RESUME
Les violences conjugales comme toutes les violences sont
intentionnelles et elles représentent une atteinte au droit fondamental
des personnes à vivre en sécurité, et une atteinte
à leur dignité. Elles entraînent aussi une atteinte
à leur intégrité physique et psychique et sont à
l'origine d'importantes conséquences psycho-traumatiques. Elles peuvent
mettre en péril la vie, la santé, l'intégration scolaire,
professionnelle et sociale des victimes et de leurs enfants. Elles aggravent
les situations de précarité, de pauvreté, voire de
marginalisation. Le cadre de notre travail se base dans la ville de Toliara et
a pour objectif de présenter son cadre juridique face à la
violence conjugale et aussi d'encourager la victime pour briser le silence au
sein de ce fléau.
En fait, elles touchent toutes les couches de la
société, à toutes les périodes de la vie de couple,
mais elles sont encore plus fréquentes chez les jeunes, lors de la
première grossesse ou lors d'une séparation. Ces violences
conjugales liées à des conduites dissociant, dues par la
consommation de drogue et de l'alcool, ainsi les phénomènes de
dépendance et d'intolérance entraînent une augmentation
inexorable des violences. Il s'agit aussi d'une violence touchant la
majorité des femmes. Dans la pratique, ces problèmes sont
réglés soit à l'amiable par une justice informelle, soit
par la procédure judiciaire qui est la justice formelle. La loi
reconnaît de plus en plus leur gravité et que la qualité de
conjoint de la victime constitue une circonstance aggravante de l'infraction
commise. Les textes de loi surtout, supranational garantissent la protection
des victimes, l'information des citoyens, et la lutte contre les
inégalités.
Suite à ces difficultés socio-politiques et de
santé publique, nous avons proposé des suggestions sur
l'interdiction de la violence et les mauvais traitements à
l'égard de la femme pour l'Etat Malagasy.
Mots-clés: droit
fondamental, violence conjugale, lutte contre les inégalités,
justice informelle et formelle.
ABSTRACT
Domestic violence as all violence is intentional and is a
violation of the fundamental right of people to live in security, and their
dignity. They also cause impairment of physical and mental integrity and are
causing significant traumatic psychological consequences. They can endanger the
life, health, educational, professional and social integration of victims and
their children. They aggravate situations of insecurity, poverty or
marginalization. As part of our work is based in the city of Toliara and aims
to present the legal framework deal with domestic violence and also to
encourage the victim to break the silence in this scourge.
In fact, they affect all levels of society, in all periods of
married life, but they are more common in young, during the first pregnancy or
separation. This domestic violence related to separating pipes caused by the
consumption of drugs and alcohol, and the phenomena of dependence and
intolerance lead to inexorable increase in violence. It is also a violence
affecting the majority of women. In practice, these problems are settled either
amicably through informal justice, either through the judicial process, which
is the formal justice. The law recognizes increasingly severity and recognizes
that a spouse of the victim is an aggravating circumstance of the offense. The
legislation especially supranational guarantees the protection for victims, the
citizen information and the fight against inequality.
Following these socio-political problems and public health, we
have proposed some suggestions on the prohibition of violence and abuse to the
woman of the Malagasy state.
Keywords: Fundamental right, domestic
violence, fights against inequality, informal and formal justice.
Martino Herbert RAZAFINDRADIA
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