ANNEE ACADEMIQUE : 2015-2016
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE UNIVERSITE
EVANGELIQUE EN AFRIQUE
(UEA)
www.uea.cd
B.P.3323 BUKAVU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
POLITIQUES DE LA FIDELISATION DES CLIENTS PAR
UNE ENTREPRISE DE TRANSPORT LACUSTRE : ANALYSE COMPARATIVE DES
ETABLISSEMENTS SILIMU ET AKONKWA
Présenté par : MUGISHO BAGENDABANGA
Blessing Promotion: G3
Encadré par : Assistante MALINGA MWATI
Christine
Travail de fin de cycle en vue de l'obtention du grade de
gradué en économie .
- I -
Epigraphe
« Il n y a qu'un patron: le client. Et il peut
licencier tout le personnel, depuis le directeur jusqu'à
l'employé, tout simplement en allant dépenser son argent
ailleurs. » Sam Walton,
président et fondateur de l'entreprise Wal-Mart1 ·
« Je ne connais personne qui ne soit pas heureux de
faire du beau travail; la
joie de tout homme est de réussir quelque chose.
» François Michelin
Je veux dire merci au Seigneur ! Seigneur mon Dieu, tu es
infiniment grand. Tu m'enveloppes d'un manteau de lumière. Tu es
déployé de ciel comme une tente, tu as placé ta demeure
encore plus haut des nuages ; tu te déplaces sur les ailes du
vent.
Je veux louer le seigneur de tout mon coeur parmi les
fidèles, car les actions
du Seigneur sont grandioses. Ps : 46 :2-2
- II -
Remerciements
Le présent travail est le fruit des efforts de
plusieurs personnes ayant concouru à son élaboration directement
ou indirectement.
Avant tout, je remercie le bon Dieu qui m'a donné
de l'aide et de la patience pour atteindre mon objectif.
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance en
premier lieu à mes parents . · Venant BAGENDABANGA
et Roda KITUMAINI, que je remercie vivement de
m'avoir accompagné, soutenu et moralement, matériellement et
financièrement et qui m'ont encouragé tout au long travail et de
mes études.
Je remercie du fond du coeur l'Assistante MALINGA
MWATI Christine pour sa rigueur et son savoir m'a guidé au fil
de l'avancement de ce travail. Je lui suis infiniment reconnaissant de son
extrême gentillesse, du temps qu'elle m'a consacré, de sa patience
et des conseils, toujours avisés, qu'elle m'a donnés.
Il serait ingrat de ma part d'oublier les professeurs
ainsi que l'ensemble du personnel de la Faculté des sciences
économiques et de gestion de l'Université
Evangélique en Afrique pour l'aide qu'ils m'ont apporté
durant mon parcours universitaire, je les remercie chaleureusement.
J'exprime ma sincère gratitude à mes
frères et soeurs qui me font l'honneur de juger ce travail.
J'exprime également ma reconnaissance à tous
ceux et toutes celles qui m'ont entouré et soutenu tout au long de mes
études de premier cycle et qui m'ont aidé à mener à
bien cette recherche. Je vous remercie mes amis, camarades et connaissances
. · MUTHO Michel, Jimmy RUHIMBASA, Elschammah MAKELELE,
Maître Senga, Shaloom BAHIZIRE, Frère Gloire, Destin, Albert
MUSHAGALUSA, Queen MUGOLI, Mitterrand WATANGA, Remi CIRHUZA, Wassolola, Muriel
C., Simon-Pierre BIKENGE, Jerry BIRINDWA, Espérance IMANI, Emilie IRAGI,
Marie-Joséphine KITUMAINI, et vous tous qui étaient avec
moi.
Nous vous sommes infiniment reconnaissants !! (Muchas gracias
)
MUGISHO BAGENDABANGA Blessing
MUGISHW BAGENDABANGA Blessing
-III -
3 -
Dédicaces
Tout d'abord à Yahweh, Dieu tout puissant, le
Créateur des cieux et de la terre qui ne cesse de nous combler de sa
grâce et de sa miséricorde tous les jours. Seigneur, reçoit
l'expression de ma profonde reconnaissance, toi qui me permets d'être ce
que je suis.
Toute ma gratitude va à mes parents. Mon père
Venant BAGENDABANGA, un grand merci pour ton soutien tant
moral que matériel, pour tes encouragements tout au long de ma
scolarité, pour ta patience et surtout pour tes qualités
humaines. Ma mère Roda KITUMAINI, un gros merci pour
ton immense amour, ta grande tendresse, ta compréhension et ton
dévouement. Merci à vous deux d'avoir toujours cru en moi.
Je tiens à remercier du fond du coeur l'Assistante
MALINGA MWATI Christine, mon encadreuse pour sa grande
participation dans l'élaboration de ce travail.
Mes remerciements les plus sincères s'adressent à
mes soeurs: Solange, Aimée, Sylvie, Mireille, Louise et Ciza
et à mes frères Kabika, Cikuru et Cito
qui m'ont toujours encouragé et soutenu ; ainsi
qu'à tous les membres de ma famille.
Pour terminer, un grand merci s'adresse à tous mes amis,
camarades et connaissances et à tous ceux qui m'ont aidé, d'une
façon ou d'une autre, durant l'élaboration du présent
travail.
- IV -
SIGLE ET ABREVIATIONS
CRM : La connaissance du client, la
stratégie relationnelle, la communication et la proposition
de valeur individualisée.
DG : Directeur général
Ets. : Etablissement
ICA : Impôt sur le chiffre
d'affaires
INPP : Institut pour la préparation
professionnelle
IPR : Impôt sur le revenu
professionnel
OM : Marketing opérationnel
RCCM : Registre du commerce et du
crédit mobilier
RDC : République démocratique
du Congo
SILIMU : SIMEON LIMENZI MUNYANZANGABO.
SNEL : Société nationale
d'électricité
SONAS : Société nationale
d'assurance
TFC : Travail de fin de cycle
UEA : Université Evangélique en
Afrique
1
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1.Problématique
La clientèle étant trop importante pour toute
entreprise, elles doivent tout faire pour la maintenir voire la maximiser pour
atteindre leurs objectifs et faire face à la concurrence.
La fidélisation de la clientèle n'est pas une
affaire de hasard mais la vraie résultante d'une stratégie
globale de la direction de l'entreprise visant à mettre en commun les
forces vives à disposition pour plus de loyauté, plus de
satisfaction, plus de facilité dans le travail, plus de profit et
finalement, la création de plus de valeur pour le client et
l'entreprise. (Olivier Bender, introduction à la fidélisation
en entreprise, 2008)
Gagner la confiance de sa clientèle étant un
défi majeur à relever par les entreprises, les stratégies
mises en place par ces dernières feront l'objet de notre étude.
Etant donné que beaucoup d'investisseurs se sont
intéressés du transport lacustre, les entreprises en concurrence
cherchent de plus en plus de meilleures stratégies pour fidéliser
leurs clients.
En ce sens, le marketing relationnel joue un rôle
fondamental car il cherche à créer et animer une "relation" entre
une marque et son marché cible (clientèle établie ou
clients potentiels). La communication est donc le moteur de cette relation, qui
permettra d'encourager la fidélité par des avantages comme des
invitations, des informations en avant-première, des produits exclusifs,
des rabais particuliers, ...
Tout d'abord, il faut noter que, si une entreprise
décide de développer un modèle de fidélisation, il
lui faudra définir comme coeur de son activité la création
de valeur pour le client qui, par définition, engendrera une
augmentation du profit. Tout le monde est gagnant.
En conséquence, la fidélisation, donc la
loyauté, atteste de façon fiable la valeur fournie par
l'entreprise: les clients achètent à nouveau ou s'en vont
à la concurrence.
L'entreprise qui cherche à fidéliser sa base de
clientèle ne vise pas le bénéfice immédiat
généré par chaque transaction individuelle (achat/vente)
mais l'optimisation de ce qu'on appelle la valeur à vie du client
(Customer Life Value), c'est-à-dire la valeur de ses achats
effectués durant la période au cours de laquelle il est en
relation avec l'entreprise.
2
Il s'avère que fidéliser un client
coûterait moins cher que d'en prospecter des nouveaux. C'est la raison
pour laquelle grand nombre d'entreprises orientent leurs stratégies
autour des services proposés par leurs clients. (Olivier Bender,
introduction à la fidélisation en entreprise, 2008)
Cependant, au-delà de ces considérations
évoquées, les Ets. SILIMU et AKONKWA traversent des
problèmes et auxquels l'apport des stratégies marketing en termes
de solution s'impose.
Ainsi, cette démarche se propose à
répondre aux questions suivantes :
? Vu le nombre exorbitant des concurrents dans le domaine de
transport lacustre sur le lac Kivu, comment les Ets. SILIMU et AKONKWA
arrivent à fidéliser leurs clients ?
? Quels sont les facteurs influençant la
fidélisation de la clientèle aux Ets. SILIMU et AKONKWA ?
0.2.Hypothèses du travail
? les Ets. SILIMU et AKONKWA arriveraient à
fidéliser leurs clients par la mise en
place des stratégies marketing : les médias, les
calicots, calendriers et affiches;
? Les facteurs influençant la fidélisation la
clientèle aux Ets. SILIMU et AKONKWA
seraient : la gratuité pour certains biens, la
réduction du prix des billets.
0.3. Choix et intérêt du sujet
La fidélisation de sa clientèle étant un
problème qui doit être pris en compte dans toute
entreprise, nous avons choisi ce sujet pour savoir ce qui fait
à ce que certains clients sont
fidèlement liés aux Ets. SILIMU et d'autres aux
Ets. KB (AKONKWA). L'intérêt de notre
travail sera d'analyser leur politique de la fidélisation
de la clientèle.
0.4. Objectifs
Ce travail se propose comme objectif :
y' Identifier les facteurs incitant les clients à ne
préférer que les Ets. SILIMU et AKONKWA
par rapport aux autres firmes oeuvrant dans le domaine de
transport lacustre ;
y' identifier les problèmes auxquels font face leurs
clients.
0.5. Délimitation du travail
Dans le secteur du transport lacustre, notre étude cherche
à analyser les stratégies de
fidélisation des clients qui caractérisent les
opérateurs dans ce domaine.
? Délimitation spatiale : l'étude
portera sur les Ets. SILIMU et AKONKWA dans la ville
de BUKAVU ;
? Délimitation temporelle : l'analyse
concerne l'année 2016.
3
0.6.Méthodes et technique du travail
Diverses méthodes nous ont servi pour recueillir les
informations auprès de différentes personnalités que nous
avons pu contacter dans le cadre de notre recherche. Il s'agit notamment de
:
0.6.1. Méthodes
· Méthode historique : elle nous
a permis d'appréhender l'histoire de la fidélisation des clients
depuis la création des établissements SILIMU et AKONKWA
jusqu'à nos jours.
· Méthode analytique : cette
approche nous a été utile pour analyser les multiples
problèmes de la fidélisation de la clientèle auxquels font
face les établissements SILIMU et AKONKWA.
0.6.2. techniques
La technique est l'ensemble des procédés d'un
art, d'une science ou d'un métier. Dans nos investigations, nous avons
fait recours aux techniques ci-après :
· observation directe : A partir de nos
descentes sur terrain, nous avons observé la manière dont les
établissements SILIMU et AKONKWA gèrent leurs clients.
· Le questionnaire : celui-ci est
composé des questions ouvertes mais également fermées.
· Interview : dans nos recherches sur
terrain, nous avons aussi fait un entretien libre avec les clients ainsi que
les agents des établissements SILIMU et AKONKWA, cet entretien avait
comme thème : « la clientèle est-elle bien
gérée chez SILIMU et AKONKWA.
· La technique documentaire : pour
effectuer un travail plus ou moins fiable, nous nous sommes servis des
ouvrages, travaux de fin de cycle, des mémoires et des rapports.
0.7.Difficultés rencontrées
Dans la réalisation de ce travail, nous avons eu
plusieurs difficultés tels que : Les difficultés
financières ; l'interférence des clients qui demandent le service
pendant les entretiens avec les agents des établissements SILIMU&
AKONKWA ; difficultés d'atteindre beaucoup de clients, surtout qu'ils
étaient pressés. Certaines informations ne nous sont pas
été fournies par les agents pour la bonne réalisation de
ce travail.
