C- Les services de la Police et de la Gendarmerie
nationale
La violence à l'égard des femmes est une
infraction tragique qui constitue l'une des violations des droits humains les
plus répandues. Dans toutes les sociétés, dans une large
ou moindre mesure, les femmes sont sujettes à des abus notamment
physiques, sexuels, psychologiques et économiques. La police et la
gendarmerie nationale sont parmi de s'engager à combattre ce
fléau.
Martino Herbert RAZAFINDRADIA
1- Les causes du silence face aux devoirs des Forces
répressives
A Madagascar, la violence envers les femmes est
généralement perçue comme une «affaire
privée» et honteuse plus précisément dans le cas de
la violence envers le couple. Celle-ci qui empêche les survivants
à oser de parler, de dénoncer et de porter plainte soit au niveau
de la police ou la gendarmerie ainsi qu'en justice. Les forces
répressives visent à réprimer les gens qui commettent les
violences à l'égard des femmes parce qu'ils sont des infractions
graves pour la société. En effet, Ils ont déclenché
des actions sérieuses pour faire cesser ce phénomène.
2- Les autres organismes collaborent avec la police et la
gendarmerie nationale pour combattre cette inhumanité.
La collaboration au sein de la participation de tout un
chacun est souhaitée et indispensable. Les survivants et les
témoins d'un cas de violence peuvent passer par le chef quartier, le TAZ
et le CECJ, le centre de santé de base et au poste de police ou à
la gendarmerie, sachant qu'ils ont raison pour réclamer
réparation de leurs préjudices, de demander des soutiens, des
conseils, des solutions, des examens médicaux, ainsi qu'un
déferrement au tribunal.
Ces organismes doivent déployer des efforts afin de
procéder au suivi de l'application des lois en vigueur et pour confirmer
la preuve d'assistance et de serviabilité. En conséquence, la
police et la gendarme doivent démontrer leur participation à la
lutte contre la violence à l'égard de la femme.
3- Les missions de la force répressive dans la
lutte contre la violence envers les femmes
La violence envers les femmes est inacceptable et
intolérable; nous devons la combattre avec toutes nos forces. La force
sous tutelle du Ministère de la sécurité publique a pour
mission de participer à la lutte contre la criminalité
universelle sous toutes formes. Elle doit collaborer avec les autres
départements ministériels, les organismes et les groupements
sociaux à l'éducation des citoyens pour respecter les lois et les
règlements.
Le policier et le gendarme doivent assurer leurs obligations
par la prévention de la violence et par la protection des droits
humains. Pour spécifier le combat contre la violence à
Martino Herbert RAZAFINDRADIA
Madagascar, la police a créé un service qui
s'occupe des affaires concernant spécialement les femmes, les mineurs et
l'atteinte aux bonnes moeurs: le PMPM85.
La force répressive joue un rôle important dans
la lutte contre la violence conjugale car elle a comme mission de
protéger les personnes et les biens.
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