CONCLUSION GENERALE
Le présent travail a porté sur «
l'Augmentation du PIB réel en RDC de 2002 à 2015 : croissance
intensive ou extensive ? ». Il était question dans cette
étude de savoir si cette augmentation du PIB réel observée
en RDC relevait de la croissance extensive ou intensive d'une part, et lequel
des secteurs et/ou ou branches d'activité a le plus a le plus
contribué dans sa formation d'autre part.
Pour ce faire, nous avions recouru aux méthodes
analytique et statistique. Ces méthodes ont été
appuyées par des techniques documentaire et d'interview. A l'issue de
nos analyses, nous avions trouvé que la croissance économique de
la RDC était extensive, se basant sur le secteur primaire dans
l'extraction minière. Cependant, cette augmentation ne peut se faire
dans le même rythme qu'avant être continuelle dans les
années qui viennent. Elle n'est plus soutenue car, elle a
été butée aux faits suivants :
la fin du boom des matières premières qui est
imputable entre autre au retour de l'Iran sur le marché international
après la levée des sanctions américaines, qui fait que les
recettes de l'Etat soient revues à la baisse ; la politique du
rééquilibrage de la croissance chinoise. Car la croissance
chinoise a été déséquilibrée (basée
sur les exportations) ; les autorités chinoises veulent la
rééquilibrer c'est-à-dire passer d'une croissance
tirée sur les exportations à une croissance issue de la
consommation intérieure. En d'autres la chine réduit ses
exportations, ainsi diminué sa production donc diminuer sa consommation
intermédiaire dont le cuivre congolais. Cette mesure a comme corolaire
la diminution des recettes de la RDC, car 41% des exportations du cuivre de la
RDC vont vers la chine qui constitue le gros acheteur.
Ainsi, pour que cette croissance soit durable et soutenue, il
faudrait alors que le facteur abondant T (ressources naturelles) qui est non
renouvelable et sur lequel se base la croissance économique soit
remodelé et retravaillé pour être d'un apport important
dans le processus de production.
C'est d'ailleurs pour cette raison que nombreux sont ceux qui
pensent que la possession des ressources naturelles ne concourt pas
nécessairement à la prospérité (malédiction
des ressources). L'extraction ou la ventes des produits à l'état
brut est sujette à l'évolution des cours de produits sur la
scène internationale. Pour mettre à profit ce facteur de
production afin de réaliser la croissance rapide et durable, il faudrait
donc arriver à l'étape de la transformation, à partir de
laquelle on réaliserait la valeur ajoutée donc, vendre même
la main d'oeuvre congolais.
Augmentation du PIB réel en RDC de 2002 à 2014
: croissance intensive ou extensive ? P a g e | 41
Pour cela, il faut que le gouvernement mette en place des
mesures visant à diversifier l'économie c'est-à-dire
élargir les bases productives de l'économie pour tirer
l'économie congolaise à sa dépendance à
l'activité minière. C'est seulement de cette façon que
l'utilisation de ressources naturelles sera efficace dans le processus de la
croissance. Nous suggérons au gouvernement de développer
même le secteur de tourisme compte tenu des potentialités
touristiques dont dispose le pays.
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