0.8. Subdivision du travail
Outre l'introduction et la conclusion, la charpente de notre
travail se présente de la manière suivante :
· Le premier chapitre est consacré aux
généralités sur les concepts de base ;
· Le deuxième chapitre présente les
établissements SILIMU et AKONKWA et la méthodologie ;
· Le troisième chapitre la présentation,
l'analyse et l'interprétation des résultats.
4
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE
Dans ce chapitre, il est question de définir quelques
concepts ayant trait à la clientèle, à la
fidélisation des clients et au transport.
1. DEFINITION DES CONCEPTS
? La fidélisation :
? action commerciale mise en oeuvre pour faire revenir une
clientèle ou un public.1
? Démarche marketing qui cherche à favoriser la
fidélité des clients. C'est encore un attachement, une constance
de relation dans le temps.
La notion fondamentale de la fidélisation repose sur la
conservation de la clientèle acquise et sur son développement. En
cela, elle s'oppose donc apriori au principe de la prospection qui vise et
recruter des nouveaux clients.
Les professeurs de marketing Christophe Bénavent et
Dominique Crié précisent que le programme de fidélisation
est un ensemble d'actions organisées de telle manière que les
clients les plus intéressants et les plus fidèles soient
stimulés, entretenus de telle manière que l'attribution,
c'est-à-dire le taux des clients perdus, soit minimisée et/ou que
les volumes achetés soient augmentés.
? La clientèle : ensemble des
clients ayant l'habitude de s'approvisionner chez un commerçant ou
auprès d'une société.
? Le client : est une personne ou
une collectivité qui reçoit de quelqu'un contre paiement des
fournitures commerciales ou des services2.
? Le prix : c'est un rapport
d'échange avec la monnaie, ou une valeur d'échange en monnaie d'u
bien ou d'un service.
? Le transport : c'est un ensemble
de divers modes d'acheminement des personnes et des marchandises.
Selon le lexique d'économie, on définit le
transport comme étant une activité économique de service
consistant en un déplacement des biens ou des personnes sur une certaine
distance par des moyens spéciaux.
Pour MOUSSMAN & MOTOR (1970), le transport peut être
défini comme un service qui crée une unité de lieu et de
temps (time and unity) par le transport physique des biens et des
1 Microsoft encarta 2009
2 Kotler Dubois, marketing et management, éd.
Publi-union, Paris, 1986.
5
personnes d'un lieu à un autre tandis que la production
crée une utilité formelle (formunity) en transformant les
caractéristiques physiques des biens.
? Marketing : système de
pensée ,d'analyse et d'actions qui ,dans une économie de
marché ont pour objectif de prévoir ,ou de constater, et le cas
échéant de stimuler ou de renouveler les désirs des
consommateurs en telle catégorie des produits ,et d'adapter
continuellement la production et la fonction commerciale aux désirs
ainsi déterminés.(cours de marketing, UCB/BUKAVU,
Déogratias BUGANDWA, Mai 2010, inédit).
1. TYPE DES CLIENTS
Bruno Camus a essayé de donner certaines classifications
des clients.3
? Clientèle actuelle : ensemble des
clients dont dispose une entreprise. Ce sont des clients qui achètent
régulièrement ; c'est-à-dire des bons clients, les clients
fidèles à l'entreprise. C'est sur base de celle-ci qu'on peut
planifier et faire toute évaluation
? Clientèle potentielle :
représente le nombre des clients possibles que peut avoir une
entreprise. Elle est constituée des clients qui achètent
occasionnellement.
? Les non clients : sont des clients qui
n'achètent jamais. Ils sont indifférents aux produits de
l'entreprise ; ils considèrent les produits comme un bien
indésirable et ne les intéressent pas. Ils doivent l'objet d'une
étude approfondie.
2. TRAITEMENT DES CLIENTS
Malgré les techniques de segmentation et de typologie
chaque client est unique pour traiter la clientèle, le responsable
commercial devrait tenter de définir « le client idéal
» c'est celui qui achète toujours que ça soit à la
hausse ou à la baisse du prix. Ce qui permettra à la
société d'identifier ses meilleurs et pires
clients4.
a. Les meilleurs clients
Sont ceux qui font confiance à l'entreprise et
à ses vendeurs, acceptent les progrès, reconnaissent à
leurs justes valeurs les performances des produits et des efforts commerciaux,
sont bons payeurs, sont prescripteurs (conseiller formel), recherchent le
bénéfice mutuel.
b. Les pires clients
Sont ceux qui se focalisent sur le prix, ne collaborent pas
avec le vendeur, ne sont pas loyaux, ne prennent pas rapidement leur
décision, cherchent à gagner en faisant perdre
3 Bruno Camus, précis du management commercial,
éd. Org. , Paris, 1991.
4 H. Koontz et Alii, management principes et
méthodes de gestion, Mc. Grawhill, éditeurs, Paris 1980.
6
l'entreprise. La société devra chercher à
mener une étude approfondie sur ces derniers pour les contraindre
à aimer les produits.
Pour mieux traiter la clientèle, le gestionnaire doit
essayer d'identifier :
? Qui achète et pourquoi ? cette question concerne la
clientèle actuelle des établissements SILIMU et AKONKWA.
? Pourquoi acheter le service ? cette question concerne la
clientèle actuelle des établissements SILIMU et AKONKWA.
? Qui n'achète pas et pourquoi ? question concernant
les non-clients qui peuvent être soit en difficulté d'acheter les
produits.
Toutes ces questions nécessitent une étude qui
permettrait à la société de mettre en
place des politiques commerciales : publicité, vente
promotionnelle, article publicitaire,
3. INTRODUCTION A LA FIDELISATION
Fidéliser un client, c'est créer une relation.
Une relation entre une entreprise et son client. Une relation de confiance qui
finit toujours par apporter des avantages non négligeables aux deux
parties.
En ce sens, le marketing relationnel joue un rôle
fondamental car il cherche à créer et animer une "relation" entre
une marque et son marché cible (clientèle établie ou
clients potentiels). La communication est donc le moteur de cette relation, qui
permettra d'encourager la fidélité par des avantages comme des
invitations, des informations en avant-première, des produits exclusifs,
des rabais particuliers, ...
Mais le plus intéressant est encore la segmentation de
la clientèle. C'est alors qu'un programme de marketing relationnel
permet de concentrer les efforts de marketing sur les "meilleurs" clients,
c'est-à-dire sur ceux qui contribuent le plus au chiffre d'affaires de
l'entreprise5.
5 (Olivier Bender, introduction à la
fidélisation en entreprise, 2008)
7
|
L'idée est ici la célèbre loi
de Pareto (théorie du 20/80) qui stipule que dans toute activité
commerciale, 20% des clients contribuent à 80% du chiffre d'affaires.
Les activités de marketing ciblant les clients se traduisent
généralement par un bien meilleur retour sur investissement (ROI)
que celles cherchant à recruter de nouveaux prospects dont la valeur
n'est pas assurée.
|
Mais le marketing relationnel, c'est aussi le maintien, avec
le prospect, d'un certain niveau de communication jusqu'au moment où il
sera prêt à acheter. Cela peut prendre la forme d'informations ou
d'offres promotionnelles d'essai (par exemple, la version d'essai d'un logiciel
pendant 30 jours). L'idée étant de rester à l'esprit du
prospect jusqu'au moment de l'achat.
3.1. QUELQUES BONNES RAISONS POUR FIDELISER SA
CLIENTELE
Tout d'abord, il faut noter que, si une entreprise
décide de développer un modèle de fidélisation, il
lui faudra définir comme coeur de son activité la création
de valeur pour le client qui, par définition, engendrera une
augmentation du profit. Tout le monde est gagnant.
En conséquence, la fidélisation, donc la
loyauté, atteste de façon fiable la valeur fournie par
l'entreprise : les clients achètent à nouveau ou s'en vont
à la concurrence.
L'entreprise qui cherche à fidéliser sa base de
clientèle ne vise pas le bénéfice immédiat
généré par chaque transaction individuelle (achat/vente)
mais l'optimisation de ce qu'on appelle la valeur à vie du client
(Customer Life Value), c'est-à-dire la valeur de ses achats
effectués durant la période au cours de laquelle il est en
relation avec l'entreprise.
Malheureusement, trop d'entreprises se concentrent sur la
réussite de transactions commerciales à court terme et ne
manifestent qu'un intérêt limité pour le client. Leur
réussite se mesure en termes de nombre de transactions
réalisées et au chiffre d'affaires réalisé. La part
de marché représente pour elles un indicateur de réussite
essentiel.
Ainsi, et dans tous les cas où les clients sont loyaux
et réitèrent leurs achats, nous observons une augmentation du
chiffre d'affaire et des parts de marché qui s'améliorent
graduellement avec l'arrivée des meilleurs clients, ce qui,
invariablement, entraîne des recommandations d'achat (publicité
gratuite par un véritable bouche-à-oreille positif).
Comme l'offre proposée à une plus forte valeur
ajoutée (car la création de valeur pour le client est au coeur de
l'activité de l'entreprise), la société peut se permettre
d'être plus sélective
8
vis-à-vis de l'acquisition de nouveaux consommateur,
d'axer ses efforts sur les prospects les plus rentables et à plus fort
potentiel de fidélisation ce qui, par définition, lui garantira
une croissance constante (Olivier Bender, introduction à la
fidélisation en entreprise, 2008).
Deuxième raison, une croissance constante permet
à l'entreprise de recruter et surtout de conserver les salariés
à plus fort potentiel.
Etant donné que la société apporte plus
de valeur aux clients, ceux-ci seront toujours plus satisfaits des produits ou
des services offerts et en parleront en positif autour d'eux. Ainsi, les
employés auront plus de fierté à travailler dans une telle
entreprise et n'en seront que plus loyaux.
· Lorsque l'on connaît les coûts
d'acquisition et de formation d'un employé, garder les meilleurs devient
primordial.
· En plus, un salarié qui connaît
très bien un client pourra toujours mieux le conseiller et lui apporter
plus de valeur, ce que nous recherchons tous en tant que client.
· Troisième raison, les employés fiers,
stables et loyaux apprennent d'eux-mêmes à améliorer leurs
processus et outils de travail afin de toujours gagner en productivité
et diminuer les coûts de fonctionnement, tout en améliorant la
qualité, ce qui augmente encore la valeur apportée au client.
3.2.LES CARACTERISTIQUES D'UNE ENTREPRISE
"FIDELISANTE"
Les caractéristiques essentielles d'une telle entreprise
sont les suivantes :
· Son objectif organisationnel prioritaire est de servir
le client et de le satisfaire de façon spécifique.
· Sa stratégie est de développer une
relation privilégiée avec ses clients sans trahir ou mettre en
péril l'identité propre de l'entreprise, son image de marque et
ses marchés prioritaires. Le centre d'intérêt est la
relation avec le client. Ce n'est pas le produit. Elle devra, absolument,
parler un langage client dans ses communications et pas un langage
entreprise.
· Les employés sont formés et
motivés à se mettre à la place du client. Ils agissent
avec empathie. Cette manière d'envisager la relation client crée
une confiance réciproque, et contribue à lui donner de la
substance. L'implication du client à l'égard de son fournisseur
est, par conséquent, accrue.
· Les valeurs de l'entreprise sont de privilégier
le relationnel et de prendre en compte le contexte particulier de chaque client
en vue de mieux le servir.
9
3.3.LES AVANTAGES DE LA FIDELISATION
Plusieurs auteurs et institutions d'analyse ont clairement
mis en évidence, les avantages financiers d'une stratégie de
fidélisation par rapport à une stratégie offensive de
conquête. Pour Dawkins et Reichheld « retenir un client
coûterait jusqu'à cinq fois moins cher que d'en conquérir
de nouveaux. Un programme de fidélisation rainurait le taux
d'attribution de 8% et la diminution de la fidélisation des clients de
5% par an permettrait de doubler les bénéfices ».
