CHAPITRE 2 : CADRE METHODOLOGIQUE
SECTION 1 : CADRE DE L'ETUDE : LES JEUNES AU
CONGO FACE A L'ALCOOL
L'infection à VIH en population générale,
auprès des élèves et desÉtudiants et chez
les professionnelles du sexe.
Enquête nationale de séroprévalence des
infections à VIH et de la syphilis.
Analyse des connaissances, attitudes, croyances, pratiques et
autres facteurs humains associés à la
séroprévalence VIH.4. Indicateurs UNAIDS et UNGASS de
suivi & évaluation ; valeurs en novembre 2003.Etude qualitative
sur ENJEUX et l'impact psychosocial du VIH/SIDA dans la vie des
personnesInfectées et affectées.6. Etude
socio-anthropologique sur les secteurs et les groupes vulnérables
prioritaires ; analyse de situation
et recommandations.7. Analyse de la situation des
préservatifs au Congo.8. Stratégie nationale de
communication en matière de VIH/SIDA/IST
Tous les êtres vivants, les hommes comme les animaux ont
besoin de boire pour vivre.
L'eau n'a pas de goût mais pour certains elle n'est pas
bonne à boire.
Pour rendre l'eau plus agréable à boire, l'homme
a cherché à la modifier et lui ajouter diverses substances.
C'est ainsi que sont nées un grand nombre de
boissons : café, thé, boisson à base de jus des
fruits... et enfin les boissons alcoolisées qui font l'objet de cette
étude.
L'alcool est plus facile à produire. Il est plus
répandu dans beaucoup des pays comme d'autres substances. Leurs effets
sur l'humeur, la perception ou le comportement ont tout le temps
été recherché à des fins récréatives
ou rituelles. La consommation de l'alcool est en augmentation constante depuis
20 ans. Cette augmentation s'est accompagnée d'un accroissement
inquiétant de différents indices de nocivité de
l'alcoolisme, tels que les décès par cirrhose de foie, les
hospitalisations pour l'alcool, les accidents de circulation, la baisse de
productivité et absentéisme liés à une forte
consommation de l'alcool (B. Pierre J. Courte joie 2003).
Certains jeunes se racontent entre eux leur
« cuites » avec fierté. Ils croient ainsi qu'ils
sont supérieurs, aux adultes. Dans le bouleversement actuel de la
société, les jeunes éprouvent souvent de grandes
difficultés, ils sont déchirés entre la tradition et le
monde moderne, redoutent l'avenir. Ils aiment alors se retrouver autour d'un
verre, car ils se comprennent mieux entre eux, et l'alcool met l'animation,
fait oublier les soucis, aide à parler ; mais ces discussions
autour d'un verre ne deviennent-ils pas rapidement artificielles ?
Le danger chez les jeunes est qu'ils se sentent forts, bien
portant ; ils n'ont pas peur de l'alcool veulent ignorer ses
conséquences sur la santé et son influence néfaste sur la
conduite d'un individu, d'un véhicule... Ils pensent que la force de
leur jeunesse les protégé contre l'alcoolisme.
Pareillement, dans la vie de certains adolescents, l'alcool
fait partie de leur activité, de loisir au même titre que d'autres
drogues, la musique,... Quoi qu'il en soit, l'alcool est un piège
meurtrier avec des faits cumulatifs. Un nombre inquiétant des jeunes ont
été pris à ce piège en cherchant le plaisir ou
l'euphorie qui ne dure qu'un moment.
L'alcoolisme contribue à la morbidité, aux
traumatismes, aux incapacités et aux décès
prématurés plus que tout autre facteur de risque dans le pays en
développement à faible mortalité où il est
responsable de 6,2%.(Problèmes de santé publique provoqué
par l'usage nocif de l'alcool, OMS avril 2005). Les statistiques nous montrent
les conséquences survenues après la prise d'alcool chez les
jeunes au Congo, enquête faite sur 200% jeunes de 14 à 21 ans en
1998 dont 78 % de garçons et 22 % de filles. La moitié de
garçons et 42 % de filles ont fréquemment des comportements
violents, 50 % d'entre eux ont été victimes d'une agression
physique ; 25 % de garçons et 38 % de filles ont fait une figue
durant l'année scolaire, 8 % de garçons et 34 % de filles
présentent une symptomatologie dépressive, les idées
suicidaires récurrentes sont fréquentes (alcool et
santé).
Au Congo Brazzaville, une étude transversale a
été faite chez les adolescents de 10 à 19 ans sur la
prévalence de l'alcool et les facteurs déterminants. Sur 200
enquêtés, 100 (22,8 %) consommaient l'alcool. Cette consommation
est élevée chez les garçons sans différence
significative ; elle apparait supérieure chez les plus
scolarisés. Pour le mode de consommation, les buveurs
modérés constituent la majorité, la bière
étant la boisson dominante (95 %), l'ivresse (49,2 %) pour les
garçons et les filles (11,9 %).
Le niveau de consommation de l'alcool chez l'adolescent
appelle d'ores et déjà des actions en vue d'éradiquer ces
phénomènes dont les conséquences à court et long
terme sont bien connues (Jean Robert Mabiala-Bobela, Kryste-Chancel All, cahier
/ Santé, « Accueil santé
Publique » « Cahiers d'études et
recherches francophones/santé » résumé de
l'article volume 15.n°3 153-60 juillet-août-septembre,
étude original éd médicales et scientifique France).
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