième hypothèse
apes analyse de la valeur ajoutée du chiffre d'affaires et de la marge
commerciale à l'issue des résultats obtenus, il ressort que la
valeur ajoutée est positive ; le chiffre d'affaires est
positif et la marge commerciale est positive
Ces résultats nous ont permis de confirmer notre
quatrième hypothèse selon la quelle la BRASIMBA est en croissance
Nous ne saurions terminer ce travail sans émettre
quelques suggestions et recommandations à l`endroit des autorités
de la BRASIMBA. Au vu des données chiffrées de notre
étude, l`entreprise est en pleine croissance, malgré les
contraintes internes et externes, elle demeure une entreprise prometteuse Vu
certaines faiblesses rencontrées au cours de notre analyse, nous
suggérons ce qui suit à la BRASIMBA, si elle veut
pérenniser ses activités :
- Augmenter les capitaux propres pour retrouver son autonomie
financière
- Diminuer son endettement a long et a moyen terme en faisant
des réserves légales
- Augmenter sa liquidité immédiate afin de faire
face au paiement des fournisseurs dans l'immédiat
- Définir clairement une politique de remboursement des
créances clients
- Accroissement des ventes pour augmenter d'avantage son
chiffre d'affaires
- L'entreprise doit s'endetté de plus pour financer
les investissements, vu que le taux d'intérêt est inferieur a la
rentabilité économique, ce qui est avantageux pour l'entreprise
- Trouver des nouvelles solutions pour continuer à
faire augmenter son résultat d'exploitation qui agit favorablement sur
le chiffre d'affaires
Nous ne pouvons pas prétendre avoir exploré
toutes les facettes de ce sujet. Les limitations due a ce que nous soyons un
observateur externe qui ne peut pas avoir accès a toutes les
données sont souvent handicapé notre recherche.