Ils montrent que conquérir un nouveau client revient
quatre à cinq fois plus cher que de garder un client déjà
actif. Certains auteurs comme Jones et Sasser se sont penché sur la
relation satisfaction / fidélisation et ont montré qu'un
sentiment de satisfaction n'engendrait pas forcément la
fidélité, car un client fidèle peut, malgré tout,
vouloir profiter d'une promotion auprès d'un autre fournisseur, tester
un autre produit ou se reporter sur une offre. Par contre, ils montrent
également qu'un sentiment d'insatisfaction peut provoquer
l'infidélité si l'insatisfaction n'est pas prise en compte par
l'entreprise. Ces gains potentiels doivent évidemment être pris
avec précaution car ils sont fortement dépendants des secteurs
d'activité. Toutefois la fidélisation devient une
véritable orientation stratégique. Des spécialistes du
marketing l'intègre d'ailleurs à part entière dans le Mix
au même titre que la politique de prix ou de communication. La
fidélisation a incontestablement pris une nouvelle dimension dans
l'organisation globale de l'entreprise.
3.4.LES ELEMENTS MENANT A LA FIDELISATION
Les éléments menant à la
fidélisation seront définis dans les prochaines lignes. Chaque
élément sera accompagné de référence afin
d'appuyer les propos énoncés.
a. L'engagement
L'engagement, au terme de l'état psychologique, est
une attitude non menant à la décision d'achat, mais plutôt
à s'investir dans une relation à long terme qui sera, comme la
satisfaction, l'un des fondements sur lesquels la relation de
fidélité va se construire (Tax, Brown et Chandrashekaran, 1998;
Bozzo, 1999).
Ce genre d'engagement envers une organisation ou une personne
entraîne certains compromis. Ces limites, habituellement à court
terme, ne sont toutefois pas assez importantes afin de refuser l'engagement.
À long terme, le résultat sera bénéfique à
chaque groupe, car chacun aura fait quelques compromis équitables afin
d'établir une relation stable et volontaire dans le but d'accentuer et
de protéger leurs investissements en terme de temps, de service et
Le bouche à oreille positif est un outil de marketing
très convoité depuis fort longtemps. Cet outil permet d'augmenter
l'achalandage et consiste à maintenir la relation durable
10
d'argent. Il y a une volonté à long terme de
voir la relation continuer (Dwyer, Schurr et Oh, 1987).
b. La confiance
La confiance est un ingrédient primordial au
succès de la relation établie entre l'entreprise et le client ou
pour le «B to B ». Elle est indispensable à l'engagement d'une
relation durable (Morgan et Hunt, 1994). Cette confiance est le
développement d'une attitude de composante affective du
bénéficiaire de services. Elle découle d'une satisfaction
positive envers un service (Tax et al. 1998).
c. La communication
La communication est au coeur de la relation qu'exerce
l'entreprise envers un client ou une autre entreprise. Sans la communication,
la PME de service n'est pas en mesure d'établir le contact, de
définir les besoins de sa clientèle, d'émettre un
sentiment de confiance ou de recevoir l'appui de sa clientèle.
Une bonne communication est souvent ce qui a le plus
d'impact, car beaucoup de clients ne sont pas au courant des offres dont ils
peuvent profiter ou, pire, ne connaissent pas les avantages dont ils
bénéficient déjà (Coyles et Gokey, 2002). Le client
ne peut pas tout savoir seulement en rentrant dans les locaux de l'entreprise
ou en communiquant pour la première fois avec celle-ci. L'entreprise
doit communiquer avec sa clientèle afin d'obtenir des informations afin
d'y définir leurs besoins, en plus de communiquer les différents
avantages et services qu'elle offre et, par-dessus tout, écouter ce que
le client a à dire.
L'écoute active est un point tournant d'une bonne
communication dans une relation d'affaires. L'entreprise n'a pas seulement pour
mission de vendre ses produits, mais elle doit porter une attention
particulière à l'écoute qu'elle peut exercer envers ses
clients.
C'est de cette façon qu'elle sera en mesure
d'accumuler plusieurs informations sur ces derniers en identifiant leurs
besoins afin de les utiliser de façon à concevoir un service
personnalisé et de qualité pour ainsi obtenir leur satisfaction
et leur fidélisation.
d. Le « bouche à oreille»
Ce phénomène capital de la communication
(Eiglier et Langeard; 1987), le bouche à oreille, indique une
transmission d'informations positives ou négatives à
l'égard du service offert par l'entreprise. Le bouche à oreille
doit être utilisé comme une technique de communication à
part entière en capitalisant dessus afin de crédibiliser la
communication (Décaudin et Lacoste, 2000).
11
et de confiance envers les clients de l'entreprise de
services (Dubuc, 1993). En plus, il permet de donner l'envie aux non-clients de
l'entreprise de venir acheter le service offert (Eiglier et Langeard, 1987).
Faisant mention d'une recherche, les auteurs ont précisé que plus
de 60% des clients interrogés avaient connu l'entreprise par le moyen de
bouche à oreille.
3.5.UTILISER UN CRM POUR UNE MEILLEURE GESTION, UNE PLUS
GRANDE SATISFACTION DU CLIENT ET UNE AUGMENTATION DES PROFITS
Un CRM est composé des 4 éléments
fondamentaux : La connaissance du client, la stratégie relationnelle, la
communication et la proposition de valeur individualisée.
1. La connaissance du client
Comme indiqué plus avant, la connaissance de chaque
client, individuellement, est indispensable pour développer une relation
durable et lui proposer une offre adaptée à ses besoins. En gros,
l'entreprise doit savoir ce qu'il a acheté, à quelle
fréquence, comment il paie, comment il communique avec elle, ...autant
d'informations strictement nécessaires au développement de
relations à long terme.
En général, les entreprises possèdent
ces données, mais elles ne sont pas agrégées pour en
permettre une lecture facilitée et une prise de décision rapide
en matière de création d'offres commerciales adaptées,
personnalisées, ciblées, et rentables.
2. La stratégie relationnelle
Les entreprises ont tout avantage à développer
une stratégie relationnelle et s'intéresser au
développement de la relation long terme avec leurs clients.
Pour elles, il s'agit plus d'un acte de communication qu'une
tentative de vente, privilégiant ceux qui sont les plus
intéressants et les plus profitables. La transaction commerciale ne
constitue pas l'aboutissement de la relation, au contraire : celle-ci donnera
lieu à un approfondissement des connaissances basé sur la
confiance et un engagement mutuel et croissant.
3. La communication
La communication de l'entreprise envers son client devra
démontrer sa capacité à utiliser les données
récoltées pour ne pas "polluer" son client avec des informations
qui ne l'intéressent pas. Elle devra être porteuse d'un vrai
contenu intéressant, qui puisse faire mouche pour :
· amener le client sur le point de vente (magasin physique,
internet,...)
12
· amener le client à entrer en relation avec
l'entreprise pour demander des informations supplémentaires
· inciter le client à transmettre cette
communication à son entourage.
Pour ce faire, elle devra maîtriser plusieurs canaux et
choisir le bon par client, base de la communication individualisée.
4. La proposition de valeur individualisée
Le développement d'une relation étroite et d'un
dialogue véritable avec le client doivent déboucher, pour
l'entreprise, sur la création de propositions d'offres
personnalisées, que ce soit des produits en particulier ou des packs
produits, voire des réductions de prix à certains moments sur les
produits "phares" du client.
Pour ne pas tomber dans des processus de gestion trop
compliqués, le CRM permet de trier les données, de les compiler
et de sortir des groupes de clients en fonction de leurs affinités. Ces
groupes seront alors ciblés avec des offres spécifiques,
permettant de réaliser des économies d'échelles pour les
contacts et d'optimiser les campagnes.
3.6.L'INTEGRATION DU CRM DANS LA STRATEGIE D'ENTREPRISE
L'entreprise qui veut mettre en place une stratégie
relationnelle doit penser sa mission, les relations qu'elle veut avoir avec ses
clients, la gestion de son personnel, sa structure organisationnelle et
d'investissement et ses systèmes d'exploitation en cohérence avec
son orientation client.
Il faut, par exemple, ne pas oublier que, dans une
perspective relationnelle, tout client n'est pas bon à prendre et que
l'entreprise n'a pas toujours intérêt à le satisfaire et
à le fidéliser. Il ne faut pas oublier non plus que l'enjeu de
l'utilisation d'un CRM, et de toutes les méthodes y relatives, est de
construire des relations, qui permettent d'augmenter la valeur de la base
clients, qui elle-même conditionne très largement la valeur de
l'entreprise. Dans cette perspective certains clients sont beaucoup plus
importants que d'autres et il convient de se focaliser plus, voire
exclusivement, sur eux (Olivier Bender, introduction à la
fidélisation en entreprise, 2008).
4. LE ROLE DU MARKETING DANS L'ENTREPRISE
La souveraineté du client comme fondement
idéologique de la démarche marketing:
· Théorie des choix individuels
« In business, we get what we need by giving
other people what they need ». ? Les individus
égocentriques contribuent, sans le vouloir, au bien commun.
13
? Système d'échange volontaire
géré par la main invisible (les intérêts
égoïstes servent l'intérêt général) [A.
Smith]
? C'est le principe de base de toute économie
concurrentielle de marché, bien que les états interviennent pour
garantir la solidarité,...) Ce principe a influencé fortement la
discipline marketing. Ainsi, on verra que la satisfaction des clients
est au coeur de la démarche marketing.
? Le rôle de la démarche marketing n'est plus
simplement d'exploiter un marché existant. Il faut trouver des segments
ou des niches porteuses de croissance, développer des produits nouveaux
adaptés aux nouveaux besoins.
? La dimension «analyse» du marketing(OM) prend
toute son importance et donne une assise stratégique au marketing
opérationnel.
? Sur le plan de la structure organisationnelle :
Création des départements marketing spécialisés ;
qui cherchent à mettre le client au centre des préoccupations de
l'entreprise.
5. DOUBLE VISAGE DE LA DEMARCHE MARKETING (Lambin et
al. 2005)
· Marketing stratégique :
Processus d'analyse ; Il s'appuie sur l'analyse des besoins des individus et
des organisations; ·Suit l'évolution du marché de
référence, et identifie les différents
produits-marchés et segments actuels ou potentiels, sur base d'une
analyse de la diversité des besoins à rencontrer.
·Evalue l'attractivité des produits-marché: en termes
-Quantitatif (marché potentiel), -Qualitatif (accessibilité ou
organisation), -Dynamiques (durée de vie économique: cycle de
vie) ·Recherche la compétitivité c'à d l'aptitude
à rencontrer la demande des acheteurs, mieux que ses concurrents
(l'avantage concurrentiel proviendra soit des qualités distinctives du
produit/service; soit d'une productivité supérieure qui procure
l'avantage-coût à l'entreprise
· Marketing opérationnel :
Processus d'exécution/mise en oeuvre
· Étapes du marketing stratégique
et opérationnel
·
Analyse des opportunités
· de marché Marketing
stratégique
· Segmentation
· Ciblage - Attractivité/
compétitivité
· Marketing mix Marketing
opérationnel
14
6. PASSAGE DE MARKETING TRANSACTIONNEL AU MARKETING
RELATIONNEL
Tableau N° 1 : Le passage du marketing
transactionnel au marketing relationnel
Aspects
|
Marketing de la transaction
|
Marketing de la relation
|
Temporel
|
Orientation à court terme
|
Orientation à long terme
|
transactionnel
|
Intérêt pour la vente isolée
|
Intérêt pour la rétention de la
clientèle
|
temporel
|
Contact discontinu avec la clientèle
|
Contact continu avec la
clientèle
|
Matériel
|
Mise en avant des du caractéristiques du service
|
Mise en avant de la valeur du service le client
|
Service
|
Peu d'importance accordée au service
clientèle
|
Forte importance accordée au service clientèle
|
Satisfaction
|
Engagement limité à satisfaire la
clientèle
|
Engagement fort pour satisfaire la clientèle
|
Relationnel
|
Contacts clientèles modérés
|
Contacts clientèles forts
|
Standard
|
La qualité est d'abord le souci de la production.
|
La qualité est le souci de tout le personnel
|
|
Source: Adapté de Peck, Payne, Christopher, Clark, 1999;
cité dans Hetzel (2004)
15
La mise en place d'un marketing personnalisé contribue
à prendre en considération les différentes demandes des
clients de l'entreprise, de les utiliser dans la fabrication du service afin de
satisfaire les besoins de la clientèle et ainsi tenter de les
fidéliser.
