SIGLES ET ABREVIATIONS
ADEC : Action de Développement par
l'Epargne et le Crédit
BCC : Banque Centrale du Congo
BCCO : Bureau de Coordination du Congo
CADECO : Caisse d'Epargne du Congo
CGAP : Groupe Consultatif d'Assurance aux
Pauvres
CEMAC : Communauté Economique et
Monétaire de l'Afrique Centrale
COFACE : Compagnie Française
d'Assurance et du Commerce Extérieur
CONACEC : Confédération
Nationale des Coopératives d'Epargnes et de
Crédit
COOPEC : Coopérative d'Epargne et de
Crédit
EME : Etablissement des monnaies
Electroniques
EP : Etablissement de Paiement
IF : Institution Financière
IFS : Institution Financière
Décentralisée
IFm : Institution Financière
mutualiste
IMF : Institution de Microfinance
IOB : Intermédiaire en
Opérations des Banques
ISFD : Institutions du Système
Financier Décentralisé
Kin : Kinshasa
MATIF : Marché à Terme
International de France
MONEP : Marché des Opérations
Négociables de Paris
ONG : organisme Non Gouvernemental
PED : pays En Développement
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PV : Procès Verbal
SC : Société des Capitaux
SFD : Société Financière
Décentralisée
RDC : République Démocratique
du Congo
UCCEC : Union des Coopératives
Centrales d'Epargne et de Crédit
USA: United State of America
UPC: Université Protestante du
Congo
USD: Dollars
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INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
La meilleure façon de promouvoir la croissance
économique dans un pays est de faire participer aux activités
productives, le plus grand nombre d'individus, chacun selon ses
capacités. La décennie 80 marquait le début des crises
économiques mondiales, plus particulièrement la crise de la dette
des pays sous développés voire même les Pays en voie de
développement.
La République Démocratique du Congo, de part son
histoire et sa situation géographique constitue un meilleur observatoire
de l'économie de l'Afrique subsaharienne.
Sa stabilité politique, sociale et économique
devrait sans nul doute influencer les enjeux de la mondialisation de
l'Afrique.
Alors que la place de ce pays aurait été
celle-là, les guerres accompagnées des périodes
d'instabilités ont constitué des contraintes sérieuses
pour son décollage et son émergence.
Depuis 2006, la RDC est entrain de connaître un nouveau
virage vers la consolidation de ses institutions, socle de tout
développement ; après plus de 30 ans d'incertitude due
éventuellement à une mauvaise gouvernance.
En fait, les acquis politiques et économiques
générés par les deux élections organisées en
République Démocratique du Congo doivent être
consolidés.
Ainsi depuis 2007, les structures économiques
s'organisent de manière à consolider les tissus
socioéconomiques du Pays. C'est dans cette optique que s'inscrit si
heureusement le thème de réflexion axé sur l'assistance
mutuelle dans les efforts de la reconstruction du Pays. Il s'agit bel et bien
des atouts du système coopératif qui repose sur la collecte des
épargnes et la distribution des crédits entre membres d'une
même mutuelle.
En effet, dans la perspective de réduction de la
pauvreté, le secteur de microfinance congolais est constitué
d'institutions souvent de petites tailles, sur base des intérêts
communs du groupe de membres.
En 2008, le rapport d'activités de microfinance de la
Banque Centrale du Congo renseigne que les encours de crédit
accordés par les coopératives d'épargne et de
crédit s'étaient élevés à 39 672 071 dollars
américains sur l'ensemble du territoire national avec une part de
marché
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globale de 52% contre 34 298 872 USD en 2009,soit 49% de part
de marché, avec une baisse de 13.5% sur l'ensemble.1 ;
Pendant que pour la province du Nord-Kivu, ce même rapport précise
que le portefeuille de crédits s'est élevé à 18 864
744 USD.
On remarque une détérioration d'une année
à une autre, passant de 52 à 49% contre la norme admise de 70%.
Cette évolution vers la baisse a résulté principalement
des effets de la crise financière internationale et les retraits massifs
d'épargnes à la suite de la cessation de payement des certaines
institutions en difficultés, nous citons à titre d'exemple la
coopec GALA LETU, BARAKA PRESSE à Goma.
Au regard de ces indicateurs, il se dégage un vrai
problème de mobilisation de crédit dont il faut étudier
ses effets sur les revenus de ses bénéficiaires vu l'importance
que les coopératives et les IMF y accordent, en fonction de laquelle
nous avons dégagé une question fondamentale en ce terme : Quels
sont les effets de crédits accordés par les coopératives
d'épargnes et des crédits et les institutions de microfinance
à un taux d'intérêt et pour un délai relativement
court sur le revenu des bénéficiaires dans la ville de Goma ?,
autrement dit ces crédits améliorent-t- ils le revenu des
bénéficiaires dans la ville de Goma?; en second lieu, la
politique de crédit appliquée par la Coopec ADEC au cours de la
période couvrant notre étude, est-elle efficace et efficiente
?
La Coopérative ADEC/Goma a été choisie
comme champ d'application de nos recherches afin d'envisager des solutions
possibles à ces questions ci-haut évoquées. Les
réponses provisoires réservées à ces questions
susmentionnées font l'objet de nos hypothèses.
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