SECTION 3 : L'HYPOTHESE DE TRAVAIL
Hypothèse 1 :
La consommation d'alcool peut- elle contribuer à
l'amélioration de la santé et la lutte contre la violence et les
crimes et viols ?
Hypothèse 2 :
S'avère t-il un impératif de lutte contre la
consommation d'alcool auprès des jeunes ?
Hypothèse 3 :
Pour un comportement sain au niveau des jeunes et un meilleur
rendement, l'Etat doit-il intégrer une politique d'assainissement et de
communication auprès des jeunes ?
Par définition l'évaluation précise de
ces comportements est difficile à établir car les dissimulations
sont fréquentes dans ce domaine, mais les enquêtes sur la
sexualité montrent qu'il s'agit d'une mise en danger fréquente
à partir de l'adolescence.
Une échelle de risques sexuels a été
récemment reconstruite et validée sur une population
d'étudiants américains (tuchin et al... ,) à partir
de thémes sur l'infidélité , les conséquences
négatives pour la santé etc...., les sujets masculins rapportent
plus d'intention que les sujets féminins de s'engager dans des
comportements à risque et obtiennent des scores globaux
supérieurs de prises de risque dans ce domaine, le risque de maladies
sexuellement transmissibles est donc biens plus élevé chez les
adolescents que chez les adultes (cf.Michel et Al....2006) et les
comportements de prise de risque sexuels (partenaires multiples, Non-port du
préservatif, etc.) Se sont associées à d'autres
comportements à risques : usage élevé de substances
psychoactive, comportement violent, d'agressivité tant chez les
garçons que chez les filles (Valois et Al.., 1999.)
Selon LAURENT KARILA :Idées reçues sur
l'alcoolisme
« L'alcool, ce n'est pas vraiment une drogue »,
« Plus on boit, mieux on tient l'alcool », « Les hommes et les
femmes ne sont pas égaux devant l'alcool », « L'alcoolisme,
c'est héréditaire », « La dépendance à
l'alcool, il n'y a que la volonté pour s'en sortir »...
?On considère souvent l'alcool avec plus de bienveillance
que d'autres drogues.
Pourtant, les mécanismes et les conséquences de
l'alcoolisme s'apparentent à n'importe quelle autre addiction.
Drogue, alcool, sexe, travail... les addictions sont multiples
et les idées reçues tout aussi nombreuses :
« Il y a les drogues douces et les drogues dures
», « Les addictions sont souvent dues aux fréquentations
», « Être sexe addictif, ce n'est qu'une expression à la
mode », « Fumer du cannabis rend schizo », « Les
traitements de substitution, c'est de la drogue aussi »
Selon MARINA CARRERE d'ENCAUSSE : Psychologies
L'Alcool et les jeunes
Une analyse juste et des conseils concrets pour un
véritable problème de société. Et si nous avions
largement sous-estimé les conséquences de la consommation
d'alcool chez les jeunes?
Saviez-vous que de plus en plus d'adolescents boivent et ce, de
plus en plus tôt?
Connaissez-vous la manière dont les grandes industries
s'attaquent à ce public?
Avez-vous déjà entendu parler de
l'alcool-défonce, qui fait des ravages? Marina
Carrère d'Encausse tente, avec la collaboration du psychiatre
et alcoologue Philippe Batèle, d'apporter des
éléments de compréhension et de réponse aux
parents.
Prévenir, imposer des limites, débanaliser
l'ivresse... Il est urgent d'agir. L'auteur fait ici oeuvre de
prévention en posant clairement les problèmes et en apportant des
réponses concrètes.
L'auteure fait ici oeuvre de prévention en
posant clairement les problèmes et en apportant des réponses
concrètes.
Selon Herve Chabalier : Alcoolisme : Le parler vrai,
le parler simple:
Rapport de la mission Hervé Chabalier sur la
prévention et la lutte contre l'alcoolisme
Un Français sur dix est malade de l'alcool. Il est
urgent d'agir. Sans complaisance, le rapport d'Hervé Chabalier fait le
point et propose de vraies solutions.
"A la suite de la publication de votre livre :
Le Dernier, pour la route et de l'accueil qui lui a
été réservé, j'ai été frappé
par la force et l'efficacité de votre témoignage et j'ai acquis
la conviction que votre manière d'aborder le problème de
l'alcoolisme pourrait trouver un prolongement dans une mission de
réflexions et de propositions sur cette maladie."
C'est ainsi qu'en janvier 2005, devenu presque
malgré lui le porte-voix de la lutte contre l'alcoolisme, grâce au
succès et à l'impact de son récit-choc, Hervé
Chabalier se voit confier par Philippe Douste-Blazy, alors Ministre de la
Santé, une mission sur l'alcoolisme en France.
En tant que citoyen et alcoolique "qui s'en est sorti", il se
devait d'accepter cette mission. Il a donc repris son bâton de
pèlerin, réuni une équipe de réflexions et
d'échanges, constituée de médecins, alcoologues,
addictologies, membres d'associations d'anciens buveurs...
Il a interrogé les spécialistes, donné
la parole aux malades et à leurs proches, confronté les
statistiques, analysé les implications économiques, sociales,
culturelles...
Le constat est sans appel : un Français sur dix est
malade de l'alcool. Cinq millions de personnes sont concernés par une
consommation abusive. L'alcool est responsable de 10 % des décès
:
Chaque jour, cinq personnes meurent d'un accident impliquant
l'alcool. Qui est également la première cause de mortalité
chez les jeunes, et la première cause non génétique de
handicap chez l'enfant.
Ces chiffres sont éloquents, et pourtant la
loi Evin a été récemment assouplie sous la pression des
lobbies viticoles, et 15 à 20 % des alcooliques ne sont pas
soignés pour leur alcoolisme. Pour quelles raisons ?
Manque de moyens et de stratégie, banalisation du
produit alcool... les pouvoirs publics ont jusqu'à présent
fermé les yeux. On a du mal, particulièrement en France, à
reconnaître que l'alcoolisme est une véritable maladie.
Il est donc urgent d'agir. Et il existe des solutions pour
lutter contre ce fléau.
Pour commencer, en faire un véritable enjeu de
santé publique, une cause nationale. C'est ce que propose ce rapport
sans complaisance, riche de propositions concrètes.
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