Avant toute chose, les PME de services auront la tâche
de découvrir quelles catégories de clients viennent pour avoir
leurs services. Si nous nous référons à la pyramide de la
fidélité de Lehu (1999) [Figure 1], il y aurait quatre classes de
clients/consommateurs qui occasionneraient quatre stratégies marketing
différentes pour une entreprise. Voici en quelques lignes la description
des catégories et des stratégies de la pyramide de la
fidélité.
Figure 1 : pyramide de la
fidélité
Source : Lehu (1999), p. 215.
~ Clients EXCEPTIONNELS: Un client
exceptionnel achètera un service exceptionnellement dans l'entreprise
(un ou deux occasions). C'est pourquoi elle optera pour une stratégie de
marketing indifférenciée, c'est-à-dire qui ne vise pas
nécessairement la clientèle.
~ Clients OCCASIONNELS: Un client
occasionnel achètera un service plus souvent qu'un client exceptionnel,
mais encore une fois sa présence sera plutôt rare. L'entreprise
optera pour une stratégie différenciée, car elle atteint
ce genre de clients.
Toutefois, pourquoi avons-nous accentué notre travail
sur les PME de services et non sur les grandes entreprises? Nous allons
apporter une réponse à cette question: Cohen et Reddick (1981)
16
~ Clients RÉGULIERS: Un client
régulier achètera régulièrement (à plusieurs
répétitions) le service offert par l'entreprise. Une
stratégie de marketing concentrée sera la meilleure option afin
d'attirer les clients, car l'entreprise établie une relation avec ses
clients.
~ Clients EXCLUSIFS: Un client exclusif est
la crème des clients, c'est-à-dire que le client ne se
réfère qu'à une seule entreprise pour obtenir un service.
À cette catégorie de clients, l'entreprise adopte une
stratégie de marketing personnalisée à chacun de ses
clients. C'est l'objectif pour une entreprise de service.
7. LA FIDELISATION: RENTABLE OU NON?
En investissant le temps nécessaire et les recherches
adéquates, la PME peut aller chercher son client, le satisfaire et le
voir devenir· fidèle. Ainsi, elle aura l'avantage sur ses
concurrents et obtiendra de bonnes retombées à court terme
(pouvoir d'attraction des clients), à moyen terme (satisfaction) et
à long terme (fidélisation). À long terme, la
fidélisation d'un client peut rapporter de six à huit fois plus
qu'un nouveau client au bout de sept années (Ray, 2001). D'ailleurs,
Reichheld (1996) mentionne quatre facteurs qui font accroître le profit
obtenu par la fidélité d'un client, soit: (1)
l'accroissement des ventes [un client fidèle a tendance
à acheter davantage lors des visites futures qu'un nouveau client],
(2) la réduction des coûts [l'entreprise
connaît les habitudes et les besoins du client, donc moins d'erreurs et
plus de productivité sont possibles], (3) la
prescription [le bouche à oreille positif face à
l'entreprise] et (4) la prime à l'image
[sensibilisation amoindrie du prix comparativement à un nouveau
client].
Toutefois, les retombées peuvent être
néfastes. Au niveau financier, l'entreprise qui fait du profit à
l'insu de la relation qu'elle a avec son client peut être
considérée comme un mauvais profit. Cette répercussion
peut atteindre directement la fidélité du consommateur et ainsi
le pousser à partir (Donato, 2006). D'un autre point de vue, Lehu (1999)
précise que si l'entreprise gère mieux le capital client, ceci
l'aidera à améliorer sa rentabilité. En d'autres termes,
si le dirigeant et le personnel en contact établissent une bonne
approche et un bon contact avec ses clients, ces derniers seront en confiance
et continueront d'apprécier les offres de l'entreprise. Ainsi, le client
fera plusieurs visites à la même entreprise et celle-ci verra sa
rentabilité augmenter. Par ailleurs, il ne faut jamais prendre pour
acquis un client. Le capital client doit être maintenu et toujours lui
prêter une attention particulière si l'entreprise veut revoir ses
clients lors d'une prochaine visite. Il est très important pour
l'entreprise de services de garder sa clientèle.
17
disent que la grande entreprise peut survivre à une
erreur marketing comparativement à une petite entreprise dans ce
secteur. Toutefois, la raison première de cette recherche sur les
établissements de transport lacustre est due à l'évolution
de ces dernières dans l'économie bukavienne (R.D.Congo).
8. QUELQUES BLOCAGES A L'APPLICATION DU MARKETING DANS
LES PAYS PAUVRES
· Faiblesse de l'Offre (capacités de production) par
rapport à la demande;
· Faiblesse des pouvoirs d'achat (pauvreté de la
population)
· Fossé entre le niveau de développement
des services (niveau faible) et la demande de ces services (de plus en plus
élevé suite à la culture de modernité qui
s'installe)
· Les consommateurs peu informés, peu instruits,
et donc moins organisés : D'où faible pression sur les
entreprises...
· Existence des monopoles publics (SONAS, SNEL...)
9. QUELQUES REPONSES COURANTES DES PENSEURS
EUROPEENS
· Les gouvernements africains devraient d'abord se
préoccuper de moderniser l'agriculture, l'industrie, et les
infrastructures;
· Les entreprises africaines ne peuvent pas faire face
au coût des activités marketing (études de marché,
lancement produits nouveaux, s'adapter aux marchés...)
· Adaptation du marketing à l'Afrique ;
· Vers une création d'un marketing africain.
· Échantillonnage probabiliste quasi-impossible
en Afrique, d'où se fier aux jugements intuitifs pour les études
de marchés (qualitative, psychologique et motivationnelle);
· Se contenter d'une stratégie
indifférenciée car la segmentation est impossible (Ils ne
distinguent que 2 segments: très riches et trop pauvres).
· Conditionner en trop petites quantités pour
s'adapter aux pauvres
· Concevoir un étiquetage très clair et
illustré pour s'adapter à l'analphabétisme.
10. ETAT DE LA QUESTION
N'étant pas le premier à aborder la question sur
les politiques de fidélisation et de gestion de la clientèle dans
une entreprise de transport lacustre, plusieurs travaux similaires à
notre sujet ont été déjà élaborés par
d'autres chercheurs. Nous citons déjà à titre indicatif,
les
18
personnes qui ont déjà eu à mener les
recherches dans ce sens mais pas directement sur le même sujet ou sujet
d'enquête.
1. MUBALAMA NZIGIRE Noëlla(2013), analyse de
la rentabilité de l'investissement du transport lacustre :
cas des Ets SILIMU (bateau Emmanuel I), la méthodologie utilisée
: historique, analytique et inductive. Il aboutit, avec ces méthodes au
résultat selon lequel les Ets. SILIMU s'appuieraient sur les
stratégies mises sur pied par son service marketing selon les
circonstances du moment.
2. ROMAN C. (2011), dans son article :
Apport de la psychologie dans la publicité : Quel impact sur
le comportement d'achat des consommateurs ? il est arrivé
à la conclusion selon laquelle la psychologie du consommateur est une
discipline dont l'objectif est de comprendre et influencer le comportement
d'achat individuel. En marketing, pour accroître les ventes d'un produit,
les professionnels adoptent un certain nombre de techniques psychologiques,
bien souvent, l'individu est incité à acheter car l'environnement
et les signaux que lui envoient les marketeurs finissent par le persuader de la
faire. Vendre c'est avant tout convaincre psychologiquement.
3. NAMUSHALA E. dans son mémoire :
« la place de la publicité dans le marketing au sein
d'une société opératrice de téléphonie
cellulaire, cas de VODACOM/BUKAVU » Sa problématique
était de savoir quelles sont les stratégies que VODACOM doit
développer pour accroître le nombre de ses abonnés ? Il est
parti de l'hypothèse suivante : VODACOM atteindrait ses objectifs avec
un minimum d'efforts qui lui permettra de garantir sa survie et de
résister à tout facteur néfaste à son environnement
qui aurait surgi à son égard. Sa publicité reposerait sur
l'accroissement de la notoriété de ses services en tenant compte
des attentes de la clientèle et VODACOM devrait adopter la politique des
prix bas pour accroître sa part du marché. Sa conclusion a
affirmé ses hypothèses car il a prouvé que pour
conquérir la part du marché, l'entreprise doit appliquer la
politique des bas prix en améliorant ses services avec une augmentation
proportionnelle de la publicité.
4. BULANGALIRE BALEKANGA Espérance (2015)
dans son TFC « la politique de la fidélisation
des clients à la boulangerie IDEAL » ses
hypothèses sont : les facteurs influençant la fidélisation
des clients seraient : la meilleure qualité, la proximité, la
publicité et l'accueil. Elle est arrivée aux conclusions
suivantes : les facteurs influençant la fidélisation des clients
de la boulangerie IDEAL sont : La meilleure qualité (66,7%) ; suivie de
la proximité (13%) ; l'accueil (8,5%) et de la publicité (3,4%).
Les différents reproches
19
formulés par les clients sont : la production
insuffisante (57,6%), le pain d'un volume réduit (30,6%) et les pains
sucrés (11,9%).
5. Mr. MEZOUAR Mohammed Amine (2011), dans
son mémoire : « la fidélisation de la
clientèle dans les assurances », a formulé
comme hypothèses : La satisfaction motiverait l'intention de
fidélité ; La confiance stimulerait la relation entre
satisfaction et fidélité. Il est arrivé aux
résultats suivants : La satisfaction influence positivement la
fidélité des clients dans les assurances ; La confiance affecte
positivement la relation entre la satisfaction et la fidélité des
clients dans les assurances.
Les établissements SILIMU, entreprise de prestation de
service ont comme activités le transport lacustre en utilisant ses
bateaux.
20
Chapitre 2 : PRESENATATION ET FONCTIONNEMENT DES
ETABLISSEMENTS SILIMU ET BREF APERÇU SUR LES ETS.KB (AKONKWA) ET
METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Dans le présent chapitre, nous allons
présenter les établissements SILIMU et les établissements
AKONKWA ainsi que la méthodologie utilisée.
II.1. PRESENATION DES ETABLISSEMENTS SILIMU
1.1. Localisation
Les Ets. SILIMU sont situés au port Safina, sous
l'avenue Michombero n° 10 dans le quartier NKAFU, commune de Kadutu ;
province du Sud-Kivu.
1.2. Historique
Les établissements SILIMU est une entreprise
privée qui fait le transport lacustre pour BUKAVU-GOMA-BUKAVU par se
bateaux : MV!IKO, MV! EMMANUEL I, II, III et très bientôt EMMANUEL
IV, signalons qu'ils ont vendu le bateau SAFINA.
Les établissements SILIMU ont commencé en 2004
par un seul bateau MV! SAFINA, après investigations, ils ont eu le
deuxième bateau MV! IKO en 2007, en 2009 le troisième bateau sous
le nom de MV! EMMANUEL, en 2011 le bateau EMMANUEL II et le bateau EMMANUEL III
après avoir abandonné le bateau SAFINA dans les mains de l'ancien
associé propriétaire de la société AMURI MUGOTE.
II.1.1. Désignation de l'entreprise
L'entreprise de prestation de services à laquelle notre
travail a connu son évolution exerce ses activités sur le lac
Kivu ayant une même dénomination « établissements
SILIMU » dénomination portant le nom du propriétaire, c'est
une entreprise individuelle nommée SIMEON LIMENZI MUNYANZANGABO.
II.1.1.1. siège social
Les établissements SILIMU exercent leurs fonctions en
RDC dans les provinces du Sud et Nord-Kivu reliant la ville de Goma à
celle de Bukavu et son siège social se trouve dans la commune de Kadutu
sur l'avenue Michombero du port Safina/ Beach Muhanzi.
II.1.1.2. Type des activités
21
Ils transportent des passagers et des marchandises ainsi pour
faciliter l'échange social entre la ville de Bukavu et celle de Goma
mais aussi le tourisme.
