DEUXIEME PARTIE : ETUDE DU THEME
Si nous avons choisi d'étudier ce thème
Les ENJEUX DE LA CONSOMMATION D'ALCOOL PARTICULIEREMENT AU NIVEAU DES JEUNES ET
PRECISEMENT AU CONGO, c'est parce qu'ils constituent le fléau de la
jeunesse congolaise et nous voulons ramenerà la jeunesse congolaises
mon outil de modération de leur consommation d'alcool et à
éviter de consommer l'alcool de manière abusive, elle nuit
à la santé non seulement, nous avons voulu aussi éliminer
le taux de risque du VIH qui a augmenté auprès des jeunes
congolaises surtout plus au milieu de l'environnement des jeunes consommateurs
buveurs d'alcool et alcooliques.
CHAPITRE 1 : LA CONSOMMATION D'ALCOOL CHEZ LES
JEUNES AU CONGO
LES CAUSES DE LA CONSOMMATION D'ALCOOL AU NIVEAU DES JEUNES
AU CONGO
L'alcool constitue actuellement la première cause de
décès au CONGOBrazzaville, cité de l'ambiance ; la
poupée de tous les ganda de Brazzaville
« Pas un pas sans Bata ! » Les
Brazzavillois d'une certaine époque se rappellent ce message
publicitaire qui vantait une marque de sandales.
Aujourd'hui, on pourrait aussi dire « Pas une rue
sans bar à Brazzaville ! ».
En effet, la capitale du Congo est connue pour ses
célèbres bars, dont Poto-Poto et Bakongo furent les principaux
foyers. Même si nombreux d'enseignes ont disparu, ces bars ont fait
l'histoire d'un peuple, car c'était tout leur art de vivre, petite
plongée dans le passé.
Les caves prennent de l'ascendant sur les bars
Les bars, qui autrefois étaient les temples de la
musique et de la danse, sont en voie de disparition, cédant ainsi la
place à la nouvelle mine d'argent que sont devenus les caves, VIP et
autres boîtes de nuit des Brazzavillois.
Jean-Claude Feignons Le bar un lieu, une histoire, une vision
Au coeur du mythique quartier de Poto-poto, le bar-dancing
créé par feu Joachim-Émile Feignons fait encore parler de
lui après sa réouverture en novembre dernier.
Il se présente aujourd'hui sous
différentes facettes : pub, restaurant, salles de jeux, terrasse et
boîte de nuit.
L'actuel responsable de l'espace, Jean-Claude Feignons,
s'exprime :
« J'entends garder le cap, toujours un pas en avant
sur les concurrents pour rester fidèle à la vision de
l'ancêtre qui l'a imaginé et créé.
Pour Édo Nganga « Les bars ont
été le véritable vivier de la musique congolaise »
Le patriarche de la musique congolaise, 80 ans révolus,
célèbre interprète-auteur-compositeur au sein du groupe
mythique Les Bantous de la capitale, est aujourd'hui.
Conseiller aux arts de la scène et de la promotion des
artistes au Ministère de la Culture et des Arts.
Comment était la vie d'antan dans la bouillante ville
de Brazzaville.
Comment sa génération a-t-elle vécu son
art et comment, lui, va-t-il trouvé autant de plaisir à composer
ses innombrables chansons à succès.
Quand des jeunes deviennent des « Ewawa » pour
l'alcool au Congo, ils ont entre 17 et 25 ans d'âge, et ne jouissent pas
de leur jeunesse avec les plus âgés en mode vielles gloires.
C'est la mode «« jeunes ewawa » Ewawa qui est
en langue vernaculaire congolaise «vieille gloire», en d'autre terme
ceux qui ont fait leur vie et qui n'ont plus du jus dans les jambes.
Ces derniers par manque de centres récréatifs
destinés aux personnes âgées s'organisent en petites
équipes autour de la pétanque ou du football.
Les Ewawa amoureux du football se retrouvent entre eux pour
des matchs rythmés selon leur condition physique limitée par le
poids de l'âge.
Une occasion plus pour eux de conserver leur liens
d'amitié que de revendiquer des victoires.
La fête et l'ambiance qui sont postérieures aux
parties de foot en sont la preuve.
Mais depuis un certain moment, nombreux sont les jeunes qui se
joignent à eux, faisant partie intégrante de leurs
équipes.
Pourquoi ces jeunes choisissent ils de devenir Ewawa avant
l'âge ?
La société congolaise a subi une transformation
négative à tous les niveaux, et la perte des valeurs est palpable
dès votre atterrissage dans les deux aéroports internationaux du
pays que sont Maya Maya et Aneto.
Du policier au Douanier en passant par les bagagistes, votre
petite monnaie et le contenu de vos effets les viennent bien.
Ceux qui ont la charge de la gouvernance du pays ont
jugé utile de mettre à la portée de la jeunesse de
l'alcool en abondance et à bon marché pour mieux la
contrôler, la distraire et la détourner de ses objectifs
primordiaux.
A cet effet, les jeunes sortent comme des champignons des
lieux de consommation d'alcool.
C'est pourquoi, à juste titre les autorités
montent au créneau à chaque pénurie des boissons
alcoolisées, et régulent les prix de celles-ci quand ils sont en
hausse.
L'inflation peut toucher les denrées alimentaires, mais
jamais l'alcool Les autorités politiques pense par-là
éviter à la jeunesse une implication et un droit de regard sur la
politique.
Devenus esclaves de l'alcool avec un pouvoir d'achat
limité, des jeunes choisissent de se joindre aux vieux en
renforçant leurs équipes.
Ces vieux possédant un grand pouvoir d'achat les
reçoivent à bras ouvert, disposés à satisfaire
leurs appétits alcooliques.
Ewawa devient alors un groupe hétérogène
(de jeunes et vieux) qui se retrouve généralement tous les
dimanches.
Avec pour objectif se maintenir en forme en jouant au football
comme ils le conçoivent c'est-à-dire sans être pointilleux
sur la qualité de jeu et, ayant pour seule motivation l'ambiance
(alcool, nourritures) qui suivra après le match.
Des vrais ewawa ont des sharing partenaires et les faux ewawa ont
en retour de l'alcool à volonté et des nouveaux amis
âgés et pourvus de moyens financiers auprès des quels ils
peuvent soumettre leurs doléances.
Rusés dans ce monde où les antis valeurs dominent,
les vieux se servent des jeunes pour leur ramener des filles mineures moyennant
quelques faveurs.
C'est une véritable forme d'exploitation mutuelle. Des
équipes Ewawa cachent bien des choses dont seuls les membres en
connaissent les tenants et aboutissants.
Selon Daniel Nsion| Ecrivain à Brazzaville
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