Il aurait été aussi intéressant de
calculer certains indicateurs de la performance financière de la
BRASIMBA, mais il ne nous a pas été possible faute de
données. Nous invitons d'autres chercheurs à approfondir ce sujet
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
0. AHWED et ALBERTINI SM, « lexique
d'économique » éd. Dalloz, paris, 1987 ; P203
1. BRENVENMANN B et SEPARIS, économie d'entreprise,
éd. DUNOND, paris, 2011
2. BARREAU jean et DELAHAYE J. gestion financière,
12eme éd. DUNOND, paris, P144
3. CORHAY et MBANGALA M, diagnostic financier des entreprises,
éd. Université de liège, liège 2008, P8
4. Christian HOARAU « maitriser le diagnostic
financier » 3 eme éd. Paris 2008
5. DEPALLENS G, gestion financière de l'entreprise,
8eme éd. DUNOND, paris 1983, P64
6. EGLEME, JPHILLIPS A, RAULET C(2000) analyse comptable et
financière, paris, DUNOND, 2000, P159
7. Elie COHEN
8. G DEPALLESNS JOBARD, « gestion
financière de l'entreprise » 11eme édition, 1997,
P811
9. Jean BARREAU et jacqueline DELAHAYE
10. KABEYA P. comptabilité générale des
contenues des comptes et vocabulaires comptable, éd CRPA-IPN, Kinshasa,
2004, P72
11. KOLAM, cahier de comptabilité
générale, éd. CRIGED, KINSHASA, 2004, P5
12. La pratique de la gestion de trésorerie, M.
Camille SOME, université de Ouagadougou, finance-comptable, 2006
13. MALOT JC et jean C, l'essentiel du contrôle de
gestion, édition d'organisation paris, 1998, P182
14. Pierre FACOM, comptabilité et gestion
financière, éd, paris, 1972 , P78
15. R PINTO et GRAWITZ M, méthode des sciences,
DALLOZ, paris 1971, P281
16. Thibaut CLERMONT, comptabilité et gestion
financière, éd, Dalloz, paris, 2003, p56
17. Idem
18. Vincent AURY, création gestion financement, paris,
03, P75
19. VIZARD VONA P. gestion financière et loi, paris,
1987, P13
2. DICTIONNAIRES ET SITE WEB
1. Alain B et AL. Dictionnaire économique, 2eme
éd. Armand colin, paris, 2007, P181
2. CPCC, op.cit., p223
3. COHEN. E (1997) dictionnaire de gestion, paris éd.
La découverte 1997, p45
4. Droit-finance.net
5. L'expert-comptable.com, 11 rue scribe 76009 paris
6. Lexique financier
7. Lexique de gestion DALLOZ 5eme édition, 2000
8. Petite entreprise.net
9. VAN LIERDE, op.cit. P23
COURS ET MEMOIRE
1. Floribert KITABA KYA GHOANYS, note de cours de
méthodes de recherche scientifique P16 UNILU, 2014-2015,
inédit
2. INNONCENT SHERIA RUVUGIRO, structure financière et
son impact sur la rentabilité, mémoire, inédit,
université libre des pays des grands lacs, 2010
3. John LWANDU, note de cours analyse des états
financiers, G3, ISC-GOMA, 2013-2014
4. Idem
5. KALABA MUTABUSHA, note de cours de méthodes de
recherche en science sociale P20 sociologie anthropologie, UNILU, 2004-2005
inédit
6. KAHINDO HINGANAVYO, évaluation financière
d'un investissement dans le secteur hôtelière, mémoire,
inédit ISC-GOMA 2008-2009
7. KISEMPA M. « appréciation de la
performance d'une entreprise privée a travers sa structure
financière, mémoire, L2 gestion financière, FASEG, UNIKIN
2008-2009, p8
8. KINZONZI V, contrôle de gestion, FASEG UNIKIN,
2003-2004 P127
9. LINAS MIMO NALWANGO, analyse de la performance
financière d'une entreprise, mémoire, ISC-GOMA, 2009
10. LOKOLE K.S, contrôle de gestion, notes de cours, L2
gestion FASEG UNIKIN, 2009-2010 p12
11. LO LOKOLES, contrôle de gestion, notes de cours,
L1FASEG UNIKIN, 2009-2010
12. LOKOLE K.S, entreprise et PME, notes de cours, FASEG,
UNIKIN, 2010-2011
13. MUBAKE.M. cours d'économie politique 1 UNIKIN FASEG
2006, P32
14. MARC MUHUNGAVMUPULU, analyse de la structure
financière d'une entreprise du secteur de transport maritime, TFC,
université libre de Kinshasa 2010
15. MUMBERE KYUNGU, analyse des déterminants de la
performance de l'industrie hôtelière, mémoire,
inédit, ISC-GOMA 2008-2009
16. SARIUS DIZOLA BUKU, diagnostique de l'analyse
financière d'une entreprise, mémoire, inédit,
université chrétienne cardinal malula, 2009
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
1
CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
0 .1.1. CHOIX DU SUJET
1
0.1.2. INTERET DU SUJET
2
0.2. ETAT DE LA QUESTION
3
0.3. PROBLEMATIQUE
4
0.4. HYPOTHESE
5