II.1.1.3. objet social et but
L'objet de ces établissements est de :
> Relier la ville de Goma et celle de Bukavu par voie maritime
;
> Faciliter l'échange social entre les deux villes
> Faciliter le transport de la population entre ces deux
villes par voie maritime.
II.1.2.fonction et organisation de l'entreprise
Les établissements SILIMU sont dirigés par deux
organes principaux à savoir :
II.1.2.1. l'administration
Elle est souveraine placée au-dessus de toutes les
services, elle constitue l'autorité
suprême des décisions. Elle a pour fonction :
? Recevoir les rapports de l'exploitation et des finances et de
prendre des décisions y
relatives ;
? Faire un contrôle des personnes c'est-à-dire
l'engagement et la révocation des agents et
prendre des mesures concernant modification des activités
moins mal de l'entreprise.
C'est l'organe qui chapeaute la direction composée par
:
> Le DG ;
> Le SCC ;
> Le comptable ;
> Le chef de service d'exploitation ;
> Le recouvreur ;
> Le chauffeur.
Attribution des tâches :
a) Le DG
Il coordonne et supervise des activités celles
administratives et d'exploitation financières de la direction.
> Assure la sensibilisation et prend contact avec les
partenaires, les clients et les agents.
> Il est le chef suprême de l'entreprise.
22
b) Le comptable Il effectue :
> La supervision du bateau ;
> Contrôle les documents ;
> Impute les documents ;
> Faire le suivi des dépenses ;
> Justification des comptes ;
> Réconciliation et consolidation des comptes ;
> Relations avec les partenaires extérieurs ;
> Centralise tous les rapports du service ;
> Faire les rapports journalier du bureau ;
> Elaborer le listing de paie ;
> Procéder au paiement des salariés ;
> Faire le suivi des SONAS dans les échanges ;
> Faire les déclarations de ICA, IPR, INPP et le payer
à temps pour éviter les pénalités ;
> Et facturer les clients.
c) Le secrétaire et opérateur de
saisie
> Réceptionner les correspondances ;
> Assurer un bon classement des documents ;
> Saisie des mouvements de la caisse dans le logiciel ;
> Orientation des correspondances ;
> Recevoir et oriente les visiteurs ;
> Assurer la permanence du bureau ;
> Faire le compte rendu des réunions de service ;
> Transmettre les rapports journaliers au comptable, faire le
suivi de la consommation des imprimés ;
> Faire le classement des imprimés utilisés.
d) Le recouvreur :
> Tenir l'extracomptable des impayés des clients ;
> Enregistrer tous les paiements effectués ;
> Tenir les fiches des impayés ;
> Tenir le livre des impayés ;
> Tenir le facturier des clients occasionnels ;
23
> Vendre des billets à l'absence des factures
après la clôture de la caisse ;
> Procéder à l'embarquement et
débarquement des passagers dans le bateau ;
> Faire le rapport journalier au DG.
e) Contrôleur
> Contrôle le carnet des billets relevé vente
billets et le livre de caisse ;
> Ravitailler le guichet secondaire en imprimés ;
> Contrôler les guichets ;
> Faire le rapport hebdomadaire au comptable ;
> Procéder à l'embarquement et le
débarquement des passagers dans le bateau.
II.1.2.2. l'exploitation
Comme nous l'avons dit ces entreprises exploitent le transport
lacustre avec ses bateaux c'est-à-dire tous les services d'exploitation
se trouvant le bateau. Ces services sont à deux : le service technique
et le service financier.
a) Service technique
Le service technique est celui qui est composé par les
capitaines, les mécaniciens et les matelots.
Les capitaines sont ceux qui conduisent le bateau,
c'est-à-dire ils tiennent la direction du bateau et ils sont les
responsables du bateau pendant le voyage. Les matelots sont ceux qui assurent
la sécurité et la propreté dans le bateau, ils sont
chargés aussi de la cuisine.
b) Service financier
Service financier est celui qui est composé par le chef
de transport, le caissier, et les pointeurs. Dans le service financier personne
n'est formé pour la vente des billets aux passagers et le service de
pointage des marchandises embarquées. Au niveau du bateau ces deux
branches sont celles qui gèrent les recettes d'exploitation de
l'établissement.
II.1.3. Ressources
a. ressources humaines
Les établissements SILIMU comprennent un personnel qui
se démène pas mal au moins parmi eux il y a des salariés
et des familiers.
b. Ressources matérielles
Les établissements SILIMU disposent d'un
équipement complet qui permet le déroulement de ses
activités.
24
c. ressources financières
Les établissements SILIMU fonctionnent grâce aux
aides familiales et des crédits empruntés.
II.1.4. organigramme
DG
Comptable
CPRL FIN
aide comptable
recouvreur
secrétaire
Exploitation bateau
service financier
Service technique
Capitaines
|
mécaniciens
|
matelots
|
chef de transport
|
caissier
|
pointeur
|
25
II.2. BREF APERÇU SUR LES ETABLISSEMENTS K.B
(AKONKWA)
1.1. Localisation
Les Ets. K.B (AKONKWA) sont situés au bord du lac Kivu
près du port IHUSI, sous l'avenue Michombero dans le quartier NKAFU,
commune de Kadutu ; province du Sud-Kivu.
1.2. Objet social et but
L'objet de ces établissements est de :
? Relier la ville de Goma et celle de Bukavu par voie maritime
;
? Faciliter l'échange social entre les deux villes
? Faciliter le transport de la population entre ces deux villes
par voie maritime.
? Faciliter l'approvisionnement en carburant par sa
station-service.
1. 3. Type d'activités
Les établissements Ets. K.B (AKONKWA), entreprise de
prestation de service ont comme activités le transport lacustre en
utilisant ses bateaux et mettent à la disposition de la population une
station-service.
Ils transportent des passagers et des marchandises ainsi pour
faciliter l'échange social entre la ville de Bukavu et celle de Goma
mais aussi le tourisme.
Id. Nat.: 5-93-5658/4
CD/GOM/RCCM-14-A-00860
26
II.3. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
La méthodologie de la recherche est utilisée,
dans ce présent chapitre, afin de mieux répondre à nos
questions de recherches. Elle est utilisée par notre domaine de
recherche et elle est constituée de description de la population cible,
calcul de l'échantillon, description de la collecte et l'analyse des
données.
a. Description de la population cible
Partant de la nature de notre domaine de recherche, la
population ciblée est premièrement les établissements
SILIMU et KB(AKONKWA) et enfin leurs clients.
b. Calcul de l'échantillon
L'échantillon pris en compte dans notre recherche est
de 60 clients soit 30 aux établissements SILIMU et 30 autres aux
établissements AKONKWA.
c. la collecte et l'analyse des
données.
? la collecte des données
Vu l'importance capitale de la descente sur terrain dans la
collecte des données, nous nous sommes approchés des clients et
des agents de ces deux firmes et nous avons eu le temps de faire des entretiens
avec eux.
? Traitement des données
Les questionnaires d'enquête distribués aux
établissements et aux clients nous ont permis de répondre aux
objectifs fixés dans notre travail de recherche.
? L'analyse des données
Les données recueillies sur terrain ont
été encodées avec le logiciel Excel et grâce au
logiciel SPSS, nous les avons analysées.
27
CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Après avoir parlé de la méthodologie dans
les chapitres antérieurs, il sied maintenant de procéder à
la présentation des données récoltées ainsi que les
analyses et les interprétations.
III. 1. ANALYSE DESCRIPTIVE DES VARIABLES
III.1.1. Identification des enquêtés
Afin d'obtenir les résultats plus précis, nous
avons voulu présenter l'identification de nos enquêtés dans
des tableaux. Ces tableaux ci-dessous représentent l'identification de
nos enquêtes selon différentes variables qualitatives et
quantitatives notamment le sexe, l'état civil, l'âge et la
profession de nos enquêtés.
a. Caractéristiques sociales des
enquêtés des Ets. SILIMU et Ets. KB(AKONKWA) ? Tableaux N°2 :
Répartition par sexe
Ets. SILIMU Ets. KB(AKONKWA)
Sexe
|
Fréquence
|
%
|
F
|
12
|
40,0
|
M
|
18
|
60,0
|
Total
|
30
|
100,0
|
sexe
|
Fréquence
|
%
|
F
|
11
|
36,7
|
M
|
19
|
63,3
|
Total
|
30
|
100,0
|
Source : nos analyses avec SPSS 16.0 Source : nos
analyses avec SPSS 16.0
Il ressort de ces deux petits tableaux que sur les 30
personnes enquêtées aux Ets. SILIMU, 12 sont des femmes et
représentent 40% et les hommes sont 18 soit 40%. Ainsi qu'aux
K.B(AKONKWA) ; sur les 30 personnes enquêtées, 11 sont des femmes
et représentent 36,7% et
19 sont des hommes soit 63,3%
? Tableaux N°3 : Répartition par
âge
Ets. SILIMU Ets. KB(AKONKWA)
Tranche d'âge
|
Fréquence
|
%
|
entre 25 et 40 ans
|
15
|
50,0
|
Moins de 25 ans
|
7
|
23,3
|
Plus de 40 ans
|
8
|
26,7
|
Total
|
30
|
100,0
|
Tranche d'âge Fréquence
|
%
|
entre 25 et 40 ans
|
17
|
56,7
|
Moins de 25 ans
|
5
|
16,7
|
Plus de 40 ans
|
8
|
26,7
|
Total
|
30
|
100,0
|
Source : nos analyses avec SPSS source : nos analyses
avec SPSS
Partant de ces deux tableaux ci-haut, nous nous rendons compte
que la majorité des clients des Ets. SILIMU sont des personnes
âgées entre 25 et 40 ans et représentent 50% contre 23% des
moins de 25 ans et 26,7% des plus de 40 ans. Aux Ets. KB (AKONKWA) : sur les 30
personnes enquêtées, 17 sont âgées entre 25 et 40 ans
soit 56,7%, 5 ont moins de 25 ans soit 16,6% et 8 ont plus de 40 ans soit
26,7%.
28
? Tableaux N°4: Répartition par l'état
civil
Ets. SILIMU Ets. KB(AKONKWA)
Etat civil
|
Fréquence
|
%
|
Célibataires
|
10
|
33,3
|
Divorcé (e)
|
2
|
6,7
|
Marié (e)
|
16
|
53,3
|
Veuf (Ve)
|
2
|
6,7
|
Total
|
30
|
100,
0
|
Etat civil
|
Fréquence
|
%
|
célibataires
|
12
|
40,0
|
Divorcé (e)
|
2
|
6,7
|
Marié (e)
|
14
|
46,7
|
Veuf (Ve)
|
2
|
6,6
|
Total
|
30
|
100,0
|
Source : nos analyses avec SPSS 16.0 Source : nos
analyses avec SPSS 16.0
Selon l'état civil des enquêtés, les
tableaux ci-haut montrent que sur les 30 personnes enquêtées aux
Ets. SILIMU, 16 personnes sont mariés soit 53,3%, 10 sont
célibataires soit 33,3%, 2 sont divorcés soit 6,7% et 2 autres
sont veufs soit 6,7%. Aux Ets. KB (AKONKWA), 14 sont mariées soit 46,7%,
2 sont divorcés soit 6,7%, 2 sont veufs soit 6,7% et 12 sont des
célibataires soit 40%.
