Paragraphe II: À L'ÉGARD DE L'ÉTAT
MALAGASY POUR L'ÉLIMINATION DE VIOLENCE CONTRE LES FEMMES
L'Etat Malagasy a promulgué la loi du 25 janvier 1999,
ainsi que la loi no2000-21 du 28 novembre 2000, portant du code
pénal qui punit sévèrement le proxénétisme,
le viol, les coups et les blessures sur les femmes. Cependant, les peines
prévues par les textes sont rarement et mollement appliquées et
pas suffisamment dissuasives pour éradiquer ce phénomène.
Des OSC (SPDTS, FIANTSO, CDA, CAFED/FAFED...etc.) ont mis en place des CECJ et
neuf TAZ pour venir en aide ou assistance aux femmes victimes de Violence
Basée sur le Genre (VBG) et les autres abus de droits
particulièrement du viol conjugal par des prises en charge psychosocial
et accompagnement juridiques.
Ces TAZ et CECJ contribuent à la lutte par des
dénonciations, des interpellations, des communiqués de presse,
des actions de plaidoyer et de lobbying. Ils soutiennent également par
des campagnes de sensibilisation et l'incitation au signalement des appuis des
agences des Nations Unies aussi que ceux de l'Union Européenne ont
été judicieux. Malgré, nous offrons les recommandations
sur le respect de droits de la femme et sur la lutte contre la violence
à l'égard de la femme à Madagascar plus
particulièrement dans la ville de Toliara.
A- L'égalité entre les hommes et les
femmes
- Respecter et opérationnaliser le principe
d'égalité des droits entre hommes et femmes qu'il est
consacré dans la Constitution de la République de Madagascar en
particulier dans son l'article 8.
Martino Herbert RAZAFINDRADIA
- Adopter et rétablir dans notre pays le plan d'action
national «genre et développement» (PANAGED) et certaines
éléments du plan d'action du gouvernement de IIIème
république «Madagascar Action Plan» (MAP). Ils semblent ainsi
indiquer une volonté de l'Etat Malagasy de garantir
l'égalité entre les femmes et les hommes dans la jouissance de
leurs droits.
- Promouvoir des campagnes de plaidoyer à l'endroit des
leaders traditionnels sur les pratiques sociales et traditionnelles. Il doit
réduire voire éliminer la pratique de: «valifofo,
tsenan'ampele, lova tsy mifindra et le tranon'ny gaony sy somondrara»
surtout dans la zone sud de l'île.
- À l'aide de l'autorité traditionnelle Malagasy
de superviser sévèrement l'impunité de l'homme sur la
discrimination de droits de la femme, notamment les cas de la violence
conjugale.
- Amender la législation dans les rapports familiaux
inégaux entre l'homme et la femme afin d'éliminer la pratique
habituel de l'auteur de violence au sein du couple.
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