0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
5
5.1 METHODES
5
5.2. TECHNIQUES
6
0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL
6
0.7. SUBDIVISISIONS DU TRAVAIL
7
CHAPITRE I. APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS ET LES
CONSIDERATIONS THEORIQUES
8
SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ET DES
CONCEPTS ANNEXES
8
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
8
I.1.1. la structure financière
8
I.1.2. La performance financière
9
I.1.3. L'entreprise
9
I.2. DEFINITION DES CONCEPTS ANNEXES
9
2.1. Fonds de roulement (FR)
9
2.2. Besoin en fonds de roulement (BFR)
10
2.3. Trésorerie
10
2.4. Solvabilité
10
2.5. Liquidité
11
2.6. Ratio
11
2.7. Rentabilité
11
2.8. Valeur ajoutée (VA)
12
2.9. Cash flow
12
2.10. Chiffre d'affaires (CA)
12
SECTION II LES CONSIDERATIONS THEORIQUES
12
I.1. NOTION DE LA STRUCTURE FINANCIERE
12
I.1.1. DEFINITION
12
I.1.2. OBJECTIF DE LA STRUCTURE FINANCIERE
13
I.1.3. IMPORTANCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE
13
I.1.4. LES GRANDES MASSES BILANTAIRES
13
I.1.4.1. Valeurs immobilisées (V. I) en
actifs fixes (A.F)
14
I.1.4.2. Actifs circulants (A.C) OU Valeurs
Circulantes ( V.C)
15
I.1.4.3. Capitaux permanents (C.P)
16
I.1.4.4. Dettes à Court terme (DCT)
16
II. L'ENTREPRISE
17
II.1. Définition
18
II.2. Importance
18
II.2.3. Objectif et Caractéristiques
19
II.2.3.1. Objectif
19
II.2.3.2. Caractéristiques
19
II.2.4. Rôle des Entreprises
19
II.2.4.2. Rôle Sociale
20
II.2.4.3. Rôle politique
20
II.2.5. Classification des Entreprises
20
II.2.5.1. Selon l'activité
20
II.2.5.1.1. Entreprise de production des biens
21
II.2.5.1.2. Entreprise de distribution
21
II.2.5.1.3. Entreprise prestataire de Service
22
II.2.5.2. Selon le secteur
22
II.2.5.2.1. Secteur primaire
22
II.2.5.2.2. Secteur secondaire
22
II.2.5.2.3. Secteur tertiaire
23
II.2.5.3. Selon la forme
23
II.2.5.3.1. Entreprise individuelle
23
II.2.5.3.2. Entreprise sociétaire
23
SECTION III.NOTION SUR LA PERFORMANCE
FINANCIERE
25
III.1.1. Définition
25
III.1.2. Objectif de la performance
26
III.1.3. Caractéristiques d'une entreprise
performante.
27
III.1.4. Indicateurs de la performance.
28
III.4.3. Autres indicateurs de la
performance
29
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA BRASIMBA
30
II .1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
30
II.2. HISTORIQUE
30
a. La
genèse
30
b. Création
de la Brasimba
31
II.3. DENOMINATION DE LA SOCIETE
32
II.4. STATUT
32
II.5. LE SIEGE SOCIALE
32
II.6. OBJECTIF
32
II.7.VISION ET MISSION
32
II.8. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DE
LA BRASIMBA
33
II.8.1. Organisation structurelle
33
II.8.2. Organisationnelle
33
A.
Présentation des différentes fonctions
d'exploitations.
33
ORGANOGRAMME
35
CHAP III. ETUDE DES INDICATEURS DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE
36
SECTION I. INDICATEURS DE LA STRUCTURE
FINANCIERE
36
I.1. LE FONDS DE ROULEMENT
36
I.1.3. LE CALCULE DU FONDS DE ROULEMENT
37
I.3. TRESORERIE
39
I.4. CAPITAL ECONOMIQUE
40
I.5. LIQUIDITE
41
SECTION II. LES INDICATEURS DE LA PERFORANCE
FINANCIERE
42
II.1. ANALYSE DES INDICATEURS D4ACTIVITE
42
II.2 LES INDICATEURS DES RESULTATS
44
II.3. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTAT
MONNETAIRE
45
II.4. ANALYSE DE LA RENTABILITE
47
II.5. ANALYSE PAR LA METODE DES RATIOS
49
CHAP 4 : ETUDE CRITIQUE DE L'APPRECIATION DE
LA PERFORMANCE FINANCIERE A LA BRASIMBA
53
PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
53
I.1 LES BILANS
53
I.2 TABLEAUX DES FORMATIONS DE RESULTATS
55
LE RETRAITEMENT DES DONNES
59
II.1 TRAITEMENT DES DONNES
60
II.2 LE REGROUPEMENT DES BILANS RETRAITER
62
COMMENTAIRE SUR L'EQUILIBRE FINANCIER
65
I.2. CAPITAL ECONOMIQUE
66
SECTION II. ANALYSE DES INDICATEURS DU COMPTE DE
RESULTAT
66
II.1. CHIFFRE D'AFFAIRES (CA)
66
II.2. MARGE BRUTE(MB)
67
CONCLUSION D'ANALYSE DU COMPTE DE RESULTATS
71
SECTION III. ANALYSE DE LA RENTABILITE
72
CONCLUSION DE L'ANALYSE DE RENTABILITE
74
SECTION IV : ANALYSE DE RATIOS
75
SECTION IV: DIAGNOSTIC DE LA PERFORMANCE DE LA
BRASIMBA
81
CONCLUSION GENERALE
83
BIBLIOGRAPHIE
86
COURS ET MEMOIRE
87
* 1 KALABA
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