? Tableaux N°5 : répartition par la
profession
Ets. SILIMU Ets. KB(AKONKWA)
profession
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
4
|
13,3
|
chauffeur
|
1
|
3,3
|
chômeur
|
2
|
6,7
|
Commerçant
|
12
|
40,0
|
couturière
|
1
|
3,3
|
Elève
|
2
|
6,7
|
Enseignant
|
1
|
3,3
|
étudiant
|
3
|
10,0
|
femme de ménage
|
1
|
3,3
|
policier
|
1
|
3,3
|
retraité
|
2
|
6,7
|
Total
|
30
|
100,0
|
Source : nos analyses avec SPSS
Partant de ces tableaux, nous trouvons que la plupart des
clients des Ets. SILIMU sont des commerçants(es) car ils
représentent 40% et sont au nombre de 12 sur les 30 personnes
profession
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
4
|
13,3
|
agent de l'Etat
|
1
|
3,3
|
artiste
|
1
|
3,3
|
avocat
|
1
|
3,3
|
chômeur
|
1
|
3,3
|
commerçant
|
8
|
26,7
|
Elève
|
3
|
10,0
|
enseignant
|
1
|
3,3
|
étudiant
|
3
|
10,0
|
ingénieur
|
1
|
3,3
|
mécanicien
|
1
|
3,3
|
médecin
|
1
|
3,3
|
professeur
|
1
|
3,3
|
retraité
|
3
|
10,0
|
Total
|
30
|
100,0
|
29
enquêtées ; suivies de 4 qui sont sans emploi
soit 13,3% , 3 étudiants(es) soit 10%, 2 chômeurs soit 6,7% , 2
élèves soit 6,7%, 2 retraités soit 6,7% ;une
couturière soit 3,3%, un enseignant soit 3,3%, une femme de
ménage soit 3,3%, un policier soit 3,3% et un chauffeur soit 3,3%. Aux
Ets. KB (AKONKWA) : ceux qui sont sans emploi sont 4 soit 13,3%, 8 sont des
commerçants (es) soit 26,7%, 3 étudiants(es) soit 10%, 3
élèves soit 10%, 1 professeur soit 3,3%, 1 mécanicien soit
3,3%, un médecin soit 3,3%, 3 retraités soit 10%, 1 avocat soit
3,3%, un artiste soit 3,3% et un agent de l'Etat soit 3,3%.
III.2. ETUDE DES VARIABLES AYANT TRAIT A LA
FIDELISATION Tableaux N°6 : raisons de préférences des ETS.
SILIMU et KB (AKONKWA) par les
clients
Nous remarquons à ce niveau que sur 30 clients
préfèrent les Ets. SILIMU à cause du confort et la
proximité soit 23,3% ; 2 les préfèrent à cause de
la proximité soit 6,7% ; 3 les préfèrent à cause de
la gratuité de certains biens ; 3 à cause du prix ;3 à
cause de l'octroi des rabais ;1 seul à cause de l'accueil et du repas,
un seul à cause du confort et un seul à cause du transport
routier.
Raison de préférence des Ets. SILIMU par
les clients
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
3
|
10,0
|
accueil et repas
|
1
|
3,3
|
boîte de nuit et confort
|
1
|
3,3
|
Confort
|
1
|
3,3
|
confort et proximité
|
7
|
23,3
|
confort et repas
|
1
|
3,3
|
gratuité pour certains biens
|
3
|
10,0
|
offre de rabais
|
3
|
10,0
|
Prix
|
3
|
10,0
|
prix et proximité
|
1
|
3,3
|
Proximité
|
2
|
6,7
|
Repas
|
1
|
3,3
|
repas et accueil
|
1
|
3,3
|
repas et confort
|
1
|
3,3
|
transport routier
|
1
|
3,3
|
Total
|
30
|
100,0
|
Source : nos analyses avec SPSS
30
Tableau n°6 : raison de préférence des Ets
.AKONKWA
Partant de ce tableau, nous nous rendons compte que les
éléments constitutifs de la préférence des Ets. KB
(AKONKWA) sont:
3,3% pour le confort
10% pour le confort et le prix
13% pour la gratuité de certains biens 10% pour le
repas
3,3% pour le prix ; 3,3% pour l'accueil
Raison de préférence des Ets.
KB(AKONKWA)
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
2
|
6,7
|
accueil et confort
|
1
|
3,3
|
accueil et prix
|
1
|
3,3
|
boîte de nuit et confort
|
1
|
3,3
|
Confort
|
1
|
3,3
|
confort et prix
|
3
|
10,0
|
Confort et accueil
|
1
|
3,3
|
considération des clients
|
1
|
3,3
|
gratuité pour certains biens
|
4
|
13,3
|
l'accueil
|
1
|
3,3
|
Prix
|
1
|
3,3
|
prix et accueil
|
1
|
3,3
|
prix et renommée
|
1
|
3,3
|
prix et respect de l'heure
|
1
|
3,3
|
proximité et confort
|
2
|
6,7
|
proximité et prix
|
1
|
3,3
|
proximité et transport
|
1
|
3,3
|
Repas
|
3
|
10,0
|
respect de l'heure
|
1
|
3,3
|
transport routier
|
2
|
6,6
|
Total
|
30
|
100,0
|
3,3% pour l'accueil et le confort, 3,3% pour le prix et le
respect de l'heure
Mais la proximité, le prix et le repas attirent plus
les clients des Ets. KB (AKONKWA). Source : nos analyses avec
SPSS
31
Tableaux N°7: répartition par la
fréquence mensuelle des clients auprès de ces Ets.
Ets. SILIMU Ets. KB(AKONKWA)
fréquence mensuelle
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
3
|
10,0
|
1 fois par mois
|
2
|
6,7
|
entre 1 et 5 fois
|
9
|
30,0
|
occasionnellement
|
3
|
10,0
|
plus de 5 fois
|
13
|
43,3
|
Total
|
30
|
100,0
|
fréquence mensuelle
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
2
|
6,7
|
1 fois
|
5
|
16,6
|
entre 1 et 5 fois
|
6
|
20,0
|
occasionnellement
|
7
|
23,3
|
plus de 5 fois
|
10
|
33,3
|
Total
|
30
|
100,0
|
Ets. SILIMU
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
3
|
10,0
|
Amis
|
2
|
6,7
|
amis et famille
|
2
|
6,7
|
amis et médias
|
2
|
6,7
|
amis et panneau publicitaire
|
2
|
6,7
|
Bus
|
3
|
10,0
|
calendriers et médias
|
1
|
3,3
|
calicots et média
|
1
|
3,3
|
Curiosité
|
2
|
6,7
|
famille et amis
|
1
|
3,3
|
Guichets
|
1
|
3,3
|
guichets et famille
|
1
|
3,3
|
Médias
|
1
|
3,3
|
médias et amis
|
1
|
3,3
|
médias et calicot
|
1
|
3,3
|
médias et famille
|
1
|
3,3
|
médias et guichet
|
1
|
3,3
|
médias et mégaphones
|
4
|
13,3
|
mégaphones et ami
|
1
|
3,3
|
panneau publicitaire
|
1
|
3,3
|
Total
|
30
|
100,0
|
Ets. KB (AKONKWA)
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
3
|
10,0
|
Affiches et famille
|
1
|
3,3
|
affiches et médias
|
1
|
3,3
|
amis
|
3
|
10,0
|
curiosité
|
2
|
6,7
|
famille
|
5
|
16,7
|
famille et amis
|
1
|
3,3
|
famille et médias
|
1
|
3,3
|
guichets
|
1
|
3,3
|
médias
|
4
|
13,3
|
médias et affiches
|
2
|
6,7
|
médias et amis
|
2
|
6,7
|
médias et calicots
|
1
|
3,3
|
médias et famille
|
1
|
3,3
|
mégaphones et panneaux
|
2
|
6,7
|
Total
|
30
|
100,0
|
Source : nos analyses avec SPSS 16.0
Partant de ces tableaux ci-haut, nous trouvons
Source : nos analyses avec SPSS Source : nos analyses
avec SPSS
Partant de ces tableaux ci-haut, nous trouvons que la plupart
de nos enquêtés voyagent plus de 5 fois par mois avec ces deux
Etablissements à raison de : 13 personnes chez SILIMU soit 43,3% et 10
chez AKONKWA soit 33,3%.
Tableaux N°8 : Moyens de découverte
l'existence de ces établissements
32
que sur les personnes enquêtées, les
médias et la famille ont permis à la plupart des clients de
connaître l'existence de ces sociétés de transport .
Tableaux N°9 : Problèmes retrouvés par
les clients de ces deux firmes
Ets. SILIMU
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
5
|
16,7
|
encombrement de clients
|
3
|
10,0
|
mauvais accueil
|
2
|
6,7
|
Prix
|
3
|
10,0
|
prix et mauvais accueil
|
1
|
3,3
|
prix et retard
|
3
|
10,0
|
prix et trainer dans les files d'attentes.
|
1
|
3,3
|
Retard
|
2
|
6,7
|
retard et prix
|
1
|
3,3
|
tracasseries des agents
|
1
|
3,3
|
tracasseries des services publics
|
7
|
23,3
|
trainer dans les files d'attentes
|
1
|
3,3
|
Total
|
30
|
100,0
|
Source : nos analyses avec SPSS
Ets. KB(AKONKWA)
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
6
|
20,0
|
encombrement des clients
|
4
|
13,3
|
Non-respect de l'heure
|
3
|
10,0
|
Prix
|
3
|
10,0
|
Retard
|
5
|
16,7
|
tracasseries des agents
|
3
|
10,0
|
tracasseries des services publics
|
6
|
20,0
|
Total
|
30
|
100,0
|
Source : nos analyses avec SPSS
De ces deux tableaux, il en ressort que la plupart des clients
des Ets. SILIMU sont indignés par les tracasseries des services publics
soit 23% des enquêtés tandis qu'aux Ets. KB (AKONKWA), les clients
sont indignés par les tracasseries des services publics soit 20% des
enquêtés et 16,5% c'est par rapport au retard.
Tableaux N°10 : Recours en cas de
défaillance
Ets. SILIMU
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
3
|
10,0
|
AKONKWA
|
5
|
16,7
|
BIEGA
|
3
|
10,0
|
BISENGIMANA
|
1
|
3,3
|
CHASI
|
1
|
3,3
|
IHUSI
|
3
|
10,0
|
IKO
|
1
|
3,3
|
MUGOTE
|
7
|
23,3
|
RAFIKI
|
3
|
10,0
|
SAFINA
|
2
|
6,7
|
33
SALAMA
|
1
|
3,3
|
Total
|
30
|
100,0
|
Ce tableau nous montre que sur les 30 personnes
enquêtées aux Ets. SILIMU, 7 recourent au bateau MUGOTE soit 23,3%
,5 recourent au bateau AKONKWA soit 16,7 ; 10 recourent au bateau BIEGA et 10
autres au bateau IHUSI soit 10% pour chacun de ces deux cas.
Source : nos analyses avec SPSS
Ets. KB (AKONKWA)
Ets. KB
(AKONKWA)
|
Fréquence
|
%
|
Sans réponse
|
4
|
13,3
|
BIEGA
|
1
|
3,3
|
CHASI
|
2
|
6,7
|
EMMANUEL
|
7
|
23,3
|
ESPERANZA
|
2
|
6,7
|
FELEKENI
|
1
|
3,3
|
IKO
|
2
|
6,7
|
KARISIMBI
|
1
|
3,3
|
MUGOTE
|
5
|
16,7
|
RAFIKI
|
2
|
6,7
|
SAFINA
|
1
|
3,3
|
SALAMA
|
2
|
6,7
|
Total
|
30
|
100,0
|
Source : nos analyses avec SPSS
De ce tableau nous trouvons que lors de la défaillance
des bateaux AKONKWA, sur les 30 personnes enquêtées, 7 personnes
recourent au bateau EMMANUEL soit 23,3%, 5 recourent à MUGOTE soit 16,6%
et les autres comme mentionné dans le tableau.
34
III .3. ANALYSE COMPARATIVE DES POLITIQUES UTILISEES
PAR CES DEUX
FIRMES
Tableau N°11 : critères de comparaison de ces
deux entreprises
Critères de comparaison
|
ETS. SILIMU
|
ETS.KB (AKONKWA)
|
Nombre de bateaux utilisés
|
6
|
2
|
Catégorie
|
Transport mixte
(marchandises et personnes)
|
Transport mixte (marchandises et personnes)
|
Politiques de fidélisation
utilisées
|
1. Confort ;
2. Transport routier (munis bus) ;
3. Boîte de nuit ;
4. Gratuité pour les biens de première
nécessité ;
5. Octroi des billets gratuits aux clients fidèles ;
6. Octroi des rabais aux commerçants ;
7. Bon accueil des clients.
|
1. Confort
2. Transport routier (munis bus)
3. Restauration ;
4. Bon accueil des clients ;
5. Octroi des rabais aux commerçants.
|
Stratégies marketing utilisées
|
1. Les médias
2. Les panneaux publicitaires
3. Les mégaphones ;
4. Mise en place de plusieurs guichets ;
5. Activités sociales
(organisation des fêtes et des tournois de football)
;
6. Les calendriers et T-shirt.
|
1. Les médias ;
2. Les affiches ;
3. Les mégaphones
4. Mise en place d'une station-service ;
5. Mise en place de plusieurs guichets
|
Pourcentage du capital affecté au service
marketing
|
Moins de 10%
|
Moins de 10%
|
Relation entre client et entreprise
|
Très bonne
|
Très bonne
|
Appréhension de la relation
client-société
|
Le client est roi
|
Le client est roi
|
Problèmes retrouvés par ces
firmes
|
1. Forte concurrence déloyale ;
2. Instabilité du prix du carburant ;
3. Tracasseries des services publics.
|
1. Forte concurrence déloyale ;
2. Tracasseries des services publics ;
3. La surtaxassions.
|
De ce tableau comparatif entre les Ets. SILIMU et AKONKWA, il en
ressort que les bateaux utilisés par les Ets. SILIMU sont au nombre de 6
et les Ets. AKONKWA utilisent 2 bien
o Les politiques marketings sont très nécessaires
dans une entreprise compte tenu des effets qu'elles présentent dans ces
deux firmes.
35
qu'ils sont dans le projet de mettre au service de la
population un troisième. Sur le plan catégorie, ils transportent
tous les personnes et les marchandises (transport mixte).
Sur le plan politique de fidélisation des clients, les
Ets. SILIMU utilisent 7 politiques telles que le Confort ; le Transport routier
(munis bus) ; la Boîte de nuit ; la Gratuité pour les biens de
première nécessité ; l'Octroi des billets gratuits aux
clients fidèles ; l'Octroi des rabais aux commerçants ; et un bon
accueil des clients contre 5 aux Ets. KB (AKONKWA) telles que le Confort ; le
Transport routier (munis bus) ; la Restauration ; le Bon accueil des clients et
Octroi des rabais aux commerçants. Ils ont en commun 4 politiques (le
Confort ; le Transport routier (munis bus) ; le Bon accueil des clients et
Octroi des rabais aux commerçants) et la divergence en est que les Ets.
SILIMU ont deux trois politiques de plus que les Ets. KB (AKONKWA): la
Gratuité pour les biens de première nécessité et
l'Octroi des billets gratuits aux clients fidèles mais également
les Ets. KB (AKONKWA) utilisent une politique de fidélisation
particulière : la restauration.
Dans l'optique politiques marketing utilisées, ces deux
firmes ont en commun 3 politiques dont : Les médias, Les
mégaphones et la Mise en place de plusieurs guichets. La
différence en est que les Ets. SILIMU utilisent en plus les
activités sociales (organisation des fêtes et des tournois de
football) et les calendriers et T-shirt mais par contre les Ets. KB (AKONKWA)
utilisent en plus une station-service.
Au niveau des problèmes rencontrés par ces
firmes, elles ont en commun : une Forte concurrence déloyale et les
Tracasseries des services publics, les différences sont : Les Ets.
SILIMU ont des problèmes sur l'instabilité du prix du carburant
et que celui des Ets. KB (AKONKWA) est les surtaxassions.
Toutes les autres variables restent identiques telles que le
pourcentage du capital affecté au service marketing (10% pour chacune de
ces entreprises), la relation entre client et société est
très bonnes dans toutes les deux firmes et l'appréhension de la
relation client-entreprise (le client est roi).
III.4. INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans ce point, nous allons essayer de résumer tout ce
que nous avons trouvé dans nos analyses après descente sur
terrain.
Après avoir effectué nos enquêtes
auprès de 60 personnes de ces deux firmes et interrogé ces deux
firmes, nous sommes arrivés à :
36
o L'utilisation des politiques de fidélisation ont
permis à ces entreprises de continuer leurs affaires bien que la
concurrence déloyale ne cesse de se faire remarquer dans ce domaine de
transport sur la navigation lacustre ;
o En analysant la fréquence mensuelle des clients dans
ces deux entreprises, nous pouvons confirmer que les Ets. SILIMU sont parvenus
à fidéliser car les clients qui les fréquentent plus de 5
fois par mois sont au nombre de 13sur 30 soit 43,3% par rapport aux Ets. KB
(AKONKWA) qui, seuls 10 les fréquentent plus de 5 fois par mois soit
33,3% et cela s'explique par le fait que la majorité de leurs clients
sont des commerçants qui effectuent leurs affaires à BUKAVU et
GOMA. Les Ets. SILIMU réussissent à fidéliser grâce
aux politiques qu'ils ont que leurs concurrents n'utilisent pas. Ces politiques
sont : Gratuité pour les biens de première
nécessité ; Octroi des billets gratuits aux clients
fidèles ; Bon accueil des clients.
o Les agents des services publics menacent trop les clients
dans ces deux entreprises. C'est le plus grand problème que les clients
rencontrent.
III.5. CONTRIBUTIONS DE LA RECHERCHE
Notre étude, portant sur la fidélisation de la
clientèle par une entreprise de transport lacustre, apporte une
contribution dans les relations d'affaires. La majorité des ouvrages
portait sur la satisfaction de la clientèle sans pour autant s'attarder
à la fidélité de cette dernière. Au niveau
théorique, notre étude vient entrouvrir certaines portes sur les
aspects d'une fidélisation potentielle dans des relations d'affaires
afin d'établir une relation stable et durable entre les entreprises. De
notre recherche exploratoire, nous apportons une plus-value sur la
fidélisation possible entre des PME oeuvrant dans le secteur du
transport lacustre.
D'un niveau plus pratique, notre recherche permettra aux
dirigeants d'entreprise de transport lacustre d'établir une relation de
confiance afin d'en arriver à une fidélisation de leur
partenariat. Pour se faire, ils prendront en compte les différentes
variables constituant notre cadre conceptuel afin de concentrer leurs efforts
sur la relation entre les parties. De ce fait, ils constateront que la
communication bidirectionnelle et une appréciation distincte les
différencient de leurs concurrents. Ce qui apporte un sentiment de
confiance qui émergera à un engagement profond et qui
résultera à une relation de confiance et de
fidélisation.
37
III.6. LIMITES DE LA RECHERCHE
Dans cette partie, nous allons présenter certaines limites
relatives à cette recherche travail).
Sur le plan méthodologique, certaines
limites peuvent être retrouvées au cours d'une étude. La
première, dans notre cas, est au niveau du secteur d'activités
des entreprises. Ne faisant référence qu'à un seul secteur
d'activités de l'entreprise (le transport lacustre), nous ne sommes pas
en mesure de valider notre cadre conceptuel afin d'accomplir une étude
similaire dans un secteur connexe. La prise en compte de cet
élément doit être retenue pour des recherches futures. Le
chercheur pourra vérifier si le secteur d'activités a une
importance sur la fidélisation de la clientèle.
Deuxièmement la limite méthodologique se situe
à l'approche longitudinale de l'étude. Ce qui occasionne un
manque d'informations au cours de l'enquête. Nous spécifions un
manque d'informations en référence au moment où le client
et l'entreprise ont pris contact. Il était impossible, pour
l'enquêteur, d'être présent lors du premier contact (il y a
plusieurs années) entre les deux parties. La présence de
l'enquêteur à la première rencontre (entre les parties)
aurait permis d'observer et d'identifier quelles étaient les attentes
des clientes et quelles ont été les attitudes de l'entreprise
face aux demandes.
Nous aurions été en mesure d'analyser la
satisfaction du client face au service reçu. Les observations et les
informations recueillies, au cours de l'établissement de la relation
entre le client et l'entreprise, auraient permis à l'enquêteur
d'approfondir et d'interagir plus aisément avec les clients
rencontrés. Cependant, la recherche est complète dans son
ensemble. Nous n'avons pas omis ces éléments, mais nous n'avons
fait qu'un survol rapide.
Limites de l'échantillon : La
faiblesse de notre échantillon est qualifiable pour une étude
qualitative afin d'obtenir des informations riches et en profondeur. Toutefois,
en ayant obtenu les appréhensions de certains, nous aurions pu comparer
davantage les similitudes et les différences entre les clients. Il est
cependant important de spécifier que notre échantillon
était homogène (le secteur d'activités identique pour tous
les clients). Les services offerts sont les mêmes pour tous les
clients.
De plus, dans notre étude, tous les clients ont
été sélectionnés par leur volontarisme. De ce fait,
nous n'avons pas eu la chance d'aborder tous les clients de ces entreprises
étudiées. Une question reste à se poser, est-ce que les
clients n'ayant pas répondu au questionnaire d'enquête, sont
insatisfaits? Sans avoir de réponse à cette question, nous
pouvons confirmer que c'était la meilleure façon de
procéder afin d'obtenir un échantillon respectable et
conforme.
38
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre formation de premier cycle en
sciences économiques et de gestion que nous sanctionnons par la
présentation de ce travail. Le présent travail a porté
sur les politiques de la fidélisation des clients par une
entreprise de transport lacustre : analyse comparative des
établissements SILIMU et AKONKWA. Notre analyse s'est
fixé comme objectifs les caractères comparatifs par rapport aux
politiques mises en place par chacune de ces deux entreprises pour
fidéliser leur clientèle.
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail est
composé de trois chapitres : le premier a porté sur la revue de
la littérature, le deuxième sur la présentation de ces
deux établissements et la méthodologie utilisée et le
troisième sur la présentation, l'analyse et
l'interprétation des résultats. Ce travail s'est beaucoup
articulé sur le chapitre 3.
Grâce au logiciel SPSS 16.0, nous avons analysé,
traité et interprété les résultats obtenus lors de
la descente sur terrain. Nous avons utilisé les méthodes
suivantes : la méthode historique, la méthode analytique et la
méthode descriptive. Dans la collecte des données, nous nous
sommes servis des techniques telles que l'observation directe, le
questionnaire, l'interview et la technique documentaire.
Notre problématique a été autour de deux
questions de départ :
? Vu le nombre exorbitant des concurrents dans le domaine de
transport lacustre sur le lac Kivu, comment les Ets. SILIMU et AKONKWA arrivent
à fidéliser leurs clients ?
? Quels sont les facteurs influençant la
fidélisation de la clientèle aux Ets. SILIMU et AKONKWA ?
Les hypothèses formulées sont
:
? les Ets. SILIMU et AKONKWA arriveraient à
fidéliser leurs clients par la mise en place des stratégies
marketing : les médias, les calicots, calendriers et affiches;
? Les facteurs influençant la fidélisation la
clientèle aux Ets. SILIMU et AKONKWA seraient : la gratuité pour
certains biens, la réduction du prix des billets.
Après analyse des données recueillies
auprès de 60 clients enquêtés et à ces deux firmes,
nous sommes parvenus aux résultats suivants :
Les clients préfèrent les Ets. SILIMU à
cause du confort et la proximité (soit 23,3%) ; suivi de la
gratuité de certains biens (10%) ; l'octroi des rabais (10%) ; l'accueil
et le repas (10%), la proximité (soit 6,7%); le confort (3,33%) et enfin
le transport routier par l'utilisation des munis bus (3,33%).
39
Les clients des Ets. KB (AKONKWA) préfèrent
premièrement, la gratuité de certains biens (soit 13%), le
confort et le prix (soit 10%), le repas (soit 10%), le confort (soit 3,3%), le
prix (soit 3,3%), l'accueil (soit 3,3%), l'accueil et le confort (3,3%) enfin
le prix et le respect de l'heure (3,3%).
Partant de toutes ces analyses, nous affirmons et confirmons
nos hypothèses formulées au départ que : les Ets. SILIMU
et AKONKWA arrivent à fidéliser leurs clients par la mise en
place des stratégies marketing : les médias, les calicots,
calendriers et affiches; Les facteurs influençant la fidélisation
de la clientèle aux Ets. SILIMU et AKONKWA sont : la gratuité
pour certains biens, la réduction du prix des billets, le confort et le
respect de l'heure.
Sur ce, au-delà de ces considérations
évoquées ci-haut, nous concluons que :
? Aucune entreprise ne peut ignorer l'apport du marketing pour
son évolution et sa croissance ; ? L'entreprise doit faire tout son
mieux pour connaître les attentes et aspirations de sa clientèle
pour savoir comment la fidéliser ;
? Vu le nombre de concurrents qui ne cesse d'augmenter du jour
au lendemain, l'utilisation des politiques marketings serait une meilleure
option pour toute entreprise pour accroître sa clientèle ;
? La fonction marketing doit avoir une grande place dans
n'importe quelle entreprise : grande, moyenne ou petite. Lors de la mise en
place de différents éléments pour un projet
d'investissement dans les affaires.
Fidéliser, c'est un travail de longue haleine, un
travail de tous les jours qui implique toutes les ressources de l'entreprise.
Chaque contact avec le client est un contact de fidélisation. Le client
est roi, oui, mais pas n'importe lequel. Il y a les bons clients et les mauvais
clients. Les clients qui apportent des profits sains et ceux qui sont toxiques
pour la pérennité de l'entreprise.
Nous avons décortiqué et analysé la
fidélisation sous plusieurs aspects. Toutefois, il serait
intéressant de voir s'il est possible de trouver d'autres variables qui
peuvent accentuer la fidélisation de la clientèle. L'adaptation
et l'ajout de nouvelles variables au modèle de recherche
amélioreraient peut-être la fidélisation de la
clientèle face aux entreprises de services.
Enfin, ce travail étant une oeuvre humaine, elle n'est
pas du tout parfaite et nous croyons
ne l'avoir pas achevé avec toute perfection. C'est
ainsi que nous le laissons ouvert à toute forme de critique, suggestion,
ajout ou recommandation et ouvrons une brèche pour les autres chercheurs
dans le domaine.
40
BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES
1. Bruno Camus, précis du management
commercial,
éd. Org. , Paris, 1991.
2. Koontz H. et Alii, management principes et
méthodes de gestion, Mc. Grawhill, éditeurs,
Paris 1980.
3. KOTLER Philip, DUBOIS Bernard & MANCEAU Delphine
(2004), «Marketing Management », Pearson Education France,
11ème Edition, 2004.
4. LAMBIN Jean-Jacques (1999), « Le marketing
stratégique : du marketing à l'orientation marché
», 4ème édition, EDISCIENCE international, 2ème
tirage, Paris, 1999.
5. Olivier Bender (2008), introduction à la
fidélisation en entreprise, 2008
TFC, NOTES DES COURS ET MEMOIRES
1. Déogratias BUGANDWA(2010), cours de
marketing, UCB/BUKAVU, Mai 2010, inédit ;
2. MEZOUAR MOUHAMMED Amine (2012), fidélisation dans
les assurances, 2012
3. MUBALAMA NZIGIRE Noëlla(2013), analyse de la
rentabilité de l'investissement du transport lacustre : cas des
Ets.SILIMU (bateau Emmanuel I) ; inédit ;
4. NAMUSHALA E., la place de la publicité dans le
marketing au sein d'une société opératrice de
téléphonie cellulaire, cas de VODACOM/BUKAVU, 2010,
inédit ;
SITES WEB ET AUTRES SOURCES
1. http//www.google.com/ « Fidélisation de
la clientèle »/ (page consultée 22 Mai 2016)
2. Microsoft Encarta (2005). «économie
(Vilfredo Pareto) », Encyclopédie professionnelle, Collection
Microsoft, Support CD Rom. 2009.
REVUES ET ARTICLES SCIENTIFIQUES
1. BENAVENT Christophe & MEYER-WAARDEN Lars (2004),
« Programmes de fidélisation : stratégies et pratiques
», Revue Française du Marketing, N°197 - 2/5, Mais, 2004,
Pp: 95-116.
2. Cohen, J.B., ET Houston, M.J. (1972). Cognitive
Consequences of Brand Loyalty, Journal of Marketing Research, (February),
p. 97-99.
3. ROMAN C., apports de la psychologie dans la
publicité: quel impact sur le comportement des consommateurs?
,2011
41
ANNEXE
42
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX
ENTREPRISES
Bonjour, nous réalisons actuellement une recherche afin
d'analyser la fidélisation de la clientèle par une
entreprise de transport lacustre. Nous voulons tout d'abord vous
remercier de votre collaboration à cette recherche. Vos réponses
seront confidentielles et très importantes au cheminement de la
recherche.
Nous vous garantissons qu'il n'y a aucun risque de
poursuite pour les informations que vous allez nous livrer.
Nous vous remercions d'avance de bonne
foi.
I. IDENTIFICATION DE L'ENQUETE
1.
? Transport mixte (marchandises et
personnes)
Dénomination de l'entreprise
2. Catégorie :
? Transport des marchandises ? Transport des personnes
3. Nombre de bateaux utilisés
II. QUESTIIONS RELATIVES A L'ENQUETE
1. Quelles sont les politiques de fidélisation de
la clientèle utilisez-vous ?
Le confort
?
? Transport routier (utilisation des
? Gratuité pour certains biens
? Octroi des billets gratuits aux clients
munis bus)
? Boîte de nuit pendant le voyage
Octroi des rabais
?
fidèles
Autres
?
? Mise en place de plusieurs guichets
dans la ville
Activités sociales
Autre
?
?
2. Quels politiques marketings utilisez-vous ?
Les médias
?
Les calicots
?
? Utilisation des mégaphones
3. Quel est le pourcentage du capital affectez-vous au
service marketing ?
Moins de 10%
Entre 10 et 20%
|
|
Plus de 20%
|
|
? ? ?
4. Quelle est la qualité de la relation entre vous
et vos clients ?
Bonne
Très bonne
?
?
Assez bonne
Mauvaise
?
?
5. Comment appréhendez-vous la relation
client-société au sein de vos établissements ?
Le client est roi
?
Le fournisseur est roi
?
Parfaite relation entre les deux
?
6. Quels sont les problèmes auxquels l'entreprise
fait face :
? Tracasseries des services étatiques oui non
?
|
Surtaxassions oui non
|
|
? Instabilité du prix du carburant oui non
? Concurrence déloyale
|
|
?
|
Autres
|
|
|
|
|
43
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX CLIENTS
Dans le cadre de l'élaboration de notre
travail de fin du premier cycle, nous vous soumettons ce questionnaire
d'enquête en vue de recueillir les éléments d'information
qui vont nous permettre de bien présenter notre rapport de
recherche.
Nous vous garantissons qu'il n'y a aucun risque de
poursuite pour les informations que vous allez nous livrer.
Nous vous remercions d'avance de bonne
foi.
I. IDENTIFICATION DE L'ENQUETE
1. Sexe : M F
2. Etat civil : célibataire marié(e) veuf (veuve)
divorcé(e)
3. Age : moins de 25 ans entre 25 et 40 ans plus de 40 ans
4. Non
Profession :
II. QUESTIONS RELATIVES A L'ENQUETE
5. Pourquoi préférez-vous voyager avec ces ?
oui
Le confort
?
L'accueil
?
? Le prix du transport
La renommée de ces établissements
?
? Service après transport (munis bus)
? La proximité avec les établissements
? Le repas
Autres
?
6. Quelle est votre fréquence à ces
établissements par mois ?
? Plus de 5 fois par mois
Autres
?
? Une fois par mois
? Entre 1 et 5 fois par mois
Occasionnellement
?
7. Comment avez-vous su l'existence de ces établissements
?
?
|
Par les médias
|
oui
|
non
|
?
|
En famille
|
oui
|
non
|
?
|
Par les amis
|
oui
|
non
|
?
|
Par les calicots
|
oui
|
non
|
?
|
Autres
|
|
|
|
8. Quels problèmes trouvez-vous en tant que client ? ? Le
prix élevé du transport
? Tracasseries des agents
? Tracasseries des services étatiques
Retard
?
Autres
?
9. En cas de défaillance de ces Ets. , à quelle
autre faites-vous recours ? Merci pour votre participation
- 44 -
Table des matières
Epigraphe
|
-I-
|
Dédicace
|
.-II-
|
Remerciement
|
.-III-
|
Sigle et abréviations
|
-IV-
|
O. INTRODUCTION
|
1-
|
0.1. Problématique
|
-2-
|
0.2. Hypothèses
|
-2-
|
0.3. Choix et intérêt du sujet___
|
-2-
|
0.4. Objectifs...
|
-2-
|
0.5. Délimitation du travail
|
-2-
|
0.6. Méthodes et techniques
|
-3-
|
0.7. Difficultés rencontrées
|
-3-
__
|
0.8. Subdivision du travail
|
-3-
|
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
|
-4-
|
1. Définition des concepts
|
-4-
|
2. Type des clients
|
-5-
|
3. Traitement des clients
|
__-5-
|
4. Introduction à la fidélisation
|
-6-
|
4.1. Quelques bonnes raisons pour fidéliser sa
clientèle
|
-7-
|
4.2. Caractéristiques d'une entreprise «
fidélisante »
|
- 8-
|
4.3. Avantages de la fidélisation
|
-9-
|
4.4. Les éléments menant à la
fidélisation
|
-9-
|
4.5. Utiliser un CRM pour une meilleure gestion
|
-11-
|
4.6. Intégration du CRM dans la stratégie
d'entreprise
|
-12-
|
5. Rôle du marketing dans l'entreprise
|
-12-
|
6. Double visage de la démarche marketing
|
-13-
|
7. Passage du marketing transactionnel au marketing
relationnel
|
-14-
|
8. fidélisation : rentable ou non ?
|
-16-
|
9. Quelques blocages à l'application du marketing dans
les pays pauvres
|
-17-
|
10. Quelques réponses courantes des penseurs
eropéns
|
-17-
|
11. Etat de la question
|
-17-
|
|
CHAPITRE II : PRESENTATION DES ETS. SILIMU, BREF APERCU
SUR LES ETS.
KB(AKONKWA) ET METHODOLOGIE DU TRAVAIL
|
-20-
|
II.1. PRESENTATION DES ETS. SILIMU
|
-20-
|
1.1. Localisation
|
-20-
|
1.2. Historique
|
-21-
|
1.3. Objet social
|
-21-
|
1.4. Organigramme
|
-24-
|
II.2. BREF APERCU SUR LES ETS. KB(AKONKWA)
|
-25-
|
1.1. Localisation
|
-25-
|
1.2. Objet social et but
|
-25-
|
1.3. Type d'activités
|
-25-
|
II.3. METHOGOLOGIE DU TRAVAIL
|
-26-
|
|
- 45 -
CHAPITRE III. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
|
-27-
|
3.1. ANALYSE DESCRIPTIVE DES VARIABLES
|
-27-
|
3.1.1. Identification des enquêtés
|
-27-
|
3.2. ETUDE DES VARIABLES AYANT TRAIT A LA FIDELISATION DE LA
CLIENTELE
|
-32-
|
3.3. Analyse comparative des politiques utilisées par ces
deux firmes
|
-34-
|
3.4. Interprétation des résultats
|
-35-
|
3.5. Contribution de la recherche
|
-36-
|
3.6. Limites de la recherche
|
-37--
|
CONCLUSION GENERALE -38-
Bibliographie -40-
Annexes -41-
- 46 -
Liste des tableaux
Tableau N°1 : Le passage du marketing transactionnel
au marketing relationnel -17-
Tableaux N°2 : Répartition par sexe
-26-
Tableaux N°3 : Répartition par âge
-26-
Tableaux N°4 : Répartition par l'état
civil -27-
Tableaux N°5 : répartition par la profession
-27-
Tableaux N°6 : raisons de préférences
des ETS. SILIMU et KB (AKONKWA) -28- Tableaux N°7 :
répartition par la fréquence mensuelle des clients auprès
de ces Ets____-28-
Tableaux N°8 : Moyens de découverte
l'existence de ces établissements -30-
Tableaux N°9 : Problèmes retrouvés par
les clients de ces deux firmes -31-
Tableaux N°10 : Recours en cas de défaillance
-31-
Tableaux N°11 : critères de comparaison de
ces deux entreprises -32-
|